PATRIMOINE DE LA MEDITERRANEE

Patrimoine : parmi ces 10 sites des Pyrénées-Orientales, quel est votre lieu préféré ?
Château royal de Collioure
Remparts de Mont-Louis
Fort Saint Elme (Collioure)
Grotte de la Caune de l Arago (Tautavel)
Le Castillet (Perpignan)
Remparts de Prats de Mollo-La Preste
Thermes romains (Amélie les Bains)
Vieux village de Baixas
Village de montagne de Mantet
Centre historique de Perpignan

Patrimoine : parmi ces 10 sites des Pyrénées-Orientales, quel est votre lieu préféré ?
Château royal de Collioure
22%
Remparts de Mont-Louis
18%
Fort Saint Elme (Collioure)
10%
Grotte de la Caune de l Arago (Tautavel)
12%
Le Castillet (Perpignan)
8%
Remparts de Prats de Mollo-La Preste
10%
Thermes romains (Amélie les Bains)
6%
Vieux village de Baixas
6%
Village de montagne de Mantet
2%
Centre historique de Perpignan
6%

les produits authentiques de la provence



il faut les preserver

romain ou es tu
JE SUIS PARTOUT CHEZ MOI EN PROVENCE

TOUS NOS REPORTAGES L" ATTESTENT;;;AGDE FREJUS NIMES AVIGNON
LES ROMAINS SONT PARTOUT

SUR MON PASSAGE ...LA CITE DE CARCASSONNE

LE DIMANCHE 23 MAI, NOUS VOUS INVITONS À ENTRER DANS L’HISTOIRE, GRANDE ET PETITE
À Tarascon, ville du
roi René et de Tartarin



L’imposant Château Royal de Provence, sur les bords du Rhône, sera ouvert pour nos lecteurs et sa visite sera commentée de façon personnalisée


.Il est indéniable que l’histoire
de Tarascon, cité baignée
par les eaux du Rhône, a été
marquée par deux personnages:
le roi René et Tartarin de Tarascon.
Le premier y hante l’imposant
château, transformé en
prison jusqu’en 1926. Le second,
né de l’imagination fertile
d’Alphonse Daudet, y est célébré
annuellement tout comme
cet animal mythique qu’est la
Tarasque. A Tarascon, nous invitons,
en partenariat avec le Comité
Régional du Tourisme, 600
de nos lecteurs à découvrir le
château, mais aussi le musée
Souléïado au sein duquel on découvre
le secrets de la réalisation
des célèbres tissus, le théâtre
et le cloître des Cordeliers,
autres lieux emblématiques de
la ville.



Une invitation rendue
possible par la complicité de
l’Office de Tourisme et de la municipalité
de Tarascon. Avec ces
"Balades en Provence", en partenariat
avec le Comité Régional
du Tourisme, notre but est d’inviter
régulièrement nos lecteurs
à découvrir, de façon privilégiée,
des sites exceptionnels ou
insolites, mais aussi à prendre
des bouffées d’oxygène. Le tout
de façon conviviale et familiale.
Afin de participer à cette journée
du 23 mai à Tarascon, il faut
vous inscrire sur notre site
www.laprovence.com.








Quant
au programme détaillé de la sortie
il vous est présenté dans ce
supplément. Bonne lecture, en
attendant de vous accueillir
chez Tartarin.


Pour les 600 invités (300 le matin,
300 l’après-midi)de La Provence,
dont les noms seront publiés
dans nos colonnes le mercredi
19 mai, voici le déroulé de
cette journée exceptionnelle du
dimanche 23 mai prochain.
◗ L’ACCUEIL. Il se fera à l’office
du tourisme de Tarascon à partir
de 8 h 30 le matin et de 14 h
30 l’après-midi. Des groupes seront
constitués par demi-journée
pour effectuer les activités
qui débuteront à 9 h 30 et
15h30.
◗ LES ACTIVITÉS. Pendant
que 150 personnes visiteront le
château royal de Provence, sous
la conduite de guides, 150
autres personnes se répartiront
librement sur trois pôles de visite
: le musée Souléïado, musée
du tissus provençal, l’espace
Tartarin au cloître des Cordeliers
(scènes de la vie de Tartarin
et exposition photographique
de Jean-Pierre Lupi ) et le
théâtre municipal, merveilleux
petit théâtre à l’italienne installé
dans une église. la visite du
château durant 1 h 15, la visite
des trois autres lieux devra se faire
dans cet espace-temps. À 11
heures les personnes ayant visité
le château se répartiront sur
les trois lieux et les personnes
ayant visité les trois autres lieux
se retrouveront au château.
L’après-midi se déroulera suivant
le même mode opératoire.
Il est demandé aux participants
de respecter les horaires.
◗ PARKING. Les invités pourront
se garer gratuitement sur le
parking indiqué sur le plan
ci-contre.
◗ À SAVOIR. Un grand marché
aux fleurs se tiendra dans la ville
le 23 mai. Les personnes retenues
pour les visites l’après-midi
pourront, si elles le désirent,
arriver dès le matin pour bénéficier
de cette animation.

Avec la tarasque et les chevaliers
Chaque année, Tarascon s’anime avec deux grandes fêtes, l’une autour du héros local, l’autre du Moyen Âge...





Fin juin, les fêtes de la Tarasque mettent à l’honneur Tartarin, mais aussi la bète, animée par les chevaliers.

Le Rhône et la piraterie : tel
est le thème des fêtes de
la tarasque qui se déroulent
cette année les 25, 26, 27 et
28 juin prochains. La Piraterie
apparaît très tôt dans le Rhône
comme une maladie endémique.
A partir du XIIe siècle, les
premiers écrits confirment sa
pratique. L’action de course et
de piraterie est commune à
tous les peuples de la Méditerranée
mais ce sont surtout les
Catalans, les Génois, les Maures,
et les Turcs qui se livrèrent
à ce type d’activité dans la zone
deltaïque. Aux XVIIe, XVIIIe
siècle ainsi qu’au début du
XIXe siècle, ce sont les effets
des guerres contre l’Espagne et
surtout l’Angleterre qui seront
les principales causes des alarmes
(exemple, en 1813, attaque
et destruction d’un convoi
par la Navy devant Beauduc).
Le Château servira pendant de
nombreuses années de prison
pour les équipages de la marine
anglaise. C’est cette dernière
période que Tarascon va retracer
pendant les fêtes de la
Tarasque au pied du Château
Royal.
Des fêtes avec marché artisanal,
bals, spectacle pyrotechnique,
reconstitution historique,
sortie de la tarasque, bataille
navale sur le Rhône, enciero,
novillada, abrivado, bodegas...
Le programme complet de ces
quatre jours de festivités est
disponible auprès de l’office
du tourisme et sur le site internet
de la ville de Tarascon.
Deuxième grand rendez-
vous festif : Tarascon la médiévale
du 20 au 22 août prochains.
Cette année, c’est la
Reine Jeanne de Laval qui est
l’invitée d’honneur de ces journées
où les reconstitutions historiques
rythment la vie quotidienne.
An 1457 : Après son
mariage avec le Roi René le 10
septembre 1454 à Angers, et
après avoir vécu trois ans dans
les manoirs des environs d’Angers
et de Saumur, Jeanne de
Laval fait son entrée en Provence
avec son époux. Par sa bienveillance
et sa générosité, elle
est rapidement populaire
auprès du peuple de Provence.
Acette occasion, Louis XI, neveu
du Roi René, vient à Tarascon
pour rencontrer sa nouvelle
tante et participer aux réjouissances
données en son
honneur. En août prochain, le
peuple de Tarascon accueillera
à nouveau la Reine Jeanne
de Laval nouvelle épouse du
Roy René et Duchesse de Bretagne.
Une fête des plus réputées
avec marché médiéval,
spectacles, reconstitutions,
musiques et chants un peu partout
en ville. Le programme
complet de ces journées est disponible
à l’office du tourisme
et sur le site internet de la ville
de Tarascon.

"Frédéric Mistral
illustre et méconnu


Gérard Baudin, grand spécialiste
mistralien, publie Frédéric
Mistral, illustre et méconnu.
Au fils des ans, si le nom de
Frédéric Mistral survit, le souvenir
de son oeuvre s’estompe,
car ses poèmes et sa prose,
dont toute la sève coule de sa
langue maternelle, sont en provençal
et souvent tenus pour
du folklore.
Lors des commémorations
du centenaire de la naissance
de Frédéric Mistral, on pouvait
lire dans un grand quotidien
: "Il y a trop de Français
qui ne savent pas que le nom
de Mistral peut être prononcé
comme celui d’Homère, comme
celui de Virgile, comme celui
de Goethe... Tous les Français
devraient connaître Mistral,
qui ne fut pas un poète provençal;
qui est un poète universel,
qui est un poète de la grandeur,
de la fierté, de la noblesse,
de l’émotion la plus haute,
de l’expression la plus pure..."
La curiosité de l’auteur et
son souci de rassembler une
collection complète sur Frédéric
Mistral lui ont permis de
présenter ici la première biographie
illustrée de l’un des
plus grands poètes du XXe siècle.
J.C.
"Frédéric Mistral, illustre et méconnu"
par Gérard Baudin (HC éditions),
150 pages, 300 illustrations, 24,50 ¤.

PRIX
Dominique
Baudis lauréat


Destiné à récompenser les
écrivains du bassin méditerranéen,
le prix Méditerranée sera
remis mardi prochain à l’hôtel
Marigny, à Paris, sous l’égide
du Conseil culturel de l’Union
pour la Méditerranée présidé
par Renaud Muselier. Trois
auteurs seront récompensés :
Dominique Baudis, pour Les
Amants de Gibraltar (Grasset),
Amos Oz pour Scènes de vies villageoises
(Gallimard), et Alain
Vircondelet pour Albert Camus,
fils d’Alger (Fayard). Journaliste
correspondant à Beyrouth, écrivain
et homme politique français,
Dominique Baudis préside
aujourd’hui l’Institut du
monde arabe. Adepte du roman
historique , il explore les
coulisses de la conquête de l’Espagne
par les Arabes dans Les
amants de Gibraltar, sur fond
d’espionnage et de théologie.
Cofondateur du mouvement
"La paix maintenant", l’écrivain
israelien Amos Oz est partisan
de la solution d’un double
Etat au conflit israleo-palestinien.
Dans Scènes de vies villageoises,
il fait surgir une société
imaginaire et des personnages
miroirs de nos passions. Enfin,
une mention spéciale sera attribuée
à Alain Vircondelet pour
sa biographie d’Albert Camus.

Taddei fait escale à Marseille
RENCONTRE L’émission spéciale Caravansérail se penche sur la culture méditerranéenne, sous toutes ses formes

Ce soir à 22h45 Frédéric Taddeï reçoit entre autres, l’acteur Richard Berry, Dominique Baudis
(président de l’Institut du monde arabe), Darina Al Joundi (réalisatrice libanaise), l’écrivain turc Nedim
Gursel, ainsi que les Marseillais Titoff, Gérald Passédat et Philippe Caubère

"Apprendre à penser
contre son milieu,
contre ses amis
et contre soi-même." ...EXACT JE L"AI EXPERIMENTE


Aux a b o r d s du f o r t
Saint-Jean, rien d’anormal.
En plein mois de
juillet, la navette du Frioul ramène
les baigneurs encore recouverts
de sel sur le continent.
À quelques mètres de là,
il y en a un qui n’est pas venu à
Marseille pour lézarder. C’est
Frédéric Taddeï. Et pour cause,
le temps d’une soirée, l’animateur
a pris ses quartiers au
fort Saint-Jean pour enregistrer
le premier volet d’une nouvelle
émission. Le concept de
Caravansérail est d’organiser
sur le mode de la rencontre informelle,
des échanges entre
des personnalités d’horizons
différents autour de la culture
méditerranéenne. Une émission
nomade qui pourrait, à
l’avenir, se poser dans les ports
de Tel Aviv, Oran ou Barcelone
et constituer une véritable collection.
En attendant, Frédéric
Taddeï confesse : "L’idée de cette
émission n’est pas de moi
mais de la production de France
3. Quant aux invités, je ne les
ai pas choisis. Nous avons pris
ceux qui avaient envie de se raconter,
avec comme point commun
la Méditerranée." Il est
vrai que Taddeï sait rester modeste.
On lui fait remarquer
qu’il est un modèle pour une
génération de jeunes journalistes
: "Ils sont trop indulgents.
Mais ça doit s’expliquer par le
fait que les sujets que j’aborde
m’intéressent vraiment. Je ne
suis pas rassasié et j’ai gardé la
curiosité de mes 20 ans." C’est
presque un exploit quand on
revient sur le parcours exemplaire
du garçon. Trois petits
articles dans L’Idiot International
de Jean- Edern Hallier et
puis s’en va fonder son propre
journal Maintenant, titre emprunté
au poète-boxeur Arthur
Cravan. La référence fait
tilt dans la tête de Jean-François
Bizot qui l’appelle pour
participer à Actuel, deuxième
mouture. Curieux, Frédéric
descend d’un étage dans les locaux
du journal et se retrouve
à animer la quotidienne littér
a i r e d e R a d i o N o v a ,
Aujourd’hui j’ai lu pour vous.
Ensuite ce sera Canal +, puis
Paris Dernière, D’Art d’art et enfin
Ce soir ou Jamais. Tant de
réussites laissent rêveur. Mais
Taddeï n’est pas du genre à
jouer les pachas. Loin s’en
faut : "Je ne fais pas ce que je
veux à la télé. Plutôt, je n’ai pas
fait ce que je ne voulais pas faire".
Habileté et détachement,
jusque dans sa manière de parler
carrière : "Ma vie professionnelle
se résume à six coups de téléphone.
J’étais au bon endroit
au bon moment".
Frédéric Taddeï est assez
conscient de sa singularité. À
ses futurs confrères, i l
conseille de ne surtout pas suivre
son exemple mais plutôt
"d’être capable de penser contre
leur milieu, leurs collègues ou
amis, et contre eux-mêmes".
Être aussi à l’aise dans l’exploration
des soirées du Tout-Paris
à l’époque de Paris Dernière
que dans une discussion sur la
moustache ou la cuisine méditerranéenne
(ce soir sur France
3), Frédéric ne semble le devoir
qu’à lui-même: "Les gens
que je fréquentais dans les années
80 ne m’ont pas vraiment
formé. Disons plutôt que j’ai
profité de leur vision". Il profite
aussi que son épouseClaire Nebout
soit comédienne pour se
rendre au festival de Cannes:
"Je m’étais promis de me rendre
à Cannes uniquement au bras
d’une actrice". C’est un détail
certes, mais tout demêmerévélateur.
Inutile de côtoyer le gratin.
Mieux vaut en être, et que
ce soit justifié. Ce soir non plus
Frédéric n’est pas venu seul.
Dans le fort Saint-Jean enluminé
de mauve et jaune, il change
de plateau et de sujet à chaque
séquence. Qu’ils soient
ethnologues, acteurs, écrivains
ou chefs étoilés, les invités
trouvent toujours à qui parler
: c’est Frédéric Taddeï, journaliste-
voyageur immobile, ou
presque. Il racontera bientôt
ses voyages dans les pages du
Figaro Magazine. Nous le suivrons
à la trace