MER MEDITERRANEE

Initiation aux merveilles d'une aire marine protégée
jeudi 23 juillet 2009 à 11H01

Le parc marin de la Côte bleue fait découvrir la réserve



Le sentier du littoral, une découverte de la faune et de la flore marine dans la calanque de Rousset à Carry-le-Rouet en compagnie d'un guide animateur, Sébastien Pacchiardi (au centre).



Quand ils enfilent leur combinaison, les enfants du centre Léo Lagrange débutent comme un parcours initiatique à la découverte des fonds marins protégés de la Côte bleue. Une exploration lente et alléchante que proposent les animateurs du parc marin de la Côte bleue tous les mardis matins pour les groupes dans la calanque du cap Rousset.

L'entrée à l'eau n'est pas immédiate. Il faut prendre son mal en patience. Passage obligé par le poste de secours. Petit rituel sur les rives. C'est toujours les même gestes, un peu moins glamours que ceux de Zidane, mais très choux quand même. D'abord la combinaison, soit trop petite, soit trop large. Puis, le masque, "inspire pour voir s'il tient, " suggère Pascal Rodriguez à Baptiste, de plus en plus impatient de rejoindre les eaux comme ses camarades.

Les bambins enfin "fagotés", chaussures en plastique aux pieds, en route vers le large. Mais au passage, un grand panneau de sensibilisation impose l'arrêt. Encore un instant d'attention, il faut répondre à la question de SébastienPacchiardi: "Qui peut me dire ce qu'il est interdit de faire dans la réserve naturelle sans regarder le panneau?" Facile pour ces petits loups de mers carryens, qui ont été sensibilisé à l'école. Mais certaines choses ne sont pas si évidentes: la plongée en scaphandre, le mouillage des navires, la chasse sous-marine. Tout est passé au crible avant de plonger le premier doigt de pied dans l'eau.

C'est alors que l'exploration commence. Un moment magique parfois trop court, "car, il y a d'autres groupes qui patientent aussi", explique l'un des animateurs. "L'activité a du succès. Le carnet de réservation est plein jusqu'au 10août."Ce ne sont pas les enfants qui diront le contraire. L'effet est immédiat, plus moyen de repérer qui est qui, ils ont tous la tête sous l'eau. Reste à recueillir leurs réactions. Alors que Baptiste s'est fait attaquer par des daurades, "elles étaient juste devant mon nez", Carla tente en vain de se rappeler de cette chose énorme qu'elle a vu et "qui ressemble à un cornichon.Ah, oui, un concombre de mer."

A vos palmes, la réserve est ouverte à tous les curieux. pratique Activité ouverte à tous et gratuite les jeudis et samedis matin. Mardis matins réservés aux groupes de vacances. Inscription à l'office du tourisme 0442423110.

Les plages font peau neuve pour le plaisir des baigneurs
vendredi 14 août 2009

Grande, dépourvue d'habitations, la Romaniquette dispose du potentiel pour devenir la plage la plus attractive d'Istres. Elle pourrait bénéficier d'aménagements l'année prochaine.



Istres dispose de cinq plages (Varage, les Heures claires,le Ranquet, la Romaniquette et Monteau) et ne ménage pas ses efforts pour les présenter sous leur meilleur jour. Cet été, une équipe de six personnes constituée de trois agents du port et de trois agents des services techniques est affectée à les nettoyer et depuis mi-juillet, la Ville s'est dotée d'une cribleuse pour les purger de leurs impuretés. "Elle ratisse chaque plage deux à trois fois par semaine, explique Luigi Abbadessa, maître du port dont la capitainerie chargée de superviser le nettoyage est un service de la direction des sports. A force de passer, la cribleuse casse les coquillages qui deviennent du sable. Le plus gros travail a été accompli au début de l'été, désormais cette équipe suffit à assurer l'entretien des plages."

Des efforts remarqués et salués par les personnes interrogées. Depuis août, la plage du Ranquet notamment ne désemplit pas. "Elle bénéficie d'un bar et de places de stationnement à proximité, tout pour plaire notamment aux habitants de ce quartier", précise Nicolas Davini, directeur général des services. Mais pour la ville, c'est la Romaniquette qui dispose du plus grand potentiel. Grande, dépourvue d'habitations, son développement pourrait en faire la plage la plus prisée d'Istres. "Nous travaillons sur un plan plage pour lequel nous avons demandé une étude fin juillet. Ses résultats confirment les possibilités de nos plages: la qualité de l'eau est bonne et il est nécessaire de réaliser quelques aménagements: douche, paysage, stationnement..."



Quelques commerces pourraient voir le jour pour agrémenter les lieux mais ils ne constituent pas pour l'heure une priorité. "Cette année, nous développons la mentalité plage au sein des habitants. Un trop grand nombre d'entre eux partent ailleurs profiter de la mer ou de l'étang. Ce plan plage devrait être mis en place l'été prochain."

Si elles ne disposent pas encore de tout le confort, les plages istréennes ont effectué un premier pas déterminant cet été pour redorer leur blason.

SantéLes vertus oubliées des bains de mer sétoisRAPPEL
Dès 1826, un médecin-inspecteur
fait l'éloge des plages de l'Île singulière...Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal. Surtout quand la Saint-Louis approche et que nos arguments bénéficient d'une sacrée caution scientifique : celle de feu le médecin-inspecteur Augustin-Pascal Viel, qui exerçait dans l'Hérault il y a environ... 180 ans.
L'homme, adoubé par les services de santé de l'époque, affirmait en effet dès 1826 que l'efficacité des bains de mer à Sète était « notoirement reconnue ». Et c'est toute une argumentation sur leurs bienfaits, signée dudit médecin, que l'historien loupianais Pierre Primaut a dégottée dans les collections de la bibliothèque des archives départementales, inspiré par la page consacrée le 3 août par Midi Libre à la défunte plage du Kursaal. Une plage qui s'étirait jadis entre Sète et La Peyrade et dont les crabes purent donc observer au début du XIX e siècle les mollets des tous premiers baigneurs.
Dans la correspondance du médecin-inspecteur Viel, nous apprenons ainsi qu'en « 1826, on peut porter à 600 le nombre d'individus qui viennent annuellement à Cette prendre les bains de mer », dont les vertus auraient été dévoilées quelques années plus tôt par un certain professeur Delpech. Dès 1827, le nombre des "baigneurs", passant à 1 200, incite l'administration locale à dégager des moyens pour créer un établissement de plage. Où les baigneurs affluent chaque année plus nombreux, non pour parfaire leur bronzage mais pour récolter les bienfaits des eaux sétoises.
« Le mois de juillet, observe à l'époque le médecin inspecteur, est l'époque la plus favorable. La dernière quinzaine de juin n'offre pas toujours une température assez élevée et l'approche de l'équinoxe expose, au mois d'août, aux coups de vents du large. » S'ensuit une tirade que les édiles municipaux pourraient tout à fait reprendre à leur compte aujourd'hui si les plages n'étaient pas déjà bondées : « Nul établissement, sur les côtes de l'Océan, ou de la Méditerranée, ne peut lutter contre les avantages que présente la plage de Sète. Sa pente douce et prolongée permet aux baigneurs de s'avancer fort avant sans danger et la vague brisée, en roulant sur cette surface unie, procure des douches continuelles. Il est d'ailleurs avéré que les eaux du Golfe de Lion, surtout celles du fond de ce même golfe, sont beaucoup plus salées non seulement que celles des bords de l'Océan sur la côte de France, mais même que celles de tous les autres points de la Méditerranée. Sans chercher à expliquer ce phénomène, nous nous bornons à le mentionner », conclut le médecin. Offrant à tous ceux qui, vacanciers ou autochtones, barbotent en cette mi-août au Lazaret, à La Corniche, à Villeroy, une belle certitude : celle de joindre l'utile à l'agréable.

le corps des humains est fait de 80 % d'eau et de sel aussi
POUR QUE CERTAINS NE LOUBLIENT PAS

DANS NOTRE CORPS IL A 0 % DE BILLETS DE BANQUE
AUSSI ARRETEZ DE LES RECHERCHER SANS ARRET ...CA NE VOUS SERVIRA A RIEN POUR VIVRE

Le Festival mondial de l'image sous-marine s'ancre à Marseille
Installé à Antibes depuis 35 ans, ce festival, véritable référence internationale, a choisi Marseille comme nouveau port d'attache. Du 29 octobre au 1er novembre, il investit le Palais du Pharo.

Photo : Nicolas Barraque (candidat concours 2009)Créé en 1974, le Festival mondial de l'image sous-marine (alors intitulé "Journées du monde subaquatique") n'a cessé de croître au fil du temps pour devenir un lieu d'échanges international incontournable des passionnés (amateurs et professionnels) du monde sous-marin.
Victime de son succès, le festival se devait de trouver un nouveau point d'ancrage pour pouvoir continuer à se développer. Pour se donner de nouvelles ambitions, il a fait le choix de la cité phocéenne.
"Il s'agit d'un événement majeur qui permettra d'accueillir les spécialistes du domaine à Marseille, affirme Didier Réault, conseiller municipal à la Mer et au parc national des Calanques. Le festival vient concrétiser et crédibiliser la politique de la Ville qui s'efforce d'intégrer les objectifs du Grenelle de la mer à tous les projets en cours, notamment, les récifs du Prado, le plan de gestion de la rade et le futur parc national des Calanques. Ce genre de manifestation n'est pas négligeable non plus en matière de retombées économiques."
Pierre Valette, président du festival, a mis en exergue "l'enthousiasme et l'investissement des élus et des services de la Ville de Marseille ainsi que de l'Office du Tourisme et des Congrès". Daniel Mercier, le fondateur du festival, a tenu, lui, à rappeler que "Marseille est un site exceptionnel de plongée en Méditerranée et ça ne se sait pas assez."
­­
C'est le Palais du Pharo qui servira d'écrin à cette 36e édition du festival, du 29 octobre au 1er novembre prochains (de 9h à minuit).
Des concurrents venus du monde entier (54 nations)
viendront y présenter leurs oeuvres dans les différentes catégories : 140 films, des films publicitaires, plus de 350 photographies, des diapositives, des diaporamas et montages sonorisés, 30 livres ou encore 40 sites web sont en compétition.
Plusieurs concurrents marseillais se confronteront à leurs homologues français ou étrangers pour essayer de décrocher la "Palme"... Les organisateurs ont, en effet, choisi de faire un clin d'oeil au festival de Cannes...
Le jury du festival du film sera présidé cette année par Krov Menuhin, cinéaste sous-marin et fils de du violoniste Yehudi Menuhin.

Au-delà des compétitions, de nombreuses manifestations se tiennent pendant le festival, notamment le 6e Forum pour l'Océan, intitulé cette année : "Ecologie et urbanisme littoral : une opportunité pour demain".
104 stands seront tenus par de nombreux exposants (associations, clubs de plongée, revues spécialisées, tour operateurs...). Au total, plus de 900 participants sont attendus.

Toutes les informations sur les sites officiels du Festival
www.underwater-festival.com
www.fondation-fmism.org

LE THON C LE STEACK DE LA MER...

C SPLENDIDE ..
DE NAVIGUER SUR LA MEDITERRANEE

MON REVE C DE VIVRE SUR UN PAQUEBOT COMME CA

La mer en Provence
au temps des dinosaures
C’est le thème de la conférence organisée
par l’association Les Écobleus
aujourd'hui, à 18h30, à la
Maison des associations (93, la Canebière,
métro Noailles), animée
par Jean-Pierre Masse, directeur
de recherche au CNRS, et Mukerrem
Fenerci-Masse, docteur en géologie.
"À l’époque où les dinosaures
se prélassaient dans les vallées
d’Aix-en-Provence et de Vitrolles,
deux mers cernaient la Provence,
l’une au Nord, la mer des futures
Alpes, et l’autre au Sud, à l’emplacement
actuel des calanques", explique
Michel Villeneuve, président
de l’association… La suite, passionnante,
ce soir !
➔ www.lesecobleus.over-blog.com

UNIVERSITÉDELA
MÉDITERRANÉE
● Événements. Colloque Mermex
les 8 et 9 juillet au World
trade center. A cette occasion,
150 chercheurs du bassin méditerranéen,
d’Europe du nord et
des USA finaliseront ensemble
la mise en place de la recherche
en Méditerranée pour les
20 ans à venir sur la question :
"Quels impacts auront les changements
globaux sur le bassin
méditerranéen?"
➔ Renseignements :
http://mermex.com.univ-mrs.fr/

Petite plongée dans la
richesse des fonds marins
Selon le premier recensement mondial, 230000 espèces peuplent les mers

"Pour chaque espèce
connue de la science, il
y en aurait quatre à découvrir."


Selon le recensement, c’est dans les eaux d’Australie et du Japon que la biodiversité est la plus
importante, avec 33000 espèces enregistrées

On ferme les yeux, on inspire
profondément… et
on se laisse guider par
son imagination dans ce merveilleux
voyage au fond des
mers. D’après les premières
conclusions du recensement
de la vie marine (un projet qui
occupe depuis 10 ans près de
360 scientifiques de 80 pays sur
tous les océans de la planète),
la biodiversité aquatique serait
riche de quelque 230000 espèces.
Parmi lesquelles certaines
ne révéleront pas leur identité.
En effet, selon ce rapport joliment
intitulé "Qui vit dans la
mer?", et dont les résultats définitifs
ne seront connus que l’an
prochain, "pour chaque espèce
connue de la science, il y en
aurait quatre à découvrir ".
Pour l’heure, eu égard aux zones
déjà étudiées, si vous voulez
rencontrer la plus grande
biodiversité marine, c’est vers
l’Australie ou le Japon qu’il faudra
vous rendre. Là, les chercheurs
de ce programme de recensement
unique ont mis en
évidence 33 000 espèces (un
chiffre que les scientifiques pensent
être, de plus, en-deçà de la
réalité), devançant de loin les
eaux chinoises (22 000 espèces),
la Méditerranée (qui en
compte près de 17000) et le golfe
du Mexique (15 000).
Ce sont ces deux dernières zones
d’ailleurs qui sont le plus
menacées par la surpêche, la
pollution ou la destruction de
l’habitat. Des dangers émanant,
pour la plupart, de l’activité
humaine, comme l’est, par
exemple, le réchauffement climatique,
qui est l’une des menaces
les plus précises qui pèse
sur l’équilibre de la biodiversité
: si toutes les mers et tous les
océans sont concernés (lire
ci-dessous les enjeux en Méditerranée),
l’Antarctique est l’une
des régions les plus sensibles à
la hausse des températures et
est, à ce titre, l’une des priorités
des chercheurs. Qui n’est pas la
seule, loin s’en faut : "Les impacts
des activités humaines
sont proportionnellement plus
importants dans la Méditerranée
que dans les autres mers du
monde", souligne le rapport publié
dans la revue Plos One. Un
phénomène que les chercheurs
expliquent par différents facteurs,
notamment par le fait
que la région est habitée depuis
des millénaires et que cette mer
est "quasiment fermée", et qui
mettent donc en garde contre
"le développement des côtes du
bassin méditerranéen".
Les mammifères marins
paient, à ce triste jeu, un lourd
tribut, et selon ce recensement,
"certaines espèces comme le phoque
moine de Méditerranée ont
quasiment disparu".
Pour ces scientifiques du
monde entier, ce recensement
était devenu indispensable, en
raison justement du déclin alarmant
de certaines espèces. Il
permettra aussi de servir de référence
sur des zones abîmées:
dans le golfe du Mexique, les
chercheurs ont eu la chance de
travailler avant la marée noire
et de recenser toutes les espèces
vivant dans ce secteur avant
la catastrophe écologique. Des
données inestimables qui permettront
de saisir l’impact véritable
du sinistre

Mollusques
et crustacés
Si les poissons représentent les
espèces les plus connues de ce
monde du silence, ils ne sont
pas les plus nombreux. Sur la
plus haute marche du podium,
on retrouve les crustacés
(19 %), devant les mollusques
(17 %), devant les poissons qui
ne représentent "que" 12% de
la population sous-marine. Viennent
ensuite les algues (10 %),
les anémones et méduses (5 %).
Un petit monde, très mal connu
en définitive, que le porte-parole
de cette mission internationale
qualifie de "citoyens de la
mer"


L'ANALYSE de Patrick Lelong Conservateur à l’Institut océanographique Paul-Ricard
600 espèces "étrangères" peuplent la Méditerranée



La gorgone a souffert en 1999 et 2003 à cause des fortes
températures de l’eau.

La Grande bleue est en perpétuelle
mutation : les scientifiques
du programme de recensement
ont mis en évidence la présence
de près de 600 espèces "étrangères",
provenant principalement
de la Mer Rouge. Un phénomène
que Patrick Lelong, conservateur
à l’Institut océanographique
Paul-Ricard sur l’île des Embiez,
explique très précisément, sous
l’effet de plusieurs facteurs.
"Avec le réchauffement climatique,
dans lequel l’homme est
pour beaucoup, nous avons sur la
côte nord de la Méditerranée, un
accroissement de la température
de l’ordre de 1 à 1,5º. Cette hausse,
dont on peut penser qu’elle
est anodine, va avoir des conséquences
spectaculaires pour les
organismes marins", note ce docteur
en océanographie. Certaines
espèces considéraient qu’il y faisait
trop froid, elles vont finir par
se sentir très bien dans ces eaux
devenues plus chaudes.
"Tout ceci va accroître la biodiversité.
Le mérou ne se reproduisait
pas en Méditerranée nord-occidentale
car il faisait trop froid.
Aujourd’hui, on a des bébés mérou",
se réjouit le scientifique.
Mais il y a, bien entendu, un revers
à cette bonne nouvelle. "Un
certain nombre d’animaux pour
lesquels va se produire le phénomène
inverse ne pourront pas remonter
davantage et risquent
donc de disparaître. C’est le cas
d’une sardine, le sprat, dont les
populations diminuent notablement.
Elle existe toujours en Atlantique
mais pas en Méditerranée."
Autre effet notable, observé en
1999 et 2003, celui d’une eau estivale
restée trop chaude trop longtemps.
"Les gorgones ont été très
touchées. Un nombre important
d’individus sont morts ou ont été
très abîmés", poursuit Patrick Lelong.
Il y a ensuite, ce que l’on appelle
les espèces "lessepsiennes"
(du nom de Ferdinand de Lesseps,
le père du canal de Suez),
qui passent de la Mer Rouge à la
Méditerranée, via le canal. "Si
peu arrivent - elles s’arrêtent généralement
au niveau de la Sicile
- elles sont de plus en plus nombreuses
à parvenir jusqu’à nous,
en raison, toujours, du réchauffement",
détaille le conservateur.
Là encore, l’homme n’est pas innocent,
certaines espèces voyageant
avec les bateaux, sur les coques
ou dans l’eau des ballasts.
Pollution, trafic maritime, bétonisation
des côtes, réchauffement
climatique agissent donc, instamment
sur l’équilibre de cette mer,
pourtant "fermée". "Il y a des
points positifs, précise Patrick Lelong,
qui veut rester confiant sur
l’avenir du mare Nostrum.
Aujourd’hui, les aires marines
protégées fonctionnent en réseau.
Il ne s’agit pas de tout interdire
mais de mettre des règles à
l’action de l’homme".

C'est pas sorcier" prend ses quartiers sur les bords de la Méditerranée
Publié le vendredi 08 octobre 2010 à 19H40


Les quatre prochains numéros de "C'est pas Sorcier", diffusée sur France 3, se dérouleront à Marseille. En effet, cet été, les caméras l'émission, animée par Jamy Gourmaud, sont venues tourner quatre sujets sur la mer Méditerranée et sa biodiversité. Les émissions seront diffusées ce dimanche ainsi que le 24 octobre, le 21 novembre et le 28 novembre à 10h50.