EURO 2016 EN FRANCE CA SE RAPPROCHE

Foot/Euro-2016: les Bleus au Stade de France, à Marseille et Lille, 4 matches à Toulouse
Le 25 avril à 13h07 | Mis à jour il y a 15 heures

Le match d'ouverture et la finale de l' Euro- 2016 organisé en France seront disputés au Stade de France (Saint-Denis), selon le calendrier dévoilé vendredi par le comité de pilotage du tournoi.
L'équipe de France jouera ses trois matches de poule au Stade de France (match d'ouverture le 10 juin 2016), au Stade-Vélodrome de Marseille (le 15 juin) et au Stade Pierre-Mauroy de Lille-Métropole (19 juin).

Pour les amateurs de football de la région, il y aura quatre matches qui se disputeront à Toulouse, trois de phase de poules et un huitième de finale.
Contrairement à la Coupe du Monde 1998 organisée en France, Montpellier ne sera pas ville hôte de l'événement.

Déroulement de la compétition : 16 équipes qualifiées à l'issue des poules  

Dans cet Euro, le premier à 24 équipes, les nations seront réparties au sein de six groupes de 4. A l'issue des poules, les deux meilleurs de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleurs 3e, seront qualifiés pour des huitièmes de finale.  Un système déjà utilisé lors des coupes du monde qui s'étaient déroulées de 1986 à 1994. 
Trois horaires de coup d'envoi seront possibles : 15h, 18h et 21h. 
Le tirage au sort de la phase finale aura lieu le 12 décembre 2015 au Palais des congrès de Paris.

Qualifications : la France jouera des matches amicaux dans le groupe I  

La phase d'éliminatoires nécessaire pour se qualifier à l'Euro est déjà connue. La France, qualifiée d'office en tant que pays organisateur, sera tout de même intégrée à un groupe de qualification mais jouera des matches amicaux face au Portugal, au Danemark, la Serbie, l'Arménie et l'Albanie.  
Voici l'ensemble des groupes des éliminatoires. 
Eliminatoires de l'Euro 2016 : la liste des groupes de qualification.© Photo Idé

Marseille aura six matches
EURO 2016Ouverture et finale au Stade de France, les Bleus et une demi-finale au Vélodrome
On attendmaintenant
un match amical
des Bleus à Marseille
avant 2016

Jean-Claude Gaudin / Maire de Marseille : "C’est avec joie que
j’apprends que plusieurs matches seront joués dans le nouveau
stade Vélodrome en juin 2016 à l’occasion de l’Euro de football.
Le stade Vélodrome est un des lieuxmythiques de la cité
phocéenne, scène de toutes les rencontres et de tous les
brassages culturels ! Réaménagé et agrandi, il sera inauguré
dans quelques semaines devenant la seconde enceinte
française, après le Stade de France, à offrir une capacité de
plus de 60000 places."
Maurice Di Nocera / adjoint au maire chargé des grands
événements et des grands équipements: "Nous aurions
souhaité bénéficier au moins d’un grandmatch d’ouverture car
Marseille est la capitale du football et est également candidate
au label de capitale européenne du sport 2017."



Marseillen’aura ni la final
e n i l e m a t c h
d’ouverture de l’Euro
2016, qui resteront l’apanage
du Stade de France. Telle a été
la première constatation quand
le comité de pilotage, présidé
par Jacques Lambert, a dévoilé
hier le calendrier du prochain
championnat d’Europe des nations,
qui connaîtra unenouvelle
croissance, en s’ouvrant à
24pays, dans deux ans en France.
La finale à Marseille, on n’y
croyait guère. Mais le lobbying,
initié au début de l’hiver dernier
par les adjoints au maire,
Gérard Chenoz et Maurice Di
Nocera, avec Jean-Pierre Klein,
n’aura sans doute pas été inutile,
comme le courrier de
Jean-Claude Gaudin à Michel
Platini, le 17 avril dernier, rappelant
que "Marseille a démontré
depuis plusieurs années sa
capacitéà semobiliser pour recevoir
de grands événements internationaux,
comme la coupe du
monde football (...), de rugby
(...) ou l’année capitale européenne
de la culture."
Marseille, site le mieux
loti derrière Saint-Denis
Face à la concurrence de Lille
et Lyon, dotées elles aussi de
stades neufs et modernes, Marseille
avait besoin de se positionner
comme le site numéro
un bis derrièreSaint-Denis. Certes,
lors de l’Euro1984 et du
Mondial 1998, le Vélodrome
avait déjà accueilli une demi-finale,
mais il fallait avancer pour
ne pas régresser. Avec six matches
en2016, commeLyon, il sera
le mieux loti, sachant que la
France y jouera son deuxième
match, le 15 juin, le Stade de
France et Lille (six matches
mais pas de demi-finale) accueillant
les autres. Pas Lyon,
qui aura une demie mais pas
forcément les Bleus.
La nouveauté de cet Euro à
24, ce sera d’avoir des huitièmes
de finale (seul tour oùMarseille
n’aura pas de match).
Avec 24 équipes réparties en six
groupes de 4, les quatre
meilleurs troisièmes se qualifieront
aussi. Le Vélodrome aura
ensuite unquart et une demie.
Si "Marseille exporte son image
et la qualité de son accueil
bien au-delà des frontières de
l’Europe"commel’a écrit lemaire
Jean-Claude Gaudinauprésident
de l’UEFA, on attendmaintenant
un match amical des
Bleus avant 2016 pour le confirmer,
avant de plonger dans
l’Euro. "C’est une compétition
qu’il faudra absolument gagner
à lamaison", a lancéMichel Platini,
qui en avait été le héros en
1984. La coupe du monde au
Brésil doit préparer les Bleus à
soutenir la pressionde ce défi.
E n c e q ui co n c e r n e
l’organisation, on est beaucoup
moins inquiet : la France sait faire
et l’a déjà prouvé. Aux Bleus
d’être à la hauteur.
Que la fête soit !...

Mondial 2014. Les heureux réservistes visent l'Euro 2016
France - 25 Mai
écouter

• Remy Cabella est comme un poisson dans l'eau. | Photo : AFP
  

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Leur statut est ingrat et leurs chances sont minimes de disputer le Mondial, pourtant les six réservistes de l'équipe de France se disent globalement tous "fiers" d'être là

Ils savent surtout la carte qu'ils ont désormais à jouer en vue de l'Euro-2016.
« Mon statut est clair. Je suis là au cas où. Je me prépare comme si je devais y aller même si je sais que cela doit s'arrêter avant le départ » au Brésil, explique Loïc Perrin, qui comme ses acolytes Trémoulinas, Schneiderlin, Gonalons, Cabella et Lacazette, restera en fait réserviste jusqu'à la veille de l'entrée en lice des Bleus, le 15 juin contre le Honduras.
Le défenseur stéphanois résume ainsi parfaitement son rôle clairement défini par le sélectionneur qui a souhaité éviter tout psychodrame avant le début de la compétition. Ses prédécesseurs, de Jacquet à Blanc en passant par Domenech, n'avaient pas tranché dès le départ et leurs décisions finales avaient parfois été difficilement accueillies par ceux qui avaient dû quitter le groupe.
Avec Deschamps, les choses ont donc été limpides dès la divulgation de sa liste le 13 mai, et les sept concernés, rapidement réduits à six depuis le basculement de Ruffier dans les 23 à la place de Mandanda blessé aux cervicales, savent à quoi s'attendre.
« On se tiendra prêt s'il arrive malheur à quelqu'un, mais on ne le souhaite à personne », affirme Schneiderlin, relayé par Perrin: « Disputer la Coupe du monde serait un immense bonheur, mais je n'espère pas qu'il y aura des blessures. Je suis passé par là ».
Pour autant, en donnant aux réservistes l'opportunité de faire le stage de préparation jusqu'à mercredi, le sélectionneur prend-il un risque de voir l'un d'entre-eux montrer trop d'engagement à l'entraînement ?
« On n'est pas là pour casser les autres, s'indigne Perrin. On fait un minimum attention. Après je suis là aussi pour montrer de quoi je suis capable. Mais je ne vais pas assassiner quelqu'un. »
- Cabella comme un poisson dans l'eau -
« On est pro dans l'intensité qu'on donne lors des séances, mais on fait très attention pour qu'il n'y ait pas de blessé », explique Gonalons. Schneiderlin rejette lui fermement ce genre d'arrière-pensée: « Ce n'est pas dans ma mentalité, ce serait contre l'esprit du groupe ».
Le « bon état d'esprit », véritable leitmotiv de Deschamps, voilà qui explique entre autres la présence de ces six joueurs, tous « fiers » et « heureux » d'être là, même si se détache dans l'euphorie ambiante Gonalons qui reconnaît avoir été « un peu déçu » de ne pas figurer dans les 23, alors qu'il avait accumulé 6 sélections entre 2011 et fin 2012.
« Je ne vais pas le cacher, jouer le Mondial était un objectif, avoue le Lyonnais. Je savais que je partais de loin, car cela faisait plus d'un an que je n'avais pas été sélectionné. Les choix ont été faits, je les respecte. »
Pour Cabella, la joie est plus démonstrative. « Je suis heureux, vraiment content d'être là. C'est une fierté. J'ai été bien intégré. Je suis comme un poisson dans l'eau, je vois tout le monde avec le sourire, je suis content de voir ça. » Pour Schneiderlin, être parmi les 6 est une même forme d'aboutissement: « être en A, c'est déjà le Graal ».
Savourer l'instant n'empêche cependant pas les réservistes de se projeter sur l'après-Mondial, à savoir l'Euro-2016 en France.
« L'objectif est à moyen terme pour moi », confirme à demi-mot Perrin quand Gonalons et Schneiderlin le clament tout haut de concert: « Ce sera mon prochain objectif. »
« Je pense que le coach m'a lancé un message (en le convoquant, ndlr). A moi de faire en sorte de continuer sur cette lancée et d'être là à l'Euro-2016 », résume Cabella.
En attendant cette échéance, se profile peut-être l'opportunité d'honorer une première sélection pour les uns, une nouvelle pour les autres, contre la Norvège mardi. Tous se tiennent prêts

Mondial : l'équipe de France a pris date pour l'Euro 2016
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Publié le 05/07/2014 à 00h23 , modifié le 05/07/2014 à 07h17 par 
Frédéric Laharie, envoyé spécial


Eliminés logiquement par une équipe d'Allemagne plus expérimentée vendredi en quart de finale (1-0) à Rio, les Bleus ont affiché de belles promesses pour l'Euro 2016 à domicile
L'équipe de France vaincue mais fière de son Mondial© PHOTO 
AFP FRANCK FIFE

• Le match
  

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Si près et si loin à la fois. C'est le sentiment qui dominait vendredi soir au sein de l'équipe de France après l'élimination par l'Allemagne (1-0) en quart de finale de la Coupe du Monde.
Si près parce qu'il s'en est fallu. De deux ou trois arrêts de classe de Manuel Neuer sur des volées de Valuena (34e) et une dernière tentative de Benzema dans le temps additionnel. Ou du pénalty que l'arbitre argentin Nestor Pitana aurait dû accorder à Antoine Griezmann en tout début de seconde période.
Mais si loin, aussi et surtout : menés trop rapidement au score sur un but de Hummels vainqueur de son duel avec Varane (13e), ils ont manqué de tout ce qui fait le très haut niveau mondial et qui peut se résumer en un mot : maîtrise.
Maîtrise de la tension entourant un tel événement. Et maîtrise technique en première période quand les Français ont couru après le ballon. « Même quand on les a mis en difficulté, on les sentait sereins », a reconnu le capitaine français Hugo Lloris.
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• Le joueur
  

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Karim Benzema termine cette Coupe du Monde à trois buts et deux passes décisives. Mais trois buts inscrits lors des deux premiers matchs de poule contre le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2). L'avant-centre français n'a pas su être décisif au moment où son équipe en avait vraiment besoin, lors de la phase éliminatoire.
Contre l'Allemagne, il fut l'attaquant le plus actif avec sept tirs tentés. Il a essayé mais ce n'était pas assez, à l'image de son équipe qui aura attendu près d'une mi-temps pour réellement entrer dans son quart de finale.
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• La trace
  

[size]
Eliminés en quart de finale, les Français ont réussi leur Coupe du Monde si l'on considère la profondeur du trou où ils étaient plongés après la défaite (2-0) à Kiev en barrage aller de qualification.
Au-delà du constat sportif, ils ont rempli leur autre objectif : renouer la relation avec leurs supporters quatre ans après la grève de Knysna lors du Mondial sud africain.
Didier Deschamps a réussi à insuffler un nouvel état d'esprit : « L'image que je retiendrai de cette Coupe du Monde, c'est la vie de groupe, tous ces bons moments passés ensemble, et ils ont été nombreux », soulignait l'arrière droit Mathieu Debuchy.
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• La promesse
  

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Au Brésil, les Français ont pris date pour l'Euro 2016 organisé en France. Avec une équipe de moins de 25 ans de moyenne d'âge, c'est une belle promesse pour l'avenir. Les deux prochaines saisons sans rencontres officielles – ils participeront à un groupe de qualification à l'Euro sans que leurs résultats soient comptabilisés – vont permettre à Deschamps de cultiver l'élan né avec la qualification pour le Mondial. Hormis Landreau qui a mis fin à sa carrière et Evra, tous les autres sont candidats.
Avec l'expérience d'un quart de finale de Coupe du Monde dans les bagages.
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• La décla
  

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Le défenseur central Mamadou Sakho : « La vie de groupe était importante, mais aussi les efforts sur le terrain, parce qu'on a gagné des matches qui n'étaient pas évidents. On a montré une belle image de la France, on a vraiment tout donné. On finit la compétition en étant fiers d'avoir tout donné pour la patrie, je pe
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[size=30]Des choses à garder pour l'Euro 2016[/size]
05/07/2014 05:32
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Paul Pogba : prometteur pour l'avenir des Bleus. - (AFP)

Le rêve était trop beau...

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> Les leçons du quart de finale. Au Maracana, les Bleus se sont frottés à une équipe pour qui expérience n'est pas un vain mot. Triple championne du monde, demi-finaliste de toutes les phases finales depuis 2006 (Mondial et Euro), présente en quarts de finale pour la dix-septième fois en dix-huit participations, l'Allemagne est apparue sûre de sa force. En deux ans, les Français de la génération Pogba, 21 ans, ne pourront pas combler ce manque de vécu, bien entendu. Mais ils pourront s'inspirer de l'organisation de la Mannschaft, dont le milieu de terrain a tout de suite posé son empreinte sur le match, permettant une ouverture du score rapide.
> Un groupe à polir, la question Ribéry. Deschamps a maintenant deux ans pour faire progresser un groupe qui possède quelques diamants bruts comme Pogba, Varane ou encore Griezmann. Le sélectionneur a trouvé une bonne formule avec son système en 4-3-3. Le milieu Pogba-Cabaye-Matuidi est très prometteur. Et le trio offensif Valbuena-Benzema-Griezmann fonctionne bien. Les Bleus ont péché au Maracana dans la finition, manquant de réalisme. Mais le schéma de jeu et le choix des joueurs ne sont pas à remettre en cause. Sauf que se posera forcément la question Ribéry. Le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour le Mondial en raisons de douleurs au dos. Mais l'équipe a semblé plus libérée sans lui.
> Victoire dans le match de l'image. Le Mondial 2010 s'était achevé sur l'image de Raymond Domenech refusant de serrer la main du sélectionneur sud-africain adverse. Cette fois, les larmes de Griezmann, qui croyait tant à la qualification, à la fin du match contre l'Allemagne, ont ému la France. Pendant tout le tournoi, Deschamps a habilement entretenu les braises de la réconciliation entre les Bleus et leur public née du barrage retour époustouflant contre l'Ukraine le 19 novembre (3-0).[/size]

[size=30]Mondial: Pour la France, des choses à garder pour l'Euro-2016[/size]
04/07/2014 23:20
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Le Français Antoine Griezmann et son gardien de but Hugo Lloris après la défaite de l'équipe de France contre l'Allemagne (1-0), en quart de finale de la Coupe du Monde, le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro. - AFP Adrian Dennis
La France a terminé honorablement son Mondial-2014 par une défaite (1-0) en quarts de finale du Mondial-2014 contre l'Allemagne sûre de sa force et le bon parcours brésilien des Bleus devra servir pour l'Euro-2016 sur leur sol.

. Les leçons du quart de finale
Au Maracana vendredi, les Bleus se sont frottés à une équipe pour qui expérience n'est pas un vain mot: Triple championne du monde, demi-finaliste de toutes les phases finales depuis 2006 (Mondial et Euro), présente en quarts de finale pour la 17e fois en 18 participations, l'Allemagne est apparue sûre de sa force. En deux ans, les Français de la génération Pogba, 21 ans, ne pourront pas combler ce manque de vécu, bien entendu. Mais ils pourront s'inspirer de l'organisation de la Mannschaft, dont le milieu de terrain a tout de suite posé son empreinte sur le match, permettant une ouverture du score rapide. Les hommes de Didier Deschamps pourront aussi repenser à la façon dont la Mannschaft a ensuite gardé le score. Certes Neuer a réalisé un match d'exception dans les buts allemands. Mais Lloris a été aussi précieux en fin de match face à Schürrle. La différence s'est faite au niveau des défenseurs: Hummels, le joueur du Borussia Dortmund, a inscrit le but de la victoire (13) et a ensuite défendu comme un mort de faim pour empêcher Benzema d'armer ses frappes dans la surface. Varane, 21 ans, se fait d'ailleurs battre sur la tête d'Hummels. Le jeune joueur du Real Madrid a touché à ce moment-là le très haut niveau, à ses dépens.
. Un groupe à polir, la question Ribéry
Deschamps a maintenant deux ans pour faire progresser un groupe qui possède quelques diamants bruts comme Pogba, Varane ou encore Griezmann, 23 ans. L'ancien coach de Monaco et de la Juventus Turin a trouvé une bonne formule avec son système en 4-3-3. Le milieu Pogba-Cabaye-Matuidi est très prometteur. Et le trio offensif Valbuena-Benzema-Griezmann fonctionne bien. Outre une "timidité" pointée par Deschamps dans l'entame de match contre l'Allemagne, les Bleus ont péché au Maracana dans la finition, manquant de ce réalisme qui aurait dû leur permettre d'au moins égaliser.
Mais le schéma de jeu et le choix des joueurs ne sont pas à remettre en cause. Sauf que se posera forcément la question Ribéry. Le joueur du Bayern Munich a déclaré forfait pour le Mondial en raisons de douleurs au dos. Mais l'équipe a semblé plus libérée sans lui. Et l'ancien joueur de Marseille a créé une polémique entre le staff médical des Bleus et celui du Bayern Munich en critiquant son protocole de soins suivi en équipe nationale. Alors, la France peut-elle se passer ensuite de Ribéry ? Le joueur, troisième du dernier Ballon d'Or, avait déclaré que ce serait son dernier Mondial, lorsqu'il pensait encore aller au Brésil. Mais quid de l'Euro-2016 ?
. Victoire dans le match de l'image
Le Mondial-2010 s'était achevé sur l'image de Raymond Domenech refusant de serrer la main du sélectionneur sud-africain adverse lors du dernier match de poules. Cette fois, les larmes de Valbuena, qui croyait tant à la qualification, à la fin du match contre l'Allemagne, ont ému la France.
Pendant tout le tournoi, Deschamps a habilement entretenu les braises de la réconciliation entre les Bleus et leur public née du barrage retour époustouflant contre l'Ukraine le 19 novembre (3-0). Evra, écrasé par le port du brassard en 2010, obsédé par la traque d'une "taupe" dans les vestiaires renseignant la presse, a totalement changé, quatre ans plus tard. Il est désormais le grand frère du groupe et rigole du passé: "On était dans une telle bulle qu'on cherchait des taupes. C'était un grand moment mais je ne l'ai toujours pas trouvé". Il faut garder cet état d'esprit pour la suite.
En 2008, lors de l'Euro en Suisse et en Autriche, la route d'accès menant à l'hôtel des Bleus était fermée au public. Les temps ont heureusement changé. L'hôtel des Bleus à Ribeirao Preto, établissement moins clinquant et plus fonctionnel, ne fut pas ouvert aux quatre vents. Mais les joueurs sont allés deux fois dans un restaurant de la ville. Et les images des joueurs signant des autographes à la sortie des entraînements furent bien plus nombreuses qu'en 2008 et 2010. A conserver.

Le rêve brisé des Bleus

Publié le 05/07/2014 à 08:06, Mis à jour le 05/07/2014 à 11:30

Équipe de france. Quart de finale. Hier soir, les Bleus en ont terminé avec leur aventure battus par des Allemands sûrs d'eux

Karim Benzema qui a armé, va voir sa tentative contrée par un tacle à la desesperado du défenseur central Mats Hummels, héros à double titre de ce France-Allemagne./ Photo MaxPPP


Arrêtés sur un coup de pied. Empêchés par deux mains. Voilà résumée l'élimination des Français. Un peu trivialement, c'est vrai. En attendant, pour se payer sa demie, l'Allemagne n'aura eu besoin que d'un coup franc enveloppé à merveille par son artificier Kroos (qu'il ne faut pas chercher, il coule de source) et repris par Hummels (copie conforme du 2e but germanique contre le Portugal, à la différence près que ce fut sur corner) – les Bleus étaient prévenus. Comme ils étaient au courant qu'en face, le dernier rempart est certainement le meilleur de la planète actuellement. Neuer n'eut pas grand-chose à se mettre sous les gants, mais il ne se rata pas : main gauche ferme sur une demi-volée croisée de Valbuena (34), paume droite là sur un tir du gauche terrible de Benzema sous la transversale dans ce qui constitua la balle de l'extra-time pour la bande à Didier Deschamps (90+4).

analyse – thématique.
La guerre des boutons
Löw surprend
Du classique contre de l'inédit. La bagarre tactique a bien eu lieu, à Rio, mais avant le coup d'envoi. Une bonne heure auparavant, c'est-à-dire à la distribution des feuilles de match. Si le XI de France aligné est celui annoncé dans les gazettes le matin-même (la nôtre, au passage), la composition allemande réserve deux surprises : 1) Joachim Löw a choisi de changer de système, délaissant son usuel 4-3-3 au profit d'un 4-2-3-1 ; 2) qui n'en est in fine que le corollaire, ce bon vieux Klose est titularisé – naturellement en pointe – pour la première fois depuis l'ouverture de la compétition. Quels enseignements fallait-il y voir ? Plusieurs. à commencer par l'effroi algérien (2-1 ap) : le sélectionneur de la Mannschaft n'aspire pas à revivre un tel scénario de la peur. Ensuite, le show français : Löw se méfie de la force de frappe offensive des Bleus. Bon, ça, c'était sur le papier…
La bataille des airs : perdue
Encaisser un but après 12 minutes dans un match à élimination directe, on peut aisément imaginer meilleure entame. Si le coup de boule de Hummels n'a pas plombé pour autant les Tricolores, il les aura quand même refroidis dans la touffeur du Maracanã (27°C et 90% d'humidité à 13 heures locales). S'ils mirent quelques minutes à sortir la tête… de l'eau, les Bleus ne seront par la suite jamais sereins sur chaque corner ou coup franc. Embêtant. Les stats de ce Mondial le confirment : 2 des 3 réalisations concédées par la France l'ont été sur un coup franc direct (face à la Suisse, Dzemaïli), sur ainsi un deuxième coup franc indirect celui-là et excentré. à noter que le gardien de Tottenham ne nous a pas paru souverain dans le secteur – une «lacune» que nous avions surlignée après la qualification devant le Nigeria au tour précédent.
Au milieu, les Allemands ont fait la loi
Cabaye un peu court physiquement (pas de secret, lorsqu'on n'est pas titulaire à part entière en club…), Pogba trop intermittent – du spectacle certes, Matuidi encore brouillon comme contre les Nigérians et peut-être encore marqué par son «jaune orangé» (au fait, sa victime Onazi s'en est sortie avec une fracture tibia-péroné). Oui, trois fois oui, l'entrejeu tricolore n'a pas été à la hauteur. Ou, plus exactement, n'a pas su rivaliser avec le milieu de la Mannschaft. Qui, d'abord, était plus nombreux ou dense, c'est comme on veut : 5 vs 3. Ensuite, a connu bien moins de déchet dans la transmission de balle (à la pause : 186 passes réussies contre 107). Enfin, on y revient sans cesse, il a maîtrisé avec toutes les bonnes ficelles. à titre d'exemple, la faute de Pogba sur Kroos qui aboutira au but, est une petite poussette avec la main du Turinois sur le dos du Bavarois, lequel exagère mais en jouant bien le coup. C'est de bonne guerre.
Benzema impuissant
Aux citrons, Karim Benzema était le joueur français à avoir le plus tenté : 4 tirs. Cependant, 1 seul cadré (43). En seconde, on peut se demander si le Madrilène l'a enclenché – sa boîte de vitesse. La question ou les questions se posent, inversement aux chiffres puisque Benzegoal aura été le Tricolore le plus décisif de la compétition (3 buts, 2 passes) : l'attaquant du Real est-il l'avant-centre idoine des Bleus ? Et représente-il l'avenir de l'équipe de France ? Loin de nous l'idée de devenir soudain amnésique, mais sa prestation sans gnaque véhicule son lot de doutes. L'on répondra que Benzegoal n'est pas un véritable 9 (à moins, comme à Madrid, d'avoir à ses côtes Bale et Ronaldo, derrière Di María et Modric) ; l'on avancera qu'en 2012 l'ancien Lyonnais n'aura que 28 ans, par contre sera trentenaire au Mondial-2018…

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Jean-Pierre Oyarsabal Point de vue
Rendez-vous en 2016
«C'est notre place»… Aucune amertume, aucune revendication, aucun dépit, que de la lucidité, franche, belle et claire, à peine ombrée par une légitime déception. En trois mots, lâchés au creux d'une analyse parfaite, Didier Deschamps a tout résumé. Cette équipe, son équipe, qu'il forge patiemment à son tempérament, quitte un Mondial qui ne lui était pas destiné, le cœur gros mais haut et l'esprit ensemencé. Elle a commencé à creuser un sillon engageant dans une terre grasse et prometteuse.
On a aimé ces joueurs simples, concernés, impliqués… On a apprécié ce football certes inabouti, embryonnaire même, mais intelligent, cohérent, et perfectiblement réjouissant. Alors bien sûr, il manque encore à ce groupe homogène, attachant, appliqué, un peu de vécu (cette aventure brésilienne sera très enrichissante), de la puissance, du caractère et un «gros» talent… Il n'a pas encore trouvé son Kopa, son Platini, son Zidane.
Ce ne sera probablement pas Benzema, beau joueur mais qui a confirmé hier ses difficultés à trouver en lui la saine agressivité, indispensable à ce niveau, l'appétit «viscéral» qui permet de «manger» l'adversaire et le ballon. Valbuena a pâti de son physique (La ruade de Schweinsteiger, à l'heure de jeu, l'a éteint) mais on rêve de le voir un jour plein axe… Ensuite ? Ensuite, il faut laisser un peu de temps à Pogba, Sakho a tout d'un futur grand défenseur, Cabaye peut être un moteur, un patron, «à la Deschamps», Griezmann possède l'étincelle… Et l'on file ainsi, illico, vers le championnat d'Europe, en France, dans deux ans, avec une ambition ravivée. Hier, les Allemands avaient un temps d'avance sur tout : le ballon, la maîtrise, le tableau d'affichage… L'arbitre, une sorte de Burt Lancaster au gabarit de 3e ligne (1,93m-95kg) n'a fait qu'accompagner un rapport de force subtil mais profond… Pas grave, c'est déjà oublié. Oui, rendez-vous en 2016 !

[size=36]Objectif 2016 : l'avenir leur appartient[/size]

Publié le 07/07/2014 à 08:44, Mis à jour le 07/07/2014 à 09:22

Équipe de france. Bilan et perspectives. Reconquête réussie

De gauche à droit debout Matuidi, Varan Benzema, Lloris (cap.), Sakho, Pogba accroupis Cabaye, é vr Griezmann (avec le fanion), Valbuena, Debuchy. Une (très) grande majorité de cette équipe-là, celle au coup d'envoi du quart de finale contre l'Allemagne, sera à n'en pas douter de l'aventure dans deux ans./ Photos AFP

Même si les regrets, par définition, sont éternels, les Français ne vivront pas longtemps avec. Ils ont leurs yeux rivés sur le prochain Championnat d'Europe, à la maison, où ils seront attendus. à juste titre.
à Rio on ne leur avait pas demandé la Lune, à Saint-Denis on leur demandera «notre» Terre. Le terreau brésilien, que nous attendions pas si fertile, a forcément aiguisé les appétits. Un peu tôt pour spéculer sur les chances françaises au prochain Euro en France ? Mais deux ans, c'est rien ; c'est déjà demain même…
En un petit mois – quand bien même ce qu'on appellera les racines du bien prennent source en ce fameux barrage-retour du 19-Novembre 2013 devant l'Ukraine –, les Bleus ont changé de statut. Ils sont passés de possibles surprises du Mondial-2014 à virtuels vainqueurs du Championnat d'Europe-2016. D'outsiders à favoris, en somme. Nous vous expliquons pourquoi. Ou la preuve par trois.
Élan ressuscité
Si la moitié des huitièmes-de-finalistes étaient d'Amérique tout court, du Sud surtout ou centrale (Brésil, Chili, Colombie, Uruguay d'un côté du tableau, Mexique, Costa Rica, Argentine, états-Unis dans l'autre), ce n'est pas un hasard. Samedi soir, on a bien entendu les travées de Bahia frémir pour le Petit Poucet costaricien. En dehors de la Seleçao hors-concours, la Colombie jouait chez elle par exemple. En 2016, tout le peuple de France sera derrière la troupe de Didier Deschamps. Le bel âge, car ceux nés dans l'ivresse (des sommets) de 1998 auront pile-poil 18 ans ! ça ne s'invente pas… Ensuite, cette joyeuse bande à DD le mérite. On l'a dit et redit ici, leur image fut aux antipodes de celle en Afrique du Sud. Pas de bunker, un camp d'entraînement ouvert. Autographes, photos, petits mots :les Tricolores ont honoré leur public. ça a l'air de rien, ça compte beaucoup. Perdre, c'est mieux avec le sourire, non ?
Bref : la flamme est ravivée, qu'elle continue de briller de mille feux…
Bases cimentées
Pour reprendre le sketch des humoristes Chevallier & Laspalès la maison bleue est évolutive. Mais, au contraire, ses fondations sont solides ! En résumé : si elle subira obligatoirement quelques coups de pinceau toujours bienvenus (du sang-neuf, cf. ci-contre), son ossature apporte certaines garanties. La colonne vertébrale Lloris/Varane/Cabaye-Pogba/Valbuena-Benzema a des lendemains qui chantent. Le sélectionneur a su façonner non seulement une équipe, un effectif. C'est la première chose que le Basque a évoquée après l'élimination : «Un groupe est né.» Qui vit bien, l'expression est bateau or prend toute son expression au travers des tranches de fin de match, vendredi. Debuchy à genoux et Valbuena abattu, eux qui incarnent l'avenir ; Rémy qui réconforte Griezmann en pleurs, Pogba qui enlace évra ; Mavuba, dépassé dans la hiérarchie par Schneiderlin, qui ne disputa que 25min mais joue pleinement son rôle de grand-frère, Benzema pour finir qui reçoit une petite tape de Didier Deschamps en personne.
Toutes ses saynètes ne sont pas innocentes. Et les réseaux sociaux ne nous auront pas menti au fil du tournoi : il n'y avait pas de brebis galeuse !
Leaders plébiscités
On a toujours reproché à Hugo Lloris son manque d'extériorisation ; le soir de France-Nigeria il a surpris ses camarades en criant sa joie dans le vestiaire. Le capitaine a assumé, le joueur assuré – c'est ce qu'on demande avant tout à un gardien de but. Raphaël Varane, quel attelage complémentaire avec le fougueux Sakho !, a tout d'un grand ; il commande déjà sa défense, d'ici deux saisons il sera un cadre écouté dans toutes les zones du terrain. Pogba, qui est du même acier, a aussi l'étoffe du héros – surtout si on l'entoure de milieux besogneux.
Enfin, Karim Benzema, qui possède tout l'arsenal en magasin, doit devenir le fer de lance de l'attaque des Bleus.

Euro 2016 : Le Pian Médoc, Pau et Biarritz possibles camps de base
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Publié le 05/09/2014 à 19h27 , modifié le 05/09/2014 à 20h58 par 
Patrick Favier

En Aquitaine, trois camps de base possibles ont été proposés à l'UEFA pour l'Euro 2016, qui accueillera 24 équipes en France.

Le nouveau stade de Bordeaux, dont le chantier sera terminé début 2015, est l'un des stades de l'Euro 2016.© PHOTO 
THIERRY DAVID








L
e Golf girondin du Pian-Médoc associé au Stade Chaban Delmas comme lieu d'entraînement, l'hôtel du Parc Beaumont de Pau et le stade du Hameau, l'hôtel du Palais de Saint-Jean de Luz et le stade de Kechiloa à Saint-Jean de Luz, sont les trois camps de base possibles retenus, sur un total de 66, proposés par l'UEFA aux équipes qualifiées pour l'Euro 2016.
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Les 31 équipes qualifiées, en plus de la France, seront connues à l'automne 2015. Elles auront jusqu'au 1er janvier 2016  pour choisir leur camp de base. 
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EURO-2016. éliminatoires. 1re journée

53 candidats pour 23 fauteuils

Moins de deux mois après la fin du Mondial, il faut déjà faire sa place à l'Euro-2016 dont les éliminatoires débutent aujourd'hui entre 53 équipes qui se disputent 23 billets, la France, pays hôte, étant qualifiée d'office. Au final, ce seront donc 24 équipes qui participeront à cet Euro «new-look». Jusqu'à présent, il n'y avait que 16 nations. Pour s'adapter à ce changement, le format des qualifications a été modifié. Les équipes ont été réparties en 8 groupes de 6 et un groupe de 5 (le I, où les résultats de la France ne seront donc pas pris en compte). Les 2 premiers de chaque groupe seront qualifiés, ainsi que le meilleur 3e.

Tout bénef pour les gros

Avec ce nouveau format, les qualifications sont simplifiées pour les grosses équipes. 2 ou 3 nations qualifiées par poule, ça laisse une grande marge de manœuvre à l'Allemagne (groupe D) par exemple, qui affrontera l'Irlande, l'Écosse, la Pologne, la Géorgie et Gibraltar. Les Pays-Bas (groupe A) ne devraient pas non plus avoir trop de mal à se défaire de la République Tchèque, l'Islande, le Kazakhstan, la Lettonie et la Turquie. Cette nouvelle configuration n'est pas seulement bénéfique pour les gros. Avec autant d'équipes qualifiées, quelques petits devraient passer. Il ne serait pas surprenant de retrouver le Pays de Galles ou la Bosnie (groupe B). Difficile d'y voir Gibraltar (groupe D) par contre mais ce soir, la sélection va disputer son premier match de compétition et c'est déjà beaucoup.

Loiret > Gâtinais > Orléans 06/09/14 - 11h28
Orléans et Montargis parmi les camps de base de l’Euro 2016
La République du Centre
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L’antre de l’USO a été retenu par l’UEFA.

C'est officiel depuis quelques heures : Orléans (Hôtel des Portes de Sologne à Ardon et stade de la Source) et Montargis (Domaine et Golf de Vaugouard et stade Maurice-Béraud) figurent parmi les 66 camps de base potentiels sélectionnés par l'UEFA pour l'Euro 2016 qui aura lieu en France.

Une première étape de franchie pour les deux villes du Loiret, qui n'ignorent pas que le chemin est encore long avant de recevoir vraiment l'une des 24 sélections nationales qualifiées pour la compétition continentale. 

En tout premier lieu, il faut que le centre d'entraînement et l'hôtel qui composent le camp de base tapent dans l'oeil de l'encadrement d'une équipe. 

Ce qui ne sera pas une mince affaire tant le catalogue de sites retenus (visible à l'adresse http:\\teambasecampseuro2016.uefa.ch) regorge d'endroits de très haut standing, appréciés des sélections. 



Un second critère entre aussi en ligne de compte : la proximité avec les stades retenus pour l'Euro. Pas sûr, d'ailleurs qu'il soit à l'avantage des deux sites loirétains.

Les fédérations nationales auront jusqu'au 31 janvier 2016 pour confirmer leurs choix auprès de l'UEFA.

66 camps de base proposés8/09 19h54 - Foot, Euro 2016
L'UEFA vient de publier une liste de 66 camps de base potentiels aux 53 fédérations qui pourraient participer au prochain Euro en France. Le domaine de Clairefontaine n’en fait pas partie, il sera réservé à l'équipe de France. Plusieurs stades de L1 pourraient également être réquisitionnés pour cet événement (Chaban-Delmas à Bordeaux, la Mosson à Montpellier, François-Coty à Ajaccio).

[size=36]Platini, Le Graët et Deschamps à l'Élysée jeudi[/size]

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Jeudi, le temps d'un déjeuner, François Hollande recevra au palais de l'Élysée les acteurs de l'organisation du Championnat d'Europe 2016 et les dix villes hôtes de la compétition. On y retrouvera notamment Michel Platini, Noël Le Graët et Didier Deschamps, pour les représentants du milieu sportif. Parmi les élus figureront, entre autres, Alain Juppé, maire de Bordeaux Martine Aubry (Lille), Gérard Collomb (Lyon), Jean-Claude Gaudin (Marseille) ou encore Anne Hidalgo (Paris).

[size=33]Football. L'Euro 2016 érigé en cause nationale[/size]
France - 11 Septembre
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• Najat Vallaud-Belkacem, Michel Platini et François Hollande. | Photo : AFP
  

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Entouré de Manuel Valls et de six ministres, François Hollande a martelé sa demande aux maires des dix villes hôtes et aux dirigeants du football français et européen.

François Hollande a décrété jeudi la mobilisation générale autour de l'Euro 2016 de football, un événement festif, destiné à « rendre la France heureuse et fière » et érigé en cause nationale à l'heure où le Président traverse la pire crise de son mandat.

"Il faut que l'Euro 2016 soit plus beau que le Mondial 1998"

Entouré de Manuel Valls et de six ministres, le chef de l'Etat a martelé sa demande aux maires des dix villes hôtes des matches de l'Euro et aux dirigeants du football français et européen, invités à déjeuner à l'Elysée. « Il faut que l'Euro 2016 soit plus beau que la Coupe du monde 1998 et l'Euro 1984 » (deux compétitions organisées en France et remportées par la France, ndlr), expliquait Patrick Kanner, le nouveau ministre de la Ville de la Jeunesse et des Sports. « Il faut que ce soit un événement populaire. La commande nous en a été faite par le président. »
La mobilisation est totale au-delà des clivages politiques comme en témoignait Alain Juppé, maire de Bordeaux, président à ce titre du club des villes hôtes. « C'est un grand moment pour nos villes et pour le pays. On va travailler à ce que ce soit une grande fête nationale », a promis le candidat à la primaire UMP pour la présidentielle 2017.
Le souvenir de la douce euphorie qui avait bercé la France au lendemain de la victoire des Bleus en finale du Mondial-1998, l'accumulation d'annonces désastreuses pour sa côte de popularité, a sans doute largement contribué à l'intérêt appuyé de l'exécutif pour un événement qui ne débutera que dans 21 mois.
Il y a une semaine déjà, au soir de France-Espagne, Manuel Valls avait réuni une dizaine de ministres au Stade de France avant le coup d'envoi pour évoquer l'objectif Euro. « Ca peut donner un coup de booster au moral, c'est sur, avouait Patrick Kanner, accroitre l'enthousiasme général ».

"En tirer des bénéfices"

De mémoire de Michel Platini, invité à l'Elysée en tant que président de l'UEFA, aucune compétition internationale de football n'a d'ailleurs jamais suscité un tel engouement précoce. « C'est formidable! En 1998 (il était alors co-président du comité d'organisation), on a commencé à s'intéresser à la Coupe du monde quand la France a marqué le premier but », se souvenait-il.
« L'important, nous a dit le président, c'est que la France soit fière et heureuse de son Euro », a poursuivi Platini relayé par le sélectionneur Didier Deschamps. « C'est une cause commune, une cause nationale que le rendez-vous soit le plus réussi possible. On fera en sorte de répondre aux attentes du président. »
Des attentes qui dépassent le cadre purement sportif. Un Euro de football --le troisième événement sportif mondial-- ce sont plusieurs millions de visiteurs supplémentaires dans le pays, une visibilité planétaire, des retombées économiques difficiles à chiffrer mais incontestables justifiant la présence, jeudi, de Laurent Fabius, chef de la diplomatie, Fleur Pellerin, ministre de la culture, ou de Bernard Cazeneuve, son collègue de l'intérieur.

Alain Juppé sur la même longueur d'ondes

« Nos villes, le pays, vont en tirer des bénéfices évidents, un héritage », a jugé Alain Juppé. Et pas seulement les stades construits ou rénovés pour l'occasion, avec une partie de fonds publics comme l'avaient critiqué de nombreux amis politiques de François Hollande, alors dans l'opposition.
Jeudi, le Président a oublié ses réserves et promis que le pays serait au « rendez-vous » de l'Euro, cette « chance donnée à la nation » pour laquelle il a remercié Michel Platini, artisan de la victoire de la candidature française. « La France doit montrer son énergie à mobiliser sa jeunesse lors de cet événement », a conclu le Président à propos d'un Euro prometteur mais encore bien éloigné.

L’Euro-2016 à la rencontre du Mucem. Lancé dans la préparation
du championnat d’Europe des nations de football dont les trois
coups seront donnés dans 626 jours, le comité d’organisation présidé
par Jacques Lambert s’active depuis des mois pour que la fête soit
totale. Avec un credo: valoriser la France à travers ses multiples facettes.
À ce titre, l’art et la culture occupent une place prépondérante.
Jeudi, M.Lambert reçoit dans ses bureaux du XVIe arrondissement
de Paris les représentants du Mucem. "Cette rencontre s’inscrit
dans le cadre d’événements que l’on mettra en place à J-365
jusqu’au coup d’envoi de l’événement", nous a-t-on expliqué.

L’Euro 2016 à la rencontre du Mucem

Marseille / Publié le Lundi 22/09/2014 à 16H24

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Lancé dans la préparation du championnat d’Europe des nations de football dont les trois coups seront donnés dans 626 jours, le comité d’organisation présidé par Jacques Lambert s’active depuis des mois pour que la fête soit totale. Avec un credo : valoriser la France à travers ses multiples facettes. À ce titre, l’art et la culture occupent une place prépondérante. Jeudi, M. Lambert reçoit dans ses bureaux du XVIe arrondissement de Paris les représentants du Mucem. "Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’événements que l’on mettra en place à J-365 jusqu’au coup d’envoi de l’événement", nous a-t-on expliqué.