EURO 2016 EN FRANCE CA SE RAPPROCHE

Euro 2016 : Narbonne se verrait bien en camp de base

25/09/2014 à 03:49

Aude

Didier Mouly (assis à droite), Jacques Pairo (assis à gauche), Bertrand Malquier (debout à gauche) et Marc Delpoux (debout à droite) confiants./Photo DDM, J.-M. G.


La France qui accueille la compétition continentale à l'été 2016, doit choisir les sites d'accueil des 24 sélections nationales qui participeront. Narbonne est candidate.

La 15e édition de l'Euro de football aura lieu en 2016 en France. Les vingt-quatre équipes nationales auront toutes un camp de base en France. Le XI de France sera à Clairefontaine mais les vingt-trois autres nations seront disséminées dans l'Hexagone. Créée par l'UEFA et la FFF, la société Euro 2016 SAS s'est vue déléguer la plupart des activités opérationnelles d'organisation de l'événement et notamment la désignation des camps de base (23 mai au 11 juillet 2016). Si chaque équipe participante choisira son camp de base, l'étape initiale du processus est de désigner cinquante camps de base. Une équipe de l'UEFA est déjà venue à Narbonne voir les installations sportives et hôtelières. Alors que 500 villes s'étaient portées candidates, il n'en reste que 66 à postuler. Le dossier conséquent, avec photos, monté par le service des sports de la ville de Narbonne, a intéressé les visiteurs. L'équipe nationale serait logée au Novotel (4 étoiles) et le centre d'entraînement serait au Parc des sports (treize minutes via l'A9). Dans le cahier des charges, le logement doit être à moins de vingt minutes des installations sportives. D'ailleurs, les 55 points du cahier des charges pour le camp de base sont tous pratiquement déjà acquis et notamment pour satisfaire les entraînements huis clos. Tout comme un aéroport à moins de 60 km (Perpignan) pouvant accueillir des avions de 100 places au moins. Pour Bertrand Malquier (1er adjoint au maire de Narbonne) : «L'objectif est de donner une image de la ville en termes de savoir-faire, d'esprit sport et de culture sportive. Les membres de l'UEFA qui sont venus ont trouvé Narbonne dans les clous en termes de cahier des charges». Alors quelle équipe foulera le Parc des sports narbonnais ? «Je rêve de recevoir l'Espagne. Il y a le TGV Barcelone-Narbonne. Avec l'Espagne, on aura tout à gagner. Il y a d'abord la proximité géographique et l'Espagne a de la gueule. Il n'y a pas de hooliganisme». Mais c'est surtout cette avant-saison estivale qui intéresse au plus haut point Bertrand Malquier. «L'Espagne a Narbonne durant un mois, ce serait une programmation d'avant-saison extraordinaire pour nous. Une avant-saison terrible».

Euro 2016 - L'appel aux VOLONTAIRES
Mercredi 1 Octobre 2014

Par leur nombre et leur présence, les bénévoles seront l’une des pierres angulaires de l’UEFA EURO 2016. En charge de ce volet, la FFF lance dès à présent son programme "Volontaires".

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Participez vous aussi à la fête du football
Ils étaient 12 000 pour la Coupe du monde 1998 et environ 6 000 sont attendus en 2016. "Ils", mais aussi "elles", ce sont les volontaires que la France s’apprête à réunir dans moins de deux ans pour "son" championnat d’Europe. "Son" Euro. Des hommes et des femmes, anonymes, qui viendront prêter main forte à l’organisation de l’événement, pour le seul et unique plaisir d’y participer, à leur manière, de vivre une belle aventure humaine. Pour autant, aucun ne viendra y faire de la figuration. Au contraire, tous auront, ici et là, des rôles de diverses importances à tenir, qui contribueront par leur addition à la réussite globale de la compétition. "Ils seront au cœur de l’Euro, sans eux le tournoi ne peut avoir lieu", affirme même Albert Gemmrich, membre du Comité exécutif, en charge de ce volet placé directement sous la responsabilité de la FFF, en liaison avec la Ligue de Football Professionnel (LFP) dans le cadre d’une association dédiée.

Tournée des ligues

D’ici le coup d’envoi de l’épreuve, le 10 juin 2016, la Fédération a donc pour objectif de rassembler et de préparer cette indispensable armada de volontaires, appelés à être à pied d’œuvre sur les dix sites (lieux officiels, stades, hôtels, etc.), où ils interviendront dans la plupart des domaines : cérémonies, compétition, médias, logistique, transport, hospitalité, accréditations, avec l’accueil et le service aux populations drainées par l’UEFA EURO 2016 (supporters, presse, officiels…) comme centre d’action. La rentrée de septembre a marqué le lancement de ce programme "Volontaires" avec pour première étape une tournée des ligues régionales. Les instances décentralisées de la FFF seront des acteurs particulièrement impliqués du dispositif en termes d’identification et de préparation de ces bénévoles. Elles seront de précieux relais de terrain tout au long du projet. "Nous comptons sur les ligues et districts pour héberger les équipes de recruteurs (ndlr : dix à quinze par site) et servir de lieux d’accueil pour les formations", a ainsi indiqué Albert Gemmrich lors de l’Assemblée fédérale du 31 mai dernier.

Susciter des vocations

Avec son vaste réservoir de passionnés, le football devrait fournir de multiples candidats. Mais il ne sera pas le seul pourvoyeur. "Nous souhaitons aussi intégrer des volontaires du monde entier et nouerons des contacts avec des universités, des écoles de commerce et de marketing, pour impliquer des étudiants sur des missions plus spécifiques, précise Emmelyne Ravier, responsable du projet au sein de l’Association Volontaire 2016, structure ad hoc constituée spécifiquement par la FFF et la LFP pour la gestion des bénévoles de l’Euro 2016. Nous aurons aussi besoin de gens expérimentés, actifs ou retraités. La campagne officielle de recrutement n’est pas encore ouverte (voir encadré), mais nous recevons déjà des candidatures spontanées…"

"Ce programme, inscrit dans notre grand projet Horizon Bleu 2016, doit être une opportunité de susciter des vocations en valorisant ces personnes qui viendront donner de leur temps et de leur énergie, et ce bénévolat qui constitue la base du mouvement associatif, conclut Albert Gemmrich. Il participera à l’ambition de la FFF et du football français de léguer un bel héritage à notre pays pour l’organisation de futurs grands événements sportifs dans l’Hexagone !"

LES GRANDES DATES DU PROGRAMME "VOLONTAIRES"

- Septembre 2014 : tournée des ligues.
- Mai 2015 : identification des recruteurs sur les sites.
- Juin 2015 : ouverture des inscriptions sur Internet.
- Juin-décembre 2015 : entretiens.
- Décembre 2015 : activation des volontaires pour le tirage au sort de la phase finale (12 décembre, Paris).
- Avril-mai 2016 : formation sur sites des bénévoles recrutés et activation des premiers volontaires.
- Mai 2016 : installation des centres des volontaires.
- Juin-juillet 2016 : activation des volontaires de l’UEFA EURO 2016.

Ouvertes à partir de juin 2015, les candidatures au programme "Volontaires" s’effectueront uniquement sur Internet (dates et modalités à préciser). Une seule condition à remplir pour s’inscrire : avoir 18 ans révolus. Hormis cela, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues. La FFF souhaite former une équipe variée, composée d’hommes et de femmes (objectif parité) de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles, sportifs ou pas, licenciés ou non, originaires de France ou de l’étranger. Ils et elles seront les ambassadeurs de l’événement et de notre pays.

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De notre envoyé spécial
Mardi 7 octobre 2014MONACO
Alors que beIN Sports, TF 1 et M 6 ont déjà acquis l'essentiel des droits TV, onze matches sont encore susceptibles d'être diffusés sur une chaîne gratuite.

Lambert : «L’Euro 2016, ni en retard ni en avance»Par Martin Couturié, 07-10-2014

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Jacques Lambert fait le point à 611 jours du début de l'Euro 2016 - Panoramic
A 611 jours de l’ouverture de l’Euro 2016 en France, Jacques Lambert, le patron du comité d’organisation, balaye les différents dossiers stratégiques. Et se montre soucieux sur le sponsoring de l’événement.

Dans 611 jours, le vendredi 10 juin 2016, débutera l’Euro en France. Jacques Lambert, président d’Euro 2016 SAS, la coentreprise créée par la Fédération française de football (FFF) et l’Union européenne de Football (UEFA) et chargée de l’organisation de l’événement, a confié devant quelques journalistes son optimisme quant à la préparation de la compétition. «Nous ne sommes ni en retard ni en avance, juste dans les clous sur les sujets stratégiques. En revanche, nous n’avons pas de marge de manœuvre», a-t-il expliqué, avant de souhaiter «une montée en puissance régulière» de l’événement. A travers des rendez-vous incontournables, comme la présentation de la mascotte, «plutôt un bon résultat», le 18 novembre en marge du match amical France-Suède à Marseille.

Jacques Lambert a aussi évoqué le dossier de la sécurité, «qui n’a jamais cessé d’être un sujet de grande attention. Nous n’avons jamais cru que nous vivions dans un monde de "Bisounours". Mais il ne faut pas paniquer parce qu’il y a des tensions géopolitiques actuellement. Nous avons avec l’État (en charge du dossier pour l’Euro) un partenaire très expérimenté.»

Jacques Lambert soucieux pour le sponsoring
Côté droits télé (qui rapporteront plus de 1 milliard d’euros à l’UEFA sur le 1,9 milliard de recettes espéré), il a souhaité que le «maximum de matches soient diffusés en clair». Alors que 22 des 51 matches sont à ce jour assurés d’être visibles sans payer sur TF1 et M6, 11 autres rencontres font encore l’objet de négociations pour une diffusion sur une chaîne gratuite (BeIN Sports diffusera l’intégralité de la compétition). En ce qui concerne le sponsoring (dossier géré par l’agence marketing de l’UEFA en direct), Jacques Lambert est apparu quelque peu soucieux dans un contexte économique difficile. Ainsi, un seul des six partenaires français a été à ce jour trouvé (La Française des jeux), en marge des sponsors de l’UEFA : «Je ne m’inquiète pas mais c’est un sujet. Deux entreprises sont en négociations avancées. Cela ne nous empêchera pas d’organiser l’Euro comme on le souhaite s’il manque des partenaires. Cela fera juste un peu tache et moins de recettes pour l’UEFA.»

Pas de soucis, en revanche, du côté des stades en construction ou en rénovation (financés à 60% par le privé et à 40% par le public) : «Avec 10 stades au lieu de 9, on en a un de réserve au cas où.» Et pas de stress non plus sur la demande d’Alain Juppé, maire de Bordeaux et président du club des villes-hôtes, qui a souhaité lors d’un récent déjeuner à l’Elysée en présence de Michel Platini, président de l’UEFA, que les dix villes d’accueil bénéficient de retombées financières supplémentaires pouvant servir à des équipements sportifs de proximité. «Compte tenu du rôle pivot des villes dans notre organisation et de la situation actuelle des finances publiques, ce n’est pas une grande surprise pour nous qu’il y ait cette attente», a expliqué Jacques Lambert, affirmant que le sujet sera évoqué lors d’une réunion du comité de pilotage justement prévue à Bordeaux le 23 octobre.

Les billets en vente en 2015
Quant à la billetterie, s’il a confirmé la volonté de l’UEFA de proposer un prix attractif pour les places les moins chères, «financées par les prix élevés des premières catégories lors des grands matches», il n’en a pas dévoilé le montant (20-30 euros ?), ni la date exacte de commercialisation, annoncée pour «la fin du printemps 2015». Soit un an avant l’ouverture de l’Euro 2016.

[size=36]Platini: "La France peut gagner"[/size]

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Michel Platini, invité sur le plateau du 20h de TF1 ce mercredi soir, s'est montré emballé par les résultats récents de l'équipe de France. Pour le président de l'UEFA, les Bleus peuvent viser la victoire lors de l'Euro 2016 organisé dans l'Hexagone. "Oui elle peut gagner, c'est une équipe intéressante, a estimé Platini. Didier Deschamps fait du bon boulot, il a trouvé une belle génération avec Pogba et Varane. Il y a quelque chose à faire dans cet Euro." Les Bleus de Deschamps restent sur deux victoires consécutives, samedi dernier au Stade de France contre le Portugal (2-1) et mardi soir à Erevan face à l'Arménie (3-0).

FFF
Appelàprojet
"Horizon Bleu2016"
Àdeux ans de l’Euro 2016 et
d a n s u n e l o g i q u e
d’accompagnement et de
structuration des clubs, la
Fédération française de
football (FFF) lance son appel à projets "Horizon
Bleu 2016" à destination du monde amateur. Avec
cet enjeu formidable que constitue l’organisation
de l’Euro 2016, la FFF souhaite mobiliser et rassembler
la communauté du football autour de cet événement.
C’est à cela que répond cet appel à projets qui a
officiellement été lancé au début du mois par la
FFF. "Horizon Bleu 2016" n’est autre que le prolongement
d’un dispositif proposé par la FFF depuis
2002, le Fonds d’Aide au Football Amateur (FAFA),
et bénéficie d’une importante enverloppe financière
de 37 millions d’euros sur deux saisons
(2014-2015 et 2015-2016) à répartir sur trois thématiques
précises : les infrastructures, les formations
et les animations.
Vous êtes une Ligue, un District, un club ou un licencié
et vous souhaitez prendre part à cet appel à
projets? Retrouvez le cahier des charges complet
du dispositif sur le site Internet de la FFF.
➔ www.fff.fr

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[size=33]Euro 2016. Un héritage de 100 000 places qui pose problème[/size]
France - 17 Octobre
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• Le stade Vélodrome rénové peut accueillir 67 000 spectateurs. | Photo : AFP
  

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Avec les dix stades flambants neufs de l'Euro 2016, c'est un héritage encombrant de 100 000 places supplémentaires qui va retomber sur les clubs de Ligue 1.

Un défi que les dirigeants veulent relever, coachés par un spécialiste américain du « marketing de sièges ». « La question est de savoir comment transformer ces places en valeur ajoutée ?, explique Bruno Belgodère, directeur marketing de l'UCPF. On ne rentabilisera les places, on n'augmentera le nombre de spectateurs qu'en proposant de nouveaux services, en accueillant mieux les gens. Car la concurrence est sévère sur le secteur des loisirs. »
Une fois posé ce postulat, les clubs sont souvent désarmés en terme de stratégie. Mais qu'à cela ne tienne: la Ligue (LFP) a loué pour eux les services du consultant Marshall Glickmann, ex-patron des Portland Trailblazers, plus connu durant sa période NBA pour les taux de remplissage faramineux du Moda Center de la capitale de l'Oregon que pour les résultats de son équipe de basket.

La victoire ? Accessoire !

Invité fin septembre à s'exprimer devant les présidents de club, rencontrés depuis un par un lors d'entretiens personnalisés, Glickmann veut révolutionner les mentalités: « Un siège est un actif, au même titre qu'un joueur », a martelé l'expert, très critique envers le credo français selon lequel la victoire est la meilleure des stratégies commerciales.« L'aspect sportif a finalement peu d'importance sur une certaine frange de marketing, reprend Bruno Belgodère. Si on fait des efforts, on garde un socle de spectateurs. Si le club ne flambe pas, la qualité des services peut gommer les aspérités. »
En clair, les programmes de fidélisation, la dématérialisation des billets, les offres d'entrées par pack, la modification des horaires, l'amélioration des accès aux stades, leurs offres de connectique et bien sûr les services de restauration de différentes gammes doivent permettre à la France de rattraper son retard abyssal: en Ligue 1, 13% des recettes des clubs sont réalisées les jours de match (billetterie et consommations) contre 25% en Premier League et 44% en Bundesliga !
L'équation ne semble pourtant pas si simple. D'abord en raison d'une grande différence entre la Ligue 1 et la NBA par exemple, où les clubs sont assurés de leur place et ne risquent pas une relégation sportive, quelles que soient leurs performances sur le parquet. « Il ne faut pas croire que les nouveaux stades vont suffire à faire venir les gens », estime Lionel Maltese, spécialiste en marketing sportif, professeur à la Kedge Business School. « Si le contenu ne suit pas, ce sera comme un joli magasin vide. Ce qui attire le public avant tout, c'est la performance sportive et le résultat. »

Méconnaissance des spectateurs

L'OM en est le meilleur exemple: le nouveau Vélodrome, « malgré des services un peu meilleurs, n'est pas comparable avec les nouveaux stades de référence », estime Maltese. Il bat pourtant tous les records en terme de taux de remplissage depuis le début de la saison grâce aux exploits des joueurs de Marcelo Bielsa. « Aux Etats-Unis, les spectateurs ont autre chose à faire que regarder le match. En France, ils viennent d'abord pour ça. »
En matière de culture et de structures sportives, la France est donc aux antipodes des Etats-Unis et c'est bien la limite de la mission de Marshall Glickmann, assisté du coup dans son audit de plusieurs experts français qui maîtrisent eux, par exemple, les subtilités et difficultés de la co-gestion des stades entre collectivités, clubs et constructeurs/exploitants. Tous rendront leurs conclusions début 2015 au Comité Stades de la LFP.
Seule unanimité, l'optimisation des nouveaux stades passe par une meilleure connaissance des spectateurs et de leurs attentes, le fameux Customer relationship management(CRM) cher aux spécialistes de marketing. Aujourd'hui, aucun club ne dispose d'une base de données performante, capable de le renseigner sur l'identité, la fréquentation, les goûts, les attentes de ses spectateurs en matière de services.
En Europe, ceux qui se sont lancés dans la collection de ces données ne désemplissent pas, à l'image d'Arsenal, capable de suivre ses fans à la trace. A condition toutefois d'assurer un minimum de spectacle.

a "fierté" d'Alain Giresse, nommé président du comité de pilotage de l'Euro 2016 à Bordeaux
1 COMMENTAIRE
Publié le 23/10/2014 à 16h24 , modifié le 23/10/2014 à 17h06 par 
Propos recueillis par Frédéric Laharie

L'ancien capitaine des Girondins présidera le comité de pilotage local qui organisera les animations autour des cinq matchs de l'Euro 2016 organisés à Bordeaux

Alain Giresse (au fond derrière Michel Platini) se dit "heureux de faire partie de la représentation de (sa) ville, Bordeaux, à travers l’Euro"© PHOTO 
SALINIER QUENTIN








I
l restera le plus grand joueur de l'histoire des Girondins de Bordeaux. Le recordman des buts marqués (179) et des matchs joués (592) de 1970 à 1986. Alain Giresse (62 ans) était sûrement le mieux placé pour présider le[size=13]comité local de pilotage de l'Euro 2016 à Bordeaux. L'ancien vainqueur de l'Euro 1984 déjà en France et actuel sélectionneur du Sénégal explique comment il imagine la fête dans sa ville au mois de juin 2016.
Quelle est votre réaction à votre nomination à la présidence du comité de pilotage de l'Euro 2016 à Bordeaux ?
Je suis heureux de faire partie de la représentation de ma ville, Bordeaux, à travers l'Euro. C'est un lien par rapport à mon passé ici, à mes origines. Accueillir cet Euro sera un moment important pour la ville et la région. Se sentir partie prenante, à titre personnel, c'est une fierté.
Comment imaginez-vous l'Euro 2016 à Bordeaux ?
L'événement, c'est d'abord les matchs. Il faut souhaiter que le tirage au sort offre des matchs de haut niveau. Et sentir, à travers cet Euro, ce qu'est le football à Bordeaux. Je dis toujours qu'ici, on a une certaine idée du football à travers les Girondins. Avec beaucoup de convivialité, sans passion exacerbée comme dans d'autres régions de France, mais une vraie passion à la façon bordelaise .
Comment faire pour que cet événement déborde du cadre strictement sportif ?
Cela avait déjà été un peu réalisé par rapport à la Coupe du Monde 1998 sur une idée de Michel Platini qui faisait partie du comité d'organisation. Je pense qu'il veut que l'Euro ne reste pas dans le cadre purement sportif mais qu'il s'étende sur un aspect festif. Que des gens pas forcément concernés par le football se sentent impliqués par ce qui va se passer. C'est un vœu pieux mais cela pourra faire sortir des exigences du résultat qui dénaturent parfois le football.
Est-il important que les « fans zones » restent accessibles ?
C'est le propre des fans zones : un espace pour tous et non pas contingenté avec des contraintes qui ressembleraient à un accès au stade. En même temps, il faut être très vigilant sur les débordements qui pourraient exister. Malheureusement, les exemples ne manquent pas.
Le football à Bordeaux va changer de stade au mois de mai. Aurez-vous un petit pincement au cœur ?
L'ancien ne sera pas démoli, c'est déjà une bonne chose. Un autre sport y sera pratiqué, ça c'est bien. Cela aurait été plus dur, pour moi qui ai connu ce stade, qu'il soit rasé tout d'un coup, qu'il disparaisse du patrimoine de Bordeaux. On ne peut pas s'empêcher de penser qu'il est devenu exigu et compliqué pour les supporters de stationner. Un nouveau stade, c'est l'avenir pour une ville et un club.
Quel effet cela vous fait-il de participer à l'organisation de l'Euro en compagnie de Michel Platini ?
Je porte beaucoup mieux le costume que Platini. Il avait la cravate défaite et pas moi (rire).
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[size=36]Euro 2016 : l'appel à la mobilisation[/size]

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Publié le 01/11/2014 à 03:50, Mis à jour le 01/11/2014 à 07:39

Euro-2016

La mairie de Toulouse organise trois réunions publiques d'information sur l'organisation de l'Euro 2016 de football. À moins de 600 jours de l'événement, les Toulousains et Haut-Garonnais sont appelés à se mobiliser.
Le Stadium municipal est pour l'instant le seul bâtiment de Toulouse à porter les couleurs de l'Euro 2016 de football. Des bâches bleues portant le logo de l'événement ont été posées pour l'inauguration de la nouvelle tribune Brice-Taton. Et les nouveaux sièges avec dossiers utilisés depuis le début de la saison rappellent que le Stadium accueillera un événement majeur à l'été 2016. Si l'équipe de France ne viendra pas à Toulouse - elle jouera à Saint-Denis, Marseille et Lille pour les matches de poules, puis Lyon ou Saint-Étienne en 1/8e de finale - la Ville rose accueillera le gratin européen, dans ce premier championnat d'Europe à 24 équipes. Quatre matches sont prévus au Stadium : trois matches de poules, les 13, 17 et 20 juin, et un 1/8e de finale, le 26 juin. Après les Coupes du monde de football 1938 et 1998 et de rugby 2007, c'est le quatrième événement majeur de l'histoire du Stadium municipal.

Tout le monde peut venir donner ses idées

La phase de «prise de contact» et d'information avec les Toulousains débute la semaine prochaine, jeudi 6 novembre, avec une réunion sur le programme d'animations. L'information sur le bénévolat et la circulation dans la ville suivra, les 13 et 20 novembre.
«Tout le monde peut venir donner ses idées sur ce que nous allons pouvoir organiser», explique Loïc Cuvelier, chef de projet Euro 2016 à la mairie de Toulouse. Projets culturels, expositions, concerts, concours... Le but est d'impliquer tout le monde, associations, écoles, sportifs ou non, personnes âgées et jeunes pousses. La Fédération française de football recrutera plus de 500 bénévoles. Recevoir plus de 130 000 supporters en l'espace de 15 jours, sans compter les équipes, les sponsors, les officiels et les touristes sera aussi un défi pour la ville et son réseau de transports. Comme en 1998 et 2007, les connexions aux transports en commun seront plébiscitées. Un plan de mobilité sera présenté aux Toulousains le 20 novembre. Là encore, tout le monde pourra donner son avis.

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Trois réunions publiques

> Jeudi 6 novembre à 18 heures - Quel programme d'animations ?
Salle Barcelone - 22, allée de Barcelone métro ligne B, station Compans-Caffarelli.
> Jeudi 13 novembre à 18 heures - Devenir bénévole ?
Maison des associations - 3 place Guy-Hersant (face au 75, rue du Férétra) ; métro ligne B, station Empalot ou station Saint-Agne - SNCF
> Jeudi 20 novembre à 18 heures - Comment se déplacer les jours de match ?
Salle Barcelone - 22, allée de Barcelonemétro ligne B, station Compans-Caffarelli
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Euro 2016: L'UEFA ne paiera pas d'impôt !

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Un joli cadeau fiscal. L'UEFA et ses filiales françaises seront exonérées d'impôt lors de l'Euro 2016, annonce Les Echos. Un cadeau fiscal, hors TVA rendue obligatoire par la législation européenne, prévu dès l'attribution de l'organisation de la compétition européenne en 2010 et qui devrait être validé le 12 novembre. Une structure juridique "Euro 2016 SAS" détenue à 95% par l'UEFA et 5% par la FFF a été créée, c'est via cette société que toute l'organisation, le marketing, les droits TV passeront. Les bénéfices attendus devraient s'élever à 900 millions d'euros... Si l'UEFA doit reverser jusqu'à 20 millions aux villes hôtes, les retombées économiques pendant la compétition sont censées compenser cette exonération fiscale.

[size=30]Euro2016: l'UEFA et les sociétés organisatrices exonérées d'impôt[/size]
03/11/2014 09:10
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Le maire de Bordeaux Alain Juppé ( au centre) entouré notamment du Premier ministre Manuel Valls (g) et du président de l'UEFA Michel Platini, le 23 octobre 2014 à Bordeaux - AFP/Archives Mehdi Fedouach
Le gouvernement va exonérer de tout impôt, hors TVA, les différentes entités chargées d'organiser l'Euro 2016 de football, qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet 2016, annonce Les Echos lundi.

"En dehors de la TVA, qui est pilotée par des règles européennes, aucune taxe, aucun impôt sur les sociétés, aucune autre fiscalité française ne sera prélevée sur l'UEFA (Union européenne de Football) et ses filiales françaises", indique le quotidien économique.
"Selon nos informations", explique Les Echos, c'est "un engagement pris par la France dès le dépôt de son dossier de candidature pour l'organisation de cette compétition, en 2010. Cet avantage fiscal est justifié par les retombées économiques attendues de l'Euro pour l'économie française."
"Pour l'événement, une structure juridique ad hoc a été créée, baptisée +Euro 2016 SAS+, et détenue à 95% par l'UEFA et à 5% par la Fédération française de football", détaille le journal. Cette structure "gère toute l'organisation de la compétition, à l'exception de la construction ou de la rénovation des stades et de la sécurité."
"Les bénéfices attendus sont évalués à 900 millions d'euros et proviendraient principalement des droits de retransmission", précise les Echos.
"L'UEFA ambitionne d'accueillir 2,5 millions de spectateurs, dont 1 million provenant de l'étranger", conclut le quotidien.
© 2014 AFP

Le 06/11/2014 à 17:51:00
FOOT
[size=40]EURO 2016Lambert justifie l'exonération
L'éxonération fiscale quasi totale dont bénéficiera l'UEFA pour l'Euro 2016 continue de susciter des commentaires. La mesure, élargie à toutes les compétitons internationales accueillies en France, sera présentée mercredi prochain en conseil des minitres. Sans elle,«on n'avait aucune chance de gagner», justifie Jacques Lambert (Euro 2016 SAS).

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Jacques Lambert préside Euro 2016 SAS (95% UEFA, 5% FFF). (L'Equipe)

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Patron du comité de pilotage de l'Euro 2016, Jacques Lambert a justifié jeudi l'exonération fiscale dont bénéficiera l'UEFA pour le tournoi. «La garantie fiscale était clairement posée dans le cahier des charges. On avait deux concurrents qui étaient la Turquie et l'Italie. Je savais qu'ils allaient tous deux donner une garantie à l'UEFA et que si on ne donnait pas la même, on n'avait aucune chance de gagner», a-t-il expliqué. «C'est une question qui avait été traitée à l'époque du dossier de candidature il y a quatre ans et demi. Ça ne nous concerne plus, c'est réglé depuis 2010.»

Kanner : «Tout le monde sur le même plan»

Le gouvernement présentera lors du conseil des ministres, mercredi 12 novembre, un projet de loi de finances rectificative qui concernera l'exonération fiscale de l'UEFA, mais pas seulement. Après l'annonce par Les Echos de la mesure concernant le football, le ministre des Sports Patrick Kanner a en effet présicé que le gouvernement allait exonérer équitablement de tout impôt (hors TVA) tous les organisateurs d'événements sportifs internationaux organisés en France.

«Jusqu'ici, chaque fédération devait aller négocier un traitement particulier avec Bercy. Là on met tout le monde sur le même plan», a expliqué le ministre. M Kanner souhaite également que les organisateurs «aient un traitement fiscal qui les mette à égalité avec leurs concurrents étrangers». Sur ce point, «c'est comme un concours de beauté, a-t-il imagé. Il faut se faire le plus beau possible pour gagner ces compétitions internationales».



[size]Les avantages fiscaux accordés à l'UEFA et autres organisateurs ne font pas l'unanimité. «J'ai l'impression qu'on participe à une sorte de soumission des Etats aux normes des fédérations internationales, a ainsi déploré Marie-George Buffet, ministre de la jeunesse et des sports dans le gouvernement Jospin (1997-2002), interrogée par le quotidien Le Monde, mercredi. On s'aperçoit qu'il y a de moins en moins de pays qui souhaitent organiser de grandes compétitions, comme les JO d'hiver par exemple. Ces normes, ces contraintes, comme les voies de circulation aménagées pour les membres de l'organisation, sont de plus en plus importantes et on a l'impression que les Etats cèdent.»
[/size]

[size=36]Euro 2016 : réunion publique ce soir

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Publié le 13/11/2014 à 03:48, Mis à jour le 13/11/2014 à 08:28

Euro-2016 - Animations

Le 13/11/2014

Le Stadium sera prêt en octobre 2015./DDM, M. Viala

La deuxième réunion publique d'information sur l'Euro 2016 de football se tiendra ce soir, jeudi 13 novembre à 18 heures à la Maison des associations (3 place Guy-Hersant, métro Empalot). Le thème de cette réunion ouverte à tous : «Devenir bénévole ?» Toulouse accueillera quatre rencontres de cette phase finale du championnat d'Europe des nations : trois matches de groupes, et un huitième de finale. La ville de Toulouse, en collaboration avec la Fédération française de football, va participer au recrutement de plus de 500 bénévoles, qui seront appelés à travailler dans plusieurs domaines :...
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