POLOGNE POLSKA ORGANISATEUR EURO 2012

Obraniak : «Ça manque d'unité»

Ludovic Obraniak, franco-polonais, vit cette rencontre comme un beau clin d'oeil.
A un an de l'Euro, Ludovic Obraniak considère la venue des Bleus à Varsovie comme un «bon test» pour la Pologne. Il regrette cependant que le climat ne soit «pas serein» autour de sa sélection.

«Ludovic Obraniak, que représente pour vous ce Pologne-France ?
C'est spécial dans la mesure où je suis franco-polonais. Même si c'est un peu bizarre, je vois surtout ça comme un beau clin d'oeil.

Avez-vous eu l'occasion de discuter de cette rencontre avec les Lillois présents en équipe de France, Adil Rami et Yohan Cabaye ?
Avec tout ce qui s'est passé à la fin de la saison (le doublé Championnat-Coupe de France), on n'a pas trop abordé le sujet. On a juste pensé à faire la fête. J'ai simplement dit à Adil que j'essaierai de lui mettre un petit pont. Il m'a répondu : «Vas-y, viens dans ma zone tu vas voir, je vais t'éjecter». Vous connaissez Adil (sourires).

Vous faites partie des joueurs binationaux. Comment avez-vous vécu l'affaire des quotas qui a secoué le football français ?
Cette histoire, c'est du passé. Pour moi, c'est une mauvaise discussion au mauvais endroit, au mauvais moment. Tu ne peux pas reprocher à quelqu'un qui ne joue pas en équipe de France de choisir de défendre son pays d'origine. Pour moi, c'est un problème insoluble. Et puis, n'oublions pas que si ces fameux «quotas» avaient été imposés il y a quelques années, la France serait peut-être passée à côté de grands joueurs. Zidane est d'origine algérienne, Platini d'origine italienne... Cette discussion a posé beaucoup de problèmes pour, au final, pas grand-chose.

Comment se sont passés vos débuts en sélection ?
Ça a été loin d'être facile, mais ce qui m'a aidé, c'est de marquer un doublé lors de mon premier match (contre la Grèce en amical, NDLR). Ça m'a donné de la crédibilité parce que là-bas, personne ne me connaissait. Quand tu ne parles pas la langue, c'est comme si tu étais un joueur étranger. Il y en a qui m'ont vu comme un concurrent direct, d'autres qui m'ont reproché de piquer la place d'un autre. Ça a entraîné quelques petites tensions au début, mais aujourd'hui, je suis bien intégré, je fais des efforts, je prends des cours de polonais et j'essaye de m'exprimer autant que possible dans cette langue. Je me suis fondu dans la masse.

Comment définiriez-vous le style de jeu de votre équipe ?
On joue en 4-3-3, comme à Lille. En général, le coach me laisse pas mal de libertés. Il me fait évoluer soit en numéro 10, soit à l'un des trois postes devant. Pour le reste, je dirais qu'on se cherche encore. On comptait beaucoup sur Jelen, par exemple, mais il a été beaucoup blessé, et on n'a quasiment jamais pu jouer avec lui. Un peu comme la France, la Pologne est en reconstruction, le coach cherche encore son onze type... C'est un petit peu le laboratoire, mais je suis optimiste.

Serez-vous prêt pour l'Euro ?
On verra bien. Il reste un an. C'est beaucoup et peu à la fois. Pouvoir jouer un Euro dans son pays, c'est quelque chose de formidable, mais c'est aussi beaucoup d'efforts. Tout ce qu'on espère, c'est être à la hauteur parce que la Pologne est une terre de football. L'objectif, c'est de passer au moins les poules, mais on ne se fixe pas de limites. Dans ce contexte, le match de jeudi sera un bon test pour se situer parce qu'à l'Euro, la France fera figure de favori.»

pas mauvaise equipe elle devrait aller au moins en quart ds un an

Pologne - Belarus en Allemagne
Le 22/09/2011 à 19:30

Co-organisatrice de l'Euro 2012 avec l'Ukraine, la Pologne rencontrera le Belarus à Wiesbaden (Allemagne) le 11 octobre en amical. La Pologne, en tant que pays-hôte, a déjà son billet pour l'Euro tandis que le Belarus est assuré de ne pas y participer, étant actuellement classé 3e de son groupe de qualification, derrière la Bosnie et la France. Les Polonais doivent également affronter la Corée du Sud quatre jours auparavant, le 7 octobre à Séoul.

La Pologne veut enchaîner

Trois équipes du groupe A vont aussi en découdre ce samedi. La Pologne, pays co-organisateur de l'Euro avec l'Ukraine, «reçoit» la Slovaquie (17h), à Klagenfurt, en Allemagne. Les coéquipiers de Damien Perquis (Sochaux) et Ludovic Obraniak (Bordeaux) disputent leur deuxième match de préparation et voudront enchaîner après leur victoire face à la Lettonie (1-0, mardi dernier). Avant leur entrée en matière dans leur compétition lors du match d'ouverture face à la Grèce (8 juin), les joueurs de Franciszek Smuda défieront au préalable Andorre (2 juin).

POL
Avec les trois "Français"le 27/05/2012 16:25:55


Damien Perquis félicité par le banc polonais après son but contre la Slovaquie, samedi.
Perquis (Sochaux), Obraniak (Bordeaux) et Dudka (Auxerre) ont été retenu dimanche par le sélectionneur polonais dans sa liste définitive.

Franciszek Smuda a annoncé dimanche sa liste définitive pour l'Euro. Sans surprise, le sélectionneur polonais conserve les trois joueurs évoluant dans le Championnat de France, le défenseur de Sochaux Damien Perquis, auteur de son premier but international samedi en amical contre la Slovaquie (1-0), le Bordelais Ludovic Obraniak et l'Auxerrois Dariusz Dudka. Lukasz Fabianski (Arsenal), blessé à une épaule mardi contre la Lettonie (1-0) avait déjà été remplacé samedi par Grzegorz Sandomierski (Jagiellonia Bialystok, D1 polonaise).

«Le premier match contre la Grèce donnera le ton»
Trois autres joueurs font leurs bagages : l'attaquant Michal Kucharczyk (Legia Varsovie) et les défenseurs Tomasz Jodlowiec (Polonia Varsovie) et Kamil Glik (Torino/ITA). La Pologne, coorganisateur avec l'Ukraine, ouvrira la compétition contre la Grèce le vendredi 8 juin à 18h00 à Varsovie. «Toutes les équipes du groupe ont leur chance, mais la Russie est favorite, a dit Smuda lors de sa présentation des vingt-trois. Le premier match contre la Grèce donnera le ton.» La Pologne jouera un dernier match de préparation le 2 juin contre Andorre.


La sélection
GARDIENS : Wojciech Szczesny (Arsenal/ANG), Przemyslaw Tyton (PSV Eindhoven/HOL), Grzegorz Sandomierski (Jagiellonia Bialystok)

DÉFENSEURS : Lukasz Piszczek (Borussia Dortmund/ALL), Marcin Wasilewski (Anderlecht/BEL), Jakub Wawrzyniak (Legia Varsovie), Marcin Kaminski (Lech Poznan), Grzegorz Wojtkowiak (Lech Poznan), Sebastian Boenisch (Werder Brême/ALL), Damien Perquis (Sochaux)

MILIEUX : Eugen Polanski (Mayence/ALL), Dariusz Dudka (Auxerre), Adam Matuszczyk (Fortuna Duesseldorf/ALL), Adrian Mierzejewski (Trabzonspor/TUR), Jakub Blaszczykowski (Borussia Dortmund/ALL), Ludovic Obraniak (Bordeaux), Maciej Rybus (Terek Grozny/RUS), Kamil Grosicki (Sivasspor/TUR), Rafal Murawski (Lech Poznan), Rafal Wolski (Legia Varsovie)

ATTAQUANTS : Robert Lewandowski (Borussia Dortmund/ATT), Artur Sobiech (Hanovre/ALL), Pawel Brozek (Celtic Glasgow/ECO)

Pologne - Andorre : 4-0
Le 02/06/2012 | Mis à jour le 02/06/2012 21:11:59


Ludovic Obraniak buteur contre l'Andorre.

La Pologne a bouclé sa campagne de préparation de l'Euro 2012 sur un succès, le 3e d'affilée, face à l'Andorre samedi (4-0). Le Bordelais Ludovic Obraniak a mis son camp sur les rails (18e) au tableau d'affichage avant d'être imité par l'attaquant de Dortmund Robert Lewandowski (37e), puis Jakub Blaszczykowski (39e) et Marcin Wasilewski (77e), ces deux derniers sur penalty

POLOGNE● Une large victoire
pour finir. Le co-organisateur
de l’Euro 2012 a bouclé sa campagne
de préparation sur un
troisième succès consécutif,
hier face à Andorre (4-0).
Le Bordelais Ludovic Obraniak
a rapidement mis ses partenaires
sur les bons rails (18e).
L’attaquant de Dortmung Robert
Lewandowski (37e) l’a ensuite
imité, avant que Jakub
Blaszczykowski (39e) etMarcin
Wasilewski (77e) n’en fassent de
même, sur penalty

05/06/2012 - 21:55
Pologne-Obraniak: "J'aime ce pays, ses habitants et mes coéquipiers"
Ce mardi, Damiens Perquis, le défenseur sochalien, et Ludovic Obraniak, le milieu de terrain bordelais, se sont présentés en conférence de presse et ont tenu à réagir quant à leur intégration, jugée difficile par certains, en équipe de Pologne. Et les deux éléments de la Ligue 1 se sentent parfaitement à l'aise en compagnie de leurs nouveaux coéquipiers. L'ancien Lillois s'est même exprimé en Polonais pour marquer des points auprès des journalistes présents et faire taire ses derniers détracteurs. "Je suis dans cette équipe depuis plus de deux ans, et aujourd'hui je me sens comme un Polonais. J'aime le pays, ses habitants et mes coéquipiers également", a-t-il confirmé en Polonais devant les visages amusés de certains de ses partenaires. "Vous pouvez sentir la belle atmosphère qui se dégage de ce groupe et par-dessus tout, c'est un groupe uni avant l'Euro", s'est pour sa part justifié Damien Perquis qui, pour sa part, s'est exprimé en Français.

Euro: l'éléphante Citta prédit la victoire de la Pologne au match d'ouverture


L'éléphante Citta le 6 juin 2012 au zoo de Cracovie (sud) Bartosz Siedlik AFP

Citta, une éléphante de 33 ans du zoo de Cracovie (sud), a prédit mercredi la victoire de la Pologne sur la Grèce, match d'ouverture de l'Euro-2012, en mangeant en premier un melon accompagné du drapeau polonais.

L'animal qui avait le choix entre trois melons a d'abord avalé celui avec le drapeau national polonais, puis celui accompagné de la lettre X désignant un match nul, et en dernier le melon avec le drapeau grec.

Citta a été choisie par le jardin zoologique parmi d'autres animaux, notamment un âne et un perroquet, pour prédire les résultats de la sélection polonaise comme l'avait fait il y a deux ans en Allemagne Paul le Poulpe.

"L'animal a déjà prédit avec succès le résultat de la Ligue des champions et la victoire de Chelsea contre le Bayern Munich", a rappelé à l'AFP Teresa Grega, directrice adjointe du jardin zoologique. Ayant le choix entre deux pommes, elle a choisi celle accompagnée du logo de Chelsea.

Née en liberté en Inde, Citta a été capturée à l'âge d'un an pour un cirque en Allemagne où elle a passé une vingtaine d'années. Elle fut ensuite transférée en Autriche puis en Espagne, avant d'arriver à Cracovie en 2006.

Il semble que Citta aime bien le football. Lors de sa présentation aux médias, elle a avalé un ballon. Celui-ci était en cuir et non en plastique, si bien qu'il n'a pas eu d'effets négatifs pour son appareil digestif.

En 2010, Paul le Poulpe est devenu le mollusque le plus célèbre de la planète en prédisant les résultats de tous les matches de l'équipe d'Allemagne pendant la Coupe du monde de football en Afrique du sud, ainsi que la victoire de l'Espagne en finale contre les Pays-Bas. L'animal est décédé depuis.

Plusieurs animaux cherchent à prendre le relais. Un cochon ukrainien va tenter prédire le résultat des matches de l'Euro-2012 à Kiev. Un putois nommé Fred va en faire de même à Kharkiv dans l'est de l'Ukraine, où joueront notamment l'Allemagne et les Pays-Bas.

Le jour des matches, Fred sera transporté au stade de Kharkiv où il retrouvera face à deux assiettes de viande fraîche accompagnées de petits drapeaux des équipes qui s'affrontent. L'assiette dans laquelle il choisira de s'alimenter en premier sera celle du vainqueur.

L'immense défi de la Pologne
Le 07/06/2012 | Mis à jour le 07/06/2012 17:29:00

A la veille de l'ouverture de la compétition et du premier match entre la Pologne et la Grèce, la ministre des Sports Joanna Mucha a assuré jeudi que la Pologne était prête à accueillir le plus grand défi d'organisation de son histoire. «Cet événement, c'est le plus grand défi d'organisation jamais affronté par la Pologne. Nous y sommes très bien préparés. Je peux attribuer d'excellentes notes à ces cinq années de préparatifs. Tout a été achevé à temps. Nous pouvons en être fiers. Des milliers de gens y ont contribué pendant cinq ans», a souligné la ministre.

Les travaux ont été terminés juste à temps, à l'image du dernier tronçon de l'autoroute reliant Varsovie à Berlin ouvert dans la nuit de mercredi à jeudi. Un train direct reliant Berlin à Gdansk est également en fonction depuis mercredi. «Tout est prêt. Les aéroports, les zones pour supporteurs, les postes frontaliers, les routes et les services ferroviaires», a assuré Marcin Herra, patron de la société d'Etat PL 2012 qui supervisait les préparatifs de la Pologne.

GROUPE A Grèce, Russie, République Tchèque, Pologne
Les Polonais, organisateurs sous pression

Les "Aigles blancs" de Pologne veulent bien
figurer dans leur Euro

Trois matches, trois rendez-vous historiques
pour la Pologne, qui, en tant que pays co-organisateur,
sait qu’elle doit frapper un grand coup. Les
"Aigles blancs" du coach Franciszek Smuda, dispensés
des qualifications, restent sur six matches amicaux
sans défaite, et n’ont encaissé aucun but lors
de leurs cinq dernières rencontres. Avec son trio
"made in Dortmund" Lewandowski-Blaszczykowski-
Piszczek, elle compte dans ses rangs plusieurs
éléments capables de faire basculer un match. Sans
oublier le jeune Szczesny, propulsé dans les buts
d’Arsenal à 22 ans.
"Il faut être lucide, cela sera quand même compliqué.
Les Tchèques, les Russes, et les Grecs ne sont
pas des débutants, tempère l’ancien attaquant Andrzej
Szarmach, légende du football polonais, et fer
de lance d’Auxerre dans les années 80. Ces équipes
ont l’avantage d’avoir disputé des matches à enjeu,
pas nous. Et on risque de le payer cher." Celui qui a
été désigné par l’UEFA ambassadeur officiel de
l’Euro estime "que la Pologne peut créer la surprise".
Une surprise dont est aussi capable la formation
hellénique, qui l’ a prouvé en remportant
l’Euro 2004. Emmenés par l’expérimenté sélectionneur
Dick Advocaat, les Russes aimeraient réitérer
leur exploit de 2008. Ils avaient alors atteint les demi-
finales. Avec une préparation terne, la République
Tchèque, elle, est loin de faire aussi peur qu’à
l’époque des Koller, Poborsky, Jankulovski and co...


À SUIVRE: LE PREMIER EURO D’OBRANIAK ET PERQUIS
Jamais appelés sous les couleurs françaises, Ludovic
Obraniak (Bordeaux) et Damien Perquis (Sochaux) ont
rejoint les "Aigles blancs", suscitant une vive polémique en
Pologne. Jan Tomaszczewski, gardien de la brillante équipe
polonaise duMondial 74, a qualifié Perquis de "déchet du
football qui n’a pas réussi chez lui".
Ludovic Obraniak a su faire taire les plus sceptiques avec
un doublé pour sa première sélection le 12 août 2009 face
à... la Grèce !
Le natif de Moselle sera l’un des atouts majeurs du
sélectionneur Smuda lors de cet Euro.

Face à des Grecs courageux, la Pologne qui avait pourtant la situation en main à la pause, concède un match nul décevant pour son entrée en matière. Szczesny, coupable sur le but égalisateur puis expulsé, a été le héros malheureux de ce premier match.

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POLOGNER .1 GRECE 1

LaPologneaccrochée
POLOGNE 1 - GRÈCE 1
Stade National (Varsovie). Mi-temps: 1-0. Temps : beau. Temps : nuageux.
Spectateurs : 58 000 environ. Arbitre : C. Velasco Carballo (ESP)
Buts - Pologne : Lewandowski (17). Grèce : Salpingidis (51).
Avertissements - Grèce : Papastathopoulos (35, 44), Holebas (45+2), Karagounis (54).
Expulsions - Pologne : Szczesny (69). Grèce : Papastathopoulos (44).
Pologne : Szczesny - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Blaszczykowski (cap),
Polanski, Obraniak, Murawski, Rybus (Tyton 70) - Lewandowski.
Sélectionneur : Franciszek Smuda.
Grèce : Chalkias - Torosidis, Papastathopoulos, A. Papadopoulos (K. Papadopoulos, 37),
Holebas - Maniatis, Katsouranis, Karagounis (cap) - Ninis (Salpingidis, 46), Gekas (Fortounis,
68), Samaras. Sélectionneur : Fernando Santos.

"Lewangoalski" avait pourtant
fait le plus difficile. Inscrire
de la tête le premier but de
l’Euro et faire chavirer de bonheur
les 50 000 fans polonais
présents. La Grèce réduite à 10
après l’expulsion, injuste, dePapastathopoulos
(44) avait du
mal à encaisser le coup.
C’était sans compter qu’elle
est une habituéedugenre. Comme
elle l’avait fait à l’Euro 2004,
au Portugal, elle a gâché la fête
du pays hôte en arrachant
l’égalisation (1-1), lors d’un
match d’ouverture complètement
fou. Il faut espérer que ce
match ait donné le ton de cet
Euro dans l’Est, le premier depuis
la chute du mur de Berlin.
C’est finalement un gardien,
Tyton (Eindhoven), que personne
n’attendait --et qui va faire
le bonheur des amateurs de
jeux de mots comme "duel de
Tyton" -- qui a sauvé du pire les
Polonais, en détournant le penalty
de Karagounis (71).

INTERVIEWL’ICÔNEDU FOOT POLONAIS SE CONFIE
Andrzej Szarmach:
"LaPolognelemérite!"

Andrzej Szarmach avec
le maillot polonais./



Andrzej Szarmach, attaquant
célèbre pour ses moustaches
style "Astérix", est une légende
vivante du foot. À Auxerre, où il
a explosé au début des années
80, il est une icône. Idem pour
le peuple polonais, qui a vibré
devant ses exploits lors des
Mo n d i a ux 7 4 e t 8 2 .
Aujourd’hui, à 62 ans, il a été
choisi par l’Uefa pour être l’un
des ambassadeurs de l’Euro.
❚ Qu’avez-vous ressenti lorsque
votre pays a été choisi pour
organiser l’Euro ?
Une immense fierté, une grande
joie,mais aussi un vrai soulagement.
La Pologne n’avait pas
le droit de louper cette occasionqui
ne se présente que rarement.
Le pays est à une période
charnière de son histoire et
l’accueil de cette compétition
tombe à pic économiquement.
La Pologne connaît un essor
sans précédent, le pouvoir
d’achat est à la hausse, la qualité
de vie s’améliore. Pour preuve,
depu is une d izai ne
d’années, les grandes enseignes
européennes s’implantent
massivement en Pologne.
L’Euro peut attirer davantage
l’oeil des investisseurs. La Pologne
le mérite.
❚ Si économiquement, la Pologne
connaît la croissance, c’est
plus dur sportivement...
Il faut relativiser. Des clubs
comme le Wisla Cracovie
jouent régulièrement sur la scène
européenne, et notre Première
division accueille de plus en
plus d’étrangers de qualité.
L’international néerlandais
Kew Jaliens joueauWisla,Danijel
Ljuboja au Legia Varsovie...
Notre championnat est attractif,
de nombreux jeunes s’y révèlent
: Marcin Kaminsky (Lech
Poznan) ou Rafal Wolski (Legia).
❚ Des Français ont intégré la
sélection polonaise : le Sochalien
Perquis et le Bordelais Obraniak...
Ils ont réussi leurs débuts, notamment
Obraniak, qui s’est
tout de suite fondu dans le collectif,
etamarqué deuxbutsmagnifiques
pour son premier
match. Perquis s’impose aussi.
Pourtant, je ne suis pas trop favorable
à l’arrivée de ces
joueurs, qui ne parle pas la langue
et n’ont pas mis un pied en
Pologne. Ils sont là car ils n’ont
pas le talent nécessaire pour aller
en équipe de France. S’ils
l’avaient eu, jouer pour la Pologne
ne leur aurait pas traversé
l’esprit. Après, il y a lephénomène
inverse avec les Allemands
Podolski, Klose ou Trochowski,
nés en Pologne. J’aimerais bien
les voir porter nos couleurs...
❚ Voir Auxerre en Ligue 2, ça
vous attriste ?
Cela faisait deux ou trois saisons
qu’Auxerre était dans le
rouge, il fallait s’y attendre. Je
n’ai plus beaucoup de contact
en Bourgogne, mais je suis au
courant des résultats. J’espère
de tout coeur que l’AJAva immédiatement
remonter.

ÀSUIVRE AUJOURD’HUI GROUPE A
Pologne-Russie
sous haute surveillance POLOGNE - RUSSIE

À 20h45, en direct sur M6 et beIN Sport.
Arbitre : Wolfgang Stark (GER).
Pologne : Tyton - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Blaszczykowski (cap.),
Polanski, Obraniak, Murawski, Rybus - Lewandowski.
Sélectionneur : Franciszek Smuda.
Russie : Malafeev - Anyukov, A. Berezutski, Ignashevich, Zhirkov - Shirokov,
Denisov, Zyryanov - Dzagoev, Kerzhakov, Arshavin (cap.).
Sélectionneur : Dick Advocaat.
Cette rencontre entre la Pologne et la Russie, qui pourrait être décisive pour une
qualification des Russes en quart de finale de l’Euro, aujourd’hui à Varsovie, va
être placée sous haute surveillance en raison des contentieux historiques entre
ces pays et par la faute des hooligans russes. C’est le "plus grand défi" pour la
police polonaise, en raison des craintes de débordements, a déclaré hier le
ministre polonais de l’Intérieur, Jacek Cichocki

mardi 12 juin 2012 22:14 |
Russie en pole, réveil tchèque, Pologne et Grèce en danger dans le groupe A
La Russie n'est plus qu'à un point des quarts de finale de l'Euro-2012, après son nul contre la Pologne (1-1), qui devra, elle, gagner son dernier match face à la République Tchèque, relancée par sa victoire express sur la Grèce (2-1) mardi dans la poule A.

Les Russes, vainqueurs (4-1) des Tchèques en ouverture, occupent la tête du groupe avec quatre points en deux journées et peuvent se contenter d'un nul samedi face à la lanterne rouge grecque (1 point) pour sortir des poules comme en 2008, où ils avaient perdu en demi-finale face à l'Espagne (3-0).
La Russie a même cru être la première équipe qualifiée pour les quarts de finale, après l'ouverture du score de l'épaule de Dzagoev (37e), plus que jamais en tête du classement des buteurs avec ce 3e but en deux matches.

Mais à domicile, le capitaine polonais Blaszczykowski a égalisé d'une superbe frappe du gauche (57e).


Russie en pole, réveil tchèque, Pologne et Grèce en danger dans le groupe A
..CLasst........ pts. D
1 Russie.......... 4 +3
2 Rep tchèque 3 -2
3 Pologne ........2 0
4 Grèce ......... 1 -1

Smuda : «Une chance de passer en quarts»
Franciszek Smuda (sélectionneur de l'équipe de Pologne à la TV polonaise): «Nous n'avons pas perdu, c'était un bon match. Nous avons toujours une chance de passer en quart de finale. Des erreurs, il y en a toujours, mais oublions les erreurs. Nous avons encore un match devant nous, il faut s'y concentrer. Nous sommes une jeune équipe, et nous allons nous perfectionner encore. Je suis surtout satisfait du fait que les joueurs ont réalisé de bout en bout la tactique prévue».

Jakub Blaszczykowski (capitaine et buteur de la Pologne): «Nous avons fait beaucoup d'efforts et tout a marché à 90%. Il ne nous manque qu'un résultat positif, une victoire. J'attends donc avec impatience le prochain match. Il nous reste trois jours pour montrer ce dont nous sommes capables au public de Wroclaw. Notre réaction après la pause et notre égalisation illustrent la bonne ambiance dans le groupe. En première période, nous n'avons pas pu réagir comme il faut à l'entame de match. Mais nous avons ensuite montré que nous savons jouer. Nous sommes toujours en course avec deux points. Ce nul nous fait beaucoup de bien surtout face à une équipe comme la Russie. Nous sommes fatigués mais heureux. Nous avons montré que nous avons le courage et la passion. Chaque joueur, y compris les remplaçants, est concerné et je veux conduire cette équipe en quarts de finale.»

GROUPE A
Les Polonais
contrarient les Russes POLOGNE 1 - RUSSIE 1
ÀVarsovie, Stade National. Mi-temps : 0-1.
Spectateurs: 55000. Arbitre: W. Stark (ALL).
Buts- Pologne: Blaszczykowski (57). Russie : Dzagoev (37).
Avertissements - Pologne: Lewandowski (60), Polanski (79).
Russie : Denisov (61), Dzagoev (75).
Pologne: Tyton - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Blaszczykowski (cap), Dudka
(Mierzejewski 73), Murawski, Polanski (Matuszczyk 85), Obraniak (Brozek 90+3) - Lewandowski.
Entraîneur : Franciszek Smuda.
Russie : Malafeev - Anyukov, A. Berezutski, Ignashevich, Zhirkov - Shirokov, Denisov,
Zyryanov - Dzagoev (Izmailov 80), Kerzhakov (Pavlyuchenko 70), Arshavin (cap).
Entraîneur : Dick Advocaat


En arrachant l’égalisation, la
Pologne a contrarié la Russie,
qui se serait qualifiée en cas de
victoire pour les quarts de finale,
dans un match précédé par
des incidents entre supporters à
Varsovie. Voilà le groupeA totalement
relancé avec une dernière
journée décisive avec les Pologne-
République Tchèque et Russie-
Grèce.
C’est encore sur un but de
Dzagoev, 21 ans, la nouvelle star
(3 buts), que la Russie croyait
avoir mis les crampons en quart.
Mais la seconde période de Polonais
rageurs a surpris la bande à
Arshavin qui s’était reposée sur
ses lauriers. Et c’est Blaszczykowski,
en bon capitaine polonais,
qui d’une frappe puissante
excentrée, a égalisé (57).

Huit hooligans condamnés
Le 14/06/2012 | Mis à jour le 14/06/2012 09:17:00

Huit hooligans polonais impliqués dans des agressions contre des supporters russes ont écopé de peines de prison avec sursis, mercredi devant un tribunal de Varsovie. Les prévenus faisaient partie des 184 personnes interpellées en marge de Pologne-Russie (1-1), mardi dans la capitale polonaise. Les peines - de 3 à 12 mois - sont assorties d'amende.

Le milieu offensif de Bordeaux,
Ludovic Obraniak, qui dispute
l’Euro sous les couleurs de la
Pologne, n’a pas dissimulé son
agacement lorsque le sélectionneur
des Aigles Blancs l’a sorti
dans le temps additionnel, face
à la Russie, mardi. Le Mosellan
n’a pas hésité à lancer des jurons
avant de prendre place
sur le banc. Hier, il a fait son
mea culpa.
"Je n’ai pas su contrôler ma
réaction. Elle a été très mauvaise,
et je m’en excuse", a-t-il affirmé.

LaPolognefaceàsondestin
GROUPE A Les troupes de FranciszekSmuda
restent sur deux nuls et doivent
s’imposer cesoir face auxTchèques

Les Tchèques contents RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 1 - POLOGNE 0
ÀWroclaw (Stade Municipal). Mi-temps: 0-0. Temps : pluvieux. Spectateurs : 40 000.
Arbitre : C. Thomson. (ECO)
But: Jiracek (72).
Avertissements - République Tchèque : Limbersky (12), Plasil (87), Pekhart (90+4).
Pologne : Murawski (22), Polanski (48), Wasilewski (61), Blaszczykowski (88), Perquis (90).
RépubliqueTchèque : Cech (cap.) - Gebreelassie, Sivok, Kadlec, Limbersky - Jiracek (Rajtoral
84), Hübschman, Kolar, Plasil, Pilar (Rezek 88) - Baros (Pekhart 90+1).
Entraîneur: Michal Bilek.
Pologne : Tyton - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Blaszczykowski (cap), Dudka,
Murawski (Mierzejewski 73), Polanski (Grosicki 56), Obraniak (Brozek 73) - Lewandowski.
Entraîneur: Franciszek Smuda.

Étrilléspar la Russie en ouverture
(4-1), les Tchèques se sont
parfaitement repris en battant
d’abord les Grecs (2-1) puis en
prenant le meilleur, hier, sur la
Pologne avec un but salvateur
de Jiracek (72e). À Wroclaw, la
Pologne, auteur de deux matches
nuls (1-1) jusque-là, devait
absolument s’imposer, pour
poursuivre l’aventure dans
"son" Euro. Dès le début les Polonais
poussaient, à l’image de
Robert Lewandowski qui se
montrait dangereux. Sous la
pluie, leurs offensives étaient
souvent stériles.
Finalement, sur un ballon récupéré
dans la moitié polonaise,
les Tchèques s’offraient un
contre, conclu par Jiracek sur
une passe de Milan Baros (72e),
très critiqué depuis le début du
tournoi.

Pologne
L "Entraîneur Franciszek Smuda suite à l'elimination du pays hote a donné sa démission .

aladin a écrit:Pologne
L "Entraîneur Franciszek Smuda suite à l'elimination du pays hote a donné sa démission .

Pologne: Smuda sans doute pas conservé
Franciszek Smuda quittera prochainement son poste de sélectionneur de la Pologne. L'ancien entraîneur du Lech Poznan s'est exprimé samedi soir à la télévision polonaise après la défaite de son équipe face à la République Tchèque (1-0), synonyme d'élimination lors en phase de poules de l'Euro 2012. "C'est à 100% la fin du chemin. Mon contrat court jusqu'à la fin de l'Euro. On a fait ce qu'on pouvait faire. C'est la fin de cette grande aventure. Je n'ai pas à démissionner car j'ai un contrat jusqu'à la fin de l'Euro", a t-il ajouté, glissant qu'il ne prolongerait donc pas son bail à la tête de la sélection nationale qu'il dirige depuis 2009.