LE STAFF TECHNIQUE OLYMPIEN

La passion selon Dehon
DÉCOUVERTE Pour la première fois, l’entraîneur des gardiens se confie sur l’approche de son métier. Humain


Lors des séances, il est impossible de le croiser
sans ses gants blanc et jaune fermés d’un
scratch portant le nom de Steve Mandanda; il
est encore très rare de l’apercevoir sans sa casquette
olympienne soigneusement vissée sur la tête, dissimulant
une rousseur d’enfance et un teint blanc rappelant
ses pures racines nordistes. "Je suis un Ch’ti, exprime
Nicolas Dehon, et j’aima région dans la peau."
La voix est posée, claire, explicite, teintée de passion.
Elle est marquée par les exigences d’une profession
où chaque étape a compté pour ce natif de
Maubeuge pour construire sa carrière. "Je n’appartiens
pas à la génération de 1930, dit-il avec malice,
mais tous les gardiens de ma génération le regrettent :
il n’y avait pas à notre époque d’entraîneurs spécifique."
Le football s’est diversifié, prenant en compte toutes
les parties spécifiques. Nicolas Dehon s’est
donc construit tout seul, perfectionné en tirant un bilan
au crépuscule de sa carrière. "J’ai essayé de comprendre
tout ce que je n’avais pas appris en raison de la
solitude qui était un peu celle du gardien de l’époque.
Tout ce que j’avais pu assimiler aussi et qu’il me fallait
transmettre. Je n’avais pas les qualités pour jouer en
Ligue1, poursuit-il avec humilité. Pourtant, quel que
soit le niveau, l’approche reste la même. Quand on est
en difficulté, on cherche un regard, une épaule, un visage
pour s’ouvrir et expliquer l’épreuve que l’on traverse."
Il s’est naturellement investi, s’est engagé dans une
mission d’éducateur tout autant valorisante à ses
yeux que celle d’entraîneur. "Ce n’est pas un métier,
mais une passion. Je la vis à fond, j’écoute et j’échange
beaucoup avec des collègues. Je m’intéresse à tout ce
que je peux trouver sur internet sur la spécificité du poste
pour m’améliorer."
Nicolas raconte être en permanence à la recherche
de nouveaux exercices. "Certains aiment la routine,
d’autres non. Il faut surprendre les gardiens pour trouver
le petit truc qu’ils n’ont jamais fait." Une recherche
à tempérer en fonction des performances. "L’aspect
psychologique reste fondamental. Si un gardien est
embué, il convient de revenir vers les bases, veiller à ce
qu’il se lâche physiquement pour retrouver ses qualités."
Il n’entreprendra pas de révolution dans la maison
olympienne, où l’ombre de Laurent Spinosi plane enc
o r e s u r l e c e n t r e d ’ e n t r a î n e m e n t Robert
Louis-Dreyfus. "J’arrive avec la même humilité
qui m’a guidé quand j’ai rejoint le PSG. Je travaillerai
dans la continuité de ce qui a été fait. Au quotidien, je
n’oublie pas que de nombreux collègues sont au chômage.
Le but est de prendre du plaisir et de m’intégrer en
trouvant ma place dans un système déjà en place. Même
un entraîneur progresse, surtout quand il côtoie le
haut niveau."
Sa relation avec Steve Mandanda, née au Havre, s’apprête
à vivre un second souffle.
Il l’a joint au téléphone au terme du Mondial, mais
Nicolas rappelle immédiatement quelques fondamentaux.
"Il n’y aura pas de séance spéciale Mandanda. Il y
a une vie des gardiens, pas d’un gardien. J’aime avoir
les mêmes rapports avec chacun et m’intéresser à tout
individu même quand il est numéro 3." Son but ?
"Qu’un gardien ait le sourire quand il arrive le matin. Il
faut jouer sur la corde affective, car tout gardien a besoin
d’être aimé. On le dit solitaire, isolé, c’est le cas,
mais il veut vivre le groupe à travers un regard, un geste."
Un détail qui le rattache au collectif, sans différenciation
de poste.
La passion selon Dehon s’inscrit dans un relationnel
fort, essentiel. En s’appuyant sur cette méthode, il a
gardé des attaches avec d’anciens élèves : Revault, Cassard,
Heurtebis, Placide.


"Je n’oublie pas que de nombreux
collègues sont au chômage. Le but est
de prendre du plaisir et de m’intégrer
dans un système déjà en place



"Qu’un gardien ait le sourire quand il
arrive le matin. Il faut jouer sur la corde
affective, car tout gardien a besoin d’être
aimé".

Beaucoup l’appellent encore
après les matches pour avoir son point de vue sur leurs
performances. "On s’imagine que beaucoup sont blasés,
mais il est agréable de constater qu’un gars, même
fort de 400matches en Ligue 1, vous appelle pour trouver
des réponses à ses prestations." On apprend tous les
jours. Gabin chantait cette vérité écrite par Jean-Lou
Dabadie, s’inspirant de Socrate. "Je sais, je sais qu’on
ne sait jamais. (...) C’est tout ce que je sais, mais, ça, je le
sais..."

Le docteur de l'OM, Christophe Baudot, dit non à Chelsea
le jeudi 15 juillet 2010 à 14H18


Il est assez rare de nos jours de voir un joueur ou le membre d'un staff repousser les avances des sirènes des clubs les plus huppés d'Europe. Le docteur de l'OM, Christophe Baudot l'a fait. Contacté par "LaProvence", il n'a pas souhaité confirmer l'information ni la commenter, mais l'un de ses proches avoue : "Chelsea lui proposait un pont en or, mais il n'aurait pas eu l'entière responsabilité de la cellule médicale. Et puis, il aime trop Marseille pour s'en détacher."

En constatant que plus de deux-tiers de leurs joueurs étaient opérés et soignés en dehors du territoire anglais, Chelsea était parti en quête d'une pointure médicale en Europe. Cette recherche a été confiée à un cabinet spécialisé, lequel après avoir déterminé le profil a contacté le médecin marseillais.
On rappellera qu'avant de s'engager avec l'OM, le docteur Baudot a été, en 2006, le préparateur physique de l'équipe de France des - 21 ans, sacrée championne du monde. Sa rigueur professionnelle, l'exactitude de ses diagnostics et sa connaissance du monde sportif en ont fait une référence en Europe. Après avoir refusé, il a prolongé, mardi, son contrat avec l'OM jusqu'en 2013.


commentaire...
solexine15/07/2010 à 15h54
C'est plutôt une bonne nouvelle.
Franchement, si j'avais trouvé à Marseille un boulot bien payé, je serai jamais parti. Donc je comprend ces personnes qui gagnent déjà bien leur vie ici, et qui n'ont pas envie d'aller dans un pays froid où il pleut tout le temps et où ils ne savent pas servir le pastis :-)

http://www.laprovence.com/video/Dehon+-+Mandanda%2C+l%27entretien+crois%C3%A9/iLyROoaf8mQh


Dehon - Mandanda, l'entretien croisé
laprovence
le 22/07/2010 à


Amis dans la vie, Nicolas Dehon et Steve Mandanda se retrouvent aujourd'hui sous les couleurs de l'OM. Le premier, qui fut le formateur du portier international au Havre, est désormais l'entraîneur des gardiens du club olympien. Le second entame sa quatrième saison à Marseille. Retour en images sur la relation qui unit les deux hommes...

L’ensemble du staff a profité
de la matinée de repos accordée
aux joueurs pour organiser
une opposition sur
l e s t a d e d e
Saint-Jean-de-Luz. Deux
mi-temps de trente minutes,
agrémentées de bonnes
petites "chambrettes" et soldées
par le succès 8 à 3 du
staff technique-sécurité-intendance
sur le médical.



Les
équipes étaient composées
ainsi : Dehon - Rani Berbachi,
Deschamps, Samir
Berbachi, Stephan (Dumandel), Chatron, Sevilla. L’autre : Davin - Rosée,
Palestri, Cellier (puis Pintus), Manouvrier, Baudot, Blanchard.

le kiné de l'OM devient celui des Bleus
jeudi 29 juillet 2010

A partir du prochain match amical de l'équipe de France, le 11 août contre la Norvège, Alain Soultanian, le kiné de l'OM, deviendra celui des Bleus à la demande de Laurent Blanc. Les démarches officielles de la FFF ont abouti à l'accord de José Anigo. Âgé de 56 ans (dont près de trente au club olympien), celui que l'on surnomme "Muso" continuera à officier auprès des joueurs marseillais

Après Laurent Spinosi qui a entraîné
les gardiens de la Côte
d’Ivoire, pendant la Coupe du
monde, Alain Soultanian devient
le kiné des Bleus. Laurent
Blanc en a parlé avec José Anigo
à Tunis et le directeur sportif
olympien est loin d’être gêné
par cette promotion d’un fidèle
serviteur du club.
"À l’OM, il y a des gens bien,
compétents et ça ne date pas
d’aujourd’hui. Des gens qui méritent
la reconnaissance. Quelle
que soit la sélection concernée,
nous pouvons en être
fiers.

De gaude à droite : José Anigo
(directeur sportif), Rani
Berbachi (sécurite), Guy
Cazadamont (directeur de la
sécurite), Alexandre Rosée
(attaché de presse), Samir
Berbachi (sécurité), Jérôme
Palestri (kiné), Michel Chatron
et Olivier Peduzzi (intendant),
Louis Vassallucci (coordinateur
sportif), Ely Di Russo
(intendant), Guy Stephan,
Christophe Beaudot (médecin),
Jean-Georges Cellier (kiné),
Didier Deschamps, Nicolas
Dehon (entraîneur des
gardiens), Alain
Soultanian (kiné), Christophe
Manouvrier (préparateur
physique), Antonio
Pintus (préparateur physique

LE COMMENTAIRE du docteur de l’OM
Baudot: "Pour nous,
le dossier est très clair

Christophe Baudot est
rassuré


Il a averti Loïc Rémy en premier. Il
était 9h15 et Christophe Baudot, le
médecin de l’OM, avait pris note de
l’avis formulé par le comité d’experts
mandaté par le staff médical du club
marseillais. "Celui-ci s’est montré rassurant,
raconte le docteur Baudot.
J’ai tenu à le dire d’abord à Loïc."
Ce dernier venait enfin d’en terminer
avec une période d’anxiété et de
doute. "Loïc sera soumis aux tests annuels
que doivent subir tous les athlètes
de haut niveau, indique encore le
médecin. Dans ce dossier, il convient
de souligner le rôle du comité de spécialistes
(les Professeurs Collart à La
Timone, Alliot à Nancy, Musso à Paris,
Carré à Rennes et Chevallier à Bordeaux) qui s’est réuni pratiquement
tous les jours à la lecture de nouveaux examens et qui s’est investi de
manière formidable pour donner des réponses claires. Loïc nous avait
demandé que les choses soient claires. Pour nous, justement, le dossier
est très clair."
Et pour cause. Baudot toujours : "Loïc a eu suffisamment d’examens
au cours des 48 dernières heures. Il y avait un doute sur les
examens pratiqués ces derniers temps. Le doute est levé. Cela ne veut
pas dire bien évidemment qu’il n’y aura pas de suivi. Ce serait faire de
la langue de bois si l’on disait que l’on n’a rien trouvé. Quelque chose
a été clairement identifié par les experts. Comme tous les joueurs à
qui on a détecté une anomalie grave pour son activité physique, Loïc
se soumettra à des examens tous les ans. On ne passe pas d’une suspicion
à rien du tout. Mais très honnêtement, on est très rassurés."

DD A ENFIN TROUVE UN MEC PLUS PETIT QUE LUI..............


Staff

Pintus bien dans ses baskets jeudi 07 octobre 2010 à 07H30

Véritable bourreau de travail, le préparateur physique distille sa science enrichie en Italie et en Angleterre


Proche de Deschamps, l'Italien n'hésite pas à montrer l'exemple à l'entraînement.

Photo frédéric speich


Antonio Pintus ne courra pas Marseille-Cassis à la fin du mois. Au rythme de vingt kilomètres parcourus quotidiennement - soit le trajet entre La Commanderie et son domicile -, il tient pourtant une forme olympique. Comme à Londres, où il accomplissait le même rituel, ou à Monaco, avec l'ascension de La Turbie à pied ou à vélo, mais pas à Turin puisqu'il résidait à l'époque à...60 bornes de là. Une foulée de champion entretenue lors des entraînements où il ne rate ni un footing, ni un sprint. "Peut-être que les joueurs me prennent pour un fou?, sourit le préparateur physique italien.

"À mon âge (48 ans), je m'engage à fond! J'aime ça!" Un profil qui a séduit Didier Deschamps il y a déjà une quinzaine de saisons, à Turin. Pintus aime son "DD", qui le lui rend bien. Hier midi, alors que ce stakhanoviste de l'effort racontait une anecdote surson éphémère collaboration avec Claudio Ranieri à Chelsea, il fut interpellé par le technicien basque qui, au volant de son imposant 4x4, lui lança: "Muto! Muto!" Et Pintus d'éclater de rire. "Ça veut dire 'ne parle pas' (muet, littéralement).

Ah, il est trop fort, il est terrible!" Entre les deux, il y a davantage que de la confiance; une complicité, voire même une amitié née à la Juventus, donc, prolongée à Londres chez les Blues, et enfin à Monaco, théâtre des débuts de Deschamps sur un banc de touche. "Quand il était encore joueur à Chelsea, je lui avais dit qu'il serait entraîneur... et lui m'avait alors répondu que j'en serai le préparateur physique", raconte Pintus.

Aujourd'hui associés à l'OM, ils poursuivent leur bonhomme de chemin avec l'ambition de l'amener toujours plus haut. Comment ? En s'appuyant sur le bagage du Piémontais, formé notamment à Lyon et à Dijon, au sein du centre d'expertise de la performance Gilles Cometti, et enrichi par son parcours de globe-trotter.

a quelques minutes du coup de sifflet final pour decerner le titre de champion de france
deschamps affectueusement avait mis son bras sur l'epaule de stephan en le serrant
il voulait lui donner sa premiere emotion de gagnant

bel exemple de complicité entre 2 coachs comme BLANC et gasset etc;;;


Guy Stephan, bras droit de Didier Deschamps à l'Olympique de Marseille, parle de son métier

Entraîneur adjoint, Pour être un bon numéro 2, «deux choses sont primordiales : la compétence et la fidélité», selon Guy Stephan. «Quand je parle de compétence, ça concerne l'entraînement, évidemment, mais aussi le domaine psychologique, explique, l'entraîneur adjoint de l'Olympique de Marseille. Il faut être capable de donner des éléments au coach sur les ressources dont dispose un joueur : est-il prêt ? Est-il en possession de tous ses atouts pour jouer ? Il s'agit également d'intervenir sur le plan relationnel et d'être capable d'alterner des actions toniques sur les joueurs et d'autres plus douces. C'est très important, surtout dans un club tel que Marseille, qui est resté sans titre pendant dix-sept ans...»

Stephan : "Nous sommes là pour jouer et gagner les matches"
8 contributions Publié le mardi 12 octobre 2010 à 19H00


Après les réactions des dirigeants olympiens et celles des groupes de supporters au sujet d'un éventuel boycott du match PSG-OM, Guy Stephan a clairement laissé entendre, ce mardi en point presse, que le secteur sportif souhaite disputer la rencontre.

"A titre personnel, je comprends la déception des supporters, concède l'entraîneur adjoint de Didier Deschamps. En même temps, nous sommes des compétiteurs et nous avons envie de jouer les matches et de les gagner. L’an dernier, on avait gagné au Parc des Princes sur le score de 3-0. Des procédures sont en cours et nous allons suivre tout ça. Mais nous, tout ce qui nous intéresse pour l’instant, c’est le match de samedi contre Nancy. Il y en a six avant de jouer le PSG. On n’en est pas là… Je le répète, il y a des procédures en cours."


J.-C.L.

LES PROLONGATIONS
Deux ans de plus pour
Manouvrier et Spinosi

En début de semaine dernière,
le préparateur physique
Christophe Manouvrier, et Laurent
Spinosi, qui oeuvre
aujourd’hui auprès des jeunes
gardiens de but du centre de
formation, ont prolongé de
deux années supplémentaires.
Ils sont dorénavant liés contractuellement
avec l’OM jusqu’en
2013.

L’HOMMAGE
Le travail de Dehon mis en lumière



Deschamps a naturellement apprécié
la performance réalisée par Steve
Mandanda, dimanche. Mais il n’a
pas manqué de souligner le travail
accompli par Nicolas Dehon, l’entraîneur
des gardiens olympiens. "Je
suis content pour Steve ; il est efficace
et décisif. Le mérite lui revient,
tout comme Nicolas Dehon qui effectue
un travail spécifique avec lui, relève
"DD". Steve a confiance en lui
et ils ont une relation particulière.
Nicolas Dehon fait partie de mon
staff et, à travers ses performances,
Mandanda met en valeur le travail
réalisé au quotidien, ajoute le technicien
de l’OM. Maintenant, c’est à lui
de maintenir ce niveau..."

Les Olympiens s'entraînent sous un vent glacial
Marseille - mardi 16 novembre 2010

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Nicolas Dehon, l'entraîneur des gardiens, s'est occupé d'Elinton Andrade et d'un gardien de la réserve en l'absence de Mandanda (à Wembley avec les Bleus) et de Rudy Riou (petit hématome à la hanche).

LA COMPLICITE EVIDENTE ENTRE GUY STEPHAN ET DD DESCHAMPS
ME LAISSE A PENSER
QU"ILS TRAVAILLENT ENSEMBLES
LA TACTIQUE EMPLOYEE
COLLES SUR LE BANC COMME UN COUPLE ILS FONT PLAISIR A VOIR

MERCI GUY ET DIDIER

Débarqué sur la Canebière, cet été, pour entraîner son protégé Steve Mandanda, Nicolas Dehon quittera l'OM, à la fin de saison, comme il l'a reconnu lui-même. Son contrat arrive à expiration en juin. Son départ ouvre plusieurs interrogations. L'avenir de l'international français par exemple, qui est promis à un transfert lors du prochain mercato.


Le recrutement d'un nouvel entraîneur des gardiens ensuite.et les dirigeants marseillais ont déjà trouvé un accord avec Laurent Spinosi, ancien de la maison, sur la base d'un contrat de deux ans

il regarde sa montre car l'om est en retard sur son tableau de marche
et ils veulent rattraper le temps perdu en decembre 2010



Les Olympiens sont en stage depuis hier dans le sud de l’Espagne, dans le complexe touristique de La Manga

les vacances au solel pas pour eux

Pintus met de l’huile dans le moteur
05-01-2011

Le préparateur physique est à la baguette en Espagne, pour conduire le groupe vers son état de forme optimal pour la reprise .



nAntoine Pintus, le préparateur physique de l’OM a retrouvé tout son petit monde, en Espagne, où Brandao est arrivé le dernier. L’Italien a repris en main le groupe pour optimiser les formes à l’approche de la seconde partie du championnat.


Antonio Pintus, dans quel état de forme sont les joueurs ?
On les a retrouvés bien, avec un bon état d’esprit. Les arrivées échelonnées n’ont pas posé de problème car psychologiquement, ils ont tous très envie de reprendre, la motivation est là.


Quel est le programme de reprise ?
Nous l’avons planifié avec le coach. Il est basé sur le travail foncier et l’aérobie, avec des footings plutôt longs, de 40, 45 minutes. Ce matin (hier), nous avons effectué un travail plus intensif, avec des répétitions sur 1000 mètres, basé sur la puissance et l’aérobie, et un peu plus rapide que le foncier. On a travaillé avec le ballon et demain matin (ce matin) nous travaillerons sur la coordination kilométrée, l’aérobie, le gainage du haut du corps pour terminer par un petit match l’après-midi avant de rentrer jeudi à Marseille pour préparer le match de dimanche.


Après un arrêt, combien de temps faut-il pour retrouver le top de sa forme ?
Si l’on s’arrête 10 jours, on peut tout récupérer au bout de cinq jours de reprise. Ce sont des statistiques, après cela dépend des différences physiologiques mais au bout d’une semaine, ils seront comme avant.


L’arrêt entraîne-t-il des variations de poids ?
Cela dépend des individus. Si un athlète s’arrête et commence à manger beaucoup, il prend beaucoup de poids. Ce sont des professionnels. Grâce au staff médical, ils savent ce qu’il faut faire. C’est pour cela que nous effectuons ce mini-stage de quatre jours. Tout le monde mange ce qu’il faut, beaucoup de pâtes, de légumes de crudités pour remettre les organismes en marche.


On a beaucoup parlé de stage d’oxygénation. Pourquoi avoir choisi le climat doux de l’Espagne ?
Cela ne nous change pas beaucoup de Marseille, le climat est agréable, mais plus chaud. Nous évoluons dans un cadre magnifique, avec les terrains, parcours de golf pour les footings. Il faut 10 à 15 jours pour avoir les effets positifs de l’altitude et ils ne restent positifs que 10 jours. Il faut s’adapter à l’altitude, à 2500 ou 3000 m (mal des montagnes, mal de tête) et surtout, le problème est la neige. Nous préférons y aller au printemps ou en été, sur des périodes de trêve plus longues.


Quelle est votre méthode de travail ?
C’est de bien travailler lors des semaines sans match pour essayer d’avoir de l’essence pour la fin de saison. C’est la méthode que j’ai appliquée à la Juventus, à Chelsea et à Monaco pour la préparation à la Ligue des Champions. C’est faire une grosse base de travail aérobic, de foncier et après au fur et à mesure, on augmente en intensité et en vitesse sans oublier le travail de force, la musculation, en tenant compte des caractéristiques individuelles. Mais cela varie d’un pays à l’autre. En Angleterre, on ne peut pas trop travailler sur la force, ce n’est pas dans la culture. La France et l’Italie se rapprochent beaucoup. En Italie, les joueurs n’aiment pas trop la préparation car ils n’aiment pas courir. Mais une fois qu’ils ont commencé, ils le font bien car ils sont très professionnels il faut le dire.


Comment gère-t-on une compétition supplémentaire dans la préparation ?
On l’aborde très bien. Le surplus de travail passe mieux car disputer un 8e de finale de Ligue des Champions fait que les mecs sont plus prêts psychologiquement à travailler.


Comment trouvez-vous les Olympiens ?
Le degré de forme est en construction, on est en stage, cela vient petit à petit, au bout de deux semaines, on se remet complètement dans le bain. Sur les derniers matches, Lyon ou Nice où l’on perd un match incroyable, j’étais content, contre le Spartak, on était très bien aussi.


Comment aborde-t-on les conditions de jeu dangereuses dans le Nord de la France ?
On n’y peut pas grand chose. Au niveau physique et prévention des blessures, ce n’est pas bien de jouer aussi tard, 21h, sur cette période de l’année sur des terrains gelés, avec des températures en dessous de zéro. On peut faire de la prévention au niveau musculaire, mais les risques de blessures augmentent vraiment beaucoup

LA VIGILANCE
Quand Antonio Pintus jardine !
Hier matin, pendant que Guy Stephan procédait
à l’échauffement des joueurs avec ballon,
sous les yeux de Didier Deschamps, Antonio
Pintus a trouvé matière à s’occuper,de
façon assez originale. Sur le terrain du haut,
le préparateur physique olympien a conçu
un circuit physique pour conclure la séance
d’entraînement. Or, une fois les plots disposés,
l’état du terrain ne semblait pas lui
convenir.
Il s’est donc mué en jardinier ! Il s’est emparé
d’un râteau et, sur toute la longueur du
terrain, a poussé les restes de neige, brisé ici
et là une glace persistante. Une fois le travail
fini, avec une certaine méticulosité,
il s’en est allé chercher les joueurs. À partir
de cet instant-là, il ne rigole plus

Papin à l’attaque mais à l’étroit
TECHNIQUE "JPP" entraîneur du secteur offensif de l’OM? Lui s’y verrait bien, mais en France le poste est très rare


"Ex-entraîneur de Strasbourg, Châteauroux et Lens, Jean-Pierre Papin aimerait mettre son expérience au service des attaquants
de l’OM. Reste qu’à l’exception de Sonny Anderson à Lyon, aucun club ne dispose d’un tel spécialiste dans son staff


À l’OM, JPP travaillait avec
moi surtout sa confiance."
ALAIN CASANOVA

"À Parme, avec Sacchi,
il y avait un entraîneur
pour chaque secteur de jeu."
SABRI LAMOUCHI

Entraîner les attaquants ? Si on
me le proposait, j’y réfléchirais, et
sérieusement ! Aujourd’hui, c’est
un manque dans les clubs de ne pas
avoir d’entraîneurs spécifiques pour les
attaquants." La phrase de Jean-Pierre
Papin - injoignable hier -, lâchée lors de
l’émission ’Un jour à l’OM’, sur la chaîne
du club, a suscité pas mal de réactions.
Côté dirigeants marseillais, on
est resté discret (après tout, c’est le boulot
du staff) alors que Brandao, lui, ne
s’est guère montré enthousiaste. "Je serais
ravi de le rencontrer mais le foot
d’aujourd'hui n’a rien à voir avec l’époque
où il était attaquant", a confié hier
le Brésilien dans "Le Parisien -
Aujourd’hui en France".
S’il n’a pas tout à fait tort sur le fond,
il n’en demeure pas moins qu’avec ses
médiocres statistiques de buteur,
l’ex-joueur du Shakhtar Donetsk aurait
certainement pu s’abstenir de tenir de
tels propos sur "JPP", auteur de... 185
réalisations sous le maillot blanc en six
saisons ! Une efficacité comparable
àcelle de Sonny Anderson (91 buts en
154 matches avec Lyon), à ce jour l’unique
attaquant reconverti entraîneur
spécifique, à l’OL tant chez les jeunes (à
partir des U17) que chez les pros, au
contact des Gomis, Briand et autres Lisandro
Lopez... À la veille du choc des
Olympiques, au mois de décembre, le
Brésilien assurait dans La Provence Des
Sports qu’il existait une relation de
confiance entre eux. "Je conseille, ils
m’interrogent..."
Et si Papin, qui a dirigé Strasbourg,
Lens et Châteauroux, a lancé un appel
du pied au staff marseillais, le poste reste
encore marginal en France. Un simple
retard ? "En Italie, avec Arrigo
Sacchi, il y avait un entraîneur pour chaque
secteur de jeu. Au milieu, il s’agissait
de Gabriele Pin, aujourd’hui adjoint
de Prandelli en sélection, note Sabri
Lamouchi, l’un des consultants de
Canal +. Il nous montrait comment prendre
le ballon, toujours face au but et jamais
le dos tourné, quelle surface du
pied utiliser... Ce travail analytique m’a
apporté." Et l’ex-Olympien de poursuivre:
"Hormis Anderson, ailleurs il n’existe
aucun attaquant de ce niveau-là qui
a cette fonction. On ne voit ni Altobelli,
ni Signori..."
Papin, lui, est de cette trempe-là. Lui
qui, en voyant les Brandao, Gignac et
Rémy gâcher des occasions devant le
but adverse depuis le début de saison,
doit s’emporter. Et se persuader
qu’avec davantage d’application et d’assiduité
lors des entraînements -un refrain
entonné à l’envi par les ex-champions
cyclistes à propos des coureurs
français actuels -, ils seraient nettement
plus opportunistes. Nul ne le sait mais
l’expérience mériterait d’être essayée
selon Alain Casanova, l’entraîneur de
Toulouse. "Au niveau professionnel, on
mise davantage sur l’entretien et le perfectionnement
; ce serait plus utile
d’avoir un spécialiste pour la formation
et la pré-formation, juge l’ancien gardien
de l’OM, qui jouait les sparring-
partners de "JPP" à l’issue des
séances quotidiennes. Avec moi, il travaillait
en premier lieu sa confiance, et
c’est déterminant! Car, à 20-22 ans, on
sait faire une reprise de volée, frapper au
but... Mais c’est vrai qu’en répétant tous
ces gestes, on se met à tenter des choses
que l’on n’aurait pas forcément tentées
avant. C’est important de se concentrer
sur les déplacements, l’orientation du
corps, les trajectoires à couper... Le problème
est que sans duel ni opposition,
c’est plus facile !"
La remarque vaut moins, en effet,
pour les gardiens; d’où l’arrivée de spécialistes
à la retraite dans les staffs depuis
plusieurs années. Le rêve de JPP,
impatient de retrouver un banc de touche,
ne serait donc pas près de devenir
réalité. Brandao peut souffler !
RémiLACASSIN

8 février 2011
Stephan joue l'apaisement
Changement de ton à Marseille où Guy Stephan
, l'adjoint de Didier Deschamps, a tenté de positiver la situation marseillaise.

«Je préfère voir la bouteille à moitié pleine qu'à moitié vide.»

Guy Stephan est plus qu'un adjoint pour Didier Deschamps et il l'a encore montré ce mardi. Invité du point presse, il a tenté d'apaiser le climat ambiant. «On a pris cette année 7 points sur 9 en Championnat, on est invaincus depuis 6 matches et on ne prend plus trop de buts, a t-il avancé. Alors, si on écoute tous les observateurs aujourd'hui, Lille, c'est Barcelone et le Brésil réunis... Mais nous, nous continuons notre petit bonhomme de chemin, je ne vais pas vous dire qu'on joue bien, mais on est toujours là.» C'est ainsi que peu à peu, il a décrit une équipe qui certes, «connaît un passage difficile, mais qui est toujours dans la course». Son analyse donne deux causes au mal marseillais. «On n'a pas le transfert entre ce que l'on fait à l'entraînement et ce que l'on fait en match, c'est le constat que l'on établit avec Didier en ce moment. Et il y a un problème de confiance et de relation entre le milieu et l'attaque qui n'est pas au top, mais on avance au niveau comptable.»

Guy Stephan estime que Gignac progresse bien, «il redevient le joueur que l'on connaissait», et il trouve quelques excuses à Rémy, «après son arrivée tardive et ses problèmes cardiaques». Toujours aussi positif, il ne veut pas noircir l'ambiance générale quant au mécontentement exprimé samedi soir par les supporters. «Cela siffle sur d'autres terrains comme Lyon et on en parle moins. On a entendu ce mécontentement, mais on ne va pas en parler tous les jours. Ici, des joueurs l'acceptent mieux que d'autres, mais cela fait partie du métier et de la formation du joueur, après, cela ne doit pas dépasser certaines limites non plus, mais je peux vous dire que je me suis déjà baladé grâce à ce métier, et c'est souvent pire ailleurs.» Il prône bien sûr l'union sacrée. «On est tous dans le même bateau dans ce club, des supporters au staff, on doit être réuni dans la même bataille». Il faudra quand même améliorer le contenu de jeu et mettre un peu plus de «flamme» sur le terrain.

STEPHAN N’A PAS
ENCORE PROLONGÉ
Arrivé avec Didier Deschamps à
l’OM, à l’été 2009, Guy Stephan,
l’adjoint du champion du monde,
n’a toujours pas prolongé son
contrat. "C’est seulement une
question de timing, a humblement
expliqué, hier, le technicien.
Mais bon, ce que je ferai
n’est pas très grave, ni très important.
Cet état de fait n’influence
en rien mon travail. La dernière
fois que j’ai discuté de ce sujet
avec mes dirigeants remonte au
mois de juillet, ça fait longtemps.
Disons qu’on n’est pas tombés
d’accord, mais ça ne m’empêche
pas de bosser, bien au contraire.
Cela ne me blesse en aucun cas

Guy Stephan : "Lille, c'est quand même pas Barcelone"

le 08/02/2011 à 19:08:19
http://www.laprovence.com/video/Guy%2BStephan%2B%253A%2B%2522Lille%252C%2Bc%2527est%2Bquand%2Bm%25C3%25AAme%2Bpas%2BBarcelone%2522/iLyROoafzgkD/laprovence/actualite

L'entraîneur adjoint de l'OM, Guy Stephan, a tenu un discours résolument positif sur les prestations olympiennes du moment et sur la suite de la saison de son équipe. "Nous avons tout de même pris 7 points sur 9 et nous sommes invaincus depuis six matches. Nous prenons peu de buts... Il faut positiver". Et d'ironiser sur l'actuel leader de Ligue 1 : "Si on écoute tous les observateurs en ce moment, Lille, c'est le Brésil et Barcelone réunis...", sourit le bras droit de Didier Deschamps, qui reste confiant sur les chances de l'OM de décrocher le titre.