MONTPELLIER HERAULT // LIGUE 1

Jourdren titulaire


L'entraîneur de Montpellier Rolland Courbis n'a pas prévu de faire tourner dans la cage héraultaise en Coupe de France contre Rodez dimanche (14h15). «Geoffrey Jourdren sera titulaire pour bien préparer le match contre Monaco», en Championnat vendredi prochain, a t-il annoncé en conférence de presse

Football / Ligue 1 / MHSC : "Il n'y aura pas d'autres arrivées" après Niang
DOMINIQUE MERCADIER
03/01/2014, 14 h 42 | Mis à jour le 03/01/2014, 15 h 33



7 réactions



Rémy Cabella serait très convoité par les clubs anglais. (FRANCK VALENTIN)
Rolland Courbis a évoqué ce vendredi matin le mercato d'hiver. M'Baye Niang devrait être le seul renfort de Montpellier. Quant à Cabella...
En marge de la conférence de presse d'avant-match (Rodez-Montpellier, dimanche, en 32es de finale de la Coupe de France), Rolland Courbis a évoqué ce vendredi matin le mercato d'hiver. Si l'on en croit le coach, M'Baye Niang, le jeune attaquant de l'AC Milan, sera le seul renfort du MHSC d'ici le 31 janvier, date limite du marché d'hiver. "Sauf opportunité de dernière minute, il n'y aura pas d'autres arrivées."
"Les clubs anglais ont très bon goût"



Le technicien marseillais est également revenu sur l'intérêt des clubs anglais, Newcastle et Manchester United notamment,  pour Rémy Cabella. "Ils ont très bon goût", a-t-il expliqué en souriant avant de poursuivre, plus sérieux : "Avant de parler de catastrophe, j’attends toujours de voir par qui il peut être remplacé ou par combien de joueurs. La solution la meilleure pour nous, c’est que cette opération ne se fasse pas au mois de janvier. Mais si Loulou décide que ça peut se faire au mois de janvier, ça se fera au mois de janvier. Pour le moment, je ne vais pas perdre mon temps à commenter quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais."

madorene
le 03/01/2014, 19h25

+1
Vendre Cabella dans la situation où se trouve le club, ce serait un suicide sportif, d'autant plus que je pense que l'on n'est pas en manque d'argent avec les ventes récentes (Belhanda, Yanga-Mbiwa....). De plus, Cabella n'a pas fait un début de saison fantastique alors autant le laisser se refaire la cerise avec Tonton Rolland en seconde partie de saison pour le vendre cet été.

Laurent Nicollin : «Cabella est là pour le moment»



Sous contrat jusqu’en 2016, Rémy Cabella est convoité malgré la saison délicate de Montpellier, 17e avec trois points d’avance sur la zone rouge. Ce vendredi, Laurent Nicollin, président-délégué du MHSC, a fait un point. «Pour le moment il est là. Il n’a pas été prévu qu’il parte au mois de janvier. Il y a eu une discussion concernant un éventuel départ au mois de juin. Il y a un accord de principe. Après, il faut qu’il y ait une offre intéressante pour le joueur et pour le club», a-t-il expliqué sur RMC.

Les échos de Rodez-Montpellier

Publié le 03/01/2014 à 08:32



250 supporters de Montpellier devraient venir à Rodez dimanche./ Photo DDM, S. H.



Rémy Cabella en Angleterre ?
Le mercato étant lancé, le meneur de jeu de Montpellier, Rémy Cabella, serait dans le viseur de Newcastle dont les finances ne trembleraient pas devant la clause libératoire de 17 M€ fixée par le club héraultais.
Le match télévisé.
Rodez-Montpellier sera à suivre en direct sur «France 3», de même que sur le site Internet de «France 3».
Places à vendre.
Le club ruthénois indique que 4 200 places ont été vendues mais qu’il reste encore de nombreuses places à vendre dont des places assises (50 en tribune E et 2 000 en pesage) puisque la contenance maximale de Paul-Lignon a été fixée à 6 900 entrées. Pour acheter les places restantes : Spar Bourran, Espace culturel Leclerc, Intermarché Bamberg et site du club (rodezaveyronfootball.com), enfin le jour du match aux guichets ouverts à partir de 11 h 30.
Supporters de Montpellier.
Le club de Montpellier devrait être soutenu par 250 personnes environ. Un car a été organisé comme des voitures particulières et certains supporters prendront le train pour Rodez via Sévérac. Une place sera affectée dans le stade Paul-Lignon pour ces supporters du côté gendarmerie.
Supporters de Rodez.
Le Kop ruthénois sera de la partie avec pour ambition d’être «le douzième homme de la rencontre dans le profond respect de l’arbitre et de nos adversaires. Ruthénois, démontrons aux médias que nous ne sommes pas un public froid et renfermé. Pas une seule voix ne doit manquer: nos chants sont simples et répétitifs, nous comptons sur vous pour les reprendre en chœur».
Médias.
14 médias seront représentés lors de cette rencontre avec des médias nationaux comme «RTL», «RMC», «Chérie FM», «CFM», l’AFP, «L’équipe», «France Télévision», des médias régionaux comme le «Midi Libre», «La Dépêche du Midi» , la radio «Totem» et des médias départementaux comme «Centre Presse», «Le Ruthénois», «Radio Temps».
«Radio Temps Rodez».
Chaque semaine, depuis septembre 2013, «RTR» dispose d’un magazine sur le sport aveyronnais (le samedi à 18 h 10 et à 20 h 10). Pour le match de ce dimanche contre Montpellier, «RTR» organise un mag spécial RAF avec comme invités : Michel Poisson, Franck Rizzetto, Jérémy Choplin, Miguel Pacios et Freddy Castanier. Le magazine débute à 18 h 10. «Radio Temps Rodez» s’écoute sur 107 FM.
Montpellier en Coupe de France.
Montpellier a gagné deux fois la Coupe de France, une première fois en 1929 puis en 1990.
Sinon, les joueurs de Montpellier ont disputé un quart de finale en 2012. Ils ont récemment connu deux éliminations en 32èmes de finale à Grenoble et à Reims. L’an dernier en 16èmes, nouvelle élimination contre Sochaux à domicile sur le stade de La Mosson.
Rodez en Coupe de France.
Le club de football ruthénois a disputé de nombreux 32èmes de finale mais a surtout pour fait de gloire d’avoir disputé une 1/2 finale contre Marseille le 2 juin 1991 et d’avoir éliminé en 2009 le PSG en 8èmes de finale par deux buts de Choplin et un de Pacios avant d’être éliminé à Rennes en 1/4 de finale.
Julien Lorthioir.
L’attaquant ruthénois Julien Lorthioir est le dernier rescapé de l’équipe de Rodez qui avait éliminé le PSG en Coupe de France en 2009. Son partenaire de l’époque, Grégory Ursule, est toujours au club mais dans le costume de directeur sportif.
Grégory Ursule.
Le directeur sportif du RAF, Grégory Ursule, va retrouver l’entraîneur de Montpellier, Roland Courbis, qui fut son coach lorsqu’il évoluait dans le club d’Ajaccio.
Roland Courbis et l’Aveyron.
L’entraîneur de Montpellier, Roland Courbis, est déjà venu en Aveyron à l’occasion d’un 32ème de finale de Coupe de France. Ainsi, avec son club de L2 d’Ajaccio, il avait éliminé le SO Millau de Zoran Zivkovic sur la marque de 1 à 0 (but d’Angeletti) le 15 décembre 2001.
Reprise.
Les joueurs de Montpellier ont repris l’entraînement le vendredi 27 décembre avec leur recrue de l’hiver, le jeune attaquant M’Baye Niang, prêté par le Milan AC et formé au Stade Malherbe de Caen. L’objectif est de muscler la quinzième attaque de la L1 (18 buts) alors que la défense de Montpellier est dixième avec 24 buts encaissés à égalité avec Rennes et le TFC.
De leur côté, les joueurs du RAF ont repris l’entraînement le 30 décembre, statut amateur oblige, avec un gros besoin de récupération physique pour des footballeurs que l’on avait vu logiquement épuisés en fin d’année 2013 en CFA.

Football / Coupe de France / Rodez-Montpellier : "Sur 90’, tout est possible"
Recueilli par DOMINIQUE MERCADIER
04/01/2014, 17 h 05 | Mis à jour le 04/01/2014, 20 h 29



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Rolland Courbis promet un match compliqué aux Ruthénois. (FRANCK VALENTIN)
Avant le match Rodez - Montpellier dimanche pour les 32es de finale de la Coupe de France, Rolland Courbis promet un match compliqué aux Ruthénois ! Interview.
Comment vont les troupes ?
Dans l’ensemble ça va. Depuis la reprise (Vendredi dernier, NDLR), on n’a eu qu’un seul petit pépin avec Martin, qui souffre d’une légère entorse. Il ne sera pas dans le groupe dimanche à Rodez. On partira à 19. Niang devrait être opérationnel. On attend sa lettre de sortie de l’AC Milan pour voir s’il peut participer à une partie de ce match. Concernant la composition de l’équipe, j’hésite encore entre jouer avec trois ou quatre joueurs offensifs.



Que savez-vous de Rodez ?
J’ai eu le rapport de ses trois derniers matches. C’est une équipe bien classée en CFA. Mais quel que soit le classement, on connaît le contexte. On sait très bien que depuis que Mademoiselle Coupe de France existe, il y a chaque année des surprises. Je serais à la place de Rodez, je ferais le maximum pour faire partie des équipes qui créent la surprise.
Mais comme on est au courant de ça, on va faire en sorte qu’il ne réalise pas cet objectif. Nous, on veut se servir de cette compétition comme d’une récréation dans une deuxième partie du championnat où tous les matches seront plus qu’importants. Je n’ai pas inventé les dictons ce matin : “Un homme averti en vaut deux”. Là, il y en a 19 qui le sont. Donc on multiplie par 2 et ça fait 38. Ça me paraît suffisant pour éviter d’être l’une des surprises de ces 32es de finale.
Dans la situation actuelle, 17e au classement de la L1, la Coupe de France est-elle aussi intéressante ?
Je pense que oui. Pour le groupe, sa gestion, participer et aller le plus loin possible en Coupe ne sera pas un handicap pour l’opération maintien. Bien au contraire. En cas d’élimination, je ne vous dirai pas lundi : “Bon, allez, maintenant, un souci de moins...”. Non, je pense, je persiste et je signe, ce serait une mauvaise chose d’être éliminé. Ça fait partie des possibilités. J’envisage tous les cas de figure. Mais je veux voir avec beaucoup de curiosité comment Rodez va s’y prendre pour nous éliminer. J’ai toujours été curieux, je ne vais pas changer. Je pense que ce sera très compliqué pour eux de réaliser cet exploit. Je peux me tromper. Ce ne sera pas la première fois ni la dernière.
Quel discours tient-on à des pros qui s’apprêtent à jouer face à des amateurs ?
Moi, je ne fais pas la différence sur un match entre des professionnels et des amateurs. Quand on s’entraîne tous les jours, qu’on joue en CFA, je ne vois pas du tout où se fait la différence. Maintenant, si on me dit qu’en tant qu’amateurs on joue à 9 et qu’en tant que professionnels on joue à 11, là, ça va m’intéresser. Sur un championnat de 38 journées, nous terminerions devant Rodez, je vous le garantis. Sur un match de 90, voire de 120 minutes, tout est possible.
Un dernier mot sur votre adversaire...
On a fait en sorte de ne rien négliger. Mais je vais vous faire une confidence, je n’ai jamais préparé mes matches en parlant à mes joueurs trop longtemps et beaucoup trop de leur adversaire. Ce n’est pas un manque de respect. Je préfère simplement m’occuper
de ce que doit faire mon équipe. À nous de rendre le match très compliqué à Rodez. Et je pense qu’il sera très compliqué. C’est ma façon de voir les choses. Et ce sera pareil pour Monaco. Mais en disant ça, je ne garantis pas la victoire.
> Un match à suivre en direct à partir de 14 heures

ootball. Coupe de France. Rodez en position d'outsider
Publié le 05/01/2014 à 10:02

Rodez (CFA) accueille, aujourd'hui, Montpellier (L1) au stade Paul-Lignon, à 14h 15, en 32es de finale.

Le groupe du jeune capitaine Hugo Bobek a remporté à Toulon (DH) le droit de disputer les 32es de finale, ce dimanche. /DDM, S.H.



Champions de France de L1 il y a deux saisons, les Héraultais se présentent en Aveyron avec des incertitudes. En difficulté en championnat, situés juste devant Valenciennes, premier relégable, les joueurs de Rolland Courbis ont besoin de regonfler au plus vite leur capital confiance afin d’aborder au mieux leur deuxième partie de championnat et ainsi s’extirper des griffes de cette zone rouge qui les menace.
Il est évident qu’une élimination prématurée en Coupe de France ne ferait rien pour arranger les choses. à ce titre, Rolland Courbis n’a pas l’intention de brader ce match de Coupe de France mais, au contraire, de s’en servir comme d’un tremplin pour la reprise du championnat, vendredi prochain, face à Monaco, au stade de la Mosson. De leur côté, les Ruthénois ont préparé ce match dans la sérénité. Malgré l’effervescence autour de ce match de prestige, les joueurs ont été protégés et ont pu se préparer en toute tranquillité.
Rien à perdre
En position cette fois-ci d’outsiders et non de favoris comme lors des tours précédents, les joueurs de l’entraîneur Franck Plènecassagne n’ont rien à perdre devant une formation individuellement plus forte, évoluant trois divisions au-dessus.
Franck Plènecassagne a estimé dans son point presse hebdomadaire adapter un petit peu plus sa philosophie sur le jeu de son équipe en fonction de l’événement: «Il est évident que nous n’aurons certainement pas la possession du ballon. Nous allons devoir adapter notre jeu à celui de notre adversaire plus fort individuellement. Maintenant, nous ne devons pas défendre à quinze derrière et jouer d’entrée de jeu les penaltys. C’est le meilleur moyen pour passer à côté du match. Mes joueurs sont revenus des vacances reposés. Ils se sont vidé la tête, c’est un plus sur lequel nous pouvons nous appuyer pour ce match pour fédérer un peu plus le groupe. En effet, c’est collectivement que nous parviendrons à sortir le match qu’il faut pour éliminer Montpellier. Notre club, historiquement, a toujours réalisé de gros exploits en Coupe de France. Nous avons nos chances, aussi infimes soient-elles. Nous allons jouer à fonds le coup pour ne pas avoir de regrets.»
En premier lieu, les Ruthénois devront être en mesure de couper les passes à destination du meneur de jeu, Cabella, l’homme de base du schéma offensif de Montpellier. L’Aveyronnais, Frédéric Hantz, entraîneur de Bastia et récent opposant des hommes de Courbis, a certainement dû indiquer cette règle à Franck Plenecassagne venu l’interroger sur le jeu des Héraultais. De plus, reste l’interrogation M’Baye Niang dans sa manière de se déplacer et d’être trouvé par ses nouveaux partenaires héraultais sur le front de l’attaque ?
Enfin, la pluie venue gorger le terrain de Paul-Lignon sera une variable capable de niveler les valeurs si Rodez est en mesure de rapidement entrer dans son jeu tout en mettant de l’impact physique dans tous ses duels.

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Franck Plènecassagne. Entraîneur du RAF.
«Gagner avec notre public»
Comment abordez-vous ce match de Coupe de France face à Montpellier?
Depuis le début de la saison, nous respectons une certaine philosophie de jeu. Par rapport à notre adversaire, cette philosophie va être un peu modifiée car il est évident que nous n’aurons pas la possession du ballon. Nous devrons nous adapter sans toutefois sombrer dans la défense à outrance. Nous devrons ne pas être timides et jouer tous les coups à fond.
Votre équipe était fatiguée avant la trêve, comment jugez-vous l’état de forme de votre formation avant cet important rendez-vous ?
La coupure d’une semaine était vraiment une bonne solution plutôt qu’une reprise anticipée en milieu de semaine dernière. Les joueurs sont revenus souriants, l’esprit vidé et prêts à repartir pour cinq nouveaux mois de compétition. L’événement et la coupure d’une semaine ne sont pas étrangers aux très bonnes séances d’entraînement que nous avons effectuées tout le long de la semaine. De plus, le discours d’un entraîneur en pareille circonstance ne s’attarde pas trop sur la motivation des joueurs. Mon rôle essentiel sera d’aborder d’avantage l’aspect technico-tactique et la cohésion de groupe. Pour les plus jeunes qui n’ont pas encore eu d’expérience de match devant un tel adversaire, nous avons fait venir dans la semaine Pascal Guitard, qui a parlé aux joueurs de son vécu après l’épopée de 1991 et la demi-finale à Marseille.
Quelles sont les clés pour parvenir à bout de cette formation de Montpellier ?
Nous n’avons pas les clés car Montpellier est meilleur que nous individuellement. Nous avons, par contre, travaillé certaines séquences de jeu pouvant, je pense, les perturber. Nous devrons prendre des risques, jouer plus vite que d’habitude, voir plus vite, enchaîner plus vite et surtout frapper au but. Défensivement, nous devrons monter toute notre solidarité en laissant très peu d’espaces à nos adversaires.
Qui craignez-vous en particulier dans cette équipe héraultaise ?
Sur le papier, Montpellier est meilleur que nous individuellement. Nous devrons être supérieurs collectivement si nous voulons nous en sortir. Le danger peut venir de partout. Ce sont tous des joueurs professionnels aguerris aux joutes de Ligue 1. Tout le monde parle de Rémi Cabella. C’est vrai que c’est l’électron déclencheur du jeu offensif montpelliérain. Maintenant, j’ai pour habitude de me focaliser essentiellement sur la préparation de mon équipe. Mon rôle sera de mettre dans les meilleures dispositions possibles mon équipe pour qu’elle puisse rivaliser avec Montpellier.
Vos qualifications lors des tours précédents ont souvent été très difficiles à obtenir, pensez-vous qu’il s’agisse d’un avantage ou d’un inconvénient ?
Sur une qualification, difficile ou pas difficile, cela ne peut être que positif. Nous n’avons jamais rien lâché, jamais été suffisants par rapport à nos adversaires. Toutes les qualifications sont fédératrices. Sur l’aspect mental, ce n’est que du positif, même si les batteries à la fin du mois de décembre étaient vides.
Vous allez jouer devant un public acquis à votre cause, autre avantage pour votre équipe ?
Ce match de Coupe de France est important pour tout le monde. Nous devons le gagner pour notre public car, dimanche, les gens viennent voir Rodez se qualifier. Nous avons notre chance et nous allons la saisir à fond.

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Hugo Bobek: «Montpellier ne peut se permettre d'être éliminé»
Après la coupure des vacances, comment vous sentez-vous ?
Franchement, cette semaine de repos nous a fait le plus grand bien physiquement et mentalement. Nous étions plus dans le dur ces dernières semaines, les résultats s’en sont ressentis. Il y avait vraiment besoin de couper pour repartir le mieux possible pour cette deuxième partie de saison.
Ce dimanche, vous retrouvez déjà la compétition avec ce 32e de finale de Coupe de France face à Montpellier, comment avez-vous vécu le tirage au sort ?
J’étais dans un café avec d’autres partenaires. Nous voulions tous avoir un gros morceau à domicile. Nous sommes servis. Nous sommes heureux de ce tirage, comme quelques-uns de nos prédécesseurs, nous allons être une nouvelle génération de joueurs à pouvoir disputer ce genre de match, parfois unique dans une carrière. à nous de saisir notre chance.
Comment jugez-vous votre adversaire ?
Montpellier traverse une période difficile en ce moment. Il y a eu le changement d’entraîneur, des résultats en dents de scie en autre. C’est une formation en panne de confiance. Ils ont besoin de se rassurer. Ils ne prendront pas ce match à la légère. En championnat, ils jouent le maintien, ils se sont fait éliminer en coupe de la Ligue. Il ne leur reste plus que la Coupe de France pour briller cette saison. En résumé, ils ne peuvent pas se permettre d’être éliminés, surtout devant un adversaire hiérarchiquement plus faible.
Quelles seront les clés de cette rencontre et d’un éventuel exploit ?
Nous jouons cette fois notre premier match de Coupe de France dans la peau de l’outsider. Nous n’avons rien à perdre. Notre principal objectif est de donner le meilleur de nous-mêmes, tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin de la rencontre. Nous devrons montrer de l’envie d’aller vers l’avant tout en restant solides défensivement. Nous allons les harceler afin de ne pas leur permettre de prendre confiance dans ce match. De plus, nous allons jouer devant un stade comble et acquis à notre cause. à nous de faire vibrer notre public afin qu’il puisse jouer son rôle de douzième homme comme il a su si souvent le faire par le passé. Ce qui a de certain en tout cas, c’est que nous voulons gagner ce match.

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Les équipes
Aujourd’hui, à 14 h 15, à Rodez, au stade Paul-Lignon, Rodez (CFA) reçoit Montpellier Hérault (Ligue 1).
Arbitre: M. Ennjimi, assisté de MM. Schurra et Pasqualotti.
Rodez: Rascle, Laborde, Oliveira, Chebake, Bardy, Inzerillo, Roumégous, Castanier, Banor, Bobek, Assemat, Boissier, Chougrani, Lorthioir, Carmo, Coupin, Boutabout, Dieye.
Montpellier: Joudren, Deplagne, Mézague, Congré, El Kaoutari, Sanson, Stambouli, Camara ou Marveaux, Cabella, Mounier, Montano ou Niang. Remplaçants: Pionnier, Jebbour, Tiéné, Di Stefano, Assoumin, Tinhan, Saïhi.

Coupe de France. Rodez s'offrirait bien Montpellier

Publié le 05/01/2014 à 08:34 | 1

Coupe de france. 32es de finale. Les Aveyronnais reçoivent leurs grands voisins héraultais, cet après-midi, sans pression et avec beaucoup de détermination.

Coupe de France. Rodez s'offrirait bien Montpellier



Les années passent, les hommes changent, mais le football ruthénois reste présent en Coupe de France. Ce dimanche, Montpellier viendra découvrir le stade Paul-Lignon en version chaud-bouillant, bien loin des 500 fidèles aux matchs de CFA. Un paradoxe de ce football ruthénois qui n’arrive plus à séduire dans la continuité d’une saison un public et ses supporters. Il faut y voir le ciel de traîne d’une fin de cycle en National qui a brisé élan et passion. Pire, les dirigeants de la SASP qui gère l’équipe fanion du RAF ont dû faire face à une crise financière lourde et menaçante. Le coup de main de Zinédine Zidane, dont l’épouse est native de Rodez, a été déterminant en organisant deux matchs, la saison dernière, afin de renflouer les caisses. Cette saison de CFA a d’ailleurs été celle d’une cure d’amaigrissement financier avec de nombreux joueurs travaillant et s’entraînant le soir. Rodez est redevenu un club amateur dans l’âme. Cela lui a fait le plus grand bien puisque le jeune entraîneur, Franck Plenecassagne (ancien coach des féminines du RAF qu’il a conduites en D1) réalise un excellent travail. Son football est offensif, attrayant, bien accepté par ses jeunes joueurs dont la détermination et la vaillance sur la pelouse sont les traits dominants.
Ainsi, le RAF a atteint les 32es de finale en passant par deux épreuves de tir au but (Le Girou et La Tour-du-Pin) sans craquer.
La venue des joueurs de Rolland Courbis s’inscrit dans la continuité d’une histoire d’amour entre Rodez et la Coupe de France. En 1991, le club dispute la demi-finale à Marseille ; en 2009, il joue un quart de finale à Rennes en ayant auparavant battu, à Paul-Lignon, le PSG.
Aussi, ce brillant passé a pour conséquence de fortement respecter Montpellier mais de savoir que tout est possible en Coupe. C’est la raison pour laquelle, l’entraîneur, Franck Plenecassagne, a demandé à Pascal Guitard, un ancien de l’épopée de 1991, de donner quelques conseils à ses jeunes éléments. Pour eux, il s’agira d’une première même si Lorthoir, Castanier, Boutabout et Rascle ont déjà disputé ce type de match. Tous pourront certifier que Montpellier, à la recherche d’un second souffle en L1, sait que cette opposition peut vite se transformer en un piège évident. L’arrivée de l’attaquant du Milan AC, Niang, sera un atout pour les Héraultais qui savent aussi que leur meneur de jeu, Rémi Cabella, peut avoir en tête un prochain départ vers Newcastle.
Pour l’entraîneur, Franck Plenecassagne, «ce match reste une fête où nous serons un outsider qui compte sur son public pour réaliser un exploit». 7 000 personnes sont attendues dans la cocotte-minute de Paul-Lignon.

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Montpellier favori

Publié le 04/01/2014 à 11:44 | 1

Football. Coupe de France. En trente-deuxième de finale, Rodez (CFA) reçoit Montpellier (L1) dimanche, à partir de 14 h 15, au stade Paul-Lignon.

Pour son dernier match 2013 à La Mosson, l'équipe de Montpellier s'est inclinée contre Saint-étienne/DDM, S. H. Issam Chebake, le latéral du RAF./Photo DDM, S. H.



Dimanche, à partir de 14 h 15, les footballeurs ruthénois, qui évoluent en CFA, accueillent, sur leur stade de Paul-Lignon, Montpellier, pensionnaire de Ligue 1, pour le compte des 32èmes de finale de la Coupe de France.
Les Pailladins, au regard de leur statut, seront les favoris de cette rencontre bien que depuis le début de la saison ils aient du mal à retrouver l’allant qui fut le leur ces dernières années avec notamment un titre de champion de France de L1 lors de la saison 2011-2012 devant l’armada parisienne. Cette venue en Aveyron pour les joueurs de Roland Courbis, revenu à la tête du club héraultais deux matchs avant la trêve des confiseurs, se place comme un match charnière permettant, entre autres, d’accumuler de la confiance avant la réception de Monaco en championnat, le 10 janvier.
En effet, les Pailladins ont besoin de retrouver leur football, de huiler de façon parfaite les automatismes avant d’entamer une seconde partie de championnat capitale pour le maintien en Ligue 1.
Les joueurs du président Nicollin se retrouvent aujourd’hui en dix-septième position juste devant la zone rouge. Valenciennes, premier relégable, n’est qu’à trois longueurs et se montre journée après journée de plus en plus menaçant.
Avec seulement deux matchs gagnés sur les dix-neuf premières journées, Montpellier ne se présente pas sur ce match de Coupe de France à Rodez avec une force mentale au beau fixe. Avec onze matchs nuls concédés, Montpellier est la formation de Ligue 1 qui a le plus partagé les points.
Roland Courbis a été rappelé pour insuffler toute son énergie, toute sa passion dans un groupe en manque de repère. Les deux premiers matchs de la nouvelle ère Courbis n’ont pas permis encore de lever les doutes sur la capacité de cette équipe de Montpellier de se sortir rapidement de la situation délicate dans laquelle elle se trouve aujourd’hui. Montpellier ne bradera pas ce match de Coupe de France, jugée comme match piège par Roland Courbis en personne. Rodez ne sera pas pris à la légère mais bien avec le sérieux qu’il se doit car Montpellier n’a pas intérêt de se mettre une nouvelle fois en danger en étant éliminé dès son entrée en lice en Coupe de France devant une formation jouant trois niveaux au-dessous.
Lors du mercato hivernal, Montpellier a réalisé un bon coup en se faisant prêter auprès du Milan AC l’ancien Caennais M’Baye Niang, excellent attaquant de percussion, qui permettra ainsi au «Monsieur Plus» de cette équipe héraultaise : Rémi Cabella, de trouver davantage de solutions offensives à son équipe. Rodez a un coup à jouer devant une formation à la recherche de son jeu, d’un deuxième souffle et de sa survie en Ligue 1, mais Rodez devra faire en sorte de ne jamais justement donner confiance à son adversaire.

Mugni vers Montpellier

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C'est peut-être le deuxième attaquant que Montpellier cherche en ce mercato hivernal. Mugni, le joueur de Colon en Argentine, pourrait débarquer prochainement dans l'Hérault si l'on en croit les déclarations du vice-président de Colon Victor Godano. Le transfert pourrait se conclure à hauteur de 900 000 euros. Le MHSC n'a pas communiqué sur le sujet.

Football / Coupe de France : Montpellier écarte Rodez (2-0)
JEROME BARBIER
04/01/2014, 19 h 40 | Mis à jour le 05/01/2014, 16 h 28



13 réactions



Mézague pousse le ballon dans les buts vides malgré le retour de Bardy pour l'ouverture du score montpelliéraine dès la 8e minute. (RICHARD DE HULLESSEN)
Dans un vrai match de reprise, le MHSC, sans être souverain, a malgré tout su assurer l'essentiel en évitant le piège tendu par Rodez et en se qualifiant ce dimanche pour les 16es de finale de la Coupe de France après sa victoire 2-0 au stade Paul-Lignon. 
Dans un match d'un niveau longtemps médiocre, Teddy Mézague a ouvert le score dès la 8e minute de jeu après une bévue de Rascle, le gardien de Rodez repoussant des deux poings le ballon dans les pieds du défenseur montpelliérain qui n'en demandait pas tant, idéalement placé à cinq mètres pour pousser tranquillement le ballon dans les buts vides.
Dans une deuxième mi-temps bien plus disputée, c'est Mbaye Niang, la nouvelle recrue à peine entrée en jeu, qui a doublé la mise sur pénalty (65e) après une faute qu'il avait lui-même provoquée. De quoi soigner ses débuts sous le maillot du MHSC !



Côté Ruthénois, il n'y aura guère de regrets à avoir tant les joueurs de Franck Plenecassagne, qui ont mis une bonne mi-temps avant de pleinement entrer dans leur match, auront eu du mal, au final, à s'approcher des buts de Jourdren malgré 2-3 occasions bien repoussées par le gardien du MHSC. Pour les pensionnaires de CFA, l'aventure s'arrête là mais il n'y aura surtout pas à rougir.
Revivez le match commenté dans les conditions du direct ici : 

Coupe de France. Rodez fait des cadeaux

Publié le 06/01/2014 à 03:51, Mis à jour le 06/01/2014 à 09:10

32es de finale. Pas de surprise ni de suspense, hier en début d'après-midi, en Aveyron où le RAF a «aidé» les Héraultais à le battre.

Rascle, Bardy, Coupin, Bobek quittent la Coupe de France éliminés par Montpellier./ Photo DDM, Cédric Méravilles



De la frustration, de la déception, le sentiment d’être passé à côté de la rencontre, ces mêmes idées se mélangeaient dans la tête des joueurs ruthénois et de leur public à l’issue de la défaite concédée par Rodez contre Montpellier, hier au stade Paul-Lignon. «Ouvrir la marque après 7 minutes de jeu, rien de mieux ne pouvait nous arriver», analysait d’ailleurs, Rolland Courbis, l’entraîneur héraultais. On pense alors à cet infortuné gardien de but ruthénois, Damien Rascle ratant son dégagement sur un coup franc de Mounier et servant Mézague sur un plateau pour ouvrir la marque. «Je suis responsable de la défaite», certifiera le portier aveyronnais au terme de la rencontre. Il ne pouvait en être autrement car le deuxième but de Montpellier verra encore ce pauvre Rascle tarder à sortir de ses buts au-devant de l’attaquant se présentant devant lui. Ce brin de lenteur aura pour conséquence de déséquilibrer le Montpelliérain et de donner à Niang l’occasion de convertir le penalty sous ses nouvelles couleurs (66e).
Il restait plus de vingt minutes à jouer mais l’élimination ruthénoise était depuis longtemps écrite. En effet, Rodez n’a jamais développé le football en mesure de bousculer les pensionnaires de L1. Trop respectueux, ne proposant pas un jeu à «l’esprit Coupe de France», les Ruthénois ne pouvaient pas battre Montpellier sur le terrain de la technicité. Pour avoir oublié ce principe de gagner les duels, dont le football ruthénois avait su faire par le passé la raison de ses succès, les héritiers de 2014 n’ont pas pu franchir la barre des 32es. «Pourtant, nous avons le sentiment que nous avions la place pour passer», expliqueront joueurs et entraîneur ruthénois le match fini.
On en revient alors à ce sentiment de frustration qui étreignait Paul-Lignon, hier. Effectivement, il y avait matière à proposer autre chose, à joueur différemment. Mais, l’équipe est en reconstruction, avec pour projet de se donner une identité de jeu, de nouvelles ambitions. Il lui revient aussi de vite apprendre à gagner, chose qui lui a manqué hier comme parfois en championnat.
Une vraie leçon de réalisme
Cette leçon de réalisme a été offerte par Montpellier. Pas géniaux, les visiteurs ont bénéficié de coups du sort et d’assez de matière grise pour jouer suffisamment évitant ainsi de se faire peur. Rolland Courbis en était d’ailleurs satisfait en fin de match, se retirant une belle épine du pied avant de recevoir Monaco vendredi. «Nous sommes invaincus en 2014 et nous allons maintenant faire peur à nos adversaires.»
Le milieu de terrain ruthénois, Freddy Castanier, présentera un avis divergent. «Montpellier ne nous a pas montré grand-chose se qualifiant sur deux erreurs de notre part.»
Stéphane Hurel
Rodez 0 - Montpellier 2
MT : 0-1.
Stade Paul-Lignon ; 6.000 spectateurs environ.
Arbitrage de M. Saïd Ennjimi, assisté de MM. Schurra et Pasqualotti.
Pour Montpellier : Mézague (7), Niang (66 sp).
Rodez :
Rascle, Chebake, Olivieira, Inzerillo, Bardy, Castanier, Coupin, Bobek (c) puis Chougrani (78), Boutabout puis Dieye (74), Lorthioir, Carmo puis Boissier (63)./
Entraîneur : Franck Plènecassagne.
Avertissements : Lorthioir (41), Rascle (65), Chougrani (90+2).
Montpellier :
Jourdren, Deplagne, Congré, El Kaoutari, Mézague, Stambouli (c), Mounier, Sanson puis Tinhan (86), Monano puis M. Niang (61), Cabella puis J. Marveaux (68), Sou. Camara./Entraîneur : Rolland Courbis.
Avertissement : Cabella (54).
Franck PLèNECASSAGNE :
«Compte tenu de la tournure de la rencontre, nous pouvons, je pense, nourrir de nombreux regrets tant sur le contenu que sur les occasions de buts que nous nous sommes procurées. Je suis fier
de mes joueurs, globalement.
Nous avons été à la hauteur de l’événement. On a répondu présent au niveau de l’état d’esprit. Après avoir encaissé le premier but, notre objectif à la pause était de tenir le plus longtemps possible ce score pour tout donner dans le dernier quart d’heure. Nous encaissons le deuxième but au plus mauvais moment. Nous avons essayé malgré tout de recoller au tableau d’affichage mais en vain. Ce sont les petits détails qui ont fait la différence.»
Rolland COURBIS :
«Nous avons eu la bonne idée d’ouvrir le score rapidement. À partir de ce moment-là, tout s’est simplifié pour nous. Malgré notre match moyen devant une équipe de Rodez qui n’a rien lâché, nous avons su gérer notre avantage et aussi faire le break au meilleur moment. Mes joueurs étaient très heureux de ce résultat, ils ne savaient même plus comment faire un cri de joie à la fin du match (sic). Le match contre ces Ruthénois a été compliqué comme cela va l’être dans les prochaines semaines pour nous en Championnat…»

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Rolland Courbis : «On a fait le boulot»

Publié le 06/01/2014 à 09:11 | 1



«Coach Courbis», présent hier après-midi à Paul-Lignon. /DDM, C.M.



Rolland Courbis s’est présenté, hier soir, au point presse d’après-match avec un large sourire. La satisfaction du travail accompli par ses joueurs qui n’avaient plus gagné un match depuis de nombreuses semaines: «Nous avons eu la bonne idée d’ouvrir le score rapidement. à partir de ce moment-là, tout s’est simplifié pour nous. Malgré notre match moyen devant une équipe ruthénoise qui n’a rien lâché, nous avons su gérer notre avantage et aussi faire le break au meilleur moment. Mes joueurs étaient très heureux de ce résultat, ils ne savaient même plus comment faire un cri de joie à la fin du match.»
Fidèle à son habitude, l’entraîneur montpelliérain a tenu à souligner le travail accompli par les bénévoles et les dirigeants du club pour l’organisation de ce 32e de finale de Coupe de France: «Au vu des conditions météorologiques de ces derniers jours, nous avons joué sur un très bon terrain. Je félicite les jardiniers ruthénois. Je remercie aussi les responsables du club pour leur accueil et en particulier Grégory Ursule que j’ai eu la chance d’entraîner lorsque j’étais à Ajaccio. Le match contre ces Ruthénois a été compliqué comme cela va l’être dans les prochaines semaines pour nous en championnat.
Par sympathie, je suivrais avec attention les résultats de Rodez en CFA.»
Véritable homme de communication, Rolland Courbis y était allé de sa toujours très appréciée pointe d’humour: «Nous commençons bien la nouvelle année. Nous sommes invaincus et nous n’avons pas encaissé de but en 2014. C’est sûr, avec de telles statistiques, nos futurs adversaires vont trembler devant Montpellier.
Concernant la Coupe de France, et en bon mathématicien, il nous reste quatre victoires avant de fouler la pelouse du Stade de France.»

Rodez est passé à côté de sa rencontre

Publié le 06/01/2014 à 09:10

Football. Coupe de France. Hier, au stade Paul-Lignon, Montpellier (L1) a éliminé Rodez (CFA) sur le score de 2 à 0.

Rodez est passé à côté de sa rencontre



Rodez 0 - Montpellier 2
à Rodez, au stade Paul-Lignon, Montpellier bat Rodez 2 à 0.
(mi-temps: 0-1)
Arbitrage de M. Ennjimi.
Terrain gras et abîmé.
6 000 spectateurs.
Buts Montpellier: Mézague (7e) et Niang (66e, sp).
Avertissements à Rodez: Lorthioir (41e), Rascle (65e), Chougrani (92e).
Avertissement à Montpellier: Cabella (54e).
Rodez: Rascle, Chebake, Olivieira, Inzerillo, Bardy, Castanier, Coupin, Bobek puis Chougrani (78e), Boutabout puis Dieye (74e), Lorthioir, Carmo puis Boissier (63e).
Entraîneur: Franck Plènecassagne.
Montpellier: Jourdren, Deplagne, Congré, El Kaoutari, Mézague, Stambouli, Mounier, Sanson puis Tinhan (86e), Monano puis Niang (61e), Cabella puis Marveaux (68e), Camara.
Entraîneur: Rolland Courbis.
Devant Castanier et ses partenaires du RAF, Montpellier s’est envolé. /DDM, C.M.
Il y avait beaucoup de déception chez les supporters ruthénois, hier, à la sortie du stade Paul-Lignon, après l’élimination concédée contre Montpellier, 2 à 0. En effet, sans révolte, sans combat, les Aveyronnais venaient de s’incliner. «Je suis déçu car je m’attendais à plus de football engagé comme on aime en voir en Coupe de France», expliquait l’un d’eux. D’autres évoquaient les «cadeaux» du gardien de but ruthénois à l’attaque visiteuse. «On leur a donné les ballons pour marquer des buts sans qu’ils soient dangereux autrement». La résignation faisait place au fait que l’équipe de L1 venait d’éliminer la formation de CFA. Une formation rouergate qui n’aura pas été en mesure de faire douter Montpellier car, dès l’entame de la partie, le doute s’était installé dans les têtes des hommes de Franck Plènecassagne. On pense au loupé magistral du gardien de but Rascle, offrant à Mézague le ballon du 1 à 0 sur plateau (7e). Le match ne pouvait pas commencer plus mal pour le RAF.
Montpellier, organisé autour de ses meneurs Cabella et Sanson, allait longuement tenir le ballon, faire courir Rodez en manque de repères. Le combat physique que le RAF remporte si souvent en CFA n’était pas de mise. Timorées, impuissantes, les actions ruthénoises manquaient de tranchant. Aussi, la rentrée aux vestiaires, à la mi-temps, semblait être le bon moment pour dynamiser les troupes aveyronnaises. Mais le retour sur le terrain s’avérait de la même valeur que les 45 premières minutes, le RAF ne parvenant pas à mettre de vitesse dans son football.
Montpellier n’était pas meilleur mais, encore une fois, une sortie lente du gardien aveyronnais Rascle donnait un penalty à Niang, qui le convertissait.
2 à 0, le score final du match venait d’être acquis sans que Montpellier n’ait eu à forcer son talent. «C’est dommage que nous n’ayons pas sauvé l’honneur», entendait-on à la sortie de la rencontre. Effectivement, quelques banderilles de Lorthioir, en fin de match, auraient pu donner au RAF ce petit bonheur.
Cela n’a pas été le cas, laissant ce goût amer d’un Rodez passant à côté de son match.
Il est certain que Montpellier, poussé dans ses retranchements par un combat physique de tous les instants, aurait passé un tout autre après-midi. «Il fallait aussi qu’on ne leur donne pas deux buts». En sortant du stade, les 6 000 spectateurs de Paul-Lignon avaient tous cette même analyse.

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Le fait du match
Les deux buts encaissés par Rodez sont le fait du match dans la mesure où le gardien aveyronnais Damien Rascle est fortement impliqué sur ces réalisations de Montpellier.
Sur le premier, il choisit de dégager des poings le coup franc de Mounier au lieu de bloquer le ballon. Ce choix a pour effet de renvoyer le ballon dans Mézague, placé juste devant lui, et de lui offrir l’ouverture du score dès la septième minute.
Sur le second, une sortie trop lente a pour conséquence de contrer violemment l’attaquant visiteur qui se présente et de provoquer un penalty indiscutable que Niang transformera (66e).
«Je me sens totalement responsable de cette élimination», expliquera à la fin de la rencontre l’infortuné gardien de but ruthénois. «Lors des tours passés au Girou et à La Tour-du-Pin, j’avais su dévier des frappes de mes adversaires lors de l’épreuve des tirs au but. Là, j’ai pesé lourd dans cette élimination. Je m’en veux. Je suis terriblement frustré».
Abattu, la tête basse, Damien Rascle se souviendra longtemps de ce 32ème de finale de Coupe de France contre Montpellier. En effet, il ne peut y avoir pire situation pour un gardien que de vivre une rencontre aussi pauvre en réussite.

Auteur de son premier but avec Montpellier pour son premier match sous les couleurs héraultaises (2-0 contre Rodez en 32e de finale de la Coupe de France), Mbaye Niang a reçu de nombreux messages sur Twitter pour le féliciter. Il en a relayé certains, dont un qui était insultant envers le coach de l’AC Milan Massimo Allegri. L’attaquant, qui appartient toujours au club lombard, s’est empressé de réparer sa faute avant de s’excuser. «J’ai retweeté un tweet qui n’aurait jamais dû l’être. Je l’ai effacé dès que je m’en suis rendu-compte, je n’ai jamais voulu manquer de respect. Et encore moins aux personnes qui m’ont fait confiance Je m’excuse si j’ai blessé quelqu’un. Maintenant stop aux polémiques inutiles!», a-t-il écrit.

Montpellier: l’ArgentinMugniannoncé
Victor Godano, vice-président du club argentin de Colon, a déclaré
que l’attaquant Lucas Mugni (22 ans) pourrait débarquer dans
l’Hérault. LeMHSCn’a pas confirmé

Football : un supporter de Montpellier poursuivi à Rodez pour avoir frappé un policier
AFP




Face-à-face tendu presque à la fin du match, quand les gendarmes se sont postés devant les supporters de Montpellier, nécessitant un arrêt de jeu de deux minutes.$

Football : Montpellier "invaincu" en 2014
DOMINIQUE MERCADIER
06
Mbaye Niang entre et marque
Le MHSC n’en demandait pas tant. Après avoir profité des cadeaux, il s’est contenté de gérer la rencontre en bon père de famille. Pépère... Que Mbaye Niang, entré sur la pelouse à l’heure de jeu à la place de Montaño, ait été à l’origine du second but de la partie, est toutefois une très bonne nouvelle pour Montpellier.
De San Siro au stade Paul-Lignon, la transition n’était pas évidente pour le jeune attaquant prêté par le Milan AC. Du haut de son quasi double mètre, le garçon est venu, a provoqué un penalty grâce à sa vivacité et l’a transformé. Contrat rempli pour lui et surtout pour son nouveau club... toujours "invaincu", selon la boutade de Rolland Courbis, en 2014.
Les princes de Monaco, annoncés vendredi à La Mosson, peuvent trembler !

Football / Montpellier : carton jaune pour les supporters à Rodez




Deux minutes d'arrêt de jeu... à cause de supporters insupportables.

Football / Montpellier : Laurent Nicollin fait le point sur le mercato
JEAN-MICHEL IZOIRD
06/01/2014, 10 h 02 | Mis à jour le 06/01/2014, 10 h 59



4 réactions



"Aucun contact officiel" à ce jour pour Cabella, affirme Laurent Nicollin. Mais le dossier est certainement loin d'être clos. (MAX BERULLIER)
Le président-délégué du MHSC évoque entre autres le départ possible de Cabella, pour qui une offre de Newcastle devrait bientôt arriver mais qu'il souhaite garder jusqu'en juin, dément la rumeur Mugni et évoque le Qatar pour Herrera.
Laurent Nicollin est de bonne humeur. La victoire de son équipe à Rodez, dimanche en 32e de finale de la coupe de France (2-0), a mis le président-délégué du club héraultais dans de bonnes dispositions.
"Pourquoi voulez-vous que l'on prenne Mugni ?"



Ainsi hier matin, il a accepté de faire le point sur le mercato hivernal. Pour dire quoi ? D'abord que les rumeurs menant au jeune argentin Lucas Mugni restent très aléatoires. "Pourquoi voulez-vous que l'on prenne, dans la situation où l'on est, un joueur de 21 ans, qui ne parle pas le Français et qui ne sait rien de la Ligue 1 ? Si nous étions 7e ou 8e, je vous dirai peut-être oui, car alors, nous préparerions déjà la saison prochaine. Mais là, franchement, je n'ai pas le droit me planter. Après, que ce joueur fasse partie des 50 ou 60 que nous avons vu lors d'une tournée qu'a effectuée récemment Antoine Di Fraya (recruteur du club) en Amérique du sud, c'est possible."
Rendez-vous avec l'agent de Herrera ce lundi
Concernant Emanuel Herrera, que le MHSC souhaite prêter, ou vendre, dès cet hiver, Laurent Nicollin a un rendez-vous avec l'agent du joueur dans la journée. "Un club qatari est intéressé", explique t-il. "Nous en saurons peut-être plus rapidement, mais il est clair que depuis l'arrivée de Niang, le joueur n'entre plus dans les plans du coach."
Cabella vendu... et prêté au MHSC jusqu'à la fin de la saison ?
Reste le cas de Rémy Cabella, dont le transfert en Angleterre, à Newcastle ou Manchester United, a été évoqué récemment. Perplexe, le président-délégué dément "tout contact officiel. Manchester n'a envoyé aucune proposition. Quant à Newcastle, il semblerait qu'il soit sur le point d'en faire une, mais j'attends confirmation. L'idée reste que Rémy soit Montpelliérain jusqu'en juin."
La possibilité que Cabella signe en Angleterre dès le mois de janvier, avec prêt immédiat au MHSC jusqu'à cet été, est également évoquée. Même si Laurent Nicollin préférerait que le milieu de terrain reste totalement impliqué dans l'opération maintien de son club.

Football / Montpellier : Djibril Cissé en remet une couche sur Nicollin

Sur son compte twitter, le joueur de 32 ans, né à Arles, réagit ainsi immédiatement.

djibril cisse        ✔ @DjibrilCisse Suivre
merci pour le soutien mais je plains les supporters et joueurs du mhsc Avoir un president aussi con ca dois pas etre facile tt les jours
9:56 PM - 27 Juin 2013
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La réponse de Louis Nicollin vient au mois d'août, sur le site de sofoot.com : "Tu ne veux pas que je réponde à un type comme ça qui me traite de con ? Il me traite de con, il me traite de con. Non mais je crois rêver, un mec qui veut signer à Montpellier et qui fait le disc-jockey pour la fête de la musique en plein cœur de Montpellier… Qu’il aille le faire à Arles, un peu caché au moins, mais pas à Montpellier."

Cissé calme le jeu, mais...

En septembre, sur RMC, Cissé semblait alors vouloir calmer le jeu : "Montpellier, on sait comment cela a tourné. Nicollin ne voulait pas embaucher un DJ, c’est son droit. Ce qui m’a dérangé, c’est la façon dont il l’a fait. On ne peut pas le forcer à me prendre, c’est son choix, mais qu’il fasse le malin et qu’il se foute de ma gueule comme cela dans la presse… Je l’ai mal pris, il m’a un peu manqué de respect. Il aurait pu le garder pour lui, cela ne se fait pas. Il n’avait pas besoin de s’étaler comme cela. Je ne sais pas pourquoi mais je ne lui en veux pas, on sait qu’il est comme cela. On se reverra, on se dira bonjour et puis voilà !" déclarait-il dans l'émission Luis Attaque.

Pas si sûr, finalement...

Football / Montpellier : Courbis veut "reconquérir La Mosson"
Richard GOUGIS
07/01/2014, 15 h 27 | Mis à jour le 07/01/2014, 16 h 11



1 réaction



Rolland Courbis et ses joueurs ont démarré 2014 par une victoire, dimanche en Coupe de France à Rodez (2-0). (RICHARD DE HULLESSEN)
A trois jours du choc de Ligue 1 contre Monaco, à La Mosson, Rolland Courbis s'est livré à Midi Libre. Son retour à Montpellier, sa prise en mains de l'équipe, son avenir d'entraîneur : il n'a éludé aucun sujet.
Voilà près d'un mois que Rolland Courbis a succédé à Jean Fernandez à la tête du Montpellier Hérault. Quatre ans et demi après avoir hissé le club en Ligue 1, coach Courbis a, de son propre aveu, "l'impression de ne jamais être parti".
Après deux matchs de championnat (défaite contre Saint-Etienne 1-0, nul à Bastia 0-0) et une victoire en Coupe dimanche à Rodez (2-0), le technicien marseillais a déjà une idée bien précise des choses à mettre en place pour remettre à l'endroit le jeu montpelliérain. "Il faut que chaque joueur soit utilisé là où il est le plus efficace et il y a au moins six joueurs de l'effectif qui ne sont qu'à 50 % de leur potentiel."



"Un mini-championnat de 19 matchs"
Coach Courbis a donc entamé une remise à niveau physique mais aussi mentale qui passe par la certitude de redevenir intraitable à La Mosson. "Il faut qu'on ait cette certitude et que le public nous aide à l'avoir, martèle-t-il. Il nous reste un mini-championnat de 19 matchs pour nous maintenir en Ligue 1. Je ne promets pas qu'on gagnera nos neuf matches à domicile. Mais si on en remporte cinq ou six en s'autorisant un nul et une ou deux défaites et qu'on va chercher quelques points à l'extérieur, le compte sera bon pour le maintien."
"Rien a perdre contre Monaco"
Monaco, vendredi, n'est pas, a priori, l'adversaire idéal pour reprendre confiance à La Mosson. L'entraîneur montpelliérain estime cependant que cela doit enlever toute pression à son équipe : "On ne tire pas dans la même catégorie que Monaco. Donc, on n'aura rien à perdre." 
"Si on descend en L2, je reste pour faire remonter l'équipe"
Concernant son avenir et son contrat de deux ans et demi avec Montpellier, Rolland Courbis n'exclue aucune éventualité : "C'est un contrat moral avec Loulou. Il sait que si une grosse offre d'un club m'est proposée un jour, je pourrai, en accord avec lui, voler vers d'autres horizons. Il sait aussi et je le redis que si, par malheur, on devait descendre en L2 en fin de saison, je resterai à n'importe quel prix pour faire remonter le club tout de suite."
"L'équipe de France, ce serait une consécration"
Interrogé sur son avenir à plus long terme, Rolland Courbis estime qu'à 60 ans il se donne encore "cinq ans de carrière comme entraîneur et cinq ans comme sélectionneur."
Approché par le Maroc avant d'opter pour Montpellier, il ne cache pas qu'entraîner un jour l'équipe de France serait un challenge excitant. "Devenir sélectionneur de son pays c'est un honneur et comme une consécration. Un peu comme accéder au grade de Maréchal."
Mais, pour l'instant, coach Courbis est bien à Montpellier, concentré à 100% sur sa mission de 2014 : assurer le maintien. Voire un petit peu mieux si la roue veut bien tourner à nouveau dans le bon sens.