AC ARLES-AVIGNON // LIGUE 2 CLUB ET STADE

Rush hour pour Francisco Pavon
LIGUE 1 Arles-Avignon a frappé, tard hier soir, un nouveau gros coup en enrôlant le défenseur espagnol

Le joueur doit passer
sa visite médicale ce
matin dès qu’il posera
le pied en Provence


L’ACA alignera une
charnière centrale
100%Merengue
avec Pavon et Mejia.


Après avoir croisé la route de l’OM de Drogba en Ligue des champions avec le Real Madrid, en 2004, Pavon
devrait affronter le club marseillais le 18 septembre, sous les couleurs de l’ACA.





Les dirigeants de l’ACA se
sont lancés, hier, dans une
v é r i t a b l e c o u r s e
contre-la-montre. Leur objectif,
recruter Francisco Pavon avant
l’heure fatidique de clôture du
mercato. Tout était minuté et le
contrat, signé par le joueur et le
club, devait être envoyé à la Ligue
professionnelle de football
avant 23h59, le cachet de La Poste
faisant foi.
Tard hier soir, le président
Marcel Salerno se voulait résolument
optimiste. "À part un cataclysme,
on sera dans les délais",
assurait un proche du dossier.
Mais on n’en était pas à une péripétie
près...
Car le défenseur central espagnol
a quitté Saragosse, le club
où il évoluait ces deux dernières
saisons, seulement hier matin.
Il a rejoint Madrid en à peine
1h30, via le nouveau train à
grande vitesse espagnol. Pavon
a alors pris un avion l’emmenant
à Paris en début de soirée.
Il a débarqué sur le sol français
aux alentours de 19h30. Accompagné
de son agent, le joueur
formé au Real Madrid fut alors
bloqué dans les embouteillages
parisiens, ce qui ne manqua pas
de rajouter de l’anxiété côté arlésien...
Entre-temps, le président de
l’ACA, Marcel Salerno, et le coordinateur
général Fabrice Asensio
ont rallié la capitale en TGV.
Dans l’après-midi, ils ont également
accusé réception du document
libérant officiellement
Francisco Pavon du club espagnol.
Un document que le président
de Saragosse a longtemps
rechigné à délivrer et sans lequel
tout aurait pu capoter.
Les deux parties avaient ensuite
rendez-vous vers 21h45 dans
un hôtel parisien pour signer le
contrat qui lie désormais Pavon
à Arles-Avignon pour une saison,
ainsi qu’une optionnelle
en cas de maintien.
Restait alors au président Salerno
à se rendre à La Poste du
Louvre (la seule qui reste ouverte
24 heures sur 24) pour obtenir
le fameux cachet prouvant
que le courrier a bien été posté
avant le 1er septembre. Mais il
reste tout de mêmeun point important
à régler : le joueur de
30 ans (1,88m, 78kg) n’a pas eu
le temps de passer la traditionnelle
visite médicale. Or les dirigeants
acéistes, qui ne souhaitent
pas vivre lamêmemésaventure
que l’OM concernant Loïc
Rémy, devraient lui faire passer
les tests physiques et cardiaques
dès son arrivée en Provence
en fin de matinée.
Sauf contre-temps de dernière
minute, Francisco Pavon Barahona,
champion d’Espagne
avec le Real Madrid en 2003, devrait
donc en toute logique être
la dernière recrue de l’ACA.
Après avoir mis longtemps à se
mettre en route, Arles-Avignon
est finalement le club de Ligue 1
qui s’est montré le plus actif sur
le marché des transferts cet été.
Au t o t a l , ce sont donc
18 joueurs qui sont venus garnir
les rangs du promu arlésien.
L’équipe, lanterne rouge du
championnat et sans le moindre
point glané après quatre
journées, devrait donc pouvoir
former une charnière 100 %
"Merengue", avec Pavon et Alvaro
Mejia. Et ce dès la prochaine
journée, c’est-à-dire un déplacement
au Parc des Princes.
Fort de ses 124 matches de Liga
et de 35 matches de Ligue
des champions disputés sous
les couleurs de la "Maison Blanche",
ce "guerrier" va désormais
avoir dix jours pour prendre ses
marques et s’intégrer au collectif
de Michel Estevan. Son compère
espagnol Mejia, qui monte
en puissance, a même déclaré :
"Francisco est deux fois plus fort
que moi."
Après les Grecs Basinas et
Charisteas, c’est un énième
coup de poker que tente l’ACA,
même si beaucoup d’observateurs
estiment que cette charnière
a les capacités de s’imposer
dans le championnat français...

Pavon à Arles lundi. "Paco" Pavon,
libéré par Saragosse, a bien
signé mardi soir tard, à l’ACA. Reparti
en Espagne pour régler différents
dossiers, le défenseur sera
lundi à Arles pour passer la visite
médicale.
Par ailleurs, le Brésilien Johnathan
est prêté une saison par le
club de Goias. Un prêt assorti
d’une option d’achat dont le montant
n’a pas été communiqué.

Ayasse en soins. En plus de
Diawara, Ghilas, Fanchone, Cabella
et Bouazza, Thomas Ayasse ne
s’est pas entraîné hier.

◗ 18 JOUEURS À DISPOSITION
Entre les joueurs aux soins (Cabella, Bouazza, Ghilas, Fanchone), les
absents (Diawara, Soro), ceux qui bénéficient d’une permission pour
régler leur situation personnelle (Pavon et Mejia reviendront d’Espagne
lundi) et les appels en sélection (Yattara avec la Guinée, N’Diaye
avec le Sénégal), Michel Estevan s’appuiera sur un groupe de 18
joueurs ce soir.
➔ Gardiens : Planté, Merville. Défenseurs : Erbate, Laurenti, Abenzoar, Germany.
Milieux : Piocelle, Ayasse, Meriem, Basinas, Psaume, Corrèze, Aït Ben Idir.
Attaquants : Charisteas, Najih, Johnathan, Dja Djédjé, Kermorgant.
◗ JUNIOR DALÉ A DÉJÀ MIGRÉ EN GRÈCE
Le Martégal, meilleur buteur de l’ACA en Ligue 2 (10 buts), ne fait déjà
plus partie de l’effectif d’Unirea Urziceni, où il avait signé un contrat
de 3 ans à l’intersaison. Après avoir été éliminé du tour préliminaire
de la Ligue des Champions (par le Zénith Saint-Pétersbourg) puis des
barrages de la Ligue Europa (par l’Hajduk Split), le club roumain, qui
connaît des difficultés financières, a décidé de prêter l’ex-buteur
acéiste aux Grecs du Panserraikos de Serres... ville natale d’Angelos
Charisteas. Le club est promu cette saison au sein de l’élite.
◗

L’INQUIÉTUDE
Une attaque toujours en chantier

Le Brésilien Johnathan a démontré de belles qualités côté ACA
mais sur un temps de jeu trop court




Michel Estevan n’est certainement
pas plus avancé. Quels enseignements
le coach acéiste
peut-il bien retirer quant à son
animation offensive, véritable
"talon d’Achille", après cette
mièvre prestation face au voisin
istréen ?
Tout au long du match, l’entraîneur
d’Arles-Avignon amultiplié
les associations dans son immuable
4-2-3-1, mais l’ACA n’a
pas marqué. Aucun des joueurs
alignés n’a su - ou pu - lui donner
les réponses qu’il attendait. Seul
Meriem, par qui passent tous les
ballons, a tenté de jouer. Mais
l’ancien international se trouvait
bien trop esseulé pour créer
quelque chose de concluant. L’indigence
d’Angelos Charisteas, titularisé,
a probablement joué en
faveur de... Kermorgant, qui
n’est pas entré hier et qui s’est
montré bien plus convaincant en
championnat.
Très souvent signalé hors-jeu,
jouant souvent à contre-courant,
l’attaquant grec n’a pas
remporté de duel. Il est même
sorti sous les sifflets des spectateurs
de Fournier, après avoir
multiplié les mauvais choix.
Benjamin Psaume n’a pas été
très à l’aise durant un peu moins
d’une heure sur le côté gauche
(il sembla plus déterminé en fin
de match, repositionné en meneur
de jeu), pas plus que son
remplaçant Chafik Najih. Au
contraire de Franck Dja Djédjé,
remuant et volontaire comme à
son habitude, et qui s’est démené
sur le flanc droit de l’attaque.
Arrivé seulement mardi en
provenance de Goias, Johnathan
devra être revu. S’il a touché peu
de ballons, le jeune Brésilien n’a
pas hésité à descendre le chercher.
Il s’est montré disponible,
rapide et a semblémieux en position
d’attaquant de pointe... Sera-
t-il la clé du problème

Avec cinq joueurs
non francophones, les
automatismes tardent


ARLES-AVIGNON
Les langues étrangères appliquées à l’ACA Michel Estevan en était
convaincu vendredi soir, après
la défaite de son équipe (0-1) face
à Istres en match amical. Pour
l’entraîneur d’Arles-Avignon, la
présence de joueurs étrangers
qui ne maîtrisent pas la langue
de Molière est un handicap supplémentaire
pour une formation
toujours en quête de repères et
d’automatismes après l’incorporation
de 18 nouveaux éléments
au mercato.
Le coach acéiste trouvait ainsi
des circonstances atténuantes
au jeune attaquant brésilien Johnathan,
dernier arrivé, pour sa
première apparition. "Il est plein
d’envie mais c’est difficile pour
lui car il ne parle pas le français,
faisait remarquer Michel Estevan.
Sur le terrain, il ne sait même
pas si c’est un coéquipier ou
un adversaire qui s’adresse à
lui..."
Alors, s’il préférerait que ses
joueurs prennent rapidement
des leçons, c’est lui qui, pour
l’heure, fait l’effort de s’adapter.
"Je suis en train de prendre des
cours d’anglais, de grec et d’espagnol",
révèle l’entraîneur, qui,
parce qu’il n’avait jamais rencontré
pareille situation au cours de
sa carrière en amateurs, avait
souhaité un recrutement exclusivement
basé sur des joueurs francophones.
Car malgré son patronyme hispanique,
Michel Estevan n’a
plus pratiqué la langue de Cervantès
depuis la disparition
d’une aïeule dans la famille.
Mais les arrivées d’Alvaro Mejia
et Francisco Pavon lui ont donné
l’occasion de recommencer à baragouiner.
Heureusement pour
les deux Madrilènes (et pour Johnathan,
qui comprend l’espagnol,
et pour le Grec Basinas, qui
a joué à Majorque), le Marocain
El Amin Erbate et Kamel Ghilas
(qui a évolué à Vigo) servent d’interprètes.
Avec Angelos Charisteas, quelques
rudiments d’anglais suffisent
à l’entraînement : "Off side",
"goal", ça ne mange pas de pain.
Quoique, vu les performances
du buteur hellène, on peut se demander
si l’accent provençal du
coach n’est pas trop prononcé...
"Sérieusement, c’est un vrai problème",
concède Michel Estevan.
Ce dernier a échappé à bien
pire : quand le styliste Christian
Audigier se voyait entrer au capital
du club, il assurait avoir passé
des coups de fil au Japon

ARLES-AVIGNON
Francisco Pavon n’a peur de rien



Le défenseur espagnol Francisco Pavon, formé au Real, et l’attaquant brésilien Johnathan, en
provenance de Goias,
entourent le coprésident d’Arles-Avignon Marcel Salerno.




"Ça doit lui faire drôle de découvrir
nos méthodes artisanales",
plaisantait le coprésident
Marcel Salerno, assis à ses côtés.
Comme les dix-sept autres
joueurs recrutés à l’intersaison
par l’AC Arles-Avignon, Francisco
Pavon, pur produit du centre
de formation du Real Madrid
et ancien coéquipier de Zinedine
Zidane chez les Merengue,
s’est présenté à la presse
dans la sinistre petite salle généreusement
prêtée par la Ville
d’Arles qui surplombe le terrain
d’entraînement du club. Mais
l’ancien Madrilène n’en a pas
paru offusqué pour autant. Celui
qui symbolisait le pendant
"maison" des Galactiques de
Florentino Perez - "Zidanes y
Pavones", avait dit le président
du Real à l’époque pour illustrer
sa politique - est souriant et
détendu.
Après s’être engagé avec le
promu provençal mardi soir à
Paris, un quart d’heure avant la
clôture officielle du mercato,
Francisco Pavon, rentré au
pays entretemps pour organiser
son déménagement, a fait
connaissance hier avec ses nouveaux
coéquipiers. Tous des inconnus
pour lui sauf un, avec lequel
il partage des souvenirs
sous la tunique blanche de Madrid:
son compatriote et ami Alvaro
Mejia, avec lequel il formera
la charnière axiale de la défense
acéiste. "Alvaro s’est fait
notre intermédiaire", a reconnu
Marcel Salerno, pas peu fier de
reconstituer un duo qui a fait
ses classes à Santiago-Bernabeu.
"Je suis heureux de rejoindre
un petit club qui veut se
maintenir", a affirmé "Paco"
(pour les intimes), qui évoluait
à Saragosse depuis trois saisons.
Contre Meriem en C1
Après Mejia, le duo d’agents
formé d’Istvan Bognar et Stéphane
Duprat a frappé un plus
grand coup encore en faisant
enrôler Pavon.
Le défenseur, âgé de 30 ans,
compte en effet plus de 200 matches
de Liga et quarante-cinq
rencontres de coupes européennes
au compteur. Il se souvient
d’ailleurs avoir affronté, et battu,
l’OM de Drogba et d’un certain
Camel Meriem (qu’il n’a
pas reconnu hier) en Ligue des
champions, lors de la saison
2003-2004.
C’est ce vécu dont l’ACA veut
se servir pour tenir son rang en
Ligue 1 après ses quatre revers
inauguraux. Dans son propos,
le joueur s’est en tout cas montré
rassurant sur l’état d’esprit
qui l’anime et qu’il espère transmettre
à ses nouveaux partenaires
de jeu. "Le Paris Saint-Germain
(contre lequel il recroisera
Claude Makelele, ndlr) et
l’Olympique de Marseille sont
de grands clubs, mais ça ne me
fait pas peur, a-t-il lancé, interrogé
sur les échéances à venir.
Je ne crains aucune équipe





◗ JOHNATHAN
N’ATTENDAIT QUE ÇA
Son prêt (pour 1 an, avec option
d’achat) avait été officialisé la
veille du transfert de Pavon. Le
jeune attaquant brésilien de
Goias, Johnathan, 20 ans, qui a
participé à la rencontre amicale
contre Istres vendredi dernier,
n’a pas caché son bonheur
d’avoir rejoint l’ACA hier. Car
malgré son inexpérience et le
fait qu’il quitte pour la première
fois son pays natal, le garçon sait
ce qu’il veut : "J’ai toujours voulu
faire carrière en Europe", a-t-il
affirmé dans un grand sourire
dévoilant un appareil dentaire
qui ne dénote pas sur sa gueule
d’ange typée Cristiano Ronaldo.
Sans grand vécu en première division
brésilienne (des bribes de
matches seulement), le joueur
aurait pourtant été arraché par
l’ACA à la barbe de quelques cadors
du championnat carioca et
d’autres écuries européennes
plus prestigieuses que le promu
provençal. C’est l’avocat du club,
Gérard Finelli, ami personnel du
président de Goias, qui est à l’origine
de sa venue. "C’est une surprise,
a concédé Marcel Salerno,
on espère qu’elle sera bonne."

Johnathan pas qualifié ?
Publié le mercredi 08 septembre 2010 à 18H01


L'attaquant Johnathan, arrivé en prêt de Goias, pourrait ne pas être qualifié pour la prochaine journée de Ligue 1, qui verra l'AC Arles-Avignon affronter Paris, samedi. Pour sa première expérience sur le continent européen, le jeune Brésilien (20 ans) semble être confronté à des retards administratifs concernant son titre de séjour. Un problème pour l'entraîneur Michel Estevan, qui cherche un buteur...

La mise au point de Piocelle
LIGUE 1 Le capitaine d’Arles-Avignon estime qu’un premier succès est à portée


"À l’entraînement,
il n’y a pas
de morts vivants."

Capitaine et guide de l’AC Arles-
Avignon la saison dernière
en Ligue 2, proche
d’un entraîneur qui lui a renouvelé
sa confiance pour conduire le
groupe


Déjà au club l’an passé, le milieu de terrain assure que le moral de ses équipiers n’est pas atteint et ne
veut pas céder à l’abattement.



dans une élite qu’il n’avait
plus fréquentée depuis cinqans,
Sébastien Piocelle refuse que son
équipe cède à l’abattement malgré
un début de saison catastrophique.
Parce qu’il a senti qu’un
groupe était en train de naître lors
de la dernière défaite (la 4e en quatre
matches) contre Rennes (0-1),
la plus imméritée, "Pio", qui s’est
pourtant beaucoup interrogé à
l’intersaison, lance un appel à la
mobilisation générale.
◗ DÉÇU DES RÉSULTATS
MAIS OPTIMISTE
Après ces débuts ratés en Ligue1,
Sébastien Piocelle assure :
"Heureusement, le moral n’est
pas atteint. Il reste encore 34 matches
à disputer et on ne doit penser
qu’au prochain. On est déçus
parce qu’on ne pensait pas commencer
aussi mal, mais il y a eu
des bonnes choses. Alors plutôt
que de s’alarmer, il faut se souvenir
de ce qu’on a fait contre Rennes
et s’appuyer dessus pour aller
prendre nos premiers points à Paris."
Calme et serein, le capitaine
acéiste pense savoir ce qui manque
à son équipe pour ne pas revenir
bredouille du Parc des Princes,
samedi: "On a besoin d’un
match référence, d’une première
victoire lors de laquelle on s’arracherait.
J’espère que ce sera à Paris
qu’on écrira cette première page
ensemble. Ça permettrait de
renforcer les liens et de souder encore
plus l’équipe. On est de
mieux en mieux, et comme il y a
de la qualité aux entraînements,
ça finira par payer."
◗ UN GROUPE DE QUALITÉ
SE CRÉE
À l’intersaison, devant l’arrivée
massive de nouveaux
joueurs, le milieu défensif de
31ans avait émis certaines critiques...
qu’ils regrettent maintenant.
"Finalement, je trouve
qu’on a un bon groupe, estime-
t-il. Ça peut paraître paradoxal
au vu des résultats, mais je
pense sincèrement qu’on a de la
qualité, que l’équipe est homogène."
Selon lui, les automatismes se
créent et un groupe prend forme
peu à peu : "Depuis le dernier
match, on a commencé à créer
quelque chose. Il n’y a pas de
morts vivants à l’entraînement, il
y a toujours de l’envie et de la joie
autour du coach. On sent que
tout le monde est concerné par le
travail et sait qu’il peut avoir sa
chance à toutmoment. Et ça, c’est
intéressant, parce qu’avec nos
moyens, on ne peut pas se reposer
sur un noyau trop restreint de
joueurs. Ce que j’ai dit à l’intersaison,
j’avais des raisons de le dire
à ce moment-là. C’était peut-être
maladroit. Mais aujourd’hui, je
suis assez confiant et je pense
qu’on va décoller rapidement."
◗ UN EXEMPLE À MONTRER
Déjà au club l’an passé, Piocelle
assure que son statut est resté
lemêmecette saison. "La première
de mes priorités, c’est de toujours
montrer l’exemple sur le terrain,
en étant performant, lance-
t-il. À partir de là, il y a une crédibilité
qui s’installe. Ensuite, même
si je suis le capitaine, il y a
aujourd’hui des joueurs qui ont
autant, voire plus d’expérience
que moi. Ce sont des leaders naturels
sur le terrain ou dans le vestiaire.
C’est à chacun d’eux de
montrer l’exemple. À eux d’inciter
les jeunes à en faire toujours
plus."
◗ ÊTRE PLUS "TUEUR"
Alors que l’entraîneur rennais
Frédéric Antonetti a déclaré,
après la victoire de son équipe
(0-1), que l’ACA se maintiendrait,
le capitaine acéiste trouve
dans ces propos une source de
motivation supplémentaire :
"C’était facile à lui de le dire
après avoir gagné le match ! Mais
ça fait plaisir d’entendre ça de sa
part, ça nous renforce dans nos
convictions." Mais l’ancien Nantais
et Bastiais pointe aussi les domaines
déficients de son équipe
à l’heure actuelle. "On doit progresser
dans les deux zones de vérité,
note-t-il clairement. Il faut
qu’on soit plus tueur devant.
Mais quand je dis devant, j’inclus
le travail des milieux. Derrière, il
faut être plus concentrés, parce
qu’à ce niveau-là, on a vu que la
moindre erreur ne pardonne
pas."
◗ REFUSER LA DÉFAITE
Alors que certains consultants
football (Pierre Ménès) comparent
l’ACA à "une équipe de l’UNFP",
"Pio" se dresse en capitaine
pour protéger son équipe et exhorte
ses coéquipiers à ne pas
baisser les bras.
"Moi, ça nem’atteint pas, mais
c’est choquant pour les joueurs
qui n’ont pas de club. J’ai été
dans ce cas aussi, et je trouve que
pour eux c’est un manque de respect.
En revanche, il ne faut pas
qu’on se cache derrière ça pour se
trouver des excuses ou trouver
normal d’être à notre place actuelle
ou encore se satisfaire de ne perdre
que par un but d’écart."
Et Piocelle de conclure : "Il
faut qu’il y ait une rébellion collective,
qu’on ne s’habitue pas à
la défaite. On n’a pas le droit de
se dire que c’est la logique des choses.
On a fait mentir tout le monde
l’an dernier, on a le potentiel
pour s’en sortir cette année

"Le PSG a fait mon éducation"
ARLES-AVIGNON Demain, l’attaquant franco-ivoirien Franck Dja Djédjé retrouvera son club formateur

"Je n’étais pas au PSG
au bon moment; il y avait
des joueurs de très haut
niveau à mon poste."


Franck Dja Djédjé doit beaucoup au Paris Saint-Germain, le club qui l’a fait "devenir adulte".
Mais demain, le meilleur buteur de l’ACA ne fera pas de sentiment


Depuis son départ du Paris Saint-Germain,
Franck Dja Djédjé n’est
retourné qu’une seule fois au
Parc des Princes. C’était le
27 septembre 2008. L’attaquant
franco-ivoirien né à Abidjan
venait d’être transféré au
Grenoble Foot 38, après y avoir
été prêté une saison. Le promu
isérois avait alors créé une nouvelle
sensation en s’imposant
dans la capitale (1-0). Un
match que le milieu droit de
l’AC Arles-Avignon avait démarré
en tant que titulaire.
Alors demain soir, au moment
de fouler à nouveau la pelouse
du Parc, Franck y repensera
encore certainement, en espérant
fortement rééditer pareille
performance. Car la capitale,
c’est un peu chez lui. Arrivé
en France à l’âge de 9 ans, le
meilleur buteur de l’ACA (deux
réalisations en quatre matches)
signe à 12 ans sa première licence
au FC Solitaires de Paris,
"pour ne pas galérer dans le
froid à attendre, à ne rien faire".
Rapidement, il est repéré par le
PSG. Il y fera toutes ses classes,
jusqu’à ce 2 novembre 2003.
Franck n’a alors que 17 ans et
profite de la blessure, à la dernière
minute, de Fabrice Fiorèse
pour intégrer le groupe des
16 joueurs parisiens pour affronter
le RC Lens. Le PSG s’incline
mais Dja Djédjé dispute
ses trois premières minutes en
Ligue 1. "C’estmon meilleur souvenir.
Vahid (Halilhodzic) était
le coach. Jouer au Parc, c’est une
sensation inoubliable. Je venais
de faire un pas important ;
après ça, il fallait que je reste
dans l’effectif."
Son histoire avec le club parisien
sera ensuite plutôt chaotique:
il ne disputera, en tout et
pour tout, que 66 minutes sous
le maillot du PSG, en 4 apparitions
en championnat. Prêté à
Brest (2004-2005) puis à Grenoble
(2006-2007), il n’a jamais
vraiment eu sa chance. Mais il
n’en garde aucune rancoeur.
"Je ne retiens que du bon, assure
le rapide ailier droit, premier
buteur de l’histoire de l’ACA en
Ligue 1. C’est mon club. Le PSG
a fait mon éducation. J’ai connu
des gens qui m’ont beaucoup
parlé, qui m’ont donné de bons
conseils. Grâce à eux, je suis devenu
un homme maintenant, et
je les en remercie. Je n’ai pas dérivé
dans d’autres milieux, je suis
bien dans ma vie. Je ne reviens
pas à Paris avec un esprit de revanche.
Simplement, je n’y étais
pas au bon moment; il y avait
des joueurs de très haut niveau
à mon poste. Donc j’ai dû partir
ailleurs pour m’aguerrir."
Ronaldinho, Andre Luiz,
Heinze, Déhu, Hugo Leal, Ljuboja,
Pauleta sont alors les stars
du PSG. "J’ai beaucoup appris
aux côtés de Pauleta, j’admirais
sa classe, sa finesse, son sens du
placement, détaille-t-il. Mais là,
je reviens avec un autre club, je
serai dans mon match, en faisant
tout pour gagner."
La famille au Parc
En regardant le classement
de l’AC Arles-Avignon, il sait
que l’urgence est réelle : il faut
prendre des points. Dja Djédjé
ne fera donc pas dans le sentimentalisme
demain soir. "Il
faut commencer à grappiller des
points, martèle-t-il. Donc, il
faut la victoire, ou au moins un
point. En ce moment, on fait de
bonnes prestations mais les résultats
ne suivent pas. Alors s’il
faut faire un match moyen et gagner,
c’est tout ce qui nous intéresse."
L’enfant d’Aulnay-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) pourra
compter sur de très nombreux
supporters. "Ma mère, mon père
et tous mes amis du quartier
seront au stade. Tout le monde
viendra me voir. Ça va faire la
moitié d’une tribune !", prévient-
il dans un large rire.

LES ELEPHANTS .UN OBJECTIF
Né à Abidjan le 2 juin 1986, Franck Dja Djédjé a vécu en Côte d’Ivoire,
auprès de ses grands-parents, durant neuf ans. Si l’attaquant acéiste a
évolué dans toutes les équipes de France jeunes, remportant notamment
le championnat d’Europe des moins de 19 ans en 2005, il a choisi
d’évoluer avec les Éléphants de Côte d’Ivoire. Préconvoqué à plusieurs
reprises, Franck n’a pas encore été appelé chez les A. "C’est un objectif
car c’est important de jouer pour son pays, affirme-t-il. Je ne suis pas
trop tourné vers la sélection pour le moment parce que, ce qui me préoccupe,
c’est de faire une bonne saison avec l’ACA. Il faut bosser, ne
rien lâcher et si je suis récompensé par une sélection, je serai content."

"Par moments, il faut
un peu plus de folie.
Ce n’est pas interdit !"
MICHEL ESTEVAN

"Il ne manque
qu’un déclic pour
que l’équipe décolle."
FABIEN LAURENTI

Deme Ndiaye, qui déborde ici le Rennais Jérôme Leroy sous les yeux de Fabien Laurenti, devra faire
preuve d’audace en attaque pour que l’ACA prenne ses premiers points






◗ PAS D’ANIMOSITÉ
ENVERS L’ACA
Pour cette rencontre au Parc
des Princes, ce soir, certains
pouvaient craindre que les supporters
du PSG assimilent les fidèles
de l’ACA à ceux de l’OM,
et leur réservent un traitement
particulier. Mais il n’en est
rien. Depuis la dissolution de
plusieurs groupes dans les tribunes
Auteuil et Boulogne, il
ne reste que quatre associations
de fans.
"Et nous avons d’autres soucis,
explique un responsable de
l’une d’elles. Nous n’y avons
même pas pensé ne serait-ce
qu’une demi-seconde. Pour
nous, Arles-Avignon est un
club du Sud comme Nice ou
Montpellier. Nous n’avons
aucune animosité particulière
envers eux. D’autant que cette
saison, le Parc est devenu une
véritable cathédrale. On n’entend
que les visiteurs

LES JOUEURS
Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre


Que ce soit derrière, au milieu ou devant,
aucun joueur n’a réussi à s’extraire
d’une prestation catastrophique

Abenzoar, ce devait être le "plan
anti- Nenê". Ce fut un plan...
catastrophe

❚ PLANTÉ (4). Que peut-on vraiment lui
reprocher ? Il est abandonné à son triste
sort sur tous les buts parisiens. Auteur
d’un arrêt spectaculaire sur une tête à
bout portant de Hoarau et d’un sauvetage
dans le temps additionnel face à Erding.
❚ LAURENTI (2). Un match transparent.
Souvent débordé et baladé par Nenê, il a
lutté avec ses moyens. Et il n’en a pas
beaucoup en ce moment.
❚ MEJIA (3). Il va falloir qu’il accélère
dans son apprentissage du français, car
hier, il a fait passer le frisson plusieurs fois
sur des initiatives étranges, comme cette
passe en retrait suicidaire vers Planté à la
23e minute. Bien moins bon que les matches
précédents.
❚ PAVON (2). Dernier arrivé dans le groupe,
il est apparu en manque de rythme.
On espère le revoir à son véritable niveau
supposé. Sinon, ce n’est guère rassurant.
❚ FANCHONE (2). Un placement calamiteux
qui a facilité la tâche des attaquants
parisiens dans leurs prises d’intervalles.
Dans un mauvais soir lui aussi.
❚ AÏT BEN IDIR (2). Préféré à Piocelle, il
est complètement passé au travers. À force
de ne pas savoir quoi faire du ballon, il
a commis beaucoup de fautes, dont une
fut fatale.
❚ AYASSE (3). Comme le précédent, il
s’est fait manger en permanence par lemilieu
du PSG. A tenté de lutter avec son physique,
en vain. Remplacé par Soro à l’heure
de jeu.
❚ ABENZOAR (3). C’était le coup de poker
de Michel Estevan, qui pensait bloquer
plus efficacement Nenê en le faisant monter
d’un cran. Ça n’a pas marché... Charisteas
l’a remplacé. Pour rien.
❚ NDIAYE (2). Transparent. Il n’a quasiment
rien apporté sur le front de l’attaque.
Il a les moyens de faire beaucoup
mieux. S’il le veut... Kermorgant n’a rien
changé.
❚ MERIEM (4). Il a tenté d’amener sa touche
technique pour organiser les offensives
acéistes. Toujours dans l’attente que
ses coéquipiers lui proposent des solutions,
il a été obligé de porter le ballon
trop longtemps trop souvent.
❚ DJA DJÉDJÉ (5). Une fois encore, il a
été le plus actif devant, en pointe d’abord,
puis à droite pendant la dernière demi-
heure. Contre son club formateur, il a
failli marquer en fin de match,mais sa tête
piquée a été repoussée sur la ligne par Nenê.

Les heures de Michel Estevan à la tête d'Arles-Avignon semblent définitivement comptées. Ainsi, sur RMC, dans son émission, Luis Fernandez a avoué qu'il avait été contacté par le club provençal pour devenir l'entraîneur de l'équipe. «Mardi soir après l'émission, j'ai été contacté par Arles-Avignon pour prendre le poste d'entraîneur, a-t-il expliqué. Mais je ne peux pas tout faire.

C'est pour cela que je n'ai pas donné suite. Etre sélectionneur d'Israël et entraîneur d'Arles-Avignon, ce n'était pas possible et c'était juste de la folie. Mais je tiens à préciser que ce n'est pas le président Salerno qui m'a appelé.» Aux dernières nouvelles, Laurent Banide, Farouk Hadzibegic et Laszlo Bölöni sont également dans les petits papiers de l'ACA

Saez et Ferhaoui assurent l'interim d'Estevan
Publié le jeudi 16 septembre 2010 à 17H24
Mis à pied cinq jours depuis ce matin, Michel Estevan n'assure plus l'entraînement de l'ACA. Le président Marcel Salerno a confié l'intérim à un duo composé de Jean-Louis Saëz, entraîneur de l'équipe réserve, et Kader Ferhaoui, l'ex-joueur de Montpellier. Les deux hommes ont dirigé leur premier entraînement cet après-midi. Ils seront sur le banc samedi soir contre l'OM



Arles-Avignon : Michel Estevan mis à pied le jeudi 16 septembre 2010 à 12H20
En entretien avec le président Salerno depuis 11h15, au siège du club, à Arles, l'entraîneur de l'ACA Michel Estevan a annoncé à sa sortie sa "mise à pied pour cinq jours pour faute".
Une sanction qui annonce une procédure de licenciement à son encontre.

Selon Michel Estevan, les dirigeants lui auraient reproché "d'avoir perdu à Paris". Il ne dirigera pas l'entraînement repoussé à cet après-midi 16 heures et ne sera pas sur le banc samedi soir sontre l'OM. "C'est cinq ans de travail effacés par cinq matches perdus. Mais je n'en veux à personne..." a réagi Estevan




Marseillais de Bruxelles, il ne faut pas tout mélanger. Tout d'abord nous n'en sommes qu'à la 5e journée. On verra en fin de saison si on descend ou pas. D'autre part je ne vois pas pourquoi il faudrait tout remettre en question d'un coup, partenariat entre les villes et tout le reste.
Estevan paye certainement le fait de s'être coupé de ses joueurs : le cas Piocelle est symptomatique. Estevan a l'air de s'être assis sur beaucoup de ses principes pour avoir sa place en L1. Je revendique le droit de me tromper mais personne n'a l'air tout blanc tout noir dans cette histoire.



Certains (le cannois Marcel Salerno, le breton devenu parisien François Perrot) ont cru soudain détenir la POULE aux oeufs d'or...

Ils ne s'intéressaient peut-être pas encore au foot en 1976, année de la montée d'Avignon (l'OA) en 1ère Division, où Avignon avait été la risée de la France du football...7 victoires sur 38 matches joués, un goal average de - 50 buts....20è sur 20).

Si 2010 s'annonce un bon cru certainement pour Châteauneuf-du-Pape, pour l'ACA, beaucoup moins, pour la Mairie d'Avignon encore moins qui a consenti des millions d'euros de travaux.....et pour quoi ?
- Pour une redescente immédiate en L2 ;
- Pour un exode massif des joueurs recrutés, dont certains sont des branques intégrales;
- Pour vraisemblablement un éclatement du club : Arlésiens et Avignonais risquent de ne plus apprécier ce marriage;
- Et pour vraisemblablement un dépôt de bilan du club, avec pour conséquence un redémarrage dans une division encore plus basse que la L2.

A l'ARRIVEE, Avignon aura toujours un club merdique : AF 84 en DH Méditérranée; Arles aura flingué son club phare devenu ACA, la municipalité d'Avignon et celle d'Arles dans une moindre mesure, se seront lourdement endettées, les impôts locaux continueront d'augmenter dans la Cité des Papes, les noms d'Arles et d'Avignon associés au mot "foot" feront rigoler pendant quelques années, et les chasseurs de primes Salerno et autres Perrot s'en retourneront d'où ils sont venus...

UN "VRAI PLAN LOSE" cette montée en L1....et la saison commence à peine !

IL A ÉTÉ MIS À PIED DANS L’ATTENTE DE SON LICENCIEMENT
Michel Estevan: "Les dés étaient pipés

Michel Estevan est resté tout en retenue hier matin, après avoir
appris son limogeage. /



Pour Marcel Salerno, Michel Estevan s’est mis hors-jeu tout seul.

Fataliste, il l’était depuis le
jour où, après un vrai-faux départ
aux allures de feuilleton tragi-
comique au coeur de l’été, il
avait accepté de prolonger son
bail sur le banc de l’ACA. C’était
le 7 juillet dernier. "Je sais que je
suis là pour trois mois", soufflait-
il alors, loin des oreilles
des nouveaux dirigeants du
club, avec lesquels l’entente n’a
jamais été que de façade. Plombée
par les résultats (5 défaites
d’affilée), la cohabitation
n’aura finalement duré que
deux mois et dix jours. La rouste
de Paris, immédiatement suivie
de la fuite de Robert Duverne,
a fait s’écrouler le fragile édifice
de l’ACA.
Hier matin, Michel Estevan a
été mis à pied, à titre conservatoire,
pour cinq jours. Il sera ensuite
convoqué pour un entretien
préalable à son licenciement.
Artisan de quatre montées
(du CFA2 en L1) en cinq
ans, le Tarasconnais voit son rêve
d’entraîner dans l’élite s’évaporer
après cinq matches seulement.
"Quand un entraîneur
n’a pas de résultat, il doit s’attendre
à être viré", convenait-il à
l’issue d’une énième entrevue
houleuse avec Marcel Salerno.
Meurtri ("c’est mon club, c’est
ma ville, c’est mon sang"), Michel
Estevan a pourtant tenu à
faire bonne figure, en se refusant,
pour l’instant, à désigner
les coupables de son éviction.
"Je serai le moins polémique possible,
déclarait-il. Salir ne sert à
rien." Même les joueurs, dont
certains avaient remis en cause
sa manière de fonctionner en
début de semaine, ont échappé
à sa vindicte. "Les joueurs sont
honnêtes, a-t-il assuré. Ce sont
des enfants, on peut leur faire dire
beaucoup de choses. Mais je
n’en veux à personne. S’ils terminent
3e en fin de saison, je comprendrai
qu’ils m’aient viré et je
dirai bravo."
"J’ai fait ce que je pouvais
avec ce que j’avais"
Un propos dans lequel on
pouvait toutefois déceler de
l’ironie et une colère contenue.
Car Michel Estevan avouait aussi
"une crainte": "Avec mes adjoints,
on a mis cinq ans à arriver
en Ligue 1, on verra où ils seront,
eux, dans cinq ans..."
Tout en retenue, l’idole des
supporters, dont certains, sentant
l’inévitable issue, étaient
venus houspiller le président Salerno,
consentait toutefois à exprimer
un regret : "Peut-être celui
d’avoir resigné. Je suis bête,
j’ai fait confiance, alors que les
dés étaient pipés dès le début.
Pour ma part, j’ai fait ce que je
pouvais avec ce que j’avais, le
plus consciencieusement possible.
Mais j’ai toujours été performant,
que ce soit à Beaucaire ou
ici, quand je sentais qu’on était
derrière moi."
Assurant qu’il irait au stade
pour suivre l’équipe durant le
reste de la saison, Michel Estevan
ne devrait quand même
pas se rendre au Parc des
Sports d’Avignon demain soir.
"J’ai peur que ce soit trop difficile",
lâchait-il. En revanche, il affirmait
qu’on le reverrait bientôt
au bord d’un terrain : "Si j’ai
une opportunité, je la saisirai.
De toute façon, tôt ou tard je replongerai.
Je suis un passionné."

les grecs sont dans les cordes

ACA : les 18 joueurs pour affronter l'OM
vendredi 17 septembre 2010 à 18H42

les anciens Piocelle et Psaume sont de retour

Jean-Louis Saez et Kader Ferhaoui, entraîneurs intérimaires de l'AC Arles-Avignon après la mise à pied de Michel Estevan, viennent de dévoiler le groupe qui affrontera l'OM, au Parc des sports (21 heures, Orange). Ils ont retenu 18 joueurs pour ce derby tant attendu.

Les 18 joueurs de l'ACA :
Gardiens : Planté, Merville ;
Défenseurs : Laurenti, Mejia, Pavon, Erbate, Fanchone, Abenzoar, Soro ;
Milieux de terrain : Aït Ben Idir, Piocelle, Meriem, Ayasse, Bouazza ;
Attaquants : Kermorgant, Dja Djédjé, Jonathan, Psaume

Laurenti et Corrèze, "made in OM"


Le premier est Marseillais, le second Arlésien.
Mais tous deux ont fait leurs classes
au centre de formation de l’OM

Qu’un joueur né à Marseille fasse l’apprentissage
de son métier au centre de formation de
l’OM relève presque de l’évidence. Fabien Laurenti
est dans ce cas. En ralliant l’AC Arles-Avignon
cet été (en provenance de Lens), le défenseur
lancé en équipe première par José Anigo
dès 2001, à l’âge de 18 ans, a retrouvé un collègue
de promo : Emmanuel Corrèze.
Les deux garçons, qui n’ont pas un an
d’écart, ont donc fait leurs classes ensemble
sous le maillot blanc olympien. Sous la férule,
entre autres, de José Anigo, qui les a associés
dans l’équipe réserve de l’OM, en CFA, il y a dix
ans. Le Marseillais et l’Arlésien ont ensuite
connu des trajectoires bien différentes : Ligue 2
(à Ajaccio, Lens et Brest) et Ligue 1 (à Lens également)
pour Laurenti, le National (au Gazélec
d’Ajaccio), la D1 belge (au Germinal Anvers)
puis le retour à Arles, sa ville, en CFA2 pour Corrèze.
Capitaine de l’ACA jusqu’en National, ce dernier
s’est résolu à être remplaçant depuis que le
club a acquis le statut professionnel. Promu vice-
capitaine par Michel Estevan, Fabien Laurenti,
lui, qui a trouvé l’occasion de redescendre
en Provence après un exil de trois ans dans
le Pas-de-Calais, a porté le brassard à deux reprises
(à Sochaux et à Paris), en l’absence de Sébastien
Piocelle. Numéro 1 au poste d’arrière
droit, il jouera ce soir face à son club formateur.
"Nanou" Corrèze, lui, n’a pas été retenu dans le
groupe

Erbate, une grosse déception à effacer
Un esprit revanchard anime El Amin Erbate.



Précédé d’une réputation flatteuse à son arrivée à l’OM,
en 2008, il n’a joué que quatre matches avec Gerets.
Malgré des débuts décevants, il a soif de revanche à l’ACA



Après l’avoir encensé au sortir d’une prestation
face au Mans fin septembre 2008, Érik Gerets
avait finalement décidé de s’en séparer deux
mois plus tard. Arrivé à l’été de la même année
sur la Canebière, le défenseur international marocain
El Amin Erbate n’aura disputé que quatre
matches sous la tunique olympienne. "On n’a jamais
vu le vrai Erbate, il est trop bon pour être sur
le banc", justifiera le coach belge de l’OM,
aujourd’hui sélectionneur... du Maroc.
Au moment des présentations le 21 juillet dernier,
le coprésident de l’ACA, Marcel Salerno, a
affirmé que le joueur était de retour en Provence
pour "modifier l’image que le football français
s’était fait de lui". Las. Aligné lors des trois premières
rencontres d’Arles-Avignon en Ligue 1, Erbate
s’est trouvé impliqué dans quatre des cinq
buts encaissés par son équipe durant cette entame.
Excellent technicien mais "pas assez défenseur
dans ses gestes" pour Michel Estevan, il
s’était vu, depuis, relégué sur le banc par l’entraîneur
acéiste. Et le recrutement in extremis de l’Espagnol
Francisco Pavon dans l’axe de la défense
n’a pas fait remonter sa cote.
Mais la conjugaison de ses bonnes performances
à l’entraînement, de la perméabilité défensive
à Paris (4-0) et du changement d’entraîneur
devraient lui offrir l’occasion de revenir sur le devant
de la scène. Aligné avec les probables titulaires
hier soir lors de la mise en place tactique au
Parc des sports d’Avignon par le tandem Saez-Ferhaoui,
El Amin Erbate va retrouver sa place pour
le match qu’il tenait à disputer par-dessus tout.
Question d’orgueil.

Meriem a pourtant essayé
Le meneur de jeu acéiste a tout tenté à la manoeuvre. Lui est bien au niveau
Camel Meriem est un motif d’espoir pour l’ACA. Si tous ses
partenaires se mettent au diapason...

❚ PLANTÉ
Si ses prises de balle et ses sorties loin de
sa ligne n’ont pas toujours été très académiques,
il a sauvé avec brio une première tentative
de Hilton (11e) avant de bloquer une
tentative de Valbuena juste après le second
but. Surpris sur l’ouverture du score de
Cheyrou, abandonné par ses défenseurs
sur les autres réalisations olympiennes, il
s’est encore illustré face à Jordan Ayew en
fin de match.
❚ LAURENTI
Un match solide dans son couloir droit.
Pas de coup d’éclat mais on n’attend pas
de lui qu’il fasse de fioritures. Face à son
club formateur, le vice-capitaine de l’ACA
a tenté de désinhiber ses coéquipiers.
❚ MEJIA
Toujours aussi combatif et accrocheur, il
a encore été le meilleur derrière, où il tenait
le poste de libero dans une défense à
trois axiaux avant la pause. Mal aligné sur
le deuxième but olympien, une de ses rares
erreurs...
❚ PAVON
Stoppeur droit, il semble payer sa longue
inactivité de la saison dernière à Saragosse.
Encore en retard au plan physique, il a essayé
de compenser par son placement et
ses jaillissements. S’il a failli marquer sur
corner en 1re période, il était à la peine.
❚ ERBATE
Sa prestation avait été des plus correctes
jusqu’à la 54e minute, quand il offrit le troisième
but aux Marseillais à cause de trop
de facilité dans la relance, et dans sa propre
surface de réparation en plus. Une faute
grossière.
❚ FANCHONE
La majorité des offensives olympiennes
sont venues de son côté en première période,
où il a été souvent pris de vitesse. Encore
trop tendre à ce niveau, il a été remplacé
par Bouazza à la pause.
❚ PIOCELLE
Redevenu capitaine avec le tandem
Saez-Ferhaoui, il a fait le match qu’on attendait
de lui : sobre mais efficace, avec le
souci constant de fermer les intervalles et
d’écarter sur les ailes.
❚ MERIEM
Un match plein. Aligné à gauche, alors
qu’il préfère l’axe, le meneur de jeu a été à
l’origine de tous les bons coups de l’ACA.
C’est surtout par la précision de son pied
gauche, dans le jeu comme sur coups de
pied arrêtés, qu’il a fait l’étalage de sa classe,
demeurée intacte. Un cran au-dessus
de ses partenaires. Son influence grandissante
reste un motif d’espoir.
❚ AÏT BEN IDIR
Un bonmatch, une semaine après s’être
noyé à Paris. Disponible et combatif, il a
abattu sa part de travail avec sérieux, malgré
le déficit physique concédé à ses
vis-à-vis du milieu olympien. En progrès.
❚ KERMORGANT
Le poissard de la soirée. Entre la 31e et la
41e minute, il s’est créé trois opportunités,
de la tête. Deux fois, sur corner de Meriem,
il a vu sa tentative repoussée sur la ligne de
but, une autre, sur un long centre, du même
Meriem, c’est Mandanda qui a sauvé la
mise. Il a joué juste dans ses remises dos au
but. Psaume l’a remplacé à l’heure de jeu.
❚ DJA DJÉDJÉ
Son engagement, ses déplacements et
ses prises d’initiatives auraient mérité
d’être payées. Dans la continuité de ses précédentes
sorties, il s’est battu comme un
beau diable sur tout le front de l’attaque.
Trop esseulé sans doute.
❚ BOUAZZA
Pour sa première apparition, il a tenté
d’apporter de la percussion devant. Mais il
manque encore d’automatismes.
❚ PSAUME
Pas assez de temps de jeu pour changer
le cours des choses.

L'AC Arles-Avignon sera à l'honneur de l'émission de Canal +, ce soir. En plus d'un sujet consacré aux coulisses du club provençal qui vient de vivre une semaine des plus agitées, le Canal Football Club recevra en plateau Michel Estevan, démis de ses fonctions jeudi (coup d'envoi à 19h20). Ce dernier était hier au stade, en compagnie de son ancien président, Jean-Marc Conrad

je ne l'ai pas vu surement vers le début

Saez : ''On ne peut pas tout révolutionner en 48h''
dimanche 19 septembre 2010 à 09H31


Nommé entraîneur ce jeudi, Jean-Louis Saez assure l'intérim à la tête de l'AC Arles-Avignon après l'éviction de Michel Estevan. Si le choc psychologique tant espéré n'a pas eu lieu, le technicien acéiste estime que son équipe aurait pu embêter l'OM. Et affirme se tenir "à la disposition du club, des joueurs.
http://www.laprovence.com/video/ACA+-+Saez+%3A+%27%27On+ne+peut+pas+tout+r%C3%A9volutionner+en+48h%27%27++/iLyROoaf85yp


Je les ai trouvé très réceptifs à mon discours. Je ne vais pas laisser tomber avant le match de mercredi en coupe de la Ligue"". Cela dit : "On ne sait pas quand une aventure peut se terminer."


ACA - Saez : ''On ne peut pas tout révolutionner en 48h''

LE MATCH ACA-Caen en coupe de la Ligue, demain
Duchangement en perspective

Le 16e de finale de coupe de la Ligue programmé
demain soir (20h45 au Parc des
Sports d’Avignon) contre Caen va permettre
aux Acéistes de ne pas gamberger.

Ecarté après la première journée, Cyrille Merville
devrait être titulaire demain soir

Mais pour le duo d’entraîneurs intérimaires
(pour l’instant ?) composé de
Jean-Louis Saez et Kader Ferhaoui, il doit
être l’occasion de regonfler le moral du
groupe, en dehors du contexte du championnat.
Avec moins de pression sur les
épaules, les joueurs devront donc se libérer
pour enregistrer leur première victoire
en compétition officielle de la saison.
Auteurs d’un départ canon en Ligue 1, les
Normands, promus dans l’élite en même
temps que l’ACA en mai dernier, lâcheront-
ils du lest en coupe de la Ligue ? Rien
n’est moins sûr, Franck Dumas ayant prévu
un dernier entraînement à huis clos
aujourd’hui.
Du côté de l’ACA, sans être chamboulée,
l’équipe devrait enregistrer le retour de
Cyrille Merville dans la cage et d’une défense
à quatre éléments devant lui et la
titularisation de Basinas au milieu. Le mystère
demeure plus épais en ce qui concerne
le secteur offensif. Charisteas, en manque
de confiance, débutera-t-il ? Une chance
sera-t-elle donnée à Johnathan?
Au cas où les 90 minutes réglementaires
et la prolongation ne suffiraient pas
pour se qualifier, les joueurs se sont exercés
aux tirs au but hier.

Faruk entraineur de l'ACAA

oui ils en parlaient

c'est une hypothese ou c'est réalisé

JUDAS a écrit:Faruk entraineur de l'ACAA

POUR ENFIN UNE 1 ERE VICTOIRE CETTE SAISON

composition probables des équipes
qui s'affronteront mercredi lors des 16es de finale de la Coupe de la Ligue.

(20h45) :


Arles-Avignon (L1): Merville - Laurenti, Mejia, Pavon, Fanchone - Mériem, Basinas, Piocelle, Psaume - Kermorgant, Jonathan
Caen (L1): Perquis - Inez, Heurtaux, Lazarevic, Raineau - I. Ndiaye, G. Leca - Nabab, Nivet, Mollo - K. Traoré

VA TE FAIRE VOIR CHEZ LES GRECS ...
D AILLEURS ILS SONT OU LES GRECS CHAMPIONS D EUROPE

AH OUI BASINAS EST LA

ACA-Caen : Merville et Psaume titulaires contre Caen mardi 21 septembre 2010 à 18H55


Pour la réception de Caen demain, en 16es de finale de la coupe de la Ligue (20h45, France 3), les entraîneurs Jean-Louis Saez et Kader Ferahoui devraient apporter juste deux ou trois retouches à l'équipe qui s'est inclinée devant l'OM samedi (0-3). Et redonner leur chance à des joueurs en quête de temps de jeu.

Cyrille Merville devraient ainsi effectuer son retour dans les cages acéistes, lui qui n'a plus été titulaire depuis la première journée et le déplacement à Sochaux, alors que Benjamin Psaume retrouvera une place au milieu de terrain. Enfin, l'attaquant brésilien Johnathan devrait faire sa première apparition à la point de l'attaque de l'ACA.

L'équipe probable :
Gardien : Merville
Défenseurs : Laurenti, Pavon, Mejia, Fanchone
Milieux : Basinas, Piocelle (cap.), Psaume, Meriem
Attaquants : Kermorgant, Johnathan