AC ARLES-AVIGNON // LIGUE 2 CLUB ET STADE

"Drôle de Carnaval" investit
le centre-ville et fait son festival

Comme un clin d’oeil à l’hiver finissant et aux "Drôles de Noël", "Drôle
de Carnaval" mêlera spectacles et esprit de fête. Une quinzaine de
compagnies, animées par des artistes de rue, comédiens, musiciens,
danseurs et autres circassiens, proposeront autant de rendez-vous
tantôt surprenants, tantôt décoiffants, tantôt amusants mais tous invitant,
l’espace de quelques heures, à s’évader dans un monde ô combien
plus joyeux. La place de la République et le boulevard des Lices
seront les principaux théâtres de cette "drôle" de manifestation, dont
le point d’orgue sera, dimanche (à 15h30), le Carnaval avec tous les
acteurs de la fête et le public, suivi de la parade sur le boulevard des
Lices et la disparition du Caramentran par les Plasticiens volants.
Demain et dimanche, à partir de 14 h. 049049 37 40

Ligue 2 : la sensation Arles-Avignon !
10 contributions Publié le vendredi 09 avril 2010 à 21H54


L'AC Arles-Avignon a fait mentir ses détracteurs. Et comment ! En déplacement au Havre, pour le compte de la 32e journée de Ligue 2, les hommes de Michel Estevan ont arraché la victoire dans les dernières minutes. Menés quasiment toute la partie, les Arléso-Avignonnais ont d'abord réagi par l'intermédiaire d'André Ayew, sur penalty à la 89e minute de jeu ; c'est ensuite Maurice Dalé qui a parachevé le succès des Acéistes à la 90e. L'ACA crée la surprise et reste en quatrième position (49 points), à égalité de points avec Metz, actuel troisième.

Stade Jules-Deschaseaux.Mi-temps : 1–0.
Arbitre : M. Gautier. Spectateurs : 8 696.
Buts - Le Havre : Diallo (11). Arles-Avignon : Ayew (89 s.p.,
90+5). Avertissements - Le Havre : Bonnet (46), Aït Ben Idir
(50), Revault (90+4). Arles-Avignon : Piocelle (40), Soro (44),
Esor (63). Expulsions - Le Havre : Ba (90+5), Kana-Biyik (90+5).
Le Havre AC : Revault - Kana-Biyik, Ba, Gillet (cap.), Davidas -
Bonnet, Aït Ben Idir, Anin, Noro (Bouadla, 64) – Jovial (Gigliotti,
74), Diallo. Entraîneur : Cédric Daury.
AC Arles-Avignon : Merville - Esor, Reynaud, Soro, Elie – Correze
(Psaume, 57), Piocelle (cap., Mathlouthi, 81), Ayasse, Ayew –
N'Diaye (Diawara, 73), Dalé. Entraîneur : Michel Estevan.
Mené dès la 11e minute de
jeu sur un but de Diallo, Arles-
Avignon a créé la sensation
hier soir au Havre en s’imposant
1-2 après un finish incroyable.
Revenus au score par
l’intermédiaire d’André Ayew,
qui transformait un penalty à
la 89e minute, les joueurs de Michel
Estevan emportaient le
gain du match dans le temps
additionnel grâce au même
Ayew, à la réception d’un corner
de Benjamin Psaume. Juste
avant que le coup de pied soit
tiré, l’arbitre de la rencontre,
M. Gautier, venait d’expulser
deux joueurs havrais.
Avec ce succès, l’ACA conserve
sa 4e place mais est désormais
à égalité de points avec
Metz, tenu en échec, qui occupe
la dernière marche du podium
synonyme de montée en
Ligue 1. Dans le même temps,
les Acéistes creusent l’écart sur
leurs poursuivants, Angers
étant relégué à 4 points.

Le comité de programmation audiovisuelle de la LFP a fixé les dates des 35e et 36e journées de Ligue 2. Sensation du moment, l'AC Arles Avignon , 4e du championnat à égalité de points avec le FC Metz (49 unités), aura droit aux honneurs d'Eurosport pour la retransmission du match contre Nantes, le 30 avril prochain à partir de 20h30. En ce qui concerne le déplacement de l'ACA à Chateauroux, c'est Ma Chaîne Sport qui diffusera la rencontre des Arléso-Avignonnais (20h30).

Le mano à mano entre l’ACA et Metz

3 Metz 49 32 12 13 7 0 38 33 0 5
4 Arles-Avignon 49 32 13 10 9 0 38 34 0 4
5 Angers 45 32 12 9 11 0 39 38 0 1
6 Nimes 45 32 12 9 11 0 33 38 0 -5
7 Dijon 44 32 10 14 8 0 40 35 0 5
8 Clermont Foot 44 32 12 8 12 0 39 35 0 4
9 Le Havre 44 32 12 8 12 0 37 40 0 -3

SITE AC ARLES moi je suis persuadé qu'il y aura un 3 éme voire même un quatriéme larron
Sauf retournement de situation très improbable, la troisième place du classement se jouera entre Metz et l’ACA. Les deux équipes qui s’affronteront dans 15 jours ont sensiblement le même calendrier avec des matches très difficiles à aborder. Le suspense risque de durer jusqu’à la dernière journée.

Le calendrier de l’ACA
16 Avril : ACA – Guingamp
23 Avignon : Metz – ACA
30 Avril : ACA – Nantes
4 Mai : Chateauroux – ACA
7 Mai : Sedan – ACA
14 Mai : ACA – Clermont

Le calendrier de Metz
16 Avril : Clermont – Metz
23 Avignon : Metz – ACA
30 Avril : Ajaccio - Metz
4 Mai : Metz - Angers
7 Mai : Caen - Metz
14 Mai : Metz - Vannes


CE SERAIT BIEN QU ARLES DONNE
UN COUP DE MAIN A ISTRES ET BASTIA EN BATTANT GUINGAMP

autre source

équipes probables
A 20 heures

Arles-Avignon (4e) - Guingamp (16e) au Parc des Sports d'Avignon
Arbitre : M. Julien
Arles-Avignon : Merville - Esor, Reynaud, Soro, Elie - Ayew, Piocelle (cap.), Ayasse, Psaume - N'Diaye, Dalé
Guingamp : Gauclin - Deroff, Bassila (cap.), Koné, Felipe - Diallo, Mathis, El-Jadeyaoui, Ogunbiyi, Giresse - Grax.

Arles-Avignon
idéalement placé

C’est un peu le résultat de
tous les paradoxes. Vendredi
soir, au sortir du match nul
contre Guingamp, les sourires
n’étaient pas vraiment francs du
côté de l’ACA. Oui, Arles-Avignon
est parvenu à déloger les
Messins du podium après la défaite
des Lorrains àClermont, retrouvant
une troisième place
qu’il avait quittée après la 21e
journée. Mais voilà, l’ACA a aussi
manqué une belle occasion de
réaliser le break face à la meute
des poursuivants (huit équipes
en six points).
Michel Estevan concédait
d’ailleurs que son équipe pouvait
espérer mieux, d’autant
plus que les Guingampais
étaient prenables. De leur côté,
ses joueurs se montraient plutôt
satisfaits de ce point pris. Le costume
de prétendant à lamontée
est-il devenu trop encombrant
pour l’ACA ? Le déplacement à
Metz vendredi prochain donnera
une part de la réponse à cette
question épineuse. Un choc à
Saint-Symphorien aux allures
de finale entre le 3e et le 4e, le favori
n’étant pas forcément celui
attendu. Car si l’ACA surfe sur
une bonne dynamique depuis
six matches (11 points pris), ce
n’est plus le cas des Lorrains, en
perdition à l’approche de la ligne
d’arrivée (aucune victoire
lors des sept dernières rencontres).
Arles-Avignon a certainement
un bon coup à jouer en Lorraine,
même si ce match sera important
mais probablement pas
décisif. Car derrière, d’autres
prétendants se bousculent, à
l’image de Clermont, inarrêtable
ces dernières semaines (quatre
victoires lors des six derniers
matches). Dans ce sprint passionnant
vers la Ligue 1, l’ACA
est idéalement placé. Et le rêve
pourrait bien devenir réalité
dans quelques semaines

Paganelli : "Je vois l'AC Arles-Avignon aller au bout !"
lundi 19 avril 2010 à 12H19

Le trublion vauclusien de Canal + observe avec attention le parcours en Ligue 2 du promu acéiste. Pour lui, les Arléso-Avignonnais vont accéder à l'élite en fin de saison.


Avignonnais, consultant foot pour Canal +, ancien coéquipier de Michel Estevan et conseiller municipal de la cité des Papes, "Paga" a toutes les casquettes pour évoquer la trajectoire ascendante de l'ACA.


Sur le podium. Arles-Avignon fait sensation dans le classement de Ligue 2. Alors que tous les regards se tournent vers le club du président Conrad, l'ACA se trouve en très bonne position pour l'accession en Ligue 1. Un mano a mano avec Metz se profile. Rendez-vous vendredi à Saint-Symphorien pour un duel à couteaux tirés. En attendant, Laurent Paganelli décrypte le parcours des hommes de Michel Estevan.

Quel regard portez-vous sur le début de saison de l'AC Arles-Avignon ?
Laurent Paganelli : Je ne suis pas très étonné par leur parcours car je connais bien Michel Estevan et sa façon de préparer une équipe, de jouer. C'est un tacticien. En revanche, je suis plus étonné par le niveau de la Ligue 2; c'est ce qui leur permet d'être en course pour la montée. Je pensais que Nantes, Strasbourg ou Metz seraient plus compétitifs que ça. Finalement, l'ACA se retrouve là car ils sont meilleurs que les autres, tout simplement. Je savais qu'ils tiendraient un bon rôle, qu'ils ne redescendraient pas en National et qu'ils se situeraient dans le milieu de tableau.

Cela signifie que le niveau en Ligue 2 a baissé ?
L.P. : Il est moins élevé car le bas de la Ligue 1 commence à vraiment être limite. Pour moi, le dernier tiers de la L1 est déjà du niveau Ligue 2. En plus, beaucoup de joueurs français sont à l'étranger. Du coup, cette L2 est un mélange de D2 et de D3. Cela n'empêche pas qu'il faut être compétitif, comme le fait l'ACA. Le club arléso-avignonnais l'est dans le jeu, tactiquement...

Vous avez le temps de les suivre...
L.P. : Oui je les suis souvent car il y a beaucoup de retransmissions télévisées et je vais les voir à domicile. L'entraîneur est un ami donc j'aime bien suivre leur parcours. Et puis, comme je suis aussi à la mairie d'Avignon, aux Sports, je suis concerné au premier plan.

Comment voyez-vous leur fin de saison ?
L.P. : Avignon n'a pas de pression, contrairement à Metz. Ce n'est que du bonus ! J'ai vu les deux matches (ACA et Metz) : je trouve que Metz est vraiment dans une mauvaise période alors qu'Avignon est dans une bonne dynamique. Sur un match comme cela, l'ACA l'aborde de la meilleure des façons. Les Arléso-Avignonnais n'ont rien à perdre : en cas de défaite, ils restent à deux points de Metz; en cas de victoire, il font le trou avec la meute de poursuivants. Je les vois bien... Si on parle foot, j'ai vu les deux équipes évoluer. Eh bien, si je devais faire un pari, je miserais sur Avignon... Sur ce que j'ai vu et en fonction de leur marge de progression, il n'y a pas photo. Et ce n'est pas l'affect qui parle (rires). L'ACA est plus solide défensivement, possède plus de capacités offensives et s'appuie sur un groupe expérimenté. Le match de vendredi sera déterminant. Je suis vachement optimiste.

Comment faire pour ne pas céder à l'euphorie ?
L.P. : Le plus simple est d'éviter d'en parler. Je pense que le président Conrad, qui est un bon mec, est très vigilant sur ça. Il dit : "Si on monte, on fera le nécessaire". En fait, toute l'équipe est dans cette position, avec la lucidité et la maturité. Ils ont cet avantage de monter toutes les années au dernier moment. Ils connaissent bien cette période et ne se sont jamais affolés. Et puis ils ont toujours fait la différence dans les derniers matches. Ils ont maîtrisé cette fin de saison par le passé, ils peuvent très bien le faire maintenant. D'ailleurs, le président de Metz (Bernard Serin, nldr) est déjà parti en brioche lors du dernier match en mettant la pression à ses hommes (Yvon Pouliquen, l'entraîneur, a été écarté au profit de Joël Muller ce dimanche, ndlr). Metz doit monter à tout prix; Avignon n'a pas cette priorité. L'appétit vient en mangeant...

Un mot sur Michel Estevan que vous connaissez bien. Que pouvez-vous nous dire sur lui ?
L.P. : C'est un ami, on a joué ensemble Avignon. A l'époque, c'était un milieu de terrain récupérateur, axé sur une base défensive, mais aussi capable de porter le pressing pour gêner l'adversaire. C'est un mec très organisé qui était tout le temps en train de replacer ses coéquipiers sur le terrain. Il arrive à faire déjouer la formation adverse et parvient à tirer le meilleur de son équipe... c'est quand même deux choses intéressantes sur un match ! (rires) C'est sa façon d'être. Il construit des groupes de joueurs intéressants.

Généralement, on retrouve souvent des gars qui n'ont pas forcément réussi mais qui ont encore une certaine envie pour aller plus loin, rattrapper le temps perdu. Il s'appuie beaucoup sur des gars revanchards, qui ont besoin de prouver. Du coup, ses groupes sont toujours très homogènes. C'est un peu comme une équipe de coupe : à chaque match, ils arrivent à faire des performances car il y a une motivation énorme en interne. Pour revenir à Estevan, c'est un fin tacticien. Il amène donc ses hommes là où il veut aller. Sincérement, c'est un mec qui a largement le niveau pour entraîner en Ligue 1. C'est un entraîneur d'avenir; d'ailleurs, il sera dur à retenir. Je pense, par exemple, qu'il a autant -sinon plus- de capacités que certains coaches qui sont en place en L1.

Quels sont les joueurs majeurs de la formation arléso-avignonnaise ?
L.P. : L'ACA, c'est avant tout un collectif. Mais certaines individualités sortent du lot. Un gars comme Piocelle est super intéressant au milieu de terrain. Le stoppeur Reynaud est pas mal du tout aussi. Devant, j'aime beaucoup Dalé, Ayew, Diawara et Psaume. Franchement, c'est embêtant de sortir des noms car c'est le collectif qui rend les individualités meilleures. En montant en Ligue 1, on pourrait presque garder les mêmes joueurs tant ils évoluent bien ensemble et ils ont une super mentalité.

En cas de montée, justement, il faudrait un petit lifting au Parc des sports...
L.P. : Pour moi, il n'y a aucun problème car Avignon mettra les moyens.

La municipalité avignonnaise peut injecter des fonds pour les travaux ?
L.P. : Oui, sans problème. C'est une obligation. Avignon s'est engagé avec l'ACA donc, à un moment donné, la municipalité savait qu'il pouvait y avoir une évolution. Certes, elle intervient plus tôt que prévu mais qu'elle arrive maintenant ou dans deux ans, c'est pareil. A Avignon, les gens ont toujours voulu avoir une club de football de haut niveau. Ce n'est pas maintenant que tu l'as, qu'il faut décider de ne pas mettre de moyens. C'est une volonté de la mairie, de la région. Je sais que les gens qui ont donné leur accord poursuivront leur investissement dans ce sens.

Cela intervient-il trop vite ?
L.P. : C'est faisable ! Si la volonté reste comme elle est à l'heure actuelle, cela se fera. On ne peut pas dire aux sportifs "Allez le plus loin possible" et ne pas les suivre. Je pense que le club et les joueurs font le plus grand pas. Après, le plus important est que les collectivités locales se réunissent. Pour moi, cela ne fait aucun doute. De toute façon, il faudra le faire à un moment ou à un autre; autant le faire le plus vite possible. Et puis, ça fera du bien au Parc des sports, cela permettra de combler les trous (rires). S'il faut construire deux tribunes de 5 000 places derrière les buts, on le fera !

Que souhaitez-vous aux hommes du président Conrad ?
L.P. : Qu'ils aillent au bout de leurs idées avec l'insouciance et le professionnalisme qui les caractérisent. Ils le méritent car ce sont les seuls à y avoir cru. Qu'ils aillent au bout de leur rêve ! Je suis très confiant. Finalement, ils n'ont rien à perdre dans cette histoire-là, bien au contraire. Vu ce qu'ils démontrent dans le jeu, je les vois bien aller au bout.

Vous continuerez de faire leur promotion à l'antenne...
L.P. : Exactement ! Je ne les ai pas emmerdés jusque-là car je ne voulais pas leur porter la "scoumoune", je ne voulais pas embêter Canal, mais je remets la sauce dès ce soir ! (Eclats de rire) Je ne vais pas les lâcher !

IL NOUS LA FAIT A LA GUY ROUX........

LE FAVORI C L" AUTRE

Metz, favori de Estevan pour la montée
5 contributions Publié le lundi 19 avril 2010 à 19H42


Alors que la ligne d'arrivée se profile (il reste cinq journées), six clubs peuvent encore espérer accrocher le dernier billet pour la L1. Actuellement troisième, l'AC Arles-Avignon est idéalement placé. Mais derrière, cela se bouscule avec Metz à un point, Clermont à trois longueurs, mais aussi Tours, Angers et Nîmes. Michel Estevan, l'entraîneur de l'ACA, fait du FC Metz "le favori N. 1 pour la montée. Le choc psychologique va faire son effet avec des joueurs déçus par Pouliquen qui vont booster les autres". Le technicien provençal se méfie aussi de Clermont, l'équipe en forme du moment, et de Nîmes.

Soro et Esor absents contre Metz
mardi 20 avril 2010 à 19H45


La commission de discipline de la LFP a infligé un match de suspension ferme aux défenseurs de l’AC Aarles-Avignon Bakary Soro et Marvin Esor, qui ne seront pas du déplacement en Lorraine vendredi, contre Metz. Driss Himmes est aussi sous le coup d'une suspension

Vendredi, Arles-Avignon, actuel troisième de Ligue 2, se rend à Metz, quatrième, pour disputer un match important dans la course à la Ligue 1. Et le favori n'est peut-être pas celui que l'on croit... Selon les entraîneurs de Ligue 2, Metz pourrait de nouveau craquer à l'approche du verdict, comme l'an dernier.

"Ce sera un gros match pour les Messins, glisse Philippe Hinschberger, l'entraîneur de Laval. Leur expérience négative de la saison dernière leur trotte dans la tête alors qu’Arles-Avignon sera plus frais."

Bakary Soro: «Guingamp, çà sera un gros défi physique»
Bakary Soro est arrivé au mercato hivernal et s’est installé confortablement dans le onze de départ de l’AC Arles Avignon. Le défenseur ivoirien passé par Lorient et Charlton revient peu à peu à son meilleur niveau, les résultats de l’ACA sont également sur une bonne dynamique. La relation de cause à effet est toute trouvée. Le joker de l’ACA a évoqué le match de Guingamp, la lutte pour la 3e place et même la Coupe du Monde…



Bakary, dans quel état d’esprit étais-tu en rejoignant l’ACA ?
J’ai signé en janvier à l’AC Arles Avignon, et je suis parti de suite en stage en Tunisie avec le groupe. Pour moi, signer à l’ACA était un tremplin pour ma carrière, après ma blessure et ce que j’avais connu précédemment. Je venais pour emmagasiner des matchs, pour retrouver mon niveau auquel je commençais à parvenir à Lorient en Ligue 1.

Pensais-tu que l’ACA soit capable de réaliser une deuxième partie de saison comme la première ?
Comme dans les grands clubs, il y a des baisses de régime. La première partie avait été bonne, mais il était évident qu’à moment donné, il y aurait un « coup de pompe ». Il est arrivé en janvier-février. Maintenant, on s’est ressaisi et là nous avons retrouvé une bonne spirale de résultats.

Justement, tu as disputé les 12 derniers matchs comment s’est passé ton intégration ?
A mon arrivée, j’avais dans la tête de jouer. Les premiers matchs ont été difficiles car j’ai évolué à plusieurs postes au milieu, latéral… Puis le coach a décidé que pour mieux m’exprimer et aider le groupe, le meilleur des postes était dans la défense centrale. Il m’utilise dans ce registre depuis les derniers matchs, et franchement je me sens bien dans ce rôle. Je m’entends bien avec Romain Reynaud, du moment qu’il y a de la communication en défense.

Le maintien acquis, un nouveau challenge attend l’ACA avec la lutte pour la 3e place. Qu’en penses-tu ?
Tout le monde dans le club, les entraîneurs, les dirigeants, les joueurs ont tous une pensée quelque part vers la montée en Ligue 1. Le rêve est permis. Je pense qu’on va tout donner comme nous en avons l’habitude pour éviter d’avoir le regret de finir quatrième, la plus mauvaise des places. On verra dans deux à trois matchs où nous en sommes. Mais forcément, on a tous en tête cet objectif maintenant.

Malheureusement, tu seras suspendu pour le déplacement à Metz. As-tu un regret ?
C’est une grosse déception. Car c’est toujours un gros match de Ligue 2. Il faut de toute façon faire confiance aux joueurs qui joueront à Metz. Maintenant, il y a un match avant face à Guingamp, il faut bien l’aborder et prendre l’ascendant sur les équipes qui sont derrière nous en battant Guingamp. Quelque soit le groupe, il faudra jouer ces matchs à fond.

Lors du match aller, tes coéquipiers avaient perdu 4 à 1. Comment vois tu cette nouvelle confrontation ?
J’avais suivi dans la presse le match aller. Vendredi, nous jouons pour l’ascension en Ligue 1, Guingamp lutte pour le maintien en Ligue 2. Cà va être un gros défi physique. Une fois de plus, il va falloir répondre présent, démontrer à nouveau que nous ne sommes pas là pour rien. Comme on dit dans la vie, on mérite tous ce que l’on a. Donc si nous sommes dans le haut du tableau, c’est que nous avons de la valeur. On ne prendra pas ce match à la légère et on donnera tous ce que l’on a pour sortir victorieux de cette rencontre difficile.

Sur le plan personnel, où en es-tu ?
Je suis venu là pour retrouver la plénitude de mes moyens et mon niveau. Vu ma grave blessure au genou en 2008, je pense que l’idéal pour moi est de poursuivre dans cette voie, c'est-à-dire de jouer et de donner le meilleur de moi-même. Depuis quelques matchs, je me sens bien et proche d’avoir tous mes moyens. C’est de bons augures pour la suite. Mais je ne me prends pas la tête, et je continue de travailler quelque soit l’équipe où j’évolue.

Et si on se met à rêver, penses-tu à la Ligue 1, à la sélection ivoirienne… ?
Pour l’instant, il nous reste 6 matchs d’ici la fin de saison. Si par bonheur, nous accédons à la Ligue 1, çà serait une première pour moi d’avoir évolué dans une équipe qui monte. Cà serait vraiment une grande satisfaction dans le défi que je m’étais lancé. Concernant la sélection, j’ai toujours une pensée sans s’y focaliser. C’est sûr la Coupe du Monde arrive à grand pas, j’ai connu quelques sélections en jeunes, en juniors et en espoirs, j’ai été convoqué une fois avec les « A », mais je ne suis pas entré en cours de jeu. Je reste positif sur la liste des 22 joueurs qui iront au mondial, le sélectionneur fera son choix.

ENTRETIEN AVEC JEAN MARC CONRAD
En s’imposant au terme d’un scénario hitchcockien au Havre, le rêve commence à devenir réalité pour l’ACA qui jouera désormais véritablement la montée en ligue 1 lors des six dernières journées. L’ACA et son président, Jean Marc Conrad y croient plus que jamais. Le président acéiste aborde les éventualités d’un tel niveau et pense sérieusement que les vertus actuelles de son club peuvent être les ingrédients suffisants pour accéder à l’élite du football français.



Président, on a le sentiment que tout est réuni pour que l’ACA monte en ligue 1 ?
« On sait combien il est difficile d’être troisième et d’avoir la meute à ses trousses. Metz qui reste sur une série de six matches sans victoire est fragilisé psychologiquement. Nous sommes dans une spirale positive et eux connaissent une passe délicate, donc les ressentiments sont désormais inversés. Ainsi nous allons tout faire pour aller au bout. Il nous reste un match avant notre confrontation directe (qui aura lieu le 23 Avril prochain à 20H30), je ne vois pas Metz s’imposer à Clermont alors que nous aurons à cœur de battre Guingamp à domicile, car une victoire à l’extérieur doit absolument être bonifiée à domicile pour devenir une bonne opération. »

Est-ce la perspective d’une montée est un sujet de discussion au sein de l’ACA ?
« La ligue 1 n’a jamais été un sujet tabou. L’objectif initial était le maintien, une fois acquis, il nous restait du temps et des matches, donc nous avions décidé de jouer sans pression en restant performant à domicile. Nous y sommes parvenus et aujourd’hui nous essayons d’être compétitif et volontaire à l’extérieur. Et cette victoire au Havre nous laisse penser que la ligue 1 est accessible et que nous pouvons commencer à la toucher du doigt. »

Qu’est ce qui fera la différence pour accrocher cette troisième place ?
« La montée va se jouer au mental. La préparation des matches et l’approche psychologique seront essentiels. Nous sommes un groupe de 30 personnes qui vit ensemble. On gagnera ensemble, on perdra ensemble et on moura ensemble ! Mais je pense qu’on va gagner ensemble. »

Est-ce que la confrontation à Metz dans 15 jours sera décisive ?
« Elle sera déterminante. Si nous avons le bonheur de gagner contre Guingamp, et je le répète, je ne vois pas Metz s’imposer à Clermont alors nous aurions un peu d’avance sur eux et la finale se jouerait à St Symphorien. »

Avez-vous déjà commencé à préparer la prochaine saison dans la perspective de la ligue 1 ?
« Je suis assez prévoyant et légèrement visionnaire. Pour être honnête je travaillais déjà dessus. Etant en position d’une potentielle montée, comme l’an dernier, nous présenterons logiquement deux budgets prévisionnels à la DNCG, l’un pour une éventuelle présence en ligue 1 et l’autre pour la ligue 2."
Tout se précipite, l’ACA peut-il raisonnablement songer à monter en ligue 1 ?
« Est-ce que l’ACA pouvait raisonnablement songer à monter en ligue 2 ? C’est les mêmes réponses et je pense qu’il sera encore moins compliqué de monter en ligue 1. Le plus difficile sera de gagner sportivement car la lutte s'annonce très serrée. Ce qui me rassure est que nous avons déjà une année de professionnalisme derrière nous, même si ce n’est pas la ligue 1. Dans cette perspective, on change vraiment de planète, mais à chaque année suffit sa peine ! »

Vous êtes né à Metz, n’est pas un crève cœur pour vous de retrouver ce club comme concurrent direct pour l’accession ?
« Non, au contraire, je suis content et fier d’aller jouer la montée à Metz. Ca voudra dire qu’il y a aura forcément un Messin en ligue 1 l’an prochain. »

Football - Ligue 2 : Arles-Avignon, le match-clé à Metz le vendredi 23 avril 2010 à 07H47


Arles-Avignon (3e) joue ce soir à Metz (4e) un match capital pour cette dernière ligne droite vers la Ligue 1. Même si Michel Estevan, l'entraîneur acéiste, essaye de cacher son jeu pour tenter d'ôter un peu de pression à ses joueurs, on sent bien qu'aller au bout le démange sérieusement. Si, à proprement parler, le résultat de ce soir, même positif, ne règle pas la question avec encore quatre matchs pas évidents - dont la venue de Nantes la semaine prochaine, puis les voyages à Sedan et à Châteauroux, qui joue le maintien, et la réception de Clermont pour finir - Estevan saura au moins à quoi s'en tenir quant à la volonté - et les moyens - de son groupe de tenir l'enjeu.

34e journée de Ligue 2 - ACA-Guingamp, ce soir 20h au parc des sports d'Avignon

Le onze de départ probable d'Arles-Avignon

Gardien : Merville

Défenseurs : Vergerolle, Reynaud, Liron, Elie

Milieux de terrain : Piocelle (c), Ayasse, Ayew

Attaquants : Psaume, N'diaye, Dale

L’ENJEU
Arles-Avignon: le match-clé à Metz
Arles-Avignon (3e) joue ce
soir à Metz (4e) un match capital
pour cette dernière ligne
droite vers la Ligue 1. Même si
Michel Estevan, l’entraîneur
acéiste, essaye de cacher son
jeu pour tenter d’ôter un peu
de pression à ses joueurs, on
sent bien qu’aller au bout le démange
sérieusement.
Si, à proprement parler, le résultat
de ce soir, même positif,
ne règle pas la question avec encore
quatre matchs pas évidents
- dont la venue de Nantes
la semaine prochaine, puis les
voyages à Sedan et à Châteauroux,
qui joue le maintien, et la
réception de Clermont pour finir
- Estevan saura au moins à
quoi s’en tenir quant à la volonté
- et les moyens - de son groupe
de tenir l’enjeu.
L’ACA sera privé de deux éléments
essentiels en défense,
Soro et Esor (suspendus suite
au match du Havre), mais retrouve
Corrèze.
La nature de la pression sera
totalement différente entre les
deux équipes, car si l’ACA peu
en théorie jouer libérée, Metz
en revanche est dans la tourmente.
Le coup de poker du président
Bernard Serin, qui a limogé
l’entraîneur Yvon Pouliquen
après la défaite à Clermont
(2-0) la semaine dernière, pour
le remplacer par Joël Muller sera-
t-il suffisantpour provoquer
l’électrochoc attendu ? Rien
n’est moins sûr

16
MERVILLE
3
ELIE
33
LIRON

6
REYNAUD

28
VERGEROLLE
17
AYASSE
8
PIOCELLE
(cap)
7
PSAUME
10
AYEW
12
N’DIAYE
25
DALE

Les bonheurs d’André Ayew
LIGUE 2 Arles-Avignon (3e) joue un match capital pour l’accession ce soir à Metz (4e)

Au bord de la pelouse du
stade Fournier à Arles,
André Ayew plaisante,
s’esclaffe même. La température
est douce, l’entraînement
d’Arles-Avignon est sérieux, appliqué,
mais détendu. À quelques
heures du déplacement
en Lorraine pour affronter
Metz dans une rencontre importante
pour la montée en L2,
la sérénité habite les rangs de
l’ACA. Et André Ayew s’amuse,
peut-être ravi du bon tour joué
par son club, actuel troisième
et plus que jamais en course
pour l’accession en élite. Même
le Ghanéen n’en revient pas.
"C’est inespéré, avoue-t-il,
avant de s’empresser d’ajouter .
Mais ce n’est pas une surprise.
On est là à force de travail". À
l’écouter, la recette du succès
de l’ACA est limpide. Elle est en
train de propulser le promu
vers la Ligue 1. Et André Ayew
n’est certainement pas étranger
à la réussite actuelle de son
club. Décisif au Havre et à Laval,
il a bien failli encore offrir
un 14e succès aux siens vendredi
dernier, face à Guingamp. Repositionné
en milieu relayeur
depuis deux mois, le Ghanéen
s’épanouit et réalise une fin de
saison en boulet de canon alors
que, depuis son prêt par l’OM,
il n’avait pas convaincu. "Le
coach (Michel Estevan, ndlr)
m’a remis en confiance,
confie-t-il. C’est vrai qu’à ce poste,
je touche davantage de ballons,
je participe plus à l’organisation
du jeu et je vais plus vite
vers l’avant". L’ACA s’en frotte
les mains.
À Metz, le jeune Ghanéen
aura encore un rôle déterminant.
Mais à l’image de ses coéquipiers,
il nuance la portée de
ce choc. "Rien ne sera fait si l’on
gagne là-bas. Et même en cas de
défaite, la troisième place sera
encore en jeu. On n’est pas comme
les autres, on n’a pas la pression
de la montée. À nous d’en
profiter".
Mais lemilieu de terrain d’Arles-
Avignon se méfie tout de
même de la bête blessée. "Metz
reste une bonne équipe de L1 et
une grande formation de L2.
Avec un nouvel entraîneur, tout
peut basculer". André Ayew préfère
avancer avec prudence
dans un sprint final haletant.
D’autant plus que l’ACA et
Metz ne sont pas les seuls à lorgner
vers le podium.
"Il faut voir Clermont aussi.
On ne calcule pas, on va jouer
cinq finales compliquées avec
Metz puis Nantes au Parc des
sports, avant deux déplacements
e t la réception de
Clermont pour finir". Cinq matches,
cinq sommets avant
peut-être un nouveau grand
bonheur pour l’ACA et André
Ayew, lui qui a déjà vécu la joie
d’un sacre mondial avec les
-20 ans du Ghana et une finale
de la CAN, cet hiver.
"Je veux monter, lâche-t-il. La
quatrième place ne m’intéresse
pas. On a l’occasion unique de
rentrer dans l’histoire du club et
de la ville". Après, André Ayew
aura tout le temps de songer à
l’Afrique du Sud et à la coupe
du monde, où il devrait défendre
les couleurs du Ghana. La
liste sera dévoilée le 11 mai et le
fils d’Abédi Pelé a de fortes
chances d’y figurer. L’apothéose
d’une saison unique pour le Ghanéen.



METZ - ACA SUR
MACHAÎNE SPORT
MCS, diffusée sur le câble et le
satellite, retransmet ce soir en
direct, à 20h30, le match Metz -
AC Arles-Avignon. Il s’agit du premier
des trois prochains matches
de l’ACA à avoir les faveurs
de la télévision. Arles-Avignon -
Nantes sera retransmis le 30
avril à 20h30 par Eurosport, et
Châteauroux - Arles-Avignon, le
4 mai à 20h30, le sera de nouveau
par Ma Chaîne Sport.

34e journée de Ligue 2 - Metz-ACA, ce soir 20h30 au stade Saint-Symphorien (Ma Chaîne Sport)


Le onze de départ probable d'Arles-Avignon

Gardien : Merville

Défenseurs : Vergerolle, Reynaud, Liron, Elie

Milieux de terrain : Piocelle (c), Ayasse, Ayew

Attaquants : Psaume, N'diaye, Dale

LE PRESIDENT DE L'ACA CONRAD EST NATIF DE METZ IL Y A VECU 30 ANS .

METZ MENE CONTRE L'ACA 1 A 0 .

ARLES AVIGNON A GAGNER CE SOIR A METZ 2 A 1 DANS LES ARRETS DE JEU , ILS ETAIENT DEPUIS LA PREMIERE MI-TEMPS A DIX . BEAU RESULTAT POUR CE CLUB ET CETTE REGION .