QUE VONT FAIRE NOS FRANCAIS EN COUPES D "EUROPE ?????

Paris tombe de haut


Ba a effectué une entrée décisive.

Par Paul Rouget
Publié le 8 avril 2014 à 22h40
Mis à jour le 9 avril 2014 à 00h06

• [url=javascript:void(0);]réagir[/url]
  
  
  
  
• [url=javascript:window.print();][/url]
  

• 59 réactions
  

Dominé par Chelsea (2-0), le PSG quitte la Ligue des champions aux portes des demi-finales. Malgré son avantage de l’aller (3-1), le club parisien a craqué à Stamford Bridge. Rageant.
Le PSG y croyait fort. Peut-être un peu trop. Vainqueur 3-1 de Chelsea la semaine dernière au Parc des Princes, le club parisien a laissé filer cet avantage pourtant conséquent en s’inclinant logiquement 2-0 mardi soir à Stamford Bridge, sur des buts de Schürrle (32e) et Ba (87e). Adieu les rêves de grandeur, du moins pour le moment, pour un PSG qui n’a jamais réussi à contester la domination des Blues et s’arrête donc en quarts de finale de la Ligue des champions pour la deuxième année consécutive. La fin de saison risque d’être longue pour Laurent Blanc et ses hommes, qui se voyaient déjà dans le dernier carré de la prestigieuse compétition européenne.
José Mourinho, lui, n’a jamais été éliminé en quarts de finale de la Ligue des champions, et ce ne sera pas encore pour cette fois. Ses troupes, après un long round d’observation, ont forcé les Parisiens, orphelins d’Ibrahimovic, à reculer et à jouer contre-nature, malgré un premier coup de théâtre à l’issue du quart d’heure de jeu. Touché aux adducteurs, Hazard doit ainsi quitter prématurément ses coéquipiers et cède sa place à Schürrle (18e). Titulaire au Parc des Princes, l’Allemand ne tarde pas à se mettre en évidence. Car si Lampard s’offre la première opportunité de la rencontre, d’un coup franc dévié que Sirigu détourne en corner d’une parade de grande classe (28e), c’est bien l’ancien du Bayer Leverkusen qui va mettre les Blues sur la bonne voie. A la réception d’une longue touche d’Ivanovic détournée par David Luiz, Schürrle, complètement abandonné par Lucas, ouvre le score du plat du pied (1-0, 32e).

Le "Parisien" Ba délivre les Blues
Un avantage mérité, tant les Parisiens subissent et multiplient les erreurs techniques, et qui manque même de doubler lorsque Cahill manque sa reprise à bout portant (37e). En danger avec ce but de retard, les hommes de Laurent Blanc vont continuer à subir dès la reprise, et manquer d’encaisser deux nouveaux buts coup sur coup. Parfaitement servi en retrait par Willian, Schürrle voit sa reprise s’écraser sur la barre de transversale de Sirigu (52e), avant que cette même barre ne sauve à nouveau le portier sarde sur un coup franc d’Oscar (54e) !
Dans le dur, les Parisiens finissent enfin par sortir la tête de l’eau quand Matuidi obtient un coup franc sur la gauche, à la limite de la surface de réparation, sur lequel Lavezzi oblige Cech à se détendre (57e). Cavani, en difficulté depuis l’entame, va ensuite se procurer deux occasions consécutives, mais ses deux tentatives du gauche finissent dans les tribunes de Stamford Bridge (72e, 77e), alors qu'elles semblaient dans les cordes du joueur le plus cher de l'histoire de la Ligue 1... Et ce qui devait arriver arriva, malgré les bonnes entrées en jeu de Cabaye et Pastore. Mais c’est un autre entrant qui va faire la différence. Natif de Sèvres et supporter du PSG, Ba se retrouve à la réception d’une frappe déviée d’Azpilicueta et délivre ce «Bridge» décidément imprenable (2-0, 87e). Marquinhos a bien une dernière opportunité, sortie par Cech (94e), mais les regrets (éternels ?) sont bien parisiens

[*]
Créé le 09/04/2014 - 07:28
Chelsea-Mourinho: "L'équipe qui a joué de manière défensive a été punie"

José Mourinho a savouré mardi soir la qualification de Chelsea pour les demi-finales de la Ligue des champions après la victoire des Blues contre le PSG au match retour (2-0). "Les joueurs ont suivi nos plans, notre ambition. Je suis ravi du résultat, mais nous avons eu de la chance d’obtenir le résultat pour lequel nous nous sommes battus, a commenté le Portugais en conférence de presse. Si pour une raison pour une autre nous n'avions pas marqué ce deuxième but, ou s’ils avaient marqué un but à la dernière minute, j’aurais tout de même été fier de mes joueurs."C’est un bon match, une belle victoire, et autant de demi-finales pour moi et pour Chelsea, ce n’est au fond pas quelque chose d’extraordinaire. C’est bien d’être en mesure d’inverser la tendance de cette manière, car c’est toujours difficile. Mais les joueurs ne sont pas fous de joie dans le vestiaire. Il y a eu deux minutes de bonheur, et ensuite nous sommes passés à autre chose, a poursuivi l'entraîneur des Blues. "Nous avons produit suffisamment d’efforts pour marquer tôt, mais cela n’a pas voulu sourire, a-t-il également confié dans des propos repris par le site de l'UEFA. La manière dont Paris a dit qu’il allait jouer, et la manière dont il a joué ont été très différentes. Cette équipe a joué le contre et nous a rendu les choses difficiles. Nous avons essayé différents systèmes à l’entraînement. Les joueurs savaient exactement ce qu’ils avaient à faire dans chacune des situations. Un but crucial a été marqué pour nous par Demba (Ba). Nous avons mérité de nous qualifier parce que l’équipe qui a joué de manière défensive a été punie. Nous méritons ces demi-finales."

[*]
Créé le 09/04/2014 - 07:22
PSG-Matuidi: "Apprendre de ces matches et revenir plus fort"

Blaise Matuidi était évidemment très déçu mardi soir dans les coursives de Stamford Bridge au moment de revenir sur l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions après sa défaite 2-0 au match retour contre Chelsea. "C’est une grande équipe, habituée à ce genre de matches. On manque encore un peu d’expérience à ce niveau-là, Chelsea en a plus et l’a démontré, a commenté le milieu parisien. C’est vraiment une grosse déception. On a joué un peu bas ce soir, je trouve. C’est aussi dû à l’adversaire qui nous a posé des problèmes et a été très fort ce soir. On avait l’occasion de jouer mieux les coups, notamment en deuxième période, et de marquer. On aurait pu mieux jouer mais c’était difficile, il faut l’avouer. On ne l’a pas fait et la réussite a été de leur côté." L'ancien Stéphanois espère que le club de la capitale aura emmagasiné l'expérience manquante et se projette sur la fin de saison. "Ce soir, il y a beaucoup de déception mais on va apprendre de ces matches-là, confie-t-il. Il y a encore des matches importants avec une finale de Coupe de la Ligue et deux titres à aller chercher pour bien finir. Il va falloir oublier cette Ligue des champions, c’est passé. On la jouera l’année prochaine et j’espère qu’on aura appris de ce genre de matches pour revenir plus fort."

[*]
Créé le 09/04/2014 - 07:20
Chelsea-Azpilicueta: "On était morts"

César Azpilicueta a commenté la qualification de Chelsea, mardi, aux dépens du PSG, en quarts de finale de la Ligue des champions. "On avait pris trois buts au match aller. On était un peu abattus mais on y croyait parce qu’on est fort à la maison, on joue avec nos supporters, on presse très haut. Paris avait la pression parce qu’ils avaient gagné 3-1 au match aller. On a fait un très bon match. On a n’a pas marqué le deuxième très vite. Il y a eu des grosses occasions pour Cavani. Mais l’équipe y a toujours cru jusqu’à la fin. Je suis encore un peu sous tension, on a lutté jusqu’à la fin. On était morts parce qu’on a couru partout", souriait l'ancien défenseur marseillais en zone mixte.

EUROPE

Le malheur du PSG fait le bonheur des autres
Marseille / Publié le Jeudi 10/04/2014 à 05H12
L'élimination du club parisien, battu par Chelsea sur le fil, fait parler




À Marseille, un séisme en a suivi un autre. Après la secousse ressentie lundi soir , vers 21h27, une autre déflagration a touché la cité phocéenne, mardi, sur les coups de 22h30. Mais il s'agissait en fait d'un cri de soulagement. Celui de spectateurs marseillais heureux après le deuxième but de Chelsea, via Demba Ba, synonyme d'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.

Un moment de pure folie qui allait même voir l'OM péter les plombs. Sur son compte Twitter, le club olympien a ainsi glissé un élégant message à l'endroit de ses congénères parisiens, où il était sobrement écrit : "À jamais les premiers". Une référence évidente au sacre bleu et blanc de 1993, le seul à ce jour d'un club français dans la sacro-sainte compétition. Un trait d'esprit qui aurait vraiment pu faire mouche si l'OM n'avait pas lui-même battu son propre record, cette saison, en réussissant un zéro pointé désormais gravé dans le marbre des records. Passons...

Hier matin, si les fans parisiens avaient droit à la soupe à la grimace, certains restaurateurs marseillais n'arrivaient pas à se départir de ce sourire figé. Presque béat. On les comprend. Matraqués à longueur de journées sur la toute puissance du P$G, quand leur "Ohème" patauge dans les marécages de la boueuse L1, ils avaient décidé de savourer. Aussi, du côté de L'Estaque, l'un d'entre eux a proposé une carte spéciale à ses clients : "Loup grillé à l'huile d'olive de Chelsea", "Darne de bonite aux petits légumes de Chelsea", "La petite bouillabaisse de Chelsea" ou encore les "Moules-frites sauce au choix de Chelsea". Le tout, avec le sourire, et on en passe. Sur le Vieux-Port, on n'hésitait pas, non plus, à se gondoler sur l'image la plus improbable de la soirée. Celle d'un fidèle des Blues placé dans les tribunes de Stamford Bridge, qui brandissait le maillot bulgare d'Emil Kostadinov, juste derrière Laurent Blanc, après le second but londonien. Un hommage tout en ironie pour le "Président", qui était évidemment sur la pelouse du Parc des Princes lors du cruel France-Bulgarie qui a privé les Bleus de Mondial en 1994.

La revue de presse était en réalité bien plus grinçante. Si le quotidien du sport et de l'automobile glosait sur la "leçon" des Blues donnée aux Franciliens ("Ça, c'est une claque !"), il n'oubliait pas de souligner que le bourreau du PSG... était un des siens, né à Sèvres, passé par Montrouge et supporter du club de la capitale. Face à l'OM, Didier Drogba n'aurait pas osé tel blasphème...

Les tabloïds britanniques, eux, n'ont pas boudé leur plaisir, une semaine seulement après avoir descendu le "Special One" et sa clique. Du cultissime "Sacre Blue", le Mirror est passé à "Déjà Blue" (Déjà vu), conservant la langue de Molière. The Sun préférait les jeux de mots, avec son "Demba's Bluetiful for José" ("Le but magnifique de Demba pour José"), quand le Daily Mail ponctuait par un "Ba-rilliant". The Times saluait en revanche la maestria de José Mourinho ("La magie de Mourinho qualifie Chelsea"). Une magie que le Guardian a lui aussi mis en exergue. Tout comme les Italiens de la Gazzetta Dello Sport, avec leur "Special Mou".

Sur les réseaux sociaux, les retournements de veste des fans parisiens n'ont surpris personne. Pastore, héros de l'aller, devenait un zéro et Laurent Blanc, vainqueur de la première manche avec brio, se retrouvait échec et mat sur l'aire de jeu de José Mourinho. Or, ils auraient pu s'en méfier en regardant de plus près la force de Chelsea dans son antre et l'absence de leur meilleur joueur : pas d'Ibra, pas de chocolat.

LIGUE EUROPE QUARTS (RETOUR)

Lyon contraint à l'exploit
Publié le Jeudi 10/04/2014 à 05H12



Battu 1-0 par la Juventus à l'aller, Lyon s'avance vers un retour épineux ce soir. Désormais dernier club français en lice en Europe, l'OL n'enregistre que le retour de Bisevac. Pour son 54e match de la saison, Lyon devra se passer encore de Fofana, Grenier (adducteurs), Gourcuff (cheville), M. Lopes (fracture du tibia gauche) et Dabo (cuisse).

L'OL devra réaliser un authentique exploit pour espérer se qualifier car la Juventus compte 15 victoires en autant de rencontres dans son stade en championnat cette saison...

La sensation Atlético
FOOT LIGUE DES CHAMPIONS QUARTS

L’Atlético Madrid a dominé le Barça mercredi soir en quart de finale retour de la Ligue des champions (1-0, 1-1 à l’aller). Les Colchoneros, qui ont étouffé les Catalans en début de match, sont en demi-finales et continuent de surprendre. 624

Bayern à réaction
Comme lors de son match aller (1-1), le Bayern a attendu d'être mené par Manchester United pour enfin prendre la mesure des Red Devils (3-1). Le champion en titre sera bien au rendez-vous des demies.

37partages Tweeter Partager Partager

37partages Tweeter Partager Partager

126
a+ a- imprimer RSS


Thomas Müller a inscrit le deuxième but du Bayern face à Manchester United. (Reuters)




Manchester United ne sera pas le Chelsea de 2012* : une équipe capable du pire en Premier League et du meilleur en Ligue des champions. Cet espoir, les Red Devils l’ont caressé à la 57e minute de leur quart de finale retour face au Bayern Munich. A la réception d’un centre en retrait de Valencia, Patrice Evra a glacé l’Allianz Arena d’une improbable reprise dans la lucarne de Neuer (57e).  Mais comme lors du match aller, les joueurs de David Moyes ne sont pas parvenus à conserver cet avantage suffisamment longtemps pour faire douter le champion d’Europe en titre. Alors qu’il ne lui avait fallu que 8 minutes pour effacer son retard à Old Trafford, le Bayern n’a cette fois mis que 120 secondes : sur un centre de Ribéry, Mandzukic a égalisé de la tête dans la foulée (59e).



La passivité de la défense de MU. Dominateur dans des proportions identiques à celles du match aller (70% de possession de balle à la mi-temps), le Bayern a donné l’impression d’avoir attendu d’être mené pour matérialiser enfin sa maîtrise. Jusqu’à l’ouverture du score d’Evra et à l’exception de deux tentatives non cadrées de Robben (14e) et Ribéry (27e), il ne s’était procuré aucune occasion franche. La raison ? La solidarité défensive et l’abnégation  des Red Devils. Mais aussi à sa propension à redoubler les passes - même dans la surface adverse - plutôt que de prendre sa chance devant le but. Dans cet exercice, Wayne Rooney s’est révélé un allié inattendu. Alors qu’il semblait s’être ouvert le chemin du but, l’international anglais a tergiversé, avant de se faire contrer par Dante (8e).

Sur l’ensemble des deux matches, Manchester United a démontré qu’il pouvait retrouver un niveau de jeu plus conforme à son standing. Il ne lui a manqué qu’un soupçon de concentration pour envisager d’aller au bout. Si le Bayern a certainement été vexé de se retrouver mené – et si l’on reprochera difficilement à Evra de s’être fait devancer par Mandzukic sur l’égalisation après l’effort offensif qu’il venait de fournir -, la défense mancunienne s’est montrée bien trop passive sur le deuxième but bavarois inscrit par Müller. L’international allemand a profité d’un bon travail de Ribéry et d’un centre de Robben pour tromper De Gea de près (68e). Dans la foulée, Robben a assommé une fois pour toutes MU sur une action individuelle dont il a le secret (76e). Moins souverain que l’on pouvait le penser, le champion d’Europe en titre disputera bien les demi-finales de la C1 pour la troisième année d’affilée.

*6e en premier League à 25 points de Manchester City, les Blues avaient remporté la Ligue des champions aux dépens du… Bayern Munich (1-1, 4 t.a. b. à 3)

À Turin, Lyon va devoir suer pour déjouer les statistiques

Publié le 10/04/2014 à 03:52



Bisevac de retour, Gonalons devrait retrouver le milieu de terrain./AFP




Battu 1-0 par la Juventus à l'aller, Lyon s'avance vers un retour épineux ce soir (21h05, W9 et beIN 1) avec un effectif décimé. 5e en championnat, l'OL, dernier club français en lice en Coupe d'Europe, ne bénéficiera, par rapport à l'aller, que de l'apport du défenseur Milan Bisevac qui a fait son retour à la compétition ce week-end en L1.
L'entraîneur Rémi Garde n'a guère le luxe de faire tourner pour préserver son équipe qui livrera son 54e match de la saison. Et le calendrier est chargé avec les prochaines échéances, contre le Paris SG, dimanche en championnat puis huit jours plus tard en finale de la Coupe de la Ligue. Le milieu de terrain est le plus affecté avec les absences de Fofana, Grenier et Gourcuff. Les défenseurs Miguel Lopes et Mouhamadou Dabo sont également indisponibles.
Seulement 12 % des équipes battues à l'aller 1-0 sur leur terrain ont inversé la tendance au retour depuis 1971. Par excès de confiance, la Juve (en tête en championnat), qui n'a jamais été sortie par une équipe française, peut penser avoir fait l'essentiel et ainsi se préoccuper uniquement du retour de l'AS Roma en Série A.
Antonio Conte devrait aligner le milieu Arturo Vidal, meilleur buteur du club en Coupe d'Europe (7 buts), suspendu à l'aller, dans son 3-5-2 habituel au sein duquel Andrea Barzagli, blessé, serait remplacé en défense centrale par Martin Caceres. Il aura aussi le choix pour composer son attaque

La barre était trop haute pour le PSG

Publié le 10/04/2014 à 03:49



Le but de Demba Ba a mis aux oubliettes les arrêts de Sirigu devant les frappes lointaines de David Luiz et les coups francs de Lampard./Photo AFP




L'expérience du haut niveau. Voilà ce qu'il manquait au PSG mardi soir. Le club de la Capitale a appris, à ses dépens, que cette qualité-là ne s'achetait pas, payant au passage des choix de jeu discutables et quelques défaillances individuelles spectaculaires.
En face, il y avait un habitué du haut niveau
Paris n'est passé qu'à trois minutes de la qualification pour les demi-finales. Et il peut nourrir des regrets. L'enseignement de cet échec ? La C1 s'apprend et demande de la patience.
Assez cruellement, José Mourinho a résumé l'affaire en minimisant la qualification de ses Blues, qui seront dans le dernier carré pour la septième fois en onze ans. «Dans son histoire, Chelsea a fait déjà tellement de demi-finales qu'il n'y a rien non plus d'extraordinaire», a-t-il lâché, donnant en creux la définition d'un vrai grand club.
Chez les joueurs aussi, l'argument de l'expérience a été mis en avant. «À ce niveau on manque encore un peu d'expérience. (…) On doit apprendre de ce match», a expliqué Matuidi. Idem pour Laurent Blanc. «Ils ont l'habitude de jouer ces matches, plus que nous, et ça fait la petite différence. Je pense que c'est ça plus que la prétendue faiblesse de la L1».
Des Parisiens fantomatiques
Le technicien parisien le martèle à chaque conférence de presse : sa «philosophie», c'est avoir le ballon, jouer l'attaque et imposer ses vues. Face à Chelsea, à l'aller comme au retour, les Parisiens ont transigé avec ces beaux principes. «La façon dont on a joué, ce n'est pas celle qui nous a permis d'arriver jusque-là», a ainsi reconnu Thiago Motta. Propos auxquels «le Président» a fait écho hier, à tête reposée. «Il y a pas mal de choses qui n'ont pas fonctionné…»
À Stamford Bridge, le PSG a eu une possession de balle inférieure à celle de son adversaire, ce qui est une rareté cette saison. Déjà au Parc des Princes, le PSG n'avait pas eu beaucoup de maîtrise du jeu, surtout en première période. Persuadés de pouvoir profiter des espaces pour placer des contres avec Lavezzi, Lucas et Cavani, les Parisiens ont un peu joué contre-nature mardi.
Pas d'Ibra, pas de chocolat
Avec l'absence pour blessure d'Ibrahimovic, Cavani avait des responsabilités. Mais l'Uruguayen a failli. D'abord impossible à trouver, il a manqué deux énormes occasions aux 72e et 77e minutes qui auraient probablement qualifié Paris.
Si d'autres matches dans le match ont été perdus, notamment par Verratti et Matuidi qui ont loupé tous leurs duels, c'est le face-à-face des coaches qui a tourné en faveur des Londoniens.
Mourinho reste sur un impressionnant huit sur huit en quarts de finale de la C1, alors que Blanc bute régulièrement sur cet obstacle : deux fois en C1 avec Bordeaux et le PSG, une fois avec les Bleus à l'Euro-2012.
Mardi, les choix de l'un n'ont rien apporté, quand ceux de l'autre ont été gagnants, les deux buteurs Schürrle et Ba sortant du banc. De la chance, selon Mourinho. Sans doute un peu, mais pas uniquement

LIGUEEUROPE
QUARTS (RETOUR)
Lyon contraint
à l’exploit

21h05, Juventus Stadium.
Arbitre : M. Alberto Mallenco (ESP).
Match aller : 1-0.
Juventus: Buffon (cap.) - Caceres, Bonucci,
Ogbonna (ou Chiellini) - Isla, Vidal, Pirlo,
Pogba (ou Marchisio), Asamoah - Tevez,
Osvaldo.
Entraîneur : Antonio Conte.
Lyon: A. Lopes - Tolisso, Bisevac (ou B. Koné),
Umtiti, Bedimo - Ferri, Gonalons, Malbranque,
Mvuemba - Lacazette, Briand
(ou Gomis).
Entraîneur : Rémi Garde
.

Battu 1-0 par la Juventus à
l’aller, Lyon s’avance vers un retour
épineux ce soir. Désormais
dernier club français en lice en
Europe, l’OL n’enregistre que le
retour de Bisevac. Pour son 54e
match de la saison, Lyon devra
se passer encore de Fofana, Grenier
(adducteurs), Gourcuff
(cheville), M. Lopes (fracture du
tibia gauche) et Dabo (cuisse).
L’OL devra réaliser un authentique
exploit pour espérer se
qualifier car la Juventus compte
15 victoires en autant de rencontres
dans son stade en championnat
cette saison... LES MATCHES
Juventus - Lyon....21h05, W9 et BIS 1 (1-0)
Valence - Bâle........21h05, BIS Max 5 (0-3)
Benfica - Alkmaar ..21h05, BIS Max 4 (1-0)
FC Séville - FC Porto .....21h05, BIS 2 (0-1)
Entre parenthèses, le score au match
aller

ÀMarseille, un séisme en a
suivi un autre. Après la secousse
ressentie lundi
soir, vers 21h27, une autre déflagration
a touché la cité phocéenne,
mardi, sur les coups de
22h30. Mais il s’agissait en fait
d’un cri de soulagement. Celui
de spectateurs marseillais heureux
après le deuxième but de
Chelsea, via Demba Ba, synonyme
d’élimination du PSG en
quarts de finale de la Ligue des
champions.
Un moment de pure folie qui
allait même voir l’OM péter les
plombs. Sur son compte Twitter,
le club olympien a ainsi glissé
un élégant message à
l’endroit de ses congénères parisiens,
où il était sobrement
écrit : "À jamais les premiers".
Une référence évidente au sacre
bleu et blanc de 1993, le seul à
ce jour d’un club français dans
la sacro-sainte compétition. Un
trait d’esprit qui aurait vraiment
pu faire mouche si l’OM
n’avait pas lui-même battu son
propre record, cette saison, en
réussissant un zéro pointé désormais
gravé dans le marbre
des records. Passons...
Hier matin, si les fans parisiens
avaient droit à la soupe à
la grimace, certains restaurateurs
marseillais n’arrivaient
pas à se départir de ce sourire figé.
Presque béat. On les comprend.
Matraqués à longueur de
journées sur la toute puissance
du P$G, quand leur "Ohème" patauge
dans les marécages de la
boueuse L1, ils avaient décidé
de savourer. Aussi, du côté de
L’Estaque, l’un d’entre eux a
proposé une carte spéciale à ses
clients : "Loup grillé à l’huile
d’olive de Chelsea", "Darne de bonite
aux petits légumes de Chelsea",
"La petite bouillabaisse de
Chelsea" ou encore les "Moules-
frites sauce au choix de Chelsea".
Le tout, avec le sourire, et
on en passe. Sur le Vieux-Port,
on n’hésitait pas, non plus, à se
gondoler sur l’image la plus improbable
de la soirée. Celle d’un
fidèle des Blues placé dans les
tribunes de Stamford Bridge,
qui brandissait le maillot bulgare
d’Emil Kostadinov, juste derrière
Laurent Blanc, après le second
but londonien. Un hommage
tout en ironie pour le "Président",
qui était évidemment
sur la pelouse du Parc des Princes
lors du cruel France-Bulgarie
qui a privé les Bleus de Mondial
en 1994.
La revue de presse était en réalité
bien plus grinçante. Si le
quotidien du sport et de
l’automobile glosait sur la "leçon"
des Blues donnée aux Franciliens
("Ça, c’est une claque!"),
il n’oubliait pas de souligner
que le bourreau du PSG... était
un des siens, né à Sèvres, passé
par Montrouge et supporter du
club de la capitale. Face à l’OM,
Didier Drogba n’aurait pas osé
tel blasphème...
Les tabloïds britanniques,
eux, n’ont pas boudé leur plaisir,
une semaine seulement
après avoir descendu le "Special
One" et sa clique. Du cultissime
"Sacre Blue", le Mirror est
passé à "Déjà Blue" (Déjà vu),
conservant la langue de Molière.
The Sun préférait les jeux de
mots, avec son "Demba’s Bluetiful
for José" ("Le but magnifique
de Demba pour José"),
quand le Daily Mail ponctuait
par un "Ba-rilliant". The Times
saluait en revanche la maestria
de José Mourinho ("La magie de
Mourinho qualifie Chelsea").
Une magie que le Guardian a
lui aussi mis en exergue. Tout
comme les Italiens de la Gazzetta
Dello Sport, avec leur "Special
Mou".
Sur les réseaux sociaux, les retournements
de veste des fans
parisiens n’ont surpris personne.
Pastore, héros de l’aller, devenait
un zéroet Laurent Blanc,
vainqueur de la première manche
avec brio, se retrouvait
échec et mat sur l’aire de jeu de
José Mourinho. Or, ils auraient
pu s’en méfier en regardant de
plus près la force de Chelsea
dans son antre et l’absence de
leur meilleur joueur: pas d’Ibra,
pas de chocolat.

Foot
FOOTBALL LIGUE EUROPE (QUARTS DE FINALE RETOUR)

Pas de miracle pour l'OL à Turin
Marseille / Publié le Vendredi 11/04/2014 à 05H17



Battus à l'aller à Gerland par la Juventus, les joueurs de Rémi Garde y ont cru jusqu'au but de Marchisio (68e) hier soir à Turin. Pourtant la rencontre débutait mal pour les Lyonnais cueillis à froid par Andrea Pirlo qui enveloppait parfaitement sa frappe sur un coup franc à l'entrée de la surface lyonnaise (4e). Loin d'être abattus, les joueurs de l'OL parvenaient à égaliser rapidement par Briand à la réception d'un centre de Mvuemba (18e). Mais à la 68e minute, des 30 mètres, Marchisio tentait sa chance, la frappe déviée par Umtiti, trompait Anthony Lopes.

Un Valence historique signe une incroyable "remontada" !
Battu 3-0 à l'aller par Bâle, Valence a signé une "remontada" inédite en Ligue Europa en s'imposant 5-0 (ap). Il y aura deux clubs espagnols dans le dernier carré puisque Séville a renversé Porto (4-1, 0-1 à l'aller). Benfica console le Portugal : 2-0 contre l'AZ Alkmaar.

99partages Tweeter Partager Partager

99partages Tweeter Partager Partager

79
a+ a- imprimer RSS


Vargas, un but et une passe décisive, héros valencian avec Paco Alcacer (triplé). (Reuters)




Valence historique

Personne n'avait jamais renversé un match aller perdu 3-0 en Ligue Europa. C'est peu dire que Valence a signé un exploit retentissant. En s'imposant (5-0 ap), les coéquipiers de Jérémy Mathieu (sorti blessé à une cheville à la 80e) portent à quatre le nombre de clubs espagnols présents dans les derniers carrés européens (Real et Atlético en C1, Séville et Valence en C3). Quel match ! Deux buts en quatre minutes en fin de première période (Alacer de prés à la 38e puis Vargas de la tête sur corner à la 42e) ont enflammé Mestalla. Dans une seconde période irrespirable, Alcacer a touché la transversale (67e), mais sur une remise acrobatique de Vargas, le jeune (20 ans) attaquant a marqué, barre rentrante cette fois (70e). Il ne s'en voudra pas d'avoir manqué son un contre un face à Sommer dans les derniers instants du temps règelementaire puisque c'est lui qui a marqué le but de la qualification dans la prolongation en reprenant au premier poteau un centre de Piatti (114e). Bâle était alors réduit à neuf (expulsions de Diaz et Sauro aux 101e et 105e). Bernat a confirmé ce succès fou (118e).



Séville canon



Le FC Séville a pris un départ canon et refait son retard (0-1 au match aller) dès la 5e minute sur un penalty de Rakitic suite à un tacle non maîtrisé de Danilo sur Bacca. Vitolo a été tout près de reprendre une frappe de Koke au deuxième poteau (12e), puis il a mystifié Mangala et croisé pour battre Fabiano (26e). Bacca a plié l'affaire trois minutes plus tard d'une frappe en pivot, contrée au départ, après un relais de Stéphane Mbia (29e). Bref, en moins d'une demi-heure, Séville avait totalement étouffé des Portugais renvoyés à leur saison ratée en Championnat. Entré en jeu à la 69e, Gameiro a enfoncé le clou sur un ballon repoussé dans ses pieds par Fabiano (79e). Les entrées à la pause de Quintero et Ricardo aux places d'Eduardo et Varela, transparent, n'ont rien changé pour l'équipe de Luis Castro, expulsé en seconde période. La réduction du score de Quaresma (90e+2) n'est pas une consolation (4-1)



Benfica tranquille

Un débordement de Salvio suivi d'un centre pour un Rodrigo esseulé au deuxième poteau (39e) et Benfica a confirmé contre l'AZ Alkmaar le score du match aller (1-0), avant d'inscrire un deuxième but copié/collé du premier avec les mêmes acteurs décisifs (2-0, 71e). Reversé de la Ligue des champions, le club de Lisbonne n'a toujours pas perdu en Ligue Europa cette saison (6 matches). Dominateur en Liga Sagres (le Sporting est à sept points), la formation de Jorge Jesus reste un lice pour le quadruplé puisqu'elle est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Portugal et de la Coupe de la Ligue (contre Porto). Seule ombre au tableau de ce match sans occasion pour les Néerlandais : le latéral de Benfica, Silvio, touché d'entrée dans un choc avec son partenaire Luisao, aurait une jambe cassée.

Forcément des chocs royaux !
Le PSG regardera d'un oeil éteint le tirage des demi-finales de la Ligue des champions, vendredi midi, qui promet des affiches de haut vol entre le Bayern tenant du titre, le Chelsea de Mourinho, le Real de Ronaldo et l'Atletico tombeur du FC Barcelone.

57partages Tweeter Partager Partager

57partages Tweeter Partager Partager

37
a+ a- imprimer RSS


Gianni Infantino, le secrétaire général de l'UEFA, sera assisté par Luis Figo. (AFP)




Tirage au sort à partir de 12h00, au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse).



Une affiche 100% Liga ?

A lire aussi

 
Tirage : Courtois croise les doigts




La main de Luis Figo, ambassadeur de la finale du 24 mai à Lisbonne, déterminera les affiches des demies (aller 22-23 avril, retour 29-30 avril). Comme pour les quarts, il n'y aura pas de têtes de série et les clubs d'un même pays - le Real et l'Atlético - pourront s'affronter, ce qui serait seulement la 5e fois dans l'histoire de la Ligue des champions et le deuxième choc entre les clubs de la capitale espagnole à ce stade de la compétition. En 1959, le Real Madrid s'était qualifié après un match d'appui (2-1, 0-1 ; 2-1), avant de s'imposer en finale contre le Stade de Reims (2-0).



Enfin la bonne pour le Real ?

Si le Real, en quête d'une "decima" (10e sacre), va jouer la 25e demi-finale de son histoire, il espère surtout que cette quatrième de rang sera la bonne. Car les Merengues n'ont plus disputé de finale depuis 2002, date de leur dernier titre. Pour l'Atletico, l'histoire est moins glorieuse puisqu'il faut remonter à 40 ans en arrière pour voir sa dernière présence en demies. Cette année-là (1974) les rojiblancos s'étaient inclinés en finale face au Bayern (1-1 ap puis 4-0 lors de la finale rejouée).



Encore le Bayern en finale ?

Le Bayern sera-t-il le premier club de l'ère moderne de la C1 (1993) à soulever le trophée deux années de suite ? Les Munichois vont disputer leur quatrième demi-finale en cinq ans. Les trois précédentes (2010, 2012, 2013) ont débouché sur une qualification en finale, la dernière ayant été enlevée à Wembley aux dépens de Dortmund (2-1). José Mourinho, enfin, rêve de remporter une troisième C1 avec Chelsea, après le FC Porto (2004) et l'Inter (2010). Le tombeur du PSG deviendrait ainsi le premier entraîneur champion d'Europe avec trois clubs différents

Ligue Europa. Lyon n'a pas à rougir
Italie - 10 Avril

• 
  
  Les Lyonnais ont dû céder face à la classe et le talent d'Andrea Pirlo, auteur d'un coup franc magnifique après seulement 4 minutes de jeu. | EPA/MAXPPP
  

• Facebook1
  
• Twitter1
  
• Google+
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Battu 1-0 à l'aller, Lyon a lutté avant de céder face à la Juventus Turin (1-2), qualifiée pour les demi-finales. Il n'y a plus de club français en coupe d'Europe.

Le Lyon a même fait peur au Zèbre. Mais la chasse à l'exploit a pris fin sur un tir lointain de Claudio Marchisio, pas très puissant mais qui a ricoché sur la cuisse du défenseur central pour tromper Anthony Lopes, figé sur place. Auparavant l'OL avait été le plus autoritaire sur le terrain, et avait décroché une égalisation méritée par Jimmy Briand. La Juve jouait mal, et les Gones ont longtemps navigué à un but des demi-finales. 
Quel dommage d'avoir manqué les cinq premières minutes et concédé un but sur un coup franc d'Andrea Pirlo, le spécialiste. Alexandre Lacazette à la technique, Briand à la bagarre, ont dialogué intelligemment jusqu'au but du K-O.
Lyon a tout de suite compliqué sa tâche, déjà bien difficile après le 1-0 de l'aller, en concédant un coup franc à l'entrée de la surface, pour une faute de Corentin Tolisso sur Carlos Tevez. À cette distance, « l'Architecte » Pirlo a dessiné une nouvelle trajectoire parfaite (4'). Le gardien lyonnais n'aura pas pu esquisser le moindre geste sur les deux buts encaissés...
La Juventus onze ans après 
Mais après cinq premières minutes difficiles, l'OL est entré dans son match, et a égalisé. Sur un centre en cloche d'Arnold Mvuemba qui paraissait trop mou, Briand a dominé Marchisio pour marquer d'une tête croisée-poteau rentrant qui a surpris Gianluigi Buffon (18').
L'OL a eu deux balles pour prendre l'avantage, un tir puissant de Maxime Gonalons repoussé par Buffon (29), qui a encore sauvé son camp sur un coup franc de Mvuemba qui filait vers la lucarne. C'était deux minutes avant le but de Marchisio, et le match a basculé sur ces deux minutes.
Les clubs français n'ont toujours pas réussi à éliminer la Juventus en confrontation directe. Seul Bordeaux a réussi à la sortir en poules, avec le Bayern Munich, en C1 2010.
La Juve retrouve un dernier carré européen pour la première fois depuis la Ligue des champions 2003 (défaite en finale de Ligue des champions contre l'AC Milan, 0-0, 3-2 t.a.b.). Elle a toujours en point de mire « sa » finale dans son stade, le 14 mai.
C'est aussi la première demi-finale italienne en C3 depuis la Fiorentina en 2008, battue aux tirs au but par les Glasgow Rangers (0-0, 0-0 t.a.b.).
Seul Tevez rentre encore bredouille. Il n'est toujours pas sorti de son désert de cinq ans sans but en Coupes d'Europe. Il a cru se libérer enfin sur une superbe tête en pivot, mais le but a été annulé pour hors-jeu (61'). Juste avant l'ouverture du score de Pirlo, il avait envoyé une première fusée juste au-dessus de la transversale (3').
Il aura une autre occasion en demi-finale. L'OL, lui, doit maintenant penser à la Ligue 1 pour pouvoir revenir, et à sa finale de Coupe de la Ligue contre le Paris SG pour prendre un raccourci.
« On est satisfait de notre prestation, mais aussi déçu par l'élimination, confie Jimmy Briand. Il y a ce deuxième but qui nous fait mal. La Juve est le favori de cette compétition, mais on l'a fait douter sur deux matches. Désormais, ça m'étonnerait qu'il ne la gagne pas. »
JUVENTUS TURIN – OLYMPIQUE LYONNAIS : 2-1 (1-1)
3-1 sur l'ensemble des deux matches.
BUTS. Juventus : Pirlo (4'), Marchisio (68') ; Lyon : Briand (18').
Avertissements. Juventus : Bonucci (46'), Marchisio (80'). Lyon : Umtiti (84'), Gonalons (88').
JUVENTUS : Buffon (cap) – Caceres, Bonnucci, Chiellini – Isla, Marchisio, Pirlo, Vidal (Pogba, 75'), Asamoah – Tevez (Giovinco, 78'), Vucinic (Llorente, 60').
LYON : Lopes – Tolisso, Koné, Umtiti, Bedimo – Ferri, Gonalons (cap), Mvuemba – Malbranque (Danic, 76') – Briand (Njié, 70'), Lacazette (Gomis, 70').

[*]
Créé le 11/04/2014 - 08:08
OL-Aulas: "On n'était pas loin"

C'est avec quelques regrets au vu du scénario du match retour que l'Olympique Lyonnais a quitté jeudi la Ligue Europa, battu 2-1 par une Juventus Turin loin d'être étincelante lors de ce quart de finale retour. Interogé sur le site du club rhodanien, le président Jean-Michel Aulas a ainsi confié: "On n’était pas loin. Il y a eu une conception de jeu qui a troublé la Juve. Les Italiens sont préparés pour ce genre de rencontre. Cette frappe contrée (de Marchisio, synonyme de deuxième but, ndlr) vient au mauvais moment. J’y croyais puisqu’on gênait beaucoup la Juventus. Il y avait le potentiel. Il a fallu ce coup du sort. C’est la vie. Il faut garder la fierté de deux matches accomplis malgré le contexte. Il y a de la fierté. On savait qu’ils avaient des qualités de footballeurs immenses. Il faut féliciter tout le monde. On a perdu avec les honneurs. Avec cette qualité de jeu et cet enthousiasme, j’espère que l’on va pouvoir bousculer Paris, même si sur le papier, Paris est au-dessus, comme l’était la Juve".

[*]
Créé le 11/04/2014 - 07:44
Chelsea: Ba se verrait bien à Paris

S'il a joué un vilain tour au PSG mardi soir à Stamford Bridge en marquant le but de la qualification pour Chelsea en demi-finale de la Ligue des champions, Demba Ba, natif de Sèvres, n'a jamais caché son amour pour le club de la capitale. L'international sénégalais de 28 ans a d'ailleurs confié ce vendredi au Parisien qu'il ne serait pas contre rejoindre son club de cœur. "Je me verrais bien à Paris. Même si avec sa nouvelle dimension le club semble plus chercher des stars internationales à 60 millions d’euros que des valeurs sûres à 10-15 millions. Mais si le PSG cherche un joueur compatible avec Zlatan..." En quête d'un attaquant pour la saison prochaine, l'OM n'aurait pas en revanche les faveurs de l'ancien attaquant de Newcastle: "Ah non ! C’est le cœur qui parle !" a-t-il ainsi ajouté.

FOOTBALL LIGUEEUROPE (QUARTSDE FINALE RETOUR)
Pas demiracle pour l’OLàTurin Juventus Stadium. Mi-temps: 1-1. À l’aller : Lyon-Juventus 0 - 1.
Temps: doux. Terrain : bon. Spectateur : 40710.
Arbitre : Alberto Undiano (ESP)
Buts - Juventus : Pirlo (4), Marchisio (68). Lyon: Briand (18).
Avertissements - Juventus : Bonucci (46), Marchisio (80).
Lyon: Umtiti (84), Gonalons (89)
Juventus: Buffon (cap) - Caceres, Bonucci, Chiellini - Isla, Vidal (Pogba 75), Pirlo, Marchisio,
Asamoah - Tevez (Giovinco 78), Vucinic (Llorente 60).
Entraîneur: Antonio Conte.
Lyon: A. Lopes - Tolisso, Koné, Umtiti, Bedimo - Malbranque (Danic 76), Ferri, Gonalons
(cap), Mvuemba - Briand (Njie 71), Lacazette (B. Gomis 70).
Entraîneur: Rémi Garde. Battus à l’aller à Gerland par
la Juventus, les joueurs de Rémi
Garde y ont cru jusqu’au but de
Marchisio (68e) hier soir à Turin.
Pourtant la rencontre débutait
mal pour les Lyonnais cueillis à
froid par Andrea Pirlo qui enveloppait
parfaitement sa frappe
sur un coup franc à l’entrée de la
surface lyonnaise (4e). Loin
d’être abattus, les joueurs de
l’OL parvenaient à égaliser rapidement
par Briand à la réception
d’un centre de Mvuemba
(18e). Mais à la 68e minute, des
30 mètres, Marchisio tentait sa
chance, la frappe déviée parUmtiti,
trompait Anthony Lopes.

LES MATCHES
Juventus - Lyon ............2- 1 (aller 1 - 0)
Valence - Bâle ......5 - 0 a.p. (aller 0 - 3)
Benfica - Alkmaar ........2 - 0 (aller 1 - 0)
FC Séville - FC Porto ....4 - 1 (aller 0 - 1)
Le tirage au sort des demi-finales
a lieu aujourd’hui, à 12h,àNyon.
Aller : 24 avril, retour: 1er mai.

BENZEGOAL WS KAISER FRANCK  !!!!!!!!!!!!!!

 
Ligue des champions: Real Madrid-Bayern Munich et Atletico Madrid-Chelsea en demi-finales
Le 11 avril à 12h01 | Mis à jour il y a 19 heures

C'est ce vendredi midi qu'a eu lieu le tirage au sort des demi-finales de la Ligue des Champions. Le Real Madrid accueillera au match aller le Bayern Munich, champion en titre.
Chelsea ira défier au match aller l'Atletico Madrid à Vicente Calderon. Une double confrontation à laquelle pourra prendre part le gardien de but des Colchoneros, Thibault Courtois, prêté à l'Atletico par... Chelsea.

Que pensez-vous de ce tirage au sort ? Répondez à notre sondage ci-dessous.

En League Europa, le tirage au sort a donné les oppositions suivantes : Séville-Valence et Benfica-Juventus.
Ces demi-finales auront lieu les 24 avril (aller) et 1er mai (retour). La finale aura lieu à Turin le 14 mai. Il n'y aura donc pas de finale 100% espagnole, comme celle remportée en 2012 par l'Atletico Madrid contre l'Athletic Bilbao.
La C3 propose un plateau relevé avec ces trois pays du sud de l'Europe habitués des compétitions européennes. La Juve a gagné deux Ligue des champions (1985 et 1996) et trois coupes de l'UEFA (ancêtre de l'Europa League, 1977, 1990 et 1993).
Benfica a remporté deux fois la Ligue des champions (1961 et 1962) et avait été battu en finale de la C3 l'année dernière par Chelsea. Séville a levé deux fois le trophée de la C3 (2006 et 2007). Valence a remporté une fois l'Europa League (2004), mais avait surtout été finaliste de la Ligue des champions en 2000 et 2001.

Sondage
Quelle sera, selon-vous l'affiche de la finale de la Ligue des Champions?
Bayern-Atletico Madrid Bayern-Chelsea Real Madrid-Chelsea Real Madrid-Atletico Madrid

Europa League. Un Français en finale de la C3 à Turin le 14 mai

Le duel 100% espagnol en demi-finales de la C3 entre le Séville FC et Valence permettra à Kévin Gameiro ou Jérémy Mathieu de disputer la finale à Turin

Ligue des champions. Real - Bayern et Atlético - Chelsea en demies

Le tirage au sort a donné deux affiches de choix pour les demi-finales de la Ligue des champions.

Europe - 11/04

[*]


Europa League. Chocs Juventus-Benfica et Séville FC-Valence en demies


Le tirage au sort des demi-finales de l'Europa League a accouché de deux affiches de choix.

Espagne - 11/04

Lyon - PSG : épisode 1 
13/04/2014 05:38
réagir(0) [url=javascript:window.print();][/url]

Tweet



Très déçu après l'élimination du PSG en Ligue des champions, Thiago Silva aura à cœur de rapidement tourner la page. - (AFP)
Avant de s’affronter en finale de Coupe de la Ligue, Lyonnais et Parisiens se retrouvent ce soir avec des objectifs différents.

	Lille s'accroche au podium
	Nantes et Guingamp n'ont pas le droit à l'erreur
	Les Verts doivent oublier leur passé
	Marseille, une victoire dans la douleur
	Ajaccio retarde la descente

En une semaine, Paris peut mettre sous sa coupe le football français. À défaut de dominer l'Europe, le Paris SG a les moyens de réaffirmer sa supériorité dans l'Hexagone. Dès ce soir sur la pelouse de Gerland avec un objectif : reprendre leurs distances avec le rival monégasque. Le titre devra attendre encore un peu après la victoire de Monaco hier. Les Parisiens pourraient quand même le préparer idéalement dimanche prochain en cas de victoire en Coupe de la Ligue. Ce sera toujours l'OL qui se dressera sur la route parisienne en finale.
Pour Laurent Blanc, la désillusion de l'élimination en Ligue des champions à Chelsea est oubliée. « Il reste deux titres à gagner, on pourrait n'avoir rien à jouer… Ça permet de reprendre le dessus. Il y a pire comme fin de saison », a expliqué l'entraîneur du PSG. Pas sûr cependant que les joueurs soient dans le même état d'esprit. Laurent Blanc ne cache pas que « les garçons ont été très, très déçus ». Fatigué physiquement et moralement, l'effectif parisien est suffisamment riche pour que l'ancien sélectionneur de l'équipe de France change de fusil d'épaule contre Lyon, sans perdre en compétitivité. « L'équipe sera différente. Il y a des joueurs qui montrent des qualités. Pourquoi pas faire jouer la concurrence plus durement que je ne l'ai fait jusqu'à présent ? », a ajouté Laurent Blanc, dont on attend la réponse pour une prolongation de contrat dans les prochains jours. Cabaye, Pastore et Marquinhos sont pressentis pour jouer. Edinson Cavani devrait également jouer, malgré ses prestations médiocres depuis plusieurs semaines.
Lyon doit défendre sa cinquième position
Les Lyonnais, eux, n'ont plus qu'un seul titre à jouer. Éliminés cette semaine de la Ligue Europa contre la Juventus Turin, les Rhôdaniens doivent aussi batailler pour essayer de reprendre la quatrième place à Saint-Étienne. Mais la victoire marseillaise vendredi soir oblige l'OL à également regarder dans le rétroviseur. Revenus seulement vendredi de leur déplacement à Turin, les joueurs lyonnais devraient sans doute souffrir d'un manque de fraîcheur ce soir. Pourtant la défaite est presque interdite. En cas de défaite, les Lyonnais n'auront au moins pas à revivre l'affront subi l'an dernier, lorsque les Parisiens avaient fêté leur titre de champion à Gerland.
Mais pour les Lyonnais, l'objectif se situe sur le long terme : les six prochains matchs de championnat, dont le choc ce soir contre Paris, s'annoncent délicat, avec notamment la réception de l'Olympique de Marseille. L'attaquant lyonnais Jimmy Briand l'avait annoncé après l'élimination en Ligue Europa jeudi soir : l'OL ne joue pas une finale, mais bien sept.
Lyon - Paris SG, à 21 h sur Canal +.