QUE VONT FAIRE NOS FRANCAIS EN COUPES D "EUROPE ?????

Paris, la tête à Chelsea ?


Samedi 05/04/2014 à 05H38







Le PSG retrouve le pain quotidien de la L1, cet après-midi, en recevant Reims, avec un double objectif : se rapprocher un peu plus vite du titre, tout en ménageant ses troupes déjà privées d'Ibrahimovic blessé, à quatre jours du quart retour de C1 à Chelsea. Face à des Rémois, surprenants 7es, les Parisiens devront laisser derrière eux la confusion des sentiments qui s'est forcément installée dans leurs têtes depuis mercredi et ne pas trop se projeter sur le défi qui les attend mardi à Londres. "Ce match n'est pas facile à préparer, a admis Laurent Blanc. Reims va se présenter avec la motivation de faire un exploit. À nous de faire abstraction des deux matches de Ligue des champions."
Reims, délesté de toute pression en cette fin de championnat et en passe de tutoyer les places d'honneur, rêve de profiter d'un éventuel relâchement. Mais le relâchement est l'ennemi de Blanc, lui qui s'est évertué cette saison à l'interdire du vestiaire. Et rien de mieux pour cela que de mobiliser les joueurs en quête de temps de jeu, tandis que les titulaires ont forcément l'esprit déjà tourné vers Stamford Bridge.

Chelsea ou l'ancien riche


Demba Ba et Fernando Torres, qui entourent ici Hazard, étaient sur le banc au coup d'envoi au Parc des Princes. (

Par L.D.
Publié le 3 avril 2014 à 16h45
Mis à jour le 3 avril 2014 à 16h46

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La presse anglaise ne semble pas surprise par la défaite de Chelsea mercredi sur la pelouse du PSG (3-1). Parce que le club anglais a trouvé à qui parler en termes de puissance financière. Pour preuve, l’absence, pointée par José Mourinho, de buteurs de classe mondiale dans les rangs londoniens.
"Quand José Mourinho ne peut pas compter sur un attaquant qui vaut 50 millions de livres pour débuter face au Paris Saint-Germain en quarts de finale, ça ne sent pas bon…" Le Daily Mail donne raison ce jeudi matin à l’entraîneur de Chelsea, lequel a pointé la faiblesse de ses attaquants pour justifier la défaite de son équipe la veille au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain en quarts de finale aller de la Ligue des champions (3-1).
Privé de Samuel Eto’o, blessé, Mourinho a préféré aligner André Schürrle en pointe. Fernando Torres ou encore Demba Ba, deux spécialistes du poste, se sont eux assis sur le banc. Deux attaquants qui s’ajoutent, selon le quotidien anglais, à la longue liste des déceptions à ce poste depuis la prise de pouvoir de Roman Abramovitch : Hernan Crespo, Mateja Kezman, Adrian Mutu ou encore Andriy Chevchenko. Et le Daily Mail de rappeler que le club anglais est déjà sur la piste de Diego Costa en vue de la saison prochaine.

Abramovitch, vieille fortune contre nouveaux riches
Reste à savoir si Chelsea aura les arguments pour rivaliser sur ce dossier avec une concurrence de plus en plus sévère en Europe. "Roman Abramovitch est dans le football anglais depuis si longtemps maintenant qu’il peut être considéré comme une vieille fortune. (…) Les nouveaux riches viendront toujours pour le défier, comme la victoire du Paris Saint-Germain le prouve", rappelle ainsi Paul Hayward dans les colonnes du Telegraph.
Une victoire qui offre à Paris et ses attaquants, Ibrahimovic, Cavani et Lavezzi, 76% de chances de se qualifier pour le dernier carré de la Ligue des champions avant le match retour à Stamford Bridge. Et donc une chance sur quatre seulement à Chelsea de survivre dans la compétition. Ce qui fait peu… Mais "la carrière de José Mourinho est riche de victoires spectaculaires", souligne The Independent. "Ce serait dangereux de douter de la capacité de Mourinho et de ses joueurs de trouver la faille face au PSG, qui cherche encore à atteindre le dernier carré depuis l’arrivée de ses nouveaux propriétaires qataris", insiste le quotidien britannique, précisant qu’ils sont encore quelques-uns au sein de cet effectif à avoir renversé Naples, après une défaite sur le même score à l’aller en huitièmes de finale, sur la route du titre en 2012.
"Mais ils ont effacé ces deux buts de débours avec Didier Drogba", pointe Dominic Fifield, plume du Guardian, pour qui ce PSG est "méconnaissable", lui dont le dernier souvenir de l’équipe parisienne remontait à celle battue, avec Pancrate et Coridon, par les Blues en 2003. Le club parisien a bien grandi. Et ce sera pour Chelsea "une tâche ô combien épuisante, mentalement et physiquement, de s’en sortir", conclut The Independent. "Alors que les matches s’empilent dans la course au titre (en championnat, ndlr), cette équipe devra mettre toutes ses forces dans la bataille quand bien même elle donne des signes de fatigue."

PSG: 3000 supporters attendus à Stamford Bridge
Publié le 4 avril 2014 à 10h26




Les supporters du PSG seront au moins 3000 à Stamford Bridge pour assister au quart de finale retour de la Ligue des champions contre Chelsea. Selon le Parisien, 3000 tickets au tarif de 70 euros pièce ont été vendus aux abonnés du Parc des Princes. Avec la grosse communauté française qui réside à Londres, il se pourrait bien que les Parisiens viennent très nombreux supporter leur équipe pour une possible qualification dans le dernier carré de la plus prestigieuse des Coupes d'Europe.

Paris, la têteàChelsea? À 17 heures, Parc des Princes. En direct sur Canal+.
Arbitre : M. Duhamel.
PSG: Sirigu - Jallet (ou Van der Wiel), Marquinhos, Z. Camara,
Digne - Rabiot, Cabaye, Pastore - Lucas, Cavani, Ménez.
Entraîneur : Laurent Blanc.
Reims : Agassa - Mandi, Tacalfred, Weber, Signorino - Krychowiak,
Devaux - Fortes, Oniangue, Ayité - De Préville.
Entraîneur : Hubert Fournier Le PSG retrouve le pain quotidien de la L1, cet
après-midi, en recevant Reims, avec un double objectif
: se rapprocher un peu plus vite du titre, tout
en ménageant ses troupes déjà privées
d’Ibrahimovic blessé, à quatre jours du quart retour
de C1 à Chelsea. Face à des Rémois, surprenants
7es, les Parisiens devront laisser derrière eux
la confusion des sentiments qui s’est forcément
installée dans leurs têtes depuis mercredi et ne pas
trop se projeter sur le défi qui les attend mardi à
Londres. "Ce match n’est pas facileàpréparer, a admis
Laurent Blanc. Reims va se présenter avec lamotivation
de faire un exploit. À nous de faire abstraction
des deux matches de Ligue des champions."
Reims, délesté de toute pression en cette fin de
championnat et en passe de tutoyer les places
d’honneur, rêve de profiter d’un éventuel relâchement.
Mais le relâchement est l’ennemi de Blanc,
lui qui s’est évertué cette saison à l’interdire du vestiaire.
Et rien de mieux pour cela que de mobiliser
les joueurs en quête de temps de jeu, tandis que les
titulaires ont forcément l’esprit déjà tourné vers
Stamford Bridge.

Ligue 1: le PSG prépare Chelsea, l'Europe devient obsédante
05/04/2014 17:26
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L'entraîneur du PSG Laurent Blanc fête la victoire contre Chelsea avec ses joueurs Marco Verratti, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi, le 2 avril 2014 au Parc des Princes - AFP/Archives Franck Fife
Le Paris SG reçoit Reims samedi lors de la 32e journée de Ligue 1 avec la tête tournée vers son quart de finale retour de C1 à Chelsea mardi, tandis que l'Europe devient obsédante pour les autres clubs du haut de tableau.

 
. PSG: l'appel de Londres
Avec 13 points d'avance sur son plus proche poursuivant Monaco, le PSG n'a pas à se soucier des contingences domestiques. La réception de Reims au Parc des Princes samedi ne sera envisagée que sous l'angle de la préparation du quart de finale retour de Ligue des champions à Londres face à Chelsea mardi. Les Parisiens ont remporté la première manche 3-1 mais ont perdu Ibrahimovic sur blessure. Laurent Blanc doit donc repenser son système de jeu, reposer quelques cadres samedi et doser les entrées en jeu d'autres éléments appelés à avoir un rôle important face aux Blues la semaine prochaine. Reims, qui n'a gagné qu'un match en mars, garde un souvenir cuisant du match aller perdu face aux Parisiens (3-0). Seule consolation pour les Rémois, "Ibra", qui avait inscrit un but et réalisé une passe décisive, ne sera pas là cette fois.
 
. L'Europe, l'Europe, l'Europe...
L'Europe revient dans toutes les déclarations d'avant ou d'après match pour une poignée de clubs de tête. La 1ère place et la 2e, qui qualifient directement pour la Ligue des champions, sont verrouillées respectivement par le PSG et Monaco. Derrière, c'est plus ouvert. La 3e place, celle qui ouvre la voie des tours préliminaires pour tenter d'accéder à la C1, est pour l'heure la possession de Lille. Mais le LOSC n'a que trois petits points d'avance sur Saint-Etienne. Lille, 2e meilleure défense de L1, se déplace samedi sur la pelouse d'un TFC redevenu joueur et offensif. Saint-Etienne accueille dimanche un Nice englué dans le ventre mou. L'Europa League attise elle les convoitises de clubs qui n'ont plus que cela pour tenter de sauver leur saison, comme Lyon, 5e. L'OL, battu chez lui 1 à 0 par la Juventus jeudi soir en quart de finale aller de la C3, risque de voir son calendrier allégé après le match retour. Il ne resterait alors plus qu'un grand rendez-vous pour le club de Jean-Michel Aulas avec la finale de la Coupe de la Ligue le 19 avril contre... le PSG. L'Olympique lyonnais serait donc bien avisé de sécuriser sa 5e place s'il veut évoluer en Europe la saison prochaine.

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Créé le 06/04/2014 - 08:36
PSG: Le titre le week-end prochain ?

Depuis quelques semaines, et plus encore au lendemain de sa huitième victoire consécutive en championnat (un nouveau record pour le club) obtenue aux dépens de Reims (3-0), la question n'est plus de savoir si le Paris Saint-Germain conservera son titre de champion de France mais quand il sera couronné pour la deuxième année de suite. Avec désormais 16 points d'avance sur Monaco, qui reçoit Nantes ce dimanche soir en clôture de la 32e journée, l'affaire pourrait être pliée dès le week-end prochain. Deux scénarios peuvent permettre au PSG d'être en effet sacré dès au soir de la 33e journée, comme l'Olympique Lyonnais, champion de la précocité, lors de la saison 2005-2006: si Monaco perd contre Nantes et à Rennes le week-end prochain ou si le club parisien gagne le week-end prochain à Lyon et que Monaco ne prend pas plus de trois points lors de ses deux prochains matches contre Nantes et Rennes. Si non, le PSG pourrait peut-être faire coup double dans deux semaines. Etre sacré champion de France en cas de contre-performance éventuelle de Monaco à domicile contre Nice le dimanche 20 avril au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue dont le club de la capitale sera le favori face à l'Olympique Lyonnais...

Seul Ibra est absent52

Pour son quart retour de Ligue des champions, le PSG se rend sur le terrain de Chelsea sans Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois, touché à une cuisse, est le seul absent du groupe parisien très élargi (22 joueurs).
Le groupe du PSGMaignan, Douchez, Sirigu - Van der Wiel, Silva, Maxwell, Marquinhos, Jallet, Digne, Alex, Camara - Motta, Matuidi, Cabaye, Pastore, Rabiot, Verratti - Ménez, Cavani, Lavezzi, Lucas, Ongenda

ASSE-Perrin: "On joue la 3e place"

A sept journées de la fin du championnat, l'AS Saint-Etienne n'est qu'à six points du podium et Lille, le tout avec un match en plus à disputer par rapport aux hommes de René Girard, contre Nice ce dimanche à 14 heures. Loïc Perrin, l'emblématique capitaine des Verts, ne se cache pas au moment de dévoiler ses ambitions: "Heureusement qu’il faut être ambitieux. Aujourd’hui, on est à 3 points de la 3e place, a-t-il constaté, ce dimanche dans Téléfoot. Si on ne dit pas qu’on joue la 3e place, c’est qu’on est fous. Forcément, on a envie d’accrocher Lille, d’aller les chercher. Il faut continuer à être régulier comme depuis le début de la saison et si on l’est encore sur les sept derniers matches, il peut y avoir une surprise au bout."

[*]
Créé le 06/04/2014 - 08:36
PSG: Le titre le week-end prochain ?

Depuis quelques semaines, et plus encore au lendemain de sa huitième victoire consécutive en championnat (un nouveau record pour le club) obtenue aux dépens de Reims (3-0), la question n'est plus de savoir si le Paris Saint-Germain conservera son titre de champion de France mais quand il sera couronné pour la deuxième année de suite. Avec désormais 16 points d'avance sur Monaco, qui reçoit Nantes ce dimanche soir en clôture de la 32e journée, l'affaire pourrait être pliée dès le week-end prochain. Deux scénarios peuvent permettre au PSG d'être en effet sacré dès au soir de la 33e journée, comme l'Olympique Lyonnais, champion de la précocité, lors de la saison 2005-2006: si Monaco perd contre Nantes et à Rennes le week-end prochain ou si le club parisien gagne le week-end prochain à Lyon et que Monaco ne prend pas plus de trois points lors de ses deux prochains matches contre Nantes et Rennes. Si non, le PSG pourrait peut-être faire coup double dans deux semaines. Etre sacré champion de France en cas de contre-performance éventuelle de Monaco à domicile contre Nice le dimanche 20 avril au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue dont le club de la capitale sera le favori face à l'Olympique Lyonnais...

Blanc, entraîneur du PSG : «On ne vient pas pour souffrir ou subir»

Publié le 08/04/2014 à 03:47, Mis à jour le 08/04/2014 à 07:37



Laurent Blanc a confirmé que Paris pouvait gagner la C1./ AFP




Confiant mais prudent, Laurent Blanc a admis que Chelsea avait «quand même un score à rattraper» et que la bataille promettait d'être rude.
«Quel pourcentage de chance de qualification vous attribuez-vous ?
Parfois, les statistiques sont intéressantes mais on aura surtout à l'esprit la motivation. Je rappelle une autre statistique : on a toujours marqué en C1 cette saison.
À quel type de rencontre vous attendez-vous ?
Il faut tirer les enseignements de ce qu'il s'est passé à l'aller mais est-ce que Chelsea va dominer comme lors des trente premières minutes, est-ce que ce sera nous ? Je ne sais pas. C'est le charme du football. On a vu que Chelsea défend de façon très compacte devant son but. Cela crée des espaces sur les côtés. C'est bien car cela entre dans les qualités de «Pocho» (Lavezzi).
Votre équipe, qui domine tout jusque-là, sait-elle souffrir ?
Au plus haut niveau, c'est une vertu qu'il faut avoir. Si je me souviens bien, on avait souffert à Olympiakos. On n'est pas venu pour souffrir ou subir, mais pour avoir des occasions. Évidemment, Chelsea ne sera pas d'accord avec nous. Il y aura une grosse intensité pour avoir le ballon.
S'agissant «d'agression», faut-il tenir un discours particulier à Verratti ?
On s'attend à ce que Chelsea emballe le match. Il faudra être encore plus précis et vous savez dans ce domaine ce que Marco peut faire. On doit maîtriser la nervosité. Il est jeune et doit progresser. Un tel match peut l'aider dans ce sens.»

Paris-SG : un billet à composter

Publié le 08/04/2014 à 08:20



Parisien du match aller mercredi dernier, l'attaquant argentin Ezequiel Lavezzi sera encore une menace pour Cahill et les Londoniens./ Photo AFP




T outes les statistiques possibles et inimagina- bles envoient Paris dans ce qu'on peut appeler le dernier carré VIP. N'empêche, au pied du mur, les Blues l'ont déjà fait devant une situation ironiquement identique sauf qu'il s'a-gissait d'un 8e de C1 en 2012. Magnéto. Battu en Italie… 1-3, le Chelsea FC doit gagner 2-0. Il y parvient via deux têtes de Drogba (28e) et Terry (47e). Mais Inler requalifie Naples d'une demi-volée (2-1, 55e). Vingt minutes plus tard, Lampard sur penalty arrache l'extra time (3-1, 75e). Suite et faim ? Ivanovic qui connaît la chanson, sera là. Naturellement servi par Didier Drogba sur un petit-pont, SVP (4-1, 105e). Au fait, dans les rangs du Napoli, il y avait Lavezzi et Cavani…
Mais c'est bien connu : les miracles ne se produisent qu'une fois… Le Paris – Saint-Germain va donc passer :
1) PARCE QUE Drogba n'est pas là. -
Aujourd'hui, Didier Drogba a quitté le navire londonien. Et ça change sacrément la donne. José Mourinho n'a plus sous la main un joueur top class, capable de renverser le cours d'un match. Torres est devenu l'ombre de lui-même, Demba Ba n'est pas dans les petits papiers du Portugais. Et si l'intox battra son plein sur Samuel Eto'o jusqu'à l'heure du match («il n'est pas sûr d'être apte mais il jouera peut-être» : du Mou dans le texte, hier), le Camerounais serait de toute façon sur une jambe.
2) PARCE QUE la défense parisienne c'est du béton. -
On avait des doutes, on avoue, sur la faculté de Christophe Jallet à hausser son niveau. Résultat des courses et des comptes : l'ancien Lorientais a été le meilleur homme des 27 acteurs à l'aller. Si bien qu'il part favori devant le revenant van der Wiel, pourtant meilleur passeur de sa formation en C1 (4) ! Sur l'autre flanc, Maxwell demeure une valeur sûre. Avec son vécu. Quant à l'axe central, Alex-Thiago Silva est peut-être, à l'heure actuelle, la paire la plus performante à l'échelle continentale. Grâce au sens de l'anticipation de maître Silva et au jeu de tête du «divin chauve».
3) PARCE QUE Paris a des fusées devant. -
Ezequiel Lavezzi pendant 84 minutes, Lucas Moura 25min durant. La mobylette argentine, titulaire, et le piston brésilien, remplaçant, en avaient fait voir de toutes les couleurs à l'arrière-gar-de anglaise. Dont on ne peut pas dire que la vitesse soit une des qualités premières : Ivanovic a 30 ans, Terry 33. De quoi, forcément, donner des idées à coach Blanc face à une équipe qui, de facto, va être dans l'obligation de déjà prendre les débats à son compte, ensuite évoluer haut sur le terrain. Bref : les espaces seront légion dans lesquels les flèches franciliennes auront tout à loisir de s'engouffrer…
Moralité : si l'an passé il avait été éliminé au même stade en n'ayant pas perdu (2-2 et 1-1 au Barça), cette fois-ci le PSG version qatarie a une occasion en or d'intégrer le Top 4 européen. Nouvelle marche vers la gloire.

France/Monde - Mise à jour : 07:29 - Sport
Ligue des champions: Paris affronte Chelsea pour une place en demi-finale
08/04/2014 07:29
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Laurent Blanc et Blaise Matuidi lors d'une conférence de presse le 7 avril 2014 Stamford Bridge à Londres - AFP Glyn Kirk
Le match à ne pas rater: Paris affronte Chelsea à Londres ce mercredi pour une place en demi-finale de la Ligue des Champions, avec l'avantage du coup d'éclat réussi à l'aller (3-1), mais sans sa star Zlatan Ibrahimovic.

Toutefois, même privé de Zlatan, loin d'être brillant lors du premier match, le PSG a les cartes en main pour passer l'obstacle du quart retour face aux Blues de l'ogre José Mourinho, un an après avoir échoué contre le monumental Barça.
Grâce aux propriétaires qataris, qui ont investi plusieurs centaines de millions d'euros pour installer le PSG dans le gotha européen, Laurent Blanc dispose d'un effectif capable de tenir le choc.
Le technicien français a su créer un collectif dans lequel ses individualités arrivent à s'exprimer, tout en réussissant à préserver les ego. Et il n'est pas question de jouer à contre-emploi et de "garer l'autobus" (de l'équipe devant son propre but), comme le lui proposait un journaliste anglais lundi.
"Nous avons une philosophie de jeu assez offensive. Si on veut devenir une grande équipe, il faut développer ce jeu à Paris au Parc des Princes mais aussi à l'extérieur", a souligné Laurent Blanc avant ce repère crucial pour évaluer sa saison.
 
--Mourinho, le vrai danger--
 
Le PSG déploiera donc un système de jeu identique qu'à l'aller même si les hommes vont changer. Ainsi, Cavani, sur qui s'exerce beaucoup de pression, sera replacé dans l'axe, sa position de prédilection, qu'il avait logiquement abandonnée à Zlatan. Lavezzi et Lucas seront sur les ailes. Paradoxalement, après avoir été concurrents pour un poste, ces deux joueurs, qui ont fait des étincelles à l'aller, seront des clés du jeu parisien.
Le PSG s'attend à souffrir surtout en début de match: "Ca va être difficile surtout les 20 premières minutes", reconnaît Laurent Blanc. José Mourinho, maître ès tactique et motivation, compte renverser la vapeur. "Mou" a encore en travers de la gorge la "blague" du match aller, selon l'expression de l'entraîneur portugais qui a modérément apprécié de voir son équipe amorphe quand Pastore a signé un but de folie dans les arrêts de jeu.
Car, plus que les Oscar, Willian, Lampard, Schürrle ou Eto'o, s'il est remis de sa blessure à une cuisse, c'est Mourinho que doit craindre le PSG.
Si le score de l'aller est favorable au PSG, c'est oublier un peu vite que les Parisiens ont eu un maximum de réussite à l'aller (deux buts extraordinaires et un contre son camp), qu'ils ont été dominés et privés de ballon pendant toute la première période et qu'ils ont subi un pressing auquel ils n'étaient pas habitués.
De ce point de vue, le rôle du milieu de terrain Matuidi-Motta-Verratti sera prépondérant. Il faudra que le trio s'impose comme en deuxième période à Paris et ne se replie pas comme après le premier but parisien au Parc.
Laurent Blanc rappelle que le PSG a marqué à chacun de ses matches en Ligue des champions cette année. L'adversaire est certes beaucoup plus prestigieux mais en faisant trembler les filets de Petr Cech, les Parisiens auront accompli une bonne partie du chemin vers le dernier carré et donné un début de crédibilité européenne au projet d'un club qui vise le titre à moyen ou court terme.

Ligue des champions. L'Angleterre tremble à l'aube des quarts retour
Europe - 07 Avril

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  Laurent Blanc et Edinson Cavani ont pris une longueur d'avance sur le Chelsea de David Luiz. | EPA/MAXPPP
  

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Chelsea et Manchester United, les deux derniers représentants anglais en quarts de finale, sont en péril à l'heure d'aborder la phase retour, mardi et mercredi.

Chelsea - PSG : passation de pouvoirs ?
Le PSG a fait forte impression en s'imposant chez lui à l'aller (3-1), et ce en perdant sur blessure Ibrahimovic. Une qualification parisienne aurait tout de la passation de pouvoirs. Chelsea fut en effet le précurseur des clubs bâtis à coups de millions au moment de son rachat par le milliardaire russe Roman Abramovitch il y a une dizaine d'années. Le club de Paris, passé depuis l'été 2011 dans le giron des richissimes qataris, fait figure d'héritier. L'absence d'« Ibra » dans les rangs parisiens n'est pas un gros handicap. Le Suédois a presque toujours manqué les grands rendez-vous européens dans sa carrière. Et le PSG a prouvé qu'il avait de la ressource avec ses Argentins Lavezzi et Pastore, héros du match aller. Les Londoniens s'en remettront à un coup de poker tactique de leur coach José Mourinho pour tenter de renverser une situation mal embarquée. « Mou » n'a jamais été éliminé en quarts de finale de la Ligue des champions.
Dortmund - Real Madrid : record pour CR7 ?
Le Real a tué le suspense à l'aller en gagnant 3-0. L'histoire dans la compétition reine va sans doute s'arrêter mardi soir pour le Borussia, finaliste la saison passée. La seule question qui vaille est : Cristiano Ronaldo va-t-il s'offrir le record du nombre de buts sur une saison en Ligue des champions ? Le Portugais en est à 14, rejoignant dans l'histoire Lionel Messi (2011-12 avec le Barça) et José Altafini « Mazzola » (1962-63 avec l'AC Milan). CR7, touché à un genou durant le match aller, a été ménagé depuis, mais fait partie du groupe retenu pour le déplacement en Allemagne. Il a l'occasion de devenir le seul joueur à marquer 15 buts - ou plus - dans une saison de C1.
Bayern Munich - Man. United : Moyes peut-il le faire ?
David Moyes peut-il renverser la montagne Bayern, tenant du titre, en Bavière après le match nul 1-1 à Old Trafford ? Il s'agirait d'un exploit, surtout en l'absence de Van Persie blessé tandis que Rooney est incertain. Depuis que le Bayern a acquis son titre national en un temps record, l'équipe de Ribéry est en mode décompression en Bundesliga. Après le nul concédé contre Hoffenheim (3-3) la semaine dernière, les Munichois ont perdu contre Augsbourg (1-0) ce week-end : leur première défaite de la saison. Mais Pep Guardiola avait aligné une équipe « bis ». Nul doute que le onze de départ et l'état d'esprit seront très différents mercredi soir au moment de valider le ticket pour les demi-finales de C1.
Atlético Madrid - Barcelone: une surprise ?
L'« Atléti » n'avait plus atteint les quarts de finale de Ligue des champions depuis 1997 et n'a pas déçu au match aller avec un nul (1-1) sur la pelouse du Camp Nou. Ce résultat entretient le suspense pour le match retour. Le club de Diego Simeone, leader de la Liga, pourrait frapper un grand coup en éliminant le Barça et ses quatre C1. Une sortie du club catalan viendrait noircir un peu plus une saison ternie par les affaires.
Mardi, 20 h 45 :
Chelsea - Paris SG (aller, 1-3)
Borussia Dortmund - Real Madrid (0-3)
Mercredi, 20 h 45 :
Bayern Munich - Man. United (1-1)
Atletico Madrid - FC Barcelone (1-1)

http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-des-champions/actualites/debat-paris-a-t-il-quelque-chose-a-craindre

http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-des-champions/actualites/debat-paris-a-t-il-quelque-chose-a-craindre



VIDEO - Rencontre de titans entre Chelsea et le PSG ce mardi soir à Londres. Vainqueurs au match aller, les Parisiens ont-ils quelque chose à craindre de leurs adversaires ? Analyse.

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Dugarry: «Paris doit jouer son jeu»
Christophe Dugarry est «très optimiste» pour le PSG avant son quart de finale retour à Chelsea mardi soir (20h45). L'ancien attaquant estime que Paris a toutes les armes pour contenir les Anglais... voire s'imposer à Stamford Bridge.

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«Christophe Dugarry, Laurent Blanc estime que Paris ne doit pas forcément venir à Chelsea pour subir. Pourtant, à un moment, les Blues devraient pousser…
Je ne suis pas persuadé que Chelsea soit si fort que ça pour avoir une maîtrise totale sur le jeu. Je pense aussi que Paris a intérêt à jouer son jeu. Les Parisiens ne sont pas individuellement inférieurs aux joueurs de Chelsea. Sincèrement, je suis très optimiste. À 2-1, c’était compliqué mais à 3-1, c’est beaucoup plus ouvert. Je crois même que Paris est capable de gagner à l’extérieur sans problème. La défense Azpilicueta-Terry-Cahill-Ivanovic, il y a moyen de la mettre sous pression, de la prendre de vitesse avec Lavezzi, Lucas et avec Cavani qui fait des appels très tranchants.

Donc Laurent Blanc a raison de venir pour jouer ?
De toute façon, ils n’ont pas le choix, ils ne savent pas jouer autrement. On ne peut pas changer de logique comme ça. Après, c’est à l’adversaire d’imposer son rythme. On l’a vu en première mi-temps au match aller, Paris n’a pas eu la maîtrise tant que ça car Chelsea a pris les choses en main. Si, mardi soir, pendant 20-25 minutes, Chelsea est supérieur car ils sont plus agressifs, jouent plus haut, Paris peut souffrir. Mais une équipe qui peut faire ça pendant 90 minutes, je n’en connais pas beaucoup. Peut-être le Bayern et le Barça mais avant d’en arriver là… Et pour moi, Chelsea n’est pas à ce niveau-là.



«Cavani va amener une autre palette, qui est tout aussi intéressante dans ce genre de match» Chelsea est réputé pour être une équipe de contres. Du coup, est-ce que ce n’est pas trop risqué de prendre le jeu en main ?
Si Paris a le ballon, il ne faut pas le perdre. Paris a la qualité technique pour le maîtriser et pour contrôler le jeu. S’ils perdent le ballon, à ce niveau-là, ça peut aller vite. Quand on choisit d’avoir la possession du ballon, il vaut mieux bien l’utiliser ou alors il faut le laisser à l’adversaire.

Paris devra faire sans Zlatan Ibrahimovic. Est-ce que cela peut tout changer ?
Zlatan a cette capacité à décrocher vu sa qualité de passes. Il peut le faire, il attire la défense. Il a une telle répercussion sur le jeu de ses adversaires et de ses partenaires… Après, on attend avant tout des avant-centres qu’ils fassent des appels en profondeur, qu’ils soient dans la surface, ce que ne fait pas beaucoup Ibra. Cavani a plus ce profil. Il va amener une autre palette, qui est tout aussi intéressante dans ce genre de match.



«Je serai curieux de voir le duel Azpilicueta-Lucas. Ça peut être la clé du match» Laurent Blanc a également beaucoup insisté sur l’importance des côtés pour contourner le bloc axial de Chelsea. Lucas et Lavezzi auront un rôle très important…
Je serai curieux de voir le duel Azpilicueta-Lucas. Ça peut être la clé du match. Avec Van Der Wiel ou Jallet qui prendront le couloir et combineront, ça peut faire mal. De l’autre côté, Lavezzi a des jambes de jeu en ce moment. Donc, c’est sûr qu’il faut jouer sur les côtés avec ces armes. Mais il y a aussi la possibilité de percer dans l’axe. Terry et Cahill auront fort à faire  avec Cavani. Lavezzi-Lucas-Cavani, c’est quand même du très très lourd.

Supposons qu’il y a 0-0, il reste 30 minutes à jouer, Paris se replie en défense. Est-ce qu’ils sauront gérer cette situation ?
C’est vrai qu’on ne sait pas, on n’a jamais vu Paris dans une telle situation, sauf en première mi-temps au match aller. Ils paraissent ne pas être capables de subir. Ils ont subi à l’aller et ils ont encaissé un but sur penalty assez vite. Pour moi, ce serait prendre un risque important de subir. Un contre défavorable, un penalty, une main, ça peut tourner très rapidement. Mais c’est sûr que Chelsea va mettre la pression à un moment, Paris devra résister. Face au Bayern ou au Barça, s’ils veulent gagner la Ligue des champions, ils n’auront pas la maîtrise systématique du ballon et devront aussi être capables d’être costauds en défense.  Ce n’est pas la Ligue 1 en face...

Près de 3 000  supporters du PSG prendront place, mardi soir, dans les tribunes de Stamford Bridge pour suivre le quart de finale retour de Ligue des champions contre Chelsea. Six jours après les heurts entre holigans dans le centre de Paris, les autorités locales n'excluent pas quelques débordements, notamment de la part de 150 fans de la frange dure des supporters de la capitale qui pourraient se rendre à Londres dans la journée.

Lucas peut (encore) faire mieux
Auteur d'une bonne entrée face à Chelsea mercredi dernier, Lucas devrait profiter de l'absence d'Ibrahimovic pour débuter à Stamford Bridge en quart de finale retour de la Ligue des champions. Souvent raillé pour son inefficacité, le Brésilien est en nets progrès. Mais Blanc attend encore davantage de lui.

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Lucas avait effectué une bonne entrée face à Chelsea en quart de finale aller. (L'Equipe)




Le cas de figure s’était déjà présenté face à Marseille au mois de février 2013 alors que l’on pensait qu’il venait d’inscrire son premier but dans le Championnat français : la frappe de Lucas avait été détournée par Nkoulou, et le but finalement attribué à l’international camerounais. En faisant admirer sa détente sur un centre de Lucas Digne samedi, face à Reims (3-0), l’international brésilien a encore fait 99% du travail, mais c’est finalement Mandi, auteur d’un c.s.c., qui a permis au PSG de faire le break. Pendant la rencontre, on a bien trouvé quelques "mauvaises langues" sur les réseaux sociaux pour faire remarquer que l’ancien joueur de Sao Paulo n’était pas encore tout à fait réconcilié avec les statistiques. Mais de manière générale, il en a fait assez ces dernières semaines pour se délester en partie de la réputation qui l’escortait depuis son arrivée à Paris, au mois de janvier 2013.



«Vraiment un artiste, mais...» Que disait-on de Lucas ? Qu’il était capable de gestes hors du commun, mais que ses facilités techniques étaient trop souvent altérées par un manque d’intelligence tactique et d’efficacité. «Lucas, de temps en temps, il se réveille, il fait des actions de folie, résume Laurent Blanc. Et puis, il repart, et hop, il se réveille après». Une action symbolise parfaitement les deux visages du Brésilien : son rush incroyable face à l’OM, le 2 mars dernier. Après avoir éliminé cinq adversaires et effectué une course de près de 60 mètres, son ballon piqué avait été annihilé par un retour de Rod Fanni. «C’est un joueur plaisant à regarder, vraiment un artiste, reprend Blanc. Mais il faut qu’il progresse plus, qu’il soit plus constant dans ses performances et dans ses déplacements parce qu’il a du feu dans les jambes».

L’entraîneur du PSG attend également de son joueur qu’il se montre plus efficace. Un domaine dans lequel Lucas a pourtant progressé. Alors que sa feuille de stats affichait seulement 3 passes décisives lors de ses six premiers mois en France, il en totalise déjà cinq de plus en L1, auxquels se greffent trois buts. «Il est en train de progresser dans sa vitesse, ses dribbles, complète Blanc. Quand il comprendra que s’il arrive à se mettre en face d’un adversaire, il pourra le déborder quasiment 9 fois sur 10 ou 10 fois sur 10... Ça demande de l’intelligence, du travail, de la compréhension. Il a tout ça. Maintenant je pense qu’il a pris conscience de ça.» Son entrée tonitruante, mercredi dernier, face à Chelsea tend à en attester. En l’absence d’Ibrahimovic, mardi soir à Stamford Bridge, Lucas devrait avoir une nouvelle occasion de le prouver

Blanc: "Chelsea devrait emballer le match"

Laurent Blanc a les yeux rivés vers les demi-finales de la Ligue des champions. (Reuters)

Par Martin Roy
Publié le 7 avril 2014 à 18h43
Mis à jour le 7 avril 2014 à 18h54

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Laurent Blanc s'est présenté devant les journalistes, lundi, à Stamford Bridge, à la veille du quart de finale retour de la Ligue des champions entre Chelsea et le PSG. Au menu du jour: les Blues mais aussi Ezequiel Lavezzi, les attentes des dirigeants qataris et la philosophie de jeu du PSG.
La philosophe de jeu du PSG
"Notre philosophie de jeu, on la connaît, les journalistes français la connaissent bien, on l’applique de fort belle manière dans le Championnat de France. Le PSG n’est pas habitué à subir le jeu, on a l’habitude d’imposer notre jeu, même si la Ligue des champions est d'un autre niveau. J’ai toujours cru en cette philosophie, c’est la meilleure manière de gagner des trophées. Notre philosophie est d’avoir la maîtrise du ballon pour poser des problèmes à l’adversaire. Si on veut devenir un grand d’Europe, il va falloir l’appliquer au Parc des Princes mais aussi à l’extérieur. C’est le lot des grandes équipes. Après, Chelsea n’est probablement pas d’accord. Qui aura le ballon demain ? On ne peut pas savoir."
Les attentes des dirigeants
"Les dirigeants ont des objectifs très élevés et c’est normal, ça fait deux ans et demi qu’ils sont arrivés avec de grosses ambitions. Au niveau national, ils veulent tout gagner et c’est logique vu l’investissement financier qui a été fait. Au niveau de l’Europe, ils veulent gagner la Ligue des champions. C’est une compétition très difficile à gagner mais ils se donnent les moyens de la gagner un jour. Pour l’instant le club s’est arrêté en quarts, on a la possibilité d’aller plus loin demain. Un jour le PSG gagnera cette compétition. Quand ? C’est impossible de le dire. Le PSG veut la gagner le plus vite possible mais ça peut prendre du temps."
Le cas Ezequiel Lavezzi
"On l’a vu au match aller, Chelsea défend devant ses buts de manière très compacte, mais ils créent des espaces sur les côtés, c’est bien parce que ça rentre dans les compétences de "Pocho". Il a une vitesse importante, il aime les espaces, il a du punch... Il leur a posé énormément de problèmes au match aller. Il avait d’ailleurs inscrit un très beau but. Le PSG a pris une option au match aller, Chelsea va vouloir combler ce retard, ils vont devoir venir nous chercher, à nous de profiter de cela".
Chelsea à l’abordage
"Demain ce sera difficile, notamment les 20 première minutes. Ils vont essayer de nous agresser pour essayer de marquer un but. On s’attend à ce que Chelsea emballe le match, il y a le score du match aller qui est en faveur de Paris mais les choses peuvent aller très vite. Chelsea va vouloir faire ce qu’elle a bien fait en première mi-temps au Parc, à nous d’être vigilants, d’être précis. Je m’attends à un très beau match de football avec une grosse intensité. On va essayer de se qualifier avec notre philosophie de jeu. Il faut avoir l’ambition de poser des problèmes à Chelsea. N’oublions pas que dans tous les matches de Ligue des champions, on a marqué des buts."."

[*]Real Madrid: Benzema veut une finale contre le PSG

Karim Benzema et le Real Madrid ont fait un très grand pas vers les demi-finales de la Ligue des champions en s'imposant face au Borussia Dortmund 3-0. La porte est largement ouverte et l'attaquant tricolore voit forcément plus loin. "L’an dernier on était en demi-finale, cela fait trois saisons de suite. Cette année on est bien, il reste des matches jusqu’à la finale, on s’en rapproche petit à petit", plaide ainsi le Français sur le site de l'UEFA. Et son souhait pour la finale serait de rencontrer le Paris Saint-Germain qui affronte Chelsea mardi à Stamford Bridge (3-1 à l'aller). "Le Real parce que c’est mon équipe et le PSG parce que c’est une équipe française", explique Benzema pour justifier son choix.

Chelsea renverse le PSG
Malgré sa victoire 3-1 au match aller, le PSG a été éliminé en quarts pour la deuxième année d'affilée. Battu 2-0 à Stamford Bridge par Chelsea, ce mardi, le champion de France a craqué dans les dernières minutes.

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Demba Ba a marqué le but de la qualification en fin de match. (L'Equipe)




Le fol espoir né de la victoire à l’aller (3-1) au Parc des Princes s’est évaporé en traversant la Manche. Dans un Stamford Bridge bouillant et face à une équipe de Chelsea prête à tout, le Paris-SG a vécu ce mardi une désillusion terrible. Malgré ses deux précieux buts d’avance, l’équipe de Laurent Blanc n’aura pas tenu (0-2). Elle a cédé à trois minutes de la fin du temps réglementaire sur un but de Demba Ba, l’éternel remplaçant. Une fin très cruelle après un combat aussi âpre. Ce succès de Chelsea est évidemment celui de José Mourinho sur Laurent Blanc. Le technicien portugais, qui n’avait jusque-là jamais été éliminé en quarts de finale de la C1, a fait la différence sur la touche grâce à un coaching impeccable. Les deux buts ont été inscrits par deux joueurs qu’il a fait entrer, l’excellent soldat Schürrle et Ba donc. Cette élimination peut paraître cruelle pour une équipe de Paris qui coince au même stade de la compétition qu’il y a un an, quand le FC Barcelone avait barré sa route.



Hazard blessé, avec Schürrle Chelsea n'a pas perdu au change



A Londres, Paris s’attendait à souffrir et il n’en a pas été autrement. Chelsea a mis une pression infernale sur les buts de Sirigu, qui a rassuré et tenu autant qu’il a pu. Déterminés à renverser la vapeur, les Blues ont toutefois commencé par faire la tête quand ils ont perdu Eden Hazard, légèrement blessé, après seulement 18 minutes. Mais en faisant entrer Schürrle, Mourinho n’a franchement pas perdu au change. Aussitôt dans le rythme, l’Allemand s’est mis au diapason et a libéré Stamford Bridge d’une reprise suite à une longue touche d’Ibanovic déviée par Luiz (32e, 1-0). Paris, qui n’avait alors plus qu’un but d’avance à une heure de la fin, a à son tour connu une grosse frayeur quand Thiago Silva s’est blessé en taclant Eto’o. Le temps s’est arrêté. Finalement plus de peur que de mal pour le Brésilien, qui a snobé la civière (38e).



Sirigu sauvé à deux reprises par sa transversale

En seconde période, Paris n’avait en aucun cas droit à l’erreur. Il ne lui restait plus de joker. Il fallait tenir, coûte que coûte. Le PSG a vécu les 45 minutes les plus tendues et angoissantes depuis très longtemps. L’intensité était encore plus forte qu’il y a un an au Camp Nou, c’est dire. Les fondations parisiennes ont commencé à trembler quand Sirigu a été sauvé à deux reprises par sa transversale devant des tentatives de Schürrle (51e) et Oscar (54e). Le gardien devait se dire qu’il pourrait aller allumer un cierge à son retour à Paris, et qu’il venait de vivre le pire. Sauf que le pire est en fait arrivé à trois minutes du terme, sur un ballon où s’est jeté comme un mort de faim Demba Ba (87e, 2-0). La délivrance pour Chelsea, une fin terrible pour le PSG, qui venait de rater le coche par Lavezzi (57e), Maxwell (76e), Lucas (80e) et surtout Cavani (58e, 72e et 77e). Il aurait dû en convertir une pour continuer de rêver. Paris est grand mais il lui manque encore un petit quelque chose. L’expérience sans doute.

Chelsea qualifié en demi-finale, Paris SG éliminé
Le 08 avril à 6h00 | Mis à jour il y a 8 heures
A Cavani de prouver ce soir qu'il vaut bien les 64 M€ investis l'été dernier par les dirigeants qataris. PHOTO/© D.R
  helsea s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions en battant le Paris SG 2 à 0 en quart de finale retour, mardi soir à Stamford Bridge à Londres. Les Parisiens s'étaient imposés à l'aller 3 à 1.  Chelsea se qualifie au bénéfice du but marqué à l'extérieur à Paris. Le tirage au sort des demi-finales aura lieu vendredi à la mi-journée au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse).

Ba : «Mes frères contre nous»
8/04 23h38 - Football, LdC
Demba Ba, natif de la région parisienne, a vécu de manière particulière la qualification de Chelsea contre le PSG. Surtout que c’est lui qui a marqué le but décisif. «C’est la première fois de ma vie que je souhaitais que Paris perde et, malheureusement, c’est moi qui mets le but contre Paris. Mais heureusement pour Chelsea. Eden (Hazard) n’arrêtait pas de me dire «Aujourd’hui c’est pour toi !» Dieu merci, il m’a fait marquer. (…). Après le troisième but de Pastore (au match aller), toute la ville était déjà en demi-finale. J’ai parlé avec mes petits frères qui souhaitaient que l’on perde… », a expliqué le Sénégalais au micro de Canal +.