NEWS DE L'OM

La Cayolle au Vel’ ? L’OM pas au courant

Marseille / Publié le Lundi 30/12/2013 à 09H13





C’est aujourd’hui, à la mi-journée, que le club de La Cayolle (DHR) sera définitivement fixé sur le nom du stade dans lequel il affrontera l’Île-Rousse (CFA 2) en 32e de finale de la coupe de France le week-end prochain (sans doute samedi).
Après plusieurs jours d’incertitude à l’issue desquels la solution du stade Francis-Turcan, à Martigues, a été proposée, Richard Miron est revenu à la charge samedi pour soumettre à nouveau l’idée du stade Vélodrome, pourtant écartée initialement. L’adjoint aux Sports de la ville de Marseille avait alors l’intention d’en informer l’état-major de l’OM dans les plus brefs délais, puisque l’équipe de José Anigo reçoit Reims, le lendemain, à 20h45.
Hier soir, pourtant, les dirigeants olympiens n’avaient, selon nos informations, pas été avisés de ce possible revirement. Ils avaient en revanche participé aux premières discussions sur l’éventualité de la tenue de cette rencontre dans l’enceinte du boulevard Michelet, à l’époque du tirage au sort.

D
’une surprenantedeuxièmeplace
à un automne calamiteux

ponctué par le limogeage d’Élie

Baup, l’année 2013 a été riche en émotion

pour l’OM. 2014 s’ouvre

aujourd’hui avecdenouvelles perspectives,

d’autres ambitions. Une année

au cours de laquelle le club olympien

pourra enfin profiter d’un stade Vélodrome

terminé, sujet en coulisses à

des futures luttes pour fixer le montant

de sa location. Pour remplir cet

écrin, l’OM va devoir convaincre ses

supporters sur le terrain. De la quête

de podium à celui d’une coupe, les objectifs

sont nombreux.

L'OM en mode commandoAvec José Anigo, confirmé comme entraîneur pour la seconde moitié de saison, Marseille s'offre un nouveau départ ce dimanche au Vélodrome (20h45) contre Reims en 32es de finale de la Coupe de France.29


José Anigo a troqué ses propos évasifs du mois de décembre pour un discours bien plus combatif, lui qui a confirmé qu’il restera l’entraîneur de l’OM jusqu’à la fin de saison. « Je suis dans la peau de celui qui va finir la saison, a-t-il dit cette semaine. Si le président trouve un entraîneur, ce ne sera pas un problème. Mais je ne peux pas venir le matin en me disant que j’arrête le lendemain et parler aux joueurs comme si j’allais partir. Je m'implique à 200%. » Le coach marseillais s’inscrit désormais dans une mission de quelques mois, tout aussi excitante que lors du remplacement d’Alain Perrin en 2004. « Cela ressemble par moments à cette période, il y a des similitudes dans l’approche avec les joueurs, une proximité plus importante avec eux. J’ai retrouvé du plaisir à entraîner.»
« Pas l'habitude de lâcher ! »Aujourd’hui, José Anigo impose sa griffe en dehors et sur le terrain. Dès le 1er janvier, il a déjà imposé ses règles. Petit déjeuner quotidien pris en commun, discussions en tout genre... Tout doit servir à souder le groupe pour tenir les objectifs annoncés. « On peut parler d’esprit commando, je sens un groupe qui vit bien. On a instauré des choses pour vivre ensemble et ça prend forme. On s'est fixé un objectif, la troisième place n’est pas impossible. Nous sommes peut-être des rêveurs mais nous allons essayer de réaliser nos rêves... Je n’ai pas l’habitude de lâcher.»
Sur l’état d’esprit, les Marseillais se sont rassurés en fin d‘année 2013. « Il nous a dit de repartir comme nous avions fini l’année », confirme Kassim Abdallah. Mais dorénavnt Anigo parle également de projet de jeu. Il devrait reconduire son 4-4-2 avec un milieu en losange. « Il se transforme parfois en 4-3-3 mais on travaille ce schéma-là. On travaille aussi sur "comment défendre" quand on a perdu le ballon. Nous devons mieux savoir gérer nos temps faibles. » L’OM attaque ses travaux pratiques dès ce dimanche en Coupe de France contre Reims. Pour ce qui reste une revanche après la défaite en Championnat (2-3) le 26 octobre dernier. « On ne fera pas les choses à moitié, souligne Anigo. On doit déjà avoir un début de réponse. »

Football : le carton plein de la L1 en Coupe de France
AFP
06/01/2014, 08 h 36 | Mis à jour le 06/01/2014, 08 h 52



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Un doublé d'André-Pierre Gignac a permis aux Marseillais, dimanche soir, de se qualifier aux dépens des Reimois. (AFP BERTRAND LANGLOIS)
Même si l'OM et Monaco ont eu chaud, les clubs de l'élite ont fait le boulot dimanche.
Hormis Reims, Nantes et Evian-Thonon, respectivement battus par des pairs Marseille, Nice et Bastia, tous les autres clubs de L1 en lice dimanche se sont qualifiés pour les 16^e de finale de la Coupe de France, Monaco et l'OM passant notamment dans la douleur. Trois matches ont été reportés en raison des intempéries. Brest-PSG sera joué mardi (20 h 15), Jura Sud - Créteil le 11 janvier (15 heures) et Cannes - Saint-Etienne aura lieu le 14 janvier (18 heures).
Doublé de Gignac



Ce lundi, le tirage au sort (20 h 45) déterminera la physionomie des 16^e de finale. Parmi les cadors qui se sont fait le plus peur, on retrouve les Monégasques, qui ont été bousculés à Vannes, club de National, mais ont finalement eu le dernier mot grâce à un but de Ferreira Carrasco à quatre minutes du terme (2-3). Jusque-là les Morbihanais, admirables d'abnégation, avaient tenu la dragée haute à l'ASM, dont le budget est 43 fois supérieur (130 contre 3 millions d'euros) au leur. Mais un très bon Falcao, buteur (2^e) puis passeur pour James Rodriguez (41^e), a permis à l'ASM de revenir à hauteur. Marseille, de son côté, a eu besoin de 120 minutes pour venir à bout de Reims (2-0), grâce à un doublé de Gignac dans la prolongation. Jusqu'alors, Marseillais et Rémois avaient rivalisé de maladresses dans un match totalement débridé avec de nombreuses occasions de but de part et d'autre.
Gomis et Lacazette ont inscrit chacun un doublé
Le Losc, 3^e de L1, n'a eu peur que durant 20 minutes à Amiens (CFA), où les Picards ont vite mené au score. Mais Kalou, deux fois, puis Rodelin ont rétabli l'ordre. Bordeaux, le tenant du titre, a un peu plus tremblé à Raon l'Etape (CFA) en se faisant rejoindre au score à vingt minutes du terme. Mais Bellion a assuré la qualification girondine à la 86^e. Ajaccio, le plus gâté par le tirage avec Quimperlé, club de division supérieure élite évoluant six étages en-dessous, a aussi dû batailler pour se qualifier. Menés dès la 17^e minute après un but de Le Gall, les Corses ont vite égalisé par Faty (29^e), avant qu'Eduardo ne les libère (59^e). Lyon, qui avait été éliminé par Epinal au même stade la saison passée, a retenu la leçon et s'est qualifié avec autorité (6-1) aux dépens de La Suze, club de division d'honneur, soient cinq rangs sous la L1, qui a crânement tenu le nul 1-1 jusqu'à la 42^e minute et le 2^e but lyonnais marqué par Grenier. Gomis et Lacazette ont inscrit chacun un doublé.
La première de Courbis
La première confrontation dominicale entre clubs de l'élite a vu Nice s'imposer à Nantes rapidement plombé par une erreur d'appréciation du gardien Zelazny, qui a permis à une ouverture de Digard de se transformer en but (8^e). Brüls a assuré le succès azuréen (2-0) en fin de match. Bastia, avec Djibril Cissé dans les tribunes car non qualifié, a battu Evian-Thonon (1-0) grâce à un but de Raspentino. A Rodez (CFA), Rolland Courbis a obtenu sa première victoire avec Montpellier (2-0). La recrue Mbaye Niang a inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs. Guingamp, de son côté, s'est défait (2-0) de Bourg-Péronnas (National), grâce notamment à un but de Yatabaré.
Le Petit Poucet de ces 32^e de finale Marcq-en-Baroeul, issue de la Promotion honneur, soit sept divisions sous la L2, est sorti avec les honneurs en marquant deux buts à Auxerre finalement vainqueur (6-2). Du coup, il y aura trois Petit Poucet en 16^e de finale, puisque Sète, Croix Football et l'Ile Rousse, qui jouent en CFA2, l'équivalent de la 5^e division, se sont qualifiés, respectivement aux dépens de Carquefou (NAT), Saint-Amand (DH) et La Cayolle (DHR). Samedi, Lorient avait été le premier club de L1 à se faire sortir (1-0), à Yzeure (CFA), avant que Valenciennes ne subisse le même sort à Rennes, qualifié aux tirs au but (8-7, 1-1 a.p.).

PROVENCE ATHLÉTISME
Amy Zongo ne veut plus brûler les étapes


L'Olympienne est ambitieuse.



Au fil des ans, l'expérience semble bien devenir l'atout majeur d'Amy Zongo. Après une maternité début 2011, l'Olympienne avait réussi un retour rapide au plus haut niveau national, avant d'être victime, à l'été 2012, d'une rupture du tendon d'Achille. Sitôt la période de rééducation terminée, la quintuple championne de France de triple saut retrouvait les sautoirs pour une préparation hivernale menée tambour battant. Un retour peut-être précipité, qui n'a pas permis à Zongo de s'exprimer pleinement l'été dernier. "J'avais débuté ma saison avec de bonnes sensations et des sauts corrects mais, par la suite, le manque de travail s'est fait sentir, confie la Marseillaise. Je voulais sauter comme avant ma blessure, mais je n'avais pas suffisamment de préparation derrière moi. J'ai traîné une grosse fatigue et je n'ai pas tenu la saison."
C'est donc avec une grosse motivation et beaucoup de patience que la Marseillaise a préparé cette nouvelle saison. "Durant la fin d'année, j'ai beaucoup travaillé la vitesse et passé ma course d'élan de seize à dix-sept foulées. J'ai bien sûr encore pas mal de travail technique à effectuer, mais je me sens bien et je suis confiante." Une petite incursion en compétition, fin décembre, avec un saut mesuré à 13m05 a confirmé qu'il lui fallait poursuivre sa préparation avant d'attaquer véritablement la saison en salle. "À partir de fin janvier ou début février, je compte faire unesaison en salle pleine, même s'il n'y aura pas beaucoup de compétitions de triple saut. Le premier grand rendez-vous de l'année sera les championnats de France, mais j'aurai aussi comme objectif de passer les 14 mètres. Je ne me mets pas de pression car j'ai appris, avec le temps, que cela ne sert à rien." Si les championnats du monde en salle ne constituent pas un objectif absolu, Amy Zongo ne s'interdit rien. "Les minima pour les mondiaux sont à 14m25, c'est élevé, mais pourquoi pas. Mon but est de progresser et de m'exprimer pleinement, alors pour cela il faudra aller loin." L'Olympienne aura l'occasion de démontrer, qu'à 33 ans, il faudra encore compter avec elle pour le titre national.

ILS VONT AU STADE GRATUITEMENT

Les matons sauvés par l’OM On savait bien que quelqu’un leur viendrait
en aide. Viendrait en aide aux surveillants
de prison, une corporation soumise
à de terribles épreuves. La vétusté
des Baumettes. La rouille par exemple. Un
simple regard aux barreaux et c’est le tétanos
assuré. Il y a les salaires aussi. Pas de
quoi aller visiter San Francisco (Alcatraz,
ça les fait rêver) tous les week-ends. Puis,
il y a évidemment les confrontations avec
les détenus. Les intimidations, les insultes,
les bousculades parfois. La dépression
les guette, c’est sûr. Alors, il était urgent
d’aller à leur chevet.
Oui mais comment ? Une association,
présidée par l’ancien homme d’affaires
Pierre Botton (qui est déjà allé en prison),
a trouvé la solution. Offrir des places pour
l’OM. Pour l’OM-Reims précisément qui
s’est déroulé dimanche dernier. Il paraît
que les matons vont mieux depuis. Merci
pour eux. Et tout le monde veut devenir
matons aujourd’hui.
Vu que l’OM est le meilleur remède
contre l’abattement moral, pourquoi Pierre
Botton ne penserait-il pas aussi à tous
les autres qui souffrent ? Les chômeurs,
les agents de la SNCM, les meuniers (Moulins
Maurel), les santonniers (sale saison,
paraît-il), les Roms aussi et les prostituées
accablées par une loi assassine.
1500¤d’amende pour le client.
Le contingent de Marseillais souffreteux
est énorme. Et les envoyer tous au stade
permettrait au passage de le remplir.
7 000 personnes à peine pour
OM-Reims: c’est plutôt le président Labrune
qui doit être le plus dépressif
aujourd’hui.

OM: ne pas revenir
d’Évian à sec S’imposer au Parc des sports
d’Annecy ne semble pas relever
de l’exploit. Mais l’OMn’y a
pourtant jamais gagné...

La crispation a tout à coup saisi le
banc olympien. Le chronomètre
égrenait les dernières secondes
du temps additionnel quand Philippe
Kalt, (mal) conseillé par l’un de ses assistants,
offrait un ultime corner à
Évian TG. Si les deux précédents 2-2
réussis à Lyon et contre Bordeaux
avaient eu la saveur d’une victoire, un
troisième résultat nul sur cemêmescore
aurait laissé le goût amer de la défaite
dans les bouches olympiennes.
La loi des séries ne s’est cette fois
pas appliquée et la défense olympienne,
bien que chancelante, a repoussé
le danger. Définitivement. Les Olympiens
pouvaient serrer les poings. Enfin,
l’OM repartait victorieux du Parc
des Sports d’Annecy, après trois premiers
voyages en Haute-Savoie soldés
par autant d’échecs (deux défaites, un
nul). Une première victoire aussi pour
José Anigo en Ligue 1, qui vient à la suite
de deux qualifications poussives
lors des coupes nationales.
Un succès indispensable pour permettre
à l’OM de poursuivre son rêve
dans cette année 2014: aller chercher
une place sur le podium. L’objectif est
certes encore loin. Mais il l’est un peu
moins ce matin qu’il ne l’était hier, à la
même heure. L’espoir est là.
Pourtant, si l’OM veut atteindre son
but, il lui faudra corriger le tir significativement
sur le plan défensif. C’est devenu
une habitude; pour la cinquième
fois consécutive en Ligue 1, Steve
Mandanda a concédé l’ouverture du
score. La faute à ce diable de Modou
Sougou, intenable pendant les vingt
premières minutes et qui a remporté
haut la main le duel à distance qu’il livrait
avec Saber Khalifa.
Mais si le Sénégalais a pu faire étalage
de ses qualités aux supporters olympiens,
ce qu’il n’a jamais pu véritablement
faire au stade Vélodrome, la défense
olympienne l’a bien aidé, le laissant
libre de tout mouvement sur le
corner tiré par Barbosa (14).
"C’est vrai qu’on encaisse beaucoup
de buts cette saison, reconnaît José Anigo.
Cela peut s’expliquer parce qu’on
est plus joueur que l’an dernier, où
l’équipe était plus compacte et froide
dans son réalisme. Mais si on termine
toutes nos rencontres avec un but de
plus de l’adversaire, que ce soit 2-1, 3-2
ou 4-3, ça me va!"
À la différence de ses deux dernières
sorties, l’OM s’est évité un handicap
plus important avant d’enclencher la
marche avant. Une frappe travaillée
de Cheyrou et une accélération géniale
de Thauvin conclue par Gignac lui
auront permis de retourner la situation
à son avantage, Mandanda se
chargeant ensuite d’endiguer les assauts
brouillons des "Croix", comme
on appelle les joueurs de l’ETG en Haute-
Savoie.
Ce premier col a donc été franchi
sans encombre et a même permis à
Mathieu Valbuena de renouer avec la
compétition. Le "Petit", encore juste
sur le plan physique, et André Ayew,
dont le retour est attendu en février,
ne seront pas de trop pour permettre à
l’OM de tenir une cadence infernale
dans cette deuxième moitié de championnat.
Les Olympiens se savent sur
un fil. Mais ils ne comptent rien sacrifier.
À commencer par la coupe de la
Ligue, avec un quart de finale qui les
attend dès mercredi à Lyon. "On joue
tout", prévient Anigo. Une dynamique,
ça s’entretient

L'OM RESTE DANS LA COURSE
L'OM s'est imposé hier sur la pelouse d'Evian, 2 buts à 1 et reste dans la course à l'Europe.

Billetterie





À la suite du report de la rencontre OM - Valenciennes, l'OM demande à ses supporters de conserver impérativement les billets achetés pour cette rencontre, car ceux-ci resteront valables pour la rencontre nouvellement programmée. Pour les supporters ayant acheté des billets, et qui ne pourraient pas assister à la rencontre, le club procédera au remboursement des places de match. Les demandes de remboursement seront prises en compte par l'OM et ses réseaux partenaires (desquels vous devez vous rapprocher) jusqu'au vendredi 31 janvier inclus. Toute demande formulée après cette date sera refusée catégoriquement.
Plus d'informations au 09 70 80 87 10 ou defazio.julie@omfr.com

Soudain, la voix d’André Fournel résonne
dans un Vélodrome trempé
jusqu’aux os et largement dépeuplé.
Olympiens et Valenciennois viennent de
stopper un échauffement fugace pour regagner
les vestiaires qu’ils n’auraient jamais
dû quitter si le bon sens l’avait emporté.
Et le speaker de l’OM annonce
l’inévitable, à 16h40, soit vingt minutes
seulement avant le coup d’envoi présumé:
la rencontre face à Valenciennes est
reportéeàune date ultérieure (soit le mercredi
29 janvier, soit le mercredi 5 février)
à cause "de circonstances exceptionnelles".
En cause, les fortes précipitations qui
s’abattent sur Marseille depuis 15heures
et ont transformé, en quelques minutes,
la pelouse du stade Vélodrome en pataugeoire
géante. "Le rond central, on va y aller
en bateau!", s’amuse Jean-Paul Escale,
invité pour donner le coup d’envoi fictif
en compagnie de Joseph Bonnel et Josip
Skoblar (lire page suivante). Les supporters
s’en vont dare-dare, agacés par cet
épilogue tardif mais tellement prévisible.
Seul Bartolomeu Varela a décelé une
lueur d’espoir dans cette météo capricieuse.
Les prévisions avaient pourtant annoncé
des averses toujours plus denses
jusqu’à l’heure du match et même au-delà.
L’arbitre inspecte l’aire de jeu une première
fois, peu avant 15 heures. La bâche
est en train d’être ôtée. "C’est jouable", lance-
t-il. Il se laisse tout de même le temps
de la réflexion, donnant rendez-vous à
16h15.
À ce moment-là, alors que la pluie redouble
d’intensité et que Laurent Spinosi,
l’entraîneur des gardiens de l’OM, envoie
un ballon qui ne rebondit pas, Varela gambade
avec ses assesseurs aux quatre coins
de la pelouse... sans ballon. Il en saisit un
quelques instants plus tard et sa décision
tombe: contre toute attente, OM-Valenciennes
aura bien lieu.
"Venez-vous échauffer les gars !", intime
un membre du staff olympien aux joueurs
entassés dans le tunnel, bien au sec. Ces
derniers donnent le change. Souleymane
Diawara prend appui comme il peut entre
les flaques. "C’était injouable", dira Rod
Fanni.
Au même moment, sur le bord de la pelouse
débarque en trombe Maurice DiNocera,
délégué aux grands équipements à
la ville de Marseille. Furax, il condamne la
décision de l’arbitre. Il craint de voir la pelouse
-qui a été partiellement changée il y
aune dizaine de jours pour une facture de
80000 ¤- se détériorer dangereusement si
le match a lieu. Et, par ricochets, être
contraint de lui faire subir un nouveau (et
coûteux) lifting.
La mascarade va bientôt cesser. M. Varela,
frappé par un excès de lucidité soudain,
convoque les capitaines et certains
joueurs. Surprise, le match est reporté !
P r ê t é e g r a c i e u s e m e n t p a r
l’agglomération de Montpellier, la bâche
déployée hier matin n’a rien changé à
l’affaire; l’insistance des deux présidents
à disputer ce match non plus.
Vincent Labrune aurait souhaité que ce
rendez-vous se déroule normalement
afin de recoller à la troisième place, tout
en évitant l’enchaînement de trois réceptions
consécutives dans l’antre du boulevard
Michelet; Jean-Raymond Legrand, à
la tête d’un VAFC exsangue financièrement,
craint de devoir débourser
30000 euros supplémentaires pour venir
une seconde fois en Provence. Les deux
membres du Conseil d’administration de
la LFP se rangent finalement à l’avis de
leurs poulains qui les convainquent du
bien-fondé de cette sentence.
En pareilles circonstances, les réglements
prévoient un report au lendemain.
L’OM jouant mardi en coupe de France, le
match contre les Nordistes ne peut avoir
lieu aujourd’hui pour des questions de récupération.
Les joueurs ont regagné leurs
pénates (du moins on l’espère) plus tôt
que prévu, la pelouse est restée bâchée (elle
le demeurera jusqu’à demain soir)... et
la pluie a perdu en intensité

L1
Samedi 18 Janvier 2014
LES MARSEILLAIS SERONT PLUS FRAIS
Le report du match entre l'OM et Valenciennes pour cette 21ème journée de Ligue pourrait bien provoquer la grimace chez les dirigeants et joueurs de l'OGC Nice.
En effet, c'est plus frais que leurs adversaires Niçois que les Marseillais aborderont la rencontre de mardi à 21h en 16èmes de finale de la Coupe de France.LFP        ✔ @LFPfr Suivre
#Ligue1 - J21 - Communiqué #LFP : @OM_Officiel / @VAFCofficiel reporté http://shrt.tl/6Qab 
4:59 PM - 18 Janv 2014
Olympique de Marseille – Valenciennes FC reporté
La rencontre Olympique de Marseille – Valenciennes FC, comptant pour la 21e journée de Ligue 1, est reportée à une date ultérieure.
LFP @LFPfr
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OM-VA : il faut conserver ses billets


À la suite du report de la rencontre OM - Valenciennes, l'OM demande à ses supporters de conserver impérativement les billets achetés pour cette rencontre, car ceux-ci resteront valables pour la rencontre nouvellement programmée.

Pour les supporters ayant acheté des billets, et qui ne pourraient pas assister à la rencontre, le club procédera au remboursement des places de match.

Les demandes de remboursement seront prises en compte par l'OM et ses réseaux partenaires (desquels vous devez vous rapprocher) jusqu'au vendredi 31 janvier inclus. Toute demande formulée après cette date sera refusée catégoriquement.

Plus d'informations au 09 70 80 87 10 ou defazio.julie@omfr.com

Marseille - Nice : Sur un air de revanche
Au repos forcé le week-end dernier, Marseille accueille Nice ce mardi en 16ème de finale de la Coupe de France (21h00). Présentation.

Après deux victoires, puis une élimination de la Coupe de la Ligue à Lyon, l'Olympique de Marseille s'est retrouvé au repos forcé le week-end dernier, du fait d'une pelouse rendue impraticable par la pluie au Vélodrome. C'est donc ce mardi que l'OM va disputer son quatrième match de l'année 2014. Au programme, la réception de l'OGC Nice en seizième de finale de Coupe de France. Alors qu'ils ne sont plus engagés que sur deux tableaux, les hommes de José Anigo vont-ils assurer à domicile ?

Les Aiglons pas épargnés, une fois de plus
Déjà, pour son entrée en lice, Nice avait hérité d'un sacré challenge, mais s'en était finalement sorti, à Nantes. En ce début de semaine, les ouailles de coach Puel se déplacent une nouvelle fois chez une équipe de Ligue 1. En championnat, ils l'avaient emporté à domicile en octobre dernier, alors que les Olympiens traversaient une période noire. Cette fois, Marseille voudra sa revanche. Les Aiglons sont prévenus.

Ce sera longL'une des meilleures réformes dans le calendrier ces dernières années, c'est de placer tous les matches de coupe en milieu de semaine à partir de fin janvier et de laisser les week-ends au championnat. Au moins, ça permet de ne pas laisser des équipes sans jouer pendant quinze jours.
Car c'est long une fin de saison qui commence en plein hiver...
C'est long et ce sera bien long jusqu'à fin mai, sans autre objectif que finir troisième. Ou quatrième si la troisième place s'éloigne... Ou rien.
Ce sera bien long si cette équipe aux sautes d'humeur fréquentes, incapable de rester concentrée quand elle affronte la réserve d'un adversaire de milieu de tableau dans un stade à moitié vide.
Ce sera très long si cette équipe n'est pas capable de se révolter plus qu'elle ne l'a fait lorsqu'elle est menée 4-3 après un exploit de son meilleur attaquant dont la nature du but aurait dû être un coup de clairon dans les rangs pour réveiller les énergies.
Les erreurs auraient pu être pardonnées si un grain de folie était venu pimenter la fin de match. Malgré neuf buts et un spectacle étonnant, l'OM reste trop mou, comme englué dans sa pelouse. Ce sera long...

Football - Coupe de France : quatre équipes de Ligue 1 éliminées, dont l'OM humilié par Nice

Les Marseillais ont perdu un match complètement fou face aux Niçois au Vélodrome (4-5). Ajaccio, Bastia et Sochaux sont également passés à la trappe

Grégoire Puel et les Niçois ont dicté leur loi à l'OM de Gilbert Imbula
Marseille est sorti par la toute petite porte de la Coupe de France en 16e

Dans la seule confrontation de la soirée entre formations de l'élite, l'OM, sur un terrain en mauvais état, a montré[b] trop de lacunes défensives à l'image de Diawara pour rêver mieux.
Malgré une rapide ouverture du score (3e) par Gignac, auteur d'un doublé, les Olympiens ont atteint la pause menés 3 à 2 face à des Aiglons survoltés.
A la reprise, Brüls a fait le break sur penalty (51e) avant qu'Abriel, un ancien de l'OM, n'enfonce le clou (88) après que Gignac n'eut redonné l'espoir aux siens dans un match complètement fou. Un ultime but de Diawara dans le temps additionnel s'est révélé inutile
de finale après son élimination au Vélodrome face à Nice (4-5) tandis qu'au total quatre équipes de Ligue 1 ont mordu la poussière à ce stade.[/b]

L’OMsous tension
avantMonaco

Le départ de MOREL et la venue d'un latéral, je pense que ça va bouger d'ici le 31 !   

Tommy Allez l'O.M a écrit:Le départ de MOREL et la venue d'un latéral, je pense que ça va bouger d'ici le 31 !   

certes mais ca changera pas pas le desastre de l'axe de la defense

5 buts contre la gambardella de nice ca fait tache

Marseille n'a pas fait le poids à Monaco

Publié le 27/01/2014 à 03:49, Mis à jour le 27/01/2014 à 08:51

.Hier, il n'y eut pas photo à Louis-II où le dauphin de L1 a renvoyé à ses études l'OM qui recevra le TFC dimanche.

L'ancien Toulousain Emmanuel Rivière sait aussi faire la panthère, même avec Layvin Kurzawa sur le dos !/ Photo AFP



On attendait un sursaut de la part des Phocéens, ridiculisés cette semaine en Coupe par les Niçois. Nada : l’OM a été surclassé sur le Rocher. ça se gâte vraiment…
Trois points sinon rien ! C’était le leitmotiv des deux équipes. L’ASM pour revenir à autant de points du leader parisien (48 vs 51), accroché la veille dans les Côtes-d’Armor (1-1) ; l’OM pour ne pas se retrouver à 9 longueurs du podium et, donc, de l’accessit Ligue des champions - objectif avoué de la troupe du duo Labrune/Anigo. Aussi, dans un deuxième temps (ou premier, cela dépend où on se situe) évacuer l’humiliation subie mercredi en Coupe de France dans son antre du Vélodrome : sorti 4-5 par le voisin du GYM.
Bref, on recensait pas mal d’interrogations au coup d’envoi auxquelles nous pouvions légitimement ajouter celle en vogue depuis mercredi du côté rouge et blanc : comment gagner sans sa star Falcao ? Faire avec.
Elles auront toutes été balayées en peu de temps par les Monégasques. Plus vifs, plus alertes, plus doués techniquement, maîtrisant mieux tactiquement leur 4-4-2 en losange que leur adversaire qui se présentait dans un dispositif identique.
Au vrai, il ne faut patienter que 64 secondes exactement pour s’en apercevoir : centre au cordeau de Raggi à destination de Manu Rivière qui reprend instantanément du mollet droit pour un miracle de la Bonne-Mère signé Mandanda (1).
Un petit quart d’heure et, cette fois, c’est le passeur quasi-décisif qui pointe le bout du nez sur le flanc droit pour obliger à nouveau le portier international de l’OM à la parade (16).
Et les Phocéens dans tout ça ?
Absents dans les duels, asphyxiés au milieu, pris de vitesse - on l’a dit. Illustration en image avec l’ouverture du score de Valère Germain : Diawara, déjà pas à la fête au duel avec Rivière (18), se fait piéger via un grand-pont du fils de Bruno qui conclut d’un tir croisé du droit imparable (1-0, 41e).
La seconde mi-temps sera un copier-coller de la première : une ASM dominant (presque) de la tête et des épaules un OM sans inspiration, sans gaz (ça, c’est plus grave), résigné et impuissant. Et qui cède en toute logique sur un une-deux Kondogbia-Moutinho terminé par une frappe, de près, surpuissante, d’Emmanuel Rivière sous la barre de Steve Mandanda (2-0, 57e).
On avait débuté par pas mal de de questions, on en terminera avec une seule : l’OM a-t-il déjà fini sa saison ?
MONACO 2 MARSEILLE 0
MT : 1-0.
Stade Louis-II, 11.284 spectateurs/ temps clément (10°C au coup d’envoi, ciel plutôt dégagé), terrain très correct. Arbitrage de M. Clément TURPIN, assisté de MM. Gringore & Danos/ temps additionnel : 4‘(1+3).
Pour l’ASM : Germain (41), Rivière (57).
ASSOCIATION SPORTIVE MONACO
Subasic - Raggi, Ricardo Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa (Fabinho, 70) - Kondogbia (Obbadi, 69), Toulalan, James Rodriguez, Moutinho - E. Rivière, V. Germain (Ocampos, 75)./ Entraîneur : Claudio RANIERI (ITA).
Avertissement : Abidal (66, obstruction sur Lemina).
OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Steve Mandanda (cap.) - K. Abdallah, S. Diawara, Lucas Mendes, B. Mendy - Lemina (Khalifa, 74), Romao, Valbuena, Be. Cheyrou (Imbula, mt) - Thauvin (Payet, 61), Gignac./ Entraîneur : José ANIGO.
Avertissements : Lemina (58, charge irrégulière sur Kondogbia), Gignac (72, contestation).

Marseille : il faut éteindre l'incendie

Publié le 29/01/2014 à 03:51 | 1

.Match en retard. Contre Valenciennes ce soir.

Anigo est plus que jamais sur la sellette./Photo AFP



Marseille, qui accueille Valenciennes en match en retard, doit absolument l’emporter ce soir (19 heures sur Canal + sport) afin d’éteindre un début d’incendie et repartir de l’avant avant d’accueillir Toulouse et Bastia.
À Marseille, en effet, les événements se succèdent, au gré des mauvais résultats. Dernier épisode : Albert Emon est arrivé pour seconder José Anigo fragilisé par la défaite à Monaco dans la foulée des deux éliminations en Coupe de la Ligue et Coupe de France. «Il peut apporter plein de choses sur le jeu, le contenu des entraînements ou encore la préparation d’un match. J’avais déjà songé à faire appel à lui dès décembre, mais cela n’avait pu se faire. Nous allons travailler à trois (avec Franck Passsi, son adjoint), chacun aura des tâches bien précises», a expliqué hier Anigo.
Le groupe est à la dérive, sans ressort, et miné par les rivalités entre anciens et jeunes joueurs. Sans oublier les tags anti-Anigo peints sur les murs de la Commanderie et l’appel de certains supporteurs à harceler les joueurs… Une rencontre était d’ailleurs prévue hier soir entre joueurs et groupes de supporteurs. «Ils ont le droit de dire ce qu’ils pensent. Peut-être qu’un peu moins de virulence dans leurs communiqués aurait été souhaitable», estime André-Pierre Gignac.
Pour mettre un terme à cette escalade, le président Vincent Labrune a annoncé une «mise au point», après la réception de Valenciennes. En espérant bien sûr que son propos s’appuiera sur un succès. Car la visite des Nordistes, premiers reléguables, peut permettre à l’OM de se relancer vers son but fixé en début de l’exercice : accrocher la troisième place.

L'OM s'offre un répit
Battu lors de ses trois dernières sorties toutes compétitions confondues, l'OM a profité de son match en retard face à Valenciennes pour redresser la barre. Ce succès lui permet de se replacer au 5e rang, à six longueurs du podium.

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La joie de Gignac, auteur du premier but de l'OM face à Valenciennes, mercredi. (L'Equipe)



Le message adressé par les ultras marseillais était limpide : «Premier round : après des paroles, des actes», pouvait-on lire sur une banderole déployée dans le virage Sud. Au lendemain de leur rencontre avec les différents représentants des groupes de supporters de l’OM, les joueurs de José Anigo ont apporté, sur le terrain, un prolongement aux discussions «constructives» (Gignac) qui s’étaient tenues la veille. A défaut de se rassurer totalement sur le plan défensif, les Olympiens ont enregistré face à Valenciennes (2-1) un succès qui entretient leurs espoirs de podium. Ils sont remontés à la 5e place à six longueurs du LOSC, troisième. «Comme quoi, ce n’était pas si catastrophique», a estimé Dimitri Payet au micro de Canal + Sport.

Jusqu'au bout, l'OM a tremblé, en témoigne une dernière parade décisive de Mandanda devant Waris (90e+4) Dans le contexte actuel - l’OM restait sur trois défaites consécutives -, ce succès s’apparente à une vraie bouffée d’oxygène. En un match, le club phocéen n’a pas réglé tous ces soucis, «mais ce soir tout le monde a été à la hauteur, a souligné Gignac au coup de sifflet final. On a fait preuve d’un état d’esprit irréprochable». Lucide, l’international français a malgré tout reconnu que «tout n’avait pas été parfait». Un constat qui, depuis trois matches, vaut principalement pour le secteur défensif. Jusqu’au bout, l’OM a tremblé, en témoigne une dernière parade décisive de Mandanda devant Waris (90e+4). En première période, une intervention manquée de Benjamin Mendy devant Dossevi aurait pu contraindre l’OM à courir après le score (40e).
 
Au regard de la domination dont il a fait preuve avant le repos, cela n’aurait pas été mérité. Mais c’est la sanction à laquelle l’OM s’est exposé faute d’avoir su faire preuve de suffisamment d’efficacité. Dangereux, mais maladroits (9e, 20e, 39e), les Olympiens ont eu besoin d’une passe en retrait mal ajustée de Doumbia pour ouvrir le score par l’intermédiaire de Gignac (31e). Un avantage qu’ils ne sont pas parvenus à conserver plus de six minutes. Sur l’aile gauche, Masuaku a égalisé d’un centre-tir à la trajectoire improbable (37e). Alors que son équipe peinait dans le jeu en seconde période, Thauvin a finalement libéré ses équipiers sur une superbe ouverture de Valbuena (63e). A confirmer dès dimanche face à Toulouse.