NEWS DE L'OM

9’Thauvin au-dessus
Servi par Payet sur le flanc droit, l’Orléanais
se retrouve face à Penneteaumais il ouvre
trop son pied et rate le cadre.
20’ Gignac bute sur Penneteau...
Partie de flipper dans la surface. Le Fosséen
récupère la balle et se présente seul face au
portier de VA, qui capte sa frappe écrasée.
32’ ... et se fait justice tout seul! BUT
Mauvaise passe en retrait de Enza-Yamissi.
Gignac intercepte et se joue de Penneteau
pour ouvrir le score.
38’ Masuaku douche le Vel’ ! BUT
Lancé par Doumbia, le Nordiste déborde
Fanni et décoche un centre-tir à la trajectoire
flottante qui trompe Mandanda. Le Vel’ est
médusé.
64’ Thauvin reprend l’avantage BUT
Ouverture splendide de Valbuena pour le
champion du monde U20 sur le côté gauche.
Lancé à toute vitesse, Thauvin déclenche un
tir vicieux qui crucifie Penneteau.

Hier matin, Christian Gourcuff était
d’humeur badine. Lorsqu’il a
quitté l’entraînement du FC Lorient,
il a salué les rares journalistes
présents en leur lançant dans un
grand sourire : "On risque de se parler
de nouveau dans la journée".
Une remarque qui, dans un premier
temps, a interloqué les suiveurs
des Merlus. Elle a pris tout son
sens quelques instants plus tard : Jérémie
Aliadière était, alors, en partance
pour l’OM.
Le sorcier breton avait
averti son vestiaire de
l’imminence de ce départ
qu’il cautionnait, tout comme
de celui de Kévin Monnet-
Paquet qui,malgré un intérêt
de l’OM, devrait mettre
le cap sur les Girondins de Bordeaux.
Aliadière, qui était resté en
salle pendant que le reste de
l’effectif s’entraînait normalement,
a même confié à certains de
ses partenaires sa joie de rejoindre le club
provençal, un rêve qu’il caressait depuis plusieurs
mois et qui tardait à prendre forme.
L’ancien Gunner, aujourd’hui âgé de 30ans et
sous contrat en Bretagne jusqu’en 2015, s’est
laissé aller endonnant tous les détails de la transaction
à ceux qu’il considérait -déjà- comme
ses ex-coéquipiers.
Seulement voilà, l’enthousiasme d’Aliadière et
de Gourcuff a été douché en fin de soirée, hier. Ce
transfert, estimé à 1,2million d’euros, comportait
une condition sine qua non : que Saber Khalifa s’en
aille. Qu’il réponde aux sirènes sonnantes et trébuchantes
du Qatar où Al-Jaish le courtise avec assiduité. Le
deuxièmedu championnat local était prêt à casser sa tirelire
pour enrôler l’attaquant de l’OM, arrivé cet été en provenance
d’ÉvianThonon Gaillard.
Al-Jaish aurait transmis au club olympien une offre
estimée à 3,5 millions d’euros, plus 1,5million
d’euros de bonus. Une aubaine pour l’OMqui a acquis
Khalifa, réduit à un rôle d’intermittent du
spectacle depuis son arrivée, pour 2,5M¤ voilà
cinq mois. C’est d’ailleurs cette proposition,
autant alléchante qu’inattendue,
qui a poussé la direction à l’étudier et à
envisager un départ du Tunisien, alors
que celui-ci n’était pas programmé initialement.
L’Aigle de Carthage s’est également penché
avec intérêt sur cette éventualité juteuse
sur le plan financier. Après réflexion et
après un rendez-vous entre ses représentants
et l’état-major marseillais, il a décidé,
hier dans la soirée, de prolonger l’aventure en
Provence. Au moins jusqu’au terme de l’actuel
exercice. "On lui a laissé le choix. Pour le coup, il
ne fait vraiment pas un choix financier", a-t-on
confié au centre Robert Louis-Dreyfus. La multiplication
des intermédiaires serait une autre raison
qui aurait fait capoter la transaction.
La décision - tardive- deKhalifa,un but enchampionnat
pour 482 minutes jouées, a une conséquence
directe : elle clôt lemercato hivernal de l’OM. Même
s’il désirait venir et qu’un accord avec Lorient
avait été trouvé, Aliadière ne ralliera donc pas la Provence.
Les autres pistes offensives explorées par
l’état-major marseillais ne seront pas, non plus, approfondies.
L’actuel cinquième de Ligue1 va terminer la saison
avec un effectif inchangé, avec le seul Brice Dja Djédjé
comme nouvelle tête.
Suffisant pour briguer le podium tant espéré ?

JUDO

L’OMbrilleàCannes

Lors du tournoi de France à

Cannes, les cadets de l’OMont

glané cinq médailles dont quatre

titres. Lorenzo Perricone

(- 81 kg, OM/Dojo Provençal),

Blandine Pont ( - 48 kg,

OM/Castelnau), Margaux Silvestri

(-57 kg, OM/AJBM) et Juliette

Tarting (-70kg,OM/JC Farenc)

sont montés sur la plus

hautemarchedupodium.Marina

Olarte (- 63 kg, OM/Dojo

P. Pradayrol) s’est parée

d’argent.

Ils ont ainsi décroché leur billet

pour les "France" et leur sélection

pour l’étape croate de la

coupe d’Europe les 8 et 9 mars.

FOOTBALL

OM: un vrai

manque

d’équilibre La physionomie olympienne a bien changé
en un an. Si l’attaque est plus efficace,
la défense encaisse davantage de buts.
Problème collectif ou individuel

Del’espoir aupéril jeune OM: les limites
duPlanjeunes DOSSIER L’été dernier, l’OMapris
un risque en axant essentiellement
son recrutement sur des joueurs d’une
vingtaine d’années. Pour l’instant,
c’est un échec. Il faudra du temps
avant que les Imbula, Mendy et
Lemina soient au niveau. Décryptage

Les entraîneurs
adverses insistent sur
les lacunes de Mendy


La discussion se déroule une
petite demi-heure avant
l’échauffement des Olympiens,
le jour d’OM-Reims (2-3),
le 26 octobre. Élie Baup papote
tranquillement avec quelques
journalistes au bord de la pelouse
du stade Vélodrome. Le ton
est léger et amical, comme souvent
dans les conversations privées
avec l’homme à la casquette.
Une pointe d’agacement se
fait pourtant sentir au moment
d’aborder le sujet Mario Lemina.
En ce début d’automne, l’ancien
Merlu n’est apparu qu’à deux reprises
sous le maillot blanc (9 minutes
contre Saint-Étienne, 17 à
Dortmund). "Mais vous savez
combien de fois il a été titulaire
en Ligue 1?", interroge le technicien
haut-garonnais, légèrement
enquiquiné lorsqu’on lui fait remarquer
que son dernier renfort
cire le banc.
À l’époque de son recrutement
dans les dernières minutes
du mercato estival, le natif de Libreville
(Gabon) n’avait démarré
que neuf rencontres en championnat
avec Lorient (dont une
face à l’OM, le 27 avril 2013). Ce
qui n’a pas empêché l’état-major
marseillais de lâcher environ
5M¤ pour l’attirer dans ses filets.
Benjamin Mendy (3M¤) et Giannelli
Imbula (7,5M¤), eux,
n’avaient carrément jamais
connu les joutes de l’élite avec
leurs clubs respectifs, Le Havre
et Guingamp. Mais pourquoi
donc une telle option ?
"La saison passée, on avait un
groupe âgé. Or, un club se gère
par cycle, nous rappelait Vincent
Labrune lors de son interview parue
le 24 janvier dans nos colonnes.
Onadécidé d’investir sur des
jeunes, à la fois pour rajeunir
l’effectif, renforcer notre actif
joueurs et préparer l’avenir. Dans
le même temps, on a fait le choix
qui n’était pas neutre de conserver
notre onze titulaire."
De la post-formation
à la déformation
Malheureusement, l’alchimie
ne prend pas. Les anciens peinent
à jouer le rôle de grands frères,
quand les jeunes en question,
à l’exception de Florian
Thauvin (lire ci-contre), traversent
la saison en multipliant les
erreurs de débutants. Loin, très
loin du niveau requis en Ligue 1.
Ni les uns, ni les autres ne portent
cependant la responsabilité
de cette politique risquée voulue
en haut lieu et particulièrement
mal vécue au centre de formation.
Au sein du vivier olympien,
on a, par exemple, eu beaucoup
de mal à comprendre le départ
soudain de Raffidine Abdullah,
pur produit du club, à Lorient,
quand Lemina faisait le chemin
inverse. Si la différence entre les
deux n’est, pour le moment, pas
flagrante, leur prix, lui, l’est complètement
: l’OMa payé le champion
du monde U20 dix fois plus
cher que ce que Lorientadéboursé
pour le Franco-Comorien,
pourtant appelé en sélections
U18 et U19. L’avenir dira qui
avait raison.
Giannelli Imbula et Benjamin
Mendy étaient, eux, suivis par
plusieurs grosses écuries européennes
avant de rejoindre
l’OM. Aujourd’hui, le premier
semble dépassé par le contexte.
Quant au second, sonnomest régulièrement
cité dans le vestiaire
adverse par les entraîneurs qui
mettent l’accent sur ses défaillances
tactiques. Des lacunes largement
exploitées par les Niçois
(4-5) et les Toulousains (2-2) récemment.
En décembre, José Anigo avait
tenté une comparaison entre
l’ex-défenseur du Hac et Taye
Taiwo, qui évoluait au même
poste. Mais le Nigérian, arrivé au
même âge en janvier 2005, a
d’abord évolué avec la réserve
(alors en CFA), sous les ordres de
Roland Gransart qui le rebaptisait
parfois "Robocop". "Diimsou"
(son surnom sur les réseaux
sociaux), lui, a été lancé dans le
grand bain de la L1 d’entrée. Ou
comment passer de la post-formation
à la déformation.

L’AVIS de Julien BOIS, expert en psychologie du sport (*)
"Dur d’être exposé si tôt ❚ Quel est le danger d’un recrutement
basé sur des espoirs,
comme l’a mis en place l’OM
l’été dernier ?
Il faut savoir que c’est compliqué
pour un jeune joueur de se retrouver
avec des responsabilités très
tôt, surtout dans un club comme
l’OM, qui suscite beaucoup
d’engouement et où on ne passe
pas inaperçu. Du coup, il y a forcément
une difficulté à gérer les
matches, la pression qui les entoure.
Traditionnellement, dans le
sport de haut niveau, cette capacit
é à fa i r e abstraction de
l’environnement, c’est quelque
chose qui se construit progressivement.
Là, la particularité, c’est
qu’on expose ces joueurs de manière
précoce.
❚ C’est donc dur pour eux?
Effectivement, ils sont confrontés
à des situations difficiles. Ce n’est
pas évident de jouer devant un large
public qui crie, qui hurle, qui
vous encourage. Tout être humain
peut être déstabilisé. Cela
suppose un apprentissage qui se
fait avec l’expérience, ou avec
une action spécifique sur la préparation
mentale. Si la plupart ne
s’en sortent pas, c’est qu’ils n’ont
pas eu un accompagnement qui
leur permet d’appréhender ces situations-
là. Souvent, ils ont du
mal à se concentrer uniquement
sur le jeu. Ils sont débordés par
tout ce qu’il y a autour: les supporters,
le fait qu’il peut y avoir une
prime de match et que celle-ci représente
une somme d’argent
considérable, qu’il y a peut-être
aussi un sélectionneur dans les tribunes...
Ces situationsàhaute pression détournent
l’athlète du concret.
C’est cette incapacité à rester
dans le présent, au moins pendant
la durée du match, qui les
met en difficulté.
❚ Une saison calvaire à cet
âge-là peut-elle être problématique
pour la suite d’une carrière ?
C’est sûr que c’est une épreuve.
Le problème, c’est quand ces
joueurs ont été achetés à prix
d’or. En gros, le message qui est
envoyé au jeune, c’est qu’il est
bon, qu’il fait l’affaire, puisqu’il a
été payé cher... Du coup, quand il
se retrouve sur le terrain et qu’il
se rend compte qu’il n’est pas au
niveau, il ya un gros hiatus. En termes
de motivation, ça peut avoir
des effets extrêmement néfastes.
Après un gros transfert, il peut se
dire : "Je joue dans un des plus
grands clubs français, je gagne
beaucoup d’argent, je suis arrivé".
Or, c’est faux.
Si le joueur n’a pas un minimum
de recul pour penser que, pour
l’instant, il a la chance d’avoir un
gros contrat mais qu’il n’a rien
prouvé, ça va être dur pour lui de
traverser la saison, puis de se relever.
La solution, c’est de les accompagner.
❚ Justement, ne faut-il pas les
encadrer par des éléments
d’expérience ?
Clairement. Les seules équipes
jeunes qui peuvent bien marcher
sont celles où les joueurs ont une
expérience commune, quand, par
exemple, ils ont joué ensemble
une, deux, voire trois saisons au
centre de formation, ou lorsqu’ils
se sont retrouvés en sélection nationale.
Là, c’est différent. Sinon,
il faut les encadrer. Ils seront
alors beaucoup moins exposés.
L’exemple, c’est l’équipe de France
de handball. On vient de le voir
pendant le championnat d’Europe
(remporté par les Bleus, au Danemark).
L’arrière droit, Valentin
Porte (23 ans), a été exceptionnel.
Il est entré dans un collectif où il y
avait déjà une ossature extrêmement
solide et rassurante. S’il
était bon, tant mieux. S’il ne
l’était pas, il y avait toujours des
solutions de rechange. Ça a un côté
sécurisant.

La récré est terminée pour l'OM
dimanche 16 février 2014 MARSEILLE
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT RAPHAËL RAYMOND

José Anigo s'adresse à Alaixys Romao (de dos), Mario Lemina et Mathieu Valbuena (à droite) lors du match en retard de la 21e journée contre Valenciennes (2-1). (Photo Jean-Louis Fel/L'Équipe)









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José Anigo, en poste depuis deux mois à l'OM, de retour dans la course au podium, a imposé une plus grande discipline dans le vestiaire et a placé les joueurs face à leurs responsabilités.

NOMMÉ À LA PLACE d'Élie Baup le 7 décembre, José Anigo devait terminer son intérim sur le banc marseillais à la trêve, avant que son président, Vincent Labrune, ne prolonge sa mission jusqu'à la fin de la saison. Après un début d'année 2014 inquiétant (*), Marseille, comme par enchantement, vient de retrouver le sourire et l'espoir.

Bon dimanche, et même bon
week-end ! Il aurait pu être excellent,
voire même exceptionnel,
tant une victoire à Geoffroy-Guichard
aurait eu un caractère unique cette saison
où l’OM n’a battu aucune équipe
du Top 6, sauf Saint-Étienne au match
aller (2-1).Qu’il aurait donc pu battre
unedeuxième fois, hier soir. Celan’a tenu
qu’à quelquesminutes et à quelques
centimètres.
Passer si près de l’exploit peut susciter
une certaine frustration. Voir Brandao
égaliser dans le temps additionnel,
alors qu’il avait été jusque-là biencontenu
dans le jeu aérien, ça laisse des regrets,
maismoins que le moment où est
survenue cette égalisation, alors que
Mandanda n’avait pas eu de véritable
arrêt à effectuer jusqu’ici et moins que
les circonstances dans lesquelles le ballon
est arrivé devant le but, après une
faute d’attention sur le côté droit, sur
un ballon sorti en touche.
La frustration est à la hauteur de ce
qu’aurait représenté un succès dans le
Chaudron, face à un rival direct, le jour
où Lillen’a pu prendrequ’unpoint à Annecy,
en égalisant aussi à ladernière minute
face à Évian-Thonon-Gaillard.
L’OMaurait pu revenir à trois points du
podium. À défaut, il ne s’en éloigne pas,
alors que la 25e journée ne s’annonçait
pas comme des plus favorables.
Regret encore car, après le but de Nicolas
Nkoulou, sur un joli coup franc de
Dimitri Payet au deuxième poteau,
l’OM aurait pu ajouter un second but
qui aurait réglé définitivement le problème.
On songe notamment à cette percée
d’André-Pierre Gignac, s’arrachant au
milieu de trois défenseurs stéphanois et
voyant Stéphane Ruffier gagner son face-
à-face en déviant la frappe de
l’avant-centre olympien. On pense encore
à un tir trop enlevé de Brice
DjaDjédjé, déjà plus difficileàmettre.
Il suffit de comparer la joie stéphanoise
au moment de ce but et la déception
olympienne pour comprendre que
l’OMn’est pas passé loin d’une belle affaire
qui aurait sans doute donné un
gros coup au moral du rival stéphanois,
avec qui l’OM est appelé à lutter
jusqu’au bout, comme avec Lille et
Lyon.
C’est sans doute l’importance de cette
confrontation qui l’a longtemps bloquée.
Saint-Étienne a biendominé territorialement
en première période et vu
Zoumaplacer au-dessus de la barre une
reprise de la tête qui ne demandait qu’à
entrer.Mais Gignac ayant, d’une spectaculaire
volée, lui aussi raté la cible, le
nombre d’occasions était égal.
Le spectacle fut décevant entre deux
équipes réputées pour leur jeu offensif
et finalement assez prudentes. Mais la
seconde période, avec les incessantes
montées d’un Morel étonnant de fraîcheur,
offrant encore un centre voyant
Gignac réussir une volée en ciseau couchée,
mais contrée, permit à l’OM de
monter en régime et de ne s’exposer
qu’aux frappes de loin de Lemoine ou
Mollo et aux centres aériens.
Dommage de ne pas revenir avec
trois points ? Une chose est certaine :
après son succès facile devant Bastia
(3-0), ce nul à Saint-Étienne est encore
plus significatif: l’OM est un candidat
très crédible à l’élection européenne

L'OM et Labrune veulent y croire
L'OM distancé à la trêve par Lille refait peu à peu son retard et rêve toujours d'accrocher le podium. « On a envie d'être troisième » assure le président de l'OM, qui reste résolument optimiste, avant de recevoir ce samedi Lorient (17h00)
Le 22/02/2014 à 07:30:00 | Mis à jour le 22/02/2014 07:30:10

Foot Ligue 1 26e j. L'OM et Labrune veulent y croire
L'OM distancé à la trêve par Lille refait peu à peu son retard et rêve toujours d'accrocher le podium. « On a envie d'être troisième » assure le président de l'OM, qui reste résolument optimiste, avant de recevoir ce samedi Lorient (17h00).

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Complètement lâché à la trêve par Lille pour la troisième place qualificative pour le tour préliminaire de Ligue des champions, l’Olympique de Marseille comble peu à peu son retard. L’écart de 11 points entre les deux équipes à l’époque, se réduit sensiblement au gré des résultats. Au point de rendre le challenge fixé par Vincent Labrune, le président de l’OM, plus accessible. « Nous avons un effectif pour terminer sur le podium, et ce serait un échec si on n’y était pas. Alors notre situation n’est pas toute rose mais je reste résolument optimiste. Je l’ai dit après Monaco alors que nous venions de perdre 2-0, je continue de le penser. » Le président marseillais refuse de céder à l’analyse brute du résultat. Avec son staff, il s’est fixé comme objectif intermédiaire, de reprendre 3 points par mois sur le troisième, jusqu’à la fin avril.

« Davantage un marathon qu'un sprint »
Et effectivement, l’OM avec une moyenne de 1,8 point gagné par rencontre, peut refaire surface. Avec huit unités de retard sur Lille fin janvier, il en espère cinq fin février, deux fin mars, et rêve de se retrouver fin avril avec un point d’avance sur ses principaux adversaires. « C’est complètement théorique bien sûr, poursuit le président de l’OM. Mais cette boussole de trois points par mois fixe des objectifs à moyen terme pour nos joueurs. On peut parler davantage d’un marathon que d’un sprint. Avec encore des raisons d’être optimiste, malgré tout. »


Dans ce cadre, la victoire contre Lorient ce samedi devient une nécessité absolue alors que Lyon se rend à Lille et que Saint-Etienne se déplace à Bastia. Au point d’évoquer un week-end charnière ? « Nous n’avons plus droit à l’erreur, c’est une évidence depuis longtemps, continue-t-il. Mais nos trois autres concurrents non plus. Et c’est une situation qui s’est inversée pour eux. » Il reste encore 13 rencontres à l’OM, 7 à domicile et 6 à l’extérieur pour accrocher le podium, ce que José Anigo qualifiait encore de « miracle » il y a deux mois.

D’unmatch
à l’autre

Sitôt fini, on passe à autre chose.
OK, les victoires valent toutes
trois points et il est plus important
de battre Lorient que
d’accrocher un nul à Paris, sachant
que l’an dernier, les Merlus
avaient gagné au Vélodrome.
Mais une fois que c’est fait, on
prend ça comme une affaire courante.
Expédiée.
Alors, on pense à Lille - Lyon
("un nul nous permettrait de reprendre
deux points à chacun",
espère José Anigo). On évoque
déjà la suspension future de Dédé
Gignac face à Nice, qui explique
sa fureur au moment de récolter
un carton jaune sévère. "Il
nous manquera beaucoup, car
il vient de mettre son douzième
but, mais ce sera la possibilité
pour d’autres de montrer le
bout de leur nez", philosophe
encore le coach marseillais. Mais
Lille, Lyon, Nice, ça fait moins saliver
que Paris.
"Il y a un petit match sympa
la semaine prochaine, non ?,
lance encore José Anigo. C’est le
genre de match qui peut te faire
passer de mauvaises nuits, à
réfléchir comment l’aborder,
mais je n’aurai jamais peur
pour un match de foot."
Les supporters, par leurs
chants, ont encore dédié la victoire
à leurs meilleurs ennemis.
D’un match à l’autre, on saute allègrement.

Judo: l’OM truste les podiumsàÉpernay
Certains olympiens ont bien préparé les championnats de France
juniors prévus fin mars à Lyon. Alex Olarte (Dojo Pradayrol) a décroché
l'argent (-90 kg), Marie Orsini (Entraigues), s'est offert l'or
en - 52 kg. Enfin, les cadets, Lorenzo Perricone (-81 kg, Dojo Provençal),
Juliette Tarting (- 70 kg, JC Farenc) et Blandine Pont
(-48kg, Castelnau) ont arraché le bronze au cours du Master international
juniors d'Epernay.

L’OMse referme

surlui-même

Surprise, hier matin, au centre

Robert Louis-Dreyfus. Comme

il enapris la-mauvaise- habitude,

l’OM a décidé au dernier

moment d’ouvrir à la presse

seulement les vingt premières

minutes de sa séance matinale.

Au départ, l’intégralité de

l’entraînement devait se dérouler

sous les yeux des représentants

des médias.

LesOlympiens

s’envontcesoir

À l’issue de l’ultime entraînement

programmé cet après-midiàLaCommanderie,

les Olympiens

rallieront l’aéroport de

Marseille-Provence pour mettre

le cap sur Paris. Avant de

prendre la direction du Parc

des Princes, ils prendront leurs

quartiers dans un établissement

où ils ont leurs habitudes

EFFECTIF
Les Olympiens enordredemarche Concentrés et déterminés.
Calmes, les Olympiens sont
néanmoins apparus remontés,
hier, à quarante-huit heures du
choc au sommet contre le PSG.
Ils l’étaient déjà mardi à
l’occasion de la reprise de
l’entraînement. Hier, ils sont
montés en puissance, José Anigo
s’appuyant sur ses cadres.
Contrairement à l’autre séance
ouverte à la presse trois jours
plus tôt, les jeunes (Bangoura,
Guidiala, Tuilomaet autres Sparagna)
sont restés aux vestiaires;
seule exception, Baptiste
Aloé présent à chaque fois.
L’hommeà ladouble casquett
e p e u t s ’ appu y e r s u r
l’ensemble de son effectif, Souleymane
Diawara s’étant entraîné
normalement. "J’ai plus de
monde à disposition, plus de
qualité", s’est réjoui Anigo.
Hier, ce dernier a scindé son
groupe en deux, les chasubles
orange d’un côté face aux bleus
de l’autre. Pour éviter une fuite
sur ses intentions, la séance
s’est déroulée dans unhuis clos
partiel. "Paris est largement
plus fort. Alors si j’explique comment
je vais jouer..., a expliqué
Anigo. Ce qui est sûr, c’est qu’il
faudra mettre de l’intensité, de
l’impact physique, répondre au
combat et jouer."
La question du système déployé
reste en suspens. Remettra-
t-il au goût du jour le 3-5-2
t e s té a v e c s u c c è s à
Saint-Étienne?Ou restera-t-il fidèle
à un schéma plus classique?
F.L.
Paris: Camara forfait. Touché à un
mollet depuis plusieurs semaines, le
défenseur du PSG passé par l’OM ratera
la réception de son ancien club, demain
soir. Son retour à l’entraînement est
prévu la semaine prochaine.

La parenthèse parisienne est refermée.
Mais fut-elle véritablement ouverte,
tant l’OM semblait s’être résigné à subir
la supériorité du PSG? "Ce match est déjà
oublié pour tout le monde", a souligné José
Anigo, désireux de rapidement tourner la
page et de se projeter sur la réceptiondeNice.
"Il y a eu de la déception, mais maintenant
l’important, c’est Nice, a confirmé Jérémy
Morel. Il nous reste onze matches pour
aller chercher la troisième place, on sait qu’il
nous faudra en remporter au moins 90%
pour y arriver."
Grand perdant de la 27e journée, l’OM
pourrait rapidement retourner la situation
à son avantage, compte tenu du calendrier
de ses adversaires directs. Il faudra - évidemment
-, aller chercher un résultat à Reims et
battre Nice, ce soir. Sans André-Pierre Gignac,
son Monsieur Plus depuis le début de
l’année 2014. L’occasion pour d’autres de
se montrer. Et, pour l’OM, de se rapprocher
du podium.
◗ UNE PRÉPARATION TRONQUÉE
Si la semaine internationale a permis
d’évacuer la défaite concédée au Parc des
Princes, elle a aussi perturbé les plans du
staff olympien. "Dans ces conditions, on ne
peut pas travailler", a reconnu Anigo, qui a
dû faire appelàdenombreux jeunes ces derniers
jours pour compléter son groupe.
Si, au final, l’OM a évité le pire lors de ces
rendez-vous internationaux et récupéré
son monde sans pépin (lire en page suivante),
aucun travail tactique n’a pu être entrepris.
Friand des coups tactiques pour surprendre
son adversaire, José Anigo devra
donc composer avec les acquis de ces dernières
semaines. "Vous avez souvent
l’impression qu’on change beaucoup de système
mais, on n’a joué qu’une fois à cinq derrière
face à Saint-Étienne, a coupé l’homme
à la double casquette. La plupart du temps,
on joue en losange, surtout à la maison. À
Paris, on a joué en 4-2-3-1, schéma qu’on
maîtrise depuis un an. Si on garde le même
système toute la saison, on devient prévisibles
et on prend des coups..."
Alors, l’OM en 4-4-2 ce soir? Ce ne fut pas
une franche réussite face à Lorient, les Marseillais
ne trouvant l’ouverture qu’après
être passé en 4-3-3. D’autant que l’absence
de Gignac et la méforme de Florian Thauvin
vont forcément entrer dans la réflexion
pour faire sauter le verrou niçois.
◗ DE LA REVANCHE DANS L’AIR...
Entre l’OM et Nice, on ne peut pas vraiment
parler de grand amour. Loin de là, même.
Rivaux historiques, les deux clubs se disputent
souvent des derbys bouillants et passionnés,
où les dynamiques des équipes
n’ont souvent aucun impact sur la rencontre.
La classe biberon du Gym a ainsi coupé
les jambes d’un OM qui avait érigé la coupe
de France en objectif majeur, en janvier dernier.
Un affront qui est toujours en travers
de nombreuses gorges. "Il n’est pas question
de revanche, a tenté de convaincre Anigo.
C’était juste un match perdu, où on a trop
voulu jouer, mais on a commis beaucoup
d’erreurs défensives individuelles largement
évitables."
Les rapports entre les deux clubs n’en demeurent
pas moins glaciaux. Un sentiment
renforcé par les déclarations niçoises
post-match de coupe; et l’imbroglio autour
de la demande de report de cette rencontre
n’a rien fait pour arranger l’affaire. "Au départ,
le Gym n’était pas contre l’idée mais n’a
pas été consulté, explique-t-on côté azuréen.
Face à l’absence de concertation avec
l’OM, sa position a changé..."
Alors, si Nice semble se présenter en victime
expiatoire avec son lot d’absents et son
état de forme proche du néant, à l’image
d’un Cvitanich à côté de ses pompes, rien
n’est gagné d’avance...
◗ PAS DE SUPPORTERS AZURÉENS !
Le 21 janvier dernier, sur les coups de
23heures, le stade Vélodrome résonnait des
chants d’une centaine de supporters niçois,
tout à leur joie d’avoir vu leurs "minots"
donner la fessée à l’OM (4-5).
Aucun risque que cela ne se reproduise
ce soir. Déjà, Claude Puel alignera une équipe
plus expérimentée. Et, surtout, aucun
supporter azuréen ne prendra place dans le
parcage visiteur.
Pourtant, aucune interdiction n’émane -
directement - des pouvoirs publics. La Préfecture
des Bouches-du-Rhône a bien émis
un arrêté, mercredi, prohibant tout déplacement
individuel des supporters niçois. Ils
ne pouvaient donc accéder au stade Vélodrome
que dans le cadre d’un déplacement
collectif officiel. Jusque-là, rien de nouveau,
ces mesures étant déjà en vigueur en janvier
dernier.
Mais, depuis, la réputation des fans azuréens
enapris un sérieux coup. Entre les dégradations
infligées aux bus lors du précédent
voyage à Marseille et un article cinglant
publié dans les colonnes de France
Football, les supporters niçois n’ont trouvé
aucune compagnie de car acceptant de leur
louer un véhicule...

OM-Nice : "On a manqué de fraîcheur" (Anigo)
Marseille / Publié le Vendredi 07/03/2014 à 23H38 - mis à jour le Vendredi 07/03/2014 à 23H48


Interrogé sur beIN Sports à l'issue de la défaite de l'OM face à l'OGC Nice (0-1), ce vendredi soir au Vélodrome, José Anigo a regretté la fatigue accumulée par certains joueurs après la dernière trêve internationale.

"Je ne sais pas si c’est un manque de méchanceté, c’est surtout un manque de fraîcheur, car ce soir (vendredi), on a tout tenté tactiquement", a-t-il déploré. Avant d'ajouter: "On n’a pas pu proposer ce qu’on voulait proposer, on a été inoffensif dans le secteur offensif, on n’a quasiment pas proposé de choses intéressantes. C’est un match où même Nice a un tir et un but sur le coup-franc. On avait mieux à faire ce soir, mais pour ça, il aurait fallu être beaucoup plus frais. L’absence de Gignac nous a aussi pénalisés".

Du Anigo dans le texte. Le genre de discours qu'il tient depuis 10 ans et qui est le secret de sa longévité.
C'est pas de sa faute, c'est forcément celle des autres.

LOTO
CeluidesMajorettes
OlympiquedeMarseille
alieuaujourd’hui
Il se déroulera cet après-midi à
partir de 15 heures dans les locaux
du CAQ Saint-Just Perrin,
situé au 41, boulevard Perrin
(Saint-Just) à côté du théâtredu
Moulin. Comme il se doit de
nombreux lots sont proposés
en contrepattie d’une plaquette
de trois cartons (15 euros).
➔ Renseignements au 04 91 08 02 95 et
06 31 93 50 78.

UN SEUL POINTD’AVANCE POUR L’OM
Reims vasemettrela pression Le 26 octobre, la bande à Tacalfred avait causé bien des soucis à
Valbuena et ses coéquipiers, battus au Vél’ (2-3).

Trente-quatre ans sans Ligue1
qui s’appelait alors Première
division : le stade de
Reims a plongé, bien au fond
de la hiérarchie du foot français,
lui qui en avait été le premier
fleuron européen en 1956
et 1959. Longue absence qui
autorisait une certaine modestie
l’an dernier, au moment de
l’accession.
Aujourd’hui, le stade de
Reims n’a qu’un point de retard
sur l’OM, un an après avoir été
la dernière équipe à battre le
PSG en championnat jusqu’au
mois de décembre et au succès
de l’ETG. Alors, Reims, c’est la
surprise de la saison.
"C’est une surprise oui et non,
tempère André Ayew, car la saison
dernière, si nous avions gagné
là-bas lors de la première
journée, cela ne s’était pas fait
sans difficulté; après la rencontre,
nous nous étions dit qu’en
jouant ainsi, Reims semaintiendrait
sans problème ; ça a été le
cas et cette saison, ils ont encore
progressé."
Des progrès qui ont conduit
l’équipe champenoise à assurer
d’ores et déjà sonmaintien. Et à
envisager la suite avec sérénité.
Les dix premiers,
cinquième, sixième?
"Nous allons encore recevoir
Ma r s e i l l e, P a r is e t
Saint-Étienne, ça fera de très belles
affiches à Delaune, souligne
Michel Audrain, l’entraîneur adjoint
de Reims et ancien partenaire
de José Anigo à l’OM. Des
matches extraordinaires, sans
pression. Mais nous allons nous
mettre aussi un peu de pression
supplémentaire, àessayer de rester
dans les dix premiers et pourquoi
pas cinquième ou sixième.
Mais auparavant, tentons de
nous rétablir de notre mauvaise
deuxième mi-temps à Toulouse
pour être déterminés contre
l’OM."
À Toulouse, samedi dernier,
le stade de Reims menait 2-0 à
la pause, suite à deux penalties
parfaitement justifiés et s’est
procuré une balle de 3-0. Après
la pause, changement de physionomie
et victoire toulousaine
3-2...
"Il nous a manqué un peu de
maîtrise, deux, trois relais sur le
terrain pour changer de stratégie,
jouer long dans leur camp,
expliquait hier Hubert Fournier
en conférence de presse. Sur le
banc, on est parfois un peu impuissant."
"En tout cas, c’est une équipe
qui joue sans pression, sans arr
i è r e -pensé e, per s onne
n’imaginait qu’ils seraient aussi
bien classés à ce stade de la saison,
souligne encore André
Ayew. Mais ils y sont, donc, ils
sont tranquilles face à nous."

Nicolas
de Préville Quand l’OM "le suivait et l’appréciait"
Le 16 octobre 2012, La Commanderie était le cadre d’une opposition
entre l’OM et Istres. Outre la première - musclée - de Joey Barton, ce
match amical était marqué par la prestation convaincante de Nicolas
de Préville dans les rangs des Violets. "L’OM le connaissait déjà bien
avant, précise Frédéric Arpinon, qui a connu José Anigo à Nîmes... en
1989! Nous parlions souvent de lui, l’OM le suivait et l’appréciait."
Mais le joueur, d’abord courtisé par l’OGC Nice, a finalement opté
pour l’aventure rémoise. "S’il était resté un peu plus longtemps à
Istres pour s’aguerrir, il aurait pu ensuite rejoindre l’OM. Mais il a
choisi une autre voie."