CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

Il fallait y penser avant» (Louvel)
Le passage du Mondial 2022 à l'heure d'hiver, annoncé mercredi par Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, doit être l'occasion d'une refonte du calendrier international «sur la durée», plaide Jean-Pierre Louvel, le président de l'UCPF, qui regrette le temps perdu depuis le choix du Qatar.

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Jean-Pierre Louvel : «Il faut repenser nos Championnats». (AFP)



«Le problème, il fallait se le poser avant, quand on a donné la Coupe du monde au Qatar», a réagi Jean-Pierre Louvel, le président de l'UCPF (syndicat des clubs) à l'annonce, mercredi par le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, que le Mondial 2022 ne se jouerait pas en été mais en hiver, «entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard». Le patron des patrons du foot français a esquissé au micro de RTL les conséquences d'une telle décision - qui doit être encore formellement confirmée par un comité exécutif de la FIFA en fin d'année.

«Pour l'instant, on parle d'harmonisation mais il n'y a toujours pas d'harmonisation» «Ça veut dire que la trêve d'été passe en hiver et qu'en été on se retrouve avec une trêve beaucoup plus courte comme celle de l'hiver actuel, donc il faut repenser nos Championnats. Mais se pose aussi le problème des Coupes (européennes), comment mettre en place le calendrier...» «Je serais partisan d'avoir quelque chose (en matière de calendrier international) sur la durée, est-ce que c'est en amont, est-ce que c'est plus tard ?», s'est également interrogé M. Louvel.

«Pour l'instant, on parle d'harmonisation mais il n'y a toujours pas d'harmonisation. Est-ce qu'on en profite pour faire une harmonisation des calendriers internationaux ? Ce sont de vraies questions (sur lesquelles) il faut que la FIFA, l'UEFA et les fédérations s'interrogent.» «Il faut trouver les meilleures adaptations pour le football mais c'était avant qu'il fallait se poser toutes ces questions-là.»

Le Mondial au Qatar en hiver (Valcke)
Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, a assuré que le Mondial 2022 au Qatar n'aura pas lieu en été mais «entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard».

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Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, s'est montré catégorique. (L'Equipe)

CORROMPI PAR LE FRIC QATARI CE MONDIAL LA



Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, cité par France Info et France Inter ce mercredi midi, assure que le Mondial 2022 au Qatar n'aura pas lieu en été. «Cela se jouera entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard», déclare le dirigeant français de l'instance internationale aux radios du service public. «Si vous jouez entre le 15 novembre et la fin du mois de décembre, c'est le moment où la météo est la plus favorable», argumente-il, en référence aux températures caniculaires (45°C) qui peuvent régner l'été dans cette région du Golfe. Aux dates indiquées par M. Valke, qui ne précise pas si le Mondial aurait lieu en 2021 ou 2022, les températures tournent autour de 25°C.

Pas de décision définitive avant décembre
Cette prise de position très ferme de M. Valcke semble officialiser le changement de cap de la FIFA qui avait pourtant annoncé une décision formelle sur ce sujet très controversé «pas avant la Coupe du monde 2014», selon les mots de Sepp Blatter, son président, à l'issue du dernier comité exécutif de l'organisation, en octobre dernier à Zürich. Selon le calendrier de la consultation tous azimuts lancée par la FIFA, ce n'est même qu'à la fin de l'année que le choix définitif devrait être annoncé.

Après avoir longtemps défendu l'idée d'une Coupe du monde organisée aux dates habituelles, Sepp Blatter lui-même s'était déclaré, l'été dernier, favorable à une telle évolution. Michel Paltini, le président de l'UEFA, l'avait précédé pour réclamer un décalage de la compétition afin que les joueurs évoluent dans des conditions plus clémentes. Si la planète foot prenait finalement la décision de faire chuter la température du Mondial qatari, resteraient à régler de chauds problèmes posés par un Mondial en hiver, comme la refonte des calendriers des Championnats, le téléscopage avec les autres compétitions de football et la concurrence médiatique avec les fédérations de sports d'hiver...

IL FAUDRAIT REFAIRE LA CONSULTATION DES CANDIDATS CAR ON CHANGE LES REGLES APRES COUP

Le Mondial-2022 au Qatar ne se déroulera "pas en été"
AFP
08/01/2014, 12 h 22 | Mis à jour le 08/01/2014, 12 h 31



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Le PSG s'est entraîné en début d'année à Doha, au Qatar. (KARIM JAAFAR / AFP )
Le secrétaire général de la Fédération internationale de football (Fifa) Jérôme Valcke a déclaré que le Mondial-2022 au Qatar ne se déroulerait "pas en juin-juillet" mais "entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard".
 "Les dates de la Coupe du monde (2022, ndlr) ne seront pas juin-juillet. Franchement, je pense que ça se jouera entre le 15 novembre et le 15 janvier au plus tard", a affirmé Jérôme Valcke au micro de , dans un entretien diffusé mercredi par les radios France Info et France Inter. Il n'a en revanche pas indiqué quelle serait l'année de l'organisation du Mondial (saison 2021-2022 ou 2022-2023) dans le richissime émirat gazier où la chaleur est accablante l'été (près de 50°C).
Eviter le télescopage avec les J.O.



La tenue du tournoi entre novembre et janvier permettrait en tout cas d'éviter un télescopage avec les J.O. d'hiver de 2022. "Si vous jouez entre le 15 novembre et la fin du mois de décembre, c'est le moment où la météo est la plus favorable, où vous jouez à une température qui est équivalente à celle d'un printemps un peu chaud en Europe, à une température moyenne de 25 degrés. Donc c'est parfait pour jouer au football", a ajouté le dirigeant.
Une consultation sera lancée
La Fifa a annoncé en octobre le lancement d'une consultation sur les dates du Mondial-2022 au Qatar qui impliquera "toutes les parties concernées", joueurs, clubs, ligues, fédérations, sponsors, diffuseurs. Le choix définitif ne sera pas annoncé avant décembre 2014 lors d'un comité exécutif de l'instance suprême de la discipline.
Quatre périodes charnière
La Fifa a adopté une feuille de route pour cette consultation avec quatre périodes charnières : janvier-août 2014, réunions avec les parties prenantes (fédérations, ligues, clubs, joueurs, médias, sponsors, diffuseurs) ; septembre 2014, première réunion sur le calendrier international des matches ; novembre 2014, deuxième réunion sur le calendrier international des matches; décembre 2014, présentation au comité exécutif.

Paris dans un match de foot : "Les investigations policières n'ont rien révélé d'anormal"
AFP
09/01/2014, 14 h 28 | Mis à jour le 09/01/2014, 14 h 51



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La Cayolle - Île Rousse : tout paraît normal selon la PJ de Marseille. (AFP)
A propos des investigations menées par la police judiciaire de Marseille sur des "paris totalement inhabituels", enregistrés avant le match dimanche des 32^e de finale de la Coupe de France de football entre le club marseillais de La Cayolle et le club corse de l'Ile-Rousse.
Les investigations menées par la police judiciaire de Marseille sur des "paris totalement inhabituels", enregistrés avant le match dimanche des 32^e de finale de la Coupe de France de football entre le club marseillais de La Cayolle et le club corse de l'Ile-Rousse, n'ont "rien révélé d'anormal", a-t-on appris de source proche de l'enquête.
La "quasi-totalité" des paris se portant sur La Cayolle



Les enquêteurs avaient été alertés par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), qui avait relevé des montants de paris "exceptionnels" pour ce genre de match, la "quasi-totalité" d'entre eux se portant sur La Cayolle, une cité sensible de la Marseille. La rencontre entre le club marseillais de division d'honneur régional (DHR) et le club corse (CFA2), qui se jouait à Martigues (Bouches-du-Rhône), a finalement été remportée par l'Ile-Rousse (2-0).
"Difficile d'annoncer un trucage de match"
"Ils ont procédé à un certain nombre d'investigations qui, pour l'heure, n'ont rien révélé d'anormal et qui pourraient déboucher sur une enquête judiciaire", a indiqué une source proche de l'enquête. "La majorité des paris portaient sur La Cayolle, or c'est l'Ile-Rousse qui a gagné, donc cela paraît difficile d'annoncer un trucage de match", a-t-elle ajouté.
Incompréhension pour les clubs
De leur côté, les deux clubs ont fait part de leur incompréhension. "Je ne comprends pas, on a perdu, l'embrouille, je ne vois pas où elle est", a réagi le président du club marseillais, Nordine Medebbeur. "Le match s'est déroulé dans de très bonnes conditions, nous avons accepté le verdict sportif, nous ne comprenons pas pourquoi un tel mécanisme est mis en route", a déclaré M^e Jean-Jacques Campana, avocat du club, qui s'est dit "abasourdi" mais "serein". Selon une source proche du dossier, le club corse "ne se considère pas concerné par cette affaire", ne voyant pas en quoi elle pourrait affecter le résultat de la rencontre.

FOOTBALL LUTTE CONTRE LA VIOLENCE
Valls évoque plusieurs
mesures fortes Plusieurs mesures fortes
contre les violences dans le foot
ont été avancées hier lors d’une
réunion sur la sécurité dans les
stades, présidée par le ministre
de l’Intérieur, Manuel Valls et la
ministre des Sports, Valérie Fourneyron,
en présence des dirigeants
et représentants du monde
du ballon rond.
Le ministre de l’Intérieur a organisé
place Beauvau cette table
ronde, en présence notamment
du président de la Ligue de football
professionnel (LFP) Frédéric
Thiriez, du président de l’Union
des clubs professionnels de football
(UCPF) Jean-Pierre Louvel
et de présidents de clubs de L1,
en raison de la résurgence de violences.
À un peu plus de deux ans de
l’Euro 2016 qui se déroulera en
France, l e s ministres de
l’Intérieur et des Sports ont voulu
"réaffirmer leur fermeté, leur
intransigeance face à toutes les
formes de violence dans le sport,
et particulièrement dans le football".
Le point le plus sensible
évoqué lors de cette réunion
concerne les déplacements de
supporters et le point de non-retour
que constituerait une interdiction
généralisée à tous les
clubs. La question des stadiers
devant encadrer les supporters a
également été soulevée, avec
l’idée selon M. Valls d’améliorer
leur formation et de parfois accroître
leur présence.
Autre chantier majeur, celui
concernant les interdictions administratives
et judiciaires de stades
pour les supporters à hauts
risques. Un rallongement de la
durée de ces interdictions est
donc à l’étude. Outre cette possibilité,
le président de la LFP Frédéric
Thiriez a évoqué parmi
d’autres mesures envisagées "la
dissolution des groupes de supporters
qui prônent la violence, le
racisme ou l’homophobie".

Des milliers de places de rugby achetées pour le compte de l'équipe Barresi ?
Marseille / Publié le Mercredi 15/01/2014 à 16H23


L'affaire d'extorsion et de blanchiment mise en place par Franck Barresi et ses complices présumés, dont nous dévoilions les contours hier pourrait bien concerner un réseau illégal de places pour des matches du XV de France, dont le Canard Enchaîné s'est fait écho dans son édition du jour.

Selon nos informations, la société Passion Events, sur laquelle enquête l'Office central de répression contre la grande délinquance financière (OCGRDF), aurait été complice de l'équipe de malfaiteurs marseillais en garde à vue depuis mardi matin à l'hôtel de police de Marseille.

La société, faisant partie du groupe Fanatick rachetait ces places avec de l'argent liquide et avec l'aval de la Ligue nationale de Rugby. Une pratique qui aurait permis de blanchir les sommes d'argent rackettées, voire issues d'autres trafics, grâce à la revente de ces billets sur internet.

Liquidée par le tribunal de commerce en février 2012, l'entreprise Passion Events proposait également des billets pour des concerts, dont certains n'auraient jamais été livrés aux clients.

Les garde à vue des onze suspects, arrêtés entre Paris et Marseille se poursuivent aujourd'hui, entre le siège de la direction centrale de la police judiciaire et l'Evêché.

Les sommes en jeux semblent dépasser plusieurs centaines de milliers, voire plusieurs millions d'euros. De nombreuses entreprises parisiennes, notamment dans le milieu du prêt-à-porter du Sentier, auraient été rackettées, parfois avec des actes de violences par les voyous marseillais arrêtés hier.

Incertitudes

Publié le 20/01/2014 à 03:48, Mis à jour le 20/01/2014 à 08:36



Pôvre Ribéry ; le ballon dort… dans un petit coin de dépit. Mais comment lutter contre un Christ et un Messi ? L’argent permet d’acheter la Fifa mais ni le ciel ni le soleil, alors le Qatar, plutôt que de provoquer une surchauffe et un cataclysme planétaire sur les calendriers footballistiques, devrait songer à une délocalisation de la Coupe du monde… en France bien sûr ; nos Bleus auraient peut-être là une nouvelle occasion de passer outre les vulgaires contingences sportives pour décrocher un 2e titre. En France qatari précisément, on voudrait nous pousser à croire que le PSG pourrait ne pas être champion pour la deuxième saison consécutive… Stupide évidemment… Délectation de l’ancien mythe sportif de l’incertitude. Sur le Dakar en revanche, comme sur les circuits de F1 et même aussi en rallye, les aléas sont désormais bannis des émotions. On peaufine la technologie afin de museler le hasard et on décide du sort des hommes… Le pilote, même virtuose, n’est plus qu’un appendice exécuteur de puissantes stratégies commerciales. Parfois, il faudrait pouvoir sortir de son destin pour mieux l’apprécier… Peterhansel pourra toujours se consoler avec ça. Les Téfécistes, en revanche, «roumègueront» encore longtemps sur l’ingratitude du ballon rond et les Stadistes toulousains sur le temps qui passe…

FC Barcelone: le socio qui a provoqué la démission du président retire sa plainte
Le 26 janvier à 21h37 | Mis à jour le 26 janvier

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  Le transfert de Neymar était au centre de la plainte.
  
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  Jordi Cases, le socio qui a eu la tête de Sandro Rosell.
  
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  2 / 2 Jordi Cases, le socio qui a eu la tête de Sandro Rosell.
  

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Jordi Cases, le socio qui a déposé la plainte contre l'ancien président du Barça, Sandro Rosell, a retiré sa plainte, selon une information diffusée ce dimanche par le journal catalan 'La Vanguardia'.
La plainte avait été déposée pour "appropriation indue" concernant le transfert du Brésilien Neymar, un délit apparenté en droit français à un abus de bien social. Selon La Vanguardia, Jordi Cases a considéré qu'il avait atteint les objectifs de la plainte et apprécié le changement de style impulsé par le nouveau président du Barça Josep Maria Bartomeu.

Un premier contact téléphonique décisif entre le vice-président du Barça chargé des socios et Jordi Cases aura été décisif, des relations normalisées ayant été établies.
Toutefois, l'affaire pourrait ne pas être close. Une fois que l'avocat du socio aura retiré la plainte, en début de semaine, le juge devra décider s'il classe l'affaire ou s'il la poursuit.

Stade Rennais. Lyon va payer pour les dégradations de son défenseur
Rennes - 03 Février

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  Le défenseur lyonnais Umtiti a été expulsé après ce mauvais geste sur le joueur rennais Alessandrini. | Jérôme Fouquet/Ouest-France
  

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Expulsé du terrain, le joueur lyonnais Umtiti a passé ses nerfs sur les portes du Stade Rennais. Le président de l'OL s'est engagé à payer.

Le défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, furieux d’avoir écopé d’un carton rouge dimanche au stade de la route de Lorient, a dégradé deux portes et une plaque en plexiglas du Segway de la mascotte du Stade Rennais.
Une attitude condamnée par les dirigeants de Lyon. Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean Michel Aulas s’est engagé dès dimanche soir à payer la facture.

After Foot RMC @AfterRMC
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Ohhhh, @P_Y_Leroux , notre envoyé spécial à Rennes a pris en photo la porte défoncée par Umtiti #RMClive
9:09 PM - 2 Févr 2014
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Me Barthélemy : «Les libertés individuelles sont en cause»Avocat de supporters, notamment parisiens, Pierre Barthélemy regrette le «flou» du bilan dressé mardi par le patron de la division anti-hooliganisme (DNLH), Antoine Boutonnet. Et s'inquiète du nombre toujours élevé d'interdictions administratives de stade, «lourdement attentatoires aux libertés». Entretien.469
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RSS «Trois cent trente-quatre personnes interpellées, c'est 0,005% des entrées au stade...» (L'Equipe)
«Pierre Barthélemy, comment réagissez-vous au bilan des interdictions de stade qui traduit selon le Commissaire Antoine Boutonnet "une tendance à l'apaisement" ?
Ces propos interviennent quelques jours après le communiqué de Mme Fourneyron et M. Valls préconisant "d'aller plus loin, notamment en ce qui concerne la répression". Entre temps, le rapport remis par M. Glavany, comme le rapport sénatorial de 2007, milite pour une meilleure utilisation – et non une inflation – des possibilités déjà "ouvertes par la loi pour éloigner durablement des stades les personnes portant gravement atteinte à la sécurité des manifestations sportives et à l’ordre public". Les déclarations et analyses semblent donc s’empiler sans cohérence ni concertation alors même que les libertés individuelles sont en cause. Malheureusement, les dernières déclarations de M. Boutonnet ne dissipent pas ce flou : invoquer des chiffres de manière abstraite pour en tirer des conclusions arbitraires est tout à fait périlleux.
«La communication des pouvoirs publics tend à hypertrophier les problèmes en tribune» En quoi ces chiffres seraient-ils abstraits ?
M. Boutonnet assimile la totalité de ces interdictions de stade à la lutte contre le hooliganisme. Pourtant, une grande part d’entre elles – si ce n’est la majorité – a été prononcée pour des faits sans aucun lien avec la violence ou l’incitation à la haine : usage d’engins pyrotechniques, possession de stupéfiants, ventes à la sauvette, port d’écharpe d’association dissoute, méconnaissance d’une interdiction d’accès à un stade... Impossible donc, non plus, de savoir si les actes de violence sont en baisse ou si c’est, plus probablement, l’usage d’engins pyrotechniques qui tend à se réduire. Au fond, la communication des pouvoirs publics tend à diaboliser et à hypertrophier les problèmes en tribune. Alors qu’en L1 et L2 après 23 journées, l’affluence totale est de 6.324.986 entrées, n’ont été interpellées que 334 personnes, soit 0,005% des entrées au stade. Sans précision sur la proportion d’interpellations pour actes de violence ou d’incitation à la haine.

La DNLH établit un distingo entre les interdictions judiciaires de stade et les interdictions administratives (IAS), les plus fréquentes...
Contrairement à l’interdiction judiciaire, l’interdiction administrative est prononcée à la seule initiative des préfets sans que n’intervienne aucun magistrat et sans aucun procès contradictoire. Sur les 314 interdictions de stade, M. Boutonnet précise que seulement 103 sont judiciaires (contre 117 l’an passé). C’est-à-dire que désormais les IAS sont devenues la norme : elles représentent les deux tiers des interdictions de stade (67% cette année, 71% l’an passé).
«Les IAS ne constituent plus une mesure provisoire en attendant des jugements inexistants mais bel et bien une sanction autonome» Mais M. Boutonnet ne prend pas la peine de préciser combien d’IAS, attribuées discrétionnairement et illégalement, font ensuite l’objet d’annulation par la justice. C’est pourtant une donnée particulièrement importante pour juger de la proportionnalité et de l’efficacité d’un système répressif devant, certes, protéger l’ordre public mais aussi garantir les libertés individuelles de chacun. A titre d’exemple, en 2010, le Préfet de Police de Paris a prononcé 229 IAS contre les supporters parisiens ayant tenu un sit-in pacifique devant le Parc des Princes. Toutes celles qui ont été contestées en justice ont été annulées.

Les interdictions administratives de stade seraient donc prononcées trop légèrement ?
L’IAS est une mesure discrétionnaire lourdement attentatoire aux libertés. Elle ne doit être prononcée que pour prévenir des risques de trouble grave à l’ordre public. Dans le rapport sénatorial de 2007, il est bien précisé que "les mesures d'interdictions de stade à caractère judiciaire restent plus satisfaisantes au regard des droits de la défense" et que les IAS ne doivent permettre que "d'écarter les supporters violents en attendant la décision judiciaire". Pourtant, ces IAS ne constituent plus une mesure provisoire en attendant des jugements inexistants mais bel et bien une sanction autonome, suffisante et principale. A ce titre, il est donc important de permettre à ces supporters de faire valoir en justice des droits qui ne leur sont pas reconnus avant le prononcé de la sanction

La Cnil saisie au sujet du PSG
6/02 13h15 - Football, L1
Le Paris SG a annulé «pour des raisons impératives de sécurité» plusieurs dizaines de billets délivrés à ses supporteurs pour le match Monaco-PSG de dimanche, une décision contestée par un avocat, qui a annoncé jeudi à l'AFP avoir saisi la Cnil en urgence. Ces annulations concernent selon les sources entre «une quarantaine» et «une centaine» de tickets achetés auprès de la billetterie officielle du PSG. Au total, un peu plus de 700 places sont réservées aux supporters parisiens au stade Louis II. Ces annulations ont été notifiées aux supporters par un mail, dont l'AFP a eu copie, dans lequel le club parisien évoque sans plus de précision des «raisons impératives de sécurité» et promet un remboursement du billet «dans les meilleurs délais». Une source au sein du club parisien a expliqué à l'AFP que les titulaires de ces billets annulés avaient été identifiés comme «de potentiels fauteurs de trouble», dont certains étaient présents début novembre à Amiens lors d'un match de l'équipe de CFA du PSG. Cette rencontre avait été marquée par des incidents, dont supporteurs et direction du club picard se renvoient la responsabilité. Ces faits n'ont pour l'heure donné lieu à aucune interdiction de stade.

PSG - Monaco : Billets retirés à des supporters "à risque"


Mardi, le PSG a annulé la vente de près de trente billets pour le match Monaco - Paris de dimanche soir pour des "raisons impératives de sécurité". Le club a retiré et remboursé les billets à des supporters considérés comme "à risque" par le club, indique L'Equipe.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a été saisie par l'avocat de deux de ces supporters. Les supporters souhaitent mettre le club en demeure de réactiver les billets. Selon leur avocat M. Dubois, le PSG utilise une "liste noire" illégale de supporters indésirables.

Le club parisien a démenti l'existence d'une telle liste mais a assumé le refus de vente en se déclarant prêt à faire face aux poursuites judiciaires.

QATAR
Mondial-2022:mieux
protéger les ouvriers L’émirat a annoncé hier une
série de mesures pour protéger
les milliers de travailleurs étrangers
employés sur des chantiers
liés à la Coupe du monde de
football en 2022.
Le Qatar, vivement critiqué
par les organisations de défense
des droits de l’Homme pour
les conditions de travail et de
vie des employés, en particulier
dans le secteur du bâtiment, a
invité l’Organisation internationale
du Travail (OIT) à vérifier
l’application de sa législation.
Les "normes pour le bien-être
des travailleurs" exigent que les
entrepreneurs versent les salaires
sur des comptes bancaires
et prévoient un système permettant
de "vérifier que tous les travailleurs
sont bien payés et à
temps". Des mesures concernant
le logement sont incluses

Le PSG annule des billets pour Leverkusen


Après avoir annulé une quarantaine de billets avant son déplacement à Monaco, dimanche, le PSG a de nouveau annulé sans explication plusieurs dizaines de billets délivrés à ses supporters pour le 8e de finale aller de Ligue des Champions à Leverkusen, ce mardi. Avocat de trois supporters du club de la capitale concernés par cette décision, Maître Cyril Dubois, a annoncé à l'AFP avoir saisi la Cnil en urgence, quelques jours après l'avoir déjà fait pour des faits similaires avant le choc face à l’ASM. Ce soir-là, entre 60 et 100 supporters, munis de billets, n'avaient pas pu entrer à l'intérieur du stade Louis II. Interrogée par l'AFP, la direction du club parisien n'a souhaité faire «aucun commentaire» à ce sujet.

PSG: Des ultras interdits de stade à Leverkusen

Selon RMC, environ 140 ultras appartenant à la K-Soce Team (ex-Virage Auteuil) ont été priés de faire demi-tour par les forces de l'ordre près de Leverkusen, mardi soir avant le huitième de finale aller de la Ligue des champions entre le club allemand et le PSG (20h45). La police allemande a retrouvé des stupéfiants et des fumigènes dans les trois cars. Ces ultras ne faisaient pas partie du déplacement officiel organisé par le club parisien.

District - Un dirigeant suspendu vingt-quatre ans !
Arbitre assistant bénévole, dirigeant et éducateur à l'AS Saffré (première division), il a écopé d'une suspension de vingt-quatre ans, dont dix avec sursis, de toutes fonctions officielles. Explications.



Une minute de soutien au dirigeant suspendu vingt-quatre ans a eu lieu avant le match de première division entre l'USJA Carquefou D et l'AS Saffré dimanche. Photo DR
C'est une sanction qui fera date en Loire-Atlantique et sûrement au delà. Le 17 novembre dernier, l'AS Saffré s'impose face au Derval SCNA (2-1) lors d'un match de championnat comptant pour la sixième journée du groupe C de première division. La rencontre est tendue. Après le coup de sifflet final, les esprits s'échauffent. Nicolas Hamon, joueur de Derval, « détériore le banc de touche ». A son retour aux vestiaires, l'arbitre de la rencontre constate également qu'un autre joueur du SCNA, Alain Migot, a reçu un coup au visage. L'un des arbitres assistants, Yvan Leparoux, bénévole et dirigeant de l'AS Saffré confirme être l'auteur du coup de tête.
Dans son rapport, relaté dans le procès-verbal de la commission de la discipline du District de Loire-Atlantique, il explique que les vestiaires n’étant pas ouverts, les deux équipes se sont retrouvées en attente à l’entrée créant un attroupement, et dit avoir été victime d’insultes et de provocations de la part des joueurs de Derval et précise qu’il a interprété le mouvement brusque d’un joueur comme une menace physique d’où sa réaction violente et incontrôlée. Il indique mesurer pleinement la gravité de son geste et en assumer pleinement la responsabilité.
Le joueur de Derval, qui a eu quinze jours d'incapacité totale de travail (ITT), se dit outré des faits rapportés indiquant qu’il attendait « en contre bas de l’entrée des vestiaires » et qu’il a simplement dit à l’arbitre assistant « ce n’est pas bien de tricher » lequel arbitre assistant s’est avancé vers lui pour lui porter un coup de tête sans qu’il ait eu le temps de se protéger.


L'application du barème disciplinaire aggravé
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Le barême disciplinaire aggravé voté en juin 2013, selon le souhait d'Alain Martin, le président du District44, prévoit de lourdes sanctions pour lutter contre la violence et la fraude. Photo archives
Des faits sanctionnés très lourdement conformément aux souhaits émis - et adoptés en Conseil de District le 24 juin 2013 - par Alain Martin, le président de l'instance, de lutter contre toutes les formes de violence et de fraude.
Le chapitre II du barème disciplinaire aggravé prévoit ainsi « douze ans de suspension ferme en cas de coup occasionnant une blessure dument constatée par certificat médical entrainant une ITT supérieure à huit jours à l’encontre d’un joueur par un dirigeant en dehors de la rencontre ». Le chapitre IV prévoit que « le fait d’exercer une fonction officielle au moment des faits incriminés constitue une circonstance aggravante, justifiant une sanction doublée par rapport aux sanctions de référence prévue au chapitre 2 du présent barème ».
Conséquence : le dirigeant saffréen se voit sanctionner d'une suspension de vingt-quatre ans de toutes fonctions officielles, dont dix ans assortis du sursis pour coup occasionnant une blessure entrainant une ITT supérieure à huit jours par une personne exerçant une fonction officielle à l’encontre d’un joueur en dehors la rencontre.

Charles-Henri Chailloleau


Les réactions
Alain Martin (président du District de Loire-Atlantique) : « Le barème disciplinaire aggravé a été présenté aux clubs lors de l'assemblée générale et des journées de rentrée. Il n'a pas été fait pour le plaisir. Les clubs ne peuvent pas être surpris. »

Yvan Leparoux (arbitre assistant bénévole, dirigeant de l'AS Saffré, suspendu vingt-quatre ans) : « Je n'ai pas grand-chose à dire, c'est encore tout frais. Ce que je n'accepte pas, c'est d'être entendu par la commission de discipline et que seul le règlement soit pris en considération. La sanction est surréaliste pour une seconde de non-maîtrise. Pourquoi me donner la parole si c'est pour appliquer la sanction maximale ? Je regrette le geste, je m'en veux énormément. Il y a des joueurs qui frappent des arbitres et qui sont suspendus un an. Je suis aussi éducateur auprès des jeunes dans le club. J'ai tenu à envoyer un mail aux parents et expliquer mon geste aux enfants. Ce geste, c'est tout le contraire de ce que je prône. Je sers le football à mon échelle. C'est très dur. Faire appel ? Je ne sais pas, ça pourrait aggraver mon cas. »

Aurélien Mathelier (président de l'AS Saffré) : « Le règlement s'applique et c'est logique mais le bénévolat va en souffrir. Cela fait cinq ans qu'Yvan est arbitre assistant. Il n'avait jamais eu de problème. C'est un bénévole dévoué pour le club. Le geste n'est pas excusable mais il faut prendre aussi cas du côté humain. On a nos torts au niveau organisationnel. Le protocole impose aux arbitres officiels de s'attendre pour rentrer au vestiaire. Yvan est bénévole et il a regagné les vestiaires en premier car il était le plus près comme cela se passe souvent. »

Le club de l'AS Saffré : « Les joueurs de l'AS Saffré ont fait aujourd'hui (dimanche) une minute de silence au début de la rencontre à Carquefou. Il s'agissait ici d'une minute de soutien pour un de leurs dirigeants qui a appris cette semaine qu'il était pénalisé de vingt-quatre ans de suspension. C'est une sanction complètement surréaliste qui touche un membre du club qui s'est investi et qui continue de s'investir auprès des jeunes notamment mais aussi pour le club en général. Il y apporte ses compétences, ses qualités relationnelles.... C'est une personne indispensable et une image pour le club. Les joueurs et l'ensemble de l'association sportive du foot ne cautionnent en aucun cas le coup mais (dénoncent) le manque de protection du corps arbitral. Personne ne manque de rappeler que le coup, donné par ce membre du club à la fin d'un match, est la conséquence d'une multitude d'insultes et de provocations à son égard. »

Philippe Hamon (président de Derval SCNA) : « Je ne sais pas pourquoi les vestiaires n’ont pas été ouverts ce qui aurait sans doute évité les problèmes de la fin de la rencontre. On nous accuse de provocations. Les joueurs de Derval n'étaient pas plus énervés que ceux de Saffré. Pendant le match, il y a eu de la tricherie mais on ne peut pas remettre en cause l'arbitrage. Monsieur Leparoux a pété un câble et c'est tombé sur nous. Je suis désolé pour lui car la sanction est très lourde. »


>> Cliquez sur ce lien pour consulter le PV de la commission de discipline dans son intégralité

Discipline : Un assistant -bénévole- suspendu 24 ans !

Dans le District de Loire-Atlantique, on ne plaisante pas avec la discipline. Ainsi, en ce début de semaine, un bénévole vient d'écoper de 24 ans de suspension, dont 10 avec sursis !

Arbitre-assistant d'un match de district entre Saffré et Derval en novembre 2013, ce bénévole saffréen est coupable d'avoir donné un coup de tête à un joueur adverse à l'issue d'une rencontre durant laquelle il affirme avoir été constamment insulté. Autant dire qu'il aura le temps de regretter son très mauvais geste.

Exclusif
Mercredi 19 Février 2014
ERIC BORGHINI SANS DÉTOUR
Le Président du District revient sur l’actualité chargée du football dans les Alpes-Maritimes. Inauguration du nouveau siège, tirage au sort des éliminatoires de l’Euro 2016 à Nice, Coupe de France, supporters niçois, affaire Bosetti… Eric Borghini n’élude rien. Vraiment rien.
Voici le District officiellement inauguré. En êtes-vous satisfait ?
Les retours de tous ceux qui ont participé à l’événement sont excellents. Le Maire de Nice a apprécié non seulement les conditions de l’inauguration mais aussi le produit lui-même. Idem pour le Président du Conseil Général et pour le Président Le Graët qui nous ont fait beaucoup de compliments. Enfin les dirigeants des clubs, que nous avions conviés la veille pour une soirée de gala,  se sont dits enchantés de pouvoir bénéficier de telles infrastructures.
Dimanche, Nice sera sous les feux de l’actualité nationale et européenne
En effet le 23 février c’est le tirage au sort des éliminatoires de l’Euro 2016. Mais je veux au préalable souligner que la côte d’azur aussi est au cœur de l’actualité. Je pense à la Coupe de France avec Cannes qui a produit une prestation magique contre Montpellier. C’est encore un évènement magnifique pour l’AS Cannes de recevoir Guingamp, peut être aurons-nous d’ailleurs en guest star la présence du Président de la Fédération, parce que c’est son club fétiche. Je pense encore à la rencontre Nice-Monaco qui a été à la fois riche en émotions, cruelle pour l’OGCN éliminé par ce but à la fin du match alors que les Niçois se disaient qu’ils allaient tenir jusqu'aux tirs au but. Ils avaient fait jeu égal avec les Monégasques malgré l’expulsion de Kolodziejczak pratiquement à la mi-temps… Et maintenant Monaco va rencontrer Lens au stade Louis II. Deux nouveaux évènements en perspective sur la côte d’azur, donc, en plus de la réception des 53 nations qui seront représentées pour le tirage au sort des poules de l’Euro 2016.
Le District va-t-il y prendre part ?
Oui, il y participe parce que la société que préside le préfet Jacques Lambert, le Monsieur Euro 2016 de Michel Platini, a chargé le District de faire venir pour ce tirage au sort 250 jeunes en provenance de toute la Ligue. C’est Edouard Delamotte qui a mis au point le dispositif. Cela préfigure un très bel évènement qui mettra en lumière ce territoire sudiste, un territoire de football, et en particulier la ville de Nice.
Nice, toujours à l’honneur avec l’accueil du match France-Paraguay à l’Allianz Riviera.
A l’occasion du match de Coupe de France entre Nice et Monaco, la Fédération est descendue en force avec la direction des affaires internationales, le directeur des compétitions et la direction du protocole, pour regarder les installations d’un peu plus près et envisager comment tout  cela va s’organiser. Ce France-Paraguay du 1er juin est exceptionnel, recevoir l’Équipe de France à l’Allianz Riviera et à Nice c’est vraiment quelque chose de splendide, pour un match de préparation, ô combien important, puisque ensuite, c’est le Brésil. Je suis très heureux de voir que le Président a souhaité décentraliser deux rencontres de l’Équipe de France, une  dans le nord à Lille et une dans le sud à Nice. C’est quand même un signe de la volonté du Président Le Graët de faire rayonner le District de la Côte d’Azur.
Ma position est exactement celle exprimée par Noël Le Graët
L’actualité azuréenne, c’est aussi l’affaire Bosetti et l’émoi qu’a suscité la suspension d’Alexy. Il est niçois, vous êtes niçois, mais on ne vous a pas trop entendu sur ce sujet, qu’avez-vous à en dire ?
Ce que j’ai à en dire est simple, et je ne suis pas du tout gêné par cette question. S’il est vrai que si je préside le District de la Côte d’Azur, je suis surtout membre du Comité Exécutif de la Fédération. A ce titre, je ne commente pas les décisions de la chaîne disciplinaire fédérale, qu’elles concernent Alexy Bosetti ou quelqu’un d’autre. Ma position est exactement celle exprimée par Noël Le Graët le jour de l’inauguration du District, et telle que retranscrite par Nice-Matin le 14 février. Nos commissions sont indépendantes, c’est la loi. D’autre part, Alexy Bosetti est certainement l’un des meilleurs joueurs de sa génération et il est à beaucoup d’égard très attachant. Cependant il est jeune et il a encore des marges de progression non seulement sur le plan footballistique, mais aussi sur le plan comportemental. Un joueur professionnel doit être un exemple. Même dans la célébration d’un but, avec toute l’exaltation et la joie qui en résultent pour son auteur. Il faut savoir observer une certaine modération, s’abstenir de toute provocation, et peut-être affirmer autrement sa joie que par l’exhibition de tatouages. Je n’en suis pas tout à fait sûr, mais il me semble qu’il a insisté sur le tatouage d’une association dissoute par le gouvernement. S’il s’agit en effet de ce tatouage, j’imagine que cela a compté dans la décision prise par la Fédération. Alexy joue avec l’équipe de France U20 et il y a tout un contexte qui fait que la décision peut paraître injuste aux supporters du club, et même au maire de Nice. Je les comprends. Mais nous avons des rôles différents. Eux sont tout à fait dans le leur en pensant ce qu’ils pensent. Mais il s’agit au niveau de la Fédération d’une approche beaucoup plus élargie que le cercle du supportérisme. Je souhaite en tout cas qu’Alexy marque encore de nombreux buts pour l’OGCN. Je n’ai pas de doute sur le fait qu’après ce match de repos, il va nous offrir toute la palette étendue de son talent et faire briller très haut les couleurs niçoises.
Quel regard portez-vous sur les mesures restrictives prises par la Préfecture à l’encontre des supporters de la Populaire Sud ?
Écoutez, la Préfecture applique le droit administratif, et le droit administratif est à bien des égards très différent du droit civil ou répressif. En ce sens, les critères qui prévalent pour la justice pénale ordinaire qui s’occupe de répression, sont très différents de ceux de la justice administrative. Le corpus juridique n’est pas le même, c’est la première chose. Dans un deuxième temps, la Préfecture a dans sa mission de police administrative une très lourde charge vis-à-vis de tous les mouvements surpportéristes et vis-à-vis des débordements possibles. Je dis bien « possibles » parce qu’il s’agit d’un droit d’anticipation. En d’autres termes, la Préfecture n’intervient pas une fois que les faits ont été commis, mais avant que des faits répréhensibles ne se produisent, précisément pour les anticiper. C’est un cadre très compliqué à mettre en œuvre car il est en effet légitime de se demander où sont les limites de la prévention. C’est difficile à comprendre pour le public  car la Préfecture a un rôle extrêmement délicat. Nous avons tous été traumatisés, nous les autorités sportives, policières, préfectorales et judiciaires par l’affaire de Nice-Saint Étienne avec ce supporter qui a failli trouver la mort en passant par-dessus bord, ainsi que par les débordements qui se sont produits à cette occasion. Il y a un terrain qui est vraiment sensible actuellement, et le droit administratif, qui est très souple, permet d’adapter la réaction de l’autorité préfectorale à la réalité en collant au terrain. Tant que nous sommes dans une logique tendue, une logique où il y existe un risque  de trouble à l’ordre public, eh bien la Préfecture applique des moyens qui peuvent sembler exorbitants au regard du droit commun, mais elle est dans son rôle. Elle fait son devoir et les membres du corpus préfectoral que j’ai l’occasion de rencontrer à diverses occasions, notamment dans les commissions de sécurité, sont extrêmement précautionneux des libertés publiques.
Les supporters interdits de stade par voie administrative doivent pointer au commissariat ou à la gendarmerie deux fois par match, se retrouvant ainsi privés d’une forme de liberté. Ne considérez-vous pas leur ras-le-bol légitime ?
Je comprends parfaitement l’exaspération des personnes visées par cette mesure mais permettez-moi de penser également que si la tribune Populaire Sud est pacifiée, c’est précisément parce que la Préfecture a pris des mesures drastiques et que tout le monde sait que si jamais il y a le moindre débordement, ça sera encore pire. Tout cela fait partie d’un ensemble et si la tribune reste apaisée comme elle l’est devenue, je pense que la Préfecture va elle aussi se montrer plus souple dans l’application des mesures d’anticipation que nous venons d’évoquer.

Le dispositif de sécurité renforcé0

Alors qu'il avait annoncé début février que 100 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés pour assurer la sécurité de la Coupe du monde au Brésil, Andrei Rodrigues a revu son estimation à la hausse ce jeudi. «150.000 professionnels des forces de la sécurité publique et des forces armées assureront la sécurité», a effectivement expliqué le secrétaire national extraordinaire chargé des grands événements.

Un club sanctionné pour corruption

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Impliqué dans «une affaire de corruption et d'arrangement de matches», le DAC Dunajska Streda, actuelle lanterne rouge du Championnat de Slovaquie, a été sanctionné ce jeudi d'un retrait de six points et d'une amende de 10 000 euros par la Fédération. Six joueurs du club, dont l'ancien international slovaque Ivan Hodur, avaient écopé en novembre de lourdes peines d'interdiction d'activité dans le football, allant de 14 à 25 ans. (avec AFP)

Toulouse: Novès dénonce un système "mafieux" Publié le 21 février 2014 à 07h40
Avec 22 absents pour le déplacement à Castres, dont Yoann Maestri, Yannick Nyanga, Louis Picamoles, Jean-Marc Doussain, Yoann Huget et Gaël Fickou concernés par le match du XV de France à Cardiff ce vendredi pour le compte de la troisième journée du Tournoi des 6 Nations, Guy Novès est confronté à un véritable casse-tête. "Entre Biarritz et Castres, je perds huit ou neuf joueurs d'un coup, explique le manager des quadruples champions d'Europe. Des joueurs qui s'ajoutent à McAlister, Fritz, David, Lamboley, Kakovin et Dusautoir (blessés) et aux quatre Espoirs", a rappelé jeudi le manager du Stade Toulousain. Une situation dont il est loin de se satisfaire puisqu'elle est la conséquence directe des doublons. "Je suis sidéré que les gens valident une telle compétition parce que certains n'ayant pas d'internationaux trouvent que c'est sympa de jouer contre des équipes amoindries. Comment arrive-t-on à admettre qu'on fait voter des gens qui ne sont pas concernés par les internationaux (à la Ligue nationale de rugby, ndlr) ? Pour des lois qui concernent les médecins, fait-on voter les pharmaciens ou les dentistes ? Il y a zéro équité, je trouve que c'est mafieux."

Football. Incarcération d'un faux agent de joueurs à Saint-Etienne
France - 21 Février
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Un escroc se présentant comme un pseudo agent de joueurs de football a été incarcéré cette semaine.

Un escroc se présentant comme un pseudo agent de joueurs de football, qui avait vendu une fausse lettre de recommandation à des Camerounais pour que leur fils devienne stagiaire de l'AS Saint-Etienne (L1), a été incarcéré cette semaine.

18 mois de prison
Le faussaire présumé sera convoqué devant la justice pour répondre de ce délit, a-t-on appris vendredi de source policière, confirmant une information du Progrès.

Ce Camerounais de 38 ans résidant à Saint-Etienne, condamné à 18 mois de prison par un jugement du 5 février de la cour d'appel de Lyon pour une escroquerie immobilière, a par ailleurs été écroué mardi à la maison d'arrêt de La Talaudière (Loire) dans le cadre de cette condamnation.

Faux "stage de détection"
En juillet 2012, il avait demandé 5 000 euros à des notables camerounais contre une lettre de recommandation à en-tête de l'ASSE, pour un "stage de détection" de leur fils au Centre d'entraînement du club stéphanois.

Lorsque l'adolescent envoyé en France est arrivé sur place, à l'Etrat (Loire), personne ne l'attendait. Les dirigeants des Verts ont déposé plainte pour "faux et usage de faux".

Le faussaire présumé a reconnu les faits, affirmant qu'il aurait lui-même acheté la dite lettre de recommandation à un mystérieux intermédiaire, et reçu seulement un acompte de 1 400 euros de la part de la famille qui vit au Cameroun

Sedan : Le président offusqué des propos de Gillot



Mardi, au Haillan, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, Francis Gillot, agacé par la série de mauvais résultats a enguirlandé ses joueurs. Il a notamment conclu sa furieuse tirade par cette phrase : "Vous êtes à Bordeaux, pas à Sedan, ici vous êtes payés pour gagner des matches. J'en ai plein le cul ! "

Sans surprise, ces propos ont heurté certaines sensibilités dans les Ardennes. Le président du CS Sedan Ardennes (CFA2 B), Gilles Dubois s'en est ému dans l'Equipe. "C'est au minimum un manque de classe, a maxima de la bêtise. Que Gillot s'en prenne à ses joueurs c'est son problème. Qu'il s'en prenne à un club, sa ville, ses supporters, c'en est trop."

Violences pendant Nantes-Rennes. Triste spectacle en marge du match
France - 07h06 - 9

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  Des centaines de supporters des Rouge et Noir étaient présents à la Beaujoire dimanche. Plusieurs ont été pris à partie par des supporters nantais à la fin du match. | Crédit photo : Franck Dubray
  

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Dimanche, des supporters des Rouge et Noir étaient à la Beaujoire pour le derby Nantes-Rennes. Avant ou après le match, ils ont été pris à partie. Ils témoignent et certains avouent avoir été choqués.

Quentin, 23 ans : « ça aurait pu très mal finir »
« J'ai assisté au match en tribune Océane, en haut avec un copain supporter du FC Nantes et un autre, fan des Rennais, comme moi », explique Quentin.
En quittant le stade, vers 19 h 15, il voit une vingtaine de supporters en jaune et vert s'en prendre à des Rennais.
« Certains essayaient de mettre le feu à un drapeau du Stade Rennais avec leur briquet. Je descendais les marches, avant l'accès aux grilles qui permettent de quitter l'enceinte du stade. Avec mes copains, on s'est fait huer, insulter, pousser. Les Nantais m'ont demandé d'enlever mon maillot. »
Il tente de partir. « Puis ils ont vidé une bouteille de Coca sur moi et de l'eau. J'ai reçu des coups de pied. Tout est allé très vite... Comme je cours vite, j'ai réussi à leur échapper. Ils m'ont poursuivi un moment. J'ai enlevé mon maillot tout en courant pour passer inaperçu. En y repensant, je me rends compte que ça aurait pu mal finir. J'ai eu vraiment peur. Avec mes copains de l'équipe adverse, on est rivaux, on se chambre, mais la rivalité, on la laisse dans les tribunes ! Après le match, c'est fini... »
Dominique a eu « la peur de leur vie »
François et son fils de 17 ans, de Pléneuf-Val-André (Côtes-d'Armor), se rendaient au match. Sur la route, vers 14 h 30, ils s'arrêtent à l'aire de repos de Puceul, entre Nantes et Rennes. Alors que le père part aux toilettes, le fils reste dans la voiture.
Il porte le maillot du FC Nantes. Une dizaine de cars de supporters du Stade Rennais arrivent sur l'aire. Une cinquantaine de personnes encerclent la voiture.
« Ils étaient alcoolisés, avec des cannettes de bière à la main. Ils ont donné des coups de pied et des coups de poings dans la voiture, ont craché et nous ont insultés », témoigne le père, encore sous le choc.
« J'ai tenté de discuter avec une ou deux personnes. En vain. J'ai regagné très vite ma voiture et on est repartis en trombe. On a eu la peur de notre vie. C'est un acte violent. Mon fils n'en a pas dormi cette nuit ! »Il n'y a pas eu d'agression physique mais le père a déposé plainte, hier, pour dégradation en réunion. « On a eu la malchance d'arriver en même temps que les supporters rennais. »
Yoann : « Une personne âgée frappée »
Yoann, avec des amis, avait pris place dans la tribune Jules-Verne, « une tribune plutôt familiale ».
Pendant la rencontre, tout s'est bien passé : « On portait nos écharpes rouge et noir, près du public nantais, sans aucun souci. L'ambiance était bonne. »
C'est à la sortie que Yoann a assisté à des scènes de violences. « Depuis l'escalier pour accéder à la sortie, j'ai aperçu des jeunes portant le maillot nantais. Ils avaient une attitude agressive, chantaient des refrains insultant les Rennais. »
« Ils sont tombés sur un jeune homme avec un maillot rouge. Ils l'ont bousculé. Le jeune a reçu un coup, il est tombé à terre et a reçu d'autres coups. Ils étaient à quinze autour de lui. »
Un peu plus tard, un monsieur âgé s'est pris une claque. « Le pauvre avait l'air complètement perdu. Il s'est réfugié derrière une barrière. » Yoann avait caché son écharpe pour éviter de se faire lui aussi agresser.
Au match aller, déjà...
Quelques minutes avant le coup d'envoi du match aller, le 29 septembre 2013 à Rennes, des supporters rennais avaient traversé le terrain pour aller voler la bâche des supporters nantais.


Des incidents, côtés rennais et nantais
Des incidents ont été constatés dès le début du match, dans les rangs des supporters nantais et rennais. Dans les tribunes, deux Nantais, âgés de 20 et 28 ans, ont été interpellés peu après 17 h par les policiers alors qu'ils venaient de ramasser des fumigènes à terre. Du côté rennais, des supporters ont insulté des policiers, qui, eux-mêmes, ont répliqué par l'envoi de gaz lacrymogènes. Pour protester, l'un des supporters, un Rennais âgé de 33 ans, a lancé une canette sur un groupe de policiers. L'un d'eux a été blessé légèrement au nez. Tous les trois ont été placés en garde à vue avant d'être remis en liberté, avec une composition pénale, peine alternative aux poursuites judiciaires.