INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!

je suis comme chevenement

je suis là pour g=faire bouger les lignes



et ensuite la peche deveint bonne

bienvenou a écrit:je suis comme chevenement

je suis là pour g=faire bouger les lignes



et ensuite la peche deveint bonne

L'image est belle .... Sauf que Chevenement bouge les lignes des autres et aime se goinfrer tout seul les appâts ......

moi je crois avec ce qu'il nous a fait en 2002 il aurait mieux fait de se cacher
d'ailleurs
les sondages lui donnaient 0 ,5 % ca doit etre des aigrus aigris
72 ans pole emploi recherche des seniors benevoles pour aider les jeunes

va y pierrot le fou

JUDAS a écrit:

bienvenou a écrit:je suis comme chevenement

je suis là pour g=faire bouger les lignes



et ensuite la peche deveint bonne

L'image est belle .... Sauf que Chevenement bouge les lignes des autres et aime se goinfrer tout seul les appâts ......

C'est sur qu'il est allé un peu fort......mais Guéant ne cesse d'aller dans l'insinuation et des sous entendus
qui nous tappellent les années horribles qui ont marquées le monde. Je pense hélas qu'il en est conscient ainsi que son supérieur , pour essayer de garder un pouvoir qui va leur échapper.

honnêtement tu crois que c'est l'endroit et surtout le moment pour se disperser dans des histoires qui n’intéresse personne
faut savoir que les questions au gouvernement sont actés par les groupes politiques de l'assemblé Ce qui veut dire qu'une partie du groupe socialiste a travaillé sur la sortie du député Antillais ...ils ont vraiment du temps a perdre

Ce député n'avait qu'a faire connaitre son point de vue par voie de presse .....point barre

Tous ces politiques passent plus de temps a se prendre la température aux uns aux autres qu'a préparer l'avenir ...moi je trouve ça affligeant ..

JUDAS a écrit:

C'est sur qu'il est allé un peu fort......mais Guéant ne cesse d'aller dans l'insinuation et des sous entendus
qui nous tappellent les années horribles qui ont marquées le monde. Je pense hélas qu'il en est conscient ainsi que son supérieur , pour essayer de garder un pouvoir qui va leur échapper.

honnêtement tu crois que c'est l'endroit et surtout le moment pour se disperser dans des histoires qui n’intéresse personne
faut savoir que les questions au gouvernement sont actés par les groupes politiques de l'assemblé Ce qui veut dire qu'une partie du groupe socialiste a travaillé sur la sortie du député Antillais ...ils ont vraiment du temps a perdre

Ce député n'avait qu'a faire connaitre son point de vue par voie de presse .....point barre

Tous ces politiques passent plus de temps a se prendre la température aux uns aux autres qu'a préparer l'avenir ...moi je trouve ça affligeant ..

T ES VRAIMENT A LA DERIVE DE LA REALITE ..MON CHER
TU RIGOLES OU TU NOUS CHARRIES ENCORE
LE RACISME EST AU CENTRE DE LA PRESIDENTIELLE

je sais ton point de vue tu n'aimes pas lcertaines populations c'est banalisé d'etre raciste

mais ce qui va determiner une grande partie de l'opinion ca va etre ca
LA FRANCE EST MULTIRACIALE ET
L UMP SE SERT DE PETITES PHRASES POUR DECLENCHER LES MECANISMES
DE LA VIEILLE FRANCE PROFONDE ABJECTE ET RACISTE

nous allons defendre une republique sans haine avec amour du prochain
c'est d'ailleurs pour ca que je te proposai que la corse devienne independante
car j'ai ressenti un racisme anti francais dans toutes les couches de populations à bastia en passant du chauffeur de bus ou des clients ds un bar qui nous regardaient comme des pestiferés
seul le patron du café comme client etait sympa

d'ailleurs je risque de ne plus y retourner à caue de cette drole de sensation

bienvenou a écrit:

JUDAS a écrit:

C'est sur qu'il est allé un peu fort......mais Guéant ne cesse d'aller dans l'insinuation et des sous entendus
qui nous tappellent les années horribles qui ont marquées le monde. Je pense hélas qu'il en est conscient ainsi que son supérieur , pour essayer de garder un pouvoir qui va leur échapper.

honnêtement tu crois que c'est l'endroit et surtout le moment pour se disperser dans des histoires qui n’intéresse personne
faut savoir que les questions au gouvernement sont actés par les groupes politiques de l'assemblé Ce qui veut dire qu'une partie du groupe socialiste a travaillé sur la sortie du député Antillais ...ils ont vraiment du temps a perdre

Ce député n'avait qu'a faire connaitre son point de vue par voie de presse .....point barre

Tous ces politiques passent plus de temps a se prendre la température aux uns aux autres qu'a préparer l'avenir ...moi je trouve ça affligeant ..

T ES VRAIMENT A LA DERIVE DE LA REALITE ..MON CHER
TU RIGOLES OU TU NOUS CHARRIES ENCORE
LE RACISME EST AU CENTRE DE LA PRESIDENTIELLE

je sais ton point de vue tu n'aimes pas lcertaines populations c'est banalisé d'etre raciste

mais ce qui va determiner une grande partie de l'opinion ca va etre ca
LA FRANCE EST MULTIRACIALE ET
L UMP SE SERT DE PETITES PHRASES POUR DECLENCHER LES MECANISMES
DE LA VIEILLE FRANCE PROFONDE ABJECTE ET RACISTE

nous allons defendre une republique sans haine avec amour du prochain
c'est d'ailleurs pour ca que je te proposai que la corse devienne independante
car j'ai ressenti un racisme anti francais dans toutes les couches de populations à bastia en passant du chauffeur de bus ou des clients ds un bar qui nous regardaient comme des pestiferés
seul le patron du café comme client etait sympa

d'ailleurs je risque de ne plus y retourner à caue de cette drole de sensation

j'espere que tu m'as pas cru
je blaguais comme toi c'est du second degré

Toute l'actualitéWoerth mis en examen pour trafic d'influence passif
AFP - 08/02/2012 22:19
L'ancien ministre et ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, a été mis en examen mercredi pour trafic d'influence passif après avoir été entendu pendant près de douze heures par les juges en charge de l'affaire Bettencourt à Bordeaux.
L'accusation de trafic d'influence pourrait viser l'emploi de sa femme Florence dans la société Clymène qui gère la fortune de Mme Bettencourt.

Le ministre est arrivé à 09h00 dans une voiture aux vitres fumées, pour une audition prévue à 09h30, qui a duré jusqu'à 21h50, avec quand même une pause-déjeuner. Il n'a fait aucune déclaration.

A l'issue de ce marathon, le parquet de Bordeaux a diffusé un communiqué indiquant que l'ancien ministre du Budget, puis du Travail, avait été entendu par les juges d'instruction dans le cadre de l'information ouverte pour trafic d'influence actif commis par un particulier, trafic d'influence passif commis par une personne investie d'un mandat électif public, financement illicite de parti politique ou de campagne électorale.

"A l'issue de cette audition (...) il a été mis en examen du chef de trafic d'influence passif, délit prévu et réprimé par les articles 432-11 et 432-14 du Code pénal", ajoute le parquet. Ce délit est puni de dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende maximum.

A ce stade, et à deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, les juges n'ont donc pas retenu le financement illicite de parti politique.

L'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, avait indiqué en juillet 2010 avoir remis en janvier 2007 50.000 euros en liquide à l'ancien homme de confiance de Liliane Bettencourt Patrice de Maistre. Selon elle, il lui avait déclaré les destiner à Eric Woerth pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Mais MM de Maistre et Woerth ont toujours farouchement nié ces échanges d'argent liquide.

En revanche, le trafic d'influence semble viser la manière dont M. Woerth est intervenu pour faire obtenir la Légion d'Honneur à M. de Maistre en juillet 2007, avant de lui en remettre lui-même les insignes en janvier 2008, alors que M. de Maistre avait embauché à l'été 2007 son épouse Florence chez Clymène, qu'il dirigeait.

Une poursuite de M. Woerth de ce chef rappellerait la condamnation pour trafic d'influence de l'ancien ministre et sénateur Charles Pasqua à trois ans d'emprisonnement dont deux avec sursis et 100.000 euros d'amende le 27 octobre 2009, pour avoir fait obtenir la Légion d'Honneur à l'homme d'affaires d'origine russe Arcadi Gaydamak, concomitamment au versement d'importantes sommes d'argent à une association qu'il animait.

M. de Maistre a été mis en examen le 15 décembre à Bordeaux pour abus de faiblesse à l'encontre de Mme Bettencourt, complicité d'abus de confiance et escroquerie aggravés, ainsi que pour blanchiment.

Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a été le seul homme politique à réagir mercredi. Il a indiqué dans un communiqué "apporter tout son soutien" à M. Woerth, "un homme droit et rigoureux", et s'est dit "convaincu que la procédure en cours lèvera vite les suspicions" : "Il n’est aucun doute sur son intégrité. Tous ceux qui le connaissent partagent cet avis", a-t-il dit.

Outre l'affaire Bettencourt, M. Woerth, député-maire de Chantilly (Oise), est actuellement impliqué devant la Cour de Justice de la République pour une affaire de prise illégale d'intérêt, visant les conditions dans lesquelles il a autorisé en mars 2010 la vente, à un prix jugé trop bas par des experts, d'une parcelle de la forêt de Compiègne à la Société des courses de Compiègne.

VOTERA T ON POUR LUI.........BOFFFF

Sortir de l'euro ? Le débat qui anime Aix-en-Provencele mercredi 08 février 2012 à 18H43
Le Cercle politique aixois, association dépendant de l'Institut d'Etudes Politiques, organise demain une conférence sur le thème « La France doit-elle sortir de l' euro ».

L'association a notamment invité pour en débattre, Nicolas Dupont-Aignan , député de l'Essonne et candidat à l'élection présidentielle pour le parti "Debout la République". La conférence aura lieu à l'Amphithéatre Cassin. (Retransmission vidéo en Salle Vidéo)
Rendez vous : demain à 14h à Aix-en - Provence La conférence aura lieu à l'Amphithéatre Cassin. (Retransmission vidéo en Salle Vidéo).

sorgho2005
09/02/2012 à 06h51L' I.E.P. certainemen plus crédible dans ses analyses que certaines marionnettes mises en animation sur les plateaux de télévision.
JACKAS
08/02/2012 à 20h52 sortons de cette encu..rie européenne!!!!!!!!!
JOELLE
08/02/2012 à 20h50 Le jour ou on reviendra au francs je boierai le champagne pour féter le retour du franc
juju5708/02/2012 à 19h55 | 1
Enfin on donne la parole à ceux qui veulent sortir de l'euro,et ils sont certainement plus nombreux que la propagande officielle voudrait le faire croire.

Aubry refuse de répondre
àGuéant
En déplacement à Reims pour une
réunion publique hier après-midi,
Martine Aubry a prévenu : "Je ne parlerai
pas de M. Guéant. Ce serait lui
faire trop d’honneur et c’est ce qu’il
veut. Moi je veux parler des Français".
"M. Guéant dit tout haut ce
que pense M. Sarkozy" et "fait des
passerelles avec le Front national" a
estimé la première secrétaire du PS.
"On va nous mettre en permanence
sur d’autres terrains. Alors ne nous
laissons pas aller sur d’autres terrains.
Allons sur ceux sur lesquels
les Français nous attendent,
l’emploi, le logement, le pouvoir d’achat, la santé" .

Sarkozveut s'attaquer aux chômeurs "passifs" en durcissant le système PLUTOT QUE DE CREER DES EMPLOIS ...
LE SOMMET SOCIAL ACCOUCHE D UNE SOURIS COMME DAB Nicolas Sarkozy propose un tour de vis dans le système d'indemnisation des chômeurs pour coller directement aux besoins des entreprises, en pointant de nouveau du doigt l'"assistanat" dans lequel le système maintient, selon lui, les chômeurs.

Pas encore officiellement candidat à un nouveau quinquennat, le chef de l'Etat livre, dans une interview à paraître samedi dans le Figaro magazine, son projet de réforme pour l'avenir, qu'il entend soumettre à référendum: obliger les chômeurs à se former aux métiers en tension et accepter "la première offre d’emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé".

Il souhaite "un nouveau système dans lequel l'indemnisation ne sera pas une allocation que l'on touche passivement" mais une "rémunération" versée "en contrepartie de la formation qu'il devra suivre".

Avec 2,8 millions de chômeurs en décembre 2011 (4,2 millions de demandeurs d'emploi ayant exercé une activité réduite, soit un million de plus qu'en mai 2007), le chômage a explosé lors de sa présidence.

Actuellement, moins de 10% des demandeurs d'emploi sont en formation.

Le chef de l'Etat reprend là une vision du chômage et des chômeurs maintes fois exprimée. En avril 2011, il expliquait déjà qu'il avait le devoir envers "les salariés et les ouvriers qui travaillent dur" de "s'assurer que celui qui est au chômage et qui a des allocations grâce à la solidarité nationale fera tous ses efforts pour accepter une offre d'emploi".

Et Nicolas Sarkozy prévient qu'en absence de "consensus" avec les partenaires sociaux, il pourrait alors organiser un référendum pour que les Français "donnent leur opinion sur ce système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat".

Faire des chômeurs un sujet d'affrontement

"Le président veut en réalité demander aux Français de se prononcer sur un mensonge insupportable. Il s’agit de leur faire croire que le chômage n’est qu’une question de formation ou de fainéantise des chômeurs", s'indigne dans un communiqué le MNPC (Mouvement national des chômeurs et précaires).

Pour François Bayrou, candidat du Modem à la présidentielle, Nicolas Sarkozy "cible les chômeurs" en "fait un sujet d'affrontement au sein de la société française, comme s'ils étaient le problème et pas l'absence d'emploi".

Sur le fond, le président n'explicite pas si le référendum évoqué remettrait en cause la logique assurantielle de l'actuel système d'indemnisation du chômage (le salarié et son employeur cotisent au régime Unédic, en échange de quoi le salarié perçoit automatiquement une indemnisation s'il perd son emploi) ou s'il s'agirait uniquement de durcir le contrôle des chômeurs et de leur imposer des formations.

La loi du 1er août 2008 avait déjà resserré les obligations des chômeurs. Un demandeur d'emploi est actuellement radié temporairement après deux refus "sans motif légitime" d'offres "raisonnables". Le principe en vigueur d'indemnisation est celui d'"un jour cotisé, un jour indemnisé", dans la limite de 24 mois pour les moins de 50 ans.

Dans le projet du président, les formations qualifiantes imposées aux chômeurs seraient définies par un "comité national", composé de chefs d'entreprise et syndicalistes. Il serait chargé d'identifier les "secteurs d'avenir créateurs d'emploi".

"Aujourd'hui, il y a des offres qui trouvent difficilement preneurs. Il faut rapprocher les gens qui cherchent et les entreprises qui cherchent", aime à répéter le ministre du Travail Xavier Bertrand.

Total se rapproche de ses records avec 12 milliards d'euros de bénéfices.Publié le vendredi 10 février 2012 à 11h17 1 › 2
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, lors de la présentation des résultats du groupe à Paris, le 10 février 2012

. Les prix élevés de l'or noir ont permis à Total d'engranger de nouveau l'an dernier des bénéfices astronomiques de plus de 12 milliards d'euros, un niveau qui rapproche le géant pétrolier de ses records historiques.

ILS PEUVENT LES REMERCIER CHALEUREUSEMENT
GRACE A EUX LE LOBBYING PETROLIER ENGRANGE DES BENEFICES



Le patron du groupe, Christophe de Margerie, s'est efforcé de déminer par avance les critiques récurrentes sur ces "profits insolents", en faisant valoir sa contribution à l'économie française.

Comme à l'habitude, les résultats publiés vendredi par Total ont de quoi donner le tournis, avec un bond de 16% sur un an du bénéfice net 2011, à 12,27 milliards d'euros, et de 11% du bénéfice net ajusté (qui exclut les effets de stocks et autres éléments exceptionnels) à 11,42 milliards.

Le chiffre d'affaires a lui aussi grimpé de 16% à 184,7 milliards d'euros.

Cette nouvelle envolée est liée aux cours très élevés du pétrole brut l'an dernier, le prix moyen du baril de Brent ayant grimpé de 40% à 111,3 dollars. La flambée des cours a compensé une légère baisse de la production du groupe et la morosité persistante de ses activités de raffinage.

Total a vu sa production d'hydrocarbures reculer de 1% l'an passé, à 2,346 millions de barils équivalent pétrole par jour (Mbep/j).

Cette baisse est liée notamment au conflit en Libye, ainsi qu'aux difficultés persistantes dans l'"aval", c'est-à-dire les activités de raffinage et de distribution de produits pétroliers, dont le résultat opérationnel a reculé de 7% à 1,08 milliard.

Les résultats du groupe sont les meilleurs depuis ceux de l'exercice 2008. Cette année-là, Total avait dégagé un bénéfice net ajusté de 13,9 milliards d'euros, profitant à la fois de prix de l'or noir très élevés (avec un sommet à 147 dollars le baril) et d'activités de raffinage en pleine forme.

Sur le seul quatrième trimestre 2011, le bénéfice net a augmenté de 13% à 2,29 milliards, et le bénéfice ajusté de 7% à 2,725 milliards, pour une production stable à 2,384 Mbep/j.

"Fantasmes" et "réalité"

Total a confirmé vendredi son objectif d'une hausse de sa production de 2,5% par an en moyenne entre 2010 et 2015.

Au titre de 2011, le groupe va verser à ses actionnaires un dividende complet de 2,28 euros, identique à celui de l'exercice précédent.

Evoquant devant la presse les "fantasmes" récurrents sur les "profits insolents" de son groupe, M. de Margerie les a opposés à "la réalité" de ses investissements. "Nos profits sont plus qu'utiles, et surtout garants de nos investissements", a-t-il plaidé.

Il a expliqué que le groupe entendait poursuivre une politique d'investissements colossaux, avec 20 milliards de dollars d'investissements nets prévus cette année (contre 22 milliards l'an dernier).

Rappelant que Total emploie en France 35.000 personnes sur 170 sites, il a précisé que le groupe paierait pour 2011 environ 1,2 milliard d'euros d'impôts, dont 300 millions au titre de l'impôt sur les sociétés (IS). L'an dernier, Total n'avait pas payé d'IS car ses activités françaises étaient déficitaires.

Christophe de Margerie a également renouvelé son opposition à l'interdiction dans l'Hexagone de la fracturation hydraulique, seule technologie qui permettrait d'exploiter les ressources de gaz de schiste.

"C'est en augmentant la production qu'on arrive à la fin" à contenir les prix du pétrole, y compris en extrayant gaz et huiles "non conventionnels", a-t-il défendu

LÉGISLATIVES ● Norra Berra
s’autoproclame candidateàLyon.
La secrétaire d’État Nora Berra a
déclaré, hier, sa candidature aux
élections législatives dans la
4e circonscription du Rhône, celle
de l'ex-ministreUMP Dominique
Perben qui s’est retiré en janvier,
sans attendre la commission
d'investiture du parti, ce
qui a fait bondir la fédération
UMPdu Rhône. MmeBerra se
prévaut de "la confiance renouvelée
du président de la République".
Mais, selon le président de
la fédération UMP du Rhône,
Philippe Cochet, au contraire,
"Mme Berra n'est pas la mieux
placée selon nos sondages, et son
attitude n'est pas responsable à
la veille d'une élection présidentielle,
où seul ce sujet importe

Total bénéf. Les prix élevés de l'or noir ont permis à Total d'engranger
de nouveau l'an dernier des bénéfices astronomiques de plus de
12 milliards d'euros, un niveau qui rapproche le géant pétrolier de
ses records historiques.



Le patron du groupe, Christophe de Margerie,
s'est efforcé de déminer par avance les critiques récurrentes sur
ces "profits insolents", en faisant valoir sa contribution à l'économie
française. Il a précisé que le groupe paierait pour 2011 environ 1,2 milliard
d'euros d'impôts, dont 300 millions au titre de l'impôt sur les
sociétés (IS). L'ex-ministre de l'Industrie et député UMP Christian Estrosi
a cependant regretté que Total "ne paye en France que 2,5%
d'impôt sur les sociétés", quand des PME "payent plus de 30% d'impôt
sur leur bénéfice".

samedi 11 février 2012 21:11
Des dizaines de milliers de manifestants en Europe contre l'accord ACTA
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l'Europe, dont environ 100.000 en Allemagne, pour dénoncer les atteintes à l'internet contenues selon eux dans l'accord multilatéral ACTA sur la contrefaçon.

La plupart du temps jeunes, portant parfois le masque blanc et noir au sourire sarcastique de Guy Fawkes -contestataire britannique du XVIIe siècle- devenu l'emblème des cybermilitants, les opposants à ACTA ont défilé dans le calme dans les grandes villes européennes.

En Allemagne, où les températures oscillaient entre -20 et 0 degrés, malgré le soleil, ils ont été 16.000 manifestants à Munich, 10.000 à Berlin, 5.000 à Hambourg (nord), 4.000 à Dortmund (ouest), 3.000 à Francfort (centre), 3.000 à Dresde (est), selon les organisateurs et la police.

Avait notamment appelé à manifester dans ce pays le jeune parti contestaire des Pirates, qui a le vent en poupe en Allemagne depuis son succès en septembre dernier aux élections régionales de Berlin, à l'issue desquelles il a fait son entrée au parlement de la ville-Etat. Cette formation originaire de Scandinavie -elle a deux députés au parlement européen pour la Suède- prône notamment la démocratie directe sur internet.

"Nous avons largement dépassé nos objectifs de participation en Allemagne", a déclaré un porte-parole des Pirates.

Vendredi, Berlin avait annoncé suspendre pour le moment la ratification de l'accord ACTA, précisant qu'aucune décision définitive n'avait été prise.

Négocié entre l'Union européenne, les Etats-Unis, le Japon, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Singapour, la Corée du Sud, le Maroc, le Mexique et la Suisse, ACTA vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, de celle des médicaments et autres marchandises, au téléchargement illégal sur l'internet.

C'est ce dernier volet qui suscite des protestations massives. Les détracteurs d'ACTA le jugent trop imprécis, laissant la voie à des abus de la part des propriétaires des droits d'auteurs.

Pour tenter de démonter les accusations d'opacité formulées par les opposants, la Commission européenne a publié sur internet un long document détaillant les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les négociations sur l'accord multilatéral.

Outre l'Allemagne, la mobilisation contre ACTA était également assez forte samedi dans les ex-pays communistes, où les internautes considèrent ce document comme une grave atteinte à leur liberté.

A Sofia, plus de 3.000 personnes ont défilé dans les rues et autour du siège du parlement bulgare, scandant "Non à ACTA !" et "Mafia !".

En Roumanie, quelques milliers de personnes s'étaient rassemblées dans différentes villes du pays malgré la neige et des températures dépassant les moins 10°C. "Pluie, neige, nous vaincrons !", ont-ils scandé sur la Place de l'université de Bucarest.

A Budapest, environ 400 manifestants, mobilisés par le Kalozpart (Parti des Pirates) à partir du réseau social en ligne Facebook, s'étaient réunis près du parlement hongrois, munis d'affiches "Stop Acta !".

A Vilnius, quelque 600 Lituaniens protestaient devant le siège du gouvernement. Environ 3.000 Tchèques, ont manifesté samedi à Prague et dans d'autres grandes cités de la République tchèque.

Près de 6.000 Autrichiens ont défilé à Vienne et dans les villes de Graz, d'Innsbruck et de Linz. A Paris, ils étaient plusieurs centaines de manifestants. "C'est sous couvert d'anonymat que la révolution est née", proclamaient des pancartes, allusion aux actions spectaculaires des pirates informatiques agissant sous le sigle d'"Anonymous" qui se sont multipliées ces dernières semaines dans plusieurs pays.

JEAN-CLAUDE MAILLY
"Une crise du capitalisme" "Il y a eu le modèle américain, puis le modèle japonais, puis le modèle nordique, voilà le modèle allemand..."

Secrétaire général du syndicat
Force ouvrière depuis 2004,
Jean-Claude Mailly est une voix
qui compte dans le paysage social
français. À la veille de
l’élection présidentielle et
des législatives, FO a annoncé
qu’elle se tiendra à l’écart de la
campagne, afin de ne pas compromettre
"son indépendance".
Ce qui n’empêche pas son patron
de critiquer fermement la
rafale d’annonces du président
de la République. Venu vendrediàMarseille
pour le congrès
des territoriaux de la mairie et
de la communauté urbaine,
Mailly a ainsi jugé "indécente"
l’annonce de Nicolas Sarkozy
sur un référendum pour imposer
des formations aux chômeurs:
"Une nouvelle fois, par
logique idéologique, il induit
que ce sont tous des profiteurs".
D’ici quelques jours,
FO publiera un document
qui rappellera ses propositions
essentielles.

❚ Force ouvrière ne participera pas à
la Journée d'action du 29 février, appelée
par la Confédération européenne
des syndicats. Vous êtes en désaccord
avec les revendications exprimées par
vos homologues des autres pays?
"Ce n’est pas ça. Il n’a échappé à personne
que la France est en campagne
électorale, avec des candidats déclarés
et d’autres qui le seront peut-être d’ici
là. Vu de France, le moment ne nous
paraît pas opportun, il y a un risque de
t o ut mélanger . La l i b e r t é e t
l’indépendance, c’est ce qui nous guide
et nous devons être vigilants pour
préserver ces valeurs pendant les campagnes
électorales. Voilà pourquoi
nous ne participons pas à cette journée,
contrairement à d’autres organisations
qui ont décidé elles de
s’engager dans la campagne.
❚ En même temps, vous ne vivez pas
dans une bulle. La dimension électorale
des mesures annoncées en janvier par
Nicolas Sarkozy ne vous a pas échappé...
Je ne crois pas beaucoup aux sommets
sociaux et celui de janvier n’était pas le
premier. J’appelle ça "les grand-messes"
et s’il y a toujours une part de scénarisation,
ce n’est pas là qu’on bosse
le plus. Le président de la République
a lancé quelques mesures d’urgence,
insatisfaisantes : par exemple, 1000
CDD pour Pôle emploi alors qu’ils
sont totalement débordés... Mais il a
évité tout clash: on n’a pas parlé de la
TVA sociale ni du dispositif compétitivité-
emploi. Or, la TVA sociale, c’est
pour nous une erreur économique et
un danger social. Le gouvernement
part du principe que pour renforcer la
compétitivité, il faut réduire le coût du
temps de travail, ce que je conteste.
J’ai toujours dit que nous traversions
une crise du capitalisme et de son système.
Si l’objectif n’est pas de sortir du
capitalisme, on ne combat pas le mal
par le mal : toute hausse de la TVA se
traduit d’une manière ou d’une autre
par une hausse des prix, cela s’est vérifié
partout, y compris enAllemagne.
❚ Le dispostif compétitivité-emploi
est-il une remise en cause de la durée
légale du temps de travail ?
Bien évidemment. Que nous sort-on
du chapeau? Qu’en cas de difficultés,
une entreprise réduise la voilure...
avec un dispositif inacceptable qui
transfère le risque sur les salariés. En
plus, un dispositif existe aujourd’hui
mais chaque salarié doit donner son
accord. C’est ça qu’ils veulent faire sauter
!
"Par la pression, nous avons obtenu
deux mois de négociations, ce qui signifie
qu’on imagine mal ce texte être
adopté avant les élections. Sauf qu’ils
nous sortent l’amendement d’un député
UMP pour créer une brèche et
passer quand même le truc.
❚ Dans une interview publiée hier, Nicolas
Sarkozy annonce des formations
obligatoires pour les chômeurs, dans
des secteurs déterminés par "un comité
national". Un dispositif qui serait validé
par référendum... C’est la course à
l’échalote?
C’est indécent. En France, il y a
4,8millions de chômeurs. Induire que
ce sont tous des profiteurs, ce qui est
le message du président de la République,
c’est entrer dans une logique idéologique.
En plus, il est un de ceux qui
ont fait réformer récemment les lois
sur le dialogue social et il annonce
qu’il passera en force via un référendum...
❚ Vous ne participez pas à la campagne
mais Nicolas Sarkozy en prend pour
son grade...
Il fait ça en tant que président de la
République, donc je commente et je
condamne s’il le faut. Quand il sera
candidat pour de bon, on ne réagira
pas tous les jours. C’est la ligne que
nous avons pour les autres candidats.
Mais nous ne serons pas absents : dans
quelques jours, nous allons publier un
document qui rappelle nos propositions
essentielles. Elles portent sur le
pouvoir d’achat, le service public avec
l’arrêt des politiques de réduction
d’effectifs, la politique industrielle, la
protection sociale...
"Ces propositions s’inscrivent dans
les valeurs républicaines auxquelles
nous sommes très attachés. Liberté,
égalité, fraternité, ce ne sont pas que
des mots pour faire joli... Par exemple,
maintenir le service public sur
l’ensemble du territoire, c’est garantir
l’égalité. Je reviens sur le dispositif
compétitivité-emploi du président de
la République: en balayant la durée légale
du temps de travail, en créant un
systèmeà la carte entreprise par entreprise,
c’est unemanière de contourner
l’égalité.
❚ L’emploi et la question sociale sont
au coeur de la campagne présidentielle.
Cette prise en compte doit vous rassurer
?
Rassurer n’est peut-être pas le mot
mais cela témoigne bien que tout le
monde a pris conscience que la crise
impose des réponses. Après, elles sont
très différentes selon les candidats :
aux électeurs d’écouter les propositions
et de choisir. Nous, nous rappelons
les nôtres.
❚ Contre la crise, l’UMP brandit sans
cesse des recettes allemandes. C’est
une piste à suivre ?
Se comparer à l’Allemagne n’est pas
pertinent. Il y a eu le modèle américain,
puis le modèle japonais, puis le
modèle nordique, voilà le modèle allemand...
On nous dit qu’il faut baisser
le côût du travail. Or, dans l’industrie,
le coût est le même... La différence,
c’est que l’Allemagne utilise à plein les
ex-pays de l’Est : si les voitures sont assemblées
en Allemagne, les sous-traitants
sont en Pologne ou en République
tchèque, avec des salaires moindres...
"Ils ont compris que la Directive
européenne sur le détachement des
travailleurs est une véritable passoire.
C’est ce qu’il faut corriger, afin que les
Polonais et les autres soient payés comme
nous, sinon l’Europe sera indéfiniment
confrontée à une logique de
dumping social... Bref, je ne juge pas
ce qui se passe en Allemagne mais je
dis attention: là-bas, ils n’ont pas de salaire
minimum et il y a encore plus de
précarité chez eux que chez nous.
❚ Après les élections, reviendrez-vous
à l’assaut sur la réforme des retraites
que vous avez beaucoup critiquée ?
Je suis très inquiet sur ce qui se passera
après les scrutins du printemps. Je
crains un nouveau plan d’austérité,
quel que soit le président. Là, il faudra
se battre et c’est aussi une des raisons
qui nous poussent à garder nos forces.
Toujours est-il que nous n’avons pas
renoncé sur les retraites, nous avons
toujours combattu cette réforme et
nous continuerons: pour nous, c’est la
retraite à 60 ans à taux plein. Il n’y a
aucune logique, sinon celle des marchés
financiers, à dire que puisqu’on
vit plus, on doit travailler plus... En
plus, le discours sur la pénibilité du travail
a disparu: le dispositif gouvernemental
ne la traite pas mais s’occupe
de l’invalidité, ce qui n’est pas du tout
la même chose.
❚ Bernard Thibault vient de confirmer
qu'il ne briguera pas de nouveau
mandat à la tête de la CGT. Lever le pied
vous tente?
Oh, le prochain congrès de Force
ouvrière est en 2014, on aura le temps
d’y réfléchir d’ici là... Tant que j’ai la
santé et que les camarades veulent de
moi, je continue!
Pour occuper ce genre de fonctions, il
est important d’en avoir envie et
d’avoir le soutien des équipes et des
militants. Et pour l’instant, tout va
bien".


des territoriaux FO, avec le départ de
leur chef, Claude Argy. Le signe d’un
autre syndicalisme ?
"Vous savez, au-delà des hommes et de
leur style, c’est le syndicat qui compte,
c’est le travail que l’on doit voir. Si plusieurs
centaines de personnes assistent
à ce congrès, c’est parce que du travail
est réalisé depuis des années pour défendre
les agents. Travail de Claude Argy
mais aussi de Patrick Rué qui le remplace
aujourd’hui, que je connais depuis
des années et qui a toujours été un acteur
important dans la vie de notre syndicatà
Marseille. Quant à Claude Argy, il
poursuivra son travail au niveau national.
Vu de Paris, les critiques formulées
contre les Marseillais de Force
ouvrière, notamment à l’occasion de
l’affaire Guérini, vous ont-elles
ébranlées ?
Je pense qu’il faut savoir rester serein,
ne pas croire tout et n’importe quoi.
Marseille ne doit pas s’emballer. On
nous accuse souvent d’avoir une écoute
privilégiée de la part de la mairie et de
la communauté urbaine, mais c’est toujours
le cas lorsqu’un syndicat est majoritaire
ou très implanté. C’est le cas avec
d’autres organisations que la nôtre dans
d’autres structures, ce n’est pas aberrant,
c’est une règle qui a sa logique en
démocratie.
Le problème, c’est que depuis
Defferre, les autres syndicats n’ont
pas voix au chapitre...
Pensez-vous que pour un syndicat autre
que la CGT, il soit facile d’exister sur le
port de Marseille? C’est compliqué partout.
Mais les choses évoluent et évolueront
avec le temps et les hommes..."

ASSEMBLÉE
Énorme couacàdroite
sur la TVA sociale

Le débat parlementaire sur la
TVA sociale a commencé, hier,
par un couac spectaculaire pour
la droite, qui s'est fait mettre en
minorité par la gauche au sein
de la commission des Finances
de l'Assemblée nationale, en raison
d'un nombre insuffisant de
députés UMP présents. La commission,
qui examinait les derniers
amendements au budget
rectificatif 2012 avant l'ouverture
des débats en séance publique,
a adopté un amendement
socialiste supprimant l'instauration
de la TVA sociale, mesure
phare du texte.Ce vote n'a pas
de portée concrète, car la majorité
de droite et du centre pourra
passer outre sans problème
dans l'hémicycle, mais pour le
chef de file des députés socialistes,
Jean-Marc Ayrault, le faible
nombre de députés UMP en
commission "est révélateur d'un
malaise" à droite.
Le patron des députés UMP,
Christian Jacob, a dénoncé une
"petite combine". "Au derniermoment,
ils ont changé de commission
dix députés qui ne sont pas
de la commission des Finances,
de façon à avoir une voix de majorité,
donc on est vraiment dans
de la combinaison", a-t-il déploré.

http://video.fr.msn.com/watch/video/nicolas-dupont-aignan-internet-2012-et-vous/13qc48s4p?from=Player_PresidentielleActu_Newtracking&src=FLPl%3ashare%3apermalink%3atag_recent

Nicolas Dupont-Aignan : Internet, 2012 et vousPremier sujet de la soirée : Internet. C'est Nicolas Dupont-Aignan lui-même qui a choisi de s'exprimer sur ce sujet…

Hadopi est une manipulation des majors"
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle, était l'invité de l'émission 2012etvous

Nicolas Sarkozy
c’est reparti pour untour
Cesoir, surTF1, ilentredanslacourseàl’Elyséeenannonçantsacandidature

Nos politologues analysent sa tactique

Stéphanie DECHEZELLES, Sciences Po Aix :
"Occuper le terrain et rassurer son camp"
"Nicolas Sarkozy est dans une double
stratégie, jouer l’hyperaction et la sobriété.
Cela l’a toujours obsédé durant son quinquennat.
Sans l’avoir toujours bien géré.
Sur la forme, c’est une accélération du tout
communication,une pratique coutumière
depuis cinqans. Il s’agit juste d’uneamplification
du phénomène. Il occupe le terrain
médiatique, cela peut rassurer son camp
mais démobiliser l’électeur.
"Sur le fond, parler à Annecy juste après
sa déclaration de candidature, puis à Marseille,
c’est aller sur des terres de droite. En
allant près du plateau des Glières, haut lieu
de la Résistance, il veut d’abord évoquer le
réflexe patriotique et renvoyer aux heures
glorieuses de la France, cela lui permet de
jouer le contrecoup avec le modèle allemand
qu’il n’a cessé d’ériger en exemple.
Et de récupérer un électorat droitier qui
était au rendez-vous en 2007".
Daniel VAN EEUWEN, directeur
de l’Observatoireméridional
du politique, Aix-en-Provence :
"La stratégie de l’étouffement"
"Durant ces derniersmois, Nicolas Sarkozya
cherché entièrementàoccuper sa fonction
de Président. Cette fois, il renoue avec
un activisme dont il a déjà fait preuve. Et
cela promet d’être ainsi jusqu’à la fin de la
campagne. Il fait du buzz pour asphyxier
toute information qui viendrait de son adversaire.
C’est la stratégie de l’étouffement.
Il donne, par ailleurs, l’impressiond’uneexceptionnelle
vitalité.
"En ménageant ce faux suspense, il crée
de l’attente, du désir, de l’impatience mais
le risque c’est qu’il peut susciter de la déception.
En retard sur les sondages, il fallait
qu’il reprenne l’initiative. Cette attitude
peut être contre-productive puisque les
gens auront une impressionde déjà-vu."
Viriginie MARTIN, politologue,
Euromed Management, Marseille:
"Il fait le zapping à notre place"
"Il lui faut marquer les esprits en 2012
commeil l’a fait en 2007. Il adopte une stratégie
de teaser au sens le plus marketing
qui soit. Il est à un endroit, puis à un autre,
il n’est pas là où on l’attend, tantôt visible,
tantôt invisible. Il fait le zapping pour
nous. Il veut nous réveiller.
C’est important pour lui d’autant que
d’après les sondages, il est censé ne pas le
faire. Autre fait majeur, il contrôle l’agenda
médiatique.Quant à sa stratégie de droitisation,
elle est avérée. Mais avec Nicolas
Sarkozy, on ne sait jamais si cela va durer

Plus de 200 flamants roses morts2 contributions Publié le mercredi 15 février 2012 à 16H47


Edouard Coulot


Les spécialistes du centre scientifique de la Tour du Valat ont établi un premier bilan des conséquences du froid sur la population des flamants roses en Camargue. A ce jour, plus de 200 oiseaux ont été découverts morts.

Rien de comparable cependant avec la vague de froid de 1985, même si le bilan de cette année n'est pas arrêté, où l'on avait comptabilisé 3 000 cadavres de flamants roses. Par ailleurs, 36 oiseaux sont actuellement soignés au centre ornithologique de Pont de Gau (commune des Saintes-Maries-de-la-Mer).

Cette mortalité exceptionnelle, due essentiellement au gel des marais empêchant les oiseaux de se nourrir, ne mettra cependant pas en danger la population de flamants roses, estimée à 30 000 spécimens sur le pourtour méditerranéen français.

bien triste

Jean-Claude GAUDIN, maire
UMP deMarseille. Le propos
de Nicolas Sarkozy qui veut réduire
le nombre de parlementaires
"de façon consensuelle et
républicaine", a suscité bien
des questions et des commentaires.
"Ce qu’il a dit n’était pas
prévu, on n’en avait pas parlé
durant la préparation. C’est une
surprise", a avoué Jean-Claude
Gaudin. Puis d’ajouter : "Je pense
que Nicolas Sarkozy a parlé
d’une manière générale. Il faudra
voir. Pour ce qui me concerne,
j’ai un doute sur la constitutionnalité
de la mesure."

Très présent, le président
d'honneur du parti, Jean-Marie
Le Pen, y est allé de sa petite
phrase, toujours sur un ton polémique.
Sarkozy et sa nouvelle offensive?
"C'est un petit peu comme
la pute qui devient chaisière à
l'Église. Si elle garde son maquillage,
elle ne trompe personne",
a-t-il lancé en riant

La proportionnelle aux législatives fait grincer des dents à l'UMP
AFP - 20/02/2012 17:46
L'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives, exhumée par Nicolas Sarkozy, fait grincer des dents à l'UMP, mais les critiques, parole présidentielle oblige, sont discrètes, d'autant que la mise en place d'une telle réforme est jugée impossible pour le scrutin de juin.
Dimanche, lors de son meeting à Marseille, le candidat-président a réitéré une promesse déjà faite entre les deux tours de la présidentielle de 2007, mais restée lettre morte depuis.

S'il reste "convaincu" qu'il faut avant tout "dégager une majorité capable de gouverner", M. Sarkozy a plaidé, sans citer le mot de proportionnelle, pour une correction, "à la marge", du scrutin actuel majoritaire uninominal à deux tours afin que "tous les grands courants politiques puissent avoir des parlementaires".

"Ça faisait la gueule aux premiers rangs" où siégeaient notamment le Premier ministre François Fillon, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, le président de l'Assemblée Bernard Accoyer, tous trois hostiles ou très réservés sur la proportionnelle, raconte un parlementaire UMP.

Quelle dose ? 10% ? Quel calendrier ? Législatives repoussées pour que cette mesure s'applique dès 2012 et non pas en 2017 ? La direction de l'UMP était peu encline lundi à s'épancher sur une mesure qui divise ses rangs et que M. Sarkozy veut coupler à la baisse du nombre des parlementaires.

"C'est impossible pour les prochaines législatives. Ce n'est pas la tradition de modifier les règles à quelques mois d'un scrutin et les conditions politiques ne sont pas réunies. Il n'y a pas de majorité UMP pour voter la réforme", tranche un haut responsable UMP.

Interrogé par l'AFP, M. Copé juge ce débat "pas du tout médiocre". Mais "la nature même des institutions commande une majorité et une opposition fortes. Instiller une +dose+ de proportionnelle ? On ne sait pas ce que ça donne à la fin. Une trentaine de députés à la proportionnelle, ça peut empêcher une majorité. Du coup, ce sont eux qui feraient la majorité", argue-t-il en disant, une fois n'est pas coutume, partager l'avis de François Fillon.

La plupart des ex-RPR sont viscéralement anti-proportionnelle. Mais ils sont parfois gênés aux entournures, comme le vice-président de l'Assemblée, Marc Le Fur, qui, après avoir dénoncé en bureau politique de l'UMP, début février, le "danger" de la proportionnelle, élude: "J'attends d'entendre le président qui va nous recevoir mercredi".

Sa collègue Arlette Grosskost, elle, assume: "C'est une mauvaise idée ! Une petite dose, ça ne veut rien dire. C'est le scrutin majoritaire ou la proportionnelle, pas les deux. Tout ça pour acheter un électorat du centre ou du FN... C'est comme cette idée de baisser le nombre de parlementaires alors qu'on crée des députés de l'étranger ! Je préférerais qu'on baisse le nombre de ministres, comme promis en 2007".

La députée du Haut-Rhin se résoudrait à voter la réforme si "on (l)'obligeait". Elle remettrait alors, plaisante-t-elle, sa casquette de "godillot-RPR".

"Ca peut permettre de dégonfler le score du FN ou, disons, de ne pas insulter l'avenir", juge, "pragmatique", un autre élu UMP. "Si ça se limite à 50 ou 100 députés à la proportionnelle, ça me convient", estime lui aussi Eric Ciotti.

Les centristes et les libéraux de l'UMP eux se félicitent. "C'est un signal positif", note Marc-Philippe Daubresse.

Plus étonnant, le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, a salué, depuis Rome, une "très bonne initiative" de M. Sarkozy, jugeant désormais "qu'il faut marcher avec son temps

Mort auxchèvres!
En sursis depuis un an grâceàl’interventionde BrigitteBardot, letroupeau sauvagequi erredans lemassif de
la Nerthe va être fixésur son sort. Unnouvel arrêté du préfet devrait ordonner son abattage..
. après les élections

si c'etait moi y en a une que j'abattrais avant...pas vous

Sarkozy a estimé mardi que "la polémique" déclenchée par la présidente du FN sur la viande halal "n'avait pas lieu d'être", lors d'une visite au marché d'intérêt national de Rungis.




100% de la viande est abattue de façon rituelle en Ile-de-France, selon la chambre d'agriculture
La Chambre d'agriculture d'Ile-de-France a confirmé mardi dans un communiqué que 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'était selon les traditions musulmane et juive.

"Aucun choix n'est donné aux éleveurs franciliens" qui doivent partir en province pour faire abattre leurs animaux, regrette la Chambre d'agriculture, qui rassemble les professionnels du secteur agricole de la région.

Les animaux doivent faire des "centaines de kilomètres", les carcasses devant être rapatriées pour le conditionnement et la distribution en Ile-de-France, souligne l'organisme qui dénonce la "perte de temps et d'argent".

Auparavant, les abattoirs de la région étaient gérés par les communes mais "le désengagement des municipalités a vu peu à peu l’ensemble de l’abattage francilien confié à des opérateurs privés", explique la Chambre.

Pour des "raisons de simplification des process et poussés par la réduction des coûts", ces opérateurs ont privilégié un "procédé unique d’abattage rituel", regrette encore la Chambre d'agriculture qui pointe du doigt "le consentement coupable des services de l’Etat".

Les abattoirs franciliens représentent cependant moins de 2% de la consommation francilienne de viande, affirment encore les professionnels.

Ces derniers regrettent également le manque d'information des consommateurs. "En France on estime que 30% de la viande est abattue selon les rites musulman et juif alors que la demande ne représente que 7%; 23% sont donc commercialisés comme de la viande +traditionnelle+", toujours selon les professionnels.

Nicolas Sarkozy a estimé mardi que "la polémique" déclenchée par la présidente du FN sur la viande halal "n'avait pas lieu d'être", lors d'une visite au marché d'intérêt national de Rungis.

La candidate du FN, Marine Le Pen, avait lancé la polémique en affirmant samedi que toute la viande distribuée en Ile-de-France serait, à l'insu des consommateurs, "exclusivement" de la viande halal.

La présidente du Front national a réaffirmé mardi matin qu'"on ment aux Français" sur ce sujet.