CARTON ROUGE ..OLYMPIEN

Jean-Michel Larqué : «L'OM ? À force de tirer sur la corde…»

Publié le 19/05/2014 à 03:52, Mis à jour le 19/05/2014 à 08:25

Jean-Michel Larqué, 66 ans, consultant Canal + & RMC/BFM. Une-deux

Jean-Michel Larqué : «L'OM ? À force de tirer sur la corde…»




Au lendemain de la fin du Championnat, Jean-Michel Larqué nous a livré son analyse. L'occasion, aussi, de parler de son livre en hommage à Thierry Roland, disparu il y a 2 ans.
Finalement, cette dernière journée n'aura pas changé la donne…
Elle n'aura servi à rien, mais les 37 autres auront démontré beaucoup de choses. On en attendait monts et merveilles, ça prouve aussi que toutes les équipes ont joué le jeu jusqu'au bout.
Êtes-vous déçu pour Saint-Étienne qui n'aura été en C1 que quelques minutes ?
Non. La logique a été respectée. Lille a été 10 fois plus sur le podium que Saint-Étienne. Et ce n'est pas comme s'ils finissaient à égalité. Lille termine avec 3 points d'avance. Ce n'est pas rien.
Vous pensez que le Losc a les épaules pour disputer la Ligue des champions ?
Pas plus que les Verts. Depuis quelques années, il n'y a plus de surprise en Ligue des champions. On retrouve les mêmes équipes en 8es et quarts de finale. Et c'est très difficile pour le 3e de Ligue 1 de s'extirper des poules. Il faut arrêter de croire que participer à la C1 sans espoir de la gagner, est une galère.
Lyon est sorti vainqueur de la bataille pour la Ligue Europe. Mérité ?
Oui. Les Marseillais considèrent qu'ils ont fait une saison moyenne. Lyon s'est battu avec ses armes. Ils ont eu un début de saison compliqué avec l'affaire Gomis et les décisions arbitrales n'ont pas souvent été dans leur sens, surtout sur les 10 derniers matches.
Marseille termine 6e. Ce n'est pas la meilleure façon d'accueillir Marcelo Bielsa…
Non c'est sûr. Marseille avait un budget important pour y arriver mais ils ont subi pas mal de remous avec un changement d'entraîneur et le divorce avec une partie des supporters. À force de tirer sur la corde, elle va casser. Il ne faudrait pas que le public décourage Margarita Louis-Dreyfus. Ça ne se bouscule pas au portillon pour reprendre le club. Il faut qu'ils fassent attention à ça.

OM – Di Meco : "Labrune piétine l’histoire du club"

Marseille / Publié le Mardi 20/05/2014 à 14H48







Sur RMC, l’ancien champion d’Europe avec l’OM, Eric Di Meco, n’a pas du tout apprécié que le président de l'OM décide de ne plus attribuer le numéro 21 que portait Diawara.
"Labrune pense que l’histoire du club a commencé quand lui est arrivé. Il piétine l’histoire, affirme Di Meco. Diawara est le premier gêné dans cette affaire car il se rend compte que c’est grotesque. Pour les 20 ans de la victoire en Ligue des champions, il a organisé une fête seulement une semaine avant car il ne voulait pas le faire".

Si l’OM a retiré le numéro de Souleymane Diawara, alors…
En fin de contrat avec l'Olympique de Marseille, Souleymane Diawara devrait avoir droit à un drôle d'honneur : voir son numéro 21 retiré à la façon des franchises NBA. Mais si le sympathique Souley a fait le boulot du côté de la Canebière, une telle récompense semble un peu exagérée. Si l'OM a retiré le numéro de Souleymane Diawara, alorsPSG pourrait retirer celui de Francis Llacer.

… le jury des Oscars pourrait filer une statuette à Steven Seagal.

… Sylvain Mirouf pourrait choper un date avec Claudia Schiffer.



… le guide Michelin pourrait filer une étoile au Iskender Kebab Galatasaray de ton quartier.

… Jenifer pourrait faire un album de reprises de NTM.

… l’Allemagne pourrait battre l’Italie en Coupe du monde.

… Pascal Praud pourrait recevoir le prix Albert Londres.

… Julien Faubert pourrait jouer au Real Madrid.

… Djimi Traoré pourrait jouer une finale de C1.

… Leslie du Loft pourrait être la belle-fille de Tina Turner.

… les États-Unis pourraient avoir commandité les attentats du 11 septembre.

… Arlette Laguiller pourrait claquer un 10% sur un come-back aux présidentielles de 2017. José Bové pourrait commander un menu Big Mac.

… Fabien Onteniente pourrait rafler un César avec Turf 2.

… Frank Michael et Frédéric François pourraient faire de l’ombre à Booba et Rohff en se clashant par médias interposés.

… un serveur de café parisien pourrait vous répondre en anglais et avec le sourire.

… Confessions Intimes pourrait faire des reportages ailleurs que dans le Nord-Pas de Calais et en région PACA.

… Zahia pourrait faire de la haute couture.

… les Los Angeles Lakers pourraient retirer le maillot de Kwame Brown.

… Richard Gasquet pourrait ramasser Roland Garros sur une finale disputée en cinq sets contre Novak Djokovic.

… Rivaldi, RG 512 et Kaporal pourraient être à la mode.

… Yoann Gourcuff pourrait se blesser en promenant son chien.

… Morsay pourrait faire son entrée à l’Académie française.

… l’amitié fille-garçon pourrait exister.

… Kev Adams pourrait remplacer Jimmy Fallon à l’animation du Tonight Show.

… Roberto Sedinho ne serait pas alcoolique et n’aurait pas couché avec la mère d'Olivier Atton.

… Parker Lewis pourrait perdre.

… Jack Bauer et James Bond pourraient crever dans d’atroces souffrances.

… R Kelly aimerait les femmes âgées.

… Moundir pourrait enfin avouer qu’il a porté le maillot de l’OM sous le nom de « Mido ». Là, il était venu chercher les 100 000.

… les époux Balkany pourraient payer leurs impôts.

… Tellement Vrai pourrait prendre de vrais intervenants pour ses reportages.

… Abou Diaby pourrait jouer deux matchs de suite.

… Sepp Blatter partirait en croisade contre la corruption.

… Sean Paul pourrait avouer que « Somigosothen », ça ne veut rien dire.

… la France pourrait envoyer des vrais chanteurs à l’Eurovision.

… Eric Moussambani pourrait flinguer le record du monde du 100 mètres nage libre.

… l'OM pourrait également retirer le poste d'attaquant en l'honneur de JPP et Didier Drogba.

%Incidents dans le Nord : tout le monde viré!
L’affaire avait fait grand bruit le week-end dernier. En tournoi à Saint-André-
lez-Lille, les U17 DHR avaient été exclus de la compétition en raison
d’une attitude jugée exécrable envers le corps arbitral et leurs différents
adversaires. Une semaine plus tard, les sanctions sont tombées : plus
aucun membre de la délégation olympienne ayant fait le déplacement
dans le Nord ne sera licencié à l’OM la saison prochaine. En deux mots,
tout lemonde est viré. Aussi bien les joueurs que les dirigeants. "Les sanctions
sont à la hauteur de ce qui s’est passé, estime Thomas Fernandez, le
directeur du centre de formation de l’OM. L’image qui a été donnée du club
ne correspond pas à celle que l’on souhaite véhiculer."

Bari est
tragique

Ce voyage aurait pu prendre
des allures de pèlerinage. Au
lieu de ça, il a ressemblé à un
chemin de croix vers un lieu
maudit par tous les supporters
de l’OM. Bari est tragique. Il le
sera à jamais. Lorsque la tenue
de ce match amical a été confirmée,
un flot de souvenirs amers
est remonté à la surface. Chacun
y est allé de son anecdote
sur cette finale contre l’Étoile
Rouge à l’épilogue abominable.
Munich a permis de sécher
les larmes. Mais la plaie ouverte
dans les Pouilles demeure. À
vif. Profonde, tenace et douloureuse.
Elle l’est encore davantage
à l’approche du stade San Nicola,
sanctuaire des espoirs
olympiens.
Vingt-trois ans plus tard,
l’enceinte se dresse toujours au
beau milieu d’une zone désertique
et désertée. Sauf les jours
d e mat c h. Le j o y a u d e
l’Adriatique a perdu de sa splendeur.
Les années lui ont filé un
méchant coup de vieux. La fleur
imaginée par les architectes est
en train de faner, de flétrir à
vue d’oeil. "C’est l’Italie", rétorque-
t-on avec résignation.
Au bord de la banqueroute il
y a quelques mois à peine, Bari
a changé de nom, de propriétaires.
Mais la passion brûle toujours
ses fidèles tifosi. La venue
de "l’Olympique" leur a donné
l’occasion de s’enflammer de
nouveau. Pour exorciser le passé
et croire en des lendemains
meilleurs. En cela, affronter
l’OM en ces terres était un symbole
parfait. Même s’il a fallu exhumer
un passé douloureux

[size=40]Montpellier refroidit Marseille
Dans son nouveau Stade Vélodrome, l'Olympique de Marseille s'est incliné face à Montpellier (0-2). Les débuts de Marcelo Bielsa sont très compliqués, avec un seul point en deux matches et le chantier de la défense s'annonce immense.

[/size][size]TweeterPartagerPartager

444
a+a-imprimerRSS

La joie des Montpelliérains sur l'ouverture du score de Mounier. (Laurent Argueyrolles) (L'Equipe)

[/size]

Le match

Le nouveau Vélodrome a donc été inauguré par une défaite face à Montpellier (0-2). Un résultat loin d’être illogique tant la défense marseillaise a flotté et l’attaque manqué d’efficacité, surtout en fin de match, après le deuxième but des visiteurs. Les coéquipiers de Benjamin Stambouli ont eu le mérite de très bien exploiter les (grosses) failles dans la défense à trois phocéenne. Après une belle occasion pour le capitaine héraultais (10e), Mounier a ouvert le score d’un beau lob en angle fermé (0-1, 19e). Sur une passe en profondeur venue de très loin, Nkoulou a couvert et Dja Djédjé n’était pas au marquage.

Idem sur le deuxième but avec des acteurs différents, sauf Anthony Mounier, devenu passeur pour Sanson (0-2, 68e). Cette fois, c’est Morel qui couvrait et Romao, passé arrière droit, qui a laissé filer l’homme du match dans son dos. Les Marseillais ont tenté de revenir mais Payet (71e), Alessandrini (71e), Mendy (74e) et Gignac (76e) n’ont pas réussi à tromper un très bon Jourdren. Au coup de sifflet final, le public a copieusement sifflé son équipe. Pas idéal pour lancer une saison espérée comme celle du renouveau.



Les drôles de choix de Bielsa

Difficile de faire émerger un joueur en particulier dans ce match même si Mounier, auteur d’un but et d’une passe décisive, aurait mérité les honneurs. S’il y a plutôt un homme à mettre en avant dans cette rencontre, c’est Marcelo Bielsa… et ses choix. Si son 3-6-1 ou 3-3-3-1 au coup d’envoi n’est plus surprenant, l’Argentin a innové en deuxième période. Son équipe est d’abord revenue des vestiaires en 4-4-2 : Romao a quitté l’axe de la défense, où sont resté Nkoulou… et Morel, pour aider Imbula à la récupération. Quinze minutes plus tard, Batshuayi remplaçait Dja Djédjé et les Marseillais sont passés en 4-1-3-2, avec… Romao en arrière droit. Difficile de s’y retrouver pour les joueurs, surtout après le but de Sanson à vingt minutes de la fin.



Le fait du match : Ayew n'a plus de maillot et sort !

Le début de la deuxième période a été marqué par une drôle de séquence sur le banc de touche marseillais. Touché à la tête depuis la 24e minute de jeu, André Ayew a encore saigné au retour des vestiaires et devait donc changer de maillot pour revenir sur le terrain. Mais il avait déjà changé de tunique après le choc en première période. Impossible sur le banc de retrouver un maillot avec le numéro 10 du Ghanéen ou non floqué. Après cinq minutes de bricolage, Bielsa, furieux, a finalement dû remplacer Ayew par Payet… Tout est allé de travers dans ce match pour les Marseillais

[size=30]Ligue 1: l'OM inaugure de la pire des manières son nouveau Vélodrome[/size]
17/08/2014 20:42
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]  





Anthony Mounier (g), auteur du premier but de Montpellier contre l'OM, félicité par son coéquipier Morgan Sanson, le 17 août 2014 à Marseille - AFP Bertrand Langlois
Marseille a inauguré de la pire des façons son nouveau stade Vélodrome en s'inclinant de façon très inquiétante (2-0) face à une équipe de Montpellier hyper-réaliste qui a bien réagi après son revers en ouverture du championnat, dimanche lors de la 2e journée de Ligue 1.

Avec un seul point en deux matches, le nouvel entraîneur de l'OM, l'Argentin Marcelo Bielsa, présenté comme le sauveur, est déjà sous pression et devra à tout prix obtenir un résultat dans une semaine à Guingamp.
"Le résultat n'a pas été celui qu'on désirait mais le match laisse des choses à corriger et à travailler", a réagi Bielsa, résolument optimiste, ajoutant qu'il y avait "plus de choses de valeur que de choses à régler".
Pour cette première rencontre dans un stade Vélodrome rénové mais dont la capacité était encore limitée par le club à 52.500 places (pour une capacité définitive de 67.000 places), les virages avaient vu grand, déployant deux grands tifos mais aussi une banderole sur laquelle ils prévenaient leur équipe: "Depuis toujours, nous donnons tout pour vous, faites-en autant !".
Dans une nouvelle enceinte peut-être finalement intimidante, l'OM n'affichait pas la plus grande sérénité.
La défense qui avait péché il y a une semaine en Corse (3-3), s'inclinant deux fois en fin de match, se montrait encore une fois maladroite. Dja Djédjé, en position de dernier défenseur, tentait un dribble périlleux devant Stambouli. Le fils de l'ancien entraîneur de l'OM se retrouvait seul devant Mandanda mais le gardien international sauvait son camp (9).
Pas pour longtemps car dix minutes plus tard, le même Dja Djédjé se faisait prendre cette fois par Mounier, abandonné seul dans son dos. L'ancien Niçois reprenait sans contrôle une magnifique ouverture et lobait Mandanda (1-0, 19).
"Seulement deux ou trois joueurs ont mal joué ce soir, a reconnu Bielsa. Entre ceux qui ont bien joué et ceux qui ont mal joué, il y a une partie de l'équipe qui n'est pas parvenue à jouer à son niveau ce soir".
Les Héraultais, battus à domicile lors de la 1re journée par Bordeaux (1-0), offraient alors un bien meilleur football et les débuts du Paraguayen Barrios, prêté par le Spartak Moscou, n'y étaient peut-être pas étrangers.
"Je suis satisfait du résultat, a réagi de son côté l'entraîneur héraultais Rolland Courbis. Ce soir on a vu 90% de ce qu'on avait préparé. Contre Bordeaux, on avait vu 10%".
Malgré un énorme cafouillage devant le but de Jourdren, puis une belle combinaison Thauvin-Dja Djédjé, l'OM rentrait aux vestiaires mené.
Malgré des matches de préparation encourageants (4 victoires en 5 rencontres), les Olympiens ne trouvaient pas la bonne carburation. Pour le moment, la créativité d'un Valbuena, transféré au Dynamo Moscou, fait défaut et ni Allessandrini, ni Payet, entré à la 52e minute à la place de Ayew, n'ont pris le relais.
Quant à la défense, après le départ de Mendes, Bielsa, qui ne compte plus que deux défenseurs centraux de métier, a reconnu vendredi qu'il lui manquait encore trois joueurs mais qu'il n'était pas certain de pouvoir trouver des renforts en raison du temps qui passe et d'une enveloppe revue à la baisse.
L'attaque, si prometteuse à Bastia, est quant à elle restée dangereusement muette, malgré l'entrée à l'heure de jeu du jeune Belge (20 ans), Michy Batshuayi, aux côtés de Gignac, Bielsa sacrifiant Dja Djédjé. A petite cause, grands effets: face à une défense en infériorité numérique, Montpellier doublait la mise sur une action d'école (69) par Sanson.
Même si l'OM jetait toutes ses forces dans la bataille, rien n'y faisait. Gignac croyait avoir marqué mais l'arbitre sifflait à juste titre une main d'Alessandrini (71).
Battu à six reprises en championnat sur sa pelouse la saison passée (pour une 6e place finale), l'OM est mal parti. Et pour son prochain match à la maison, le 29 août, c'est Nice, sa bête noire la saison dernière, qui se profile...

[size=40]Bernard Tapie aurait «lourdé» Marcelo Bielsa

[/size][size]TweeterPartagerPartager


a+a-imprimerRSS

Bernard Tapie critique durement les propos de Marcelo Bielsa. (L'Equipe)

[/size]

Dans un entretien à L'Equipe, Bernard Tapie, l'ancien président de l'OM, critique durement les propos de l’entraîneur actuel du club, Marcelo Bielsa, tenus jeudi en conférence de presse. «Si Bielsa ne veut en faire qu’à sa tête, veut se permettre de dire ce qu’il veut quand il veut, qu’il monte un club et devienne président.» Bernard Tapie estime notamment que «ce que Bielsa a fait est une faute lourde», assurant que s’il avait été président, le Chilien aurait été «lourdé dans la seconde»

OM : des contacts avec des entraîneurs libres ?



La Provence des Sports
Marseille / Publié le Lundi 08/09/2014 à 07H22


Chargement ...







A la suite des déclarations de Marcelo Bielsa à l'encontre de Vincent Labrune, les rumeurs font état de contacts entre l'homme de confiance de Margarita Louis-Dreyfus et des entraîneurs libres (on parle par exemple de Sabri Lamouchi) afin d'anticiper un départ inopiné du gourou de Rosario et parer au plus pressé. "Totale intox", répond le dirigeant olympien.

Le 14/09/2014 à 08:30:00
FOOT
[size=40]LIGUE 1OMKadir : «Ça ne peut pas marcher comme ça»
Prêté au Betis Séville lors de la dernière journée du mercato, après avoir passé l'essentiel de son été dans un «loft» en compagnie de Rod Fanni et Benoît Cheyrou, Foued Kadir s'explique sur le cas Bielsa et le climat à l'OM.

[/size][size]TweeterPartagerPartager


a+a-imprimerRSS

Foued Kadir a été prêté cet été au Betis Séville. (L'Equipe)

[/size]

«Foued Kadir, avez-vous été surpris par l’accueil réservé à Marcelo Bielsa lors de son arrivée?
Moi, je ne le connaissais pas plus que ça. J’en avais entendu vaguement parler lorsqu’il était à Bilbao. Maintenant, c’est normal qu’il y ait une certaine ferveur des supporters. Pour eux, c’était le moyen de repartir sur de nouvelles bases.

«IL PARLE TRÈS PEU, IL DIT À PEINE BONJOUR»

Au quotidien, est-il conforme à l’image qu’il véhicule : celle d’un technicien rigoureux?
Moi, je n’ai pas vraiment eu affaire à lui, je l’ai à peine croisé. Mais par rapport aux joueurs avec qui j’en ai discuté, il parle très peu, il dit à peine bonjour. Il cherche juste la rigueur, que les joueurs fassent ce qu’il demande. Ça leur fait bizarre. Un coach qui baisse la tête, qui ne vous salue pas…

Sa sortie à charge contre Vincent Labrune sur le mercato vous a-t-elle étonné? Ou au contraire, illustre-t-elle le flou qui semble entourer le club depuis le début de l’été? 
C’est exactement ça : c’est à l’image de ce qui s’est passé cet été avec le loft, de la manière dont le club a communiqué. A Marseille, en ce moment, on ne sait pas de qui ça vient, d’où ça vient ? Je ne suis pas sûr que ça puisse marcher comme ça. Quand c’est trop le flou, c’est plus compliqué sur le terrain. Il faudrait que tout le monde se dise les choses en face.»



[size]Vous-mêmes, comment avez-vous vécu le fait de vous retrouver parmi les lofteurs?
Ce qui m’a le plus embêté, c’est de recevoir l’information par mail, de ne pas savoir le pourquoi du comment. Il y avait un nouveau coach, un nouveau projet, ça aurait pu beaucoup mieux se passer. On aurait pu reprendre tous ensemble et voir au bout d’un mois, sur qui il comptait ou non. Je pense aujourd’hui à quelqu’un comme Benoït Cheyrou qui a 15 ans de carrière derrière lui, qui a tout connu et qui est traité comme ça… C’est malhonnête. Même moi, j’ai 30 ans, on peut me dire les choses en face. Il n’y en a pas un qui a agi comme un homme…»
[/size]

PROCÈS
Rafik Khalifa,
ex-sponsor
de l’OM,
condamnéRafik Khalifa, homme d'affaires
algérien à la réussite fulgurante
et à la déconfiture tout
aussi soudaine, a été condamné
par défaut hier à Nanterre à
cinq ans de prison pour avoir
détourné des millions lors de la
faillite de son groupe en 2002.
L'ancien magnat, ancien spocor
de l’OM, devra aussi s'acquitter
d'une amende de
375 000 euros. Écroué à Londres
depuis 2007, il a été extradé
vers Alger fin 2013 et n'a pas
assisté à son procès. Un mandat
d'arrêtaété délivréà son encontre
par le tribunal correct
i o n n e l d e N a n t e r r e
(Hauts-de-Seine). "Rafik le
flamboyant"aorganisé "le pillage"
de sa société juste avant sa
liquidation, pour la présidente
de la XIVe chambre, Fabienne Siredey-
Garnier. Il l'a "vidée de
certains de ses actifs les plus significatifs":
des voitures de
luxe, des appartements dans
les beaux quartiers de Paris et
un domaine à Cannes acheté
35millions d'euros, où il organisait
de somptueuses réceptions
avec Gérard Depardieu, CatherineDeneuve,
Sting et Bono. La
propriété, ses piscines, bassins
et cascades ont été vendus
17millions d'euros dans "la précipitation",
à la suite de
"manoeuvres obscures", souligne
le jugement. L'ancien golden
boy était jugé en France car
les biens litigieux appartenaientàKhalifa
Airways et Khalifa
Rent-a-Car, deux des entreprises
de son holding implantées
à Puteaux. Dix autres personnes
étaient jugées dans ce
dossier tentaculaire. Trois d'entre
elles ont été relaxées, les
autres ont écopé de peines allant
de six mois de prison avec
sursis à six mois ferme.

ERRATUM
Dans l’article paru hier titré "Ne les prenez pas à la légère", une
citation a par erreur été attribuée à André-Pierre Gignac. "Steve
s’est affiné, l’arrivée de Stéphane Cassard lui a beaucoup apporté
(...) Et cette année, il ne coûte plus de points à l’OM, il en rapporte".
Le buteur olympien n’est donc pas l’auteur de ces propos,
tenus par un consultant qui évoquait le sujet traité pour un
autre média. Nous présentons nos excuses pour la confusion.

Inauguration du Vélodrome : les parents d'élèves manifestent devant le stade

Marseille / Publié le Jeudi 16/10/2014 à 11H17







Une quarantaine de parents d'élèves manifestent devant le Vélodrome alors que le stade est en train d'être inauguré par le maire UMP de la Ville. Ils s'opposent à la réforme des rythmes scolaires.

OM : Waddle n'est pas convaincu par Gignac
MARSEILLE / PUBLIÉ LE LUNDI 20/10/2014 À 07H56
Chris Waddle n'est pas dithyrambique à propos d'André-Pierre Gignac, à qui tout semble pourtant réussir. L'ancien Olympien, dans une interview accordée au quotidien anglais The London Evening Sandard, affirme tout simplement qu'il n'est "ni le plus technique, ni le plus talentueux" de l'équipe actuelle.

En plus, la légende olympienne, qui se réfère à la saison dernière, lance : "C'est un gars lourd." Pour finir par "honnêtement, il n'aurait sa place ni à Arsenal, ni à Liverpool

Pas
d’arrangement
Par Jean-Claude LEBLOIS
C’était écrit. Hier à Lyon, dans
l’antre de Gerland, l’OM n’a pas
réussi à battre son record de victoires
consécutives. Le compteur
restera donc bloqué à huit succès
de rang, ce qui demeure malgré
tout une performance de
choix. Et le meilleur total de
l’histoire du club olympien, avec
les saisons 1936-37 et 1998-99.
Comme avant le passage à l’an
2000, l’Olympique de Marcelo
est justement tombé sur un os
lyonnais. Ironie de l’histoire,
hier, c’est l’homme au squelette
de verre, Yoann Gourcuff, qui a
interrompu l’incroyable marathon
olympien d’un but splendide
du gauche.
Au siècle dernier, sous la houlette
de Rolland Courbis, Laurent
Blanc and Co. avaient déjà sombré
face à l’OL (2-1). Leur parcours
en championnat s’était ensuite
soldé en deuxième position
au terme d’une ultime journée
haletante. Et sacrément contrariante
pour les fadas de l’OM, le
Bordeaux d’Élie Baup étant sacré
quasiment dans le temps additionnel
grâce à l’inertie du PSG.
Que les fidèles olympiens se
rassurent: cette année, il n’y
aura pas d’arrangement à craindre
entre Parisiens et Girondins.
Et encore moins de Pascal Feindouno
-qui joue désormais au
Hassania d’Agadir !- pour boucher
l’horizon de l’OM…

fanni

"Le loft? Je n’avais jamais
connu ça. Et je n’ai pas trouvé
ça très... sympathique

[size=36]Coupe de la Ligue : Rennes réalise le hold-up face à l'OM[/size]

Publié le 30/10/2014 à 03:50, Mis à jour le 30/10/2014 à 08:02

Football - Hier. L'Olympique de Marseille mis à la porte par des Bretons opportunistes, alors que les Lorrains ont sorti les Aiglons aux tirs au but

Une bagarre a éclaté suite à un contact entre Djadjédjé et Ntep./ AFP

Sur le fil ! Alors qu'ils étaient menés à la pause, tant au score qu'en terme de qualité de jeu, les Rennais ont arraché leur qualification pour les 8es de finale dans le temps additionnel.
Pourtant, c'est bien l'OM qui a globalement dominé les 45 premières minutes et a tout de suite fait valoir sa supériorité technique avec une première occasion dès la 2e minute de jeu. Sur la gauche, Benjamin Mendy prend de vitesse Steven Moreira et centre pour Batshuayi. Ce dernier, au second poteau, voit sa tête repoussée par Costil qui préserve sa lucarne. La rencontre est donc lancée sur un rythme élevé car les Bretons ont du répondant. Grosicki donne du fil à retordre à Brice Samba et Pedro Henrique met en difficulté Fanni.
Puis Marseille décide de ne plus jouer à la baballe. Sur la droite Brice Djadjédjé s'arrache pour récupérer le ballon avant de piquer dans l'axe et de servir Batshuayi. L'attaquant belge ajuste Costil d'une frappe à ras-de-terre (0-1, 19e). Mais après quelques minutes de flottement, Rennes reprend du poil de la bête et les équipes se rendent coup pour coup.

Ennjimi a encore vu rouge

Au retour des vestiaires, les débats sont équilibrés mais à l'heure de jeu, Konradsen, complètement oublié dans la surface, égalise de la tête sur un coup-franc de Pedro Henrique (1-1, 60e). Puis tout part à à vau-l'eau lorsque Ntep, tout juste entré en jeu, se frictionne avec Djadjédjé. Une échauffourée éclate et Saïd Ennjimi, sans doute effrayé par l'ampleur de la chose, exclut les 2 protagonistes. À partir de ce moment-là, on sent bien que l'OM est irrité et qu'il ne sait plus trop comment appliquer les consignes de Bielsa. Résultat, dans le temps additionnel (2-1, 90+3), Hosiner profite d'un cafouillage dans la surface sur un corner pour envoyer les siens au prochain tour. L'OM de Bielsa sort (déjà) de la compétition.

• Accueil 
   
  
• Sport 
   
  
• Football 
   
  
• Stade Rennais 
  

[size=33]Coupe de la Ligue. Le Stade Rennais arrache la qualification face à l'OM[/size]
France - 29 Octobre - 1
écouter

• Rennes - Marseille : 2-1. La joie des Rennais après la qualification. | Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
  
• Rennes - Marseille : 2-1. La joie des Rennais après la qualification. | Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
  
• Rennes - Marseille : 2-1. La joie des Rennais après la qualification. | Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
  
• Rennes - Marseille : 2-1. La joie des Rennais après la qualification. | Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
  

• Réagir
   
  
• Facebook139
   
  
• Twitter29
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Rennes a renversé la situation contre un OM remanié mais dominateur, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue, éliminant le leader de la L1 dans les arrêts de jeu (2-1).

Battu à Lyon dimanche (0-1), Marseille n'a pas su réagir contre les Bretons qu'il avait nettement battus en championnat (3-0) en septembre. 
L'entraîneur Marcelo Bielsa avait décidé de profiter de cette compétition pour faire tourner son effectif, mais avec parcimonie, laissant quelques cadres comme Nicolas Nkoulou, Brice Dja Djedje, Benjamin Mendy, Giannelli Imbula ou André Ayew sur le terrain. 
Il a en revanche titularisé Romain Alessandrini, peu utilisé en championnat (11 matches, mais seulement 2 comme titulaires), et copieusement sifflé à chacune de ses prises de balle par son ancien public jusqu'à son remplacement par Florian Thauvin, à un quart d'heure de la fin. 

Batshuayi se montre

Mais ce sont deux autres joueurs sortis du banc qui se sont distingués en début de match à commencer par Michy Batshuayi, étincelant en attaque. 
Quasiment chaque ballon touchés par l'attaquant belge de 21 ans s'est transformé en action dangereuse. Il aurait pu ouvrir le score dès la deuxième minute, sur un centre de l'extérieur de Mendy, mais sa tête à été bien détournée par Benoît Costil. 
Partie remise, puisqu'il trouvait la faille en profitant d'un très bon service de Dja Djedje sur son aile droite, et de la passivité de Sylvain Armand, mal placé, pour fusiller d'un tir à ras de terre le portier rennais. 
Il aurait pu creuser l'écart à la 32e, sur un frappe de loin,et sur une nouvelle tête sur corner à la 42e. A la 70e, il a également manqué une occasion de redonner l'avantage son équipe, en reprenant un ballon qui traînait dans la surface. 

Hosiner offre la qualif

Bielsa aura noté aussi la très bonne prestation du jeune gardien remplaçant, Samba, 21 ans, qui a notamment repoussé d'une très belle détente une frappe en demi-volée de 25 mètres de Pedro Henrique (28e). 
Il n'a cependant rien pu sur la tête aux six mètres du milieu norvégien Anders Konradsen à l'heure de jeu, sur un coup franc déposé par Pedro Henrique. 
De même, il a été impuissant sur la déviation de Philipp Hosiner à la dernière minute des arrêts de jeu, qui a donné une victoire inespérée mais pas totalement imméritée aux Bretons (2-1, 90'+3). 
Autre gros point noir de la soirée pour les Marseillais, comme d'ailleurs pour les Rennais: la double expulsion de Dja Djedje et de Paul-Georges Ntep, entré en jeu à peine quelques secondes plus tôt, après un accrochage. 
Davantage que l'action où les joueurs s'agrippent mutuellement, l'arbitre Saïd Ennjimi a sans doute sanctionné une action qui a failli dégénérer en bagarre générale, à la 64e minute. 
Ntep est automatiquement suspendu pour le derby de dimanche contre Nantes, de même que Dja Djedje pour la réception de Lens. Toutefois, si la commission de discipline venait à lui infliger davantage de matches de suspension, il pourrait rater le "clasico" contre le Paris SG le 9 novembre prochain. 
RENNES - MARSEILLE : 2-1 (0-1)
26 660 spectateurs. Arbitre : Saïd Ennjimi.
BUTS. Rennes : Konradsen (60'), Hosiner (90'+ 3). Marseille : Batshuayi (19').
EXPULSIONS. Ntep (64') à Rennes, Dja Djédjé (64') à Marseille.
AVERTISSEMENTS. Nkoulou (43'), Barrada (49') à Marseille
RENNES : Costil - Moreira, Diagne, Armand (cap., Mexer 65'), Mbengue - André, Konradsen, Doucouré - Grosicki (Ntep 61'), Habibou (Hosiner 73'), Pedro Henrique. Entraîneur : Philippe Montanier.
MARSEILLE : Samba - Dja Djédjé, Fanni, Nkoulou, Be. Mendy - Barrada (Payet 66'), Lemina, Imbula - Alessandrini (Thauvin 74'), Batshuayi, A. Ayew (cap). Entraîneur : Marcelo Bielsa.
Les notes de nos envoyés spéciaux : Costil (7 sur 10), Moreira (5), Diagne (5), Armand(5), Mbengue (5,5), Konradsen (6,5), André (5,5), Doucouré (7), Grosicky (5), Habibou (5,5), Pedro Henrique (6).

Les images montrent que
Giannelli Imbula ne méritait pas
son expulsion. L’ex-Guingampais
s’est bien rendu coupable
d’une petite faute sur Yohan Cabaye
(77), mais la sanction infligée
par Clément Turpin fut tout
à fait disproportionnée. Si la
commission de discipline de la
LFP ne devrait pas se montrer
très sévère avec lemilieu de terrain
de l’OM, cette nouvelle fin
de match à dix interpelle.
CommeàRennes, où Dja Djédjé
avait été logiquement sorti
après son altercation avec
Ntep, puis face à Lens, au stade
Vélodrome, où Alaixys Romao a
multiplié les fautes le conduisant
à voir rouge, l’OM a joué
les ultimes minutes en infériorité
numérique. Un problème que
Marcelo Bielsa devra inévitablement
régler, d’autant qu’il faut
y ajouter les suspensions de Jérémy
Morel et André Ayew hier
soir. Ces deux-là ont manqué,
c’est vrai. Mais ils auraient aussi
pu avoir la bonne idée de prendre
un petit carton contre Toulouse,
le 19 octobre. Un jaune,
ni vu ni connu, qui les aurait privé
du 16e de finale de coupe de
la Ligue en Ille-et-Vilaine, et
non du clasico... Si le défenseur
breton l’aurait finalement raté
puisqu’il s’est blessé depuis, la
conclusion reste la même: cet
OM n’a pas encore assez de vice.

[size=36]Le PSG calme l'OM[/size]

Publié le 10/11/2014 à 07:41

Ligue 1 - Ligue 1. 13e journée. En disposant à la régulière de Marseille, Paris revient à 1 point du leader phocéen

Il était annoncé, il n'aura pas manqué sa rentrée : c'est lui-même Zlatan Ibrahimovic qui ouvre sur l'ancien Toulousain Serge Aurier pour la seconde réalisation parisienne signée du Matador Edinson Cavani / Photo AFP

Qui c'est les plus forts ? évidemment, c'est Pa- ris. Favorite, la bande à Blanc n'a pas manqué son 1er grand rendez-vous hexagonal. Deux buts, un par mi-temps. à l'arrivée : le Paris-SG fond sur l'Olympique de Marseille, leader de la L1 : 27 points contre 28. Analyse thématique.

[size=20]Du stress et des paillettes

On l'avait répété, amplifié, déformé même. Ce 36e Paris-SG – Olympique Marseille de l'Histoire promettait énormément. Nous n'avons pas été déçus, le sommet n'a pas accouché d'une souris – comme par trop souvent le cas les saisons passées. Un rythme effréné (surtout en première en mi-temps) et un but d'école en 5 passes et 19 secondes top-chrono, de l'engagement et une échauffourée (Gignac/Cavani nez contre nez, 31). Plus un carton rouge (Imbula, au cœur de la seconde période, on y reviendra). Déjà, il faut dire que le casting était alléchant : au coup d'envoi, le leader et le 2e meilleur buteur du Championnat qui voyagent chez le 3e ; la charnière centrale du Brésil côté francilien ; un entraîneur fou rayon phocéen…

Le retour du roi

Depuis le 21 septembre et le nul poussif de son équipe, au Parc, face à Lyon (1-1), on n'avait plus revu sa frimousse un brin hautaine s'aligner sur une pelouse. Les défenseurs, son catogan prendre la poudre d'escampette. Oui, Zlatan Ibrahimovic était bel et bien absent depuis 48 jours (talalgie gauche). Et, comme le ballon rond n'a pas son pareil pour manier l'ironie, le roi avait choisi le Classique pour rentrer. Il est parti s'échauffer à la 52e, en tennis s'il vous plaît, et a fait son apparition 14min plus tard.
à son actif, une avant-dernière passe sur le but du break (2-0, 85e) et un droite-gauche ponctué d'un tir écrasé (90+1).

Quand Mr Turpin voit rouge

Allez, sans préjugé, on se rappellera que Clément Turpin, considéré comme l'arbitre N°1 français, avait au casier avant le début des hostilités un 1er OM-PSG mouvementé qui remontait à pile-poil un an (6 octobre 2013, victoire 2-1 de Paris au Vélodrome) – où il avait notamment sifflé 2 penalties et exclu le Parisien Thiago Motta pour une faute sur Valbuena. Hier soir, il a aussi sorti le rouge direct à Giannelli Imbula pour une intervention pas dans le tempo sur l'international Yohan Cabaye qu'il accroche à la cheville droite, non pas avec ses crampons gauches mais au contraire l'autre jambe (78e). Le referee de brandir le carton de suite ! M. Turpin s'est, à notre goût, précipité. Peut-être impressionné par Cabaye qui se tordait de douleur. Avant de vite se relever…
En tous les cas, c'est assurément le second tournant de la partie –sachant que l'OM ne paraissait plus autant en cannes. Le premier fait de jeu remontant dès la 5e sous la forme d'un bois tonitruant : corner de Payet et tête de Gignac sur l'équerre droite !

Et maintenant ?

Bielsa, beau joueur : «La victoire de Paris est justifiée.» Blanc, idem : «Marseille a été meilleur pendant la 1re demi-heure.» Alors que le PSG ira défier vendredi 21 Metz, l'OM aura encore un gros match avec la réception le dimanche soir des Girondins, 4es à 4 points du leader. Chouette, ça se resserre.
[/size]

---

[size][size]

Paris-SG 2 - 0 OL. Marseille

MT : 1-0. Parc-des-Princes, 45.961 spectateurs.
Arbitrage de M. Clément TURPIN, assisté de MM. Cano & Danos / temps additionnel : 5'(1+4).
Pour le PSG : Lucas (38), Cavani (85).
paris–saint-germain FC :
Sirigu – Aurier, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Maxwell – Pastore (Marquinhos, 88), Verratti (Cabaye, 66), Matuidi – Lucas Moura, Cavani, Lavezzi (Ibrahimovic, 66)./ Entraîneur : Laurent BLANC.
Avertissement : Cabaye (90, tacle à retardement sur Gignac).
OLYMPIQUE DE MARSEILLE :
Ste. Mandanda (cap.) – B. Dja Djédjé, Fanni, Nkoulou, B. Mendy – Lemina (Barrada, 76), Imbula – Thauvin (Batshuayi, 66), Payet, Alessandrini – Gignac./ Entr. : Marcelo BIELSA (ARG).
Exclusion : Imbula (78, contact en retard sur Cabaye).

Les buts

38e : superbe construction avec, au départ, une longue transversale de la droite vers la gauche signée Thiago Silva – le ballon est remisé de la tête, en première intention, par Ezequiel Lavezzi pour Cavani qui joue le une-deux ; l'ailier argentin centre du gauche au cordeau et Lucas Moura, aux 6m50, tacle rageur dans les pieds de Bernard Mendy afin de propulser le cuir dans les filets d'un Steve Mandanda qui est resté sur sa ligne (1-0).
85e : décalage d'Ibrahimovic pour Serge Aurier, flanc droit, qui sert impeccablement Edinson Cavani surgissant au premier poteau ; l'avant-centre uruguayen smashe sa tête décroisée qui bat le goal olympien sur sa droite (2-0).[/size]

[/size]