CARTON ROUGE ..OLYMPIEN

Labrune et Dassier interpellés
Labrune et Dassier interpellés voir la photo
La justice s'intéresse de près au transfert d'André-Pierre Gignac à Marseille, soupçonnant des rétrocommissions occultes lors du passage de l'attaquant international du TFC à l'OM à l'été 2010. Le président phocéen Vincent Labrune et son prédécesseur Jean-Claude Dassier ont ainsi été placés en garde à vue.

Nouveau coup de théâtre à Marseille où le transfert d'André-Pierre Gignac, à l'été 2010 en provenance de Toulouse, a donné lieu ces dernières heures à plusieurs interpellations. Selon les enquêteurs, différents intermédiaires auraient bénéficié de rétrocommissions illégales lors du changement de club de l'attaquant martégal, moyennant 18 millions d'euros, hors primes, à l'époque.

Parmi les personnalités fraîchement placées en garde à vue figureraient le président de l'OM Vincent Labrune, le directeur général Philippe Pérez et Jean-Claude Dassier. Un ancien président olympien (2009-2011) qui récemment se félicitait de la réussite de l'international tricolore en ces termes: "Quelques recrutements anciens, qui nous étaient parfois reprochés à Deschamps et à moi, donnent aujourd'hui des résultats qui me paraissent spectaculaires. Ils se retrouvent même en équipe de France. Ça prouve qu'en football, les vérités sont parfois changeantes. Ce qui était vrai hier ne le sera pas forcément demain. C'est tout le charme et les difficultés de ce métier..."

En réussite depuis le début de saison, crédité de 10 réalisations en Ligue 1 après 13 journées et sélectionné par Didier Deschamps lors des deux derniers rassemblements de l'équipe de France, André-Pierre Gignac, annoncé titulaire ce mardi soir contre la Suède sur la pelouse du Vélodrome, se serait certainement bien passé d'une telle publicité. L'OM aussi...

[size=30]Olympique de Marseille: 2e journée de garde à vue pour les ex-dirigeants[/size]
19/11/2014 10:08


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Les auditions d'une dizaine de dirigeants actuels et passés de l'OM et d'agents de joueurs, tous interpellés mardi, devaient se poursuivre mercredi, dans un dossier faisant apparaître des "liens avec le banditisme" lors de transferts suspects.

Mardi, alors que Marseille s'apprêtait à célébrer les Bleus, qui ont affronté dans la soirée la Suède au Vélodrome, c'est une grande partie de l'état-major passé et actuel de l'actuel leader de Ligue 1 qui a été placée en garde à vue, à Marseille et à Paris: le président Vincent Labrune, son bras droit Philippe Pérez et ses prédécesseurs Jean-Claude Dassier et Pape Diouf.
Six autres personnes --membres ou ex-membres de l'encadrement du club ou intermédiaires et agents de joueurs-- ont également été interpellés et devraient être encore entendues mercredi.
L'ex-directeur sportif du club José Anigo, désormais recruteur en Afrique pour le club et installé au Maroc, "doit aussi être entendu", selon des sources proches du dossier.
Au coeur des interrogations des enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre le crime organisé et la délinquance financière (SDCOF) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), saisie d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction marseillais de la JIRS, l'examen de "contentieux" et de transferts effectués "ces dernières années", et la recherche de présumées "fraudes liées" à ces transferts, selon ces sources.
Toujours selon ces sources, des "liens avec le banditisme" ont été établis dans ce dossier datant de plusieurs années et qui fait notamment suite à une information judiciaire ouverte en 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs".
L'ombre du milieu
Le transfert de l'attaquant André-Pierre Gignac de Toulouse à Marseille en 2010 est notamment dans le collimateur des enquêteurs. Des perquisitions ont déjà eu lieu au siège de l'OM voici quelques mois lors desquelles des documents ont été saisis.
Les policiers pensent qu'il y aurait eu, à l'occasion de transferts d'importance, essentiellement des commissions et rétro-commissions "dans lesquelles des membres du milieu apparaissent", ont expliqué les sources proches de l'enquête.
Lors de perquisitions au siège du club, en janvier 2013, une autre source proche de ce versant de l'enquête avait avancé que le dossier serait lié à celui sur le racket de boîtes de nuit d'Aix-en-Provence, pour lequel le caïd corse Jacques Mariani avait été condamné en février 2012 à 7 ans de prison.
Selon cette source, les enquêteurs soupçonnaient alors un agent de joueurs, proche de José Anigo, d'avoir perçu des rétro-commissions lors des transferts d'André-Pierre Gignac et de Souleymane Diawara, en faveur de membres influents du milieu régional.
"Les auditions de ce jour s'inscrivent dans un travail d'investigation entamé il y a près de deux ans portant notamment sur les conditions autour d'anciens transferts de joueurs", a commenté mardi l'OM dans un communiqué, assurant que ses dirigeants "n'ont cessé de collaborer avec la justice" depuis lors.
"L'actionnaire du club, Margarita Louis-Dreyfus, a réitéré aujourd'hui sa détermination pour que l'Olympique de Marseille soit géré dans le respect des règles professionnelles et éthiques et a exprimé sa pleine confiance dans l'actuelle équipe dirigeante ainsi que dans le système judiciaire français", a ajouté le club.
Cette vague d'interpellations dans la galaxie OM est intervenue le jour même où étaient révélés des soupçons de matches truqués planant sur plusieurs équipes de Ligue 2 lors de la saison 2013-2014, faisant basculer le foot français dans la rubrique judiciaire.

P.30
MANIFESTATION
305812
OM: tout ça
pour ça...Un coup de filet jamais vu, des gardes à vue de 36h et aucune charge retenue au
final: décryptage du jeu de la justice ces derniers jours avec l’OM.%ÀNîmes, six
personnes ont été mises en examen pour le trucage présumé de matches de L2

LettreàPascal Praud
Par Romain LUONGO
Cher Pascal Praud, je me suis permis de lire, avec attention, la
lettre que vous adressiez mardi à Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire
de l’OM, dans laquelle vous dénonciez "le problème
marseillais", "la gangrène" et la "pègre locale". Je n’ai pas éprouvé
de colère, mais plutôt de la compassion. Voilà une vingtaine
d’années que je suis votre carrière de commentateur sportif. Cette
lettre que vous signez n’est malheureusement qu’une triste
confirmation. Malgré votre assurance mielleuse et votre parole
aisée devant les caméras, votre capacité d’analyse ne dépasse
jamais le ras du sol. Je pensais, peut-être naïvement, que
l’alignement de poncifs, domaine dans lequel vous excellez, se
limitait à vos prestations télévisées. Eh bien non, vous êtes aussi
capable de les exprimer dans des journaux, d’ordinaire plus exigeants
dans le choix de leurs éditorialistes. Et puis laissez donc
Margarita Louis-Dreyfus en paix. Si elle devait prendre conseil,
elle choisirait fatalement quelqu’un d’autre que vous, qui avez
déjà lamentablement échoué dans la gestion d’un club de foot.
Souvenez-vous du FC Nantes, de 2008 à 2010. Alors, si je peux
me hasarder à mon tour à vous transmettre un modeste avis :
plutôt que de cracher votre fiel sur Marseille, essayez de travailler
votre pertinence. Elle vous fait toujours cruellement défaut

Le18:18-Tranferts à
l'OM:etmaintenant?
Le spectaculaire coup de filet
lancé contre les dirigeants et intermédiaires
de l'OM, soupçonnés
de transferts présumés frauduleux
de joueurs, s'est soldé
par la remise en liberté de la
quinzaine de gardés à vue. Pour
l'heure, aucune poursuite n'a
été engagée contre ces personnes,
parmi lesquelles les présidents
successifs du club, Pape
Diouf, Jean-Claude Dassier et
Vincent Labrune, entendus à
Marseille et Nanterre. Et maintenant,
quelles seront les suites
de cette affaire?Notre spécialiste
"Faits Divers et Justice" Denis
Trossero l’explique sur le
plateau du 18:18, le journal télévisé
de La Provence.
➔ Voir le replay rubrique "Vidéos"
et rendez-vous pour une nouvelle
édition du JT aujourd’hui à 18h18.

QuandDeschamps
recadre Dassier...
Au sortir de sa garde à vue, vendredi,
Jean-Claude Dassier
s’était défendu sur Itélé au sujet
des transferts suspects, expliquant
notamment qu’à l’OM,
"le patron du sportif n'était pas
José Anigo. C’était Deschamps,
le patron du sport. Et je pense
qu’il serait bien qu’il donne des
explications sur la manière
dont ça se passait." Ce qu’a fait
le désormais sélectionneur des
Bleus, hier matin dans Téléfoot.
"Il a perdu une bonne occasion
de se taire, a-t-il lâché au sujet
de Dassier. Je ne me suis jamais
occupé des transferts. Je choisissais
évidemment les joueurs
autant que se peut,àmoins que
mon président ou mes présidents
me dise(nt) non à un moment.
Mais je n’ai jamais eu de
discussion avec qui que ce soit,
ce n’était pas de mon ressort".

[size=36]om-nantes : retour sur le match de trop pour baup
OM en direct-Région en direct
Mercredi 26/11/2014 à 19H14 Marseille[/size]




Il y a presque un an jour pour jour, l'OM recevait le FC Nantes dans un stade Vélodrome en travaux, balayé par un mistral glacial. Supporté par plus de 36 000 personnes ce soir là, l'OM a concédé sa sixième défaite de la saison, à domicile (0-1).
Dès le début du match, les Olympiens se laissaient malmener par une équipe nantaise joueuse. L'ouverture du score tombait dès la fin du premier quart d'heure par l'intermédiaire de Bedoya (16e). Les Olympiens poursuivaient tout au long du match leur descente dans la médiocrité et la nonchalance. Pourtant, l'OM aurait pu égaliser dans une ultime poussée, désespérée...

[size=30]Ligue 1: Marseille en souffrance chez les gros[/size]
15/12/2014 13:11
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L'entraîneur de Marseille Marcelo Bielsa lors du match de Ligue 1 contre Monaco, le 14 décembre 2014 à Monaco - AFP Valery Hache
Marseille, qui n'a gagné aucun de ses trois matches chez les grosses écuries de L1, Lyon, Paris puis Monaco dimanche, a laissé filer des points précieux mais aura l'avantage de les recevoir au Vélodrome lors de la phase retour.

Un complexe d'infériorité dans l'équipe de Marcelo Bielsa? "Non, non", balaie André-Pierre Gignac après la défaite de Marseille (1-0) face à des Monégasques ragaillardis par leur belle qualification en huitièmes de finale de Ligue des Champions.
Pourtant, les Marseillais n'ont pris aucun point face à leurs principaux concurrents pour les places européennes. Défaits 1-0 sur un but superbe de Yoann Gourcuff à Gerland, battus 2-0 au Parc des Princes, et écœurés par la solidité défensive monégasque dimanche...
"On a beaucoup de situations qu'on n'arrive pas à concrétiser pour prendre l'avantage, poursuit Gignac. C'est une nouvelle défaite face à un gros, (face à Monaco), on était un peu en dessous (de) ce qu'on avait fait contre Lyon et Paris."
Des problèmes plus conjoncturels se sont en effet posés au stade Louis-II: outre l'excellent travail défensif des Monégasques, le jeu marseillais a souffert du rendement plus faible de Dimitri Payet, qui n'a pu s'entraîner normalement la semaine précédente en raison de douleurs à une cheville.
De même Giannelli Imbula et Florian Thauvin, titulaires dimanche, avaient été ménagés à l'entraînement et ont perdu de l'influence dans le jeu en seconde période.
'Apprendre des grandes équipes'
Pourtant, à en croire Bielsa, "l'opposition (dimanche) a été moins forte que celle contre Paris et Lyon". C'est pourtant celle qui a causé le plus de soucis à la défense marseillaise, via notamment le travail inlassable de l'ailier belge Yannick Ferreira Carrasco, intenable.
"On aurait pu leur faire plus mal, alors qu'eux, à chaque fois qu'ils mettaient du rythme, on était déstabilisé", reconnaît le défenseur marseillais Rod Fanni. "On n'a pas assez bien fait les choses, il y a eu des problèmes dans la transmission notamment, on a beaucoup donné ce soir mais ça n'était pas suffisant, il faut apprendre des grandes équipes".
Façon de dire que l'OM, impressionnant depuis la reprise en main par "El Loco", et leader du championnat depuis la 6e journée, n'en est pas une? La défaite à Louis-II met en tous les cas à jour sa principale faiblesse: s'imposer hors du bouillant Vélodrome.
Car si Marseille est premier, il le doit avant tout à son formidable parcours à domicile: 9 matches, 8 victoires. Seul Lyon, qui a déjà disputé 10 matches à domicile, peut se vanter d'avoir fait mieux. Mais avec 4 victoires, 2 nuls et 3 défaites, l'OM n'est que troisième à l'extérieur, derrière le Paris SG et Saint-Etienne.
Pas mal, au regard des performances de la saison précédente. Pas suffisant, si, comme l'assurait Gignac avant la rencontre, l'OM voulait "assumer" ses ambitions et continuer à "embêter" Paris.
Reste un motif d'espoir pour les Marseillais: ils joueront Lyon mi-mars, Paris début avril et Monaco début mai... chez eux, au Vélodrome. Ce qui devrait permettre de savoir s'ils sont effectivement victimes d'un complexe d'infériorité... ou du mal des transports.

JUSTICE
L’OM victime d’une escroquerieL’OM a-t-il péché par légèreté?
Ou bien les escrocs sont-ils
plus forts que tout? Le club marseillais
a en effet été victime, à
l’automne 2014, d’une arnaque
au virement international vers la
Chine pour un préjudice de
l’ordre de 700 000 euros. Une enquête
préliminaire pour "escroquerie"
a été ouverte par le parquet
de Marseille en novembre
dernier, a-t-on appris hier de
source proche de l'enquête. Elle
a été confiée à laDivision économique
et financière de la police
judiciaire de Marseille, en collaboration
avec l’Office central
pour la répression de la grande
délinquance financière (OCRGDF),
a-t-on précisé de source
policière.
Un mail présidentiel
bien imité
Contactée par La Provence,
une source proche du club a
confirmé hier être victime de
l’escroquerie et avoir déposé
plainte pour cela. Les faits remonteraient
au début novembre.
L’OM serait toutefois parvenu
à bloquer une partie de la
somme. Les auteurs, particulièrement
malicieux, parviennent à
imiter le mail d’un président de
société, puis arrivent à se glisser
au bon moment dans la chaîne
des paiements. À l’OM, la somme
ciblée était, selon nos sources,
une commission qui devait
être versée à une société pour le
compte d’un agent de joueurs.
De grandes
entreprises visées
D'autres grandes entreprises,
et notamment La Provence, ont
été victimes de faits identiques
selon le même processus. Toutefois,
les méthodes de gestion et
les sécurités mises en place au
sein de notre entreprise ont permis
de faire échec à ces escrocs.
Parfois, les auteurs réitèrent
leurs tentatives en périodes creuses,
telles que les semaines de vacances
scolaires ou les périodes
de fêtes, et souvent le vendredi,
afin que l’escroquerie puisse
tranquillement prospérer le
week-end.
Les autorités judiciaires françaises
sont confrontées à une explosion
des arnaques aux faux ordres
de virement. Totalement indus,
ils représentent 300 millions
d’euros de préjudice.
700 procédures sont comptabilisées
par les services d’enquête
français qui ont constaté "une accélération
des faits fin 2013, début
2014", avaient indiqué en novembre
dernier les membres
d’une délégation du ministère
français de la Justice à Pékin.
L’argent transite en général
par les pays de l’Est pour finir sa
course en Chine ou en Israël, selon
les escroqueries les plus fréquentes
à ce jour débusquées.
Nombre de sociétés menacées
ont ainsi décidé de saisir des sociétés
d’expertise informatiques,
afin de lutter le plus efficacement
possible contre ces attaques.
L’une d’elles aurait causé
un préjudice de 3,5 millions
d’euros, une autre aurait été
pillée de plus de 7 millions
d’euros. À la PJ de Marseille, on
explique que "l’entraide judiciaire
internationale permet de bloquer
l’argent sur les comptes réceptionnaires,
mais on a souvent
un temps de retard".

Aulas tacle l’OM
Très limite dans ses interventions
sur les réseaux sociaux
dimanche lors du nul
entre Saint-Étienne et l’OM
(ce qui pourrait lui valoir
d’être prochainement convoqué
par le Conseil national
de l’éthique), le président
lyonnais a sorti sa boule de
cristal pour expliquer la
mauvaise passe de l’OM.
"Je crois que l’ambiguïté du
début de saison entre Vincent
et son entraîneur fait
qu’il n’y a peut-être pas cette
complicité à tous les niveaux
qui peut aider dans
les moments difficiles, a asséné
Jean-Michel Aulas.
C’est comme s’il n’y avait
pas le même projet. On a
l’impression qu’ils n’ont pas
le même projet. Mais c’est
une impression et je ne sais
pas tout