CARTON ROUGE ..OLYMPIEN

OM-Nice : "Pas le droit d'en prendre cinq" (Anigo)





Sonné à l'issue de cette defaillance 4 à 5 José Anigo a livré son analyse. "Ce n’est pas un coup de massue mais c’est une déception. Quand nous marquons quatre buts, nous n’avons pas le droit d'en prendre cinq. Il y a eu des défaillances individuelles énormes, notamment en défense", a-t-il jugé.

Avant d'ajouter : "Offensivement, nous étions en place mais nous avons offert trop de situations aux Niçois. Je comprends que le public ait pu partir déçu. Place au championnat maintenant même si la coupe de France était bien évidemment un de nos objectifs".

Déjà éliminés de la coupe de la Ligue, les Olympiens ont cédé hier en coupe de France face à l’OGC Nice, au terme d’un 16e de finale
complètement fou qui les a vu encaisser cinq buts... ce qui n’était plus arrivé à l’OM, à domicile, depuis 1980! Un seul objectif
désormais pour les hommes de José Anigo: le podium du championnat

Finiront-ils par devenir adultes ?
L'absence de révolte et le déficit d'implication contre Nice ont confirmé le manque de maturité de l'OM


Pendant les travaux, le championnat continue. Mais les coupes sont finies. Ont-il tous compris que le stade Vélodrome risque de sonner de plus en plus creux et que le fait d'avoir attiré 8 240 spectateurs était une sorte de record à l'envers, sachant qu'il faut remonter près de vingt ans en arrière pour trouver pire affluence ?

Finiront-ils par devenir adultes ?

L'absence de révolte et le déficit d'implication contre Nice ont confirmé le manque de maturité de l'OM



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Des enfants ou des hommes. José Anigo a résumé le problème olympien sous la forme d'une alternative un peu abrupte, mais qui cerne très bien la situation actuelle de l'OM, au cours d'une saison où espoirs et déceptions ne cessent de se succéder. Cette équipe est capricieuse, immature, elle n'est pas adulte, même si certains de ses membres le sont, le prouvent, mais pas toujours en même temps.

Les divers systèmes de jeu, les diverses combinaisons, les divers discours, les diverses compétitions ont tous révélé l'incapacité de cette équipe à montrer de la régularité, de la fiabilité. On y croit, on n'y croit plus. D'un match sur l'autre ou dans le même match...

Hommes ou enfants ? L'OM ressemble trop souvent à une cour d'école, où les élèves ont déjà eu la peau de leur maître, Élie Baup. Notions d'honneur, sentiment d'appartenance à un club chargé d'histoire, tout cela renvoie à des temps où ils n'étaient pas nés, alors à quoi bon s'y intéresser ? Au-delà de Drogba, de Papin peut-être, même s'il est déjà un peu vieux, il y en a qui ne savent même pas que l'OM a gagné la coupe de France jadis. À moins d'être imprégné de cette culture comme André-Pierre Gignac ou d'avoir eu le temps de l'assimiler, comme Mathieu Valbuena, Benoît Cheyrou ou Steve Mandanda.

La banalisation de la défaite
On aboutit donc à cette situation où, même mené 3-2, 4-2, 4-3, l'ensemble des Olympiens ne s'est pas révolté, n'a pas jeté toutes ses forces dans la bataille, sinon sur l'ultime corner où Mandanda est monté, et a tout de même réussi à se faire encore prendre en contre sur le cinquième but. Perdre, c'est grave ? Être éliminé de la coupe de France, c'est grave ? Mais non, fiston, tu auras quand même ton salaire à la fin du mois et, qui sait ? peut-être iras-tu jouer à Hull, Wigan ou West Ham la saison prochaine et tu seras augmenté.

Il est vrai qu'être transparents en Ligue Europe la saison dernière n'avait pas donné des boutons à la direction du club, heureuse de se qualifier pour la Ligue des champions et y être ridicule comme des juniors dans un jeu d'hommes. Ne pas accrocher la troisième place ? Au moins, ça évitait de jouer la Ligue Europe. La défaite s'est banalisée et seuls les adultes ont dit avoir honte, comme Cheyrou ou Mandanda

Pour les autres, c'était, comme d'habitude, le silence. Silence des agneaux ? Gare au loup monégasque, dimanche...

Trop jeunes, trop vieux, trop beaux ?
Si cette équipe n'est pas mûre collectivement, on ne peut pas non plus tout mettre sur le compte des plus jeunes, Florian Thauvin ayant encore marqué un but et provoqué des situations chaudes. On ne peut plus non plus montrer du doigt APG, qui a longtemps porté le poids de son transfert et de son salaire, mais qui vient de marquer 9 buts en 7 matches et que l'on sentait, seul, capable de renverser la vapeur, de tirer l'équipe derrière lui et sur qui il aurait fallu jouer plus directement comme en début de match.

On ne peut pas en dire autant de tous les cadres : Steve Mandanda semble désabusé. Pas coupable mais plus sauveteur miracle. Comme usé par toutes ces situations où il est laissé à l'abandon par ses partenaires, en tête à tête avec Gourcuff, Gomis, Maupay ou Abriel... Il a pourtant reçu beaucoup de passes en retrait de la part de Nicolas Nkoulou, dont c'est devenu la principale activité de libero de charme.

Paradoxalement, Souleymane Diawara, 35 ans, coupable de plusieurs erreurs, est moins à blâmer. Il a essayé de se rattraper, en montant, en marquant, en jouant vite. Nkoulou, lui, s'est plus distingué par son absence et l'on a senti dans les reproches de José Anigo à l'endroit de ceux qui allaient jouer la coupe du monde, une pique vers le Camerounais qui n'assure plus du tout au sein d'une défense qui a changé trois de ses titulaires sur les quatre de la fin de saison dernière.

Et si l'entraîneur en profitait pour faire rentrer Lucas Mendes dans une défense centrale à trois, compensant le manque de qualité par la quantité ? Un milieu de moins, pour ce à quoi a servi Imbula, ça ne se verrait guère. Car, dimanche à Monaco, mais aussi dans trois semaines à Saint-Étienne, ce sont des rivaux plus ou moins directs ou des références qu'il faudra affronter.

Ils le savent que ce serait grave de perdre encore ou il faut leur faire un dessin ?

La coupeest pleine
"L’espoir meurt en dernier. Mais
il meurt." Ce proverbeme semble
adapté à l’OM que j’aimedepuis
si longtemps. Voir un club
de foot périr, ça arrive, "ce n’est
que du sport". Mais le voir
s’éteindre lentement,mais sûrement...
ça me fend le coeur.

L’OM est sorti par la petite porte de la coupe
de France après avoir perdu mardi 5-4
àdomicile contre l’OGC Nice. La semaine
précédente, le club olympien avait également
été éliminé de la coupe de la Ligue
contre l’Olympique lyonnais.

Le directeur général de l'OGC Nice tacle Anigo

"Ce qui a également fait la différence entre Marseille et Nice, c'est qu'on a un coach de haut niveau." Julien Fournier n'a pas maché ses mots dans le journal Nice Matin de mercredi. Le directeur général de l'OGC Nice, ancien bras droit de Pape Diouf à l'OM, en veut décidemment à José Anigo. Il avait déjà eu une altercation avec l'entraîneur marseillais lors du match Nice-OM, le 31 mars 2013.

VINCENT LABRUNE
"C'est inadmissible"

Marseille / Publié le Vendredi 24/01/2014 à 05H14

Le président de l'OM n'a pas digéré la défaite humiliante face à Nice (4-5), mardi en coupe de France




L'OM était formidable l'an dernier. Comment expliquez-vous, après un zéro pointé en Ligue des champions et deux éliminations en coupe, que l'équipe, renforcée par 40 M€ d'investissements l'été dernier, soit fort minable cette saison ?
Les résultats sont très loin d'être à la hauteur de nos espérances, c'est vrai. Mais j'explique l'enchaînement de mauvaises performances par un calendrier qui ne nous a pas été favorable et un manque de réussite dans les matches clé contre Monaco, Paris ou Arsenal. Les cadres qu'on a conservés n'ont pas eu la régularité qui était la leur l'année dernière et les jeunes ont eu besoin d'un temps d'adaptation.
On est très en dessous de notre potentiel, ça c'est sûr. Les premiers responsables, c'est nous. Il n'est pas envisageable une seconde qu'avec les joueurs qui composent notre équipe, on ne trouve pas une cohésion sur le terrain qui nous permette de finir à la hauteur de notre ambition, qui est toujours de terminer sur le podium.
Contre Nice, mardi, l'OM a encaissé cinq buts au stade Vélodrome. Cela n'était pas arrivé depuis 34 ans... Qu'avez-vous dit aux joueurs ?
Je suis président, mais je suis aussi supporter. Perdre quand on marque quatre buts, il fallait l'inventer. C'était un mauvais film de science-fiction. En rentrant dans le vestiaire à la fin du match, je me suis effectivement demandé depuis combien de temps l'OM n'avait pas encaissé cinq buts à domicile. C'est inadmissible. Je me suis permis de dire aux joueurs que cette fois, c'était trop, que c'était de l'amateurisme. Je ne peux pas leur en vouloir sur l'envie offensive, mais il y a des fautes de concentration indignes d'un club de Ligue 1. C'est simple, c'est la dernière fois. On a raté notre première partie de saison, on a fait un parcours catastrophique en Ligue des champions, on s'est fait éliminer en coupe de la Ligue. OK. Mais la coupe de France était importante pour nous. J'étais frustré, énervé par le comportement de certains, par l'image véhiculée.
Étaient-ils réceptifs ?
Ils le sont toujours. Le problème, c'est d'être obligé de les rappeler à l'ordre. J'aimerais bien qu'il y ait un fil conducteur : "tu es à l'OM, tu as un contrat, tu es bien payé, tu as des devoirs, des obligations et des objectifs." Maintenant, on attend d'eux qu'ils redorent notre blason et qu'ils nous mettent, en fin de saison, à la place qui doit être la nôtre.
Vous avez parlé avec José Anigo à l'issue de la rencontre ?
Bien sûr. Pour lui, c'est une grosse déception de voir à quel point les consignes, notamment défensives, n'ont pas été respectées. Je ne l'ai pas du tout sermonné. Je l'ai plutôt remobilisé sur l'objectif du championnat, dès dimanche à Monaco, et sur les raisons pour lesquelles, de mon point de vue, on a encore les moyens de jouer le podium. On regarde devant, il reste 18 matches. Le premier est compliqué, mais derrière, il y en a trois à domicile (VA, Toulouse et Bastia). On a beaucoup de choses à se faire pardonner.
Vous lui avez confié les rênes de l'équipe pour son caractère de meneur d'hommes. L'état d'esprit n'était pourtant pas au rendez-vous à Lyon et face à Nice... Comment l'expliquez-vous ?
On va remettre les choses dans l'ordre. On a considéré, en termes d'état d'esprit, que l'équipe n'y était plus du tout fin novembre. On n'a malheureusement pas pu continuer avec Élie. Il était important que José ramène un peu d'autorité et remette les choses à leur place en mettant certains face à leurs responsabilités. Jusqu'au quart de finale de coupe de la Ligue contre Lyon, on a enchaîné une série de cinq matches sans défaite. Il y avait un vrai mieux. Après, ces deux matches de coupe ont été très loin de répondre à nos attentes. Mais j'espère que dimanche, les joueurs seront capables de montrer autre chose. Depuis qu'on a changé d'entraîneur, on n'a pas été battu en championnat.
Peut-on imaginer que vous décidiez de lui retirer la gestion de l'équipe avant la fin de saison si la débandade continue ?
Non, c'est impossible. J'ai une très bonne relation avec lui. Il a pris cette responsabilité à coeur. Ça a été très bien perçu par le groupe, on ira jusqu'à la fin de saison comme cela. Ça n'aurait pas de sens de mettre trois entraîneurs sur le banc durant la même saison. Notre ambition n'a pas changé sur le moyen terme. Ce n'est pas en prenant un entraîneur dans la précipitation qu'on gère un club. On est sur des profils de technicien assez élevés, qui ne sont pas disponibles tout de suite. Et quand bien même ils le seraient, ce ne serait pas les mettre dans les meilleures dispositions que d'arriver à l'OM en février ou en mars. José va continuer jusqu'à la fin et je l'en remercie. C'est à nos joueurs de montrer que nous ne nous sommes pas trompés sur eux en prenant la décision, pour certains, de les conserver.
En revanche, ne serait-ce pas mettre José Anigo dans de mauvaises dispositions pour son avenir à l'OM, si la deuxième partie de saison était mauvaise ?
Non. Tout est transparent. On a dit qu'il prenait l'équipe pour quatre matches jusqu'à Noël, puis on a considéré, lui comme moi, qu'il y avait un mieux et qu'il était plus intéressant qu'il poursuive. Ne serait-ce que pour qu'on s'ouvre des perspectives plus larges dans la recherche de l'entraîneur idoine. Je ne remercierai jamais assez José d'avoir accepté de poursuivre sa mission puisque le champ des possibles qui s'ouvre à l'heure où on se parle, est sans commune mesure avec celui qu'on avait il y a trois semaines. Aujourd'hui, des opportunités sont en train de se créer.
Notre boulot, c'est d'anticiper la suite.Notre ambition n'a pas bougé d'un iota. Il vaut mieux prendre le temps de trouver la bonne personne pour mener à bien notre projet en tant qu'entraîneur. Aujourd'hui, personne ne connaît mieux nos joueurs que José.
Est-il lié à l'OM à vie ?
Vous lui demanderez. Il y a eu six ou sept présidents en quinze ans. Moi-même, je ne suis pas président à vie. Ce qui est certain, c'est que José a un contrat à durée indéterminée. Nous travaillons bien avec lui, nous sommes contents de lui. Il n'y a pas de discussion quant à son avenir au sein du club.
L'OM ne dispute plus que la Ligue 1. Cela peut-il influencer la fin du mercato ?
Non. On a été transparents. On a dit tout de suite qu'il n'y aurait pas d'arrivée s'il n'y avait pas de départ. Le deuxième sujet qui aurait pu se poser, en début de mercato, est le paiement de la taxe à 75 %. On doit s'acquitter de la somme de 8 M€ en avril, c'est de l'argent qu'on n'a pas. On aurait pu considérer qu'on pouvait faire partir un joueur, d'autant plus qu'on avait prévu l'été dernier de se séparer d'un élément. Mais on ne voulait pas s'affaiblir sportivement. Cette question-là a vite été évacuée par l'actionnaire qui, eu égard à la situation sportive, nous a demandé de ne pas vendre de joueur majeur, de manière à ne pas affaiblir l'équipe sur la deuxième partie de saison. L'effectif restera donc en l'état, sauf proposition mirifique, mais ça c'est valable aujourd'hui, comme c'est valable tout le temps.
De l'extérieur, on a l'impression que rien n'a changé depuis le départ d'Élie Baup. Regrettez-vous votre choix de vous être séparé de lui ?
Non. Je suis proche de lui, c'est un ami. J'ai souhaité qu'il soit l'homme capable de porter le projet sur deux ou trois ans. Il était the right man at the right place (la bonne personne au bon endroit, ndlr) quand on l'a pris à l'été 2012. Mais je suis arrivé à la certitude que ce n'était pas lui qui nous ferait avancer collectivement jusqu'où on veut aller à moyen terme. Donc, non, je ne regrette pas. Après, que rien n'ait changé, la défaite de mardi soir vous donne raison. Mais ça reste un match de coupe, qu'on le veuille ou non. Même si je l'ai très très mal vécu, et je ne vous le cache pas. J'ai eu le même sentiment au fond de moi que le jour où on a perdu contre Quevilly (le 20 mars 2012, 3-2 a.p., ndlr).
Toutefois, on ne peut pas dire que rien n'a changé. Il y a malgré tout une rigueur et un état d'esprit qui me semblent meilleurs. Mais maintenant, il faut le montrer.
Avez-vous conscience que si l'OM ne finit pas 3e, votre objectif initial, le club s'achemine vers l'une des pires saisons depuis que vous êtes arrivé en tant que président du conseil de surveillance, en 2008 ? (Il se tend) C'est bien pour cela que je ne suis pas content de ce qui se passe ! Mais on en parlera en fin de saison... Il faut avoir conscience qu'au niveau du championnat, la concurrence est sans commune mesure avec les années précédentes. Dans le football français, il y a un avant et un après-2011. Avec la présence du Qatar au PSG et les moyens colossaux mis dans leur effectif, l'adversité n'est plus la même.
(On le coupe) Mais le champion de France 2012 s'appelle quand même Montpellier...
Oui, mais c'était leur première saison ! Et Paris a changé d'entraîneur au bout de six mois. Ancelotti n'est arrivé qu'en janvier. Une équipe ne se bâtit pas du jour au lendemain. Ce PSG en est le meilleur exemple.
Donc, je reviens sur la concurrence... Depuis 2011, il y a le Qatar, et depuis cette saison, il y a Monaco. On a deux adversaires totalement atypiques auxquels l'OM n'a jamais été confronté dans l'histoire du championnat de France.
Quand vous voyez le stade aux trois-quarts vide, n'avez-vous pas l'impression de diriger l'OM le moins populaire de ces trente dernières années ? (Il se crispe) Mais non ! J'ai plutôt l'impression de diriger l'OM d'un stade en travaux. Depuis que je suis président, il y a des pylônes, des échafaudages... Historiquement, pour tous les clubs du monde, les périodes de travaux ne sont pas les meilleures en termes d'ambiance.
(On l'interrompt encore) Les précédents travaux ont démarré en 1996 quand l'OM était en 2e division. Il y avait pourtant une belle ambiance à l'époque...
Je vous dis quelque chose qui est factuel, et vrai. Vous pouvez me trouver des contre-exemples tant que vous voudrez, je vous dis que j'ai raison. Et je vais rajouter qu'il y a eu un vrai regain populaire il y a six mois avec notre belle deuxième partie de saison dernière. L'espoir est revenu et il y a eu un engouement sur la vente de nos abonnements. Après, que les déceptions à l'instant T soient à la hauteur des attentes, je trouve cela normal.
Mardi, les South Winners ont publié un communiqué appelant à "humilier ces sous-hommes" en parlant des joueurs. Comment réagissez-vous ?
Depuis le changement d'entraîneur, je considère qu'on ne peut rien reprocher à nos groupes de supporters. Ils ont été derrière l'équipe sans rajouter du bordel au bordel. Pour revenir au communiqué, c'est un peu violent sur la forme et je me garderais de commenter ces propos. Mais sur le fond, ils ont raison. Le comportement de l'équipe n'est pas satisfaisant.
Comprenez-vous que beaucoup de supporters rêvent de voir Margarita Louis-Dreyfus vendre l'OM ?
Quand tu es supporter, tu n'as qu'une envie et c'est normal : gagner des titres. Mais, depuis 2011, c'est assez compliqué de taper le PSG, dont le propriétaire est l'État le plus riche du monde au PIB/habitants. Que les supporters souhaitent avoir un actionnaire équivalent à celui du PSG, c'est normal. Je le comprends, mais il y a plusieurs bémols. Margarita Louis-Dreyfus n'est pas une actionnaire qui n'aide pas l'OM. Elle a fait des efforts importants et en fait encore, elle ne coule pas le club. Alors, oui, elle est dans une approche patrimoniale de ses intérêts personnels et pas dans une logique d'investissements. Par contre, c'est un atout gigantesque pour un club comme le nôtre, qui a vécu au-dessus de ses moyens et qui voit ses recettes économiques diminuer dans la conjoncture actuelle.
Et puis, on peut retourner la question : quel actionnaire va venir investir en France, le pays le plus taxé en Europe occidentale, pour se cogner le PSG et se heurter à la concurrence du Qatar ? On aura peut-être un jour un profil différent d'actionnaire potentiel dans les clubs de football, comme des États qui voudront faire des opérations de communication, mais, pour l'instant, c'est une chance d'avoir MLD. Dans la vie, on peut toujours avoir mieux. Mais il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assis.

OM: à qui la faute
Monsieur Labrune?

Éliminés des coupes, à 18 points du leader de L1, les Olympiens,
en dépit d’un recrutement ambitieux et d’un changement
d’entraîneur, exaspèrent. Leur président répond

Attendu à partir de 12h, hier, dans
la salle de presse du centre RLD pour
la traditionnelle conférence de presse
d’avant-match, José Anigo ne s’est
pas présenté. Le motif de son absence?
Un graffiti apparemment relevé
très tôt dans la matinée sur l’un des
murs de la traverse de la Martine, tout
près du site de La Commanderie.
L’inscription choquante visait non
pas le dirigeant, mais l’homme. Et faisait
référence à l’assassinat de son fils
Adrien, le 5 septembre dernier.
Après avoir caché l’incident durant
toute la matinée et multiplié les
concertations, le service communication
de l’OM aattendu 13h10 pour distribuer
un communiqué aux médias
présents sur place. À cette heure-là, le
mur où les tags ont été découverts,
avait été repeint en blanc depuis longtemps
déjà. Un peu plus tard dans la
journée, le club a précisé que le coach
marseillais allait engager une procédure
judiciaire.
Labrune: "Inqualifiables"
Joint par La Provence en fin
d’après-midi, Vincent Labrune a apporté
tout son soutien à son directeur
sportif-entraîneur. "Autant je peux
comprendre la critique contre notre
équipe et notre club lorsque les résultats
ne sont pas au rendez-vous,
autant je trouve inqualifiables et abjects
des actes de ce type qui portent atteinte
à la mémoire d’un jeune homme,
à un père meurtri dans sa chair,
s’est indigné le président olympien.
Ces propos ne sont rien d’autre que de
la bêtise, de l’incitation à la haine ou à
la violence et n’ont pas leur place dans
l’environnement d’un club de football,
ni dans la société tout court. Je suis profondément
choqué."

Ligue 1 : le climat devient nauséabond à l’Olympique de Marseille
3 commentaires
Publié le 25/01/2014 à 06h00 , modifié le 25/01/2014 à 13h34

La tension est montée d’un cran hier autour de José Anigo et de ses joueurs.
José Anigo a été visé par un tag hier à la Commanderie. © Photo
archives afp









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T
ag nauséabond évoquant la mort du fils d'Anigo sur les murs de la Commanderie, appel des ultras au harcèlement des joueurs sur les réseaux sociaux : l'ambiance devient étouffante à Marseille devant le spectre d'une saison ratée. Éliminé précocement en Ligue des champions, des deux coupes nationales, largué à 18 points du leader en L1, l'OM ne pourra rien gagner. La colère monte chez les supporteurs.

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Anigo porte plainte suite au tag
Le tag « PK Adri et pas José ? Anigo Mafia » (traduire « Pourquoi Adrien Anigo et pas son père José ? ») a été découvert hier sur les murs de la Commanderie, le centre d'entraînement. Le fils de l'entraîneur, Adrien, 30 ans, avait été tué par balles le 5 septembre dans les quartiers nord de la ville. La direction du club a dénoncé dans un communiqué « des propos odieux ». « Ce n'est pas la personnalité sportive qui est attaquée, mais l'homme. Le père de famille est meurtri, atterré par la violence des mots », précise encore le club. Le coach « touché au plus profond de lui » n'a pas été « en mesure » de se présenter devant la presse pour la conférence prévue hier. José Anigo va d'ailleurs porter plainte «pour provocation à la haine et injure publique.
« Le tag sur Anigo, c'est d'une telle stupidité que celui qui a écrit ça ne doit pas être fier de lui », a déclaré Michel Tonini, responsable des Yankees, un des deux principaux groupes de supporters de l'OM.
Les supporters en colère
Le tag survient après un autre épisode sulfureux. L'autre grand groupe de supporters de l'OM, les « South Winners », ultras du virage sud, s'estimant « humilié » par l'élimination face à Nice (4-5) au Vélodrome en Coupe de France, a déversé sa colère sur son site dans une page intitulée « Humilions ces sous-hommes ! » « Ils (les joueurs) se sentent intouchables dans la bulle OM ? Faisons-leur vivre l'enfer dans leur vie de tous les jours. Dans la rue, à la boulangerie, dans les restaurants, en discothèque… Humilions ces sous-hommes ! »
Dans un langage plus policé, Tonini a pour sa part jugé que « les joueurs sont des usurpateurs qui ne méritent pas de porter le maillot de l'OM. La question c'est : à qui la faute ? Est-ce que c'est la faute de ceux qui n'ont pas su mesurer leurs capacités physiques ou mentales ou est-ce que les joueurs ont menti sur leurs véritables qualités ? »
Mandanda dans l'embarras
Le capitaine Steve Mandanda a montré une certaine gêne face aux journalistes hier. « Qu'est-ce que vous voulez que je réponde ? Il n'y a rien à dire ! », a-t-il d'abord lancé. « Il n'y a pas de désamour des supporters, a insisté le gardien. Si nous montrons un bon état d'esprit, ils nous suivront. Nous allons avoir besoin d'eux dans les prochains matches ».
Celui qui vient est à Monaco et jouer à l'extérieur - même si les deux villes ne sont séparées que de 230 km - fera du bien à des joueurs qui ont besoin de changer d'air. Mais après cette escapade, les trois prochains matches seront à domicile…

L’OM s’enfonce
toujours plus Eliminé de toutes les 3 coupes AS MONACO 2 - OM0
Battus hier soir en Principauté, les Olympiens rétrogradent
à la 9e place de Ligue 1, à 9 points du podium. La fin de saison sera pénible

LIGUE1Dominépar l’ASMonaco, l’OMs’est inclinésans
lutterdans l’affichedela22e journée. L’inquiétudegrandit

C’était
l’île aux
enfants! Gignac et l’OM sont au sol, largués la 9e place de la Ligue 1. Le clubmarseillais coule doucement mais sûrement.

Vidéo : crise à l'OM, à qui la faute ?





L'OM s'est de nouveau incliné hier en championnat (défaite 2-0 à Monaco) et se retrouve désormais à la 9e place de la Ligue 1. Qui est responsable de cette nouvelle crise traversée par le club, selon les Marseillais ? L'entraîneur José Anigo, qui devait ressouder le groupe après le départ d'Elie Baup ? Les joueurs, qui manquent cruellement d'implication sur le terrain ? La parole est aux supporters.

https://www.dailymotion.com/video/x1aez79_crise-a-l-om-a-qui-la-faute_sport

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ASM-OM : la presse descend les Marseillais
Marseille / Publié le Lundi 27/01/2014 à 16H48


Au stade Vélodrome comme à Louis-II, l'AS Monaco est venu à bout de l'Olympique de Marseille. La presse locale comme sportive salue la performance des Monégasques, pourtant privés de Falcao. En revanche, elle ne manque pas de pointer une nouvelle fois la défense olympienne, où Souleymane Diawara a été impliqué sur les deux buts encaissés dimanche.

Monaco Matin : "L'AS Monaco aime l'OM"

Le journal local Monaco Matin souligne la très bonne prestation monégasque, qui a réussi à briller malgré l'absence de son tigre Falcao. Le titre met en avant les performances individuelles de Rivière et Germain tous deux buteurs, qui ont fait oublier l'espace d'un match la star colombienne. D'autant que Valère Germain a inscrit ce dimanche son premier but en Ligue 1. Monaco Matin rappelle aussi qu'au stade Vélodrome comme à Louis-II, l'AS Monaco est venu deux fois à bout de l'OM cette saison.

L'Équipe : "Même sans Falcao, ils flambent"

Pour le quotidien sportif numéro 1, c'est aussi la performance de l'AS Monaco ce dimanche qui est prometteuse, à deux semaines d'affronter le PSG. Ce nouveau succès permet aux hommes de Claudio Ranieri de revenir à trois petits points des Parisiens, et donc conserver tout espoir de titre. Côté Olympien, L'Équipe estime que "les Marseillais doivent arrêter de se voir plus beaux que ce qu'ils ne le sont vraiment s'ils veulent revenir dans la course au podium". Rien que ça...

◗ L’ESPRIT
Ila d’abord été le plus apporté
par José Anigo, qui a pu faire digérer
la défaite contre Dortmund
ou les nuls à Lyon et face
àBordeaux: l’OM avait bien réagi,
bien lutté collectivement et
s’était ainsi allié un public qui
avait même applaudi des frappes
ratées. André-Pierre Gignac
ou Souleymane Diawara en ont
été les relais sur le terrain.
Aujourd’hui, lesmêmes continuent
de se battre mais semblent
souvent prêcher dans le désert:
tout le monde ne prend pas
la mesure des défaites, des
échecs et les accepte. Il suffit de
comparer les mâchoires serrées
de Gignac ou Valbuena,
l’abattement de Mandanda ou
Diawara et l’insouciance de
joueurs plus récents, pour lemesurer.

(*) Des graffitis choquants visant José Anigo

et la mémoire de son fils Adrien, assassiné le

5 septembreàMarseille, ont été relevés sur

un mur de la traverse de la Martine, près de

La Commanderie, vendredi matin. Les South

Winners ont condamné ces "tags odieux".

OM: les raisons delarupture
Au-delàdes échecs, c’est lesentiment denepluspouvoir rivaliser avec Paris ouMonaco quiminelessupporters Àqui demander une place
pour l’OM ?C’est laquestion
que l’on se posait il
n’yapas si longtemps, quand le
stade était constamment plein.
À qui refiler sa place pour
l’OM? C’est la question que
l’on se pose aujourd’hui, aumoment
où l’équipe en plein marasme
n’attire plus. "On n’a pas
envie d’y aller, se désole Pierre
Durand, supporter de la première
heure et accessoirement directeur
d’exploitation de la
RTM. Mes enfants et moi sommes
abonnés mais on se trouve
toujours une bonne raison pour
éviter d’aller au stade."
Et la famille Durand n’est pas
un cas isolé. 7000 supporters
pour OM-Reims, à peine plus
pour OM-Nice: le Vélodrome
s’est mis à battre des records.
Mais pas ceux qu’on attendait.
En ce début d’année, la palme
du mépris revient aux supportersmarseillaismêmesi,
à la trève,
le Vélodrome était deuxième
a u c l a s s emen t d e
l’affluence avec 39000 supporters
de moyenne (contre 44000
à Paris). Et avec un stade balafré,
qui n’offre que deux-tiers
de sa capacité. Mais le malaise
est bien là. Que l’on retrouve en
ville où l’économie du foot
s’essouffle, le fameux troisième
service, celui que les restaurateurs
proposaient vers 23h à
toux ceux qui sortaient du stade.
"Il n’y a personne après le
match, assure Michel Mousson,
patron de la brasserie
l’Équinoxe à l’Escale Borély.
Mais il n’y a personne avant
non plus et personne pendant,
c’est-à-dire au moment où on
diffuse le match. Personnellement,
j’ai été abonné pendant
dix ans mais je n’y vais plus."
Par ces temps de disette,
l’OM est un spectacle qu’on
n’admire pas mais qu’on tolère.
Et seulement devant la télé même
si, là aussi, les statistiques
sont malmenées. "Monaco-OM
aattiré environ 1,3 millionde téléspectateurs
note-t-on à
Canal+, alors que ce genre dematch
devrait être largement
au-dessus de 1,5M¤."
C omme nt e x p l i q u e r
l’ambiance devenue glaciale à
Marseille? Il y a ce que l’on
pourrait appeler les raisons
anecdotiques: interdiction de
fumer au bistrot devant un
match. Les opérateurs TV ont
considérablement refroidi
l’enthousiasme aussi, en diffusant
à des heures impossibles.
21h en semaine en plein hiver :
qui veut aller jouer les esquimaux
dans les gradins le soir de
OM-Nice quand BeINdiffuse le
choc Roma-Juve? "Mais ce n’est
pas la télé qui vide les stades, assure
Marc Ambrosiano, rédacteur
en chef de l’émission Téléfoot
sur TF1. La plupart des stades
sont généralement bien remplis
en dehors de Montpellier et
Toulouse. Non, il y a un problème
en ce moment à Marseille
comme on a pu le constater au
cours d’un reportage. Les supporters
ont compris qu’ils ne
pouvaient plus lutter avec Paris
ou Monaco." Et c’est ça qui les
mine, qui leur fait perdre le
goût des matches au Vélodrome.
"Si l’OM se met à rivaliser
avec le PSG, poursuit Marc Ambrosiano,
ce sera le feu au stade,
il n’y a aucun doute." Mais le
club n’en prend pas le chemin
d’autant moins , comme
l’analyse Pierre Durand, "qu’il y
a trop de jeunes dans cette équipe.
Il y a du talent mais pas
d’équilibre, pas de maturité." Et
pas d’envie manifestement
chez certains Olympiens qui
jouent avec le frein à main.
"Puis lesembrouilles ça pèseaussi,
regrette Michel Mousson.
L’OM c’est Dallas en ce moment."
Trois matches consécutifs
à domicile pour regagner
l’estime du public: voilà la mission
de l’OM qui voit son stade
changer, ses tribunes grandir et
se mettre à l’abri des intempéries.
Malheureusement, rien ne
protège de l’indifférence

CE QU’ILS EN PENSENT
"Ils n’ont plus lemental" Que pensent les Marseillais ? Pour Jean-Pierre,
72 ans, retraité l’OM fait
partie intégrante de la ville. C’est l’identité même
de Marseille. Selon lui, l’engouement et la
passion pour le club sont toujours intacts.
"Quand ils gagnent, ça me fait plaisir. Quand ils
perdent, je suis catastrophé". Il déplore néanmoins
un manque d’engagement des joueurs
sur le terrain : "Il y en a qui se traînent. Ils devraient
se bouger un peu plus". Ce manque de
réactivité des joueurs aeu raison de l’intérêt de Sandro, 15 ans collégien et passionné par le football. Ce joueur du
FC Burel, en excellence, avoue ne plus aller au stade depuis deux
ans et ne même plus suivre les matches à la télévision. "Je suis toujours
déçu quand je regarde un match. Je préférais
les joueurs d’avant. La qualité de jeu n’est
plus la même. Maintenant, je suis le Barça, le
Real, le Bayern". Ce manque de motivation revient
souvent sur le tapis comme le confie, Gaby.
"On a de bons joueurs mais ils n’ont plus le
mental. Ils sont moins motivés. Il faut les booster".
Elle souligne les efforts des Marseillais envers
leur équipe qui ne le leur rend pas toujours.
Pour autant, cette supportrice espère
que l’OM va remonter la pente et faire de nouveau
vibrer la ville comme au moment de la victoire en championnat
en 2010. "C’était magnifique de voir toute une ville réunie, quelles
que soient les origines, les opinions des uns et des autres". Le nouveau
stade Vélodrome ravivera peut-être les passions de certains
comme elle l’espère: " L’OM c’est particulier. L’ambiance d’ici, on
ne la retrouve pas ailleurs. J’espère qu’il y aura du monde, qu’on
n’aura pas fait tout ça pour rien". Malgré des
résultats décevants et un intérêt moindre pour
les matchs, Martine, 63 ans trouve que "la ville reste toujours derrière son
équipe". Les à-côtés n’ont, selon elle, pas à
prendre le dessus sur la passion des supporters
pour leur équipe. Il n’y a plus qu’à souhaiter
que les joueurs entendent les Marseillais, retrouvent
la motivation et le chemin des butx

Il achetait du cannabis lors des matches de l’OM

Un Gapençais âgé de 18 ans, a été dernièrement interpellé par les policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) du commissariat de Gap. Et ce, en flagrant délit de vente de stupéfiants, avenue Commandant Dumont, rapporte le site d'Alpes 1.

Les policiers ont découvert, lors de la perquisition menée au domicile, près de 40 g de résines de cannabis et des sachets de marijuana conditionnés pour la revente. L’individu a reconnu, lors de sa garde à vue, acheter du cannabis lors des matches de football au Vélodrome de Marseille.

Lepenalty oublié
Un arbitre peut se tromper,
il n’est ni incompétent ni malhonnête
pour autant. Et les images de la
jambe de Gignac touchée par un
pied valenciennois alors que le ballon
poursuit sa route, attestent du penalty
dont l’OM aurait dû bénéficier.
Un possible 3-1 aurait changé la fin.
Pas grave. Mais ennuyeux quand on
se souvient qu’à Lyon ou face àNice,
même injustice s’était produite, qui
aurait pu, injustement certes, modifier
le cours des choses. Hier, l’OM,
en plus, l’aurait mérité.

Casanova: «L'OM a des lacunes défensives»http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Casanova-l-om-a-des-lacunes-defensives/437764
Ayant repéré les soucis défensifs de l'OM, Alain Casanova et Toulouse en ont profité dimanche soir (2-2).

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Alain Casanova, entraîneur de Toulouse, au micro d'OMTV : «Beaucoup de gens nous cataloguent comme une équipe défensive alors qu’au contraire nous cherchons à jouer, à produire du jeu, à être maîtres du match, à avoir le contrôle du ballon. Nous avons manqué de constance et d’efficacité mais nous avons une équipe jeune.

L’OM possède une équipe avec un réel potentiel, notamment sur la plan offensif, mais elle connaît des lacunes sur le plan défensif. Nous savions que les coups de pied arrêtés étaient le point faible des Marseillais et nous avons joué le coup à fond même si nous pouvions marquer dans le jeu.»

Il y a un souci...


Steve Mandanda et ses coéquipiers sont trop inertes. (Reuters)

Par Thomas Siniecki
Publié le 3 février 2014 à 08h38
Mis à jour le 3 février 2014 à 08h38

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Face à Toulouse, l'OM a concédé deux nouveaux points à domicile sur deux coups de pied arrêtés. André-Pierre Gignac et José Anigo n'en peuvent plus, même s'il ne s'agit pas du seul mal des Marseillais.
S’il y a bien un point qui met tout le monde d’accord à l’OM, ce sont les coups de pied arrêtés défensifs. C’est une catastrophe, ça s’est encore vu dimanche contre Toulouse puisque les deux buts encaissés l’ont été de la sorte. Et chacun en est conscient. "C’est lassant, peste André-Pierre Gignac sur le site du club. Ça commence à devenir énervant, à force. Les gens viennent au Vélodrome et disent qu’ils vont prendre des points, ça commence un peu à m’énerver aussi. On se dit qu’il faut être costauds dans les cinq minutes après un but marqué, mais on en prend un quand même…"
L’égalisation de Ben Yedder à 1-1, en début de match, est en effet intervenue 4 minutes après l’ouverture du score de Payet. "Et en début de seconde période, ils ont une occasion tout de suite, ils font un centre et partent au but, poursuit Gignac. C’est assez incompréhensible, parfois." José Anigo n’est pas plus ravi que son attaquant: "Nous manquons d’attention, de rigueur. On commet trop d’erreurs de marquage dans la surface de réparation, où tout se joue sur quelques centimètres à ce niveau. C’est terrible, j’essaie de me l’expliquer mais ça ne s’explique plus, car ce sont des erreurs individuelles fortes et lourdes."

Une défaite n'aurait pas été une infamie
Steve Mandanda paraît fautif sur le deuxième but d’Aurier à l’heure de jeu, mais son entraîneur refuse de l’incriminer: "Il est à l’impact, mais il y a aussi deux joueurs à l’impact. Ce serait injuste de l’impliquer uniquement lui. Une chose est sûre, c’est que nous ne pouvons pas offrir autant de situations de but. Ce n’est pas nouveau, le nombre de points perdus à cause de ces buts sur coups de pied arrêtés est fou. On y travaille depuis un mois et demi mais les effets ne se font pas encore sentir. C’est dommage, cette panique."

Ça nous fait ch…
Rod Fanni

Un sentiment qui trahit on ne peut mieux la fébrilité prévalant dans les rangs phocéens. "On sait que c’est notre souci, c’est rageant, corroborait Rod Fanni sur Canal+. Ça nous fait ch…" L’occasion était parfaite de revenir à trois points de Lille, mais c’est comme si personne ne voulait se refiler la patate chaude de la troisième place, et surtout pas l’OM. Au-delà de ces soucis sur phases arrêtées, Marseille peut aussi se rassurer en se disant qu’il n’a pas perdu ce match. Au vu des occasions toulousaines et du jeu déployé de part et d’autre, une défaite n’aurait pas été une infamie. C’est peut-être ça, le plus inquiétant.