CARTON ROUGE ..OLYMPIEN

nanou a écrit:













ca y est ils ont viré Baup est ce que  ça va mieux aller pff










c

pas sur enfin nous verrons bien
maias avec l'effectif les résultats auraient etre meilleurs qd meme

Si c'est sur:

Le départ d’Elie Baup a été acté après un entretien entre le président et le coach de l’OM à l’issue de l’entraînement de ce samedi matin.
La défaite contre Nantes, vendredi soir au stade Vélodrome, est la 4e enregistrée à domicile par l’Olympique de Marseille depuis le début de la saison. La direction du club a jugé qu’après 17 journées de championnat, la courbe de résultats ne correspondait pas aux objectifs fixés et qu’une décision forte devait être prise pour relancer l’équipe au cours des prochaines semaines.
Le président Vincent Labrune parle de «la décision la plus difficile et douloureuse qu’il ait eu à prendre depuis qu’il dirige le club».
«Elie Baup est unanimement apprécié pour ses qualités humaines. Personne ne peut oublier le travail qu’il a accompli à l’Olympique de Marseille. Elie nous a permis d’arracher la deuxième place que personne ne nous promettait l’année dernière.
«Mais cette saison, il n’a pas obtenu les résultats attendus. Un choc psychologique doit avoir lieu pour nous permettre de retrouver toutes nos ambitions. L’équipe n’affiche pas l’envie et la qualité qu’on est en droit d’attendre d’elle, surtout dans un club tel que l’Olympique de Marseille.
«Comme cela est malheureusement le cas dans ces circonstances, le coach paye pour les mauvaises performances, mais j’attends maintenant une réaction très rapide de mes joueurs.»
José Anigo a accepté de prendre la tête du staff technique jusqu’à la trêve hivernale. Il sera sur le banc dès mercredi soir contre Dortmund.
Vincent Labrune et José Anigo tiendront une conférence de presse lundi en début d’après-midi.

nanou a écrit:Si c'est sur:

Le départ d’Elie Baup a été acté après un entretien entre le président et le coach de l’OM à l’issue de l’entraînement de ce samedi matin.
La défaite contre Nantes, vendredi soir au stade Vélodrome, est la 4e enregistrée à domicile par l’Olympique de Marseille depuis le début de la saison. La direction du club a jugé qu’après 17 journées de championnat, la courbe de résultats ne correspondait pas aux objectifs fixés et qu’une décision forte devait être prise pour relancer l’équipe au cours des prochaines semaines.
Le président Vincent Labrune parle de «la décision la plus difficile et douloureuse qu’il ait eu à prendre depuis qu’il dirige le club».
«Elie Baup est unanimement apprécié  pour ses qualités humaines. Personne ne peut oublier le travail qu’il a accompli à l’Olympique de Marseille. Elie nous a permis d’arracher la deuxième place que personne ne nous promettait l’année dernière.
«Mais cette saison, il n’a pas obtenu les résultats attendus.  Un choc psychologique doit avoir lieu pour nous permettre de retrouver toutes nos ambitions. L’équipe n’affiche pas l’envie et la qualité qu’on est en droit d’attendre d’elle, surtout dans un club tel que l’Olympique de Marseille.
«Comme cela est malheureusement le cas dans ces circonstances, le coach paye pour les mauvaises performances, mais j’attends maintenant une réaction très rapide de mes joueurs.»
José Anigo a accepté de prendre la tête du staff technique jusqu’à la trêve hivernale. Il sera sur le banc dès mercredi soir contre Dortmund.
Vincent Labrune et José Anigo tiendront une conférence de presse lundi en début d’après-midi.

OUI ET 0 POINT EN CHAMPION S LEAGUE CA FAIT TACHE ET UN TROU DS LA CCOMPTA
SACHANT QUE CHAQUE POINT EST PAYE TRES CHER

oui je crois que la champions ligue leur est restée en travers

nanou a écrit:oui je crois que la champions ligue leur est restée en travers

c'est certain
le 1er club Français a faire zero point en 5 matchs
triste record

Marseille, c’est zéro !


André-Pierre Gignac et les Marseillais sont fanny. (Reuters)

Par Thomas Pisselet
Publié le 11 décembre 2013 à 23h11
Mis à jour le 12 décembre 2013 à 00h01

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Sixième match et sixième défaite pour l’OM, qui a conclu sa campagne de Ligue des champions par un nouveau revers contre Dortmund (1-2), mercredi soir au stade Vélodrome. Un résultat qui permet au Borussia de se qualifier pour les huitièmes de finale en compagnie d’Arsenal, battu à Naples (0-2).
Les Marseillais quittent la Ligue des champions par la petite porte. Par un trou de souris, même. L’OM, qui restera à jamais le premier club français à avoir soulevé la coupe aux grandes oreilles, est aussi devenu, vingt ans plus tard, le premier représentant tricolore à quitter la compétition sans le moindre point. C’est cruel, mais terriblement révélateur de la différence de niveau entre ces Olympiens-là et leurs trois adversaires dans ce groupe F, finalement dominé par Dortmund, vainqueur mercredi soir au stade Vélodrome (2-1), et Arsenal, passé tout près de la sortie à Naples (0-2).
"C’est sûr qu’il y a de la déception, a reconnu Souleymane Diawara au micro de BeIN Sport après la rencontre. C’est la honte. On ne voulait pas finir avec zéro point, on avait pour objectif de finir au moins sur un nul. On a été combatif, agressif, mais ça n’a pas suffi. On a essayé de tout donner mais bon, on est éliminé. Maintenant, il va falloir vite se reconcentrer sur le championnat." Le remplacement d’Elie Baup par José Anigo, ce week-end, n’aura donc pas changé grand-chose pour des Marseillais vite menés au score puis vite réduits à dix.

Grosskreutz qualifie Dortmund
Sur sa première occasion, le Borussia a effectivement trouvé la faille, Robert Lewandowski se jouant de Lucas Mendes avant de tromper Steve Mandanda (1-0, 4e). Si l’égalisation de Souleymane Diawara, de la tête suite à un coup franc de Dimitri Payet (1-1, 14e), a relancé les Phocéens, l’expulsion de ce dernier, sanctionné d’un second carton jaune pour simulation (34e), les a coupés dans leur élan. "Le carton rouge ne nous a pas aidés mais je pense que la victoire de Dortmund est tout de même méritée", a ajouté le défenseur sénégalais.
Car au retour des vestiaires, c’est à un match de handball auquel les spectateurs ont assisté, le BVB faisant tourner la balle autour d’une défense ciel et blanc regroupée. Longtemps, les Marseillais ont tenu bon, grâce à un Steve Mandanda aussi décisif qu’heureux, comme sur cette maladresse de Robert Lewandowski qui n’avait plus qu’à pousser le cuir dans le but vide (67e). Mais comme à chaque fois depuis le début de leur campagne, ils ont fini par céder sur une frappe de Kevin Grosskreutz (2-1, 87e). Une libération pour Dortmund. Une punition pour Marseille.

SIXMATCHES, SIX DÉFAITES
L’Olympique du néant Alors, récapitulons. 0 + 0 + 0+
un autre 0 + un cinquième 0 +
un dernier 0, égale 0. Six matches,
six défaites. Ce qui est
bien avec l’OM, c’est qu’il réconcilie
les enfants avec
l’arithmétique. Imaginons le
prof devant son tableau: "Chers
élèves, voici l’exercice du jour.
L’OM rencontre trois équipes
européennes. Il joue six fois.
Quel sera le bilan?"Tout le monde
lève le doigt. Mais l’OM n’est
pas si nul. Le comportement
des joueurs s’est amélioré. On
n’en a vu, par exemple, aucun
en boîte de nuit après la défaite
contre Dortmund. Ce qui
n’avait pas été le cas après celle
contre Nantes, des joueurs
ayant été surpris au comptoir.
Aux toilettes aussi où, paraît-il,
un Olympien attendant son
tour aurait eu du mal à convaincre
deux fêtards qu’il était bien
un joueur de l’OM. Battu et humilié
en plus. Épouvantable fin
d’année.

Menés 2 à 0 au Vélodrome contre Bordeaux, souvent dépassés, les Olympiens ont certes évité une nouvelle déconvenue en arrachant
le match nul (2-2) hier mais sont 6es à mi-parcours du championnat, très loin des ambitions annoncées, distancés par Lille, troisième.
Il y a du boulot

"Les résultats ne sont pas
à la hauteur de nos attentes
et de notre effectif."VINCENT LABRUNE

Évidemment, ce n’est pas lors de
son dernier match, perdu à la88e minute,
que l’OM a gâché sa Ligue des
champions. Au contraire, ce soir-là, à
dix contre onze pendant une heure, face
à un adversaire de talent, motivé
par la qualification, le courage a été
une vertu remarquable.
Mais cette année européenne a été
catastrophique. D’abord, parce qu’en
février, l’OM était absent en Ligue Europe,
à la suite d’une campagne
automnale foirée. Ensuite, parce la Ligue
des champions a révélé les limites
actuelles du club. Le tirage a été très
cruel. On aurait aimé voir cette équipe
à laplace du PSG. Mais s’il n’a manqué
que de la réussite et de l’expérience
contre Arsenal au Vélodrome, puis à
Naples, l’aller contre les Italiens et surtout
le retour à Londres ont été déplorables.
Zéro point : à jamais les premiers,
ça fait tache…

Les conséquences de la nouvelle
taxeà 75%, validée hier par le conseil
constitutionnel, pèseront sur les
clubs de Ligue 1.Àmoins que ces derniers
appartiennent à des Qataris ou
soient basés dans la Principauté monégasque...
Les autres devront faire
preuve de rigueur, d’autant qu’ils
font déjà face à la baisse des droits
TV depuis 2012. Ceux qui n’auront
pas anticipé ce contexte financier risquent
fort de se retrouver avec une
épée de Damoclès au-dessus de la tête
au moment de passer devant la
DNCG. Ce ne sera pas le cas de l’OM,
qui possède, quoi qu’il arrive, un effectif
avec une valeur marchande certaine.
Si elle n’est pas vitale économiquement,
une qualification en Ligue des
champions sera en revanche capitale
sportivement: elle permettrait à
certains cadres de rester. Sinon, ce sera
l’exode assuré. Mandanda, Nkoulou,
A. Ayew et Valbuena, entre
autres, ont fait l’effort de ne pas disputer
la C1 la saison passée. Ils ne
s’en priveront pas deux fois. Mais un
ticket pour la plus prestigieuse des
compétitions européennes sera-t-il
forcément un gage de voir les leaders
du groupe poursuivre leur carrière
sous le maillot blanc? Rien n’est
moins sûr.

Trois Olympiens nominés pour le Ballon de Plomb 2013
 Lundi 30/12/2013 à 14H15





Trophée inventé en 2003 par le site web des Cahiers du football, le Ballon de Plomb récompense chaque fin d'année le joueur de Ligue 1, français ou étranger, qui a rassemblé le plus d'opinions négatives sur son nom.
Cette année, ce trophée aussi peu envié que le prix citron pourrait revenir à un Olympien puisque sur les six candidats, trois portent ou ont porté le maillot de l'OM en 2013 : Jordan Ayew, Florian Thauvin et Joey Barton.
Les autres "prétendants" sont David Bellion (Bordeaux), Alou Diarra (Rennes/West Ham) et Florian Marange (Bordeaux/Crystal Palace).
Pour désigner le grand vainqueur, les internautes pourront voter sur le site des Cahiers du foot du 3 au 10 janvier 2014.

ùMOI  j'élis  a l'unamnanité JORDAN POUR SA NULLITE ET SON CARACTERE DE COCHON

Marseille, récit d'une dégringolade
mercredi 1er janvier 2014
RAPHAËL RAYMOND et BAPTISTE CHAUMIER

" Baup, je le prends aussi car je sais qu'avec lui ça sera beaucoup plus facile de faire avancer mes idées (...) qu'avec un profil à la Deschamps ", glissait, fin septembre, Vincent Labrune (à droite), le président de l'OM. (Photo Félix Golési/L'Équipe)









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L'OM rêvait de tenir tête à Monaco et au PSG, après une saison 2012-2013 épatante et une campagne de recrutement onéreuse. Le voici pourtant à onze longueurs de Lille, le troisième. Récit d'une désillusion.

LE SURSAUT d'orgueil n'a pas suffi. Mené 0-2, l'OM a sauvé les apparences, juste avant la trêve, en arrachant le nul face à Bordeaux (2-2), comme à Lyon (2-2), une semaine plus tôt. Mais à l'heure du bilan de mi-saison, Vincent Labrune est contraint au constat d'échec

Les historiens en tout crin peuvent
dormir sur leurs deux
oreilles. Avec OM-Reims de ce
soir, ils n’auront pas besoin de mettre
à jour leurs données. Le triste record
de spectateurs détenu par
OM-Forbach avec 434 irréductibles
ne sera sans doute jamais battu.
Mais une chose est certaine: ce 32e
de finale de coupe de France ne passionnepas
les foules. Il se tiendra devant
une assistance misérable, sans
doute plus faible encore que celle enregistrée
contre Toulouse en coupe
de la Ligue (12 200 fidèles), où les
abonnés avaient eu droit à leur cadeaudeNoël
avant l’heure.
L’opération portes ouvertes ne sera
pas renouvelée ce soir; du coup,
pour éviter une dispersion dans une
enceinte bien trop vaste, les virages
vont rester clos, tandis que la partie
haute de Ganay ouvrira seulement
en cas de forte demande. Autant dire
que cette hypothèse a autant de
chances de voir le jour que Jordan
Ayewdemarquer face aux Rémois

Le lifting qui crée la polémique

"Catastrophique" (Souleymane Diawara), "un champ de courses" (José Anigo) : après la qualification contre Reims (2-0), les Olympiens ont de nouveau critiqué l'état de la pelouse du Vélodrome. "Il faut la changer entièrement, sinon ça ne rime à rien !", a asséné Anigo. Il devra se contenter d'un changement partiel. Hier, dès potron-minet, 3 000 m² de gazon (sur 7 200) ont été plaqués dans l'axe du terrain. Coût : 80 000 €. Maurice Di Nocera, délégué aux grands équipements à la ville de Marseille, veut mettre un terme à la polémique : "Les spécialistes disent que ce remplacement est suffisant. Pourquoi engager des frais supplémentaires ? Je propose une rencontre avec l'OM et des spécialistes." Celle-ci aura lieu ce matin (10h30), l'OM étant représenté par Philippe Pérez, son DG. "Mais il faudra quand même qu'Arema mette des moyens à court terme (des souffleurs d'air), sinon la pelouse ne supportera pas sa nouvelle façon de vivre", a expliqué par ailleurs Christian Buonomano, responsable technique de la pelouse.

OM:des recrues!
J’entends des rumeurs, toujours
des rumeurs, mais
moi je veux un buteur, un
vrai buteur !
Le mercato est calme à l’OM.

OM : les 5 plus gros flops du mercato hivernal


À l'inverse des transferts de Christophe Dugarry, Taye Taiwo, ou plus récemment Alaixys Romao, l'OM n'a pas fait que des bonnes affaires lors du mercato hivernal


Koji Nakata n'a pas brillé sous les couleurs de l'OM.
Photo archives Michel Pisano



Stefano Torrisi (de Parme à l'OM en 2002)
"Il va réussir à l'OM. C'est l'homme qu'il fallait." Interrogé dans les colonnes de "La Provence", juste après la signature du défenseur italien, Alain Boghossian avait tout faux. Pour sa première titularisation sous le maillot bleu et blanc, Stefano Torrisi a vécu un véritable calvaire. Lors de la défaite de l'OM à Nantes (3-1), l'ancien Parmesan dévie le tir de Mathieu Berson dans son propre but. Avant de marquer contre son camp deux minutes plus tard seulement... Après une nouvelle bévue la journée suivante face à Guingamp (2-1), où Stefano Torrisi est responsable du but breton, on ne reverra plus le défenseur italien, qui est renvoyé dans son pays d'origine dès la fin de la saison.
Koji Nakata (de Kashima Antlers à l'OM en 2005)
La passe sans ballon du défenseur japonais sur la pelouse enneigée de Saint-Etienne est le seul geste de Nakata qui a marqué les supporters marseillais. Tout juste arrivé du Japon, le latéral gauche a eu la malchance de jouer sous la neige pour sa première titularisation avec l'OM. Mais il n'a jamais réussi à se rattraper par la suite. Un mois plus tard, le Nippon marque contre son camp au Vélodrome contre... le PSG. Koji Nakata est cédé lors du mercato hivernal suivant et rejoint le FC Bâle. Avant de retourner dans son club formateur au Japon, un an plus tard.
Kanga Akalé (de Lens à l'OM en 2008)
Écarté par le RC Lens, Kanga Akalé est prêté à l'OM en janvier 2008. En 22 apparitions sous les couleurs olympiennes, le milieu offensif ivoirien ne marque qu'un seul petit but, qui contribue à la victoire de l'OM à Lorient (1-2). Mais Kanga Akalé est beaucoup trop irrégulier, et termine la saison en tant que remplaçant après deux défaites contre Carquefou (0-1) et Lille (1-3). L'OM ne conserve pas l'Ivoirien en fin de saison, il retourne donc au RC Lens, fraîchement relégué en Ligue 2.
Juan Àngel Krupoviesa (de Boca Juniors à l'OM en 2008)
Comme Akalé, Juan Àngel Krupoviesa est prêté à l'OM en janvier 2008. En provenance de Boca Juniors, il n'effectue que huit apparitions sous les couleurs phocéennes. Cerise sur le gâteau, le latéral gauche argentin prend un carton rouge à Rennes lors de son premier match avec Marseille, après un tacle par derrière sur Mickaël Pagis. L'OM ne lève pas l'option d'achat de Krupoviesa en juin, qui retourne directement en Argentine.
Sylvain Wiltord (de Lyon à l'OM en 2009)
Laissé libre par le Stade Rennais, Sylvain Wiltord signe un contrat de six mois avec l'OM le 15 janvier 2009. Titulaire lors de ses 3 premiers matches en championnat, le champion d'Europe 2000 ne convainc pas Erik Gerets, et termine la fin de saison sur le banc. Il réussit cependant à marquer un but anecdotique au Vélodrome face à Lyon (1-3) lors de la 36e journée. Pas conservé à la fin de saison, il signe au FC Metz (L2) en janvier 2010, après une période de 6 mois sans club.

BUTEUR EN SÉRIE
Gomis : l'OM l'inspire trop...
Avec Lyon, il a inscrit sept buts en sept matches face à l'équipe marseillaise qui a bercé son enfance


28 novembre 2012, soir de gloire pour Bafetimbi Gomis, auteur d'un triplé au stade Vélodrome.



Le danger, c'est lui. Les autres aussi, évidemment, car Lacazette, meilleur buteur de l'OL cette saison (9 buts, comme Gignac), Gourcuff et Grenier, efficaces samedi face à Sochaux, sont aussi dangereux. Mais Bafetimbi Gomis est un péril récurrent pour l'OM et pour Steve Mandanda à qui il a marqué huit buts : un avec Saint-Étienne (le premier, il l'avait marqué à Cédric Carrasso en coupe de la Ligue), sept avec Lyon.
L'OM l'inspire. Trop, d'un point de vue olympien. Même s'il rappelait la saison dernière à nos confrères du Progrès, ce que l'OM avait pu représenter pour l'enfant qu'il était. "Pour moi, un match à Marseille, c'est toujours un plaisir, et moi qui suis de la Seyne-sur-Mer, j'avais un maillot de l'OM quand j'étais petit, ma soeur m'avait acheté celui de Boksic qui était mon idole. L'OM ne m'a jamais laissé insensible." Résultat : le soir, il avait réalisé un triplé, niant au passage avoir chambré le public marseillais. "Non, je n'ai pas chambré, j'étais simplement très heureux d'avoir marqué trois buts au Vélodrome. Je ne me permets pas des trucs comme ça, j'avais des amis dans les tribunes."
Panthère stéphanoise à ses débuts, il plaisait beaucoup à Pape Diouf, qui rêvait alors de l'engager, mais n'avait jamais pu l'arracher aux Verts, avant que l'OL n'y parvienne. Entre-temps, c'est un entraîneur marseillais (avant Christophe Galtier), Laurent Roussey qui l'avait titularisé pour la première fois au Vélodrome où il avait marqué fin novembre 2008.
C'est donc à l'OL qu'il a vraiment décollé, affrontant l'OM pour la première fois lors du fameux 5-5 de novembre 2009, entrant en jeu à 3-2 pour l'OM et aidant son équipe, en soutenant Lisandro, à revenir, puis à mener 5-4, avant l'égalisation marseillaise. Depuis, devenu international, Bafé a pris du galon. Et de la valeur marchande.
L'été dernier, l'aspect économique prévalant sur l'aspect sportif, Lyon l'avait placé sur la liste des transferts et il ne jouait plus, attendant son départ pour Newcastle. Jusqu'à ce qu'un contretemps de dernière minute, attribué selon les sources au club anglais ou à des agents, ne fasse capoter ce transfert.
L'OM avait alors été sondé et les dirigeants marseillais avaient avoué écouter ces propositions, mais sans y donner suite.
Depuis, Gomis à l'OM, c'est un serpent de mer qui n'a pas fini de ramper, mercato ou pas. Même si, aujourd'hui, c'est son départ - libre, sans indemnité pour Lyon - vers l'Angleterre qui semble le plus probable. Ce qui ne l'empêche pas, depuis son retour dans le groupe de Rémi Garde, après la fin de la période de transferts estivale, de flamber. Et de marquer.
Le match de championnat du 14 décembre dernier n'a pas dérogé à la règle.
À la 44e minute, il a signé le but du 2-0 qui semblait diriger l'OL vers un large succès. Mais André-Pierre Gignac a relancé son équipe juste avant la pause.
Gignac, son rival pour une place de troisième attaquant dans le groupe des Bleus pour la coupe du monde. Avec Lacazette et Rémy, un actuel et un ancien Lyonnais, ils ont cinq mois devant eux pour convaincre Didier Deschamps. Avec un clin d'oeil du destin pour Bafé : le 1er juin, la France affrontera le Paraguay en amical, le pays contre qui il avait fait ses débuts en bleu, à Grenoble, en mai 2008 et gagné son billet pour l'Euro. Avec Steve Mandanda, leurs destins étant liés.
"La coupe de la Ligue, c'est un peu la spécialité de l'OM, mais on a eu un jour de repos de plus, essayons de mettre à profit sur la durée, ce petit avantage."
La coupe de la Ligue, où la seule confrontation entre l'OM et l'OL avait vu Bafé Gomis rester muet, en 2012, lors de la finale, pendant 120 minutes. Un fait exceptionnel que les Olympiens espèrent voir se renouveler ce soir...

---

SES STATS
1 but toutes les 74 minutes
Avec Saint-Étienne
Gomis a joué cinq matches (dont trois comme titulaire) contre l'OM et marqué
deux buts en 273 minutes.
Il avait fait sa première
apparition le 23 octobre 2005, en remplaçant
Mazure à la 79e.
Avec Lyon
À l'OL, l'enfant de la Seyne-sur-mer a considérablement amélioré ses stats, marquant un but par match, soit 7 en 7 matches, mais en 522 minutes, avec une moyenne d'un but toutes les 74 minutes, dans la mesure où il est entré deux fois en jeu en 2009-10, marquant d'ailleurs un quart d'heure après son entrée au printemps 2010. Il a aussi été remplacé trois fois, peu après l'heure de jeu.
Sur ses sept buts, il en a signé quatre au Vélodrome et trois à Gerland. Cinq en première mi-temps, deux en seconde. En sept matches, il n'a perdu que deux fois, en mars 2010 au Vélodrome (2-1) et en avril 2012 au Stade de France, en finale de la coupe de la Ligue (1-0).

Sans coeur et sans ballon
Battus dans tous les secteurs, les Olympiens n'ont rien montré face au rival lyonnais




Il y a un mois, le nul courageux des Olympiens à Lyon (2-2) venait mettre fin à trois défaites de rang. On évoquait alors la grinta, le soi-disant état d'esprit retrouvé, oubliant sans doute que le football est surtout une question de niveau. Pour le retour de l'OM sur les bords du Rhône, après trois victoires et un résultat nul toutes compétitions confondues, José Anigo a donc connu sa deuxième défaite de la saison.
En L1, les Marseillais avaient débuté en 4-2-3-1 avant d'être ragaillardis par le passage au 4-3-3. Hier, l'entraîneur de l'OM a choisi de débuter avec trois milieux défensifs avant de revenir en 4-4-2 après la pause. Mais il a eu la preuve, si besoin était, que ce sont les joueurs qui font la différence, pas le système.
MANDANDA
Vigilant dès le coup d'envoi, le capitaine olympien s'est fait surprendre par le puissant coup franc de Grenier, repris victorieusement par Gourcuff (23). "Il Fenomeno" s'est repris grâce à un arrêt peu orthodoxe sur une frappe de Gourcuff (31), puis une parade réflexe du pied droit pour repousser un tir de Bisevac (42). Laissé à l'abandon par sa défense sur le deuxième but (74).
FANNI
Un mois jour pour jour après sa dernière apparition sous le maillot olympien, ici même à Lyon, Rod Fanni a retrouvé le onze titulaire. Appliqué pendant une vingtaine de minutes, le Martégal a avorté une occasion lyonnaise en gênant Grenier et en contrant la frappe de Gomis (21). Ensuite, il a baissé pavillon. Manque de concentration, retard dans les duels, apport offensif inexistant : Fanni n'a pas été à la fête.
NKOULOU
Le Camerounais n'a pas été aussi indolent que lors de ses précédentes sorties. Mais il n'a plus cette autorité naturelle qui en faisait l'un des tout meilleurs défenseurs axiaux de France.
MENDES
Pour son treizième match officiel de la saison (7 en L1, 2 en coupe de la Ligue, 4 en Ligue des champions), le Brésilien a tenté de maîtriser les assauts rhodaniens. En vain.
MOREL
Absent depuis le match contre Dortmund, le 11 décembre, le Breton s'est illustré en détournant un tir de Lacazette (14), avant d'être passé en revue par ce même Lacazette sur le deuxième but (74). Remplacé par MENDY (82), qui a réussi le tour de force de provoquer une échauffourée en fin de match.
ROMAO
Le Togolais a passé une soirée compliquée dans l'entrejeu. Il est notamment impliqué sur l'ouverture du score puisqu'il provoque le coup franc de Grenier en faisant une faute sur Fofana (22). Une accumulation de petites fautes et un déchet technique trop important.
LEMINA
Peu à son aise face aux vagues de l'OL, l'ancien Lorientais a été bouffé par les Lyonnais.
IMBULA
À l'instar de ses compères du milieu de terrain, il n'a pas pesé.
THAUVIN
Placé sur ce flanc droit qu'il affectionne tant, l'Orléanais n'a pas brillé, hormis sur une reprise de volée non cadrée au retour des vestiaires (48). Quand ses fulgurances balle au pied ne passent pas, il pourrait au moins s'investir dans le travail défensif.
KHALIFA
En l'absence de Gignac, le Tunisien a occupé la pointe de l'attaque. Si "Khalifa Airways" a surtout remisé pour ses partenaires, il aurait dû obtenir un penalty pour une faute de Lopes. Au lieu de ça, l'arbitre l'a étonnamment sanctionné d'une faute sur Umtiti (35). Ses efforts n'ont pas été récompensés.
Sorti à la place de GIGNAC (70), qui a juste eu le temps de récolter un carton jaune (77) et d'inscrire un penalty anecdotique (89).
PAYET
Il paraît que le Réunionnais retrouve ses sensations. Tant mieux pour lui. On n'a pas pu le constater hier. Tant pis pour l'OM. Son seul fait d'arme est d'avoir raté une roulette et, pour se rattraper, il n'a rien trouvé de mieux que de découper Bedimo (39), écopant d'un nouveau carton jaune. Logiquement remplacé par VALBUENA (65), peu en vue.

OM-Anigo: "Penalty, sans aucun doute"

La victoire de Lyon face à l'Olympique de Marseille mercredi soir en quart de finale de la Coupe de la Ligue (2-1) a été entachée d'une action litigieuse en première mi-temps. Lancé dans la profondeur, Saber Khalifa se défait du marquage de Samuel Umtiti avant de lober Anthony Lopes, qui le fait alors trébucher dans la surface sans que l'arbitre ne siffle penalty. José Anigo n'a pas manqué de réagir sur cette occasion à l'issue de la rencontre. "Il y a faute, le doute n'existe même pas, a commenté l'entraîneur phocéen au micro de France Télévisions. La qualification de Lyon est presque normale, mais ça, c'est un fait de jeu qui peut remettre une équipe en route."