CARTON ROUGE ..OLYMPIEN

D’uncôté, Arsène Wenger et les Gunners.
De l’autre, Vincent Labrune,
José Anigo et les Olympiens. Le
point commun entre Arsenal et l’OM? Les
deux clubs ont pris une gifle monumentale
samedi, respectivement à Stamford
Bridge, sur la pelouse de Chelsea (6-0), et
au stade Vélodrome, contre des Rennais
pourtant insignifiants (0-1). La similitude
s’arrête là. Car à Londres et à Marseille,
les dirigeants ont opté pour une stratégie
radicalement opposée lorsqu’il a fallu assumer
l’humiliation. "Cette défaite est de
mafaute, j’en prends l’entière responsabilité",
a lancé l’Alsacien, à chaud, au micro
de la BBC. Commepour protéger son équipe,
histoire de laisser passer la tempête.
Dans les entrailles du Vel’, la communication
a été tout à fait différente. Le président
et son entraîneur se sont présentés
face à la presse un peu plus d’une heure
après le coup de sifflet final. Le temps de
parfaire leurs tirades et d’accorder leurs
violons. "Les joueurs sont les acteurs et ce
sont les principaux responsables", a fustigé
VLB. "Ils n’ont pas fait le métier", a renchéri
son acolyte. Il ne manquait plus que
le commentaire de MLD.
Difficile de les contredire, ceci dit. Si les
supporters de l’OM n’ont jamais été aussi
nombreux à réclamer la démission du
duo Labrune-Anigo, ils ont surtout assisté
à celle des coéquipiers de Mandanda, capitaine
abandonné par les siens. Déjà déserteurs,
à l’image de Nkoulou, ces derniers
ne risquent-ils pas de lâcher encore
un peu plus leur état-major lors des huit
prochaines rencontres? On a du mal à
croire que les décideurs olympiens aient
négligé l’effet boomerang dans un tel
contexte. Par le passé, Jean-Michel Roussier
(au club de 1995 à 1999) avait adopté
une politique semblable. Celle-ci s’était finalement
retournée contre lui alors que
le public l’avait désigné comme son ennemi
N.1.
En ce début de printemps 2014, la maison
blanche est au bord de l’implosion.
Pointés du doigt par leurs patrons, les cadres
actuels sont appelés à partir en fin de
saison. On ose espérer qu’ils n’iront pas
jusqu’à reproduire la sortie pathétique de
quelques-uns de leurs aînés, qui avaient
capitulé à Lyon (8-0), le 24 mai 1997, en
sachant qu’ils ne porteraient plus le
maillot blanc l’été suivant. Gérard Gili,
également sur le départ, n’avait pas mérité
une telle fin. Et les amoureux de l’OM
un camouflet si évident. Labrune et Anigo
se sont-ils au moins rappelés de cet épisode?
Depuis quelque temps, le même refrain
est entendu en périphérie de
La Commanderie: si une offre parvient
sur le bureau du président pour l’un des
Olympiens ne faisant pas partie de la classe
biberon, il l’étudiera avec la plus grande
attention. Les trois-quarts de l’effectif
sont concernés. À l’exception des quatre
fantastiques censés incarner le "projet
Dortmund" (Thauvin, Imbula, Lemina,
Mendy) et à un degré moindre de Mendes,
aucun autre joueur n’est assuré de
poursuivre l’aventure. Cette incertitude
pèse sur certains, qui se demandent si le
club compte encore sur eux.
Labrune et Anigo au pied du mur
La fracture se creuse au fil des jours et
se répercute désormais sur le terrain. Même
les apparences ne sont plus en mesure
d’être sauvées. Le discours du staff ne
passe plus, comme en témoigne le manque
de considération affiché il y a une dizaine
de jours par Dimitri Payet, André-
Pierre Gignac et André Ayew à
l’encontre de Franck Passi qui leur demandait,
en vain, de faire des foulées supplémentaires.
Une simple illustration de la situation
confuse régnant désormais au
centre RLD. Une fois que le calvaire de
l’exercice 2013-14 sera terminé, tout sera
à reconstruire. Mais avec qui, et à quels
postes? Vincent Labrune et José Anigo
cristallisent en ce moment toutes les rancoeurs.
En apparence, ces deux-là semblent
soudés. Le sont-ils réellement ?
Les prochaines semaines le diront.
"Nous sommes tous coupables, mais le premier
responsable, c’est l’entraîneur", disait
le premier lorsqu’il s’est séparé d’Élie
Baup. Aujourd’hui, alors que le bilan de
son successeur est moins bon (1,58 point
de moyenne en L1 contre 1,31), la faute
appartiendrait avant tout aux joueurs.
C’est une façon de voir les choses. Perdurera-
t-elle? Et, surtout, après un tel échec,
quelle crédibilité et quel pouvoir pourra
avoir José Anigo lorsqu’il retrouvera son
poste de directeur sportif à l’issue de cette
saison calamiteuse ? Le futur entraîneur
pourra-t-il accepter sans sourciller de figurer
au-dessous de lui dans le prochain organigramme
? Ces questions, VLB doit se
les poser. Lui, l’homme qui murmure
d’habitude à l’oreille des journalistes, apparaît
usé ces derniers temps. Il sait sans
doute qu’il est désormais au pied du mur.

Ligue 1. OM : une page facebook très mal vue par le club
Marseille - 24 Mars

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  La banderole des supporters disait : "Notre histoire est notre fietré le présent nous fait pitié." | Photo : AFP
  

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La grogne monte du côté des supporters de l'Olympique de Marseille. Une page facebook appelant à la révolution compte à ce jour près de 6 200 sympathisants...

Avant même la défaite face au Stade Rennais et selon La Provence, une partie des supporters marseillais a appelé à la mobilisation à l'occasion de la rencontre face au Rouge et Noir pour manifester leur mécontentement. En prenant comme modèle les socios du Real Madrid, l'étudiant de 19 ans à l'origine du projet proposait d'agiter des mouchoirs blancs en plus de chanter contre la direction actuelle. 
Baptisée "OM : La révolution commence", cette page facebook a pris de l'ampleur quelques heures avant le match, preuve du ras-le-bol ambiant qui gravite autour du club. Informé, celui-ci a porté plainte contre X et le jeune étudiant était convoqué ce matin au comissariat...
Si la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus a tenu a calmer le jeu dans un premier temps "Je comprends la frustration des supporters, ils veulent une grande équipe pouvant jouer le titre chaque année. Ce sont des passionnés", il semble que les actes soient un peu plus sévères. Sous surveillance durant la rencontre face au Stade Rennais, le jeune homme s'est dit "écœuré" estimant que sa liberté d'expression était bafouée...
Si cette page paraît anecdotique, la réaction du club paraît disproportionnée. Les joueurs olympiens seraient bien inspirés de vite reprendre confiance sous peine de perdre le soutien de ses supporters... Affaire à suivre.

L’ENTRAÎNEUR La rumeur Christophe Galtier met le feu aux poudres
Saint-Étienne crie à ladéstabilisation Depuis plusieurs semaines, Vincent Labrune se
creuse les méninges pour dégoter l’entraîneur idoine.
Il vient de se casser les dents sur la piste Villas-
Boas (qui a préféré le projet sonnant et trébuchant
du Zénith Saint-Pétersbourg, en Russie). Voilà
le président de l’OM qui repart de zéro, ou presque.
Une farandole de techniciens au profil extrêmement
varié circule, du coach français en poste en Ligue2
au technicien étranger sans club.
La semaine passée, le 10 Sport a ressuscité la rumeur
Christophe Galtier. Si la période est propice
aux bruits de couloir, y compris les plus farfelus, les
dirigeants de Saint-Étienne ont manqué de
s’étrangler en voyant le nom de leur entraîneur (lié
jusqu’en 2016) accolé de nouveau à l’OM.
Ils crient à la tentative de
déstabilisation à l’heure où
les Verts, actuellement 4es
avec sept points d’avance
sur les Olympiens, luttent
pour une place d’honneur.
"Le but de certains dirigeants
de l’OM est de perturber
les derniers matches de
l’ASSE, tonne-t-on dans le Forez. Nous ne sommes
pas dupes. D’autant que Christophe nous a parlé du
contexte marseillais qu’il connaît mieux que personne."
Longtemps au beau fixe, les relations entre les
deux clubs semblent se détériorer…

LA POLÉMIQUE
Le chant de la discorde au Vélodrome Depuis samedi soir, les demandes affluent. De
nombreux supporters présents dans le Virage
Sud lors du catastrophique OM-Rennes (0-1) souhaitent
exprimer leur désarroi. Motif de leur colère
? "Durant la seconde période, une dizaine de
personnes installées sur un côté, en haut de la tribune,
ont lancé un chant réclamant la démission
de José Anigo. Les capos (*) des South Winners
leur ont tout de suite demandé d’arrêter", raconte
un témoin, avant de préciser : "Attention, ils ne
les ont pas frappés, ni menacés. Mais dans un stade,
tout le monde a le droit de s’exprimer, non?"
L’espace de quelques secondes, les "Anigo démission"
ont toutefois été repris par beaucoup de
spectateurs du Vélodrome. "Mais ils ont très vite
été étouffés, regrette un autre fan olympien. À la
place, des chants contre les joueurs ont été lancés."
Les SW, de leur côté, ne sont pas d’accord avec
cette version. Pour eux, l’histoire a pris des proportions
totalement exagérées. "C’est plus du fantasme
qu’autre chose!, peste l’un des responsables
du groupe. À cinq minutes de la fin, nous
avons même demandé à nos capos de couper les
micros et les enceintes pour que chacun puisse
s’exprimer librement."
A.Jac.
(*) Les capos sont les supporters qui lancent
les chants durant les matches.

OM, les nerfsàfleur depeau
L1 L’agacement plutôt que l’abattement. Valbuena et Anigo, très remontés, ont tenuàlivrer leurs vérités, hier D’ordinaire, les conférences de
presse organisées avant chaque
match, à la Commanderie, sont
synonymes de corvée pour la majorité
des joueurs. Une attitude généralisée
dans le petit monde du football, donc
loin d’être propre aux Olympiens.
Àce petit jeu, il y a donc ceux qui traînent
les pieds pour se présenter face
aux médias, ceux qui manient la langue
de bois avec tact, ceux qui n’ont rien à
dire et le font savoir, ceux qui font le
boulot, sans en rajouter.
Et puis il y a quelques bons clients, jamais
avares d’un bon mot, la fameuse
punchline tant espérée. Et, enfin et plus
rarement, il y a ceux qui ont un message
à faire passer.
Hier, la salle de presse du centre
d’entraînement Robert Louis-Dreyfus
fut le théâtre de l’un de ces moments extraordinaires.
Déjà, au volant de son
puissant 4x4, Mathieu Valbuena avait
laissé entrevoir qu’il avait la pédale lourde
en cette après-midi printanière.
Puis, une fois installé derrière le pupitre,
il n’a guère laissé le doute planer.
Le point médical balayé -"Je serai encore
en soin pour cette séance
d’entraînement à cause de mes douleurs
au dos, mais il n’y aura aucun souci
pour le déplacement à Sochaux" -,
l’international tricolore a rapidement
pris la conf’ en mains. "Je suis l’invité
surprise", a-t-il insisté, soulignant ainsi
qu’il avait demandé au service de presse
du club de venir s’exprimer. Mathieu
Valbuena en avait gros sur la patate. Il
l’a fait savoir. Quelques minutes après
lui, c’était au tour de José Anigo de
s’engouffrer dans la brèche et de livrer
le fond de sa pensée.Àdéfaut de spectacle
sur le terrain, l’OM en offre derrière
les micros. C’est déjà ça

Ligue 1. Marseille, fin de saison à remous
Marseille - 28 Mars

• 
  
  Mathieu Valbuena et l'OM ne verront pas la Ligue des champions la saison prochaine | Reuters
  

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Hors du coup en championnat, des coupes nationales oubliées depuis longtemps, Marseille risque de s'ennuyer dans cette fin de saison.

Vivement la fin de la saison à Marseille. Défaits par Rennes au Vélodrome samedi dernier (0-1), l'OM a probablement dit adieu à la troisième place de Ligue 1, objectif initial du club.
Depuis la défaite face au Stade Rennais, le club semble prendre l'eau. En coulisses d'abord où les rumeurs de cession du club par Margarita Louis-Dreyfus ont refait surface. La propriétaire a néanmoins démenti, considérant qu'il « n'existe aucun candidat crédible de s'engager à la hauteur de nos concurrents », sous-entendu le PSG et Monaco. Quoi qu'il en soit, le budget olympien de la saison prochaine devrait être équivalent à l'actuel : 125 millions d'euros, selon L'Equipe.

Mais les problèmes s'accumulent du côté sportif. A commencer par José Anigo. Intérimaire d'Elie Baup destitué le 7 décembre dernier, le directeur sportif marseillais avait pris place sur le banc avec pour objectif de « retrouver la culture de la gagne ». Force est de constater que l'objectif n'est pas rempli avec un bilan de 4 victoires, 5 nuls et 4 défaites depuis sa prise de fonction.
Sixième de Ligue 1 à 10 points de la troisième place, José Anigo commence à être chahuté sur le banc olympien. Les rumeurs de remplacement (quotidiennes sur la Canebière) et les railleries sur le fait qu'Anigo n'ait pas le diplôme d'entraîneur (il a récemment échoué à l'obtention) fragilisent le directeur sportif dans son exercice qui pourrait ne pas finir la saison.
Déjà critique après la défaite à Rennes envers ses joueurs qui « n'avaient pas fait le métier », le technicien en a rajouté en conférence de presse. « Je suis en droit de demander plus à mes cadres et ils ont le devoir de me donner plus », a lâché Anigo.
Une critique jugée recevable par Mathieu Valbuena. « Si on est dans cette situation, les premiers en ligne sont les cadres. Dans les moments difficiles c'est à nous de relever cette situation. Aujourd'hui on est visé, c'est tout à fait normal, mais cette critique-là elle est justifiée » a répondu l'international.
Distancé de la course à la Ligue des champions, José Anigo a même lâché toute idée d'objectif pour le club cette semaine. « Arrêtons de faire des calculs. Aujourd'hui, ça ne sert à rien de dire on va chercher la 4e ou la 5e place » s'est énervé le technicien, désireux d'enlever toute pression sur les épaules de ses joueurs.

Plus d'objectif et quelles motivations pour des Marseillais qui semblent déjà tournés vers d'autres cieux ? Cible des critiques, Mathieu Valbuena s'est invité en conférence de presse et a poussé un coup de gueule. « Si les critiques sont basées sur mes performances sur le terrain je les accepte. Aujourd'hui, c'est vrai, mon rendement sur le terrain est insuffisant. Qu'on me dise que j'ai la tête à la Coupe du monde, oui tous les jours j'y pense, mais ce n'est pas un mal et cela ne m'empêche pas d'essayer de tout donner. J'aimerais être aussi performant à l'OM qu'en équipe de France. Il ne faut pas se le cacher, à l'OM collectivement aujourd'hui on n'est pas bon » a lâché le milieu de terrain.
Sur le départ en fin de saison, Mathieu Valbuena devrait être suivi par de nombreux cadres et hauts salaires olympiens comme Steve Mandanda, André Ayew, Nicolas Nkoulou voire André-Pierre Gignac.
Ce départ acté des cadres contraste creuserait-il un fossé avec les jeunes pousses marseillais (Thauvin, Lemina, Imbula, Djadjédjé) recrutées pour former le « Dortmund à la française » ?
A en croire Mathieu Valbuena, cet isolement des jeunes ne serait que pure fiction. « Je veux régler certaines choses, il n'y a aucun malaise. J'entends dire que je suis esseulé dans le vestiaire, c'est faux. Je m'entends avec tout le monde. Je ne joue pas par rapport à la gueule du client. Apparemment, j'aurais un contentieux avec Thauvin, mais donnez-moi une bonne raison d'avoir un contentieux avec lui. On parle de mon comportement, de mon investissement, mais aujourd'hui ça fait 8 ans que je suis à l'OM, je pense que j'ai toujours mouillé le maillot. C'est vrai que j'ai 5 passes décisives et 2 buts à mon bilan, c'est nul je le reconnais » s'est justifié Valbuena.

Sans objectif, avec juste l'espoir d'avoir de « l'orgueil », « de la fierté et de l'honneur », la fin de saison marseillaise pourrait être longue. Et les attentes des supporters, déjà tournés vers la fin prochaine déçues.
Si la question de l'entraîneur est loin d'être réglée (Labrune est à la recherche d'un homme jeune, étranger et renommé), les cibles marseillaises semblent également loin d'arriver au Vélodrome. Après avoir déboursé 39 millions d'euros l'été dernier, l'OM devrait être plus sage cet été. Les Rami, Aurier, Ben Yedder ou Jallet devraient être trop chères pour les finances olympiennes.
Décrocher une place en Ligue Europa serait le minimum pour attirer entraîneur et joueurs. A l'OM de

Quand les supporters
tournent le dos à l’OM
Pour exprimer leur mécontentement
à la suite des derniers
mauvais résultats olympiens,
une large partie des fans réunis
dans le parcage visiteurs a
passé les cinq premières minutes
du match de dos.
L’opération a été répétée en
seconde période avant que
l’OM égalise. La bâche des Ultras
était également retournée
durant toute la rencontre.

Marseille n'y croit plus
31/03/2014 05:38
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Un nouveau clash a éclaté dans le vestiaire marseillais entre Valbuena et Payet pour une histoire de… coup franc. - (AFP)
Après avoir arraché un nul contre Sochaux, Marseille a sûrement fait une croix sur une place européenne. Évian s’éloigne de la zone rouge en battant Monaco.

Lille et Saint-Étienne solides

Le titre est joué. En allant s'imposer à l'Allianz Arena (0-1), Paris a augmenté un peu plus son avance sur Monaco défait à Évian (1-0) et semble désormais indétrônable. Les Parisiens vont pouvoir aborder sereinement le match de mercredi contre Chelsea.
Marseille cale encore. Avec un vestiaire explosif et des envies de départ qui se multiplient, le club phocéen a affiché un triste niveau de jeu face à Sochaux. Les nouveaux coéquipiers de Jordan Ayew ont même été les premiers à ouvrir le score sur coup de pied arrêté à cause d'une défense trop négligente au marquage. N'Koulou a permis aux siens d'arracher le match nul en fin de match de la tête. Alors que les places européennes s'éloignent un peu plus, la fin de saison s'annonce compliquée pour l'OM.
Toulouse se fait surprendre. Menés 2-0 sur la pelouse d'Ajaccio, les Toulousains sont parvenus à réagir pour revenir au score. Ils auraient même pu s'imposer si Ospina ne s'était pas montré décisif sur un penalty sifflé dans les arrêts de jeu. Avec 19 points, le club corse est condamné à la descente.
Montpellier prend son temps. En concédant un match nul (0-0) face à Valenciennes, Montpellier gâche une belle occasion pour assurer son maintien. Auteurs d'un bon match, les hommes de Courbis n'ont pas réussi à faire la différence dans le dernier geste. Les Héraultais ne comptent que six points d'avance sur le club nordiste, premier reléguable.
Reims décroche. Ne pouvant faire mieux qu'un match nul (1-1) face à Lorient, les Rémois laissent filer le peloton de tête. Reims reste septième et Lorient douzième.
Rennes, la belle semaine. Hier, les Rennais ont infligé une correction à Bastia (3-0) grâce à un grand Toivonen, auteur d'un but splendide et d'une passe décisive. Avec cette prestation de haut vol, les Bretons enchaînent leur troisième victoire toutes compétitions confondues.
Lille s'en sort bien. Face à une équipe guingampaise solide, Lille a attendu les arrêts de jeu pour inscrire l'unique but de la rencontre. Les Lillois peuvent remercier leur buteur Salomon Kalou, qui permet au club de prendre trois points précieux dans la lutte pour le podium.
Lyon stoppé par Saint-Étienne. Les Verts ont réalisé une excellente opération en s'imposant sur la pelouse de leurs voisins lyonnais hier soir. L'ASSE (4^e) reste ainsi à trois longueurs du Losc (3^e).
la phrase
« C'est un match où on s'est fait chier. On n'a pas assez joué alors que c'était la consigne. Mais peut-être qu'on n'est pas trop capable de le faire. Même avec une heure de plus, on n'aurait pas marqué. »
Francis Gillot, l'entraîneur bordelais, n'a pas caché sa déception suite au match nul (0-0) contre Nantes. Durant le match, les Bordelais ont tenté dix tirs. Pas un n'était cadré. « A la mi-temps j'ai demandé de jouer un peu plus au ballon, de construire, de faire des attaques placées, d'être plus patient […] mais non, on n'y arrive pas. » Avec 43 points, Bordeaux pointe à la 9^e place et n'a plus rien à jouer en cette fin de saison. Les joueurs peuvent déjà penser aux vacances.
en hausse
Rennes
Les Bretons qui avaient plongé à la 16^e place du classement au début du mois de mars ont retrouvé le chemin de la victoire. Après avoir créé la surprise en allant s'imposer à Marseille la semaine dernière (0-1), les hommes de Philippe Montanier ont confirmé ce regain de forme en quart de finale de Coupe de la Ligue contre Lille (2-0) et ce week-end contre Bastia (3-0). Rennes remonte ainsi à la 12^e place avec Lorient et Nantes, avec 37 points.
en baisse
Monaco
En s'inclinant à Évian à cause d'un penalty transformé à la 84^e minute par Mongongu, les Monégasques ont définitivement dit adieu au titre. Ils comptent désormais 13 points de retard sur le leader parisien. Néanmoins la saison n'est pas encore terminée car si Monaco devrait assurer sans trop de problème la deuxième place du championnat, Claudio Ranieri et son équipe ont en ligne de mire la Coupe de France. Rendez-vous le 16 avril pour la demi-finale contre Guingamp.
La prochaine journée
Vendredi 4 avril : 20 h 30 : Marseille - Ajaccio.
Samedi 5 avril : 17 h, Paris-SG - Reims. 20 h, Bastia - Sochaux, Bordeaux - Rennes, Guingamp - Montpellier, Lorient - Évian TG, Toulouse - Lille.
Dimanche 6 avril : 14 h, Saint-Étienne - Nice. 17 h, Valenciennes - Lyon. 21 h, Monaco - Nantes.
Les buteurs
25 buts : Ibrahimovic (Paris SG).
14 buts : Edinson Cavani (Paris SG).
13 buts : Gignac (Marseille), Lacazette (Lyon), Aboubakar (Lorient).
12 buts : Ben Yedder (Toulouse).
11 buts : Kalou (Lille), Gomis (Lyon).
10 buts : Djordjevic (Nantes), Cabella (Montpellier).
9 buts : Berigaud (Évian TG), Falcao (Monaco), Yatabaré (Guingamp), Riviere (Monaco).
8 buts : Cvitanich (Nice), Diabaté (Bordeaux), Oniangue (Reims), Waris (Valenciennes), Hamouma (Saint-Étienne), Oliveira (Rennes).
7 buts : Roux (Lille), Payet (Marseille), Rodriguez (Monaco), Lavezzi (Paris-SG), Erding (Saint-Étienne), Bakambu (Sochaux), Braithwaite (Toulouse).
6 buts : Bruno (Bastia), Jussié (Bordeaux), Saivet (Bordeaux), Jouffre (Lorient), Briand (Lyon), Thauvin (Marseille), Toivonen (Rennes), Corgnet (Saint-Étienne).
5 buts : Kurzawa (Monaco), Bosetti (Nice), Ayité (Reims), De Préville (Reims), Alessandrini (Rennes), Kadir (Rennes), Aurier (Toulouse).

funkky




C'est tout l'OM qui est en train de sombrer: l'équipe première, la réserve en grand danger qui peut redescendre en DH, une HONTE.. les U19 qui vont rester au niveau régional qu'est déjà une HONTE! ... les U17 qui enchainent les mauvais résultats en ce moment.

Continuons dans la médiocrité, tout va bien.

Que Labrune fasse le ménage illico-presto! ... à commencer par le licenciement d'Anigo.
C'est plus possible de continuer comme ça.

Anigo, c'est un échec complet, de la formation à l'équipe première! Il a installé ses potes un peu partout dans le club pour en faire ses alliés, pour pas qu'ils ne lui fassent de l'ombre, peu importe si ces personnes n'ont rien à faire l'OM parce qu'ils incompétents tout comme lui.

- Directeur sportif: Franck SAUZEE
- Entraineur: Marcel DESAILLY
- Adjoints: Manu AMOROS & JPP

- Directeur du centre de formation et entraineur de la réserve: Frédéric MEYRIEU
- Entraineur U19: Olivier ECHOUAFNI
- Entraineur U17: Jacques ABARDONADO

Qu'un bon budget soit allouer à la formation. Il faut arrêter de voir l'OM se contenter de 4-5ème choix, et de voir les meilleurs jeunes du coin partir à Monaco, Toulouse Montpellier .. ensuite ils s'étonnent de ne pas sortir de jeunes ...
Quand tu vois qu'il a recruté Sougou (28 ans) qui n'a jamais été un bon joueur même au Portugal, pour 4 M€, cette très grosse somme aurait été plus utile pour la formation.

L'OM a suffisamment de ressources pour tenir son rang, mais trop d'argent dépense inutilement.
On ne demande pas une vente du club, seulement des compétences, c'est trop demandé ?

FOOTBALL

Les chiffres

qui fontmal

aux Olympiens

Humiliés en Ligue des champions,

éliminés des coupes nationales,

les stats de l’OMsont désastreuses

Ces chiffres qui font mal
STATS Le zéro pointé en Ligue des champions n’est pas le seul affront dans cette saisonàoublier au plus vite Steve Mandanda fait la grimace, Nicolas Nkoulou part tête basse : le visage présenté par l’OM n’est guère enthousiasmant
cette saison. Le club est très loin de ses ambitions initiales

7À ce stade du printemps, c’est sans doute le chiffre le plus problématique pour
l’OM,àmoitié démobilisé, comme pour ses supporters, totalement désabusés.
Il reste en effet sept journées avant la clôture de la Ligue 1, le 17 mai. Autant de
rencontres durant lesquelles les Olympiens auront le choix: soit ils terminent avec
dignité, en gardant à l’esprit qu’ils peuvent encore décrocher un billet pour la Ligue
Europa, soit ils continuent de sombrer. Dans ce cas-là, plus dure sera leur chute.
Humiliés en Ligue des champions, éliminés très vite des deux coupes nationales, les
coéquipiers de Steve Mandanda affichent un bilan comptable désastreux. Pour un
amoureux des chiffres comme Vincent Labrune, c’est dur

OM - Ajaccio : on change d'arbitre

Marseille / Publié le Jeudi 03/04/2014 à 10H40







Petit changement pour le match entre Ajaccio et l'OM. Si initialement c'était Alexandre Castro qui devait tenir le sifflet, c'est finalement Stéphane Lannoy qui officiera. Une nouvelle pas forcément favorable pour les Marseillais.

En effet, il a dirigé à deux reprises, cette saison, le club phocéen pour un match nul contre Toulouse (1-1) et la défaite en coupe de France contre Nice (4-5).

dechrisultan@gm...



je ne vois pas le problème!!!!

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Répondre Recommander Alerter 03/04/2014 15:33

bibi13



ferait mieux de changer d'équipe plutôt que d'arbitre

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Répondre Recommander Alerter 03/04/2014 13:55

chalutier13



Quand on est bon pas besoin de l'arbitre.

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Répondre Recommander Alerter 03/04/2014 13:49

vendeen



maintenant si on recherche que des mecs qui ont arbitrés des victoires de l'om , il va y en avoir de moins en moins ou alors des vieux

Le 18:18 avecPapeDiouf:"L’OMestentrainde mourir"
Quelques jours après la victoire de
Jean-Claude Gaudin qui a marqué
la fin des élections municipales, Pape
Diouf est revenu sur son rôle
pendant la campagne. Sur le plateau
du 18:18, le JT de La Provence,

Pape Diouf est aussi revenu
sur l’actualité de l’OM et s’estmontré
féroce envers l’ensemble du
club : "Ce club est en train de mourir
d’un manque de passion, et ce
n’est pas seulement la faute aux
joueurs. Un club qui marche, ça part du président jusqu’au préposé de la pelouse. Et
arrêtons de comparer l’OM à Dortmund. Il faut redevenir Marseille, redonner à l’OM
une mentalité de Marseillais".

L’OM est en train de mourir
d’un manque de passion, et ce
n’est pas seulement la faute
aux joueurs. Un club qui
marche, ça part du président
jusqu’au préposé de la pelouse. Et
arrêtons de comparer l’OM à Dortmund. Il
faut redevenir Marseille, redonner à l’OM
une mentalité de Marseillais."
PAPE DIOUF SUR LE PLATEAU DU 18:18

Jérémy Tordjman @Jay_Tordjman
Suivre
#OM : #Labrune, #Anigo et Emon visés par des tags ce matin sur les murs de La Commanderie... http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2822598/om-les-murs-de-la-commanderie-tagues.html …
11:02 AM - 4 Avr 2014
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sur les murs de La Commanderie à Marseille, du côté de l'entrée du centre de formation, située dans la traverse des Caillols.
Ce soir, le club olympien a annoncé avoir déposé plainte pour "dégradation de biens privés, injures et menaces de mort".

Ayew ne calme pas le Vélodrome
Auteur d'un triplé lors du duel entre l'OM et Ajaccio (3-1), André Ayew a permis à son équipe de se relancer. Mais le Vélodrome a été témoin d'une ambiance délétère pendant une grande partie du match.

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Ayew a inscrit 3 buts dans une ambiance délétère. (L'Equipe)




Lors de la rencontre entre l’OM et Ajaccio (3-1), le spectacle n’était pas vraiment sur le terrain. Si seulement 15 000 spectateurs étaient présents dans les tribunes du Vélodrome, ce dernier a vécu l’une des soirées les plus agitées de son histoire. «C’était électrique», a reconnu l’Ajaccien Mostefa au micro de beIN Sports. Trois banderoles ont notamment retenu l’attention : «Ce soir, comme vous, on est venu rien faire», «Des années pour faire un grand club, une saison pour le couler» et «On ne vous supporte plus, on vous subit».

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#OMACA Message en virage Nord : "Ce soir comme vous on est venu rien faire"
8:35 PM - 4 Avr 2014
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Le 04/04/2014 à 22:25:00
Foot Ligue 1 32e j.
Ayew ne calme pas le Vélodrome
Auteur d'un triplé lors du duel entre l'OM et Ajaccio (3-1), André Ayew a permis à son équipe de se relancer. Mais le Vélodrome a été témoin d'une ambiance délétère pendant une grande partie du match.

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Ayew a inscrit 3 buts dans une ambiance délétère. (L'Equipe)





Lors de la rencontre entre l’OM et Ajaccio (3-1), le spectacle n’était pas vraiment sur le terrain. Si seulement 15 000 spectateurs étaient présents dans les tribunes du Vélodrome, ce dernier a vécu l’une des soirées les plus agitées de son histoire. «C’était électrique», a reconnu l’Ajaccien Mostefa au micro de beIN Sports. Trois banderoles ont notamment retenu l’attention : «Ce soir, comme vous, on est venu rien faire», «Des années pour faire un grand club, une saison pour le couler» et «On ne vous supporte plus, on vous subit».







Ayant constamment évolué sous les sifflets, les joueurs ont été visés puisque lorsque Mandanda dégageait son camp, certains criaient «Oh hisse, enc…». Si plusieurs «Anigo, démission» ont été scandés et que Margarita Louis-Dreyfus en a pris pour son grade, c’est le président marseillais qui a été le plus visé : «Labrune, Labrune, on t’enc…» Quatre bombes agricoles ont explosé. Des échauffourées ont eu lieu entre les supporters et les stadiers. Des bêlements de chèvres enregistrés ont été diffusés pendant toute la rencontre, entrecoupés des «Allez les chèvres ! Allez les chèvres !» provenant des kops. «On s’attendait à ça», a simplement lâché André Ayew sur le chemin des vestiaires.

Le bruit des "chèvres du Vélodrome" : https://vine.co/v/Mi5ttMPqIea 
9:00 PM - 4 Avr 2014

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Unejournéesous hautetension
AMBIANCEDeLa Commanderie au stadeVélodrome, lesOlympiensont dû composer avecun contexte très pesant Une grande majorité des
spectateurs n’avait pas
grand-chose à faire du match... Dure journée pour l’OM. Les tags orduriers sur la fresque de La Commanderie annonçaient une soirée électrique au Vélodrome, où
les supporters ont demandé la démission de José Anigo et Vincent Labrune.

Et si l’OM demandait à laLFP de disputer
ses trois derniers matches de
la saison à domicile (contre Lille,
Lyon et Guingamp) à l’extérieur? Ou de
se délocaliser hors du département,
comme l’a fait par le passé la Juventus
Turin? Une requête des plus improbables,
évidemment. Mais si le stade Vélodrome
ne fait plus peur aux adversaires
- dix équipes sont venues s’y imposer
cette saison -, il est désormais devenu invivable
pour les joueurs de l’Olympique
de Marseille.
Hier, l’atmosphère étaitmême irrespirable
dans l’enceinte du boulevard Michelet,
pourtant largement désertée par
les supporters. Des tribunes certes clairsemées,
mais un contexte des plus tendus,
dont les prémices se sont fait sentir
dès la nuit de jeudi à vendredi, du côté
de La Commanderie.
Dans la petite traverse des Caillols qui
longe les bâtiments du centre de formation,
là même où fut inaugurée l’année
dernière une superbe fresque retraçant
la riche histoire du club, des esprits mal
intentionnés sont venus déverser leur
haine contre la direction du club à
coups de tags orduriers. Un geste et des
mots inqualifiables, qui dépassent largement
le cadre du football, et pour lequel
le club a justement porté plainte. Mais
qui laissaient malheureusement présager
d’une soirée bien compliquée...
Dès l’échauffement, le décor était
planté, sifflets et insultes accompagnant
les joueurs à leur entrée et à leur sortie
de la pelouse. Une ambiance surréaliste
qui se poursuivait lors de l’annonce des
compositions et qui s’accentuait alors
que s’apprêtait à retentir le fameux
Jump de Van Halen...
Le stade Vélodrome fut déjà le théâtre
d’ambiances hostiles envers ses propres
couleurs, mais la défiance envers les
joueursolympiens a rarement prisde telles
proportions. "Joueurs, dirigeants, assumez
vos responsabilités", "On ne vous
supporte plus, on vous subit"; ces deux
banderoles, déployées dans chaque virage,
ont escorté l’OM tout au long de la
rencontre.
Même le premier but précoce d’André
Ayew, inscrit dès la quatrième minute
de jeu, ne parvenait pas à détendre
l’atmosphère. Les premiers chants hostiles
avaient déjà résonné sous la toiture
du stade Vélodrome et montaient crescendo
après la demi-heure de jeu, face à
la pauvreté du spectacle proposé par
des Olympiens forcément tétanisés.
Le Ghanéen, auteur d’un triplé, était
toutefois le seul à bénéficier des faveurs
du stade, au contraire de Payet et Imbula,
remplacés sous une bronca, ou de la
victoire, saluée de la même manière. Et
de José Anigo, dont une partie du Virage
Nord a demandé à plusieurs reprises la
démission, ce qui provoqua un début
d’échauffourée avec des stadiers en fin
de première période.Unegrande majorité
des spectateurs n’avait finalement
pas grand-chose à faire de la rencontre
face à l’AC Ajaccio et l’a clairement fait
entendre. Heureusement, le calendrier
propose un déplacement à Montpellier,
vendredi prochain.
Quelle que soit l’ambiance que réserve
le stade de La Mosson à l’OM, ce ne
pourra pas être pire que celle endurée
hier soir. Vivement que cette saison se
termine...