NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Pierre Ménès a eu une discussion avec Vincent Labrune et ont parlés de André Ayew :
«Pour en avoir parlé avec Vincent Labrune, il ne veut absolument pas se séparer d'André Ayew. Il l'adore... On est deux. Je ne vais pas raconter toujours la même histoire, mais je l'ai connu bébé. Et au delà de ça, on l'a vu avec l'OM, avec le Ghana, c'est un battant, un joueur de tempérament.»
Il rajoute ceci :
...
«Garder Ayew et avoir un bon Payet, un bon Thauvin, et on aura un OM pas dégueu cette saison».
Afficher la suite
Je n’aime plusJe n’aime plus · · =375868099136399&p[1]=1073746474&share_source_type=unknown&__av=1765493746]Partager · 1 010272
«Pour en avoir parlé avec Vincent Labrune, il ne veut absolument pas se séparer d'André Ayew. Il l'adore... On est deux. Je ne vais pas raconter toujours la même histoire, mais je l'ai connu bébé. Et au delà de ça, on l'a vu avec l'OM, avec le Ghana, c'est un battant, un joueur de tempérament.»
Il rajoute ceci :
...
«Garder Ayew et avoir un bon Payet, un bon Thauvin, et on aura un OM pas dégueu cette saison».
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Labrune, lasaisondevérité
GROS PLAN En remettant l’avenir sportif de l’OM entre les mains d’un seul homme, Marcelo Bielsa, le président olympien
joue gros. Si ça marche, il aura gagné un sacré pari. Mais si les résultats ne suivent pas, sa position sera fragilisée. Portrait
Chaque matin, ou presque,
c’est le même rituel. Une
imposante (et luxueuse)
berline l’attend, près de chez lui,
dans l’arrière-pays provençal.
Vincent Labrune s’y engouffre,
smartphone prêt à vibrer. En
trois quarts d’heure, l’Audi A8
noire, conduite par le chauffeur
du club, effectue le trajet d’une
centaine de kilomètres entre les
Alpilles et La Commanderie.
L’allure est soutenue.
Depuis que le président olympien
a choisi de s’installer dans
le Sud de la France, durant l’été
2012, le trajet est quasi quotidien.
Voilà déjà deux ans que
l’homme de confiance de la famille
Louis-Dreyfus a délaissé la
capitale, d’où il gérait par
ailleurs sa société de conseil en
communication et ses intérêts
dans une boîte de productions,
pour se rapprocher du Sud de la
France.
Enchaîner les vols, passer
d’une ville à une autre en un rien
de temps, vivre dans les hôtels,
VLB adorait pourtant cela.
Jusqu’à un certain point. Alors il
a tranché, en se rapprochant de
l’OM et de Marseille, où son image
a pourtant toujours été sujette
à diverses interprétations, justifiées
ou non.
Décrit (à tort) comme un as de
la communication, il préfère surtout
tirer les ficelles dans
l’ombre en envoyant ses hommes
au front, commeil l’a récemment
fait dans le conflit qui a opposé
le club à la Mairie, au sujet
du loyer du stade Vélodrome.
Les rôles étaient clairement définis
à l’avance et c’est Philippe Pérez,
le glacial directeur général,
qui tenait celui du méchant. Ces
derniers temps, l’Orléanais de
43 ans a aussi pris ses distances
avec la presse. "J’ai mis en place
une stratégie avec mes équipes
que j’applique. Je ne suis pas là
pour vous faire plaisir, mais pour
mener au mieux les discussions
dans l’intérêt du club et de
l’actionnaire", nous expliquait-il
la semaine passée pour justifier
son absence médiatique dans le
conflit avec la Ville de Marseille.
L’homme qui murmurait jadis
à l’oreille des journalistes préfère
désormais se concentrer sur
l’essentiel:mettre son nouvel entraîneur,
Marcelo Bielsa, dans
les meilleures conditions pour
réussir. Après le fiasco de la saison
passée, il sait pertinemment
qu’il abat sa dernière carte, celle
sur laquelle il sera jugé, celle qui
crédibilisera- ounon - son passage
dans le fauteuil de président
de la maison blanche.
Si la révolution promise fait pschitt,
la position de VLB sera inévitablement
fragilisée. Il a donc
fait passer le message: personne
ne doit contrarier El Loco, unique
maîtreàbord du navire phocéen.
Les mystères le concernant
sont donc entretenus. Et le
véritable motif de son absence
- durant quatre jours, du 20 au
24 juin - à la reprise n’a été communiqué
qu’à un tout petitnombre
de personnes, en qui le président
a entièrement confiance.
"Il est passionnel, sanguin"
Une cigarette au bec, le téléphone
portable à l’oreille, un ballon
de (bon) vin rouge à la main
dès que la nuit tombe, Vincent
Labrune consacre la majeure partie
de son temps à son projet
OM. Même lorsqu’il donne
l’impression de parler d’autre
chose, d’être lassé ou fatigué.
"Qu’on le veuille ou non, on ne
pourra jamais lui enlever qu’il se
saigne pour son club, insiste Bernard
Caïazzo, président du comité
de surveillance de l’ASSE, qui
le connaît sur le bout des doigts.
On peut toujours dire : ’Il est
bon, il n’est pas bon, untel était
meilleur, etc.’ Mais la question,
c’est: est-ce qu’il se défonce pour
ce club? Oui. Il ne lâche rien.
C’était assez courageux de sa part
d’avoir pris la présidence. Il a
changé de vie et abandonné une
partie de ses affaires. Il s’est impliqué
à 200% dans l’OM etamis les
mains dans le moteur."
Capable d’entrer dans une colère
noire, puis de passer très rapidement
à autre chose en tapant
sur l’épaule de son interlocuteur,
VLBapar exemple récemment
obtenu gain de cause devant
d’autres présidents de Ligue
1 qui demandaient la diminution
du quota (de 5 à 2,5%) de
places allouées aux supporters visiteurs.
"Il est passionnel, sanguin.
Vous pouvez être copain
avec lui sur tout, mais dès qu’il
s’agit de défendre les intérêts de
l’OM, il ne connaît plus personne",
ajoute le dirigeant stéphanois.
Du côté de Canal + et de beIN
Sports, il n’est d’ailleurs pas rare
que l’on reçoive des appels au
cours desquels Labrune, quiadémarré
comme attaché de presse
à France Télévisions, se plaint de
la programmation d’une rencontre.
De lamêmemanière, il dégaine
son portable dès qu’il juge
qu’un article est défavorable à
son équipe.
Sur le front du mercato, il est
le même. Dernièrement, il a par
exemple contacté Élie Baup,
comme si de rien n’était (il
l’avait limogé au mois de décembre),
afin de le prévenir que Lucien
Favre, entraîneur du Borussia
Mönchengladbach, allait lui
demander quelques renseignements
au sujet de Jordan Ayew.
Il a aussi fait marcher son réseau
pour envoyer le Ghanéen à Lorient,
en faisant appel à son ami
Loïc Féry, à qui il avait lui-même
rendu service l’été dernier en enrôlant
Mario Lemina à la dernière
seconde. Au fil du temps, le patron
phocéen s’est pris au jeu
des transferts, même s’il est parfois
difficile à suivre. En ce moment,
il multiplie ainsi les tentatives
pour trouver un point de chute
aux Olympiens dits "sur le départ",
histoire d’alléger considérablement
la masse salariale. Le
dossier Valbuena refermé, il doit
encore se séparer de l’un des cadres
(André Ayew?).
Hanté par les conséquences
de la taxe à 75%, "il se bat comme
si le club lui appartenait, relève
Jean-Raymond Legrand, ex-président
de Valenciennes qui a eu
à traiter avec lui. On a eu des discussions
sur certains joueurs et je
peux vous dire qu’il n’a pas fait
de cadeaux. Il se bat autant
qu’un Jean-Michel Aulas."
"La différence, c’est qu’il est
plus sympathique !", se marre
Caïazzo, qui trouve tout de même
un point commun aux deux
hommes : "Vincent vérifie toujours
tous les paramètres de
l’environnement d’un match.
Qui arbitre, quel résultat l’OM a
fait quand celui-ci officiait...
Aulas et lui sont les deux présidents
qui regardent le plus ce genre
de choses: est-ce que l’assistant
a changé à la dernière minute ?
Pourquoi?Qu’est-ce qui s’est passé
?"
"Il connaît bien le football et les
joueurs, renchérit Jean-Pierre
Louvel, président du Havre, qui
luiacédé Benjamin Mendy et Brice
Samba. Si je prends l’exemple
de celui-ci, il a été le premier à
m’en parler, alors qu’il n’était absolument
pas connu. Il n’avait
fait que quelques matches en réserve
chez nous, il était tout jeune.
Ce qui montre bien qu’il approfondit
les choses, qu’il ne les
fait pas à la légère. Après, on peut
être d’accord ou non sur certains
sujets mais il a toujours été excessivement
correct dans nos échanges.
Ça a toujours été propre.
C’est un élément très important
dans notre milieu."
Susceptible sur le cas Bielsa
Très proche des joueurs - certains
n’hésitent pas à l’appeler régulièrement,
même les jours de
repos -, VLB laisse rarement sa
chemise blanche et sa veste au
placard. Même si ça peut parfois
lui arriver le vendredi, pour le
"Friday wear". Côté pile, il blague
avec ses hommes. Côté face,
il explique en coulisses qu’ils ont
mené la vie dure à Élie Baup,
puis José Anigo. S’il a choisi Marcelo
Bielsa, c’est aussi pour qu’il
ramène de la discipline au sein
de l’OM. Et n’allez surtout pas lui
dire qu’il prend un risque en misant
sur un technicien étranger.
"Il y en a toujours un quand on
prend un nouvel entraîneur,
étranger ou pas, clame-t-on dans
sa garde rapprochée. Pourquoi
personne n’a posé ce genre de
question quand Paris et Monaco
ont fait le même choix? Bielsa est
étranger mais correspond parfaitement
aux critères de reconstruction
du jeu et du fonctionnement
du club énoncés par Vincent il y a
plus d’un an."
Du projet Dortmund au clan
sud-américain, Labrune aura
tout tenté pour remettre l’OM
dans le droit chemin. Son dernier
coup de poker sera-t-il le bon?
GROS PLAN En remettant l’avenir sportif de l’OM entre les mains d’un seul homme, Marcelo Bielsa, le président olympien
joue gros. Si ça marche, il aura gagné un sacré pari. Mais si les résultats ne suivent pas, sa position sera fragilisée. Portrait
Chaque matin, ou presque,
c’est le même rituel. Une
imposante (et luxueuse)
berline l’attend, près de chez lui,
dans l’arrière-pays provençal.
Vincent Labrune s’y engouffre,
smartphone prêt à vibrer. En
trois quarts d’heure, l’Audi A8
noire, conduite par le chauffeur
du club, effectue le trajet d’une
centaine de kilomètres entre les
Alpilles et La Commanderie.
L’allure est soutenue.
Depuis que le président olympien
a choisi de s’installer dans
le Sud de la France, durant l’été
2012, le trajet est quasi quotidien.
Voilà déjà deux ans que
l’homme de confiance de la famille
Louis-Dreyfus a délaissé la
capitale, d’où il gérait par
ailleurs sa société de conseil en
communication et ses intérêts
dans une boîte de productions,
pour se rapprocher du Sud de la
France.
Enchaîner les vols, passer
d’une ville à une autre en un rien
de temps, vivre dans les hôtels,
VLB adorait pourtant cela.
Jusqu’à un certain point. Alors il
a tranché, en se rapprochant de
l’OM et de Marseille, où son image
a pourtant toujours été sujette
à diverses interprétations, justifiées
ou non.
Décrit (à tort) comme un as de
la communication, il préfère surtout
tirer les ficelles dans
l’ombre en envoyant ses hommes
au front, commeil l’a récemment
fait dans le conflit qui a opposé
le club à la Mairie, au sujet
du loyer du stade Vélodrome.
Les rôles étaient clairement définis
à l’avance et c’est Philippe Pérez,
le glacial directeur général,
qui tenait celui du méchant. Ces
derniers temps, l’Orléanais de
43 ans a aussi pris ses distances
avec la presse. "J’ai mis en place
une stratégie avec mes équipes
que j’applique. Je ne suis pas là
pour vous faire plaisir, mais pour
mener au mieux les discussions
dans l’intérêt du club et de
l’actionnaire", nous expliquait-il
la semaine passée pour justifier
son absence médiatique dans le
conflit avec la Ville de Marseille.
L’homme qui murmurait jadis
à l’oreille des journalistes préfère
désormais se concentrer sur
l’essentiel:mettre son nouvel entraîneur,
Marcelo Bielsa, dans
les meilleures conditions pour
réussir. Après le fiasco de la saison
passée, il sait pertinemment
qu’il abat sa dernière carte, celle
sur laquelle il sera jugé, celle qui
crédibilisera- ounon - son passage
dans le fauteuil de président
de la maison blanche.
Si la révolution promise fait pschitt,
la position de VLB sera inévitablement
fragilisée. Il a donc
fait passer le message: personne
ne doit contrarier El Loco, unique
maîtreàbord du navire phocéen.
Les mystères le concernant
sont donc entretenus. Et le
véritable motif de son absence
- durant quatre jours, du 20 au
24 juin - à la reprise n’a été communiqué
qu’à un tout petitnombre
de personnes, en qui le président
a entièrement confiance.
"Il est passionnel, sanguin"
Une cigarette au bec, le téléphone
portable à l’oreille, un ballon
de (bon) vin rouge à la main
dès que la nuit tombe, Vincent
Labrune consacre la majeure partie
de son temps à son projet
OM. Même lorsqu’il donne
l’impression de parler d’autre
chose, d’être lassé ou fatigué.
"Qu’on le veuille ou non, on ne
pourra jamais lui enlever qu’il se
saigne pour son club, insiste Bernard
Caïazzo, président du comité
de surveillance de l’ASSE, qui
le connaît sur le bout des doigts.
On peut toujours dire : ’Il est
bon, il n’est pas bon, untel était
meilleur, etc.’ Mais la question,
c’est: est-ce qu’il se défonce pour
ce club? Oui. Il ne lâche rien.
C’était assez courageux de sa part
d’avoir pris la présidence. Il a
changé de vie et abandonné une
partie de ses affaires. Il s’est impliqué
à 200% dans l’OM etamis les
mains dans le moteur."
Capable d’entrer dans une colère
noire, puis de passer très rapidement
à autre chose en tapant
sur l’épaule de son interlocuteur,
VLBapar exemple récemment
obtenu gain de cause devant
d’autres présidents de Ligue
1 qui demandaient la diminution
du quota (de 5 à 2,5%) de
places allouées aux supporters visiteurs.
"Il est passionnel, sanguin.
Vous pouvez être copain
avec lui sur tout, mais dès qu’il
s’agit de défendre les intérêts de
l’OM, il ne connaît plus personne",
ajoute le dirigeant stéphanois.
Du côté de Canal + et de beIN
Sports, il n’est d’ailleurs pas rare
que l’on reçoive des appels au
cours desquels Labrune, quiadémarré
comme attaché de presse
à France Télévisions, se plaint de
la programmation d’une rencontre.
De lamêmemanière, il dégaine
son portable dès qu’il juge
qu’un article est défavorable à
son équipe.
Sur le front du mercato, il est
le même. Dernièrement, il a par
exemple contacté Élie Baup,
comme si de rien n’était (il
l’avait limogé au mois de décembre),
afin de le prévenir que Lucien
Favre, entraîneur du Borussia
Mönchengladbach, allait lui
demander quelques renseignements
au sujet de Jordan Ayew.
Il a aussi fait marcher son réseau
pour envoyer le Ghanéen à Lorient,
en faisant appel à son ami
Loïc Féry, à qui il avait lui-même
rendu service l’été dernier en enrôlant
Mario Lemina à la dernière
seconde. Au fil du temps, le patron
phocéen s’est pris au jeu
des transferts, même s’il est parfois
difficile à suivre. En ce moment,
il multiplie ainsi les tentatives
pour trouver un point de chute
aux Olympiens dits "sur le départ",
histoire d’alléger considérablement
la masse salariale. Le
dossier Valbuena refermé, il doit
encore se séparer de l’un des cadres
(André Ayew?).
Hanté par les conséquences
de la taxe à 75%, "il se bat comme
si le club lui appartenait, relève
Jean-Raymond Legrand, ex-président
de Valenciennes qui a eu
à traiter avec lui. On a eu des discussions
sur certains joueurs et je
peux vous dire qu’il n’a pas fait
de cadeaux. Il se bat autant
qu’un Jean-Michel Aulas."
"La différence, c’est qu’il est
plus sympathique !", se marre
Caïazzo, qui trouve tout de même
un point commun aux deux
hommes : "Vincent vérifie toujours
tous les paramètres de
l’environnement d’un match.
Qui arbitre, quel résultat l’OM a
fait quand celui-ci officiait...
Aulas et lui sont les deux présidents
qui regardent le plus ce genre
de choses: est-ce que l’assistant
a changé à la dernière minute ?
Pourquoi?Qu’est-ce qui s’est passé
?"
"Il connaît bien le football et les
joueurs, renchérit Jean-Pierre
Louvel, président du Havre, qui
luiacédé Benjamin Mendy et Brice
Samba. Si je prends l’exemple
de celui-ci, il a été le premier à
m’en parler, alors qu’il n’était absolument
pas connu. Il n’avait
fait que quelques matches en réserve
chez nous, il était tout jeune.
Ce qui montre bien qu’il approfondit
les choses, qu’il ne les
fait pas à la légère. Après, on peut
être d’accord ou non sur certains
sujets mais il a toujours été excessivement
correct dans nos échanges.
Ça a toujours été propre.
C’est un élément très important
dans notre milieu."
Susceptible sur le cas Bielsa
Très proche des joueurs - certains
n’hésitent pas à l’appeler régulièrement,
même les jours de
repos -, VLB laisse rarement sa
chemise blanche et sa veste au
placard. Même si ça peut parfois
lui arriver le vendredi, pour le
"Friday wear". Côté pile, il blague
avec ses hommes. Côté face,
il explique en coulisses qu’ils ont
mené la vie dure à Élie Baup,
puis José Anigo. S’il a choisi Marcelo
Bielsa, c’est aussi pour qu’il
ramène de la discipline au sein
de l’OM. Et n’allez surtout pas lui
dire qu’il prend un risque en misant
sur un technicien étranger.
"Il y en a toujours un quand on
prend un nouvel entraîneur,
étranger ou pas, clame-t-on dans
sa garde rapprochée. Pourquoi
personne n’a posé ce genre de
question quand Paris et Monaco
ont fait le même choix? Bielsa est
étranger mais correspond parfaitement
aux critères de reconstruction
du jeu et du fonctionnement
du club énoncés par Vincent il y a
plus d’un an."
Du projet Dortmund au clan
sud-américain, Labrune aura
tout tenté pour remettre l’OM
dans le droit chemin. Son dernier
coup de poker sera-t-il le bon?
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Vidéo : "Valbuena est un joueur emblématique de l'OM" (Labrune)
Marseille / Publié le Mardi 05/08/2014 à 15H57
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Mathieu Valbuena a donné ce mardi sa dernière conférence de presse au centre Robert Louis-Dreyfus à Marseille. Vincent Labrune a tenu un discours élogieux envers le milieu international.
Marseille / Publié le Mardi 05/08/2014 à 15H57
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
OM : "Le numéro 28 de Valbuena sera retiré" (Labrune)
Marseille / Publié le Mardi 05/08/2014 à 13H26
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Mathieu Valbuena s'est rendu une dernière fois en salle de conférence de presse du centre Robert Louis-Dreyfus ce mardi, avant son départ définitif pour Moscou. Le président de l'OM a accompagné le milieu international. Vincent Labrune a apporté des précisions sur le fait de retirer le numéro 28 de "petit vélo" : "Mathieu Valbuena est un joueur emblématique. Il a marqué le club. Le numéro 28 sera retiré".
Marseille / Publié le Mardi 05/08/2014 à 13H26
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Mathieu Valbuena s'est rendu une dernière fois en salle de conférence de presse du centre Robert Louis-Dreyfus ce mardi, avant son départ définitif pour Moscou. Le président de l'OM a accompagné le milieu international. Vincent Labrune a apporté des précisions sur le fait de retirer le numéro 28 de "petit vélo" : "Mathieu Valbuena est un joueur emblématique. Il a marqué le club. Le numéro 28 sera retiré".
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Olympique Marseille ✔ @OM_Officiel
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Vincent Labrune : "Mathieu Valbuena est un joueur emblématique. Il a marqué le club. Le n•28 sera retiré."
12:40 PM - 5 Août 2014
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Ligue 1: les supporters marseillais interdits de stade à Bastia
05/08/2014 19:49
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Les supporteurs marseillais déploient un tifo lors du match de championnat contre Lyon, au Vélodrome, le 4 mai 2014 - AFP/Archives Bertrand Langlois
Les supporters de l'Olympique de Marseille (OM) seront interdits de stade à Bastia le 9 août, pour la reprise du championnat de L1, sauf "dans le cadre du déplacement organisé par ce club", a indiqué mardi la préfecture de Haute-Corse.
"Compte tenu des risques de troubles à l'ordre public (...), un arrêté préfectoral interdira à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'OM (ou se comportant comme tel) d'accéder au stade Armand Cesari, en dehors du déplacement organisé par ce club", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Cette interdiction de stade sera "applicable le jour du match de 06h00 à minuit" afin "d'éviter des affrontements entre supporters des deux clubs" et sera "appliquée avec la plus grande rigueur", précisent les autorités.
© 2014 AFP
05/08/2014 19:49
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Les supporteurs marseillais déploient un tifo lors du match de championnat contre Lyon, au Vélodrome, le 4 mai 2014 - AFP/Archives Bertrand Langlois
Les supporters de l'Olympique de Marseille (OM) seront interdits de stade à Bastia le 9 août, pour la reprise du championnat de L1, sauf "dans le cadre du déplacement organisé par ce club", a indiqué mardi la préfecture de Haute-Corse.
"Compte tenu des risques de troubles à l'ordre public (...), un arrêté préfectoral interdira à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'OM (ou se comportant comme tel) d'accéder au stade Armand Cesari, en dehors du déplacement organisé par ce club", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Cette interdiction de stade sera "applicable le jour du match de 06h00 à minuit" afin "d'éviter des affrontements entre supporters des deux clubs" et sera "appliquée avec la plus grande rigueur", précisent les autorités.
© 2014 AFP
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Demain à 17h à ne pas manquer la conf de presse de présentation de Marcelo Bielsa à suivre en direct gratuitement sur om.net !!
Tommy Allez l'O.M- Messages : 6179
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Tommy Allez l'O.M a écrit:Demain à 17h à ne pas manquer la conf de presse de présentation de Marcelo Bielsa à suivre en direct gratuitement sur om.net !!
ouiais faudra qu on se le redise demain
yaura des articles
bienvenou- Admin
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Le président
fait sonmarché Quand Vincent Labrune raconte à qui veut
l’entendre qu’il a réalisé un énorme coup en
soufflant Abdelaziz Barrada (Al Jazira, 4,5M¤)
au FC Porto, on n’est pas obligé de le croire.
Idem lorsqu’il explique qu’il a dû batailler ferme
contre Liverpool, l’AS Rome, Benfica, Schalke
04 et, évidemment, Porto, pour arracher Michy
Batshuayi au Standard de Liège (7M¤). Le
Marocain et le Belge sont dotés d’un potentiel
certain. Mais de là à affoler les plus grands clubs
européens...
Le niveau de la Ligue 1 est bien plus élevé que
celui des Émirats ou de la Jupiler Pro League.
Les recrues du président auront donc besoin de
temps pour s’adapter aux exigences de la France.
Et le constat est le même pour le Brésilien
Doria. VLB dit le suivre (avec José Anigo) depuis
plus de deux ans. Alors, pourquoi avoir attendu
la clôture pour passer à l’action? Sans doute fallait-
il d’abord dégraisser l’effectif, ce qui n’était
pas une mince affaire dans le contexte économique
actuel. L’heure fatidique approchant, les
conditions étaient peut-être aussi plus favorables
pour négocier. Mais le timing interpelle et
laisse penser que l’espoir auriverde n’était
qu’une solution de secours, malgré ce que raconte
l’homme de confiance de MLD, qu’il ne faut
pas prendre pour argent comptant. Les "lofteurs",
dont Fanni et Cheyrou, exclus puis réintégrés,
en savent quelque chose.
Seule vérité de ce marché estival 2014: le
mercato de l’OM est bien le bébé du président.
Marcelo Bielsa, lui, s’occupe de faire progresser
les renforts choisis par le patron. Ceux-ci sont
désormais nombreux: après la classe biberon
française de 2013 (Mendy, Imbula, Thauvin, Lemina),
Labrune a opté pour des espoirs étrangers
(à l’exception d’Alessandrini). En prenant
le risque que son effectif manque d’expérience.
Si les résultats ne suivent pas, il sera donc en
première ligne. Bien avant son entraîneur.
fait sonmarché Quand Vincent Labrune raconte à qui veut
l’entendre qu’il a réalisé un énorme coup en
soufflant Abdelaziz Barrada (Al Jazira, 4,5M¤)
au FC Porto, on n’est pas obligé de le croire.
Idem lorsqu’il explique qu’il a dû batailler ferme
contre Liverpool, l’AS Rome, Benfica, Schalke
04 et, évidemment, Porto, pour arracher Michy
Batshuayi au Standard de Liège (7M¤). Le
Marocain et le Belge sont dotés d’un potentiel
certain. Mais de là à affoler les plus grands clubs
européens...
Le niveau de la Ligue 1 est bien plus élevé que
celui des Émirats ou de la Jupiler Pro League.
Les recrues du président auront donc besoin de
temps pour s’adapter aux exigences de la France.
Et le constat est le même pour le Brésilien
Doria. VLB dit le suivre (avec José Anigo) depuis
plus de deux ans. Alors, pourquoi avoir attendu
la clôture pour passer à l’action? Sans doute fallait-
il d’abord dégraisser l’effectif, ce qui n’était
pas une mince affaire dans le contexte économique
actuel. L’heure fatidique approchant, les
conditions étaient peut-être aussi plus favorables
pour négocier. Mais le timing interpelle et
laisse penser que l’espoir auriverde n’était
qu’une solution de secours, malgré ce que raconte
l’homme de confiance de MLD, qu’il ne faut
pas prendre pour argent comptant. Les "lofteurs",
dont Fanni et Cheyrou, exclus puis réintégrés,
en savent quelque chose.
Seule vérité de ce marché estival 2014: le
mercato de l’OM est bien le bébé du président.
Marcelo Bielsa, lui, s’occupe de faire progresser
les renforts choisis par le patron. Ceux-ci sont
désormais nombreux: après la classe biberon
française de 2013 (Mendy, Imbula, Thauvin, Lemina),
Labrune a opté pour des espoirs étrangers
(à l’exception d’Alessandrini). En prenant
le risque que son effectif manque d’expérience.
Si les résultats ne suivent pas, il sera donc en
première ligne. Bien avant son entraîneur.
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3024667/clash-bielsa-labrune-la-cohabitation-sera-difficile.html
[/url]
[url]http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3024667/clash-bielsa-labrune-la-cohabitation-sera-difficile.html
[size=32]Edition spéciale - Clash Bielsa-Labrune : "La cohabitation sera difficile[/size]
[url=http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3024667/clash-bielsa-labrune-la-cohabitation-sera-difficile.html][/url]
[/url]
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
[size=40]Féry soutient Labrune[/size]
a+a-imprimerRSS
Proche de Vincent Labrune, le président de Lorient Loïc Féry a réagi sur Twitter aux propos du défenseur brésilien Doria, qui dément les récents propos de Marcelo Bielsa. Pour lui, la version du jeune international est plausible :
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Proche de Vincent Labrune, le président de Lorient Loïc Féry a réagi sur Twitter aux propos du défenseur brésilien Doria, qui dément les récents propos de Marcelo Bielsa. Pour lui, la version du jeune international est plausible :
@lequipe @OM_Officiel Pas surpris de lire les propos de Doria contredisant Bielsa. Je sais que Labrune a passe son ete a jongler avec les
— Loic FERY (@LoicFery) 6 Septembre 2014
@lequipe @OM_Officiel les desideratas de Bielsa. l'OM a garde un interet sur EcuelleManga tant le choix1 de Bielsa (Doria) n'avait pas signe
— Loic FERY (@LoicFery) 6 Septembre 2014
aladin- Messages : 115038
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
[size=40]Féry soutient Labrune[/size]
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Proche de Vincent Labrune, le président de Lorient Loïc Féry a réagi sur Twitter aux propos du défenseur brésilien Doria, qui dément les récents propos de Marcelo Bielsa. Pour lui, la version du jeune international est plausible :
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Proche de Vincent Labrune, le président de Lorient Loïc Féry a réagi sur Twitter aux propos du défenseur brésilien Doria, qui dément les récents propos de Marcelo Bielsa. Pour lui, la version du jeune international est plausible :
@lequipe @OM_Officiel Pas surpris de lire les propos de Doria contredisant Bielsa. Je sais que Labrune a passe son ete a jongler avec les
— Loic FERY (@LoicFery) 6 Septembre 2014
@lequipe @OM_Officiel les desideratas de Bielsa. l'OM a garde un interet sur EcuelleManga tant le choix1 de Bielsa (Doria) n'avait pas signe
— Loic FERY (@LoicFery) 6 Septembre 2014
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
OM : Labrune "réfléchit" à une sanction pour Bielsa
Marseille / Publié le Dimanche 07/09/2014 à 11H47
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C'est le feuilleton de cette trêve internationale : comment va réagir Vincent Labrune après la charge de Marcelo Bielsa à son encontre ? Le président de l'OM annonçait qu'il ne comptait pas prendre de décision avant son retour de vacances. Pour l'instant, selon le JDD daté d'aujourd'hui, il serait en train de "réfléchir" à la sanction à prendre contre le technicien argentin.
Marseille / Publié le Dimanche 07/09/2014 à 11H47
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C'est le feuilleton de cette trêve internationale : comment va réagir Vincent Labrune après la charge de Marcelo Bielsa à son encontre ? Le président de l'OM annonçait qu'il ne comptait pas prendre de décision avant son retour de vacances. Pour l'instant, selon le JDD daté d'aujourd'hui, il serait en train de "réfléchir" à la sanction à prendre contre le technicien argentin.
aladin- Messages : 115038
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
et revoila mes petits charognards .
il a parlé bielsa .il a dit ce qu'il voulait dire .et l'affaire est classée .ne cherchez pas toujours a villipender labrune .
c lui le boss .et c lui qui fait le mercato et bielsa est faché parce que il y a aucun mec qu'il espèrait
mais il va faire avec .il l'a bien dit si au départ on me dit i ln'y a pas beaucoup d'argnt pourrecruté j'aurai dit oui de la meme façon .il n'aime pas les cachoteries parce que c un mec entier c tout .et ça rentrera dans l'ordre .parce que bielsa est pro .et dans la gestion des comptes la brune n'a pas de leçon a recevoir .
et pour le club tout va s'arranger .Labrune serait bien inspiré de réfléchir à deux fois avant de prendre une sanction contre Bielsa car l'entraîneur de l'OM a la grande majorité des supporters du club avec lui.
il a parlé bielsa .il a dit ce qu'il voulait dire .et l'affaire est classée .ne cherchez pas toujours a villipender labrune .
c lui le boss .et c lui qui fait le mercato et bielsa est faché parce que il y a aucun mec qu'il espèrait
mais il va faire avec .il l'a bien dit si au départ on me dit i ln'y a pas beaucoup d'argnt pourrecruté j'aurai dit oui de la meme façon .il n'aime pas les cachoteries parce que c un mec entier c tout .et ça rentrera dans l'ordre .parce que bielsa est pro .et dans la gestion des comptes la brune n'a pas de leçon a recevoir .
et pour le club tout va s'arranger .Labrune serait bien inspiré de réfléchir à deux fois avant de prendre une sanction contre Bielsa car l'entraîneur de l'OM a la grande majorité des supporters du club avec lui.
aladin- Messages : 115038
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Tous les grands patrons le diront :
diriger, c’est décider. Et donc,
s’exposer. La communication
vient dans un second temps, en conséquence
des différentes actions de management.
Depuis que Vincent Labrune
préside aux destinées de l’OM, il fait
pourtant tout l’inverse. L’ancien attaché
de presse de France Télévisions tire
les ficelles dans l’ombre, en veillant
d’abord à ne pas s’exposer lui-même.
C’est ainsi qu’il a traversé les époques.
De la fin de l’ère Diouf (2009) au début
de la page Bielsa (2014), en passant
par l’éviction de Dassier (2011), le
conflit Deschamps-Anigo (2011-12) et
le limogeage d’Élie Baup (2013),
l’homme de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus n’a jamais changé de tactique.
Et n’allez surtout pas lui faire remarquer
qu’il n’est pas un as de la com’,
dans le sens où il s’exprime très rarement
devant un micro. Il se vexera
autant (sinon plus) que si vous lui expliquez
que son équipe n’est pas au niveau.
"C’est un timing la com’!"
VLB est comme ça. Il distille ses vérités
en coulisses, confie des rôles bien
spécifiques à ses sbires (Philippe Pérez,
le directeur général, tient celui du méchant)
et ne monte jamais au front sur
son nom propre. Quelques jours après
la signature de l’accord sur le montant
de la redevance annuelle due par l’OM à
la Ville de Marseille pour l’utilisation du
stade Vélodrome, il se vantait d’ailleurs
en privé d’avoir réalisé un énorme
coup. "Sur le loyer, j’ai fait un cas d’école
de communication, lâchait-il. Dans ma
tête, j’étais certain qu’on jouait à Montpellier
le 17 août et qu’il allait donc y
avoir une polémique avec les supporters,
ce qui est normal. Je réservais tous mes
arguments pour cette période-là. C’est
un timing la com’! Je gardais toutes mes
cartouches et ma sortie pour la période
la plus chaude. Je pense que j’ai été super
bon, je le dis franchement."
Certes. Sauf que ce genre de numéro
d’équilibriste jonglant entre les stratagèmes
et les conversations "off" a fini par
se retourner contre lui. Inévitablement.
Violemment. Et c’est Bielsa himself, le
héros choisi par le président pour mener
à bien sa fameuse "révolution culturelle
et structurelle", qui s’est chargé de
l’attaquer de front en fin de semaine passée,
au cours d’une conférence de presse
qui restera dans les annales. "Il a fait
des promesses qu’il savait ne pas pouvoir
tenir. J’accepte la réalité que je dois affronter
si elle m’est présentée de manière
sincère. En revanche, si ce n’est pas le cas,
ça provoque chez moi une révolte", pestait
l’Argentin. S’il n’a pas utilisé le mot
"menteur" dans sa (longue) tirade,
"El Loco" a en tout cas fait passer le message.
Et plongé l’Olympique de Marseille
dans une énième crise au sommet
dont les supporters se seraient bien passés.
Ces jours-ci, Vincent Labrune a donc
rendez-vous avec sa propre histoire. Celle
d’un ex-membre de Réservoir Prod
que Louis Acarièsamis en relation avec
Robert Louis-Dreyfus au début des années
2000. Le propriétaire de l’OM avait
à cette époque quelques soucis de communication.
"Je vais te présenter un petit
jeune qui est pas mal, il va te dépatouiller
tout ça", lui avait alors lancé
l’ancien boxeur. Sur ce point, le diplômé
de La Sorbonne a rempli sa mission.
Celle-ci devait d’ailleurs s’arrêter là.
L’Orléanais d’origine, Parisien
d’adoption, rechignait en effet à remplacer
Mehdi El Glaoui à la tête du conseil
de surveillance du club, en janvier 2008.
Mais RLD l’a poussé.
Des réseaux sans cesse cultivés
Au-dessus des présidents dans la hiérarchie,
VLB a commencéà appliquer sa
méthode, en utilisant notamment de
vastes réseaux médiatiques bâtis au fil
des années dans ses précédentes fonctions.
De coups de fil aux rédactions en
discussions de l’ombre en très haut lieu,
il a bataillé contre Pape Diouf, dont il ne
supportait ni le manque de subordination,
ni les critiques. Une fois le Sénégalais
mis hors du circuit (en juin 2009), il
a mené une opération séduction de
grande ampleur auprès de José Anigo,
alors directeur sportif, pour le convaincre
de rester en poste afin d’épauler
Jean-Claude Dassier.
En ce dernier, Vincent Labrune pensait
avoir trouvé la marionnette idéale.
Sauf qu’il l’a lui-même congédié deux
ans plus tard. Officiellement en raison
d’une gestion financière approximative.
Une version vraisemblablement tronquée:
en voyant l’ancien directeur de
l’information de TF1 réussir sportivement
(un titre de champion de France
en 2010 et deux coupes de la Ligue en
2010 et 2011), le quadra aux chemises
blanches s’est - logiquement - demandé
pourquoi il ne pourrait pas faire la même
chose. Trois ans plus tard, un seul titre
est toutefois inscrit sur son palmarès
: la coupe de la Ligue 2012.
À son bilan, figurent en revanche toujours
plus de conflits. La saison de ce
seul trophée, il a ainsi laissé pourrir la
situation entre Didier Deschamps et José
Anigo, tranchant finalement en faveur
du second (dur à évincer,
puisqu’en CDI), mis à l’écart du groupe
pro quelques mois avant de revenir en
première ligne une fois le sélectionneur
des Bleus loin de Marseille.
Depuis, les points d’achoppement
continuent de s’accumuler au sein de la
maison blanche. En froid avec l’OM Association,
VLB a par exemple voulu remodeler
la formation en profondeur.
Un projet ambitieux dans son intitulé.
Sauf que la saison passée, il n’a pas pris
la peine de parler avec l’entraîneur de la
réserve (CFA2), Régis Beunardeau.
Aujourd’hui à Nice, celui-ci est reparti
en n’ayant jamais rencontré son président.
Les effets d’annonce, en revanche, se
multiplient. La palme du plus grotesque
revient aux numéros de maillots retirés
de Diawara (21) et Valbuena (28). Mais
ce n’est pas le seul. Quand Doria signe
dans les toutes dernières heures du mercato,
le site internet olympien résume le
coup en une phrase: "L’avenir du Brésil
rejoint l’OM". Trois jours après, Marcelo
Bielsa affirme s’être opposé à la venue
du capitaine des Espoirs auriverde. Suprême
contradiction.
Quelque chose ne tourne pas rond en
interne, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’ailleurs, le président actuel, le premier
à ne pas s’être qualifié pour une
coupe d’Europe depuis dix ans, serait-il
resté en poste si un conseil de surveillance
était encore en place ? D’autant qu’il
a davantage de facilités que ses prédécesseurs
à l’heure de demander une rallonge
à l’actionnaire... Inutile de répondre.
Un rendez-vous vraiment fixé ?
Aujourd’hui, l’Olympique de Marseille
est dans une impasse. Vincent Labrune
ne peut se séparer de l’Argentin
(et de son staff). D’abord parce que cela
coûterait trop cher, ensuite parce que le
Sud-Américain jouit d’une cote de popularité
particulièrement élevée auprès du
public (voir notre vote ci-contre). Mais
peut-il même le sanctionner? Ce serait
prendre le risque de voir l’imprévisible
coach claquer la porte et laisser un
champ de ruines derrière lui.
La dernière solution consiste à annoncer
un rendez-vous, le lundi15 septembre,
au lendemain du match à Annecy
face à Évian TG. VLB a choisi cette option-
là. Mais cette réunion est-elle réellement
fixée? La question demeure. Difficile
en effet d’imaginer ces deux hommes
que tout oppose désormais assis face-
à-face dans un même bureau.
En temporisant, l’homme qui murmurait
à l’oreille des journalistes espère
voir le soufflé retomber. Quitte à laisser
pourrir la situation et symboliser, une
fois de plus (celle de trop ?), l’OM de la
discorde.
Alexandre JACQUIN
diriger, c’est décider. Et donc,
s’exposer. La communication
vient dans un second temps, en conséquence
des différentes actions de management.
Depuis que Vincent Labrune
préside aux destinées de l’OM, il fait
pourtant tout l’inverse. L’ancien attaché
de presse de France Télévisions tire
les ficelles dans l’ombre, en veillant
d’abord à ne pas s’exposer lui-même.
C’est ainsi qu’il a traversé les époques.
De la fin de l’ère Diouf (2009) au début
de la page Bielsa (2014), en passant
par l’éviction de Dassier (2011), le
conflit Deschamps-Anigo (2011-12) et
le limogeage d’Élie Baup (2013),
l’homme de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus n’a jamais changé de tactique.
Et n’allez surtout pas lui faire remarquer
qu’il n’est pas un as de la com’,
dans le sens où il s’exprime très rarement
devant un micro. Il se vexera
autant (sinon plus) que si vous lui expliquez
que son équipe n’est pas au niveau.
"C’est un timing la com’!"
VLB est comme ça. Il distille ses vérités
en coulisses, confie des rôles bien
spécifiques à ses sbires (Philippe Pérez,
le directeur général, tient celui du méchant)
et ne monte jamais au front sur
son nom propre. Quelques jours après
la signature de l’accord sur le montant
de la redevance annuelle due par l’OM à
la Ville de Marseille pour l’utilisation du
stade Vélodrome, il se vantait d’ailleurs
en privé d’avoir réalisé un énorme
coup. "Sur le loyer, j’ai fait un cas d’école
de communication, lâchait-il. Dans ma
tête, j’étais certain qu’on jouait à Montpellier
le 17 août et qu’il allait donc y
avoir une polémique avec les supporters,
ce qui est normal. Je réservais tous mes
arguments pour cette période-là. C’est
un timing la com’! Je gardais toutes mes
cartouches et ma sortie pour la période
la plus chaude. Je pense que j’ai été super
bon, je le dis franchement."
Certes. Sauf que ce genre de numéro
d’équilibriste jonglant entre les stratagèmes
et les conversations "off" a fini par
se retourner contre lui. Inévitablement.
Violemment. Et c’est Bielsa himself, le
héros choisi par le président pour mener
à bien sa fameuse "révolution culturelle
et structurelle", qui s’est chargé de
l’attaquer de front en fin de semaine passée,
au cours d’une conférence de presse
qui restera dans les annales. "Il a fait
des promesses qu’il savait ne pas pouvoir
tenir. J’accepte la réalité que je dois affronter
si elle m’est présentée de manière
sincère. En revanche, si ce n’est pas le cas,
ça provoque chez moi une révolte", pestait
l’Argentin. S’il n’a pas utilisé le mot
"menteur" dans sa (longue) tirade,
"El Loco" a en tout cas fait passer le message.
Et plongé l’Olympique de Marseille
dans une énième crise au sommet
dont les supporters se seraient bien passés.
Ces jours-ci, Vincent Labrune a donc
rendez-vous avec sa propre histoire. Celle
d’un ex-membre de Réservoir Prod
que Louis Acarièsamis en relation avec
Robert Louis-Dreyfus au début des années
2000. Le propriétaire de l’OM avait
à cette époque quelques soucis de communication.
"Je vais te présenter un petit
jeune qui est pas mal, il va te dépatouiller
tout ça", lui avait alors lancé
l’ancien boxeur. Sur ce point, le diplômé
de La Sorbonne a rempli sa mission.
Celle-ci devait d’ailleurs s’arrêter là.
L’Orléanais d’origine, Parisien
d’adoption, rechignait en effet à remplacer
Mehdi El Glaoui à la tête du conseil
de surveillance du club, en janvier 2008.
Mais RLD l’a poussé.
Des réseaux sans cesse cultivés
Au-dessus des présidents dans la hiérarchie,
VLB a commencéà appliquer sa
méthode, en utilisant notamment de
vastes réseaux médiatiques bâtis au fil
des années dans ses précédentes fonctions.
De coups de fil aux rédactions en
discussions de l’ombre en très haut lieu,
il a bataillé contre Pape Diouf, dont il ne
supportait ni le manque de subordination,
ni les critiques. Une fois le Sénégalais
mis hors du circuit (en juin 2009), il
a mené une opération séduction de
grande ampleur auprès de José Anigo,
alors directeur sportif, pour le convaincre
de rester en poste afin d’épauler
Jean-Claude Dassier.
En ce dernier, Vincent Labrune pensait
avoir trouvé la marionnette idéale.
Sauf qu’il l’a lui-même congédié deux
ans plus tard. Officiellement en raison
d’une gestion financière approximative.
Une version vraisemblablement tronquée:
en voyant l’ancien directeur de
l’information de TF1 réussir sportivement
(un titre de champion de France
en 2010 et deux coupes de la Ligue en
2010 et 2011), le quadra aux chemises
blanches s’est - logiquement - demandé
pourquoi il ne pourrait pas faire la même
chose. Trois ans plus tard, un seul titre
est toutefois inscrit sur son palmarès
: la coupe de la Ligue 2012.
À son bilan, figurent en revanche toujours
plus de conflits. La saison de ce
seul trophée, il a ainsi laissé pourrir la
situation entre Didier Deschamps et José
Anigo, tranchant finalement en faveur
du second (dur à évincer,
puisqu’en CDI), mis à l’écart du groupe
pro quelques mois avant de revenir en
première ligne une fois le sélectionneur
des Bleus loin de Marseille.
Depuis, les points d’achoppement
continuent de s’accumuler au sein de la
maison blanche. En froid avec l’OM Association,
VLB a par exemple voulu remodeler
la formation en profondeur.
Un projet ambitieux dans son intitulé.
Sauf que la saison passée, il n’a pas pris
la peine de parler avec l’entraîneur de la
réserve (CFA2), Régis Beunardeau.
Aujourd’hui à Nice, celui-ci est reparti
en n’ayant jamais rencontré son président.
Les effets d’annonce, en revanche, se
multiplient. La palme du plus grotesque
revient aux numéros de maillots retirés
de Diawara (21) et Valbuena (28). Mais
ce n’est pas le seul. Quand Doria signe
dans les toutes dernières heures du mercato,
le site internet olympien résume le
coup en une phrase: "L’avenir du Brésil
rejoint l’OM". Trois jours après, Marcelo
Bielsa affirme s’être opposé à la venue
du capitaine des Espoirs auriverde. Suprême
contradiction.
Quelque chose ne tourne pas rond en
interne, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’ailleurs, le président actuel, le premier
à ne pas s’être qualifié pour une
coupe d’Europe depuis dix ans, serait-il
resté en poste si un conseil de surveillance
était encore en place ? D’autant qu’il
a davantage de facilités que ses prédécesseurs
à l’heure de demander une rallonge
à l’actionnaire... Inutile de répondre.
Un rendez-vous vraiment fixé ?
Aujourd’hui, l’Olympique de Marseille
est dans une impasse. Vincent Labrune
ne peut se séparer de l’Argentin
(et de son staff). D’abord parce que cela
coûterait trop cher, ensuite parce que le
Sud-Américain jouit d’une cote de popularité
particulièrement élevée auprès du
public (voir notre vote ci-contre). Mais
peut-il même le sanctionner? Ce serait
prendre le risque de voir l’imprévisible
coach claquer la porte et laisser un
champ de ruines derrière lui.
La dernière solution consiste à annoncer
un rendez-vous, le lundi15 septembre,
au lendemain du match à Annecy
face à Évian TG. VLB a choisi cette option-
là. Mais cette réunion est-elle réellement
fixée? La question demeure. Difficile
en effet d’imaginer ces deux hommes
que tout oppose désormais assis face-
à-face dans un même bureau.
En temporisant, l’homme qui murmurait
à l’oreille des journalistes espère
voir le soufflé retomber. Quitte à laisser
pourrir la situation et symboliser, une
fois de plus (celle de trop ?), l’OM de la
discorde.
Alexandre JACQUIN
aladin- Messages : 115038
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Re: NEW PRESIDENT ... VINCENT LABRUNE
Tous les grands patrons le diront :
diriger, c’est décider. Et donc,
s’exposer. La communication
vient dans un second temps, en conséquence
des différentes actions de management.
Depuis que Vincent Labrune
préside aux destinées de l’OM, il fait
pourtant tout l’inverse. L’ancien attaché
de presse de France Télévisions tire
les ficelles dans l’ombre, en veillant
d’abord à ne pas s’exposer lui-même.
C’est ainsi qu’il a traversé les époques.
De la fin de l’ère Diouf (2009) au début
de la page Bielsa (2014), en passant
par l’éviction de Dassier (2011), le
conflit Deschamps-Anigo (2011-12) et
le limogeage d’Élie Baup (2013),
l’homme de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus n’a jamais changé de tactique.
Et n’allez surtout pas lui faire remarquer
qu’il n’est pas un as de la com’,
dans le sens où il s’exprime très rarement
devant un micro. Il se vexera
autant (sinon plus) que si vous lui expliquez
que son équipe n’est pas au niveau.
"C’est un timing la com’!"
VLB est comme ça. Il distille ses vérités
en coulisses, confie des rôles bien
spécifiques à ses sbires (Philippe Pérez,
le directeur général, tient celui du méchant)
et ne monte jamais au front sur
son nom propre. Quelques jours après
la signature de l’accord sur le montant
de la redevance annuelle due par l’OM à
la Ville de Marseille pour l’utilisation du
stade Vélodrome, il se vantait d’ailleurs
en privé d’avoir réalisé un énorme
coup. "Sur le loyer, j’ai fait un cas d’école
de communication, lâchait-il. Dans ma
tête, j’étais certain qu’on jouait à Montpellier
le 17 août et qu’il allait donc y
avoir une polémique avec les supporters,
ce qui est normal. Je réservais tous mes
arguments pour cette période-là. C’est
un timing la com’! Je gardais toutes mes
cartouches et ma sortie pour la période
la plus chaude. Je pense que j’ai été super
bon, je le dis franchement."
Certes. Sauf que ce genre de numéro
d’équilibriste jonglant entre les stratagèmes
et les conversations "off" a fini par
se retourner contre lui. Inévitablement.
Violemment. Et c’est Bielsa himself, le
héros choisi par le président pour mener
à bien sa fameuse "révolution culturelle
et structurelle", qui s’est chargé de
l’attaquer de front en fin de semaine passée,
au cours d’une conférence de presse
qui restera dans les annales. "Il a fait
des promesses qu’il savait ne pas pouvoir
tenir. J’accepte la réalité que je dois affronter
si elle m’est présentée de manière
sincère. En revanche, si ce n’est pas le cas,
ça provoque chez moi une révolte", pestait
l’Argentin. S’il n’a pas utilisé le mot
"menteur" dans sa (longue) tirade,
"El Loco" a en tout cas fait passer le message.
Et plongé l’Olympique de Marseille
dans une énième crise au sommet
dont les supporters se seraient bien passés.
Ces jours-ci, Vincent Labrune a donc
rendez-vous avec sa propre histoire. Celle
d’un ex-membre de Réservoir Prod
que Louis Acarièsamis en relation avec
Robert Louis-Dreyfus au début des années
2000. Le propriétaire de l’OM avait
à cette époque quelques soucis de communication.
"Je vais te présenter un petit
jeune qui est pas mal, il va te dépatouiller
tout ça", lui avait alors lancé
l’ancien boxeur. Sur ce point, le diplômé
de La Sorbonne a rempli sa mission.
Celle-ci devait d’ailleurs s’arrêter là.
L’Orléanais d’origine, Parisien
d’adoption, rechignait en effet à remplacer
Mehdi El Glaoui à la tête du conseil
de surveillance du club, en janvier 2008.
Mais RLD l’a poussé.
Des réseaux sans cesse cultivés
Au-dessus des présidents dans la hiérarchie,
VLB a commencéà appliquer sa
méthode, en utilisant notamment de
vastes réseaux médiatiques bâtis au fil
des années dans ses précédentes fonctions.
De coups de fil aux rédactions en
discussions de l’ombre en très haut lieu,
il a bataillé contre Pape Diouf, dont il ne
supportait ni le manque de subordination,
ni les critiques. Une fois le Sénégalais
mis hors du circuit (en juin 2009), il
a mené une opération séduction de
grande ampleur auprès de José Anigo,
alors directeur sportif, pour le convaincre
de rester en poste afin d’épauler
Jean-Claude Dassier.
En ce dernier, Vincent Labrune pensait
avoir trouvé la marionnette idéale.
Sauf qu’il l’a lui-même congédié deux
ans plus tard. Officiellement en raison
d’une gestion financière approximative.
Une version vraisemblablement tronquée:
en voyant l’ancien directeur de
l’information de TF1 réussir sportivement
(un titre de champion de France
en 2010 et deux coupes de la Ligue en
2010 et 2011), le quadra aux chemises
blanches s’est - logiquement - demandé
pourquoi il ne pourrait pas faire la même
chose. Trois ans plus tard, un seul titre
est toutefois inscrit sur son palmarès
: la coupe de la Ligue 2012.
À son bilan, figurent en revanche toujours
plus de conflits. La saison de ce
seul trophée, il a ainsi laissé pourrir la
situation entre Didier Deschamps et José
Anigo, tranchant finalement en faveur
du second (dur à évincer,
puisqu’en CDI), mis à l’écart du groupe
pro quelques mois avant de revenir en
première ligne une fois le sélectionneur
des Bleus loin de Marseille.
Depuis, les points d’achoppement
continuent de s’accumuler au sein de la
maison blanche. En froid avec l’OM Association,
VLB a par exemple voulu remodeler
la formation en profondeur.
Un projet ambitieux dans son intitulé.
Sauf que la saison passée, il n’a pas pris
la peine de parler avec l’entraîneur de la
réserve (CFA2), Régis Beunardeau.
Aujourd’hui à Nice, celui-ci est reparti
en n’ayant jamais rencontré son président.
Les effets d’annonce, en revanche, se
multiplient. La palme du plus grotesque
revient aux numéros de maillots retirés
de Diawara (21) et Valbuena (28). Mais
ce n’est pas le seul. Quand Doria signe
dans les toutes dernières heures du mercato,
le site internet olympien résume le
coup en une phrase: "L’avenir du Brésil
rejoint l’OM". Trois jours après, Marcelo
Bielsa affirme s’être opposé à la venue
du capitaine des Espoirs auriverde. Suprême
contradiction.
Quelque chose ne tourne pas rond en
interne, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’ailleurs, le président actuel, le premier
à ne pas s’être qualifié pour une
coupe d’Europe depuis dix ans, serait-il
resté en poste si un conseil de surveillance
était encore en place ? D’autant qu’il
a davantage de facilités que ses prédécesseurs
à l’heure de demander une rallonge
à l’actionnaire... Inutile de répondre.
Un rendez-vous vraiment fixé ?
Aujourd’hui, l’Olympique de Marseille
est dans une impasse. Vincent Labrune
ne peut se séparer de l’Argentin
(et de son staff). D’abord parce que cela
coûterait trop cher, ensuite parce que le
Sud-Américain jouit d’une cote de popularité
particulièrement élevée auprès du
public (voir notre vote ci-contre). Mais
peut-il même le sanctionner? Ce serait
prendre le risque de voir l’imprévisible
coach claquer la porte et laisser un
champ de ruines derrière lui.
La dernière solution consiste à annoncer
un rendez-vous, le lundi15 septembre,
au lendemain du match à Annecy
face à Évian TG. VLB a choisi cette option-
là. Mais cette réunion est-elle réellement
fixée? La question demeure. Difficile
en effet d’imaginer ces deux hommes
que tout oppose désormais assis face-
à-face dans un même bureau.
En temporisant, l’homme qui murmurait
à l’oreille des journalistes espère
voir le soufflé retomber. Quitte à laisser
pourrir la situation et symboliser, une
fois de plus (celle de trop ?), l’OM de la
discorde.
Alexandre JACQUIN
diriger, c’est décider. Et donc,
s’exposer. La communication
vient dans un second temps, en conséquence
des différentes actions de management.
Depuis que Vincent Labrune
préside aux destinées de l’OM, il fait
pourtant tout l’inverse. L’ancien attaché
de presse de France Télévisions tire
les ficelles dans l’ombre, en veillant
d’abord à ne pas s’exposer lui-même.
C’est ainsi qu’il a traversé les époques.
De la fin de l’ère Diouf (2009) au début
de la page Bielsa (2014), en passant
par l’éviction de Dassier (2011), le
conflit Deschamps-Anigo (2011-12) et
le limogeage d’Élie Baup (2013),
l’homme de confiance de Margarita
Louis-Dreyfus n’a jamais changé de tactique.
Et n’allez surtout pas lui faire remarquer
qu’il n’est pas un as de la com’,
dans le sens où il s’exprime très rarement
devant un micro. Il se vexera
autant (sinon plus) que si vous lui expliquez
que son équipe n’est pas au niveau.
"C’est un timing la com’!"
VLB est comme ça. Il distille ses vérités
en coulisses, confie des rôles bien
spécifiques à ses sbires (Philippe Pérez,
le directeur général, tient celui du méchant)
et ne monte jamais au front sur
son nom propre. Quelques jours après
la signature de l’accord sur le montant
de la redevance annuelle due par l’OM à
la Ville de Marseille pour l’utilisation du
stade Vélodrome, il se vantait d’ailleurs
en privé d’avoir réalisé un énorme
coup. "Sur le loyer, j’ai fait un cas d’école
de communication, lâchait-il. Dans ma
tête, j’étais certain qu’on jouait à Montpellier
le 17 août et qu’il allait donc y
avoir une polémique avec les supporters,
ce qui est normal. Je réservais tous mes
arguments pour cette période-là. C’est
un timing la com’! Je gardais toutes mes
cartouches et ma sortie pour la période
la plus chaude. Je pense que j’ai été super
bon, je le dis franchement."
Certes. Sauf que ce genre de numéro
d’équilibriste jonglant entre les stratagèmes
et les conversations "off" a fini par
se retourner contre lui. Inévitablement.
Violemment. Et c’est Bielsa himself, le
héros choisi par le président pour mener
à bien sa fameuse "révolution culturelle
et structurelle", qui s’est chargé de
l’attaquer de front en fin de semaine passée,
au cours d’une conférence de presse
qui restera dans les annales. "Il a fait
des promesses qu’il savait ne pas pouvoir
tenir. J’accepte la réalité que je dois affronter
si elle m’est présentée de manière
sincère. En revanche, si ce n’est pas le cas,
ça provoque chez moi une révolte", pestait
l’Argentin. S’il n’a pas utilisé le mot
"menteur" dans sa (longue) tirade,
"El Loco" a en tout cas fait passer le message.
Et plongé l’Olympique de Marseille
dans une énième crise au sommet
dont les supporters se seraient bien passés.
Ces jours-ci, Vincent Labrune a donc
rendez-vous avec sa propre histoire. Celle
d’un ex-membre de Réservoir Prod
que Louis Acarièsamis en relation avec
Robert Louis-Dreyfus au début des années
2000. Le propriétaire de l’OM avait
à cette époque quelques soucis de communication.
"Je vais te présenter un petit
jeune qui est pas mal, il va te dépatouiller
tout ça", lui avait alors lancé
l’ancien boxeur. Sur ce point, le diplômé
de La Sorbonne a rempli sa mission.
Celle-ci devait d’ailleurs s’arrêter là.
L’Orléanais d’origine, Parisien
d’adoption, rechignait en effet à remplacer
Mehdi El Glaoui à la tête du conseil
de surveillance du club, en janvier 2008.
Mais RLD l’a poussé.
Des réseaux sans cesse cultivés
Au-dessus des présidents dans la hiérarchie,
VLB a commencéà appliquer sa
méthode, en utilisant notamment de
vastes réseaux médiatiques bâtis au fil
des années dans ses précédentes fonctions.
De coups de fil aux rédactions en
discussions de l’ombre en très haut lieu,
il a bataillé contre Pape Diouf, dont il ne
supportait ni le manque de subordination,
ni les critiques. Une fois le Sénégalais
mis hors du circuit (en juin 2009), il
a mené une opération séduction de
grande ampleur auprès de José Anigo,
alors directeur sportif, pour le convaincre
de rester en poste afin d’épauler
Jean-Claude Dassier.
En ce dernier, Vincent Labrune pensait
avoir trouvé la marionnette idéale.
Sauf qu’il l’a lui-même congédié deux
ans plus tard. Officiellement en raison
d’une gestion financière approximative.
Une version vraisemblablement tronquée:
en voyant l’ancien directeur de
l’information de TF1 réussir sportivement
(un titre de champion de France
en 2010 et deux coupes de la Ligue en
2010 et 2011), le quadra aux chemises
blanches s’est - logiquement - demandé
pourquoi il ne pourrait pas faire la même
chose. Trois ans plus tard, un seul titre
est toutefois inscrit sur son palmarès
: la coupe de la Ligue 2012.
À son bilan, figurent en revanche toujours
plus de conflits. La saison de ce
seul trophée, il a ainsi laissé pourrir la
situation entre Didier Deschamps et José
Anigo, tranchant finalement en faveur
du second (dur à évincer,
puisqu’en CDI), mis à l’écart du groupe
pro quelques mois avant de revenir en
première ligne une fois le sélectionneur
des Bleus loin de Marseille.
Depuis, les points d’achoppement
continuent de s’accumuler au sein de la
maison blanche. En froid avec l’OM Association,
VLB a par exemple voulu remodeler
la formation en profondeur.
Un projet ambitieux dans son intitulé.
Sauf que la saison passée, il n’a pas pris
la peine de parler avec l’entraîneur de la
réserve (CFA2), Régis Beunardeau.
Aujourd’hui à Nice, celui-ci est reparti
en n’ayant jamais rencontré son président.
Les effets d’annonce, en revanche, se
multiplient. La palme du plus grotesque
revient aux numéros de maillots retirés
de Diawara (21) et Valbuena (28). Mais
ce n’est pas le seul. Quand Doria signe
dans les toutes dernières heures du mercato,
le site internet olympien résume le
coup en une phrase: "L’avenir du Brésil
rejoint l’OM". Trois jours après, Marcelo
Bielsa affirme s’être opposé à la venue
du capitaine des Espoirs auriverde. Suprême
contradiction.
Quelque chose ne tourne pas rond en
interne, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’ailleurs, le président actuel, le premier
à ne pas s’être qualifié pour une
coupe d’Europe depuis dix ans, serait-il
resté en poste si un conseil de surveillance
était encore en place ? D’autant qu’il
a davantage de facilités que ses prédécesseurs
à l’heure de demander une rallonge
à l’actionnaire... Inutile de répondre.
Un rendez-vous vraiment fixé ?
Aujourd’hui, l’Olympique de Marseille
est dans une impasse. Vincent Labrune
ne peut se séparer de l’Argentin
(et de son staff). D’abord parce que cela
coûterait trop cher, ensuite parce que le
Sud-Américain jouit d’une cote de popularité
particulièrement élevée auprès du
public (voir notre vote ci-contre). Mais
peut-il même le sanctionner? Ce serait
prendre le risque de voir l’imprévisible
coach claquer la porte et laisser un
champ de ruines derrière lui.
La dernière solution consiste à annoncer
un rendez-vous, le lundi15 septembre,
au lendemain du match à Annecy
face à Évian TG. VLB a choisi cette option-
là. Mais cette réunion est-elle réellement
fixée? La question demeure. Difficile
en effet d’imaginer ces deux hommes
que tout oppose désormais assis face-
à-face dans un même bureau.
En temporisant, l’homme qui murmurait
à l’oreille des journalistes espère
voir le soufflé retomber. Quitte à laisser
pourrir la situation et symboliser, une
fois de plus (celle de trop ?), l’OM de la
discorde.
Alexandre JACQUIN
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
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