LES EX JOUEURS OLYMPIENS

Lucho : «Un peu étrange»

Lucho Gonzalez répète qu'il faut des renforts à l'OM pour jouer les premeirs rôles en Ligue des champions.
Lucho Gonzalez, le milieu argentin l'Olympique de Marseille, admet dans L'Equipe de vendredi que le champion de France vit actuellement «une situation délicate, un peu étrange», en raison des incertitudes qui pèsent sur le profil définitif de l'effectif. Après la défaite contre Caen, samedi dernier (1-2), Didier Deschamps avait évoqué une ambiance «un peu pesante». «Toutes les choses qui se sont passées dans la semaine ont peut-être eu une influence sur le match», confirme le joueur, qui espère être épaulé par de nouvelles têtes pour assouvir ses ambitions en Coupe d'Europe.

«L'équipe a effectivement besoin de renforts. Le staff l'a dit, je l'ai déjà dit mais le marché est compliqué, les négociations complexes. Il faut beaucoup d'argent. Mais si on veut être une équipe importante en Ligue des champions, on a besoin de renforts.» Bientôt orphelin de Mamadou Niang, en partance pour Fenerbahçe («un grande joueur, une grande personne»), il se veut optimiste : «Je pense qu'on va les obtenir assez vite pour que les nouveaux puissent s'intégrer.» Les négociations - compliquées - reprennent ce vendredi pour faire venir Luis Fabiano, le buteur brésilien du FC Séville...

DEUXBUTSPOURBRANDAO
Bonne initiative que celle de faire jouer Brandao avec l’équipe
réserve un match amical avant-hier à Brignoles avant le début
du championnat de Division d’Honneur. D’une part, cela valorise
les jeunes, qui joueront souvent des rencontres amicales au
centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus contre des formations
de CFA2 ou CFA pour garder un certain niveau. D’autre
part, cela a permis au Brésilien d’avoir du rythme et surtout de
marquer deux buts, dont un penalty, contre Toulon Le Las.
T.M. et

La semelle reçue en première période
n’a pas été sans conséquence
pour Lucho Gonzalez. L’Argentin
souffre d’une entorse de la cheville
qui nécessitera 48 heures de
soins. Il devrait retrouver le groupe
mercredi matin.
Gabriel Heinze est toujours en délicatesse
avec son genou opéré,
après avoir reçu un coup lors du
match amical avec sa sélection,
mercredi dernier. Il restera également
aux soins au moins jusqu’à
demain.
Dans les deux cas, la participation
du défenseur et du milieu de terrain
n’est pas remise en cause
pour la venue de Lorient.

Victime d’une entorse à la cheville à
Valenciennes, Lucho Gonzalez doit
être ménagé jusqu’à demain. Mais
l’international argentin a cependant
pris part à quelques exercices, hier
après-midi. Il devrait suivre les séances
tout à fait normalement dans le
courant de la semaine. Il devrait vraisemblablement
être apte pour la réception
de Lorient, samedi.
Son compatriote, Gaby Heinze, également
touché au genou au stade Nungesser,
s’est lui aussi entraîné, hier,
prenant part à divers ateliers. Sa participation
à la prochaine journée de
championnat n’est donc pas remise
en question.

Brandao : "De la patience, du temps et du travail"
Publié le mardi 17 août 2010 à 12H06


De la patience, du temps et du travail... C'est ce qu'a réclamé Brandao, ce mardi, au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Heureux de retrouver le terrain après ses matches de suspension, le Brésilien a hâte d'en découdre samedi face aux Merlus.

La patience, c'est aussi ce qu'il attend des fans olympiens. "Les supporters doivent soutenir le groupe, ne pas le critiquer. Il faut encourager les joueurs qui sont restés. Je leur demande d'être derrière nous pendant 90 minutes contre Lorient", a déclaré l'ancien joueur du Shakhtar Donetsk.

L’OM TIENT À BRANDAO
Schalke 04 et Rubin Kazan se seraient intéressés à Brandao dernièrement. Selon
nos informations, l’OM a refusé de céder son attaquant, a-t-on appris auprès de
l’entourage du joueur

UNE BRANDADE A TOUTES LES SAUCES


BRANDAO...........................RÉMY
(A. AYEW) GIGNAC............(VALBUENA)
...........;;;....(BRANDAO)

Le nouveau visage de
l’attaque olympienne

Sans club depuis la fin de
son contrat avec l’OM, au
mois de juin, Laurent
Bonnart va-t-il rebondir...
à Lyon ? Un temps
courtisé par St-Étienne
puis par le PSG, l’ancien
défenseur olympien,
aurait été approché par
le club rhodanien, actuellement
en manque de latéraux.
L’AS Monaco est
également sur les rangs
pour s’attacher ses services,
mais l’OL semble tenir
la corde...

belle connerie de le laissé partir azpi est nul a cote de lui surement il enleve la balle a modeste

il etait pas capitaine pour rien au mans

Lucho-Cheyrou, c’est d’la balle!
TACTIQUE Associés à la récupération pendant une heure à Bordeaux, les deux joueurs y ont amené leur technique


"On a montré notre
complémentarité
et notre compétitivité."
BENOÎT CHEYROU


"Avec Ben, on s’entend
mais jouer à un poste si
bas n’est pas mon rôle."
LUCHO GONZALEZ


Après l’expulsion de Cissé à Bordeaux, l’Argentin - ici contre Lorient - a évolué un cran plus bas aux côtés
de Cheyrou. Un schéma de jeu ponctuel qui pourrait être reconduit face à Monaco

Mardi minuit, le couperet
est tombé. Et l’OM
n’aura finalement pas
recruté le milieu défensif après
lequel Didier Deschamps court
depuis le début de l’été. Il va
donc devoir se contenter d’un
seul spécialiste, Édouard Cissé.
Certes, il y a Stéphane Mbia ;
mais vu ses performances au
poste de défenseur central, il
semble peu probable que le
technicien bayonnais prenne le
risque de le repositionner dans
le fameux rôle de sentinelle. Il y
a aussi Charles Kaboré, parfait
joker en fin de saison dernière
en milieu gauche ; utile aussi
comme arrière latéral droit, le
Burkinabé a le volume mais
peut-être pas encore la lucidité
nécessaire pour évoluer tout
seul devant la défense.
Alors, alors, alors... Il reste
l’option Vitorino Hilton, aperçu
quelques fois à ce poste très
stratégique, où son placement,
son calme et son expérience se
révèlent précieux. S’il ne sort
pas de son immuable 4-3-3 qui
a fait ses preuves (un doublé à
la clé !), Deschamps n’a aucune
autre possibilité.
Mais peut-être, le temps de
l’absence de Cissé - suspendu
face à Monaco -, tentera-t-il de
modifier son système tactique ?
À Bordeaux, une fois l’équipe
marseillaise réduite à dix, "DD"
a misé sur la paire Cheyrou-
Lucho à la récupération. Le pari
s’est vite révélé payant ; sur la
même ligne, les deux hommes
ont coulissé intelligemment,
assurant un bon équilibre entre
les lignes.
Et s’ils se sont acquittés de
leur tâche première - bloquer
les offensives girondines - avec
brio, ils ne se sont pas privés
d’exploiter leur jeu technique.
Une qualité de relance qui a
permis à l’OM de conserver le
ballon, et même de se projeter
rapidement vers l’avant grâce à
la pointe de vitesse d’Ayew et
surtout Rémy. "On peut jouer
tous les deux dans ce système,
mais depuis un an, le coach est
plutôt favorable à la présence
d’un seul milieu récupérateur,
explique Benoît Cheyrou. Avec
Lucho, on a montré qu’on était
capable de s’adapter. Je suis très
content d’avoir évolué à ce poste
avec lui. On est compétitifs et
complémentaires."
Une alternative crédible
à la suspension de Cissé
Mais qui pouvait en douter ?
Associer deux bons joueurs a
rarement constitué un frein au
collectif ; au contraire, dans le
cas de Cheyrou et Lucho, le duo
promet de bonifier l’ensemble
de leurs coéquipiers. "Ben est
un joueur intelligent, de grande
qualité. Chacun connaît les
points forts de l’autre, alors
jouer ensemble ne nous a posé
aucun problème, note le discret
Argentin. Il devine ce que je vais
faire et inversement."
La formule a bien fonctionné
mais le Gaucho ne s’imagine
pas forcément poursuivre dans
ce schéma-là. "Ce ne sera pas
mon rôle toute la saison. Si je
n’ai pas joué aussi haut que
d’habitude, c’est une question
de circonstances (expulsion de
Cissé à la 34e, ndlr). Ce n’est pas
mon poste de prédilection mais
c’est vrai qu’à dix contre onze,
contre un bon Bordeaux, on a
bien tenu."
Et même mieux que ça. Mais
pas question pour l’ex-joueur
de Porto de tirer la couverture à
lui. Pas le genre de la maison;
pas celui, non plus, de Didier
Deschamps de bouleverser ses
plans. À moins qu’un passage
en 4-4-2 (essayé dès demain à
Ajaccio ?) face à Monaco, à
72heures de la venue du Spartak
Moscou soit une occasion
pour lui de brouiller les pistes...

LUCHO VISE LE TITRE

Interrogé hier sur l’intersaison
très agitée à Marseille, Lucho
Gonzalez a admis que cela
n’avait pas été "un climat idéal
pour travailler. Entre les uns
qui voulaient partir, les autres
qui voulaient rester. Même sans
Niang, ni Ben Arfa, l’équipe
s’est renforcée. J’en profite
pour remercier Mamad et son
accueil quand j’ai signé à l’OM".
Sauf que le départ du
Sénégalais a fait naître des
craintes chez les supporters,
pas chez l’Argentin. "On a un
groupe suffisant pour répondre
aux objectifs. On vise le titre."
Et Lucho de balayer toute idée
de départ, cet été. "Je n’ai reçu
aucune proposition et le club
non plus. Je n’ai jamais douté.
Si une offre intéressante pour
les deux arrivait, on serait
toujours à temps de l’étudier..."

Vidéo - Lucho : "Gignac et Rémy vont améliorer le niveau"
1 contribution Publié le samedi 04 septembre 2010 à 11H30

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/video-lucho-gignac-et-remy-vont-ameliorer-le-niveau
Interrogé en conférence de presse sur les recrues offensives de l'OM, André-Pierre Gignac et Loïc Rémy, Lucho Gonzalez s'est montré confiant. S'il ne s'avance guère, l'Argentin croit en leur apport et estime qu'ils représentent un véritable renfort

Azpi", un bolide en rodage mercredi 08 septembre 2010 à 07H30

Présélectionné pour la coupe du monde et valeur sûre en Liga la saison dernière, Cesar Azpilicueta n'a pas encore trouvé ses marques en Ligue 1. Les spécialistes interrogés par La Provence estiment qu'"il va lui falloir du temps".


Présélectionné pour la coupe du monde, Cesar Azpilicueta faisait l'unanimité en Liga la saison dernière. Mais le jeune Espagnol doit désormais trouver ses marques en Ligue 1.


Jeudi 2 septembre. Alcoi, au Nord de la province d'Alicante. Cesar Azpilicueta retrouve ses racines sous le maillot espagnol. Sélectionné avec les -21 ans, le défenseur olympien est intraitable dans son couloir droit. Sûr de lui, serein, il contribue largement au succès de la Furia Roja face aux Pays-Bas (2-1). Encore titularisé hier par Luis Milla, "Azpi" peut se targuer d'avoir participé à la qualification de son pays, vainqueur en Pologne (1-0), pour les barrages de l'Euro 2011 espoirs.
En confiance, le jeune Pamplonais - il a fêté ses 21 ans le 28 août - est irrésistible.

Le problème, c'est qu'il ne présente pas - encore ? - ce visage-là à l'OM. Une simple question d'adaptation ? "Il faut du temps à ces joueurs-là, explique Elie Baup. En Espagne, dès que le gardien a le ballon, le latéral monte très haut à la ligne médiane. Il y a des relances à la main et il participe beaucoup à la création du jeu. C'est une culture différente." "Il doit maintenant penser à bien défendre avant d'attaquer. Quand il se sentira fort, alors il pourra aller montrer le bout de son nez offensivement. C'est le conseil que je peux lui donner en tant qu'ancien", renchérit William Ayache. "Les 7M€ dépensés pour son transfert lui mettent peut-être un peu de pression", juge Manuel Amoros.

Jeudi 2 septembre, Alcoi, au
Nord de la province d’Alicante.
Cesar Azpilicueta retrouve
ses racines sous le maillot espagnol.
Sélectionné avec les -21ans,
le défenseur olympien est intraitable
dans son couloir droit.
"Quand je l’ai eu face à
moi, il ne m’a pas semblé
supérieur à Bonnart."
JÉRÉMYMOREL


Sûr de
lui, serein, il contribue largement
au succès de la Furia Roja face aux
Pays-Bas (2-1).


"En Liga, le latéral
est le premier joueur qui
attaque. Pas chez nous..."
ÉLIE BAUP



"On s’apercevra sur
le long terme que c’est
une bonne recrue."
SÉBASTIEN PEREZ


Encore titularisé hier par Luis
Milla, "Azpi" peut se targuer
d’avoir participé à la qualification
de son pays, vainqueur en Pologne
(1-0), pour les barrages de
l’Euro 2011 espoirs.
En confiance, le jeune Pamplonais
- il a fêté ses 21 ans le
28 août - est irrésistible. Le problème,
c’est qu’il ne présente pas - encore?
- ce visage-là à l’OM.
Après des débuts encourageants
dans la phase de préparation,
"Azpi", qui dépareille en Ligue
1 par ses qualités offensives,
se cherche.
Une simple question d’adaptation
? C’est en tout cas le sentiment
d’Élie Baup, qui se souvient
des difficultés connues par Victor
Torres Mestre et Javier Garrido
Ramírez, deux latéraux hispaniques
qu’il a respectivement dirigés
à Bordeaux en 1998-99 et à
Saint-Étienne en 2005-06. "Il faut
du temps à ces joueurs-là, explique
l’ancien entraîneur des Girondins.
En Espagne, dès que le gardien a le
ballon, le latéral monte très haut à
la lignemédiane. Il y a des relances
à la main et il participe beaucoup
à la création du jeu. En Liga, il est
le premier joueur qui attaque. Pas
chez nous... C’est une culture différente.
Là-bas, les deux défenseurs
centraux s’écartent beaucoup et restent
moins bas. Les latéraux ont
moins l’habitude de redescendre et
il y a moins de un-contre-un en permanence.
C’est une histoire de profondeur,
de hauteur et de placement."
Les erreurs de placement,
voilà justement le point noir des
premiers matches d’Azpilicueta à
l’OM. "Il doit assimiler le changement
entre le championnat espagnol
qui est porté vers l’attaque et
le championnat de France où, dans
la mentalité, il faut d’abord être
bien en place défensivement, rajoute
l’ancien latéral droit olympien
Sébastien Perez. Certains lui ont
notamment reproché sa prestation
à Valenciennes (où l’OM s’était incliné
3-2 le 14 août), mais je ne
trouve pas qu’il ait fait un match
réellement médiocre. Au contraire,
quand on voit les buts, ça part côté
droit, mais ça finit surtout côté gauche.
Et on sent que toute la défense
est approximative. Il n’est pas aidé
par l’absence de Diawara et Mbia
qui solidifiaient la défense l’année
passée. Mais on s’apercevra sur le
long terme que c’est une bonne recrue."
Une opinion partagée par
Élie Baup. "C’est un bon petit gars,
il faut juste qu’il s’acclimate, renchérit
le Haut-Garonnais. Il ne va
pas changer le football français.
Les équipes de Ligue 1 ne vont pas
se mettre à jouer comme celles de Liga...
Il va toujours garder son côté
offensif et ses qualités pour le jeu, et
c’est bien parce que l’OM est une
équipe qui domine."
"S’il faisait partie des présélectionnés
espagnols pour la coupe du
monde, ce n’est quand même pas
pour rien !", s’exclame pour sa part
l’ancien sélectionneur de l’équipe
de France championne d’Europe
en 1984, Michel Hidalgo. Reste
que pour l’instant, les supporters
olympiens ne peuvent s’empêcher
de comparer Cesar Azpilicueta
avec Laurent Bonnart, dont le
contrat n’a pas été renouvelé en
juin.
Ce parallèle, Jérémy Morel, qui
s’est retrouvé dans le couloir de
l’international espoirs lors
d’OM-Lorient (2-1) le 21 août, l’a
aussi fait, inconsciemment. "Il n’a
pas été exceptionnel ce jour-là.
Quand je l’ai eu face à moi, il ne
m’a pas semblé supérieur à Bonnart,
lance le latéral gauche des
Merlus. Je ne juge que sur ce
match-là mais entre les deux, pour
l’instant, je pense qu’il n’y a pas
photo..."



Il a évolué au même poste et, pour beaucoup,
il demeure le meilleur défenseur latéral
que les Bleus aient connu. Offensif, technique,
précis sur les centres: toutes proportions
gardées, les qualités que possédait
Manuel Amoros en son temps se retrouvent
aujourd’hui chez Cesar Azpilicueta.
Mais en vingt ans, le football a subi une profonde
mutation et la valeur athlétique des
joueurs est désormais fondamentale.
"J’ai l’impression qu’actuellement, il subit
un peu le contrecoup de la préparation
physique, relève l’ancien international. Je
l’avais trouvé pas mal au départ, durant
les matches amicaux, mais il a été moins
bien à Valenciennes et Bordeaux. Il manque
peut-être un peu d’agressivité sur le
porteur du ballon."
Le Nîmois ne s’inquiète pourtant pas
pour l’Espagnol. Il croit même fermement
en son avenir au haut niveau. "Il faut lui
laisser du temps. Le problème, c’est qu’il
n’en a pas beaucoup, poursuit "Manu".
Mais Didier Deschamps et le staff olympien
connaissent parfaitement
sa valeur. Il faut
juste qu’il s’acclimate,
qu’il s’habitue au
football français. Les
7M¤ dépensés pour
son transfert lui mettent
peut-être un peu
de pression. C’est sûr
que ça fait quand même
beaucoup pour un
défenseur latéral, d’autant qu’il y en avait
déjà un bon."
Si certains ont avancé les absences de
Souleymane Diawara et Stéphane Mbia
pour justifier les errements défensifs de
l’OM, et par conséquent, les égarements
momentanés d’Azpilicueta, Manuel Amoros,
lui, réfute cette théorie. "Avec Hilton
et Heinze, j’ai trouvé que ce n’était pas si
mal, qu’il y avait tout de même une bonne
entente. Et je pense qu’Hilton lui a plus parlé
que ne l’auraient fait Diawara et Mbia



LE CONSEIL de William AYACHE
"Qu’il pense d’abord à défendre

Entraîneur adjoint à l’Athletic Bilbao de
1996 à 2000, l’ancien latéral gauche olympien
observe d’un oeil attentif les prestations
d’"Azpi" depuis son arrivée. "Il vient d’Osasuna,
qui n’est pas un très grand club. Donc débarquer
à Marseille, c’est tout nouveau pour
lui, juge William Ayache, qui a commenté les
rencontres de préparation de l’OM pour Canal
+ sport. Il a de grosses responsabilités
parce que son transfert a été conséquent.
Beaucoup d’espoirs reposent sur ses jeunes
épaules. Il a une bonne lecture du jeu, il apporte
beaucoup offensivement, mais il a encore
besoin de trouver des repères et des
automatismes."
D’abord bluffé par les prestations de l’Espagnol,
le champion olympique 1984 l’a en revanche
trouvé moins à son avantage ces dernières
semaines. "Il a été bon lors des matches
amicaux, mais j’avais quand même noté
à Bayonne (où l’OM avait été battu 4-2 par
Toulouse, ndlr) que la défense n’était pas si
sereine que ça. Et là, il est mal placé à Valenciennes
et à Bordeaux. Mais il faut être indulgent.
Il arrive alors que
l’OM est champion de
France, a gagné la coupe
de la Ligue, et il démarre
la saison sans
Diawara et Mbia."
Selon William Ayache,
"un temps d’adaptation"
entre la Liga et
la Ligue 1 est inévitable.
"Ce n’est pas vraiment
un problème de formation des latéraux.
C’est juste qu’il doit maintenant penser
à bien défendre avant d’attaquer. Quand on
n’est pas bien, qu’on traverse une période
comme celle-là, la base, c’est d’abord d’assurer
ses arrières. Il ne faut pas mettre la charrue
avant les boeufs. C’est le conseil que je
peux lui donner en tant qu’ancien. Quand il
sera bien en confiance, qu’il se sentira fort,
alors il pourra aller montrer le bout de son
nez offensivement. Et petit à petit, il pourra
s’aventurer encore plus haut."

Vidéo - Azpi : "Je ne peux rien faire sur le but du Spartak"
Publié le jeudi 16 septembre 2010 à 01H10


Déçu comme l'ensemble de ses coéquipiers, Cesar Azpilicueta est revenu sur la défaite de l'OM, ce mercredi au stade Vélodrome, contre le Spartak Moscou. L'Espagnol, qui a joué de malchance en marquant contre son camp, explique qu'il n'a rien pu faire sur le but moscovite.

Le staff médical de l'OM a annoncé jeudi que Lucho ne participerait pas au match face à Arles-Avignon, ce samedi (21h00), pour le compte de la 6e journée de L1.
Le milieu de terrain argentin souffre d'une élongation au mollet droit.

Lucho Gonzalez touché à un mollet
Publié le jeudi 16 septembre 2010 à 19H18


La rencontre entre l'OM et le Spartak Moscou a laissé des traces. Ainsi, Lucho Gonzalez, qui a cédé sa place à Jordan Ayew à sept minutes du terme du match, souffre du mollet. "Il avait un petit problème" à cet endroit, a précisé Didier Deschamps. Et le technicien olympien d'ajouter au sujet du milieu argentin qui a raté une occasion de but : "Il était marqué et déçu. Quand il ne gagne pas, il est déçu comme tout compétiteur."

Brandao : "il pèse sur les défenses", ....."on gagne plus souvent avec que sans lui"....patin-coufin.....c'est ce qu'on entend souvent à son sujet....Brandao do Brazil

Il court sans fin, un vrai chien, ce Brandao, dévie de la tête et parfois "touche" le ballon avec les pieds.....on dit bien touche, mais pas caresse, contrôle, dompte le ballon...cela il ne sait pas faire !

Un vrai chien et il vaut mieux aller à la chasse
avec lui que le voir avec le maillot de l'OM sur le dos...

gignac es pas a 100 pour cent et il ais kand meme meilleurs ke brandao sa prouve le niveau de brandao

, le milieu de terrain de l'OM Lucho Gonzalez évoque son adaptation et ses ambitions marseillaises, mais aussi l'équipe nationale d'Argentine qu'il espère retrouver.


Son adaptation à Marseille
«J'ai eu un peu de mal à mon arrivée. S'adapter à un nouveau pays, un nouveau championnat et surtout, une autre langue, c'est très difficile. Mais Didier Deschamps et mes coéquipiers qui parlent espagnol ou portugais ont facilité mon intégration, et une fois que j'ai rattrapé mon retard physiquement, tout est allé de mieux en mieux. Et la meilleure intégration, c'est la victoire ! Aujourd'hui, je me suis adapté, je progresse en français et je me plais énormément ici.

Ses ambitions avec l'OM
Marseille n'avait rien gagné depuis longtemps et on a remporté deux titres ! Ce fut magnifique à vivre, mais il ne faut pas se satisfaire de cette joie, il faut continuer à gagner pour l'entretenir. On sait que désormais les attentes sont élevées. Nos principaux objectifs sont de gagner à nouveau le championnat et essayer de faire mieux en Ligue des champions, donc au moins se qualifier pour les huitièmes de finale. J'espère que nous y arriverons. En tout cas, je sais que nous en sommes capables.

Son absence au Mondial
Maradona ne m'a pas téléphoné, je l'ai appris dans la presse. J'ai simplement vu la liste et mon nom n'y était pas... J'avais un petit espoir, donc j'ai été déçu. Mais une fois que le Mondial a commencé, j'ai oublié la déception et je l'ai suivi comme un Argentin de plus, un supporter derrière son pays. Comme tout le monde, je me suis pris à rêver après les premiers matches parce que l'Argentine jouait vraiment bien, et comme tout le monde, je suis tombé de haut lors du match contre l'Allemagne (0-4).

Son avenir sous le maillot argentin
J'y crois toujours ! Je vois bien que plus le temps passe, moins j'aurai de chance d'être appelé, parce que l'Argentine produit toujours de bons joueurs, qui ont leur chance de plus en plus jeune. C'est difficile de rivaliser, mais l'espoir de retrouver la sélection est toujours là. J'ai suffisamment d'expérience pour savoir quand je suis dans une bonne période ou pas. Je ne m'attends pas à être sélectionné quand je suis mauvais, mais quand je joue bien dans mon club, c'est légitime d'y croire. Je travaille dur avec mon club pour que cela paie. 2014, c'est trop loin pour y penser, mais la Copa América arrive bientôt. C'est un objectif que je me suis fixé.

L'attaquant idéal...
J'ai eu la chance de passer quatre ans à Porto avec Lisandro Lopez. On se comprenait parfaitement, on pouvait jouer les yeux fermés, c'était incroyable ! L'an dernier, une fois qu'on a commencé à bien se connaître, c'était la même chose avec Mamadou Niang ou Brandao. Et je suis sûr que cette année, avec Loïc Rémy ou André-Pierre Gignac, qui sont des attaquants techniques et qui sentent bien le jeu, ça va fonctionner de mieux en mieux. Tout devient facile quand on joue avec de grands joueurs ! Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney ou Zlatan Ibrahimovic sont des attaquants qui ont quelque chose en plus, qui sentent où il faut se placer, où le ballon va aller

. Quand on est milieu de terrain, on rêve d'avoir des attaquants comme ça devant soi.»
SAUF QU ILS NE VIENDRONT PAS A L"OM

UN PRET AU RACING CLUB XV TOULON EST ENVISAGEABLE

Brandao, ce mal-aimé
SIFFLETS Le Brésilien est la nouvelle tête de Turc des supporters de l’OM. Mais il garde le cap et la confiance du club




Il n’a plus marqué
en compétition officielle depuis
le 4avril et la venue de Lens
au Vélodrome. Soit 14 matches.

Ses coéquipiers sont persuadés que
Brandao va bientôt retrouver l’efficacité.


Hier, Brandao a marqué. Une tête
au deuxième poteau à la suite
d’un centre venu de la droite.
Cette réalisation, inscrite dans le cadre
i n t i m i s t e du c e n t r e R o b e r t
Louis-Dreyfus devant une poignée de
journalistes, pourrait être anecdotique.
Mais pas par les temps qui courent.
L’attaquant brésilien cherche toujours
à débloquer son compteur.
Une inefficacité qui l’a désigné nouvelle
tête de Turc des supporters.
Agacés par les ratés à répétition devant
le but adverse et un style peu académique
pour un Brésilien, certains habitués
du Vélodrome l’ont pris en grippe.
Ils le conspuent à la moindre occasion.
Un contrôle raté contre l’AC Arles-
Avignon, samedi ? Et voilà les sifflets
qui dégringolent des travées du
Parc des Sports garni en majorité par
des fidèles olympiens.
Sur internet, on s’en donne également
à coeur joie. Railler Brandao est
devenu le dernier sujet à la mode. Mais
tous ne partagent pas cet avis et trouvent
des circonstances atténuantes à
l’ancien pensionnaire du Shakhtar Donetsk
qui a récemment prolongé et
dont le départ n’est pas à l’ordre du
jour (voir ci-contre).
"C’est vrai, il marque peu et est
peut-être le seul Brésilien qui ne sait pas
faire un crochet, mais il presse, court, va
au contact, rappelle Christian Cataldo,
président des Dodger’s. Si, en plus, il
inscrivait vingt buts par saison, il s’appellerait
Didier Drogba et ne serait plus
à l’OM! Il sera encore très utile cette saison,
il apporte beaucoup au collectif.
Quand on sifflait Mamadou Samassa,
c’était rigolo, car il n’apportait rien. Cela
ne me fait pas rire quand on siffle
Brandao. Mon message pour samedi :
ne sifflez personne!"
Le cas Brandao suscite un élan de solidarité
au sein du club olympien. Sitôt
la rencontre terminée face à l’ACA, José
Anigo et Didier Deschamps ont évoqué
d’eux-mêmes ce cas épineux et défendu
l’attaquant, comme s’il s’agissait
de sauver le soldat Brandao.
Celui-ci est-il ébranlé par ce vent
frondeur? Non, d’après plusieurs membres
du vestiaire. S’il n’a jamais été un
grand bavard, le Brésilien ne se départ
pas de son sourire et sa bonne humeur.
Il ne se prend pas la tête et garde le moral.
"Les supporters oublient vite, regrette
son compatriote et ami Vitorino Hilton.
Il nous a envoyés en finale de la coupe
de la Ligue la saison dernière. Je lui
ai conseillé de travailler, d’oublier les sifflets.
Il est un peu frustré, il ne s’attendait
pas à cela. Mais je ne crois pas que
ça va l’affecter. Il doit relever la tête.
Ce n’est ni la première, ni la dernière
fois que ce genre de choses se produit.
Il a manqué un contrôle contre Arles-
Avignon. Mais quand on revoit l’action
au ralenti, on s’aperçoit qu’il y a un
mauvais rebond. N’oubliez pas que
Brandao nous aide beaucoup, qu’il
prend des coups sur le terrain. Ça, personne
ne le voit !"
Didier Deschamps est parfaitement
conscient du travail de sape de son poulain.
Il le soutient contre vents et marées.
Les autres techniciens partagent cette
vision. "Avec Philippe Montanier,
nous étions contents lorsque nous
avons appris que Brandao ne jouerait
pas à Nungesser, souligne Michel
Troin, entraîneur-adjoint de Valenciennes.
Son absence diminue la force mentale
de l’OM. Il a un comportement communicatif."
"Nous sommes confiants, car nous savons
qu’il va bientôt marquer", ajoute
Édouard Cissé. Pour trouver trace de sa
dernière réalisation en compétition officielle,
il faut remonter au 4avril, jour
de la venue de Lens (1-0). Soit quatorze
rencontres (championnat et Ligue des
champions) sans trouver l’ouverture,
ce qui ne lui est jamais arrivé depuis
qu’il porte les couleurs olympiennes.
Plus les jours et les rencontres passent,
plus Brandao se rapproche de
son prochain but. Au stade Vélodrome
ou un sur une autre pelouse, qu’elle
soit française ou européenne. Et pas
s u r c e l l e d u c e n t r e R o b e r t
Louis-Dreyfus.



Dassier: "Ne
le sifflez plus
À l’image des autres composantes
de l’OM, Jean-Claude Dassier ne supporte
pas les sifflets qui s’abattent sur
Brandao. Le président olympien ne
comprend pas les raisons qui conduisent
les supporters à s’acharner sur le
Brésilien : "C’est injuste, inutile et
contre-productif. Quand un joueur est
en difficulté, on doit le soutenir et pas
lui mettre la tête sous l’eau. Je demande
aux supporters d’arrêter de le siffler.
Brandao va retrouver son
meilleur niveau. Le siffler ne peut que
retarder son retour à la confiance.
Le doute ne doit pas s’emparer de lui.
On a besoin de tout le monde."
❚ "Pas de départ au mercato"
L’appel du pied de l’entraîneur de
Rennes, Frédéric Antonetti (*), fait
sourire Dassier : "On ne va pas lui donner
Brandao!" lance-t-il. Et le patron
du club de conclure : "Un départ au
mercato n’est pas à l’ordre du jour. Il a
été sollicité cet été par deux clubs,
dont une équipe russe, et nous lui
avons promis de le laisser partir en fin
de saison si tout le monde y trouve son
compte. Mais pas avant

Le retour des joueurs cadres pousse
Didier Deschamps a se passer de plusieurs
jeunes. Sabo, N’diaye et Jordan
Ayew sont mis à la disposition
de l'équipe de division d’honneur
qui se déplace à Menton, demain
(15 heures).

bien démarré a disparu à la demi heure

VERSION OFFICIELLE
José Anigo a précisé la nature de la blessure Brandao, blessé vendredi lors du dernier entraînement de l'OM, avant le coup d'envoi de Saint-Etienne-Marseille. Le Brésilien souffre d'une douleur aux ischios et sera arrêté une dizaine de jours.

VERSION SUPPORTERS
IL RENTRE NE CLINIQUE
LUI AUSSI ON VA LUI RABOTER LES ANGLES DE SES PIEDS CARREES
CAR TROP MALADROIT POUR LE HAUT NIVEAU


C LE GOUVERNEMENT FILLON QUI VA LE FAIRE RABOTER DANS UNE NICHE FISCALE
APRES........................... AVANT