PRESIDENT DASSIER

ALORS QUE LE RENDEZ-VOUS FIXÉ PAR DASSIER N’A PAS ÉTÉ HONORÉ
L’OM durcit le ton et sanctionne le groupe

Face aux autres groupes de supporters,
Dassier s’est montré ferme à l’encontre
des Ultras




Toutes les associations de supporters de l’OM
avaient rendez-vous au centre d’entraînement
Robert Louis-Dreyfus, hier en fin d’après-midi.
Une entrevue prévue de longue date, qui avait
pour but de préparer la réception de Manchester
United en Ligue des Champions (23 février),
et le déplacement à Old Trafford (15 mars). Mais
auparavant, Jean-Claude Dassier avait convié
les responsables du Commando Ultra 84, afin
d’évoquer leur situation actuelle (lire plus
haut).
Mais à 17h30, horaire fixé par le président du
club marseillais, point d’Ultras à l’horizon. "Ils
m’ont fait savoir qu’ils n’étaient pas libres cet
après-midi et ne se présenteraient pas à cette
réunion, explique Jean-Claude Dassier. Ils n’ont
ainsi pas pu s’expliquer sur la manière dont ils
comptaient se comporter à l’avenir." Un lapin
pas vraiment au goût de l’ancien patron de LCI,
déjà fortement remonté contre l’emblématique
groupe du virage Sud. "Leur comportement met
en danger la bonne harmonie qui existe entre le
club et les supporters. Il faut garder à l’esprit
que leur attitude contre Lyon peut coûter au
club un match à huis clos, détaille ainsi Dassier.
Ainsi, j’ai décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre
toutes aides pour les prochains déplacements,
y compris pour Manchester. Mais je reste à leur disposition
s’ils décident de renouer le dialogue."
La sanction est donc tombée, sèche. L’aide financière
budgétisée par le club olympien à l’adresse
des Ultras sera donc répartie entre les autres associations
de supporters. D’un ton ferme, le président
de l’OM a réaffirmé ses positions au sujet des
Ultras devant les responsables des autres groupes
- parmi lesquels figuraient trois représentants du
CU 84 - précisant qu’il n’interviendrait en aucun
cas si la justice décidait de suspendre ou de dissoudre
l’association.
"Le courrier qui leur a été adressé par le Préfet
est des plus clairs, nous rappelait-il au sortir de cette
réunion. Ils connaissent les risques qu’ils encourent
s’ils ne changent pas radicalement de comportement.
J’espère qu’ils ont entendu le message et
qu’ils l’auront compris. On verra dès dimanche..."
À l’occasion de la réception de Bordeaux, les regards
seront plus que jamais braqués sur le bas du
virage Sud. S’ils prônent jusqu’à présent un mutisme
total, les Ultras retrouveront leur terrain d’expression
favori, celui des travées du stade Vélodrome.
Quelle sera leur attitude ? Banderoles, chants
hostiles à la direction du club ? S’il entend radicaliser
sa position, notamment en utilisant à nouveau
des engins pyrotechniques, le CU 84 pourrait signer
son propre arrêt de mort. Celui du plus ancien
groupe de supporters de France et l’un des plus
connus d’Europe.

ce president fera pas commediouf il va se mettre a dos les suporters

il repartira à paris un jour
il ne passe pas du tout
et d'ailleurs il n' y connait rien en foot

NO COMMENT
FAITES VOUS UNE OPINION
LA MIENNE EST FAITE

Jean-Claude Dassier (président de Marseille): «Nous étions face à une vaillante équipe auxerroise. On est en train de revenir dans la compétition. On espère que cette Coupe de la Ligue sera une compétition porte-bonheur. Ce ne sera pas facile contre Montpellier, mais on a montré ce soir qu'on était là et bien là. Il y a quatre ou cinq équipes qui peuvent encore être championnes, et on en fait partie. Gagner ici, de cette façon, c'est une grande satisfaction. Mais ce n'est pas fini.»

Dassier : "Avoir disparu des pronostics, c'est excellent"
376 contributions Publié le vendredi 21 janvier 2011 à 19H18

A l'occasion des voeux à la presse formulés ce vendredi au restaurant "Une Table, au Sud", à Marseille, Jean-Claude Dassier a balayé l'actualité de l'OM.


Jean-Claude Dassier est plutôt optimiste pour l'avenir de l'OM.

Photo Franck Pennant


A l'occasion des voeux à la presse formulés ce vendredi au restaurant "Une Table, au Sud", à Marseille, Jean-Claude Dassier a balayé l'actualité de l'OM. Rasséréné par le succès contre Bordeaux et la qualification pour la finale de la coupe de la Ligue enregistrée à Auxerre, le président olympien, qui a annoncé un déficit de 400 000 euros sur l'exercice précédent, est apparu très décontracté, y compris sur les sujets brûlants.

Etes-vous soulagé après les sorties victorieuses contre Bordeaux et Auxerre ?
Jean-Claude Dassier : Il vaut mieux être bon en seconde partie de championnat qu'en première. On a été un peu nunuche à ce moment-là, on n'a pas eu de chance et l'on a perdu des points inutiles. Mais cela ne sert à rien de regarder derrière. On regarde devant. Depuis le début, je ne suis pas inquiet pour Gignac et je ne le suis pas davantage pour Loïc Rémy. La presse n'a pas accordé à Gignac le temps d'adaptation après une longue blessure la saison passée. Je prends le pari que ce sera pareil avec Rémy. Nous avons fait un très bon recrutement.

La trajectoire de l'équipe sera-t-elle identique à celle de la saison dernière ?
J.-C.D. : Cela y ressemble. Cela m'irait très bien en tout cas ! Ne nous racontons pas d'histoires. Devant nous, les Lillois sont excellents. Paris n'est pas mauvais ; Lyon revient en force et en forme. Idem pour l'OM. On va s'expliquer. C'est bien.

- L'OM peut-il réussir le même doublé ?
J.-C.D. : On a disparu des pronostics. C'est excellent. On va se planquer dans la dernière ligne droite et essayer d'être les meilleurs sur les 100 derniers mètres.

Serez-vous encore présent à la tête du club lorsque l'équipe prendra possession du nouveau Vélodrome en 2014 ?
J.-C.D. : On verra. Mon contrat comme celui de Deschamps s'achève à la fin de la saison prochaine. L'actionnaire décidera.

En finale de la coupe de la Ligue, vous allez retrouver Montpellier et son président Louis Nicollin avec qui vous vous êtes chamaillés par presse interposée ces jours-ci...
J.-C.D. : Loulou, c'est un type formidable. L'an dernier, avant qu'il nous tape (2-0), nous avons passé un déjeuner formidable avec lui et toute sa famille. Il m'a offert une caisse de vin de "La Grange des Pères". Vous n'allez pas réussir à nous fâcher ! Heureusement qu'il y a encore des gars comme ça dans le football ! Loulou, je l'adore ! Il fait vivre Montpellier. Moi, je suis manager, ce n'est pas pareil.

Avez-vous une chance d'écarter Manchester United, en huitième de finale de la Ligue des champions ?
J.-C.D. : Je n'ose prononcer les mots sacrilèges : sortir Manchester. Mais même si nous ne sommes pas favoris, je les ai regardés à la loupe contre Tottenham. Ils sont bons, ne perdent jamais. On peut rêver mettre fin à cette série. Si Didier Deschamps m'écoute, il va encore me reprocher mon optimisme un peu naïf. Ce sera difficile. Ils sont très bons derrière, pas mauvais devant. On ne peut pas être invaincu en championnat sans être une excellente équipe. On va essayer de faire honneur au statut de l'OM. On n'est pas favoris, mais on est loin d'être battus d'avance.

Les problèmes avec Stéphane Mbia sont-ils réglés ?
J.-C.D. : Ce n'est pas une fausse blessure. Il faut admettre que certains soient plus sensibles que d'autres à des problèmes, familiaux en l'occurrence. Ce qui m'intéresse chez Mbia, c'est sa prestation à Auxerre. C'est un immense joueur. Il a toute sa place à l'OM. Je ferai tout pour qu'il soit heureux chez nous. Ce n'est pas une personnalité facile à gérer. Mais il sait que je suis un président qui l'aime, qui l'apprécie. On va se revoir, régler les problèmes. Je veux le meilleur pour lui. Je n'ai pas d'inquiétude. On trouvera la solution. Je dois le revoir, il n'y a pas d'accord, mais il n'y a pas de raison qu'il n'y en ait pas. S'il veut terminer la saison brillamment et prolonger de deux ans, je ne m'y opposerai pas.

Taye Taiwo est-il vraiment en partance ?
J.-C.D. : Oui, c'est dommage. Il nous a apporté beaucoup. Il est "coaché" par des personnalités très proches de l'OM mais d'une autre époque. On verra leur choix : lui conseiller de rester ou de partir. Il nous apporte beaucoup. Je suis un libéral en économie et dans la gestion des hommes. Je regretterai profondément son départ. S'il estime qu'il doit partir pour sa carrière, on le regrettera, mais cela ne sert à rien de retenir un joueur contre son gré.

Jérémy Mathieu pourrait-il le remplacer ?
J.-C.D. : Je ne suis pas au courant. Demandez à Didier Deschamps. Pour le moment, à ma connaissance, il n'y a ni plan, ni étude à ce sujet-là. Sinon je le saurais. On va préparer beaucoup plus tôt que d'habitude le mercato de juin. Mais pour l'instant, on a le temps.

on se demande a quoi il jou

Deschamps et
Dassier à la Cool!
Les dirigeantsdel’OMont inauguré le GlobedeGroupama
L’ancien buteur Jean-Pierre Papin, le coach Didier Deschamps et
le président Dassier ont inauguré ce Cool Globe
Qui a dit que Didier Deschamps
manquait de souplesse
? Hier soir, en pénétrant
dans l’agence Groupama
du Vieux-Port, place De Gaulle,
en compagnie du président
Jean-Claude Dassier et de l’ancien
buteur Jean-Pierre Papin , le
coach des champions de France
a fait dans l’humour décalé :
"Moi aussi, je fais dans les assurances.
Prévoyance, épargne, santé...
C’est le même métier." Dans
lemêmegenre, Jean-Claude Dassier
n’a pas pu s’empêcher de regretter,
en râlant, "qu’on ne puisse
pas avoir des prêts pour assurer
le recrutement". C’est dans
une ambiance décontractée
qu’une poignée de dirigeants de
l’OM est venue participer à
l’inauguration du Cool Globe intitulé
"L’Eau Aime Marseille"
acheté par Groupama, partenaire
privilégié du club. L’occasion
pour le président olympien de
souhaiter en cette période ou le
football français "traverse une
grave crise financière", que le
monde économique marseillais
"investisse davantage dans le
club". Une sorte de contrat gagnant-
gagnant, assure-t-il, qui
pourrait permettre à Didier Deschamps
de faire également dans
le placement financier sur des
grands joueurs.

L’AVENIR DE TAIWO À L’OM
Dassier : "Ce n’est peut-être pas tout à fait fini"


Libre au mois de juin prochain, Taye Taiwo, symbole de la
réussite de la post-formation olympienne, pourrait quitter
l’OM en fin de saison sans que le club ne touche la moindre
indemnité de transfert. Vexé jeudi, le latéral gauche nigérian
n’avait pas retrouvé le sourire hier matin. Les discussions
n’aboutissent pas entre l’état-major olympien et les
représentants du joueur, et aucun accord n’a pour le moment
été trouvé.
"Il y a plus de possibilités de le voir s’engager ailleurs que
de le voir poursuivre à l’OM, résume Didier Deschamps. Ce
ne serait pas une bonne opération pour le club de voir partir
libre. Alors, on dit ’pourquoi ne pas avoir autorisé un départ
l’an dernier’ ? Mais j’avais besoin de lui, et j’en ai encore
besoin." Même s’il reconnaît lui aussi que le dossier est délicat,
Jean-Claude Dassier se voulait néanmoins un peu plus
optimiste. "Il nous a fait des propositions qui ne sont pas
acceptées, mais ce n’est peut-être pas tout à fait fini", concède
le président. À suivre...

C’est l’inquiétude qui gagne...
RALENTI L’OM joue mal et ne prend pas assez de points, la Ligue des champions s’éloigne

Loïc Rémy est à terre, André-Pierre Gignac se prend la tête à deux mains : l’OM n’avance pas et ses
concurrents prennent le large.




Les années se suivent et se
ressemblent: parler du titre
aujourd’hui à l’OM
n’est pas très sérieux. Exactement
comme le 31 janvier 2010
après la claque prise à Montpellier.
Même constat : une équipe
plate, sans aspérité, sans esprit
conquérant, impuissante.
L’an passé, il y avait eu réaction,
remontée, conquête de la
coupe de la Ligue et du titre.
Aujourd’hui, on peut toujours
vivre d’espoir, miser sur quelques
caractères forts, mais ça
ressemble surtout à de l’illusion.
Le jeu du champion sortant
le destine beaucoup plus à
un destin "à la bordelaise"
(l’écroulement de l’an passé)
qu’"à la lyonnaise" (sept titres
consécutifs).
Le match nul à Monaco n’a
été ni obtenu ni concédé, mais
auto-infligé. Et il suscite de vives
inquiétudes, à moyen et à
long terme, avérées par les chiffres
et le contenu des matches.
◗ MÉDIOCRE PARTOUT
L’OM est cinquième à huit
points de Lille. C’est jouable,
mais il y a tout de même désormais
quatre équipes à devancer.
L’OM a la deuxième défense
du championnat, derrière Rennes
et c’est à l’image du match
à Louis II, avec une seule occasion
concédée. Deuxième défense,
c’était le classement final
au printemps 2010.
En revanche, l’OM n’a que la
cinquième attaque ; même Sochaux
a marqué plus de buts
que l’OM ! Et Toulouse, qui
n’enthousiasme pas les foules,
compte plus de victoires que
l’OM (9 contre .
La cause est visibleau plan individuel
: le meilleur buteur
olympien, Loïc Rémy (grâce à
un but marqué avec Nice), est
quatorzième au classement ;
les meilleurs passeurs, Lucho
et Brandao, sont seizièmes.
Rappelons que Niang et
Lucho Gonzalez avaient fini,
respectivement, meilleur buteur
et meilleur passeur en
2010.Ne cherchons pas ailleurs
les points qui manquent. Ils
sont restés dans les ballons qui
ne sont pas allés au fond...
◗ UN JEU ENNUYEUX
La différence est justement
palpable entre Toulouse-OM
(dernier succès à l’extérieur en
L1, le 20 novembre) et Monaco-
OM. Il avait suffi d’un petit
but de la tête d’André Ayew
dans les dernières minutes,
pour prendre trois points.
Mais si le match de dimanche
soir dans la principauté a
été noté en dessous de la
moyenne par les téléspectateurs
de Canal Plus (8,9), il
convient de préciser qu’on a déjà
vu pire ; et même cette saison.
À Brest, affligeant "joyeux
Noël" dans la boue et à Toulouse,
justement où le succès avait
masqué une affligeante statistique:
trois tirs cadrés en 90 minutes.
À Monaco, l’OM a fait pire
: deux tirs cadrés seulement,
derniers maillons d’une chaîne
mollassonne. L’OM a joué au
toro, en faisant tourner le ballon,
mais sans accélérer vers le
but.
Pour marquer, outre l’envie,
l’enthousiasme, l’implication,
il amanqué deux éléments:
- Une efficacité qui a totalement
disparu sur coups de
pied arrêtés, qui ont permis
l’an passé de dénouer quelques
situations.
- Des prises d’initiatives réduites
au minimum.Ne disons pas
"prise de risque" : un dribble
dans sa propre surface, une passe
latérale pas assez appuyée
dans ses propres 30 mètres, ça
c’est un risque; un tir de vingt
mètres, une tentative de dribble,
de débordement à 20 mètres
du but adverse, ce n’est
pas prendre un risque, c’est entreprendre.
S’il est réjouissant pour la formation
que Jordan Ayew ait été
le plus entreprenant, il est désolant
que des internationaux
n’aient pas tenté plus de choses
que lui.
◗ UN AVENIR SOUS TENSION
Le futur peut être ensoleillé :
Manchester, la finale de la coupe
de la Ligue, c’est prestigieux,
ça suscite un engouement
populaire. Mais après ?
Après, il y a l’obligation de se
qualifier pour la Ligue des
champions. Sportivement et
économiquement. Eléments
d’ailleurs liés car une absence
olympienne dans la plus prestigieuse
des compétitions pourrait
faire fuir des joueurs et limiter
le recrutement.
Les 20 millions d’euros de
manque à gagner, entre droits
télés, primes UEFA et billetterie,
s’ajoutant aux recettes qui
vont faire défaut pendant les
travaux du Vélodrome viennent
en écho aux récentes déclarations
de Jean-Claude Dassier
: "Il est indispensable de se
qualifier tous les ans pour la Ligue
des champions."
Pour le moment, l’OM n’est
même pas qualifiable pour la
Ligue Europe. Alors, le nul vraiment
nul de Monaco engage
l’OM sur une voie dangereuse
dont il faut sortir au plus vite.
Ce n’est plus l’OM qui gagne,
c’est l’inquiétude. Elle grandit
vraiment.

JEAN CLAUDE D' ACIER GARDE SES NERFS ........

LE PARISIEN D ACIER GARDE SES NERFS

Dassier : "L'OM est toujours dans le coup"
lundi 14 février 2011 à 20H24


Invité de l'émission "Un jour à l'OM", Jean-Claude Dassier
n'a pas manqué de commenter la bonne situation comptable du club olympien malgré les doutes liés au niveau de jeu. Le dirigeant marseillais prévoit d'ores et déjà "un emballement final" entre l'OM et ses concurrents directs, "Lille, Lyon, ou le PSG qui n’a pas dit son dernier mot".

mais il a oublié RENNES qui est deuxieme devant marseille

L’OM a profité de la défaite de Lille à Montpellier (1-0) et de sa victoire face à Saint-Étienne (2-1) pour revenir à 3 points du leader nordiste. Une bonne performance que n’oublie pas de souligner le président phocéen Jean-Claude Dassier

Selon lui, l’OM a de quoi se montrer optimiste pour la suite : « La tournure des choses me rend optimiste et confiant dans nos chances de conserver notre titre mais, attention, il n’y a rien de fait. Lille freine depuis quelque temps, et pas seulement à Montpellier. Ce sera très serré

BO NRESTEZ AMIS
MAIS QUALIFIEZ VOUS A OLD TRAFFORD JEANCLAUDE

D "ACIER PERD SES NERFS ET DEGRAFFE SON PORTEFEUILLE EN PEAU D' OURSIN

Nancy-OM : quand Dassier double la prime...
le lundi 28 février 2011 à 12H00


Le président est "heureux et soulagé". Satisfait de la victoire de l'OM à Nancy, Jean-Claude Dassier revient sur les ondes de RMC sur ce succès et évoque les prochaines semaines décisives. Sans oublier de préciser qu'il a doublé la prime des Olympiens...

"Ils se sont retrouvés dans le vestiaire, ils ont chanté ensemble. C’est un groupe un peu comme l’année dernière, il est en train de prendre. Ce soir, j’ai doublé la prime de match parce que je pense qu’il le méritait. Je ne leur ai pas dit avant, mais avec le match que nous avons fait… On repart avec trois points. C’était peut être le match le plus important de cet "amen corner" comme disent les golfeurs. C'est-à-dire ce mois qui nous attend qui va faire le champion, j’en suis convaincu. On fait Lille, on va avoir ensuite une petite excursion à Manchester. On a Rennes, on a le PSG… ça se jouera fin mars. Là, on saura où on en est..."

ciaociao
28/02/2011 à 14h17
Il a pas regardé le match ou quoi ? A part Ayew et Mandanda aucun joueur n'était au niveau !
Je vois pas en quoi un match pourri gagné sur un coup du sort, ou plutôt sur un coup de maître d'une individualité mériterait un doublement des primes pour les autres qui n'ont pas fait leur travail correctement.


Pastaga5128/02/2011 à 13h31
Une prime ?
OK pour Ayew et MandandaMais pour les autres, on devrait procéder à des retenues sur salaire, vu leur niveau et le spectacle qu'ils ont osé proposer contre Nancy.
Dire qu'il y a des gens qui se sont déplacés ou ont payé foot+ pour voir des guignols pareils!


webini
28/02/2011 à 13h27 Didier Deschamps est vraiment entouré d'incompétents...
Encore une fois, ce genre d'informations ne devrait pas sortir du club.

. Après la victoire contre Montpellier à domicile, il avait carrément triplé la prime dans les vestiaires sous les regards médusés de Veyrat et Anigo.
Sauf que derrière on n'avait pas gagné les deux matchs en retard qu'il fallait jouer et on avait dégringolé au classement sur les 4 matchs suivants. Je croyais que ça lui servirait de leçon... et non. Il continue. Si on perd contre Lille et Rennes il aura l'air malin. Une extraprime ça se donne dans les gros matchs, ça il ne le comprend pas.
Doubler la prime pour une victoire à NANCY quand tu t'appelles MARSEILLE et que NANCY joue avec beaucoup de remplaçants... (et que tu gagnes alors qu'un seul joueur a joué à son niveau...) c'est quand même du n'importe quoi. Ce mec n'a rien d'un président ou d'un leader.


dany5428/02/2011 à 13h33
et aprés ils pleurent que les caisses sont vides ....
contre nancy double prime alors contre PSG...LYON...LILLE...M U , 8 fois la prime de match c est vrai les temps sont durs l inflation est là et l essence augmente donc plus de frais pour se rendre aux entrainements....
du grand n importe quoi.....

Quand on joue à l’OM, arracher trois points sur le terrain de l’ASNancy-Lorraine,
classée à... trois points du premier relégable, est le genre de boulot qui
peut rapporter gros. Dimanche, après le match, le président Jean-Claude Dassier
et l’équipe dirigeante ont doublé les primes. Cette décision a suscité des
interrogations parmi les supporters olympiens. Beaucoup d’entre eux se sont
même dit choqués par un procédé qui consiste à récompenser des joueurs bénéficiant
déjà de salaires jugés exorbitants.
le président
Dassier a accepté de s’exprimer sur ce mode de fonctionnement


❚ Comprenez-vous que la décision de
doubler les primes à l’issue de la victoire
à Nancy (1-2) ait pu surprendre nombre
de supporters et d’observateurs,
compte tenu de la qualité de l’adversaire
?
Si l’on s’étonne de ça, c’est qu’on ne
comprend pas grand-chose. Beaucoup
s’en offusquent ? C’est leur problème.
❚ Ces réactions ne vous surprennent
donc pas?
Oh, écoutez ! Moi, je ne dirige pas le
club enme demandant si certaines personnes
extérieures m’approuvent ou
non. Au club, c’est une décision qui a
été acceptée par tous. Je m’explique. Il
s’agissait d’un match capital. Il fallait
impérativement gagner et ce n’était
pas facile d’y parvenir.
Quand on sort d’un match de Coupe
d’Europe aussi intense que celui disputé
face à Manchester United (0-0), tout
le monde sait que c’est toujours très difficile
de se replonger dans un match du
championnat de France. De plus,
l’équipe s’était présentée dans une
composition inhabituelle en raison des
blessures notamment (Valbuena, Fanni,
Gignac, Brandao, Cissé). Deux
joueurs supplémentaires (Mbia et Rémy)
ont même dû quitter le terrain en
cours de rencontre. On a failli perdre,
mais on a su se mobiliser et se ressaisir
pour arracher les trois points dont on
avait le plus besoin dans cette seconde
partie de championnat afin d’aborder
le match contre Lille (dimanche) dans
les meilleures conditions.
On a distribué très peu de primes depuis
le début de la saison et là, je n’ai
pas hésité une seconde, sachant qu’on
a les réserves et les moyens de le faire.
J’ai fait ce geste après avoir remercié et
félicité les joueurs pour cette victoire.
Un geste modeste, je tiens à préciser.
Mais c’est un signe pour mettre en
avant l’état d’esprit de l’équipe. Celle-
ci est formidablement soudée. Elle a
montré qu’elle avait envie d’arracher
encore une fois le titre de champion, et
ce, en dépit des difficultés rencontrées
au cours des derniers mois. Et ça, ça
mérite récompense.
"Il faut arriver à faire vivre
ensemble 25 bonshommes. Il y
a des égos, des personnalités.
Ce n’est pas simple


❚ Peut-être pas au point de doubler
les primes...
Mais au club, on va même aller plus
loin encore ! On aborde maintenant
trois rencontres de championnat essentielles
(Lille, Rennes, PSG) et avec Antoine
(Veyrat), on va voir comment on
peut bâtir un système de récompenses.
Si les supporters ne le comprennent
pas, je le regrette. Mais pour autant, je
ne vais pas changer ce que je considère
comme parfaitement naturel et normal.
On ne peut pas à la fois un week-end
reprocher à l’équipe de ne pas se bouger
- souvenez-vous de la fameuse banderole
(*) - et puis une autre fois
oublier qu’on a pratiquement fait le
plein de points depuis un mois et demi.
Quand on est supporter, on ne
peut pas exiger les résultats les plus
spectaculaires possibles - et je rappelle
que l’OM en a été privé durant un sacré
paquet d’années - et puis considérer
qu’il y a toujours trop d’argent pour les
joueurs. Il faut savoir ce qu’on veut
dans la vie et être un peu cohérent.
Cette décision a évidemment fait
plaisir aux joueurs. Ce n’est même pas
une question d’argent, car par rapport
aux salaires, il s’agit globalement de
sommes modestes. Il faut considérer
ce geste comme un signe de solidarité
forte et d’encouragement. On s’est
tous réunis - les joueurs, le coach, José
(Anigo) - et on a poussé notre cri de
guerre pour que l’OM fasse encore les
efforts nécessaires pour essayer de décrocher
les titres dont on a tous envie
cette année.
❚ Cela veut dire que si l’OM venait à
s’imposer devant Lille, dimanche, les primes
seraient encore conséquentes...
Sans aucun doute et tant pis pour
ceux qui ne comprennent pas.
❚ Dès lors, ces primes seront plus grosses
encore. Battre Lille serait une performance
plus significative qu’un succès à
l’arraché à Nancy!
On verra. Trois matches essentiels
sont à venir. Si on les gagne, on ne sera
pas loin d’être champions. Alors, discutailler
sur l’utilité ou pas d’encourager
les joueurs avec un système de primes
qui restent modestes, ce n’est pas sérieux.
❚ Si l’on suit votre raisonnement, éliminer
Manchester United en Ligue des
champions s’accompagnera d’une méga
prime!
Bien sûr!
❚ Mais comprenez-vous que l’on puisse
s’interroger sur le principe des primes
sachant que les joueurs sont déjà
très grassement payés ?
Oui, bon, très bien. Mais si on veut
que les clubs français descendent encore
quelques marches, alors, allons-y !
On a déjà tellement de mal à exister en
Europe. Le football français n’évolue
pas tout seul dans son coin. Il évolue
dans un univers européen qui est ce
qu’il est. Ce n’est pas moi qui l’ai inventé.
C’est sûr, les salaires des footballeurs
sont ce qu’ils sont, comme pour
les basketteurs américains, les tennismen,
les acteurs, les chanteurs, les rappeurs.
Mais pour ces derniers, cela ne
pose apparemment pas de problème.
Écoutez, tout ça, ce sont des sottises.
L’économie du football est ce qu’elle
est. En France, en tout cas, on est loin
de connaître les excès qui peuvent se
produire dans tel ou tel pays.
Maintenant, moi, je veux bien . On
cesse les primes; on diminue tous autoritairement
les salaires de 40 %. Les
joueurs iront ailleurs et le football français
sombrera dans les tréfonds du classement
européen. L’OM, comme les
autres grands clubs français, ne suivent
pas cette politique. Alors, bien
sûr, il serait souhaitable que tout le
monde baisse les salaires et que leur
part variable soit plus importante que
le fixe. Et pourquoi pas aussi, supprimer
les primes, si tout le monde le fait
en Europe? Si te l était le cas, je suivrais
volontiers. Mais on n’en prend pas le
chemin. On verra ce que donnera la
DNCG européenne chère à Michel Platini.
En attendant, ce n’est pas la situation.
Alors, ou on pense que l’on évolue
dans le monde réel, ou on rêve d’un
monde qui n’existe pas.
❚ Vous récompensez donc les joueurs
pour avoir battu Nancy. Ok. A contrario,
envisagez-vous de les sanctionner financièrement
pour une contre-performance
majeure?
Quand ils accomplissent un mauvais
match, les joueurs se retrouvent généralement
sur le banc. Mais c’est du football
!On ne fabrique pas des automobiles
ou des brosses à dent! Ce sont des
hommes!
Là, il s’agit de faire vivre ensemble
25 bonshommes. Il y a des égos, des
personnalités, des soucis comme de
partout. Gérer un groupe comme celui-
là, ce n’est pas simple. On a affaire
à des jeunes. C’est vrai, ils gagnent
bien leur vie. On peut leur faire un certain
nombre de reproches. Mais je n’entre
pas dans ce genre de discussion un
peu vaine. En tant que président de
l’OM, j’ai devant moi un club de Lyon
qui a encore effectué un recrutement
important cette saison. En Ligue des
champions, on jouera Manchester
dans 15 jours. Les investissements financiers
sont incontournables.

(*) : "Bougez-vous le cul !", le 5 février, lors
d’OM-ACA au vélodrome

DD A FAIT AVEC LES MOYENS DU BORD
........RETOUR

JE PENSE QU IL NE SERA PAS DS LE GROUPE DEMAIN A RENNES ......

Alors que Brandao est désormais libre son retour à l'entraînement risque d'être agité. Pour éviter toute pagaille, Jean-Claude Dassier a décidé de rencontrer l'attaquant brésilien ce jeudi. «En attendant les conclusions définitives de l'enquête judiciaire, je rencontrerai Brandao avec les membres du staff afin de décider dans quelles conditions il pourra réintégrer le groupe de l'Olympique de Marseille, a indiqué ce mercredi le président phocéen sur le site officiel de l'OM. Demain (jeudi) après-midi, avant l'entraînement, je m'adresserai à l'ensemble de l'effectif olympien pour lui rappeler ses devoirs.»

L'ancien patron de TF1 a toutefois tenu à défendre son joueur, dont la «mise en examen ne signifie pas culpabilité.» «Je suis d'ailleurs respectueux d'un fondement de la justice et de la présomption d'innocence, qui est hélas trop souvent bafouée par les médias», a poursuivi le dirigeant olympien. Du côté de l'avocate de l'attaquant, c'est le même son de cloche : «Nous sommes contents qu'il soit ressorti libre, nous verrons ce que donnera l'enquête dans cette affaire. Je vous assure que si M. Brandao n'a pour le moment pas bénéficié de la présomption d'innocence, c'est le moins qu'on puisse dire, je pense que l'enquête démontrera qu'il l'était.» Affaire à suivre.

Brandao rentre au Brésil, Dassier sanctionne
JE SUIS ENTIEREMENT D ACCORD AVEC SES PROPOS
Publié le jeudi 10 mars 2011 à 18H02


Jean-Claude Dassier a promis des sanctions pour Brandao après son retour du Brésil.


Après discussions avec Jean-Claude Dassier et José Anigo et Didier Deschamps, et avec l'accord de ceux-ci, Brandao, mis en examen pour viol mais laissé libre, a demandé l'autorisation de rejoindre le Brésil et sa famille pendant une semaine. Il ne disputera donc pas les matches à Rennes, à Manchester et contre le PSG dans les prochains jours. "Il n'est pas en état de jouer au football actuellement, explique Jean-Claude Dassier. Didier pense que le joueur n'est pas psychologiquement apte à aborder les prochaines échéances importantes du club."

Le président de l'OM n'a pas souhaité commenter l'aspect judiciaire de l'affaire, car, dit-il, "cela ne me regarde pas". Toutefois, il précise l'attitude des dirigeants au retour du joueur : "Quand Brandao reviendra, nous aurons une explication. Ce qui me touche, c'est qu'un joueur de l'OM se trouvait à cinq heures du matin sur une autoroute à quelques heures d'un entraînement et à quatre jours d'un match aussi important que celui contre Lille. Ceci est inacceptable. Brandao ne s'est pas comporté comme un professionnel. Il mérite une sanction et il l'aura."

Cet après-midi, à 16 heures, la patron du club olympien s'est adressé aux joueurs et au staff technique : "Je leur ai rappelé que les journées que nous venons de vivre entachent l'image de l'OM. Evidemment, il ne faut pas généraliser, précise Dassier. C'est un rappel qu'un certain nombre de comportements dans un certain nombre de lieux sont inacceptables. Ne cherchez pas de personnalisation dans ce que j'ai dit, mais chacun aura pu se reconnaître à travers mes propos. Ils doivent garder une forme et un état d'esprit compatibles avec le contrat qu'ils ont signé. Nous ne tolérerons plus aucun excès de ce genre."

Dassier : «Ce maillot ternit la victoire»

Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, n'a pas apprécié que ses joueurs brandissent, vendredi à Rennes (2-0), un maillot de Brandao devant leur banc de touche pour manifester leur soutien à leur coéquipier brésilien placé sous contrôle judiciaire pour viol.

«Je n'ai pas été informé de l'intention des joueurs et je le regrette d'ailleurs, je les en aurais empêchés, a ainsi tranché le président olympien, ce samedi
Je comprends cet impératif d'envoyer un message de réconfort à un équipier, mais un peu de réserve aurait été le bienvenu. Un mot, une attention dans les médias aurait suffi plutôt que de déclencher une telle indignation. Franchement, c'était de trop, c'est une erreur, a-t-il encore insité. Si Didier était au courant, comme il l'a déclaré au terme de la rencontre, il aurait dû m'en parler, car je les en aurais dissuadés en ramenant chacun à un peu de bons sens.» Et de conclure, amer : «C'est dommage, ça ternit la victoire. Par maladresse, on ramène cette affaire au même niveau d'importance que ce succès.»

En pleine affaire judiciaire, le maillot de Brandao avait-il sa place à Rennes? Les joueurs pensent que oui, Dassier et d’autres affirment le contraire

"À juste titre, les gens sont choqués. Si j’avais
été informé, j’aurais dissuadé les joueurs
en les ramenant à un peu de bon sens."
JEAN-CLAUDE DASSIER


Le succès à Rennes a un impact aussi fort que la
stupidité avec laquelle les Olympiens ont manifesté
leur élan de solidarité pour Brandao. On le comprend,
on ne le cautionne pas. C’est un peu le ridicule
de cette soirée où, finalement, on continue, au gré des
humeurs, à regretter que le club ne soit pas plus
construit dans l’approche d’événements majeurs.
Comment, dans le même espace-temps, peut-on réveiller
l’espoir de tout un chacun en s’imposant avec
brio sur le terrain d’un concurrent direct, et ternir cette
performance par une manifestation publique dépourvue
de tout sens diplomatique, empreinte d’absence de
concertation et, au bout du compte, vouée à ternir un
peu plus l’image du club?
En respectant l’ordre des choses, on apprécie la prestation
olympienne: on a retrouvé l’envie, la détermination,
un état d’esprit, une marque de conquête, une volonté
de marquer un territoire ; des ingrédients saupoudrés
de manière trop sporadiques dans le quotidien des
Olympiens. À bien y regarder, cette équipe nous agace,
car la régularité ne s’inscrit pas cette saison dans la performance
alors que le potentiel existe.
Pourquoi toujours attendre d’être au pied du mur, de
mettre en péril la compétitivité de la saison prochaine
pour affirmer une autorité plus en adéquation avec l’attente
générale? "Cette équipe n’est pas encore à maturité,
analyse Franck Sauzée. Elle passe d’une rencontre
sans réel fonds de jeu à une prestation aboutie. Mais ce
groupe aime la pression, il est capable de la gérer mieux
que quiconque."
Au point d’indisposer l’opinion. Cette situation sportive
n’est pas étonnante. La soirée de vendredi a permis
d’acquérir la certitude qu’il manquait dans ce collectif
une tête pensante. Pas un joueur, plutôt un homme capable
de ramener chacun à la raison au gré de la gravité
d’une situation. Le déploiement du maillot de Brandao
a choqué, divisé, même en interne. D’anciennes gloires
du club nous ont exprimé leur indignation, soulignant
un manque d’éducation, une absence de délicatesse.
L’acte divise. Beaucoup comprennent la solidarité manifestée
à l’égard d’un équipier, mais l’initiative des
joueurs heurte et soulève une incompréhension, même
chez le président: "J’ai lu et entendu les reproches formulés,
raconte Jean-Claude Dassier, joint par La Provence.
com. Une majorité de personnes est choquée. À juste
titre." Un présumé violeur mérite autant de considération
et de respect qu’une présumée violée !
Le président olympien tance ses joueurs : "Je n’ai pas
été informé de leur intention et je le regrette d’ailleurs, je
les en aurais empêchés. Je comprends cet impératif d’envoyer
un message de réconfort à un équipier, mais un
peu de réserve aurait été le bienvenu. Un mot, une attention
dans les médias aurait suffi plutôt que de déclencher
une telle indignation. Franchement, c’était de trop,
c’est une erreur. Si Didier était au courant, comme il l’a
déclaré au terme de la rencontre, il aurait dû m’en parler,
car je les en aurais dissuadés en ramenant chacun à
un peu de bons sens." Pourquoi ne pas être intervenu
pendant le match?
De son côté, l’entraîneur olympien a été pris entre
deux chaises : contester l’initiative au risque de s’aliéner
le vestiaire à l’heure où la performance était impérative.
Sa gêne après le match caractérise sans équivoque
son embarras : "C’est dommage, conclut Jean-Claude
Dassier, ça ternit la victoire. Par maladresse, on ramène
cette affaire au même niveau d’importance que la victoire."
Être humain revient à assumer ses actes

L’AFFAIRE BRANDAO ET LES DOUBLES PRIMES
"À Rennes, on a tout fait pour montrer l’exemple

❚ Vous, le capitaine, avez-vous
compris l’étonnement de nombreux
supporters et observateurs lorsque
le président Dassier a doublé les primes
des joueurs après le succès à
Nancy (1-2) ?
Cette double prime n’avait rien à
voir avec une source de motivation
supplémentaire, car elle nous a été
donnée après le match. Le président
a seulement estimé qu’il s’agissait
d’un résultat important et
qu’après la Ligue des champions
(OM-MU), il était difficile de gagner.
On peut dire ce qu’on veut, c’était
tout de même à l’extérieur. Je ne
trouve pas ça surprenant. Je peux
comprendre les réactions de certains
supporters ou autres. Mais si on propose
une prime à n’importe quel salarié,
je doute qu’il refuse.
❚ En tant que capitaine là aussi,
avez-vous un rôle particulier à jouer
au coeur de l’affaire Brandao?
Il n’y a pas grand-chose à faire. C’est
une affaire extra-sportive. De plus, on
ne connaît pas tous les éléments. On
ne sait pas exactement comment les
faits se sont déroulés. C’est donc compliqué
d’intervenir. Le but, pour moi,
c’est d’essayer de mobiliser tout le
monde pour que le groupe reste
concentré sur le foot.
❚ En tout cas, cela n’a pas perturbé
l’équipe puisque vous avez gagné à
Rennes (0-2), vendredi...
Non, bien au contraire. Cela a permis
de solidifier encore l’effectif. Entre
la défaite face à Lille (1-2) et ce qui
s’est passé la semaine dernière, l’image
du club, comme celle des joueurs de
l’OM, s’étaient un peu dégradées.
On savait qu’on était attendus au
tournant à Rennes. On a donc tout fait
pour montrer l’exemple sur le terrain.
De toute façon, quand on est dos au
mur et qu’on a une obligation de résultat,
en général, on s’en sort toujours
bien.