PRESIDENT DASSIER

CAISSE CEUX QUIL EST BIDON
CE TYPE POUR SORTIR UNE ANERIE PAREILLE POUR UN PRESIDENT

On aura au moins le plaisir de revoir Didier Drogba au Vélodrome.Jean-Claude Dassier, président de l'OM, après le tirage au sort de la Ligue des champions. (26/08/10)

REMY//GIGNAC CA VA ETRE TRES BON
C VRAI

Jean-Claude Dassier (président de Marseille): « On a montré ce soir que le mercato qu'on a fait est très bon. C'est ennuyeux qu'on perde Cissé (expulsé pour faute sur Plasil, ndlr) pour un match ou deux. C'est l'un des joueurs les plus élégants du championnat de France, Cissé n'a jamais blessé personne. On a d'autres solutions. Mbia va rentrer, il y a Kaboré et NDiaye. Le groupe a été très héroïque. Gignac est en train de revenir comme un taureau. Dès qu'il va avoir retrouvé la plénitude de ses moyens physiques... Paradoxalement, je ne suis pas de mauvaise humeur. Dommage que M. Chapron (l'arbitre du match) ait un peu gâché la fête, mais tout le monde se trompe».

A BORDEAUX DOCTEUR DITES 33
LES PRESIDENTS SE SUIVENT CHANGENT ET LES RESULTATS A BORDEAUX ..NON
À Bordeaux, l’OM a été rejoint à deux minutes de la fin (1-1)

Comme d’habitude



Lucho, Heinze et les Olympiens ont failli mettre fin à 33 ans sans succès à Bordeaux.
Mais Modeste en a décidé autrement...

Il est difficile de savoir si nous verrons
de notre vivant l’OM s’imposer
de nouveau un jour à Bordeaux.
L’égalisation de Modeste survenue à
deux minutes de la fin du temps réglementaire
est à la fois logique et injuste.
Logique, car le but bordelais a récompensé
une seconde période totalement
girondine. L’équipe de Jean Tigana a
passé l’intégralité du second acte dans
le camp olympien, avec une logique implacable
dirons-nous en raison d’une
supériorité numérique dont nous reparlerons
assez rapidement, car elle a eu
son importance.
Injuste ensuite tant l’abnégation
olympienne n’a pas trouvé le juste prix
des efforts alloués pour sauvegarder un
avantage acquis avec grâce dans une
première mi-temps très blanche, tellement
blanche qu’elle en a perturbé le
corps arbitral.
Oui, ce match a été frappé par les incohérences
de Tony Chapron, bouffé minute
après minute par ses erreurs, ses
hésitations. Non, il n’en a pas commis
après la pause, mais il avait pris tellement
d’avance avant le repos qu’il est
délicat de faire l’impasse sur son oeuvre.
Il y avait une faute manifeste de Chalmé
sur Ayew en pleine surface et il n’a
pas été nécessaire de revoir 14 fois le ralenti
de Canal+ pour avoir une idée arrêtée
sur la question, ce que la chaîne
cryptée a eu du mal à avouer. Il y a encore
une main d’André Ayew dans la surface
olympienne. Mais comment peut-on
être aussi expéditif envers Édouard Cissé,
auteur certes d’une faute, quand
quelques minutes auparavant Savic hache
menu menu Brandao filant droit au
but et annihile une action de but. Dans
les deux cas, les couleurs des cartons infligés
ne nous conviennent pas, quoiqu’en
pense l’observateur de la LFP assis
juste devant nous.
La tête plongeante d’Ayew
et le poteau de Rémy
L’OM s’est débrouillé à dix pendant
un peu plus d’une heure, mais bien
avant ce déficit numérique, a mis du
coeur à l’ouvrage. Les deux premiers appels
de Rémy ont ainsi jeté un froid sur
Tremoulinas et la défense bordelaise.
En pressant haut, les Olympiens ont
récupéré des ballons dans les trente mètres
bordelais. Ils ont surtout misé sur la
profondeur dès que la situation le permettait.
Il est ainsi regrettable que
l’avantage n’ait pas été plus conséquent
à la pause, car les occasions ont été essentiellement
olympiennes lors des quarante-
cinq premières minutes. L’ouverture
du score reste à ce titre un régal et
l’implication de la ligne offensive dans
la récupération, la construction, la rapidité
du contre et la vitesse de décision
pour aller au bout est à mettre en valeur.
En infériorité numérique, la bonne
idée de Deschamps a été de ne pas sortir
d’attaquant pour continuer à exister
sur les contres, à garder deux éléments
sur les couloirs dans une organisation
où Lucho et Cheyrou se sont recentrés
défensivement pour permettre à Rémy
et Ayew de défendre sur les côtés dans
une ligne de quatre à plat. Cela a fonctionné,
malgré des décalages persistants
des Bordelais sur les côtés.
Le plus grand regret est de ne pas
avoir su tirer profit pendant l’infériorité
des deux grandes occasions, la tête plongeante
d’Ayew (quelle classe Carrasso
quand même!) et le tir sur le poteau de
Rémy. C’est encore raté.Commed’habitude
depuis 33 ans...

Nice sasit la LFP et exige son premier règlement
samedi 04 septembre 2010 à 09H05


L'OM met en avant un préjudice, essentiellement lié au dossier médical du joueur, devenu plus épais depuis la découverte d'une anomalie cardiaque.



L'OM était un peu irrité, hier soir, que le non-versement de la première échéance à l'OGC Nice pour le transfert de Loïc Rémy ait été jeté aux médias. Le club azuréen a déposé un recours auprès de la LFP pour non-respect de la convention de transfert et a saisi l'instance pour obtenir réparation.

Deux entrevues entre Gilbert Stellardo et Éric Dellacasa, respectivement président et directeur administratif et financier de l'OGCN, et Antoine Veyrat, directeur général de l'OM, ont déjà eu lieu, la dernière remontant au lendemain de l'homologation du contrat, voilà neuf jours. Pour argumenter le retard, l'OM met en avant un préjudice, essentiellement lié au dossier médical du joueur, devenu plus épais depuis la découverte d'une anomalie cardiaque. Celle-ci ne remet pas en cause la carrière du joueur, comme en ont convenu les experts sollicités par le club. Toutefois, ses examens approfondis pourraient générer des difficultés lors des discussions futures si, un jour, Loïc Rémy devait partir. "Nous avons rencontré des dirigeants niçois corrects et de bonne foi, a assuré un dirigeant olympien, hier. Il n'y a pas de raison de ne pas trouver un accord."

Lequel ? Selon nos informations, l'OM et Nice ont entamé des démarches pour réviser les conditions du transfert, en modulant les annexes de la convention. En prenant en compte que l'OM pourrait être pénalisé, Nice concéderait à renoncer à certains bonus liés à la performance individuelle et collective du joueur, mais, en contrepartie, les dirigeants azuréens souhaiteraient que leur club soit intéressé sur le montant du transfert de la revente du joueur. Une possibilité à laquelle l'OM n'est pas insensible. Plusieurs détails restent à régler, notamment pour trouver un accord sur les pourcentages à rogner d'un côté, à octroyer de l'autre.

Les deux parties ont prévu de se revoir ces prochains jours. Or, avant de se retrouver à la table des négociations, Nice, exsangue financièrement, exige que l'OM assure le premier versement. Au risque de demander à la LFP une saisie sur les futures indemnités que l'instance doit verser à l'OM. Celles-ci sont programmées fin novembre. D'ici là, chacun espère que tout le monde aura trouvé un terrain d'entente

Pour Jean-Claude Dassier, le dimanche,
c’est sacré. Surtout quand l’OM ne joue pas
et qu’il peut ainsi faire relâche. Aussi, le président
olympien n’a pas tellement digéré
les propos de Patrick Governatori rapportés
hier par Nice-Matin. Des menaces qui
ont contrarié son repos dominical et qui
ont eu le don de l’exaspérer. "On verra ça
demain (lire aujourd’hui) avec Antoine Veyrat",
a d’abord rétorqué "JCD" avant de finalement
se lâcher. Et là, les dirigeants azuréens
en ont pris pour leur grade...
"Ils disent ce qu’ils veulent, ils feront ce
qu’ils veulent, on maintient notre position,
assure Dassier, un brin confus. Ils ne devraient
pas se plaindre quand même ! On
leur a proposé un protocole qui est amendable.
C’est nous qui avons eu les ennuis, pas
eux. Leur déclaration, c’est une chose, les
faits en sont une autre. Quand on a récupéré
leur joueur, on a fait le boulot qu’eux
n’ont pas fait. On leur a proposé ce protocole
qui est le résultat d’un déjeuner entre Antoine
et Gilbert Stellardo. Qu’ils le signent et
ils toucheront leur argent ! Nous ne sommes
pas de mauvaise foi. Le boulot sérieux, c’est
nous qui l’avons effectué, alors ça suffit."
Le boss olympien est à bout. Et il le fait
savoir. "L’OM n’est coupable de rien du tout
là-dedans ! On a récupéré un joueur qui a
été vendu alors qu’il avait des ennuis de santé
de nature inquiétante. On a levé ces inquiétudes
parce qu’on a fait le travail qui
aurait dû être fait auparavant. Alors, il faut
arrêter. Il y a un accord, il faut qu’on en discute.
S’ils ont des remarques à faire, qu’ils
les fassent, on amendera le protocole." Et
Jean-Claude Dassier de poursuivre, désabusé
: "Un protocole qui organise l’avenir du
joueur, c’est bien naturel après ce qu’il s’est
passé quand même! S’ils veulent toucher
leur argent, ce n’est pas compliqué. Sinon,
on ira s’expliquer devant les instances et on
verra qui n’a pas fait le boulot... Nous, on a
fait ce qu’il fallait dans l’intérêt de Loïc Rémy.
Alors, il ne faut quand même pas exagérer
!"
L’ancien directeur de l’information de
TF1 ne supporte plus l’attitude des Niçois
dans ce dossier géré par Antoine Veyrat, lequel
n’a pas répondu à nos sollicitations
malgré nos relances hier.
"Ce n’est pas le club vertueux qui a fait le
travail qui doit subir les reproches, fulmine
le président. On leur a proposé une solution
qui peut être très raisonnable et même avantageuse
pour eux s’il n’y a pas de difficultés
le jour où éventuellement on doit revendre
le joueur. C’est donc un protocole de très
bonne foi. Qu’ils le signent et il n’y a plus de
problème. Et qu’ils menacent s’ils veulent...
Ils feraient mieux de renforcer leur staff médical
!"


"Qu’ils menacent s’ils veulent...
Ils feraient mieux de renforcer
leur staff médical

entre les 2 il a l'air coincé je crois que DASSIER doit l'avoir très dur



Le président explique qu'après avoir tout fait pour avoir Luis Fabiano («mais le tarif demandé par Séville, 18 millions d'euros plus 4 ME net annuels de salaire, n'était pas raisonnable»), Deschamps lui a demandé de recruter André-Pierre Gignac et Loïc Rémy. «Au total, on vend Niang, Koné et on fait venir Gignac, Rémy, je ne crois pas qu'on perde au change, observe le boss marseillais. Il y a du talent, du rajeunissement avec des joueurs comme Azpilicueta ou Ayew. C'est comme ça qu'on construit l'avenir de l'OM.» Comme nous vous l'avions annoncé le 15 juillet (voir lien ci-dessous), Didier Drogba a même été tenté. «On a même essayé de faire venir Drogba mais ça n'a pas été possible. On verra bien, il ne faut jamais renoncer dans la vie...»

«Deschamps et Anigo se sont dits ce qu'ils pensaient l'un et l'autre. C'est bien»

Tendues cet été au sujet du recrutement - «l'un imaginait l'expérience, le court terme (Deschamps), l'autre voyait le moyen terme avec les reventes possibles (Anigo). Ces deux gestions se défendent» - les relations entre le coach et le directeur sportif marseillais, en désaccord notamment sur les cas Niang et Ben Arfa, semblent s'être aplanies. «José et Didier se sont parlé il y a une quinzaine de jours. Ça a permis de dissiper les incompréhensions. Ils se sont dit ce qu'ils pensaient l'un et l'autre, clarifie Dassier. C'est bien. Même si l'accouchement a été un peu angoissant, le bébé a bonne mine. Il a du rose aux joues

UN DIDIER C BIEN DEUX DIDIER C MIEUX
L’OM A BIEN TENTÉ DE L’ENGAGER
Dassier reparle de Drogba

Le temps permet à toutes
les vérités de surgir, à un moment
ou un autre. Le 6 août,
La Provence dévoilait l’intérêt
de l’OM, alors en quête
d’une pointe pour densifier
son effectif, pour... Didier
Drogba. L’hypothèse du retour
de l’enfant chéri du peuple
olympien a enflammé Marseille
et sa région quarante-
huit heures durant.
À l’époque, les dirigeants
de l’OM, Jean-Claude Dassier
en tête, avaient démenti avec
force un quelconque contact
avec l’attaquant de Chelsea.
"Il se trouve dans un autre
univers financier. Il est irréaliste
de penser que l’on est capable
de faire revenir Didier
Drogba. On peut donc éteindre
la rumeur", avait argué le
patron du club.
Hier, Jean-Claude Dassier a
pourtant confirmé ce qu’il
avait nié farouchement il y a
quelques semaines. Et, par la
même occasion, il a relancé
les rumeurs autour d’une
éventuelle venue de l’international
ivoirien. "On a même
essayé de faire venir Drogba,
mais ça n’a pas été possible. On
verra bien, il ne faut jamais renoncer
dans la vie...", a déclaré
Dassier dans les colonnes de
L’Équipe.
Le président olympien a également
confirmé qu’une entrevue
avec Hatem Ben Arfa s’était révélée
houleuse et que "deux ou
trois trucs" avaient volé dans
son bureau.

ALLO DASSIER QUEST CE QUI SE PASSE

C CLAIR QUE CET MERCATO HIVERNAL POURRA ETRE¨PLUS CALME QUE CELUI D ETE

MOI PAR CONTRE JE VOIS BIEN UN TRANSFERT IMPORTANT QD MEME
JC DASSIER DE L"OM A PARIS
RETOUVER L"AIR POLLUE DE LA CAPITALE LUI FERA LE PLUS GRAND BIEN
CAR IL NE RACONTE QUE DES ANCDOTES
VRAIMENT BIDONS LEAU DU BAIN LE BEBE AUX JOUES ROSES CESARIENNE
IL A UN DELIRIUM TRES MINCE



Après un mercato estival agité, Jean-Claude Dassier annonce un marché des transferts «plus calme» cet hiver pour Marseille. «Je pense que, sauf catastrophe, ce sera beaucoup plus calme. Le mercato hivernal est difficile avec plus d'inconvénients que de satisfactions, a expliqué le président phocéen lundi sur OMtv. Il n'y a pas de raison qu'il y ait des départs, le groupe est homogène. Quelle que soit la ligne, il y a de grands talents. J'ai confiance, ce groupe est meilleur que l'an passé ou au moins aussi bon. Nous avons plus de possibilités offensives avec deux des meilleurs attaquants français (Rémy et Gignac). Ayew a encore démontré son talent extraordinaire, Azpi a connu des débuts difficiles mais je suis convaincu de sa qualité.»

«Nous avons réalisé un très beau mercato, certes tardif, mais le bébé, même s'il est sorti par césarienne, a les joues roses, a ajouté Dassier (photo Presse-Sports). Il a eu une petite maladie de naissance mais tout va bien désormais. Et samedi nous aurons une équipe de l'OM telle qu'on l'a souhaitée.»

J AI FAILLI METE DS UN PREMEIR TEMPS CE SUJET A ZESTE H UMOUR PUIS INFIRMERIE

LOM SERA TIL MOINS FORT CE SOIR ....RIEN N EST MOINS SUR
LE PÉPIN
Jean-Claude Dassier amoindri


Jean-Claude Dassier a assisté à la
rencontre entre l’ACA et l’OM, samedi
dernier, au Parc des Sports d’Avignon.
Mais le patron du club olympien
n’a pas pu suivre la seconde période
de ce derby provençal. Il a été
contraint de s’éclipser à la pause. La
raison ? Il souffrait trop. Depuis plusieurs
jours, un genou l’enquiquine
sérieusement (inflammation du tendon
rotulien) et gêne considérablement
ses déplacements. Ce problème
ne l’a pas empêché de se rendre
à Paris cette semaine pour prendre
part, notamment, à des réunions de
la Ligue de football professionnel.

à l'image d'un president parisien à la tete d'un club marseillais

Meilleur dans
le jeu, plus offensif
mais aussi moins
hermétique, le
champion en titre
a abandonné
les bases de ses
succès.Étonnant!





Il y a un an, à quelques jours d’affronter
les Îles Féroé et l’Autriche, l’équipe de
France suscitait les doutes les plus vifs
quant à ses chances de qualification pour
la coupe du monde; et ce n’est pas Raymond
Domenech, cristallisant déjà toute
la haine de la France du foot - et même
au-delà- qui semblait capable de voler à
son secours. Aujourd’hui, les Bleus tentent
de se racheter une conduite en redorant
leur image et, surtout, en gagnant ;
pas facile (une défaite face au Bélarus et
une victoire en Bosnie lors des éliminatoires
de l’Euro) malgré Laurent Blanc, véritable
atout séduction d’un sport dont les
principaux acteurs ont perdu le sens des
réalités et d’une Fédération dont l’amateurisme
dépasse la fiction. Bref, en nette perte
de crédit auprès du public, en quête
d’un second souffle.
Il y a un an, toujours, l’OM semblait au
bord de l’asphyxie. Lancée à toute allure
vers les sommets, l’équipe marseillaise venait
de s’écrouler au terme d’une série de
trois revers consécutifs, dont deux en L1!
La griffe Didier Deschamps, vantée au
mois d’août 2009, a été rongée en l’espace
d’à peine quelquesmatches. Pire, certains
doutes entouraient alors les capacités du
technicien basque à faire mieux que son
prédécesseur.
En effet, Éric Gerets n’avait jamais trouvé
la bonne formule défensive (et surtout
les bons hommes) pour franchir la dernière
marche menant à la première place.
"DD", lui, croyait la tenir avec les arrivées
de Heinze, Diawara, voire le repositionnement
de Kaboré et, surtout, celui - à venir
- de Mbia... Mais les naufrages enregistrés
à Valenciennes et face à Monaco avaient
fait voler en éclats les promesses estivales.
◗ DÉFENSE CHERCHE STABILITÉ
Un an plus tard, fort d’un titre et d’un
doublé conquis au prix d’un secteur défensif
extrêmement performant, l’OM avançait
avec des certitudes. Mais c’était sans
compter sur la longue mise en route d’Azpilicueta,
la longue indisponibilité de
Diawara, les atermoiements de Mbia, et
que dire de l’étonnante fébrilité de Mandanda
au sortir d’une intersaison pourrie
par le triste épisode sud-africain... Une trace
indélébile pour les Bleus de la L1, au vu
des piètres prestations de Toulalan et
Gourcuff notamment...
Depuis, si le néo capitaine de l’OM a retrouvé
des couleurs, se révélant décisif en
plusieurs occasions (Lorient, Bordeaux et
Saint-Étienne), il a rarement pu diriger un
quatuor identique en raison des blessures
et des méformes.
C’est aujourd’hui ce manque d’automatismes
(Taiwo et Heinze alternent à gauche
sans réelle lisibilité) qui plombe le parcours
de l’OM en championnat. Une simple
question de temps selon les observateurs,
Deschamps disposant depuis la fin
de l’hiver dernier d’une charnière centrale
à toute épreuve. Reste que le temps,
c’est de l’argent (une qualification en Ligue
des champions) et qu’àMarseille plus
qu’ailleurs, il est compté...
◗ UNE QUALITÉ SANS JUSTE MILIEU
Devenue la formule en vogue depuis
quelques saisons, le bloc équipe semble
branché sur courant alternatif à l’OM. Les
trois milieux de terrain, à la base de la récupération
et de la relance, manquent
cruellement de régularité. L’exemple de
Cheyrou est probablement le plus frappant:
quand il va, tout va, sinon... Incontournable
la saison passée à la même époque,
il a perdu de sa superbe. La faute à un
été où certains lui ont ouvert la porte à un
départ, alors que lui clamait son attachement
à l’OM?
Toujours est-il que son cas n’est pas isolé.
Cissé et Lucho Gonzalez accumulent
les hauts et les bas. L’Argentin, auteur
d’une passe géniale samedi à Geoffroy-
Guichard, est par ailleurs capable de
disparaître pendant de longues minutes.
Et si un GPS serait parfois utile pour le repérer
sur le terrain, le plus paradoxal est
qu’il anime un jeu marseillais qui n’a jamais
été aussi fluide à ce moment de l’année.
Ses hésitations entre le 4-4-2 et le 4-3-3
balayées au fil des mois au profit du second
schéma tactique (son favori), Deschamps
s’appuie sur le vécu collectif de sa
formation; celui-là même qu’il louait l’an
passé à propos de Bordeaux.
Affronter des tempêtes et gagner des batailles
ensemble, ça forge un OM. Une expérience
qui n’a pas de prix. La preuve?
Douze points pris sur dix-huit possibles
depuis le 15 août...
◗ BUT EN PLUS, BUTEUR EN MOINS
Une date pas anecdotique du tout, marquée
par les départs de Niang et Ben Arfa,
soit deux acteurs majeurs de l’efficacité offensive
de l’OM version 2009-10. Abandonnée
officiellement le jour de l’Assomption
par son capitaine, l’attaque marseillaise
s’est alors vu réduite à peau de
chagrin. Et alors que Deschamps n’attendait
plus de miracle (après le mirage Luis
Fabiano), il a enregistré l’accord de Rémy
et Gignac.
Soit deux joueurs pour le prix d’un, ou
presque. Tour à tour handicapés par des
soucis médicaux (coeur et cuisse pour
l’ex-Niçois, cheville pour l’ancien Toulousain),
les jeunes internationaux n’ont pas
encore atteint leur vitesse de croisière. Un
comble au vu du total de buts déjà inscrits
par l’OM : quatorze, soit un de plus
qu’après huit journées en 2009, en dépit
du supposé vide laissé parNiang, meilleur
buteur de la L1 (dix-huit réalisations).
Tous les feux semblent donc au vert...
D’ailleurs, samedi, à Saint-Étienne, face
au leader du championnat qui fait nettement
moins peur que Lyon à l’automne
dernier (vingt points), il s’en est fallu de
peu que le but de Gignac permette à l’OM
de rafler la mise. Cela aurait fait quatorze
unités (au lieu de douze), soit le même total
qu’il y a un an. Les Olympiens ne sont
donc guère en retard sur le tableau de marche
qui les amenés au sommet.
Le prochain match, le 16 octobre contre
Nancy au Vélodrome, pourrait les mettre
définitivement sur la voie royale. Comme
un symbole, c’est en Lorraine, le 17 octobre
2009, également au soir de la 9e journée,
que Deschamps avait bâti ses futurs
succès avec le passage en défense de
Mbia, et la première titularisation (et le
but) de Valbuena.
Ce même joueur devenu, un an après,
l’homme providentiel en équipe de France,
à l’heure de se mesurer à la Roumanie
et au Luxembourg. Le foot n’est plus à un
paradoxe près !


SAISON 2009-10
Ligue 1 :
Grenoble - OM 0 - 2
OM - Lille 1 - 0
Rennes - OM 1 - 1
OM - Bordeaux 0 - 0
Le Mans - OM 1 - 2
OM - Montpellier 4 - 2
Valenciennes - OM 3 - 2
OM - Monaco 1 - 2
Classement :
5e (14 pts)
13 buts marqués
(5e attaque)
9 buts encaissés
(8e défense)
Buteurs :
Niang (6)
Brandao (2)
Cheyrou (1)
Cissé (1)
Lucho Gonzalez (1)
Diawara (1)
Morientes (1)
Passeurs :
Cheyrou (3)
Brandao (2)
Ben Arfa (2)
Niang (1)
Lucho Gonzalez (1)
Les 5 joueurs
les plus utilisés :
Mandanda (720’)
Diawara (720’)
Cheyrou (720’)
Niang (648’)
Brandao (618’)
Ligue des champions :
OM - AC Milan 1 - 2
Real Madrid - OM 3 - 0

SAISON 2010-11
Ligue 1 :
OM - Caen 1 - 2
Valenciennes - OM 3 - 2
OM - Lorient 2 - 0
Bordeaux - OM 1 - 1
OM - Monaco 2 - 2
Arles-Avignon - OM 0 - 3
OM - Sochaux 2 - 1
Saint-Étienne - OM 1 - 1
Classement :
8e (12 pts)
14 buts marqués
(2e attaque)
10 buts encaissés
(13e défense)
Buteurs :
A. Ayew (3)
Taiwo (3)
Lucho Gonzalez (2)
Valbuena (1)
Cheyrou (1)
Heinze (1)
Gignac (1)
Samassa (1)
Passeurs :
Brandao (1)
Gignac (1)
Rémy (1)
Ben Arfa (1)
Les 5 joueurs
les plus utilisés :
Mandanda (720’)
Taiwo (720’)
Lucho Gonzalez
(613’)
Azpilicueta (609’)
A. Ayew (572’)
Cissé (572’)
Ligue des champions :
OM - Spartak Moscou 0 - 1
Chelsea - OM 2 - 0

La Commission des compétitions a décidé ce jeudi 7 octobre la fermeture
de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre
PSG-OM (12e journée - fixée le 7 novembre à 21 heures) et de la
tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG
(28e journée).
Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés
au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de
tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons.
Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence
menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs."


Article 354 bis : "Les places réservées
aux supporters visiteurs
représentent 5%de la capacité
du stade avec un maximum
de 2000 places".
Article 354 bis (aménagé à l’intersaison)
: "Sous réserve
d’une décision de la commission
des compétitions, notamment
pour des raisons de sécurité

AFFAIRE PSG-OM
L’OM prépare sa riposte

La LFP a reçu hier le soutien du ministère de l’Intérieur dans sa
démarche de fermer les tribunes visiteurs du Parc des Princes
pour PSG-OM, et du Vélodrome pour OM- PSG. "Ces mesures, qui
font l’objet d’un dialogue constant tant avec la Ligue, la Fédération
française qu’avec les clubs, ont permis d’éviter tout incident
majeur ces derniers mois", souligne le communiqué publié par le
cabinet de Brice Hortefeux.
Pour autant, l’OM n’a pas l’intention d’abdiquer dans cette affaire.
Les dirigeants marseillais vont s’atteler tout le week-end à étudier
les différents recours possibles pour permettre aux supporters
olympiens d’effectuer le déplacement dans la capitale, le 7novembre.
Jean-Claude Dassier, Antoine Veyrat et José Anigo rencontreront
en ce sens les représentants des groupes de supporters
lundi, à 18h30, au centre Robert Louis-Dreyfus. "Nous leur exposerons
la ligne directrice que nous souhaitons tenir, et on écoutera
également leurs requêtes, explique le secrétaire général du club,
Antoine Veyrat. Dans cette histoire, j’en veux beaucoup au président
du PSG, Robin Leproux. Il dit que ce n’est pas sa décision,
mais c’est lui qui a placé ce sujet à l’ordre du jour alors que ce
n’était pas nécessaire ! Ce PSG-OM aurait dû être traité comme un
match normal ; il n’a pas fait tant d’histoires quand Bordeaux ou
Nice sont venus au Parc des Princes. Il a instrumentalisé cette rencontre
pour des raisons qui ne sont absolument pas liées aux supporters
de l’OM. Il est hors de question qu’on se laisse faire."
Hier soir, Jean-Claude Dassier a annoncé que le club allait faire
appel de la décision

La mobilisation continue à l’OM
La décision de la LFP de fermer les tribunes visiteurs lors des clasicos au coeur d’une réunion avec les supporters, ce soir



Ce soir, Jean-Claude Dassier, Antoine Veyrat et José Anigo s’entretiendront avec les représentants
des associations de supporters olympiens,
au centre Robert-Louis-Dreyfus



Il paraît que l’OM reçoit Nancy,
samedi, avec pour première
intention de se rapprocher
encore du sommet de
la Ligue 1. Il paraît aussi qu’une
double confrontation l’attend,
en Ligue des champions, face
aux Slovaques de Zilina avec
pour impérieuse nécessité de
faire un carton plein dans une
compétition où il est toujours à
sec après deux matches perdus.
Oui, mais voilà, avec le football
français, l’actualité n’est
pas toujours celle que l’on
croit. Depuis quatre jours, les
clasicos PSG-OM et OM-PSG,
programmés respectivement
les 7 novembre et 20 mars prochains,
occupent déjà le devant
de la scène médiatique. Dans
l’optique "d’assurer la meilleure
sécurité de tous après les graves
incidents survenus au cours
des dernières saisons", la Commission
d’organisation de la
LFP, appuyée par le ministère
de l’Intérieur, a décidé, jeudi
dernier, d’interdire l’accès aux
tribunes visiteurs lors des
confrontations entre les deux
clubs.
Depuis, la détermination des
dirigeants olympiens n’a pas
baissé d’un cran. Ceux-ci entendent
bien infléchir une décision
jugée complètement incohérente
et permettre ainsi aux
supporters olympiens d’effectuer
le déplacement à Paris
dans moins d’un mois, en fonction
bien sûr du quota de places
fixé par la LFP (5% de la capacité
du stade avec un maximum
de 2 000 billets). Ce matin,
la direction de l’OM, qui
prévoit de faire appel dans ce
dossier, doit éplucher tous les
recours envisageables avec le
service juridique du club pour
parvenir à ses fins. On sait déjà
que tout ce qui est possible
d’être fait sera ainsi exploité.
Toujours pas de contact
avec la Ligue et l’État
"La décision de la LFP aurait
mérité d’être concertée, a encore
déploré, hier, le président
Jean-Claude Dassier, joint par
"La Provence Des Sports". Cela
n’a pas été le cas et pour nous,
qui sommes directement impliqués,
c’est plutôt dommageable
et vexant. Nous allons donc étudier
calmement la situation et
les règlements de la LFP, point
par point, pour définir de solides
arguments."
Les différentes pistes seront
exposées aux représentants des
associations de supporters, ce
soir, à 18h30, au Centre d’entraînement
Robert-Louis-Dreyfus.
"Nous allons travailler ensemble
pour trouver la voie la plus
efficace dans cette désolante affaire,
insiste Jean-Claude Dassier.
Il faut être confiant, la raison
doit prévaloir." Hier
après-midi, le président de
l’OM s’étonnait encore du manque
de communication avec les
autorités concernées dans un
dossier aussi sensible. "Onespère
tout de même établir un
contact précis avec le ministère
de l’Intérieur et la Ligue de football
professionnel sous les
48 heures, relève le dirigeant
olympien. Il faudra bien qu’on
se parle !"
Le plus tôt serait le mieux,
non?

Dassier : "L'OM se sent ostracisé, les supporters humiliés"
lundi 11 octobre 2010 à 21H27


Présent à la réunion avec les supporters, ce lundi au centre Robert Louis-Dreyfus, Jean-Claude Dassier a commenté la décision prise par l'OM en accord avec les différentes associations de supporters : "Toutes les associations de supporters étaient réunies et c'est peu de dire que la solution (de priver les fans de déplacement, ndlr) n'est pas acceptée. C'est normal. On se sent ostracisé, les supporters se sentent humiliés. On leur réserve un traitement spécifique en les prenant pour des brigands, des chenapans. Ils vont déposer un recours en référé devant le Tribunal Administratif de Marseille demain (mardi). J'ai plus confiance dans cette démarche que dans nos appels auprès des différentes commissions de la LFP qui s'éternisent tout le temps

PLAINTE CONTRE DE JONG, QUI A BLESSÉ BEN ARFA
Dassier persiste et signe !

À la sortie de La Commanderie, hier soir,
Jean-Claude Dassier a réitéré les propos qu’il
a tenus le jour même dans les colonnes de
La Provence Des Sports, à propos de la blessure
d’Hatem Ben Arfa et de l’action à mener.
"Premièrement, on va soigner notre joueur,
en relation avec notre staff médical. On espère
tous qu’il revienne vite ; hélas, aujourd’hui,
on n’en est pas là, a indiqué hier soir le président
de l’OM. Deuxièmement, on va le défendre.
Newcastle va aussi prendre des dispositions
juridiques. Il serait temps qu’un certain
nombre de responsables dans les Ligues prennent
des décisions pour enfin empêcher ce
joueur (Nigel De Jong, l’auteur du tacle sur le
joueur prêté une saison par l’OM) de nuire."
Par la force des choses, l’actualité de OM se
joue en ce moment devant les tribunaux...

FORFAIT ÉVENTUEL AU PARC
Quelles sanctions pour l’OM?


L’affaire PSG-OM n’en finit
plus de créer des remous. Pourtant,
la menace brandie, lundi
soir, par l’ensemble de la famille
olympienne ne semble pas
être prise très au sérieux par les
différentes instances du foot
français contactées hier par
"La Provence". Une vision plus
proche du terrain a été avancée,
hier, par le camp olympien. Guy
Stephan, s’il comprend la "déception"
du public marseillais,
"a envie de jouer et de gagner"
ce clasico.
Le communiqué pondu par le
club doit d’ailleurs être lu entre
les lignes. Si la solidarité prévaut
et est mise en exergue par
tous les acteurs, à aucun moment
les notions de boycott et
de forfait n’apparaissent clairement.
L’OM songe-t-il vraiment
à verser dans cet extrême ?
"C’est difficilement envisageable",
glisse-t-on du côté de la
LFP. Le club chercherait en priorité
à bénéficier du quota de places
traditionnellement alloué
(2000 places).
Quoi qu’il en soit, une interrogation
affleure désormais : en
cas de forfait, à quelle(s) sanction(
s) l’OM s’exposerait-il ?
Outre le match perdu sur tapis
vert, les règlements de la LFP
(articles 338 et 339) prévoient
des représailles essentiellement
financières, à savoir "une indemnité
égale à la moitié des recettes
nettes réalisées sur le terrain
de son adversaire au moment
du forfait".
Une plainte devait être déposée
au tribunal administratif de
Marseille. La commission d’appel
de la LFP a également été saisie.
Le dossier doit lui être transmis
dans les prochaines heures.
Présidée par Jean-Pierre Klein,
celle-ci doit se réunir dans le
courant de la semaine prochaine.
Son verdict sera connu à l’issue
de cette réunion.
Pour rappel, seul le Conseil
d’État peut casser une décision
de la commission d’appel. Une
conciliation devant le CNOSF est
également possible.

LE PARISIEN D "ACIER PERD SES NERFS

forest01313/10/2010 à 17h10 Après avoir été ridicule dans le bras de fer perdu contre Ben Arfa ("téléphone-moi !") puis dans l'affaire Loïc Rémy (ristourne non consentie par le président de Nice), j'espère que Jean-Claude Dassier ne va pas discréditer le club dans un boycott raté de PSG-OM puis dans un procès perdu contre Nigel De Jong.

anthonybz13/10/2010 à 17h09 Dassier et le monde des Bisousnours...


zog13/10/2010 à 17h27
Et oui on dirait un marchand de tapies au souk de Beyrouth ou de Dakar!




Vidéo › Dassier : ''L'OM va tout faire pour que justice soit rendue à Ben Arfa''
Dassier : ''L'OM va tout faire pour que justice soit rendue à Ben Arfa''
le 12/10/2010 à 09:11:51À la sortie de La Commanderie, hier soir, Jean-Claude Dassier a réitéré les propos qu'il a tenus le jour même dans les colonnes de La Provence Des Sports, à propos de la blessure d'Hatem Ben Arfa et de l'action à mener.

http://www.laprovence.com/video/Dassier+%3A+%27%27L%27OM+va+tout+faire+pour+que+justice+soit+rendue+%C3%A0+Ben+Arfa%27%27/iLyROoafZYlY

"Premièrement, on va soigner notre joueur, en relation avec notre staff médical. On espère tous qu'il revienne vite ; hélas, aujourd'hui, on n'en est pas là, a indiqué hier soir le président de l'OM. Deuxièmement, on va le défendre. Newcastle va aussi prendre des dispositions juridiques. Il serait temps qu'un certain nombre de responsables dans les Ligues prennent des décisions pour enfin empêcher ce joueur (Nigel De Jong, l'auteur du tacle sur le joueur prêté une saison par l'OM) de nuire

D" ACIER VA EN PERDRE SES NERFS ,,;;;desavoue par son coach
AU REVOIR MONSIEUR DASSIER LE BONJOUR A LA TOYR EFFEIL




PSG-OM : pour Deschamps, le boycott n'est ''pas d'actualité''
Publiée par laprovence
le 14/10/2010 à 18:32:56


Boycottera, boycottera pas ?


http://www.laprovence.com/video/PSG-OM%2B%253A%2Bpour%2BDeschamps%252C%2Ble%2Bboycott%2Bn%2527est%2B%2527%2527pas%2Bd%2527actualit%25C3%25A9%2527%2527/iLyROoafZMUA/laprovence/actualite

La décision d'interdire les supporters adversaires lors des clasicos PSG-OM et OM-PSG a fait bondir supporters et dirigeants olympiens, qui ont avancé la possibilité de boycotter la rencontre au Parc des Princes, prévue ce dimanche 7 novembre. Interrogés ce jeudi au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, Didier Deschamps et Loïc Rémy avouent comprendre la colère des supporters. Mais l'entraîneur de l'OM indique que le boycott n'est "pas d'actualité".

ON N’A PAS AIMÉ...
Que le clasico ait
déjà commencé

Le match aller au Parc entre le
PSG et l’OM n’a lieu que le 7 novembre
mais, déjà, en raison de la
décision de la Commission d’organisation
des compétitions de la Ligue
d’interdire les déplacements
de supporters, l’ambiance entre
les deux camps est pourrie. Hier,
les chants anti-parisiens primaires,
comme les insultes envers le
président de la LFP Frédéric Thiriez
se sont multipliés...

à partir de 10h30, que Jean-Claude Dassier va être entendu par la commission d'appel de la LFP. Le président marseillais va tenter d'obtenir l'annulation de la fermeture des tribunes visiteurs lors de PSG-OM (7 novembre) et OM-PSG (19 mars). Dans cette affaire, la Ligue est clairement soutenue par le ministère de l'Intérieur. L'état-major marseillais espère convaincre la commission d'appel, présidée par l'ancien vice-président de l'OM Jean-Pierre Klein, afin de pouvoir organiser un déplacement officiel au Parc des Princes.

Si toutefois c'était le cas, un autre problème viendrait s'ajouter : à savoir combien de supporters marseillais pourraient monter à Paris. Depuis plusieurs années, cette question provoque des tensions entre les deux clubs. Dans le cas où la décision d'interdire aux fans de l'OM la possibilité de venir à Paris était confirmée, le club pourrait aller jusqu'à boycotter le match, comme il l'a laissé entendre dans un communiqué. «Si les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour nos supporters, alors le club estime qu'elles ne le sont pas aujourd'hui pour le staff, les joueurs, et les dirigeants», avaient déclaré ensemble direction et supporters. Le 5 mars 2006, l'OM avait fait jouer son équipe réserve, décrochant un 0-0 sans saveur.

Les supporters agissent aussi de leur côté
Les supporters, eux, ont pris les devants. En plus de l'action du club, ils ont choisi d'initier un recours en référé auprès du tribunal administratif de Marseille. L'audience aura lieu le 28 octobre et le jugement est ensuite attendu «dans les 24 ou 36 heures», selon l'un des avocats des supporters. «Nos arguments relèvent du droit pur, a-t-il assuré. Nous plaidons l'incompétence de la LFP et l'absence totale de procédure contradictoire, puisque nous n'avons absolument pas été consultés. La LFP a pris sa décision dans son bureau

Un appel à la raison?
Ce matin, la Commission d’appel de la LFP doit se prononcer sur l’interdiction des supporters adverses lors des OM-PSG

Le sujet est sensible. En fonction
de la décision qui sera prise,
celle-ci pourrait faire jurisprudence





En ce moment, à l’OM, on est décidément
plus incisif dans les couloirs des tribunaux
et des instances nationales que sur les terrains
de football, là où on devrait s’exprimer le
mieux. Vainqueur pâlichon de ses deux derniers
matches face aux grosses écuries que sont
Nancy et Zilina (1-0), le club marseillais va montrer,
ce matin, au siège de la LFP à Paris, toute sa
détermination à défendre ses supporters.
Et dans ce dossier, il est particulièrement entreprenant.
Voici deux semaines, la Commission d’organisation
des compétitions de la Ligue de football
professionnel a pris la décision d’interdire l’accès
des tribunes du Parc des Princes et du Vélodrome
aux supporters adverses lors de PSG-OM
(le 7novembre) et OM-PSG (le 20mars 2011). Elle
avait justifié sa position en se disant résolue à
"assurer la meilleure sécurité de tous après les
graves incidents survenus au cours des dernières
saisons" en marge des clasicos.
Les clubs concernés sont naturellement montés
au créneau. Les débats se sont immédiatement
portés sur l’annulation de cette directive.
Solidaires de leurs supporters, les dirigeants de
l’OM, qui entendent bénéficier à nouveau du
quota de billets habituellement alloués à l’extérieur
(5% de la capacité du stade avec un maximumde
2000 places), ont ainsi fait appel de cette
décision auprès de la Ligue. Cette procédure
sera étudiée, tout à l’heure, par la Commission
d’appel de la LFP.
Une partie de l’état-major de l’OM a fait le déplacement,
Jean-Claude Dassier en tête. Le président
est accompagné du secrétaire général,
Cédric Dufoix, mais aussi de Me Prosper Abega
et d’Alexandre Mialhe, respectivement avocat
et responsable juridique du club. À la demande
de la Commission d’appel, le PSG est également
représenté.
À Dortmund depuis hier, où le club parisien
affronte le Borussia en Ligue Europe ce soir, le
président Robin Leproux est suppléé à la LFP
par le directeur général, Philippe Boindrieux.
L’examen de l’appel interjeté par l’OM est
pour le moins sensible. En fonction de la décision
qui sera prise, celle-ci pourrait effectivement
faire jurisprudence à l’avenir. Le moindre
élément sera ainsi pesé et soupesé par les membres
de la Commission d’appel, structure indépendante
de la Ligue. Pour commencer, les représentants
de l’OM seront auditionnés, puis
viendra le tour de Philippe Boindrieux et, enfin,
celui du service juridique de la Ligue qui participe
également à cette réunion.
Après une séance de questions-réponses, la
Commission d’appel délibérera. Le président
Jean-Pierre Klein invitera, alors, chaque membre
à se prononcer. Trois issues sont possibles :
- décision dès aujourd’hui ;
- décision demise en délibéré durant trois ou
quatre jours ;
- décision de surseoir aux statuts et reconvocation
de toutes les parties prenantes à une date
ultérieure.
Quelle que soit la résolution, celle-ci sera
adoptée à la majorité des membres de la Commission.
À égalité de voix, c’est celle, prépondérante,
du président Klein qui sera décisive.
En attendant, les responsables des associations
de supporters olympiens sont aux aguets,
scrutant les nouvelles qui filtreront, dans le courant
de la matinée, des bureaux du 6, rue
Léo-Delibes, siège de la LFP, ou d’une salle du
88, de l’avenue Kléber, à 50 mètres de là. À cette
heure, ceux-ci sont plus que jamais mobilisés. Il
y a une semaine, sept groupes ont déjà déposé
deux recours devant le tribunal administratif de
Marseille. Un référé vise à suspendre au plus vite
la décision de la Commission des compétitions.
La seconde requête dénonce "un excès de
pouvoir sur le fond".
Avant même l’examen du référé, programmé
le 28octobre (La Provence d’hier), les abonnés
des virages du stade Vélodrome ont continué à
manifester leur colère, lors d’OM-Zilina mardi,
via des banderoles ("Vous (la LFP) nous interdisez
sans raison, nous boycotterons votre coupe à
la con") déployées au coup d’envoi du match.
Un autre commence ce matin. L’OM y sera-t-il
plus à l’aise ?
L’EXPLICATION
Unrèglement sous influence

L’article 354 bis sur lequel s’est appuyée la commission
d’organisation des compétitions (COC) pour annuler
le déplacement des supporters adverses lors des
PSG- OM, cette saison, est le réglement de la LFP le plus
modifié ces quatre dernières années. Les aménagements
apportés l’ont été systématiquement de manière
réactive par rapport à l’actualité des OM- PSG et, dernièrement,
sous l’influence du ministère de l’Intérieur.
La première correction est intervenue en 2006, à la
suite des événements liés au refus du PSG d’attribuer
les 2000 places réglementaires à l’OM : la décision entraîna
l’envoi par le club marseillais de son équipe réserve.
Réuni en session extraordinaire le 7 mars de la
même année, le bureau de la LFP proposa d’introduire
une disposition précisant "la date limite de réservation
des places pour ses supporters par le club adverse
et, en cas de désaccord entre les deux clubs, la
possibilité pour la COC de fixer le nombre places attribuées
au club visiteur, après avis des responsables
de la sécurité et de l’ordre public". La modification
fut apportée au terme de cette même saison et le
délai passa de dix à quinze jours.
Si cette volonté s’est accompagnée d’une grande
communication, la plus grande discrétion a été observée
cet été lors de la rédaction de la nouvelle mouture
de l’article 354 bis, au point d’oublier d’en informer certaines
commissions de la LFP. Le réglement a subi, dans
son premier alinéa, l’ajout suivant : "Sous réserve
d’une décision contraire de la COC, notamment pour
des questions de sécurité dans chaque stade, les places
réservées aux supporters visiteurs représentent
5% de la capacité du stade avec un maximum de
2000 places."
Cette réserve, appliquée par la COC dans sa délibération
de la semaine dernière, a été suggérée par leministère
de l’Intérieur pour freiner la violence dans les stades.
Elle interpelle sur la légalité d’une telle démarche,
car elle se révèle contraire au Code du Sport, qui préconise
l’autonomie des fédérations et de leurs ligues dans
la rédaction des règlements et de l’organisation de
leurs compétitions. La LFP a perdu l’un des privilèges
de son indépendance. Telle est la conséquence des multiples
appels lancés par Frédéric Thiriez en direction
des pouvoirs publics pour réclamer des mesures fortes
afin d’éradiquer la violence dans les stades. Pour
autant, l’application de ce règlement se révèle inégale
tant d’autres matches sont catalogués à "hauts risques"
sans bénéficier, en amont, de la même vigilance
de la part de la COC. Cette appréciation prête aussi à
débat

pour info si onregarde l'article de dessus

klein est president d'honneur de marignane
provencal de coeur ou et de raison
et avait été pressenti pour devenir president du club des bdr dans lequel j'ai été

L’idée de Jean-Claude
Dassier...

ET SI L"OM MENE A LA MIT-EMPS AU PARC..IL PROPOSE MEME DE CHANTER UN TUBE DE JOHNNY

Si au terme des diverses procédures,
sportive et administrative, l’OM ne pouvait
emmener ses supporters au Parc,
une idée f a i t son chemin chez
Jean-Claude Dassier. Le président olympien
songe à demander à ses services
d’étudier la possibilité "d’ouvrir le stade
Vélodrome à tous les supporters pour
suivre la rencontre contre le PSG sur les
écrans géants. La soirée serait encadrée
par des animations musicales." Diverses
démarches pourraient être entreprises
auprès de la Ville de Marseille et la Préfecture
de police pour trouver un accord
sur l’organisation de cette soirée

LE POINT DE VUE de Jean-Claude Dassier, président de l’OM
"La sécurité est capitale

Le président olympien a
"la satisfaction d’avoir
été entendu

PARIS -
Le président de l’OM a été informé
de la décision de la commission
d’appel quelques secondes
avant de monter dans un
avion pour Paris. "La Provence"
a pu le joindre dans les minutes
s u i v a n t s o n a r r i v é e .
Jean-Claude Dassier s’est dit
rassuré, quand bien même il est
conscient que tout est loin
d’être fini.
"Il y a d’abord la satisfaction
d’avoir été entendu, cela prouve
que nos arguments tenaient
la route. Il est rassurant de savoir
que le droit a un sens.
"Nous sommes dans une nouvelle
étape. Si la commission
d’organisation des compétitions
souhaite nous entendre,
nous sommes prêts à nous y rendre.
Dans les plus brefs délais si
possible, car le temps presse. Il
y a urgence.
"Peut-être que la tenue des
États Généraux du football en
cette fin de semaine offre une
date convenable à tout le monde.
La présence de tous les
clubs, des instances à Paris
peut permettre d’ouvrir une fenêtre
pour se mettre autour
d’une table. Mais il est nécessaire
d’accélérer les discussions,
car chacun doit savoir avec quelles
mesures nous organiserons
cette rencontre.
"Pour en revenir à notre position,
elle ne changera pas : nous
demandons l’application pure
et simple du règlement, avec un
quota maximal pour les supporters
de l’OM. Le contingent de
places doit être de 2000."
Le président olympien met en
avant d’autres points : "Je veux
bien prendre en compte les éléments
liés au climat social actuel,
mais en aucun cas cela doit
avoir la moindre conséquence
sur la sécurité de nos supporters.
Elle reste essentielle, capitale.
"Je ne prendrai aucun risque
et ce n’est pas de la démagogie.
Je veux avoir la certitude que la
Préfecture de police de Paris
est capable d’assurer leur sécurité
et leur encadrement. Si ce
n’est pas le cas, ils ne monteront
pas."