US LUZENAC /CLUB VILLE ET STADE :UN VILLAGE EN LIGUE 2

Luzenac s'accroche

Publié le 05/05/2014 à 03:49

National. 31e journée.

Touché aux ischio-jambiers, la saison de Guy N'Gosso pourrait s'être arrêtée à Amiens./ Photo DDM. X. de F.




Difficile de gérer une fin de saison quand, à 5 matches de la fin, on est assuré de l'exploit. Après la montée en Ligue 2 validée, les Luzenaciens se sont fixé le titre du National comme ultime défi. Oui mais voilà, quand la tête veut, le corps ne suit pas toujours. C'est (un peu) ce qui est en train d'arriver au LAP. Une décompression logique, légitime. Après une première période éblouissante face au Gazélec Ajaccio, les Rouge et Bleu avaient souffert en fin de match. À Amiens, les partenaires de Quentin Westberg ont souffert pendant 90 minutes. Un partage des points au bout du courage. Un point payé, aussi, au prix fort. Complètement épargné par les pépins depuis de longs mois (Nicolas Piresse, le préparateur physique, n'y est pas étranger), le LAP vit une fin de saison dans le dur. Après la grave blessure d'Anthony Derouard (éloigné des terrains de longs mois pour une rupture des ligaments du genou), le leader de National se montrait inquiet pour son capitaine Guy N'Gosso. Sorti un peu après la reprise de la seconde période, il se plaignait des ischio-jambiers. De prochains examens détermineront l'étendue des dégâts. Dans l'entourage du club, on craignait même que sa saison soit terminée. Makalou (entaille sur le coup de pied) et Kolczynski (entorse ou lésion du ménisque) ont également été sérieusement touchés. Le LAP, qui récupérera quand même Boutaib et Sanaïa vendredi face à Carquefou, va devoir se serrer les coudes. Trois matches, trois semaines, voilà le dernier coup de collier à donner.
9 matches sans défaite, série en cours
Le titre de champion vaut le coup. Luzenac possède encore 1 point d'avance sur Orléans qui a validé, lui aussi, sa montée vendredi soir. Et les hommes d'Olivier Frappoli ne sont pas à l'abri de ce «coup de mou» quasi obligatoire après avoir atteint l'objectif principal. Malgré la fatigue, malgré les blessures, le LAP est en position de force pour décrocher le titre de champion avec 2 réceptions (Carquefou… puis Orléans le 23 mai) et 1 déplacement (à Colmar). Orléans ira à Luçon et recevra Boulogne, deux équipes qui luttent pour leur maintien. Oui, le point ramené d'Amiens vendredi soir peut valoir cher au décompte final. Malgré tout, le LAP reste sur 9 matches de suite sans défaite, son record en National.

Luzenac. Stéphanopoli : «Une aventure géniale à vivre»

 04/05/2014 à 09:00

Il sera l'entraîneur-adjoint de Christophe Pelissier l'an prochain en Ligue 2. Jean-Marie Stéphanopoli aborde cette nouvelle étape de sa carrière avec une énorme envie

Jean-Marie Stéphanopoli apportera au LAP son expérience de la Ligue 2./Photo DDM.




Professionnel jusqu'en 2006, Jean-Marie Stéphanopoli, 42 ans, retrouve le monde professionnel avec le LAP où il sera l'entraîneur-adjoint de Christophe Pelissier l'an prochain.
Jean-Marie Stéphanopoli est le nouvel entraîneur-adjoint du Luzenac Ariège Pyrénées. Il a signé, cette semaine, son nouveau contrat de 2 ans (+1 en option). Un «passionné» qui n'a pas hésité une seconde avant d'accepter sa nouvelle mission qu'il qualifie lui-même «d'aventure géniale à vivre.» À 42 ans, Jean-Marie Stéphanopoli est, surtout, un homme de conviction. «Quand je fais des choix, je les assume pleinement, jusqu'au bout.» Il n'est pas un «carriériste» et préfère se fier à son «feeling.» Un «feeling» qui l'avait amené à accepter le challenge proposé par le LAP bien avant l'officialisation de sa montée en Ligue 2.
Né à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Jean-Marie est formé au Paris Saint-Germain. 5 ans au bout desquels il décroche la coupe Gambardella aux côtés de Pascal Nouma ou Richard Dutruel. «J'en suis fier, c'est mon seul trophée (rires).» C'est, à ce jour, la seule Gambardella dans la vitrine du PSG. Luis Fernandez succède à Arthur Jorge et décide de prêter tous les jeunes du club. Jean-Marie, qui a signé pro, se retrouve au Red Star puis à Lille. C'est là-bas qu'il jouera son seul match en Ligue 1, face à Lyon. La suite l'emmènera en Ligue 2. «J'avais besoin de sentir la confiance. C'est pour ça que je suis parti à Laval.» Jusqu'en 2006, il disputera plus de 270 matches en Ligue 2 à Laval, au SC Amiens puis à Reims. Sans jamais se retourner. «Je n'ai aucun regret. J'ai toujours eu l'impression de donner mon maximum. Je n'avais pas les caractéristiques pour taper dans l'œil des recruteurs de Ligue 1.» En parallèle de sa carrière, il passe son diplôme d'entraîneur. «J'ai toujours été intéressé par cette fonction, cette capacité à gérer un groupe.» En 2006, il décide de mettre sa carrière entre parenthèses et de suivre sa femme qui a une opportunité professionnelle sur Toulouse. «Elle m'a suivi pendant 15 ans, là, c'était mon tour (rires).»
«Avec Christophe, on a la même vision du football»
Jean-Marie décroche son DEF en 2007. Puis, par hasard, il rencontre in dirigeant de Castanet qui lui propose de «venir entretenir sa forme.» Il refuse le poste d'entraîneur-joueur et préfère se focaliser sur le premier poste. L'aventure va durer 7 ans. «Même si ça a été dur au départ, j'ai commencé à mettre un projet de jeu en place. J'ai beaucoup appris pendant cette période.» Jusqu'à cette rencontre avec Christophe Pelissier il y a deux ans. «La réussite des gens et des clubs m'intéresse.» Au fil des mois, les deux hommes évoquent la possibilité de travailler ensemble. Pendant ce temps, Jean-Marie peaufine son CV et passe son brevet d'éducateur formateur de football (il a effectué son stage pratique de 2 ans au TFC). Puis a revu le coach du LAP en janvier. Le voilà embarqué dans l'aventure. «Ça s'est fait naturellement. Avec Christophe, on a un peu la même vision du football. On est tous les deux des passionnés.» Jean-Marie Stéphanopoli va amener une compétence supplémentaire : sa connaissance du milieu et son expérience de la Ligue 2. «À moi de m'intégrer au staff. Je n'arrive pas en terrain conquis.» C'est lui qui remplacera Christophe Pelissier à l'entraînement quand il partira à Clairefontaine passer son DEPF. Depuis quelques semaines déjà, le futur entraîneur-adjoint du LAP n'a plus une minute à lui. Aux réunions quasi quotidiennes avec le LAP pour parler recrutement et Ligue 2, il ajoute sa casquette d'entraîneur de Castanet. «On a une fin de saison passionnante à jouer. On est à 2 points du premier et de l'accession en CFA 2 et on jouera la demi-finale de la Coupe du Midi.» Il rejoindra ensuite à temps complet le LAP pour, comme il le dit si bien, «une aventure géniale à vivre.»

---

Saison terminée pour Guy N'Gosso ?
Il y a eu de la casse vendredi soir à Amiens pour le LAP. À la grave blessure d'Anthony Derouard (rupture des ligaments croisés du genou) s'ajoutent celles de Guy N'Gosso et Nicolas Kolczynski. Le capitaine ariégeois est sorti à la 51e minute. Victime d'une lésion aux ischio-jambiers, il passera des examens plus approfondis dans les prochains jours. Sa saison pourrait s'être arrêtée au stade de La Licorne. Nicolas Kolczynski a lui aussi dû quitter le terrain, touché au genou. Entorse ou lésion du ménisque, là aussi des examens complémentaires sont à venir. Issa Makalou a été touché sur le dessus du pied par un coup de crampon. Sa présence face à Carquefou reste en suspens. Heureusement pour Christophe Pelissier, Amiran Sanaïa et Khalid Boutaib seront de nouveau disponibles.

   

Programme de la semaine (5 au 11 Mai)

lundi, 05 mai 2014

---

LUNDI
Matin entraînement


MARDI
Après midi entraînement


MERCREDI
Matin entraînement


JEUDI
Matin entraînement


VENDREDI
Réception Carquefou


DIMANCHE
Déplacement à Tarbes pour l'équipe 2

Démenti
lundi, 05 mai 2014

---

Nous avons pu lire dans différents médias que Laurent Battles serait en contact avec le LAP.
Le club tenait à préciser qu'il n'y a jamais eu de contact avec Monsieur Laurent Battles.
A contrario son père Gérard Battles intègre la cellule recrutement du club.

   

Première recrue pour le LAP version Ligue 2

dimanche, 04 mai 2014

---

La saison n'est pas encore terminée que le Président Jérôme Ducros vient d'officialiser sa première recrue pour la saison prochaine. Cet après-midi dans le bureau du Président, Yunis Abdelhamid a paraphé un contrat de 3 ans en faveur du LAP. Ce défenseur central arrivant en provenance du club d'Arles Avignon a participé à plus de 60 matchs de Ligue 2 les deux dernières saisons. Nous lui souhaitons la bienvenue au LAP.

Blondel (TFC) vers Luzenac

52partages Tweeter Partager Partager

52partages Tweeter Partager Partager

23
a+ a- imprimer RSS



Promu en L2, Luzenac cherche un gardien d'expérience. En fin de contrat avec Toulouse, Olivier Blondel (34 ans) est en contacts avancés avec le club dont le directeur général n'est autre que Fabien Barthez.

32 EME JOURNEE NATIONAL vendredi 9 mai 2014 - 20:00 EN MEDITERRANEE

LUZENAC A P / CARQUEFOU U S J A F

Classement au 2 mai 2014 *
PI EQUIPE PTS JO G N P F Bp Bc Pé Dif
1 LUZENAC A P 61 31 17 10 4 0 45 22 0 23
2 ORLEANS U S 60 31 16 12 3 0 38 16 0 22
3 AJACCIO GFC 54 31 15 9 7 0 36 22 0 14
4 COLMAR S R 47 31 12 11 8 0 33 35 0 -2
5 DUNKERQUE USL 46 31 11 13 7 0 29 24 0 5
6 CARQUEFOU U S J A F 46 31 11 13 7 0 28 22 0 6
7 RED STAR F.C 46 31 12 10 9 0 34 29 0 5
8 BOURG PERONNAS F C 43 31 11 10 10 0 37 36 0 1
9 PARIS F C 42 31 10 12 9 0 28 23 0 5
10 FREJUS ST RAPHAEL EF 42 31 11 9 11 0 31 30 0 1
11 AMIENS S C 40 31 9 13 9 0 25 21 0 4
12 LE POIRE SUR VIE V F 35 31 9 8 14 0 35 49 0 -14
13 LUCON VENDEE FOOT 34 31 8 10 13 0 25 39 0 -14
14 BOULOGNE U S C O 34 31 9 7 15 0 28 36 0 -8
15 STRASBOURG A R C 31 31 7 10 14 0 30 36 0 -6
16 COLOMIERS U S 30 31 7 9 15 0 32 37 0 -5
17 VANNES O C 29 31 6 14 11 0 34 39 3 -5
18 UZES PONT DU GARD 20 31 4 8 19 0 22 54 0 -32
* Classement provisoire (sous réserve des procédures en cours)

[*]
            









Interview - Gerard Battles, recruteur du LAP

lundi, 05 mai 2014

---

Gerard Battles est depuis le mois d'avril le nouveau recruteur du LAP, il a bien voulu répondre à nos questions :
LAP : Bonjour Gerard, pouvez vous tout d'abord vous présenter ?

GB : Bonjour, j'ai 61 ans, par le passé j'ai été footballeur stagiaire au Football Club de Nantes Atlantique puis j'ai passé 13 ans à entrainer au Toulouse Football Club où j'ai commencé avec les -15 ans pour finir entraineur adjoint de l'équipe 1, l'entraineur était Alain Giresse. Je suis parti du TFC en 2001 pour devenir recruteur des jeunes à Sochaux (pendant 4ans) puis recruteur de l'équipe pro pendant 8ans. Mon fils Laurent est lui à St Etienne.

LAP : Pourquoi avoir choisi Luzenac ?

Mon contrat avec Sochaux s'est terminé en Juin 2013, je suis revenu sur Toulouse ou j'habite, j'ai ensuite été en contact avec Fabien Barthez que j'avais rencontré au TFC. Ensuite Luzenac est un club de qualité, j'ai pu m'en rendre compte en venant plusieurs fois superviser pour Sochaux.

LAP : Quelle est la mission qui vous a été confiée ?

On m'a demandé de pourvoir certains postes afin de disposer d'une équipe capable de se maintenir l'an prochain en Ligue 2. Vous savez généralement sur les 3 promus de National, 2 se retrouvent en difficulté à la fin de la saison. Depuis avril je propose donc des joueurs qui ont déjà évolué en Ligue 2, mais mon travail est aussi lié aux départs de joueurs que je dois être capable de remplacer.

LAP : Comment travaillez vous ?

Un recruteur ne travaille pas seul, je travaille avec plusieurs personnes : le coach Christophe Pelissier, Fabien Barthez, Jerôme Ducros et Christophe Rodriguez qui m'informent de leurs souhaits, des mouvements d'équipes, des budgets disponibles etc. Pour atteindre mon objectif je suis (depuis avril) déjà allé superviser 5 matches de Ligue 2 directement dans les stades, je regarde ensuite les autres. Si un joueur m'intéresse je contacte son agent et le propose au staff.

LAP : Bienvenue au LAP !

Merci ! je vais tâcher de m'intégrer au mieux dans cette structure qui fonctionne déjà très bien et qui est de qualité

   

Tournoi U13 de Cintegabelle

lundi, 05 mai 2014

---

Retrouvez l'ensemble des photos de ce tournoi sur la page du LAP HAF.

Album Photo Tournois U13 de Cintegabellehttp://lap-haf.footeo.com/galeries-photo/tournoi-u13-de-cintegabelle.html

Info FF Ech-Chergui : «Un peu dans l'inconnu»




Auteur du but synonyme de montée en Ligue 2 pour Luzenac lors de la victoire décrochée face à Boulogne (1-0, 29e j.) mi-avril, Idriss Ech-Chergui ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. A moins d'un mois de la fin de son contrat, le milieu de terrain de 28 ans reste «pour l'instant dans l'attente» d'une proposition de ses dirigeants, mais ne cache pas son désir de «poursuivre l'aventure à l'étage supérieur» avec le LAP.
 
 

 


«Idriss, vous allez bientôt conclure votre deuxième saison sous les couleurs de Luzenac, avec une montée en Ligue 2 à la clé. Quel regard portez-vous sur cette aventure ?
Quand je suis arrivé en juin 2012, le projet du club et du président était clair : il fallait monter en Ligue 2 dans les trois années à venir. Nous avons connu une première saison difficile puisque nous nous sommes battus jusqu’à la dernière journée pour nous maintenir (12e au final, ndlr). Puis, l’été dernier, le club a réalisé un super recrutement. Les dirigeants n’ont pas fait venir beaucoup de joueurs mais ces recrues nous ont amené leur volonté de gagner. A l’arrivée, nous avons sorti une grosse saison car nous avons été constants tout au long de l’exercice, sans jamais concédé deux défaites d’affilée par exemple et tout en proposant du très beau jeu.
 
Avec neuf buts inscrits et sept passes décisives délivrées en 29 matches, comment jugez-vous votre bilan à trois journées du terme du Championnat ?
Je suis forcément content de ma saison au niveau des statistiques, on regarde toujours cela. Pour un numéro 8, je pense avoir réalisé un bon exercice. Guy N'Gosso évoluait plus souvent devant la défense en position de sentinelle au sein de notre 3-5-2, ce qui m’a permis d’avoir plus de libertés offensives pour accompagner les deux attaquants. Ça m’a réussi.

«Nous avons une bonne base de départ. L'équipe a décroché la montée à cinq journées du terme du Championnat, c'est quelque chose de significatif...»

Vous avez inscrit face à Boulogne (1-0, 29e j.), le 18 avril dernier, le but le plus important de l’histoire du club. C’est un joli clin d’œil…
C’est vrai… C’était le but de la montée, il m’a vraiment fait plaisir, tout comme à ma famille, au club, au président ou aux supporters. Il y a eu beaucoup d’engouement, j’ai été pas mal félicité après cette réalisation mais ce n’est qu’une pierre ajoutée à l’édifice. Bien sûr, c’est une grande satisfaction de l’avoir inscrit, mais nous avons tous ensemble vécu une saison fantastique. Même l’an dernier, nous nous entendions à merveille alors nous luttions pour ne pas descendre en CFA. Là, quand tu te retrouves en haut du classement, l’ambiance est forcément encore meilleure ! J’espère qu’un maximum de joueurs pourra rester cet été.
 
Vous arrivez vous-même en fin de contrat en juin prochain, la tendance est-elle plutôt à la prolongation ou à un départ ?
Je suis un peu dans l’inconnu comme beaucoup d’autres coéquipiers car environ 90% de l’effectif arrive en fin de contrat. Nous attendons tous nos rendez-vous individuels pour savoir ce que le club compte faire de nous. Ça ne devrait plus tarder, peut-être cette semaine ou dans les dix jours à venir.



Vous êtes surveillé par plusieurs formations en Algérie, une nouvelle expérience là-bas pourrait-elle vous séduire après avoir déjà évolué à la JS Kabylie (2010-2011) ?
Il y a quelques clubs en Algérie et en France qui me surveillent, mais j’attends d’avoir mon entretien ici avant de me pencher sur les autres opportunités. Je me sens bien à Luzenac, j’ai envie de poursuivre l’aventure à l'étage supérieur donc je reste pour l’instant dans l’attente. J’espère en tout cas que le club et moi sortiront satisfaits de cet entretien afin de pouvoir correctement préparer la saison prochaine.
 
Vous connaissez la L2 pour avoir joué avec Nîmes à cet échelon (22 matches en 2008-2009), votre expérience pourrait s’avérer très utile au LAP…
Bien sûr, d’autant plus qu’il n’y pas beaucoup de joueurs dans notre effectif qui connaissent ce niveau. J’ai pris part à la montée de Nîmes en L2 lors de la saison 2007-2008, c’est beaucoup plus professionnel, il faudra travailler davantage et faire preuve d’encore plus de rigueur. Je pense que nous ne serons pas ridicules, le club s’est déjà mis en quête de renforts capables d’apporter un plus. Sans oublier que nous avons une bonne base de départ. L’équipe a décroché la montée à cinq journées du terme du Championnat, c’est quelque chose de significatif…»

Luzenac en Ligue 2, ou le foot au stade artisanal
0 commentaire
Publié le 07/05/2014 à 06h00 , modifié le 07/05/2014 à 07h59 par
Sylvain Cottin


Promu en Ligue 2, ce village ariégeois de 600 habitants est le plus petit club de l’histoire du football professionnel
Après avoir déjà renoncé à leur tribune « abribus » pour celle du stade de Foix, les villageois devront désormais faire une heure et demie de car jusqu’à Toulouse pour aller supporter leur étonnante équipe professionnelle. © Photo
photo maxppp









Publicité
O
ù l'on apprend d'abord avec un effroi crasse combien l'homme et la femme ne sont définitivement pas égaux devant le virus footballistique. Ainsi, parmi la litanie d'oukases adressés au tarif urgent au petit promu ariégeois, la Ligue professionnelle a-t-elle déjà refait la plomberie en se lavant les mains sur la parité microbienne : sept lavabos pour mille supportrices, contre seulement cinq prescrits à leurs pendants masculins. Ceci illustrant surtout à titre d'anecdote cela, à savoir un cahier des charges épais comme le bottin chinois en guise de cadeau de bienvenu dans l'élite. Lauréat surprise d'un championnat de National où il ne rêvait que de maintien, le Luzenac Ariège Pyrénées (LAP) deviendra donc dès l'été le plus petit club professionnel de l'histoire du football européen. Exil forcé à Toulouse ? Afin d'y être à son aise, citons encore parmi d'improbables contraintes ces gradins d'au moins 8 000 places assises quand le village ne compte même pas 600 habitants, deux grands vestiaires parés de dix miroirs avec sèche-cheveux et, d'abord, cette batterie de projecteurs quatre fois plus puissants que les bougies de cire éclairant jusqu'alors l'estive amateur

Une montée en L2 actée, un public comblé, des objectifs atteints. La formation de Christophe Pélissier ne pouvait rêver mieux. Après une saison extrêmement satisfaisante, les Ariégeois ne veulent pas s'arrêter en si bon chemin. L’objectif de début de saison doit encore être atteint : remporter le titre en National. Tristan M’Bongo, attaquant revenu au LAP en 2011, se penche sur une saison dorée ainsi que sur ses objectifs personnels et collectifs avant la réception de Carquefou, vendredi. (par Benjamin Roux)


Mbongo a tout connu avec le LAP.
Tristan, quel bilan tirez-vous de votre saison à trois journées de la fin du championnat ?
Je pense que c’est tout simplement la meilleure saison que le groupe ait pu faire. Nous n’avons jamais douté, sans perdre plus de deux matchs d’affilée. Sur tous les plans, je ne retire que du positif. Je n’ai jamais vécu une saison aussi pleine, j’en suis très heureux aujourd’hui car, tant sur le terrain qu’en dehors, tout le monde était concentré autour du même objectif : la montée. Et cela a payé.

Quels éléments ont fait la force de ce groupe cette année ?
Le mental, et l’esprit de groupe, à coup sûr ! Comme je vous le disais, on n’a jamais perdu plus de deux matchs consécutifs, nous avons toujours su rebondir quand il le fallait, ce qui montre bien que l’équipe a une véritable capacité de réaction et de remise en question. Nous nous sommes appuyés sur un collectif soudé, car même lorsqu’un joueur avait un petit coup de moins bien ou était blessé, il y avait tout le temps quelqu’un au top niveau pour le remplacer, ce qui fait que nous avons été performants toute la saison pour l’instant. Il y a une solidarité hors du commun à Luzenac.


"L'objectif est d'être champion"
[url=javascript:void(0)][/url]
Et espère que le meilleur est encore à venir...
Maintenant que la montée en L2 est acquise, comment allez-vous aborder cette fin de saison ?
Notre état d’esprit ne change pas. On a pour objectif d’être champion, comme depuis le début de saison. Nous allons donc aborder ces derniers matchs comme tous les autres, avec beaucoup de sérieux et d’application. Même si la montée est actée, le titre n’est pas acquis pour autant, il reste trois confrontations pour aller le chercher et nous allons tout donner. Tout le groupe est très mobilisé, très concerné, notre philosophie restera la même jusqu’à la fin.

Est-ce que vous regardez désormais plus de matchs de L2 à la télé, pour voir comment évoluent vos futurs adversaires ?
Pour l’instant, rien n’a changé dans mon quotidien. Je ne regarde pas forcément plus qu’habituellement ce championnat, je le suis bien entendu, et je continue à parier sur Cote&Match (rires) ! Je ne me pose pas de questions, je vais essayer de bien finir cette saison avec Luzenac, voir comment les choses évoluent, et nous aurons tout le temps de voir venir par la suite.


"Je serais ravi de faire partie des plans du LAP pour la saison prochaine"
Comment avez-vous vécu cette officialisation de la montée ?
Je suis bien évidemment très content, comme tout le monde à Luzenac, d’avoir atteint cet objectif à ce moment-là de la saison. Cependant, ça n’a pas été une grande surprise, étant donné la saison réalisée. Nous occupions la place de leader depuis pas mal de temps, on savait que la balle était dans notre camp et qu’à terme, on allait y arriver. Je dirai que cette montée a plus été un aboutissement, une véritable récompense des efforts fournis par ce groupe, et la fête sera d’autant plus belle si nous parvenons à être sacrés champions. Sur un plan personnel, c’est énorme ! Je n’ai jamais connu un tel niveau. J'ai évolué en CFA, en National, mais je n’imaginais pas forcément avoir la possibilité d’atteindre l’antichambre de la L1. Avec du recul, je me rends bien compte qu’on a fait un truc de malade.

A trente-et-un ans, avez-vous envie de poursuivre en L2 à Luzenac lors du prochain exercice ?
Je n’ai encore jamais goûté à un tel niveau, c’est le rêve de tout joueur qui a de l’ambition, je pense. J’aimerai beaucoup, si le club m’en donne la possibilité et la chance, poursuivre dans cette équipe qui m’est chère. L’ambiance est bonne, le niveau est relevé, l’ambition est importante, il y a ici tous les ingrédients pour qu’un joueur s’épanouisse pleinement, et je serais ravi de faire partie des plans de Luzenac la saison prochaine.

Propos recueillis par B.R.


Tristan M'Bongo
Né le 27 décembre 1982, à Kinshasa.
1,80 m - 73 kg
Poste : attaquant
Parcours : Saint Simon, Toulouse Athlétic Club, Toulouse Lardenne, US Colomiers, Toulouse Fontaines, US Albi, Luzenac AP (2009-2010), RC Strasbourg (2010-2011), Luzenac AP (depuis 2011).

Mercato - Le LAP tient se première recrue... et attend un gardien
8 Mai 2014




Après avoir enregistré le renfort de Jean-Marie Stéphanopoli, le coach de Castanet (DH) comme adjoint de Christophe Pélissier, le LAP a fait signer cette semaine sa première recrue, Yunis Abdelhamid, un défenseur latéral qui arrive d'Arles Avignon. Un gardien devrait suivre...


Yunis (ici au marquage du Rémois Saadi) est à vingt-sept ans un "jeune" pro.
A vingt-sept ans, Yunis Abdelhamid est un habitué de la Ligue 2, fréquentée avec Arles Avignon depuis trois ans et une centaine de matchs. Le franco-marocain a été formé dans les clubs de Montpellier de DH et DHR avant d'avoir a chance, à 24 ans, avec Arles Avignon en L2. Les bonnes relations qu'entretient le LAP avec son homologue arlésien ont facilité la transaction et la signature d'un contrat de trois ans.
Désormais, c'est vers le poste de gardien de but que se portent les recherches de Gérard Batlles, le responsable du recrutement ariégeois, qui a tenté de convaincre Olivier Blondel (34 ans), le gardien du TFC en fin de contrat, et Fabien Audard (36 ans), également en fin de contrat à Lorient mais qui jouit encore du statut de numéro 1. Le premier a réservé sa réponse, le second, ancien joueur de Muret et du TFC, a décliné. On imagine évidemment Fabien Barthez très actif sur ce dossier...


Yunis Abdelhamid
Né le 28 septembre 1987 à Montpellier
1,90 m - 87 kg
Poste : défenseur
Parcours : Montpellier Arceaux (2000-2002), ASPTT Montpellier (2002-2004), AS Lattes (2004-2011), Arles Avignon, L2 (2011-2014), Luzenac AP, L2 (depuis 2013)

La séance de la semaine (6 Mai)
Une fois par semaine nous vous ferons vivre une séance d'entraînement des joueurs du LAP en musique comme si vous y étiez. N'hésitez pas à donner votre avis ou vos souhaits sur l'adresse mail suivante : contact@luzenac-ap.fr

LAP - Luzenac Ariège Pyrénées
14 h ·
1/4 de finale Coupe de l'Ariège I : Luzenac III s'incline à Mirepoix (2-2 ; 3 tab à 1)

Luzenac : la der de Sébastien Mignotte

09/05/2014 à 09:01

NATIONAL. 32e journée. Le LAP à la maison célébrera son historique capitaine tandis que l'USC à l'extérieur doit vaincre ou mourir

Luzenac Ariège-Pyrénées – Carquefou, à 20 heures, Stade Jean-Noël - Fondère de Foix.
Jérôme Ducros et Christophe Pelissier lui avaient promis que, si c'était possible, Sébastien Mignotte pourrait dire au revoir aux supporters ariégeois – le maillot rouge et bleu sur les épaules. L'accession du LAP en Ligue 2 validée, le capitaine historique de Luzenac jouera ce soir le dernier match de sa carrière sportive après quasiment 15 ans passés au club. «Mimi» devrait disputer les 20 dernières minutes pour faire le trait d'u-nion entre le LAP amateur et celui professionnel.
Selon toute vraisemblance, Mignotte poursuivra l'aventure (coach de l'équipe réserve) avec son club de cœur. Ses coéquipiers auront donc une double motivation ce soir : gagner pour leur copain et garder ce petit point d'avance que Luzenac possède sur Orléans. Car, malgré la fatigue ou les blessures, le LAP veut décrocher le titre de champion. «L'objectif est de rester encore en course pour avoir une finale chez nous face à Orléans le 23 mai.» Si Pelissier perd Guy N'Gosso (déchirure), il récupère Boutaïb (suspension), Sanaïa et Dieuze (blessures).

---

L'agenda du week-end - LUZENAC à trois matchs du titre


FFF


L'agenda du week-end - LUZENAC à trois matchs du titre


National, 32ème journée
Vendredi 9 mai 2014
- Luzenac - Carquefou à 20h











district de l'ariège

Excellence

Dimanche 11 mai 2014
- Villeneuve d'Olmes - Luzenac C à 15h

Football. National. Le LAP aura bien sa finale face à Orléans

Publié le 11/05/2014 à 10:05

Le titre devrait se jouer lors de la dernière journée, le 23 mai à Foix, sauf si Luzenac gagne à Colmar et Orléans perd à domicile face à Boulogne vendredi prochain

Avec le retour, en particulier, de Khalid Boutaib, le LAP a montré un visage plus conquérant./Photo DDM. Sébastien Batteux.




22 heures vendredi soir, tous les résultats sont tombés. Dans cette toute dernière ligne droite du championnat National version 2013/2014, le suspense reste entier aux deux extrémités du classement. Si, en bas, la lutte pour le maintien implique directement six équipes, en haut, c'est le titre qui n'est pas encore joué. Grâce au but de Mignotte, le LAP accroche Carquefou (2-2) et préserve sa série d'invincibilité (10 matches désormais, record en cours). Dans le même temps, Orléans est revenu in extremis (encore) à Luçon après avoir été mené une grande partie du match. Ce mano à mano entre les deux cadors du championnat devrait durer jusqu'au dernier match et cette ultime rencontre le 23 mai stade Jean-Noël Fondere entre le LAP et Orléans. D'ici là, les hommes de Christophe Pelissier se seront déplacés à Colmar et les Orléanais auront accueilli une équipe de Boulogne qui joue son maintien. Un seul petit point sépare les deux premiers.
Le LAP, resté en tête 7 journées de plus qu'Orléans cette saison, sera probablement dans la peau du favori. Si elle a lieu, cette finale, Luzenac aura lutté pour aller la chercher. Ce match face à Carquefou en est le parfait exemple. Peut-être le plus beau match de la saison. Un des plus spectaculaire, assurément. Un scénario de cinéma, des actions collectives de grande classe, des buts magnifiques. Il flottait un parfum de Ligue 2 dans un stade Jean-Noël Fondere pourtant hors norme. Le public s'est régalé, les joueurs également. Avec les retours de Sanaïa, Dieuze et Boutaib, le LAP a retrouvé un visage plus conquérant, plus serein, plus dominateur. Seul petit bémol, le passage à vide du meilleur buteur du championnat. Muet depuis sa blessure, Dona N'Doh, bien que précieux dans son jeu en remise dos au but et dans son impact au niveau du jeu aérien, a du mal à retrouver ce coup de rein, cette confiance, qui lui a fait exploser les compteurs pendant les trois quarts de la saison. On dit que les grands matches sont faits pour les grands joueurs. On peut donc se dire que l'attaquant ariégeois fera parler la poudre contre Orléans.
Pour démarrer cette finale en position de force, le LAP devra tout de même réaliser une prestation convaincante. Pour cela, il va falloir trouver une source de motivation, un supplément d'âme. En cas de victoire en terre d'alsace, conjuguée à une contre performance d'Orléans à domicile, Luzenac peut être sacré dès vendredi. Plier l'affaire avant l'apothéose, un peu comme fut pliée la montée dès la première balle de match. Christophe Pelissier et ses hommes ne laisseront pas passer l'occasion si elle se présente. Avec un Ech-Chergui au sommet de son art, un Boutaib toujours aussi exemplaire, une défense toujours aussi imperméable à l'extérieur, les «rouge et bleu» n'ont à avoir peur de personne. Le séisme médiatique qu'a entraîné la montée est encore dans toutes les têtes. Imaginons un seul instant l'impact qu'aurait un titre de champion de France. Réponse dans 180 minutes

---

Rencontre avec le nouveau recruteur du LAP
Gérard Battles : «Environ 30 % de l'effectif va évoluer»
C'est un des nouveaux visages du LAP, depuis le mois d'avril. Expérimenté, Gérard Battles est désormais le nouveau recruteur du LAP. Le papa de Laurent va apporter au club du président Ducros sa connaissance du monde professionnel, son réseau influent dans le monde du football français et aussi son état d'esprit en phase avec l'esprit du LAP. Gérard Battles se confie sur son métier, un métier de l'ombre mais qui s'avère indispensable pour faire briller le club.
Pour commencer un petit mot sur votre expérience et votre parcours ?
Au départ, j'étais stagiaire pro au FC Nantes en tant que joueur. Mais ma carrière n'a jamais décollé. Je suis alors devenu éducateur au TFC, avec les jeunes surtout. Puis au contact des professionnels. Je suis resté au «Tef» une quinzaine d'années. J'ai pris alors un nouveau tournant dans ma carrière en devenant recruteur au FC Sochaux. Dans un premier temps, je me chargeais du recrutement des jeunes puis des pros. J'y suis resté jusqu'en juin 2013. Me voici au LAP.
Quels étaient vos liens avec le LAP avant d'y rentrer comme recruteur et comment s'est passée votre arrivée ?
Mon arrivée s'est initiée grâce à l'apport de Fabien Barthez. Je connais Fabien depuis très longtemps, quand il était au TFC. Je connaissais également le coach, le directeur sportif et aussi pas mal de joueurs que j'ai eu sous mon aile à Toulouse comme Mignotte ou Makalou. Je suivais le club depuis pas mal d'années. Je suivais déjà Thomas Guerbert pour Sochaux lorsqu'il jouait à Luzenac, avant qu'il ne parte à Dijon. On va dire que je connais bien la maison. En ce qui concerne mon arrivée, c'est vraiment un concours de circonstances très simples. Mon contrat était terminé à Sochaux et je n'avais pas envie de quitter la région toulousaine pour partir à l'aventure. Le projet du LAP s'est présenté et j'ai accepté parce que je me reconnais dans tout cela. Je ne le regrette vraiment pas. J'ai fait le bon choix.
En quoi consiste votre métier de recruteur ? Quel rôle avez-vous ?
En amont, je consulte le coach pour connaître ses besoins en termes d'effectif. Ensuite, de par mon réseau dans les clubs, je fais en sorte de savoir au mieux ce qui correspond à ses attentes en allant voir des matches, en ciblant des joueurs. C'est la première facette. La seconde, c'est celle du contact. Une fois que le joueur est ciblé, je contacte son agent et le joueur afin d'établir le premier contact entre le club pour lequel je travaille et l'entourage du joueur (club, agent) en vue d'éventuelles négociations par la suite. C'est un métier passionnant mais un peu frustrant puisque je n'assiste quasiment jamais aux matches de l'équipe pour laquelle je travaille.
Vous qui avez déjà commencé votre travail en vue de la saison prochaine, quelle est la politique du LAP en matière de recrutement pour l'année qui arrive ?
Nous avons comme credo de ne pas enlever l'âme de Luzenac. De respecter les joueurs qui ont fait monter le club, tout en leur faisant comprendre que la Ligue 2 est un autre monde. C'est pour cela que seulement environ 30 % de l'effectif va évoluer. Nous avons ciblé quatre à cinq joueurs qui ont un profil qui nous intéresse. Au-delà de l'aspect technique et de la valeur footballistique du joueur, c'est l'état d'esprit qu'il faudra également mettre en valeur et garder la saison prochaine. C'est grâce à l'état d'esprit que ce groupe en est là aujourd'hui. I faut le conserver. C'est en prenant en compte tous ces paramètres qu'on va faire en sorte de monter un groupe compétitif pour la Ligue 2.
Le LAP est il prêt (aussi bien sportivement que structurellement) à affronter le monde professionnel ?
Avant la montée officielle, le club s'organisait déjà pour grandir. Des gens sont arrivés pour renforcer l'administratif, le groupe s'est étoffé. Le club se structure parfaitement pour avoir un avenir intéressant au plus haut niveau. Après, c'est le terrain qui parlera. Et il n'y a que la vérité du terrain qui compte.

---

Le chiffre : 14
BUTS>Pour Mignotte en National. En égalisant à la 75e minute, 3 minutes seulement après son entrée en jeu à la place de Makalou, qui lui a aussi passé pour la dernière fois le brassard de capitaine, Sébastien Mignotte a marqué vendredi soir face à Carquefou son 14e but pour Luzenac en National. Il en avait en effet déjà marqué 5, 1, 5 et 2 buts lors des précédentes saisons, du 7 août 2009 au 24 mai 2013, où il avait participé à 133 rencontres, ratant seulement 22 matches en 4 ans! Sébastien est pour le moment le 4e buteur luzenacien en National, un exploit pour un défenseur, derrière M'Bongo (37 buts), N'Doh (26) et Fori (23). Il est à égalité avec Ech-Chergui, qui, lui, a marqué le premier but du LAP vendredi, son 5e lors des 6 dernières rencontres.

Rencontre avec le nouveau recruteur du LAP
Gérard Battles : «Environ 30 % de l'effectif va évoluer»
C'est un des nouveaux visages du LAP, depuis le mois d'avril. Expérimenté, Gérard Battles est désormais le nouveau recruteur du LAP. Le papa de Laurent va apporter au club du président Ducros sa connaissance du monde professionnel, son réseau influent dans le monde du football français et aussi son état d'esprit en phase avec l'esprit du LAP. Gérard Battles se confie sur son métier, un métier de l'ombre mais qui s'avère indispensable pour faire briller le club.
Pour commencer un petit mot sur votre expérience et votre parcours ?
Au départ, j'étais stagiaire pro au FC Nantes en tant que joueur. Mais ma carrière n'a jamais décollé. Je suis alors devenu éducateur au TFC, avec les jeunes surtout. Puis au contact des professionnels. Je suis resté au «Tef» une quinzaine d'années. J'ai pris alors un nouveau tournant dans ma carrière en devenant recruteur au FC Sochaux. Dans un premier temps, je me chargeais du recrutement des jeunes puis des pros. J'y suis resté jusqu'en juin 2013. Me voici au LAP.
Quels étaient vos liens avec le LAP avant d'y rentrer comme recruteur et comment s'est passée votre arrivée ?
Mon arrivée s'est initiée grâce à l'apport de Fabien Barthez. Je connais Fabien depuis très longtemps, quand il était au TFC. Je connaissais également le coach, le directeur sportif et aussi pas mal de joueurs que j'ai eu sous mon aile à Toulouse comme Mignotte ou Makalou. Je suivais le club depuis pas mal d'années. Je suivais déjà Thomas Guerbert pour Sochaux lorsqu'il jouait à Luzenac, avant qu'il ne parte à Dijon. On va dire que je connais bien la maison. En ce qui concerne mon arrivée, c'est vraiment un concours de circonstances très simples. Mon contrat était terminé à Sochaux et je n'avais pas envie de quitter la région toulousaine pour partir à l'aventure. Le projet du LAP s'est présenté et j'ai accepté parce que je me reconnais dans tout cela. Je ne le regrette vraiment pas. J'ai fait le bon choix.
En quoi consiste votre métier de recruteur ? Quel rôle avez-vous ?
En amont, je consulte le coach pour connaître ses besoins en termes d'effectif. Ensuite, de par mon réseau dans les clubs, je fais en sorte de savoir au mieux ce qui correspond à ses attentes en allant voir des matches, en ciblant des joueurs. C'est la première facette. La seconde, c'est celle du contact. Une fois que le joueur est ciblé, je contacte son agent et le joueur afin d'établir le premier contact entre le club pour lequel je travaille et l'entourage du joueur (club, agent) en vue d'éventuelles négociations par la suite. C'est un métier passionnant mais un peu frustrant puisque je n'assiste quasiment jamais aux matches de l'équipe pour laquelle je travaille.
Vous qui avez déjà commencé votre travail en vue de la saison prochaine, quelle est la politique du LAP en matière de recrutement pour l'année qui arrive ?
Nous avons comme credo de ne pas enlever l'âme de Luzenac. De respecter les joueurs qui ont fait monter le club, tout en leur faisant comprendre que la Ligue 2 est un autre monde. C'est pour cela que seulement environ 30 % de l'effectif va évoluer. Nous avons ciblé quatre à cinq joueurs qui ont un profil qui nous intéresse. Au-delà de l'aspect technique et de la valeur footballistique du joueur, c'est l'état d'esprit qu'il faudra également mettre en valeur et garder la saison prochaine. C'est grâce à l'état d'esprit que ce groupe en est là aujourd'hui. I faut le conserver. C'est en prenant en compte tous ces paramètres qu'on va faire en sorte de monter un groupe compétitif pour la Ligue 2.
Le LAP est il prêt (aussi bien sportivement que structurellement) à affronter le monde professionnel ?
Avant la montée officielle, le club s'organisait déjà pour grandir. Des gens sont arrivés pour renforcer l'administratif, le groupe s'est étoffé. Le club se structure parfaitement pour avoir un avenir intéressant au plus haut niveau. Après, c'est le terrain qui parlera. Et il n'y a que la vérité du terrain qui compte.

---

Football. National. Le LAP aura bien sa finale face à Orléans

Publié le 11/05/2014 à 10:05

Le titre devrait se jouer lors de la dernière journée, le 23 mai à Foix, sauf si Luzenac gagne à Colmar et Orléans perd à domicile face à Boulogne vendredi prochain

Avec le retour, en particulier, de Khalid Boutaib, le LAP a montré un visage plus conquérant./Photo DDM. Sébastien Batteux.




22 heures vendredi soir, tous les résultats sont tombés. Dans cette toute dernière ligne droite du championnat National version 2013/2014, le suspense reste entier aux deux extrémités du classement. Si, en bas, la lutte pour le maintien implique directement six équipes, en haut, c'est le titre qui n'est pas encore joué. Grâce au but de Mignotte, le LAP accroche Carquefou (2-2) et préserve sa série d'invincibilité (10 matches désormais, record en cours). Dans le même temps, Orléans est revenu in extremis (encore) à Luçon après avoir été mené une grande partie du match. Ce mano à mano entre les deux cadors du championnat devrait durer jusqu'au dernier match et cette ultime rencontre le 23 mai stade Jean-Noël Fondere entre le LAP et Orléans. D'ici là, les hommes de Christophe Pelissier se seront déplacés à Colmar et les Orléanais auront accueilli une équipe de Boulogne qui joue son maintien. Un seul petit point sépare les deux premiers.
Le LAP, resté en tête 7 journées de plus qu'Orléans cette saison, sera probablement dans la peau du favori. Si elle a lieu, cette finale, Luzenac aura lutté pour aller la chercher. Ce match face à Carquefou en est le parfait exemple. Peut-être le plus beau match de la saison. Un des plus spectaculaire, assurément. Un scénario de cinéma, des actions collectives de grande classe, des buts magnifiques. Il flottait un parfum de Ligue 2 dans un stade Jean-Noël Fondere pourtant hors norme. Le public s'est régalé, les joueurs également. Avec les retours de Sanaïa, Dieuze et Boutaib, le LAP a retrouvé un visage plus conquérant, plus serein, plus dominateur. Seul petit bémol, le passage à vide du meilleur buteur du championnat. Muet depuis sa blessure, Dona N'Doh, bien que précieux dans son jeu en remise dos au but et dans son impact au niveau du jeu aérien, a du mal à retrouver ce coup de rein, cette confiance, qui lui a fait exploser les compteurs pendant les trois quarts de la saison. On dit que les grands matches sont faits pour les grands joueurs. On peut donc se dire que l'attaquant ariégeois fera parler la poudre contre Orléans.
Pour démarrer cette finale en position de force, le LAP devra tout de même réaliser une prestation convaincante. Pour cela, il va falloir trouver une source de motivation, un supplément d'âme. En cas de victoire en terre d'alsace, conjuguée à une contre performance d'Orléans à domicile, Luzenac peut être sacré dès vendredi. Plier l'affaire avant l'apothéose, un peu comme fut pliée la montée dès la première balle de match. Christophe Pelissier et ses hommes ne laisseront pas passer l'occasion si elle se présente. Avec un Ech-Chergui au sommet de son art, un Boutaib toujours aussi exemplaire, une défense toujours aussi imperméable à l'extérieur, les «rouge et bleu» n'ont à avoir peur de personne. Le séisme médiatique qu'a entraîné la montée est encore dans toutes les têtes. Imaginons un seul instant l'impact qu'aurait un titre de champion de France. Réponse dans 180 minutes

---

YA UN TYPE SYMPA ET CHAUVE
A COTE DU TROP CELEBRE TRISTAN M"BONGO
qui peut me dire son nom,, MERCI


https://i.servimg.com/u/f57/14/03/05/22/1_bmp101.jpg

Excellence : Luzenac III s'impose 4 buts à 2 à Villeneuve d'Olmes et se positionne à la 4 ème place avant la réception, pour la dernière journée, de Varilhes (3ème).