FFF FEDERATION FRANCAISE DE FOOT !!!!!!!!!!!!!

A la section des supporters de Dunkerque, les deux membres qui s'étaient rendus à Knysna ne renouvelleront d'ailleurs pas l'expérience cette année. «Il faudra du temps, des résultats, des changements de joueurs», explique Yannick Vanhée, et surtout, un changement d'état d'esprit des instances dirigeantes du foot français.

«M. Le Graet avait dit dans son programme électoral qu'il allait nous aider. Là, chaque supporter part de son côté, se débrouille pour trouver son hébergement..

. Dans les pays étrangers, les fédérations de supporters sont aidées par leurs fédérations nationales, ils ont vingt ans d'avance sur nous. Aujourd'hui, hormis la sortie d'un guide du supporter en Ukraine, que ma mère aurait pu éditer

, il n'y a rien. On est les dindons de la farce. On est à 100% derrière eux, mais la Fédération n'a pas encore compris qu'il fallait nous assister dans nos déplacements, car nous sommes tous bénévoles ... Aujourd'hui, j'ai des membres de mon association qui ont trouvé des billets pas chers pour la Pologne, et qui iront donc soutenir la France derrières des écrans géants... C'est dommage !» Pour eux, mais aussi pour les Bleus

Alain Christnacht s'en va

La valse des directeurs généraux se poursuit à la Fédération française de football. Dix mois après avoir pris ses fonctions auprès du président Noël Le Graët, Alain Christnacht va quitter la FFF, officiellement à la fin du mois. Sans grande surprise puisque la rumeur l'annonçait partant depuis plusieurs semaines. L'ancien préfet des Côtes d'Armor va rejoindre le Conseil d'Etat, sa maison d'origine, «dans les prochaines semaines». «Noël Le Graët a pris acte avec regret de cette décision», indique le communiqué de la 3F. Il faut dire que le successeur d'Alain Resplandy-Bernard, éphémère DG choisi par Fernand Duchaussoy, ne s'est jamais vraiment acclimaté au fonctionnement de la maison du ballon rond.

Un nouveau DG le 3 juillet

Alain Christnacht avait fait part à ses proches de ses difficultés à exercer son autorité en raison des «vaches sacrées intouchables» au sein de l'institution. Jacques Lambert, qui a lui-même claqué la porte de la Fédération avec fracas en novembre 2010, avait pourtant prévenu le conseiller d'Etat des difficultés à exercer la fonction.

Avant de partir, le futur ex directeur général a tout de même assisté à la victoire des Bleus face à l'Ukraine (2-0) à Donetsk en compagnie de la délégation française. Il s'est entretenu avec le président ce matin et Noël Le Graët a réuni tous les salariés cet après-midi pour leur annoncer la nouvelle. Un nouveau directeur général, extérieur à l'institution, devrait être nommé mardi 3 juillet lors du prochain comité exécutif de la FFF

L’historique des sélectionneurs .......
1969-1973 : Georges Boulogne
1973-1975 : Stefan Kovacs
1976-1985 : Michel Hidalgo
1985-1988 : Henri Michel
1988-1992 : Michel Platini
1992-1993 : Gérard Houiller
1993-1998 : Aimé Jacquet
1998-2002 : Roger Lemerre
2002-2004: Jacques Santini
2004-2010: Raymond Domenech
2010-2012 : Laurent Blanc

Blanc: lasuccessionest ouverte
ÉQUIPE DE FRANCE Le sélectionneur ne
souhaite pas poursuivre; la voie est libre
pourDidierDeschamps


Laurent Blanc et Didier Deschamps au temps où ils étaient à la tête des Girondins de Bordeaux et de l’OM...


"Nous ne sommes pas
parvenus à trouver un
terrain d'entente autour
du management"


Si l’OM cherche un entraîneur,
il y en a désormais
un sur le marché. Il parle
français, connaît la Ligue 1, et
encore mieux Marseille
(1997-99), il a déjà été champion
comme joueur et comme
entraîneur. Et il sait bien faire
jouer Alou Diarra. Et il est libre.
Il s’appelle Laurent Blanc.
Commeon le pressentait depuis
la rencontre avec Noël le
Graët, il n’a pas "demandé le renouvellement
du contrat qui
(me) liait à la FFF", ainsi qu’il
l’a annoncé hier après-midi
par le biais d’un communiqué
qu’un tiers luia mal rédigé, où
l’utilisation d’un imparfait parfois
incongru cache mal que
leur opposition ne date pas de
leur dernière rencontre, jeudi
dernier et ne porte pas seulement
sur le mode de fonctionnement.
"Lors de nos entretiens
du 28juin (avec le président de
la FFF Noël Le Graët), nous ne
sommes pas parvenus à trouver
un terrain d'entente autour du
management de l'équipe de
France pour les deux saisons à
venir".
Ça, on s’en doutait. On savait
que Le Graët voulait réduire
l’encadrement (un joueur
s’est étonné qu’à l’Euro, il y
avait un membre de staff par
joueur) et réduire certaines dépenses,
comme les nuits à Enghien.
Mais au regard du communiqué,
la chronologie très intéressante
que donne Laurent
Blanc démontre aussi que les
légendes ne sont pas fausses.
Le Breton et le Cévénol, ça a la
tête dure. Surtout, quand cela
s’accompagne d’une haute opinion
(nullement injustifiée) de
ses propres compétences et de
sa propre stature.
"Dès son élection à la Présidence
de la FFF, M. Le Graët me
proposait de prolonger mon
contrat de sélectionneur
jusqu’en 2014. J'avais estimé
prématuré, à l’époque,
d’aborder cette question avant
la qualification de l’équipe de
France à l’Euro 2012, passage
obligéàmes yeux.
"Cette qualification acquise,
et malgré mon souhait, exprimé,
d’envisager alors mon avenir
sur un plus long terme, le
P r é s i d e n t r e p o r t a i t à
l’après-Euro l'examen du problème."
En gros, on comprend qu’ils
se sont vexés chacun à son
tour. Jusqu’au point de non-retour
d’un Euro où Laurent
Blanca dû finir fatigué par certains
de ses joueurs.
"Dommage qu'il parte. Il
avait dit lui-même qu'il voulait
être en poste en Ukraine,
mais aussi en 2014 au Brésil", a
dit Michel Platini. "Didier Deschamps
connaît très bien la
maison, il pourrait être un très
bon sélectionneur, comme
d'autres. Le président de la FFF
a l'immense honneur et l'immense
responsabilité de choisir
le sélectionneur. En 2004,
j'avais souhaité Jean Tigana,
mais le président de la FFF
avait choisi Raymond Domenech.
Le présidentaunpouvoir
et il l’utilise. Les choix sont ce
qu’ils sont, mais à la fin, il vaut
mieux avoir de bons joueurs.
"Nous n’avons pas de mauvais
joueurs, nous avons progressé
par rapport aux dernières
compétitions et la France
est aujourd’hui à sa place en
quarts de finale, comme elle
l’était au premier tour auparavant.
Il y a progression, même
si elle n’a pas montré son potentiel
contre l’Espagne championne
du monde."
Didier Deschamps, le nom
du successeur le plus naturel
est lâché. Si l’entretien Le
Graët-Blanc a eu lieu jeudi et
non pas lundi comme initialement
prévu, cela peut apparaître
comme la volonté de régler
le problème avant le 2 juillet,
pour que DD sache où il va,
avant la reprise de l’OM.
Les deux hommes se seraient
rencontrés sans
Jean-Pïerre Bernes, il y a déjà
quelques semaines, ce dont
Laurent Blanc aurait pris ombrage.
Si des obstacles financiers
ou des problèmes de personnes
venaient polluer la connection
Le Graët-Deschamps, le
nomle plus souvent avancé est
celui d’un autre Breton, Paul le
Guen, qui a l’expérience d’une
équipe nationale compliquée,
celle du Cameroun. Mais une
aura proche de la galette-saucisse.
Maintenant, si Le Graët
veut faire des économies, il
peut aussi promouvoir Alain
Boghossian.
Mais le départ de Laurent
Blanc, quel que soit son successeur
et les résultats qu’il obtiendra,
ressemble aujourd’hui à
un grand gâchis.

L'équipe de France 98 déplore le départ de Laurent Blancéquipe de france. Sélectionneur. Suite au choix du "Président", ses anciens compagnons de jeu ont tenu à réagir toute la journée d'hier.

Assis : Dugarry, Barthez, Deschamps (tout sourire), Lizarazu, Lamouchi
L'annonce du départ du sélectionneur français suite à son entretien avec Noël Le Graët suscite de nombreuses réactions. Entre incompréhensions et regrets…

Hier, dans la journée, plusieurs champions du monde en 1998 ont pris la parole pour manifester leur déception de voir leur ex-équipier Laurent Blanc quitter l'équipe de France. Bixente Lizarazu était le premier à réagir au micro de TF1 pour qui il travaille comme consultant.

« Je trouve que c'est un gâchis parce que l'opinion publique était avec Laurent tout comme la majorité des médias qui était favorable à ce qu'il poursuive l'aventure. » Et d'ajouter : « Je regrette qu'il décide d'arrêter a priori sur un problème personnel avec Noël Le Graët (NDLR : président de la Fédération française de football). »

Une génération solidaire
La génération dorée championne du monde 1998 et championne d'Europe 2000 n'a pas l'habitude d'abandonner les siens. Quitte à réagir un peu violemment. Si Lizarazu a simplement laissé filtrer sa déception à l'égard de Blanc, qui avait « toutes les cartes en main pour continuer », Christophe Dugarry a ouvertement critiqué le président de la Fédération. « Le Graët a voulu reprendre la main face à quelqu'un qui ne sera jamais un politicien », a déclaré l'ancien attaquant dans Le Parisien. On se souvient que Dugarry et Lizarazu avaient déjà été en première ligne il y a quatre ans pour réclamer le départ de Raymond Domenech après l'élimination au premier tour de l'Euro-2008 et son remplacement par Deschamps. À l'époque, leur soutien, ainsi que celui de Zinédine Zidane, Emmanuel Petit ou Robert Pirès s'était cependant avéré contre-productif. Le président de l'époque Jean-Pierre Escalettes fustigeant « une campagne indécente » et le poids d'un « clan », avant de reconduire Domenech jusqu'au fiasco du Mondial- 2010.

Zizou « crédible » pour Liza
Loin d'abdiquer, « France 98 » avait obtenu sa revanche avec l'arrivée de Blanc à la tête du onze de France, affublé des pleins pouvoirs. À présent deux noms circulent pour prendre sa succession. Didier Deschamps qui a selon « Liza » et Barthez l'expérience et toutes les qualités requises pour reprendre les rênes et… Zinédine Zidane, qui est en train de passer ses diplômes d'entraîneur. « Ce sont deux choix qui peuvent être très bons pour l'équipe de France », a conclu l'ancien défenseur basque. La balle est désormais dans le camp du président.

Petit comité, grandes décisions jour le 02/07/2012 23:39:35


A qui Noël Le Graët va-t-il confier les rênes de l'équipe de France ?

Qui sera le prochain sélectionneur de l'équipe de France ? Samir Nasri et consorts seront-ils sanctionnés pour leurs dérapages verbaux (et autres) durant l'Euro ? Le comité exécutif de la Fédération française (FFF) devrait répondre à ces questions, mardi (à partir de 12h15).

C'est un comité exécutif très attendu qui s'annonce mardi matin à la Fédération française (FFF). Car à l'issue de cette séance de travail, le nom du successeur de Laurent Blanc à la tête des Bleus devrait être connu. «A 99% il y aura une annonce sur le sélectionneur et à 95% sur des sanctions contre des joueurs», a estimé lundi une source proche du dossier, en référence à l'autre point chaud de la réunion : les éventuelles suites disciplinaires de "l'affaire Nasri" entre autres.

Depuis l'officialisation du départ de Blanc, samedi, un homme faisait figure de favori pour prendre la relève, jusqu'à lundi dans la journée du moins. Libéré de sa dernière année de contrat à l'OM, Didier Deschamps avait le profil idéal pour devenir sélectionneur. Son expérience en tant que joueur international et entraîneur reconnu à Monaco notamment ou encore à la Juventus Turin et Marseille, faisait de lui le numéro un des pronostics. Mais l'enthousiasme collectif est vite retombé lorsque l'information est tombée. le technicien aurait refusé le poste proposé ce week-end par le président de la 3F, Noël Le Graët. Comme son ami Blanc, Deschamps n'aurait pas reçu «les marques d'amour» qu'il attendait, a confirmé une source bien placée
Sauf retournement de situation ou nouvelle offre de dernière minute, le nom du Basque ne devrait pas être évoqué mardi à la Fédération.


Le Guen, un membre de la DTN ou entraîneur de L1 ?
Compte tenu de ces nouveaux éléments, d'autres noms se sont mis à circuler en coulisses, comme celui de Paul Le Guen par exemple, l'actuel sélectionneur d'Oman et ancien champion de France avec Lyon (2003, 2004 et 2005). Mais une surprise ne serait pas totalement à exclure non plus, comme la possibilité de voir un membre de la Direction technique nationale (Mombaerts, Smerecki...) ou un entraîneur de Ligue 1 (Girard, Garcia...) retenu. Quant à l'éternelle hypothèse de Zinedine Zidane, elle revient à chaque fois. Mais est-elle pour autant crédible ? Difficile de se prononcer.


Ç'a l'est beaucoup plus en revanche en ce qui concerne les cas Nasri, Ménez, M'Vila et Ben Arfa, qui seront évoqués par les douze membres du Comité, c'est une certitude. «Il y a eu des dérapages de certains joueurs, il faut qu'on en parle, a annoncé l'un des décideurs justement, sous couvert d'anonymat. Il y a des gens très bien en équipe de France, et l'équipe de France avait une belle image. Mais il suffit de deux ou trois joueurs pour la ternir, c'est mille fois dommage». Pour avoir insulté un journaliste, le joueur de Manchester City risque une suspension. Pour avoir insulté l'un de ses coéquipiers (Lloris), le Parisien pourrait être simplement rappelé à l'ordre. Théoriquement, le CE doit saisir la commission de discipline de la FFF qui, après enquête, pourra se prononcer. Mardi, tout le monde ne sera pas fixé, mais on aura quand même bien avancé. (Avec AFP)

FootballZidane ? Girard ? Le Guen ? Qui pour remplacer Blanc ?
Le 3/07/2012 à 10h15 | Mis à jour à 10h29

Le très charismatique héros du Mondial 98 peut-il faire un bon sélectionneur ?
On ne se bouscule pas vraiment pour prendre la direction de l'équipe de France de football. Laurent Blanc a raccroché, Didier Deschamps a refusé et il faut désormais trouver un coach à une équipe qui tentera de se qualifier pour la Coupe du Monde au Brésil de 2014.

Noël Le Graet, le président de la fédération qui joue sa place lors d'élections internes en fin d'année, sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur avec cette équipe difficile à diriger. Les pistes avancées sont, pour l'instant, très médiatiques.


Ce serait notamment le cas de Zinédine Zidane. Le très charismatique héros du Mondial 98 peut-il faire un bon sélectionneur ? Il a, en théorie, le respect des joueurs, élément important en équipe de France mais aucune expérience de direction d'équipe et, dit-on, pas vraiment le goût pour cela.

René Girard, champion de France avec le Montpellier Hrault Sproting Club, méridional fort en gueule et pragmatique pourrait être l'homme de la situation. Mais saura-t-il gérer les égos délicats des mercenaires tricolores aussi bien qu'il canalise l'énergie des jeunes pousses du centre de formation héraultais ?

Ancien entraîneur du Paris SG, Paul Le Guen est médiatique et expérimenté. Mais ce garçon bien élevé, sans palmarès majeur comme joueur, saura-t-il en imposer aux joueurs français ? C'est une vraie question.

Reste le cas d'Arsène Wenger, dont le nom revient à intervalles réguliers dans ce type de stuation. Mais la FFF peut-elle se permettre de rémunérer le patron des Gunners au niveau qui est le sien à Arsenal où l'herbe est probablement plus verte qu'au Stade de France ?

Et vous, quel est votre candidat ?

Les primes gelées: «L'ensemble des primes de l'équipe de France sont gelées, toutes sans exception. Cet argent est bloqué, il sera peut-être redistribué... Peut-être pas».


A qui profiteront les primes ?
Après l'annonce par Noël Le Graët du gel des primes de l'Équipe de France, la question de leur destination se pose.

Des souhaits ont été émis... Le Foyer «Notre Dames des sans-abri», association caritative lyonnaise, a demandé de lui verser «tout ou partie» des 100 000 euros prévus pour chaque joueur afin d'aider les plus pauvres. «Ceux qui en ont réellement besoin.»

Le président du football amateur Eric Thomas, a pour sa part proposé de reverser l'argent au football amateur. «Un geste de solidarité qui permettrait de redorer l'image de ce sport ».

Jusque-là discrète, la ministre des Sports Valérie Fourneyron a préféré mentionner l'exemple des Italiens qui avaient décidé de reverser leurs primes de l'Euro aux victimes des tremblements de terre de mai par solidarité.

Zinedine Zidane a-t-il les qualités pour être le nouveau sélectionneur des Bleus ?
Merci d'avoir été parmi les premiers à voter. Les résultats seront disponibles prochainement. Voir les résultats sans voter

Oui 46 % Oui
37 825 Votes
Non 47 % Non
38 387 Votes
Sans opinion 7 % Sans opinion
6 148 Votes
BEN NON IL EST DEBUTANT
COMME RAVA A CALLENOLLI A LOM CE SERAIT UN GACHIS

Bleus
Hidalgo : «Besoin d'un tel calibre» 08/07/2012 17:43:30


Michel Hidalgo approuve le choix de Didier Deschamps.

Sans attendre la confirmation de la FFF, dimanche vers 21h00, à l'accord trouvé avec Didier Deschamps pour succéder à Laurent Blanc à la tête des Bleus, les premières réactions reflétaient en milieu d'après-midi la satisfaction du milieu du football.

Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l'équipe de France (1976-1984) (sur France Info) : «La France et aussi Noël le Graët avaient besoin d'un tel calibre comme entraîneur. Le forcing de Noël le Graët a fini par payer. L'habilité du président de la fédération a été de trouver un nom. Cela peut lui servir pour sa réélection bientôt. Didier Deschamps est encore très jeune mais il a une grande expérience internationale, comme joueur et comme entraîneur. J'ai été étonné d'ailleurs qu'il demande un délai de réflexion parce qu'on a l'impression que cette fonction lui colle à la peau. Lui, c'est toujours la perfection, il essaie toujours d'aller au meilleur et il aime les résultats. L'équipe de France a besoin de ça. Ça va lui faire du bien d'avoir à maîtriser une équipe avec un match par mois. Et il va nous servir quelque chose de très beau certainement.»

Luis Fernandez, ancien international (sur RMC Info) : «Je pense que Didier Deschamps a le profil pour prendre la succession de Laurent Blanc. Noël Le Graët, pour préserver ses chances d'être réélu à la présidence de la FFF après le dossier Laurent Blanc, il lui fallait absolument Didier Deschamps. Si le nouveau sélectionneur avait été Francis Smerecki ou Paul Le Guen, Noël Le Graët, il sautait au mois de décembre. Il n'avait pas le choix. Didier a l'expérience. Il est comme Laurent Blanc. Ils ont du charisme, des connaissances. Laurent Blanc a quand même fait du bon boulot. Didier reprend le groupe. Il va pouvoir travailler dans la continuité. Il apportera deux ou trois changements, parce que chaque entraîneur a sa méthode.»


«Il n'y avait pas beaucoup d'hommes de la situation»
Jean-Claude Dassier, ancien président de l'Olympique de Marseille (sur RMC Info) : «Il a la culture de la gagne. On lui a reproché de ne pas suffisamment penser au beau jeu. Mais les soirs de victoires, qu'on ait bien ou mal joué, cela avait moins d'importance. Il a toutes les qualités qu'il faut pour diriger une équipe nationale. Dans les rapports humains, il a parfois quelques difficultés qu'il va devoir gommer (Ndlr, les deux hommes s'étaient opposés en 2011). Mais je suis convaincu qu'il va y arriver. C'est un grand technicien, un homme qui respire le football, qui sait juger les gens. Peut-être faudra-t-il qu'il fasse un effort pour mieux parler, mieux se faire comprendre et mieux dialoguer.»

Alain Giresse, ancien international, ancien sélectionneur de la Géorgie, du Gabon et du Mali (sur France Info) : «Un jour ou l'autre, cette opportunité devait se présenter pour Didier Deschamps. Elle se présente maintenant alors qu'il n'y avait pas beaucoup d'hommes de la situation. Il a suffisamment de vécu d'entraîneur pour passer à l'échelon supérieur et entraîner l'équipe de France. Sa nomination s'inscrit dans son parcours dans le football. Il correspond aussi parfaitement au besoin de continuité de cette équipe. Didier Deschamps est quand même quelqu'un de proche de Laurent Blanc dans le mode de fonctionnement. Ça évitera de repartir à zéro.»

La FFF se réunira à 10h00
Le 26/07/2012 | Mis à jour le 26/07/2012 12:53:00

Si Jérémy Ménez a déclaré ce jeudi dans nos colonnes qu'il ne pourrait pas se rendre à la réunion de la commission de discipline de la FFF, Hatem Ben Arfa, Samir Nasri et Yann M'vila sont eux attendus vendredi à 10h00 au siège de la 3F pour évoquer leurs écarts de conduite respectifs durant l'Euro 2012. Seul le dernier cité est annoncé présent de source interne à la Fédération. Les joueurs de City et Newcastle n'ont pas dit s'ils se rendraient sur place ou s'ils seraient représentés par leurs avocats. Le sélectionneur Laurent Blanc a lui aussi été appelé à y assister pour amener son témoignage, mais rien ne dit qu'il fera le voyage. La fédération devrait communiquer les sanctions prises via communiqué dans l'après-midi, et les joueurs disposeront alors de 10 jours pour faire appel.

02/08/2012 - 16:59
Nasri, Ménez, Ben Arfa et M'Vila privés de prime
Sanctionnés a posteriori après avoir "animé" l'Euro 2012 sous la tunique de l'équipe de France, Samir Nasri, sanctionné 3 matches de suspension pour avoir insulté un journaliste en zone mixte, Jérémy Ménez, suspendu une rencontre pour comportement inapproprié, Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila, entendus par la Commission de discipline, ne percevront pas leur prime, annonce un communiqué de presse de la FFF. Le Comité exécutif de la Fédération française de football a également annoncé ce jeudi que les autres Bleus sélectionnés pour la phase finale verront "leur prime de résultat diminuée de 25%." A noter que "les sommes non versées seront redistribuées à 60% vers le football amateur et à 40% vers la Fondation du football", ajoute ledit communiqué.

Après de longues négociations entre Noël Le Graët, président de la FFF, et les dirigeants de Nike, sponsor de l'équipe de France, le montant de la pénalité à payer à l'équipementier américain a été fixé à 5 millions d'euros. En cause : la tenue des joueuses pendant les Jeux Olympiques. Nike a un contrat d'exclusivité avec les Bleu(e)s jusqu'en 2018, or, pour respecter les règles du CNOSF, les Françaises ont dû jouer à Londres avec des maillots Adidas. Un imbroglio juridique qui va donc coûter 5 millions d'euros à la FFF, qui doit entériner la décision le 26 septembre prochain,
. (Photo )

Créé le 08/10/2012 - 18:18
FFF: Bouchet fait acte de candidature à la présidence
Christophe Bouchet a fait officiellement ce lundi acte de candidature à la présidence de la fédération française de football (FFF) dont les élections de la présidence et du comité exécutif auront lieu le 15 décembre. "Le football français ne fait plus rêver, déplore dans sa déclaration l’ancien président de l’OM qui fut aussi journaliste, vice-président du Tours FC et aujourd'hui impliqué dans la gestion du district d'Indre-et-Loire. Ainsi, malgré l'engagement et le dévouement de plusieurs milliers de personnes, malgré la volonté de présidentes et de présidents de club, le football s'enfonce dans la crise. Il faut inverser cette tendance lourde. Il faut créer une puissante impulsion, redonner le plaisir d’aller au stade. Club par club, district par district, ligue par ligue, il faut encourager les initiatives, remobiliser les troupes, donner du sens à cette fête. Oui, nous nous devons de ré-enchanter notre sport. Plus qu’un patron, il faut une équipe compétente, opérationnelle et impliquée".

bienvenou a écrit:Créé le 08/10/2012 - 18:18
FFF: Bouchet fait acte de candidature à la présidence
Christophe Bouchet a fait officiellement ce lundi acte de candidature à la présidence de la fédération française de football (FFF) dont les élections de la présidence et du comité exécutif auront lieu le 15 décembre. "Le football français ne fait plus rêver, déplore dans sa déclaration l’ancien président de l’OM qui fut aussi journaliste, vice-président du Tours FC et aujourd'hui impliqué dans la gestion du district d'Indre-et-Loire. Ainsi, malgré l'engagement et le dévouement de plusieurs milliers de personnes, malgré la volonté de présidentes et de présidents de club, le football s'enfonce dans la crise. Il faut inverser cette tendance lourde. Il faut créer une puissante impulsion, redonner le plaisir d’aller au stade. Club par club, district par district, ligue par ligue, il faut encourager les initiatives, remobiliser les troupes, donner du sens à cette fête. Oui, nous nous devons de ré-enchanter notre sport. Plus qu’un patron, il faut une équipe compétente, opérationnelle et impliquée".

on l ne lui fait pas dire

● Présidence de la FFF :Maxime Bossis rejoint le
candidat Ponthieu. Au lendemain de l’annonce de la candidature de
Christophe Bouchet à la présidence de la FFF (dont l’élection a lieu
le 15 décembre), le premier postulant à être sorti du bois, l’avocat
marseillais François Ponthieu, a officialisé son premier soutien.
L’ancien international Maxime Bossis a été séduit par le programme
de l’ancien président de la DNCG et figure donc sur sa liste

Christophe Bouchet a présidé l'Olympique de Marseille de 2004 à 2007.
"Il est temps de changer de méthode", a déclaré l'ancien président de l'Olympique de Marseille Christophe Bouchet, candidat à la présidence de la FFF.
"Le Graët est dans une continuité depuis vingt ans. Sa méthode a eu ses succès mais ce système est à sa date de péremption" a déclaré dans les colonnes du Parisien l'ancien président de l'OM Christophe Bouchet, candidat à a présidence de la Fédération française de football.

FFF● Le Graët nargue Bouchet.
Noël Le Graët, président de la
Fédération française de football,
a ironisé hier sur RMC sur
le "1%" recueilli aux législatives
par Christophe Bouchet, qui
vient de se porter candidat à la
FFF. "Il a quand même fait 1%
de voix aux dernières législatives
(1,62%, Indre-et-Loire, sous
l’étiquette duParti radical).
C’est pas mal pour un début",
a-t-il ironisé.

Bouchet: "Comment en est-on arrivé là ?"
L'ancien président de l'OM vise la FFF.Ancien président de l'Olympique de Marseille, Christophe Bouchet s'est porté candidat à la présidence de la Fédération française de football (FFF) (*). L'homme d'affaires se pose en adversaire de Noël Le Graët, et affirme ressentir "une détresse" dans le football français. "Je vois que ça fonctionne mal", dit-il.


"La maladie qui ronge notre football"
"J’ai eu la chance d’observer le football depuis quelque temps, selon plusieurs points de vue et dans sa globalité. J’entends une fébrilité, je lis une détresse, je vois que ça fonctionne mal et surtout, c’est la raison de cet engagement et de cette candidature, je ne vois aucune solution mise en place. Il y a un moment où il va falloir ouvrir les fenêtres, aérer, dépoussiérer. La politique de l’autruche, ça n’est jamais la bonne. Quand vous avez une fédération qui, en un an, a perdu l’équivalent en licenciés de la fédération de handball, soit 500000 personnes qui n’ont pas repris leur licence en France, c’est considérable. Mais, il y a plus grave encore, parce que peut-être un jour, imaginons, sous l’effet conjugué de plusieurs bonnes nouvelles - la fin de la crise, le renouveau du football, la restauration de l’équipe de France -, ces licenciés, on pourrait les récupérer. Et les clubs, lorsqu’ils disparaissent dans une banlieue ou dans un coin de campagne, ils disparaissent à tout jamais. Et le jour, où vous récupérez la base, que vous voulez redire aux jeunes que « le football, c’est génial », la question devient : Où, quand, comment vais-je le pratiquer ? Quand je parle de détresse, je crois que les uns et les autres apprécient mal la gravité de la situation. Il y a une espèce d’attentisme. Parce que le football est le football, que ça continue de passer à la télévision, que c’est toujours le sport n°1 et que ça le restera. Mais il faut regarder les choses en face: vous prenez dix indicateurs, je vous mets au défi d’en trouver un de bon."

"Le club, c’est la brique de base"
"Le club, c’est la brique de base. Peu importe que ce soit le club de campagne ou de quartier, ou que ce soit l’Olympique Lyonnais, Marseille, PSG ou Lille… Moi-même, j’appartiens aujourd’hui au district d’Indre-et-Loire, membre de deux commissions, je vois les problématiques. Et c’est de la responsabilité des autorités, de l’organisation de la Fédération de contribuer à la préservation de ces clubs, de contribuer à leur confort et à leur bon fonctionnement et à la bonne cohabitation entre foot amateur et foot professionnel. Un simple exemple : vous comptez 17000 licenciés en Indre-et-Loire, donc 17000 familles concernées, et le dernier match de Ligue 2 à Tours face à Nîmes a attiré 3 800 spectateurs. Il y a quelque chose qui ne va pas… Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le stade est-il vide ? Mon souci, c’est que le petit club d’Indre-et-Loire vive mieux et que le Tours FC puisse avoir des spectateurs pour qu’il soit plus performant. Il obligera alors Lille, Marseille ou Paris à être plus performants à leur tour sur la scène internationale, pour eux-mêmes donner des joueurs plus performants à l’équipe de France. Parce que tout est lié. Pourquoi le Stade de France est vide pour l’équipe de France ? Il faut réenchanter. On ne fait pas un bus pour aller au bagne ! On prend le "casse-dalle" et la bière, on va s’amuser entre potes, on va chanter, ça va être sympa. Ça, ça n’existe plus. Il faut retrouver cette fraîcheur autour de nos Bleus."

"En finir avec la stratégie de l’homme providentiel"
"L’urgence absolue, c’est agir pour faire en sorte que chaque supporter se sente à nouveau concerné par l’équipe de France, que celle-ci lui appartienne. C’est un préalable indispensable. Puis, il faut en finir avec la stratégie de l’homme providentiel. C'est-à-dire qu’on avait Domenech, il n’était pas bon, on met Blanc, le « Président », grand entraîneur, grand sélectionneur, mais sans projet de jeu, sans l’associer à la DTN, sans stabilité, ni vue dans le temps… On le décrédibilise six mois avant l’Euro. Blanc, c’est fini. Mais on a mieux que Blanc, dans la hotte, on a Deschamps, et on aura dans l’avenir mieux encore, parce qu’il prépare ses diplômes, avec Zidane… Bien sûr qu’il nous faut les Blanc, Deschamps et Zidane, mais bien sûr aussi qu’il nous faut un projet de jeu, une stabilité lorsqu’on aura choisi un sélectionneur auquel on croit, une nouvelle collaboration avec les clubs, mais pitié qu’on en finisse avec cette stratégie de l’homme providentiel !"

"Quand vous sapez l’autorité du professeur…"
"Concrètement, que s’est-il passé durant l’Euro 2012 ? On a décrédibilisé durant six mois le sélectionneur, on l’a privé de son autorité ; il ne faut pas s’étonner après qu’il y ait des problèmes de comportement avec les joueurs. Dans une classe, lorsque vous sapez l’autorité du professeur, la classe, elle chahute, et ce ne sera jamais la meilleure classe de l’école. Noël Le Graët, pourquoi ne pas le citer, a passé son temps à décrédibiliser Laurent Blanc. Pour des raisons d’ambition purement personnelle. Il faut faire attention à ce qu’on dit et à ce qu’on fait dans la vie. Quand on est le proviseur du lycée, on n’a pas à dire que tel professeur est meilleur que tel autre, que tel professeur partira à la fin de l’année… La vie du football n’est pas très compliquée, ce n’est pas la conquête de la planète Mars. Le football, c’est la vie et aujourd’hui, c’est plus suffisamment la vie. Il est là le problème."

"La formation à la française est usée"
"La formation, ses responsables sont compétents, mais elle est usée ; elle a été une référence, tout le monde est venu la copier. Mais aujourd’hui, tout le monde forme et forme bien : l’Espagne forme bien, l’Allemagne forme bien, l’Argentine forme bien… On s’est un peu endormis. Avec un problème évident qui est qu’on forme trop de joueurs pour l’excellence. Aujourd’hui, les trente-trois centres de formation français forment 450 joueurs pour 75 qui signent dans un club chaque année. Ça fait presque 400 sur le carreau et on ne les prépare pas beaucoup à l’être. C’est un système perverti… Il faut impérativement moins de joueurs formés, mais mieux formés. Après avoir encouragé et développé la formation, il faut l’améliorer. La formation doit aujourd’hui insérer des modules d’histoire du foot, de vie collective, de civilité, de gestion de son argent et de sa carrière. Il faut quand même réfléchir à leur avenir à ces garçons."

"Il faut se réjouir de l’arrivée d’un grand PSG"
"En France, on n’a plus de clubs forts. Regardez la finale du dernier Euro entre l’Espagne et l’Italie, c’était surtout la finale entre d’une part Real Madrid-Barcelone et d’autre part Juventus-Milan AC. Il faut rendre les moyens aux clubs. L’histoire du football nous le confirme : toutes les grandes équipes nationales se sont bâties sur de grands clubs. De ce point de vue, il faut se réjouir de l’arrivée d’un grand PSG, à condition de tout mettre en œuvre pour permettre à quelques clubs, aux Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, voire même à un deuxième club à Paris, de devenir demain des concurrents valables pour le PSG dans un Championnat de France de très grande qualité avec parmi les meilleurs joueurs européens, de façon à ce que l’équipe de France en profite."

"Je ne renonce pas à convaincre Aulas de voter pour moi"
"Jean-Michel Aulas verra le 15 novembre (date de dépôt des listes candidates, ndlr) la composition de l’équipe. Jean-Michel a pris la parole très vite parce qu’il en a été dans l’obligation. Pour des raisons qui lui appartiennent. Mais je ne suis pas isolé, vous verrez, j’ai une équipe forte, issue du monde du football, compétente, de gens reconnus. Donc je n’ai pas d’angoisses de ce point de vue-là. Mais je suis toujours étonné des déclarations des uns et des autres dans le football, qui nuisent au sérieux de ce sport. Jean-Michel Aulas, il y a dix jours, était contre les 75% d’imposition au–dessus d’un million d’euros ; aujourd’hui, il se déclare pour Noël Le Graët, qui lui est favorable à cette mesure. Or, quelle est la principale variable d’ajustement pour l’OL ou pour les clubs professionnels de ce niveau-là ? C’est justement cette règle des 75%. Permettez-moi donc d’être étonné… Je sais très bien que Jean-Michel Aulas peut changer d’avis à tout moment, y compris au dernier moment, et je ne renonce pas à le convaincre de voter pour moi le 15 décembre. Vous savez, ce n’est pas une expérience totalement neutre, quand on brigue la présidence d’une fédération, que d’avoir été président du club le plus compliqué à gérer en France, et quasiment en Europe, vu sa structure. On est partis à moins 40 millions d’euros en 2003, on a fini à l’équilibre et en finale de la Coupe de l’UEFA en 2004. Des agacements, j’en ai connus d’autres natures. Quand vous êtes à l’OM, c’est 24 heures sur 24."

(*) Christophe Bouchet est à ce jour le deuxième candidat officiel pour défier Noël Le Graët le 15 décembre prochain. Ancien président de la DNCG et ex-membre du conseil fédéral, François Ponthieu (50 ans), avait été le premier à se déclarer le 24 juillet.

LE PSG, LES SALAIRES...
"L’argent ne me gêne pas "L’argent ne me dérange pas. Il en faut beaucoup dans le foot pro. Je
ne suis pas choqué par les salaires. Paris? Ça ne me choque pas non
plus. C’est bien, ça fait venir des gens aux stades, ça fait payer des impôts.
C’est très bien que l’on ait des footballeurs très bien payés, mais ce
n’est pas parce que l’on gagne des fortunes que l’on doit se comporter
de façon inadaptée. On doit avoir le respect de celui qui gagne moins, du
footballeur amateur. La question est: que va-t-il se passer quand les
investisseurs étrangers partiront? Le fair-play financier est une très bonne
chose: il permettra de pérenniser les investissements au sein du club.
Si les Qataris quittent le PSG en laissant un centre d’entraînement magnifique
avec une structure qui peut vivre après, pourquoi pas."

je ne le sens pas ce BOUCHET

Actualité
Saisine de la Commission de discipline
Au lendemain du match de barrage Espoirs face à la Norvège, les responsables de la Fédération Française de Football ont eu connaissance de faits graves.

En dérogeant aux règles strictes qui sont en vigueur au sein des sélections nationales, plusieurs joueurs ont pris l'initiative de quitter le groupe pour une virée nocturne.

Compte tenu de la gravité des faits et de l'atteinte à l'image de la FFF et du football, ces comportements seront soumis à l'examen rigoureux de la Commission Fédérale de Discipline. Les joueurs impliqués seront convoqués dans les plus brefs délais et devront répondre de leurs actes.

Le football brouille son image
fOOTBALL. Amateurs. Un candidat à la présidence de la FFF évoque l'arrêt de 3 000 clubs en 18 mois.

Le football n'est plus l'un des principaux loisirs du week-end en milieu rural./
Candidat à la présidence de la FFF, éric Thomas représente le football amateur, il est président de l'Association française du football amateur (AFFA). Récemment, il évoquait la disparition de 500 000 licenciés dans le football français. «2,3 millions en 2006, ils sont 1,8 million en 2012. Plus de 3 000 clubs ont mis la clé sous la porte en dix-huit mois», expliquait-il dans une interview donnée récemment au journal «Le Monde». «à 80 % ou 90 %, c'est le rural qui a le plus profondément souffert de la désaffection pour le football». Ainsi, éric Thomas met en avant le coût des amendes pénalisant les clubs, les efforts multiples des bénévoles à qui l'outil informatique a «permis de nous ajouter une charge de travail assumée autrefois par la ligue». Enfin, l'opposition entre le football professionnel et amateur est évoquée par ce candidat à la présidence soutenu par l'ancien international Emmanuel Petit.

Si l'on se réfère aux chiffres aveyronnais, le discours d'éric Thomas est en totale adéquation. Cette saison, quatre clubs départementaux ont arrêté leur activité (Durenque, Saint-Côme, Racing du Rouergue, Comps). Un autre s'est mis en sommeil chez les seniors (Sauclières). L'an dernier, le nombre des arrêts était analogue en Aveyron.

Alors se pose la question de ces nombreux arrêts d'activité ?
On a souvent évoqué le poids des amendes qui impactent les finances d'un club et alourdissent les responsabilités des dirigeants. S'arrêter à cette explication n'est pas suffisante. Il y a aussi la mauvaise image de l'équipe de France après une Coupe du Monde désastreuse. Il y a, d'autre part, ces sommes énormes versées aux joueurs majeurs qui choquent l'opinion publique. Enfin, cette publicité négative pèse comme la lente disparition du «produit» football sur les chaînes de la télévision publique. Doucement, les chaînes privées ont capté le meilleur du football au bénéfice d'une très forte minorité de spectateurs. La L1 ne se voit plus sur une chaîne publique. La Champion's League vient à son tour de disparaître.

Qui suit les matchs de Lille ou Montpellier en Coupe d'Europe sur son petit écran ?
Cela contribue à la lente désaffection du football en France.

Moins présent médiatiquement, il perd, peu à peu, sa place de numéro un. Le handball, porté par ses brillants résultats aux JO, est assailli de nouveaux licenciés. N'est-ce pas la meilleure preuve du rôle de l'exemple ?

Le football a perdu son image, perd ses spectateurs. Pour des contraintes télévisées, les horaires des matchs de L2, le vendredi, à 18 h 45, sont inappropriés. Enfin, d'une manière générale, le football se heurte aux besoins de plus en plus forts des familles voulant partager des moments de détente ensemble le week-end. Aussi, dans la ruralité, comme ailleurs, le football n'est plus l'un des principaux loisirs comme il le fut par le passé. Cet ensemble d'éléments a pour effet de voir peu à peu ses chiffres s'éroder, les clubs arrêter par manque de joueurs.

Ces derniers comptent le prix d'une licence, le coût des déplacements le week-end. Doucement, la passion s'éteint.

L'ex-Bleu Emmanuel Petit a indiqué son intention d'être candidat à la présidence de la #FFF