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FFF La bataille Duchaussoy-Le Graët est lancée

«Je me présente à la présidence de la Fédération française de football» : tel est l'intitulé du mail que Fernand Duchaussoy a envoyé, ce mercredi en fin de matinée pour officialiser sa candidature.
«Depuis six mois, malgré un contexte agité et peu favorable, j'en ai initié les premières étapes, avec notamment l'adoption des nouveaux statuts. Je mesure le chemin parcouru mais suis aussi conscient de ce qui reste à faire dans les dix huit prochains mois : il faut à la fois rassurer, rassembler et réformer. Je me dois d'aller au bout de cette mission», écrit le président de la FFF.

La veille, il était venu présenter son programme aux présidents de l'UCPF réuni en assemblée générale. Les dirigeants des clubs professionnels qui ne lui ont pas épargné les reproches, notamment sur sa gestion de l'affaire des quotas.

Le Graët «ne donnerait pas» son entreprise à gérer à Duchaussoy

Un peu plus tôt dans la matinée, son principal adversaire Noël Le Graët annonçait lui aussi sa candidature depuis Ploufragan, à côté de Saint-Brieuc. «Si je devais résumer mon slogan, ce serait l'économie au service du football amateur», a annoncé le vice-président de la FFF en charge de l'économie.

A propos de son rival à la présidence, Noël Le Graët a oublié la langue de bois : «Humainement, c'est un homme qui a de grandes qualités. Par contre, il a fait un autre métier que le mien toute sa vie. Il connaît bien le foot amateur, les règlements. Mais je ne lui donnerais pas mon entreprise, ça c'est clair. La fédération fait 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, 240 salariés. Je crois que chacun doit être à sa place un moment. Voilà».

La veille, l'actuel président avait été plus mesuré à propos de son rival : «On s'apprécie (ndlr : avec Noël Le Graët) et on est complémentaire. Le choix se fera entre un président plus classique et un chef d'entreprise». Le président Duchaussoy dévoilera les dix noms de sa liste cet après-midi tout comme Eric Thomas pour la liste de l'Association française de football amateur et le groupe Tatane animé par Vikash Dhorasoo et parrainé par Jean-Michel Larqué. (

A MA GAUCHE POIDS MI LOURDS LE GRAET 80 KG ...A MA DROITE POIDS LOURDS DUCHAUSSOY 100 KG

LE DUEL SEMBLE INEGAL


Le duel présidentiel est lancé
Noël Le Graët et Fernand Duchaussoy ont officialisé leurs candidatures à l'élection à la présidence de la 3F, dans un mois.

Noël Le Graët et Fernand Duchaussoy sont entrés en campagne, mercredi.
Noël Le Graët veut mettre «l'économie au service des amateurs», Fernand Duchaussoy «rassurer, rassembler et réformer». L'un et l'autre ont annoncé mercredi leur candidadure à la présidence de la 3F, le 18 juin.

Le duel est lancé. Noël Le Graët, vice-président de la FFF en charge des affaires économiques, a tiré le premier, mercredi. Le vice-président de la FFF en charge des affaires économiques s'est porté officiellement candidat à la présidence de la FFF peu avant midi lors d'un point presse en Bretagne. Fernand Duchaussoy lui a emboîté le pas à l'heure du déjeuner via un bref communiqué. A un mois de l'assemblée fédérale élective, le 18 juin, les candidats à la présidence avaient jusqu'à ce mercredi 18 mai minuit pour se déclarer. Deux autres candidats devraient imiter MM. Le Graët et Duchaussoy dans le courant de l'après-midi.

Noël Le Graët, qui avait renoncé au dernier moment à présenter sa candidature en décembre, a confirmé qu'il présentait une liste sur laquelle figurent notamment Bernard Désumer, actuel trésorier de la FFF, Jacques Rousselot, président de Nancy, lui aussi membre de l'actuel Conseil fédéral, et Alexandre Lacombe, président de Sochaux. Après avoir rappelé son implication dans le monde du football depuis «plus de 40 ans», M. Le Graët, qui s'exprimait à Ploufagran, au siège du district des Côtes d'Armor, a insisté sur son travail récent à la 3F dans le domaine économique. «Si je devais résumer mon slogan, ce serait : l'économie au service du football amateur», a-t-il dit. Il détaillera son programme à Paris mardi prochain.

«Je me présente à la présidence de la fédération française de football», écrit de son côté Fernand Duchaussoy dans un communiqué de quelques lignes. «Depuis dix mois, malgré un contexte agité et peu favorable, j'en ai initié les premières étapes, avec notamment l'adoption de nouveaux statuts. Je mesure le chemin parcouru mais suis aussi conscient de ce qui reste à faire dans les 18 prochains mois: il faut à la fois rassurer, rassembler et réformer», ajoute-t-il.

«Je me dois d'aller au bout de cette mission. Pour la mener à bien, j'ai choisi de m'entourer d'une équipe de personnes compétentes, reconnues dans leur domaine, et prêtes à s'engager avec moi», conclut-il, sans donner plus de précision sur la composition de sa liste. Devraient notamment y figurer Robin Leproux, président du Paris-SG, et Bernard Lama

LES ÉLECTIONS
Trois listes
un duel
J MOINS 6

Le mode de scrutin a changé depuis
que la réforme de la gouvernance
de la FFF a été adoptée lors de l’assemblée
générale du 2avril dernier.
Mais le mano a mano qui se dessinait
depuis des mois aura bien lieu : Fernand
Duchaussoy, le paternaliste, sera
bien opposé à Noël Le Graët, l’opportuniste.
Bien sûr, une autre liste est entrée
dans la course : celle de l’Association
française de football amateur, menée
par Éric Thomas; mais elle ne devrait
pas peser bien lourd face aux
deux mastodontes, même si elle a reçu
récemment le soutien d’Emmanuel
Petit.
Samedi, le nouveau président sera
donc élu pour une période de dix-huit
mois, les élections suivantes étant
programmées en décembre2012.
Dans la liste menée par Fernand
Duchaussoy figurent notamment le
président du PSG, Robin Leproux, et
l’ancien gardien de but des Bleus, Bernard
Lama. En cas de succès, Anne-
Christel Fogliani deviendrait donc
secrétaire générale, alors que Xavier
Lebray serait vice-président délégué.
Le camp Le Graët, de son côté, réunit
des présidents de clubs professionnels
comme Jacques Rousselot
(Nancy) et Alexandre Lacombe (Sochaux).
Autre nom connu : celui de
l’ex-entraîneur du FC Metz, Joël Muller.
L’ancienne internationale Brigitte
Henriques Olive, aujourd’hui responsable
du PSG féminin, occupe la
place de N.3, alors que Bernard Desumer,
jusqu’à présent trésorier de la
FFF, deviendrait vice-président.
L’ancien défenseur international
Michel Bibard, champion olympique
en 1984 avec les Bleuets, est le seul
nom "emblématique" de la liste
d’Éric Thomas

La FFF a de la chance»
L'économiste du sport Frédéric Bolotny dresse pour nous un état des lieux et analyse les projets des trois candidats à la présidence de la FFF.


Frédéric Bolotny estime que le meilleur candidat à la présidence de la FFF serait un mélange de Duchaussoy, Thomas et Le Graët.
Le contrat Nike assure des recettes confortables à la FFF qui élit samedi son nouveau président. L'économiste du sport Frédéric Bolotny dresse pour nous un état des lieux et analyse les projets des trois candidats.

«Frédéric Bolotny, comment la "PME" FFF se porte-elle ?
Très bien ! Elle a la chance de bénéficier d'une grande visibilité financière pour les prochaines années. La baisse des revenus télé de l'équipe de France a été largement compensée par le contrat avec Nike entré en vigueur en début d'année (42,6 millions d'euros par an jusqu'en 2018). Pour la période 2010-2014, la FFF prévoit des recettes commerciales nettes en hausse de 31% par rapport à la période précédente. De quoi voir venir...

Quels sont ses points faibles ?
J'en vois deux, liés l'un et l'autre au déficit d'image actuel du foot français : d'une part, la baisse continue du nombre de licenciés qui pèse directement sur le budget des Ligues et des Districts ; d'autre part, la fragilité des partenariats nationaux qui arrivent à échéance en 2014 et qu'il sera peut-être difficile de maintenir à ces niveaux. Il y a aussi l'incertitude juridique sur le contrat Nike dont Sportfive réclame une part à la 3F.

Quelle doit-être à votre avis la priorité économique du nouveau président ?
L'enjeu se situe clairement au niveau des territoires. Il y a un impératif de professionnalisation des cadres locaux. La Fédération française de tennis a su la mener à bien. La formation et l'aide à l'emploi existent aussi à la FFF. Il me paraît prioritaire d'insister là-dessus. Pour mieux valoriser en région les trois actifs de la fédé que sont l'équipe nationale, la Coupe de France et les compétitions amateurs. Les sponsors aiment la proximité...


Comment analysez-vous les programmes des trois candidats ? Tous prônent la redistribution vers le monde amateur. Mais ils font peu de propositions précisément chiffrées. Le Graët insiste entre les lignes sur l'importance de l'équipe de France pour l'avenir financier de la FFF. Duchaussoy préconise des économies au sommet pour redistribuer plus en régions. Thomas est le plus dynamique, y compris dans sa profession de foi, et ne manque pas d'idées pour professionnaliser le secteur amateur. Le bon président serait un mélange des trois, alors ? Oui, pourquoi pas, une sorte de mouton à cinq pattes ! Président de la FFF, c'est avoir à la fois le soutien du monde amateur, l'oreille des pros et du talent pour communiquer. Le Graët a un profil d'entrepreneur, Duchaussoy une culture fédérale et Thomas apporte une certaine fraîcheur, de la jeunesse. Quel qu'il soit, le lauréat devra se focaliser sur l'Euro 2016 et la fin du contrat Nike en 2018. Même s'il n'est élu que pour 18 mois...»

Elu président de la FFF ce samedi dès le premier tour, avec 54,39% des voix, Noël Le Graët tient à se mettre au travail le plus rapidement possible pour être opérationnel dès le mois de septembre.

«Noël, êtes-vous surpris par l'ampleur de votre victoire ?
Un petit peu. Le foot amateur m'a soutenu plus que je ne l'espérais. C'est bien équilibré entre professionnels et amateurs, et c'est bien pour le football. Je suis très satisfait.

Selon vous, qu'est-ce qui a fait la différence ?
Aller sur le terrain a été important. Mon discours est très bien passé. Le changement, je le souhaitais, plus que ce que certains imaginaient. Il y a un bon équilibre entre professionnels et amateurs, donc je suis satisfait. Le score est large, donc toutes les familles ont réagi de manière positive.

«Une DTN en ordre de marche le 15 septembre»

Quel est votre programme dans les jours à venir ?
Je rentre à Guingamp aujourd'hui, pour passer une soirée avec famille et amis. Je rentrerai à Paris mardi. Je vais appeler M. Duchaussoy pour le rencontrer quand il le souhaitera, mardi ou mercredi, afin qu'il y ait une transmission de pouvoir, de dossier, tout du moins amicale.

Quel sera votre dossier prioritaire ?
Je vais demander à Joël Muller de rencontrer tous les entraîneurs nationaux, afin de redéfinir un plan de travail. Nous devons présenter une DTN en ordre de marche le 15 septembre. Joël est également chargé de mettre en place un groupe d'anciens joueurs dans lequel il sera. Je lui ai demandé de me faire très rapidement une liste d'une dizaine d'anciens joueurs.

Les responsables de la DTN sont-ils donc en danger ?
Je n'ai pas dit ça. J'ai pris un professionnel, ancien entraîneur, élu par ses pairs. Donc il pourra se renseigner et faire une proposition qu'on acceptera certainement.

«Les bonnes idées peuvent être retenues, mais...»

Pourriez-vous travailler avec Eric Thomas, l'un de vos adversaires, à l'avenir ?
Je l'ai déjà rencontré, il sera le bienvenu à la Fédération quand il le voudra. Le scrutin est difficile, le perdant rentre chez lui. Les bonnes idées peuvent être retenues, mais si j'avais perdu je serais déjà rentré chez moi...

L'affaire des quotas est-elle oubliée ?
Elle est oubliée mais elle a compté, qu'on le veuille ou non. C'est une question de choix politique, ce n'est pas un dossier qu'on prend le lundi et qu'on classe le mardi. Quand on doit discuter avec des hommes ou des femmes, il faut être sur la même philosophie sinon on peut pas travailler.

Un an après Knysna, quelle est votre vision du football français ?
Le football est reparti. Un événement chasse l'autre. Aujourd'hui c'est l'espoir pour demain. On prépare l'Euro 2012 et d'autres matches importants.»

La on est mal

JUDAS a écrit:La on est mal

EN PLUS THIRIEZ EST CONTENT LA FAUDRA COMPRENDRE POURQUOI



Thiriez : «Une vraie réussite»Frédéric Thiriez est heureux de l'élection de Le Graët à la tête de la FFF.
Plus que la prise de pouvoir de Noël Le Graët, Frédéric Thiriez s'est félicité de la réforme qui a permis à l'ex-président de Guingamp d'être élu à la tête de la FFF.

Il faisait partie de ceux qui avaient réclamé une profonde réforme du système fédéral dans la foulée du Mondial sud-africain. Aux yeux de Frédéric Thiriez, l'élection de Noël Le Graët à la présidence de la FFF représente à ce titre «une vraie réussite». «Même si pour vous, ce résultat est une surprise, il prouve l'efficacité de la réforme, souligne le président de la LFP. On avait hérité d'un système fédéral du 19e siècle. Là, c'était une vraie élection démocratique qui a abouti à l'élection d'un exécutif resserré avec une représentation du monde professionnel rééquilibrée. Je suis convaincu que Noël saura mener cette nouvelle Fédération».

Au passage, le dirigeant se fend d'une «pensée» pour Fernand Duchaussoy. Le président sortant souhaitait poursuivre cette réforme de gouvernance qu'il avait menée dans la foulée des Etats Généraux. «Et je pense que l'histoire lui rendra justice», insiste Thiriez. Quant à savoir qui de Duchaussoy ou de Le Graët était le plus à même de poursuivre l'oeuvre accomplie depuis le mois d'octobre dernier, le président de la LFP assure que «les deux étaient capables de faire le boulot». «Ce n'était pas une question d'hommes. Ce qui importait, c'est que la Fédération donne l'exemple, qu'elle montre qu'elle pouvait se remettre en question». La Ligue professionnelle devrait bientôt l'imiter.

Désormais tourné sur la négociation des droits TV pour la période 2012-2016 -«la seule chose qui m'intéresse»-, Thiriez se veut résolument «optimiste» pour le football français. Pour appuyer ses propos, il cite : 1) le redressement de l'équipe de France qu'il impute en grande partie à Laurent Blanc. 2) les clubs professionnelles installés sur «la voie de la rigueur» avec des «bases saines». 3) «Le chantier formidable» qui se présente avec l'organisation de l'Euro 2016. «C'est ça LA vraie révolution pour les dix années qui viennent. Avant, en terme de stades, on était un vieux pays de foot. Dès 2014, on sera un pays moderne avec des stades confortables, d'une grande capacité avec de la sécurité et de la convivialité». Ce virage doit permettre aux clubs de disposer «de ressources pérennes». Et d'être moins dépendants...

samedi, le tirage au sort de la phase qualificative de la Coupe du Monde 2014.

La FFF précise mercredi que la délégation française au Brésil sera emmenée par son président Noël Le Graët
et comprendra, outre le sélectionneur laurent Blanc , Marino Faccioli, directeur administratif de l'équipe de France et Philippe Tournon, chef de presse

la FFF solde ses comptes avec Raymond Domenech pour 1 million d'euros
Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët continue à mettre de l'ordre dans les dossiers: il a trouvé un accord avec Raymond Domenech pour un petit moins d'un million d'euros brut, ce qui doit éteindre la procédure aux Prud'hommes.

Cet accord doit être encore ratifié le 4 août par le comité exécutif de la FFF, ont indiqué à l'AFP vendredi des sources proches du dossier, affinant une information parue vendredi dans le journal Le Parisien en précisant que la somme s'éléverait à 990.000 euros bruts (ce qui pourrait faire environ 760.000 euros nets selon une fourchette large).

L'ancien sélectionneur des Bleus, limogé pour faute grave après le fiasco du Mondial-2010 réclamait 2,9 millions d'euros. Les avocats de la FFF et les conseils de Domenech n'ont pu être joints vendredi par l'AFP.

Il aura fallu moins de deux mois à Le Graët, élu président le 18 juin, pour résoudre un conflit employeur/ex-salarié qui encombrait la FFF depuis près d'un an et risquait d'empoisonner l'atmosphère pendant longtemps encore. L'examen du dossier était programmé le 13 janvier 2012 devant les Prud'hommes de Paris. Et en cas d'appel, l'affaire aurait connu une nouvelle prolongation.

Un tel feuilleton était hors de question pour l'ex-président de l'En Avant Guingamp (EAG), qui avait estimé dès son élection que moins la FFF ferait la Une des journaux mieux ce serait.

Contact jamais rompu

Avec cet accord, Le Graët met en avant l'image d'une 3F qui se saisit des dossiers immédiatement, sans céder entièrement aux exigences de la partie adverse.

Pour Domenech, il s'agissait de tourner humainement la page Knysna, sans toutefois tirer un trait entièrement sur le préjudice qu'il estime avoir subi en tant que salarié après 17 ans d'ancienneté.

L'ouverture d'une négociation directe Le Graët-Domenech début juillet a marqué une rupture avec l'ancien président de la FFF, Fernand Duchaussoy, qui s'y refusait et était partisan d'une ligne dure.

Ces premières rencontres début juillet étaient les premières formelles, le contact n'ayant jamais été rompu entre deux hommes qui ont toujours eu de bonnes relations.

Le Graët avait en effet affiché son soutien à Domenech après l'échec de l'Euro-2008. "On ne gagne pas tout le temps, mais les amitiés aussi elles comptent, et j'ai peut être tendance, quelquefois, à soutenir quand la meute est déchaînée, avait confié l'ancien maire de Guingamp fin mai à ce sujet. Raymond Domenech a qualifié la France trois fois pour une phase finale, et dans le passé, ça n'était pas le cas".

Fin négociateur

Ce qui ne voulait pas dire, évidemment, que Le Graët, fin négociateur, allait faire des cadeaux à l'ancien technicien national.

"Je suis président de la Fédération et il faut qu'il (Domenech) considère qu'il a été salarié de la FFF, je ne suis pas prêt à satisfaire toutes les fantaisies d'avocats (les 2,9 millions d'euros réclamés)", avait ainsi souligné le dirigeant le 13 juillet.

Tout est allé très vite cet été, dans la discrétion, alors que l'équipe de France féminine attirait l'attention des médias avec un bon Mondial-2011 en Allemagne (4e place finale, avec une demi-finale, une première française dans un Mondial féminin).

"J'ai reçu Raymond Domenech, expliquait le président de la Fédération le 13 juillet. Si on peut trouver un accord, je préférerais que le dossier soit clos dans les jours qui viennent. La vie est faite d'espoir. J'ai bon espoir de trouver une solution définitive début août je l'espère". Le dirigeant breton a tenu parole

08/09/2011 à 18:40
les licences FFF en baisse sauf chez les filles. Notre rendez-vous éco

la FFF a encore perdu des licenciés la saison dernière, dans la foulée de Knysna, soit la quatrième baisse consécutive depuis 2007-2008. Le bilan définitif, qui sera officialisé dans quelques semaines, confirmera un manque à gagner sur les licences de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Consolation pour le Boulevard de Grenelle, le bel été des filles se traduit par de premières indications encourageantes des Ligues régionales pour la saison qui s'ouvre. En Midi-Pyrénées, les demandes de renseignements sur le foot féminin ont triplé par rapport à l'été dernier et le nombre d'équipes de filles âge collège va passer cette année de 12 à 20. La Ligue Rhône-Alpes, la région du champion de France et d'Europe lyonnais, table pour sa part sur 8 000 licenciées contre 6 000 en 2010-2011, soit une progression de 30%. Reste qu'avec 53 000 licenciées (60 000 espérées cette année), le foot féminin pèse une goutte d'eau à la FFF (2 millions de licences au total). Au boulot, les gars !

Marcel Desailly et Willy Sagnol rejoignent la FFF
La Fédération Française de Football et son Président, Monsieur Noël Le Graët, se réjouissent des arrivées conjointes de Marcel Desailly (à droite) et de Willy Sagnol (à gauche)
au sein de notre instance. Marcel Desailly occupera des fonctions de représentant de la FFF auprès des fédérations africaines ainsi que de la CAF.
Willy Sagnol rejoindra la FFF dans le courant du mois.
Il aura pour mission le pilotage des sélections nationales (hors Equipe de France et Equipe de France Féminine).

Réunion
positive à laFFF
La première réunionducomité de suivi de la tragédie
de Furiani s’est tenue hier à la FFF, avec des
représentants des autorités du foot, dont le président
Noël Le Graët, le vice-président BernardDesumer,
des joueurs (René Charrier), des journalistes
(Jacques Vendroux, Guy Mislin), le président
de la Ligue de Corse (Marc Riolacci) et les membres
du collectif des victimes, Lauda et Josepha
Guidicelli et Didier Grassi, qui ont fait savoir qu’ils
avaient "l'impression d'avoir été entendus par une
majorité des autres membres de ce Comité qui ont
acté qu'il était peu envisageable, à l'avenir, de voir
des rencontres à enjeux (finales de Coupes, rencontres
décisives pour l'attribution d'un titre national)
programmées un5mai."
Autour des commémorations des5mai à venir,
diversesmanifestations devraient avoir lieu (colloques,
tables rondes, séminaires) traitant de diverses
problématiques touchant directement au
monde du football (sécurité des stades, réappropriation
des valeurs du sport par le football, sensibilisationdes
plus jeunes à ces valeurs

25/05/2012 - 20:39
FFF Ponthieu candidat à la présidence
Philippe Ponthieu, l'ancien directeur de la DNCG et actuel membre de la Commission fédérale de l'arbitrage, a annoncé ce vendredi sa candidature à la présidence de la FFF. "Quel que soit le résultat de l’équipe de France à l’Euro, je crois qu’il faut qu’on marque une véritable rupture dans la façon dont on aborde aujourd’hui le football. On a besoin de se recentrer sur notre mission de service public, en mettant en avant des principes d’éthique, de fair-play et d’autorité, toujours au service de la jeunesse", a expliqué Ponthieu dans des propos relayés par RMC, à sept mois des élections qui auront lieu dans le courant du mois de décembre

320 000 euros en cas de victoire
Le 31/05/2012 | Mis à jour le 31/05/2012 17:00:30


Noël Le Graët a négocié les primes de l'Euro avec les joueurs. Le président de la FFF Noël Le Graët a indiqué que les Bleus toucheraient 320 000 euros chacun s'ils venaient à gagner l'Euro.

Les Bleus toucheront chacun 320 000 euros s'ils viennent à remporter l'Euro le 1er juillet prochain. Noël Le Graët a préféré jouer la carte de la transparence. En marge du match amical qui opposera la France à la Serbie, le président de la Fédération française a révélé jeudi après-midi la conclusion des négociations concernant les primes allouées aux joueurs de Laurent Blanc pendant le prochain Championnat d'Europe. La répartition est la suivante : rien s'ils ne sortent pas de leur poule, 100 000 euros s'ils se qualifient pour les quarts de finale, 50 000 euros s'ils atteignent la demi-finale , 70 000 euros s'ils se qualifient pour la finale et 100 000 euros s'ils la gagnent. A titre de comparaison, en 2008, les Bleus auraient chacun touché 375 000 s'ils étaient allés au bout de l'aventure.


L'enveloppe globale est donc à la baisse. «Mais ce sont quand même de bons prix, a souligné le dirigeant. Pour le grand public, ce sont des sommes considérables. Les joueurs en sont conscients. A Guingamp ça m'est arrivé de dire : ''pff, ce joueur, il gagne deux fois rien : 10 000 euros''. Sauf que le mec à côté de vous, il gagne 2 000 euros. Il faut faire attention à ce que l'on dit.» Entamées au Touquet, les négociations ont duré une heure. Six joueurs avaient été missionnés par le reste du groupe pour les mener : Nasri, Carrasso, Lloris, Mexès, Alou Diarra, Malouda. «Je connais depuis pas mal de temps certains d'entre eux, il y avait des habitués : les anciens Malouda et Diarra, Nasri qui est un bon négociateur, Lloris qui est un sage, mais qui sait ce qu'il veut.» Le Gräet précise que l'écart entre les attentes des joueurs et ce que la FFF leur proposait n'était «pas significatif». «Ce n'était pas le moment des bras de fer».

Blanc : «Franchement, je suis confiant»
Au passage, le dirigeant a tenu à souligner «la bonne conduite» des Bleus depuis le début de la préparation. La veille, Laurent Blanc avait indiqué qu'une réunion s'était tenue mardi soir avec ses joueurs pour aborder certains thèmes importants, notamment celui des relations avec la presse, «Bien sûr, seule la victoire est belle, mais les joueurs sont très heureux d'être là», a-t-il insisté avant de rappeler l'objectif minimum fixé aux Tricolores : passer la phase de poules. «C'est un groupe difficile. L'écart entre les quatre équipes n'est pas fou, mais oui, franchement, je suis confiant, a-t-il souligné. On a une équipe techniquement de très haut niveau. Ce que je leur demande, c'est d'être heureux ensemble. Je ne connais pas d'aventure forte s'il n'y a pas ça. C'est ce qui le plus compliqué : passer trois semaines ensemble».-