L'US Quevilly

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L'US Quevilly a fini par s'imposer 3 à 2 face à la réserve du RC Lens le samedi 15 janvier 2011 au stade Lozai

L'US Quevilly en Coupe de France
Publié le mardi 18 janvier 2011 à 08H32


L'équipe de Quevilly, le ,23 janvier 2010, à l'issue de sa victoire contre Angers (L2) 1-0


Après un parcours exceptionnel qui a conduit l'US Quevilly en demi finale de la Coupe de France la saison dernière, l'équipe de Petit-Quevilly est à nouveau sous les projecteurs, en atteignant, samedi les seizième de finale, samedi à 18h, face à Martigues (CFA). Ce match sera commenté en direct samedi sur ce site, et, d'ici, là, vous allez pouvoir découvrir, au fil des jours, les coulisses d'une rencontre qui permettra peut-être de poursuivre à nouveau un parcours mémorable.


L'USQ force le respectmercredi 19 janvier 2011 à 07H19
La solidité de l'US Quevilly de Joris Colinet (buteur à Trélissac) est louée par tous les adversaires rencontrés cette saison FOOTBALL. Coupe de France Tous les adversaires de l'US Quevilly sont unanimes. Ce n'est pas un hasard si cette équipe est toujours en lice cette saison.





Hicham Rhoufir, 5ème seizième de finale de la Coupe de France
mardi 18 janvier 2011 à 07H15
Samedi à 18 h face à Martigues (CFA), ça sera son cinquième 16e de finale. Hicham Rhoufir est le Quevillais qui possède le plus d’expérience à ce niveau. C’est l’occasion de discuter avec lui de sa carrière pleine de rebondissements.


Hicham Rhoufir (à droite), le gardien de but de l'US Quevilly, pouvait laisser éclater sa joie l'an dernier après l'élimination d'Angers (photos archives Christian Cariat)

Son invincibilité de gardien de but préservée jusqu’aux quarts de finale de l’historique coupe de France réalisée par les Quevillais la saison dernière a amené les observateurs à s’intéresser de plus près à lui. Hicham Rhoufir a 28 ans et protège les cages de l’US Quevilly depuis maintenant deux saisons. L’homme ne s’en cache pas, ce sont les sommets qu’il veut tutoyer dans les saisons à venir. Et il s’en donne les moyens, lui qui a connu pas mal de galères dans sa carrière.


Comment avez-vous commencé à jour au football ?
Hicham Rhoufir : « J’ai toujours joué en bas de chez moi. Dès que je franchissais le palier, c’était le foot. Les potes me mettaient toujours dans les buts. Chacun choisissait son pays, et moi, c’était le Maroc. Et le Maroc, à chaque fois, il allait dans les cages. Pourtant, j’étais aussi un bon joueur de champ, mais non. Au bout d’un moment t’y prends goût : au moins, dans les cages, t’es tranquille. »

Quand démarrez-vous en club ?
« A 6 ans, mon père m’a emmené au FCR. Là-bas, il y avait déjà un gardien, mais à chaque entraînement il était absent. Alors pareil, c’était toujours moi qui devais le remplacer… »

Qui étaient vos idoles, à l’époque ?
« Bernard Lama a toujours été mon modèle, j’étais et je suis encore extrêmement fan. Vraiment ! Je l’ai rencontré l’année dernière lorsqu’on a été mis en lumière avec Quevilly, j’étais comme un môme, j’ai bu ses paroles. Sinon, il y avait aussi les goals dans le dessin animé « Olive et Tom », qui te faisaient des arrêts monstrueux en apesanteur. J’essayais de les imiter, mais c’est chaud ! »

Comment arrivez-vous ensuite au centre de formation de Caen ?
« Des recruteurs m’ont contacté et je n’ai pas hésité. Là-bas, j’ai côtoyé le gratin, Mathieu Bodmer notamment. A Rouen, tout m’était acquis, je n’avais pas trop de concurrence dans les buts, alors j’avais tendance à me relâcher. Quand je suis arrivé à Caen, j’ai compris qu’il faudrait bien plus bosser. Les mecs, ils étaient tous bons ! J’y ai passé trois années très formatrices. »

Mais vous ne signez pas pro ensuite…
« Non, je suis revenu à Rouen, sans contrat nulle part. J’allais voir les entraînements des joueurs qui évoluaient alors en Nationale sans oser parler avec l’entraîneur des gardiens. Un ami à moi s’en est chargé et le coach m’a proposé de venir m’exercer avec eux. J’étais comme un fou ! L’année suivante, j’étais le troisième gardien de l’équipe de L2. »

Vous était-ce alors difficile de cirer le banc de touche ?
« Oui, c’était assez ingrat. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai demandé à partir ensuite, mais le club ne m’a pas fait de lettre de sortie. Alors, la saison suivante, je n’ai pas eu d’équipe. C’était très dur moralement, j’avais envie de cages, mais je ne pouvais pas jouer. Ca reste une des périodes les plus difficiles de ma vie de footballeur. »

Et comment avez-vous alors rebondi ?
« Joris Colinet qui est un ami m’a recommandé auprès de Jacky Colinet qui m’a fait passer des essais pour jouer à Bois-Guillaume. Me trouvant a priori bon, il a ensuite dit vouloir que je montre à Rouen quelle erreur ils ont faite en se séparant de moi. C’est flatteur ! Les deux saisons que j’ai faites à Bois-Guillaume furent excellentes, on a fini meilleure défense de CFA ! »

L’aventure quevillaise arrive longtemps après… Que s’est-il passé entre deux ?
« C’est une vraie épopée, ma vie, c’est comme dans un film… D’abord, je suis parti au Paris FC, où j’ai fait une petite saison sans trop jouer. L’année suivante, un agent marocain m’a promis une belle carrière à Marrakech. Je l’ai cru, me suis rendu là-bas et après des essais, on m’a dit d’en repartir. Sans me rembourser les billets d’avion, la poisse, encore. Alors, j’ai douté, failli tout abandonner. Heureusement, un contact m’a recommandé à Noisy-le-Sec. Là-bas, j’ai plus joué, mais on ne m’a pas trouvé d’appartement, je faisais le trajet tous les jours. C’était exténuant, je souffrais vraiment. J’ai une poisse gigantesque remarquerez-vous. Lorsqu’après 4 mois on m’y a enfin logé, j’ai commencé à reprendre du plaisir et la fin de saison a été parfaite. Ensuite, je suis arrivé à Quevilly… »

La gloire soudaine de l’année dernière acquise grâce à votre parcours de coupe de France est-elle une juste récompense de toutes ces galères ?
« Oui, grâce à l’entraînement et également à Dieu, puisque je suis très croyant, j’ai pu m’en sortir, et notre parcours en coupe de France de l’an passé fut une grande récompense. Parce qu’évidemment, c’est agréable de jouer des matches comme ça, mais aussi d’être reconnu, d’aller dans la télé. Tu te coiffes bien, tu mets une jolie chemise et tu dis aux potes de te regarder. Mais on n’oublie pas que c’est uniquement grâce à l’entraînement, il n’y a pas de place pour le facteur chance là-dedans. »

Et quels sont vos objectifs maintenant ?
« Aller encore plus haut ! Je n’arrive pas à comprendre pourquoi mes potes du centre de formation sont au top tandis que moi j’ai tant galéré. Non, ça n’est pas possible ! Je sais ce que je vaux, j’ai beaucoup appris, je sais que je vais y arriver. Lorsque je l’ai rencontré, Bernard Lama m’a dit que 27-28 ans, c’était le parfait âge pour arriver au sommet. »

Et tout ça commencerait par une victoire face à Martigues en 16e de finale de coupe de France !
« Oui, déjà… Ca va encore être très chaud, comme toujours en coupe. C’est la mort subite, les nerfs sont mis à rude épreuve. Mais je suis un guerrier, je n’ai pas peur, et j’ai confiance en mon équipe. A Quevilly, on sait que tout le monde peut marquer, on sait qu’on va marquer, on marque toujours. Maintenant, à moi de bien garder mes buts. Les gens disent qu’une demi-finale de coupe de France, ça n’arrive qu’une fois dans une vie lorsqu’on ne joue pas en L1 ou en L2. Et pourquoi ça ? Moi je suis sûr qu’on est capable de jolies choses ! Je suis prêt. »



Hicham Rhoufir
Né le 2 mai 1982 à Rouen.
- Parcours sportif
2002-2004 : FC Rouen
2005-2007 : FUSC Bois-Guillaume
2007-2008 : Paris FC Nationale
2008-2009 : Noisy-le-Sec
2009... : US Quevilly

L'USQ en terrain conquis ?
Publié le mercredi 16 février 2011 à 07H19


« Sur gazon synthétique, il faut se méfier de la trajectoire du ballon ». Ce que fera assurément Hicham Roufir, le portier quevillais, ce soir à Bastia

quevilly est en train de craquer au sprint
perdu cet aprem
4 à 1 à LILLE

Quevilly 1 - 1 Bastia CA

Red Star 93 0 - 1 Avion


un week end qui devait etre favorable mais qui ne l'est pas

Samedi 09 avril 2011

18H00
Bastia C.A. Lens B
Villemomble Quevilly
Entente S.S.G Red Star F.C 93



Pl Equipe Pts Jo G N P F Bp Bc Pé Dif
1 Bastia C.A. 70 25 13 7 5 0 34 24 0 10
2 Quevilly 70 24 13 7 4 0 46 27 0 19
3 Red Star F.C 93 68 25 11 10 4 0 28 19 0 9

quevilly mene a la mitemps 2 à 0 et reprend provisoierment la place de leader à ca bastia

Quevilly 2 - 0 Metz
Mi-temps

Quevilly 4 - 1 Metz
quevilly rprend la tete de ce CFA GROUPE A

Football (CFA) : US Quevilly - Mantes 2-0
› Football (CFA) : US Quevilly - Mantes 2-0
dimanche 01 mai 2011


En s'imposant 2 à 0 le samedi 30 avril au stade Lozai face à Mantes, l'US Quevilly a réalisé une belle opération puisqu'elle s'empare de la tête du groupe A de CFA

Ouahbi, l'homme en forme
Publié le samedi 30 avril 2011 à 08H00


Les trois buts en deux matches d'Abdelmagide Ouahbi ont « réveillé » une US Quevilly un tant soit peu endormie (photo Jean-Marie Thuillier)

FOOTBALL. CFA. Double buteur face à Metz, Abdelmagide Ouahbi a encore frappé dimanche dernier au Havre. Et l'US Quevilly s'est relancée.

- CFA - Quevilly en National
Après l'épopée en Coupe de France la saison dernière, Quevilly vient de réaliser un nouvel exploit. La troupe de Régis Brouard est en effet devenue, ce samedi, championne du groupe A de CFA, après le match nul ramené des Yvelines, face à Poissy (1-1). Les Normands accèdent donc au National.


VOILA LE SUJET CREE ON VA LE MONTER D UN CRAN...EN NATIONNAL
QUEVILLY //PACY SACRE DERBY NORMAND EN PERSPECTIVE

Hicham Rhoufir quitte Quevilly pour Meknès (Maroc)

RELEVE DE DECISIONS
DIRECTION NATIONALE DU CONTRÔLE DE GESTION
COMMISSION FEDERALE DE CONTRÔLE DES CLUBS
Réunion du 21 juin 2011

US QUEVILLY
DECISION : Autorisé à accéder en National + Encadrement de la masse salariale.

Match amical : 13 juillet
ce mercredi soir
Beauvais - Quevilly 1-2

Match amical ce mercredi
Quevilly - Cherbourg

Infos mercato -
Halim Medaci quitterait UJA Alfortville pour Creteil
David Pathinvo quitterait Quevilly pour Lens

transferts officiel
Nourdine Aguini quitte Quevilly pour Aubervilliers
Albert Massouké quitte Quevilly pour Eu
Yannick Passape quitte Quevilly pour Granville
David Pathinvo quitte Quevilly (f.c.)

ce soir 20 h
Le groupe d'Orléans (parmi) : Renault, Moreau, Gautheron, Kasparian, Darcy, Jean Etienne, Coelho, Delonglée, Cordonnier, Martin, Faure, Ligoule, Biagui, Canalès, Coulibaly, Ramos, Insou, Keita, Akouzar, N'Zif, Traoré, Fofana, Lefaix, M'Baiam, Persico, Mangione.



Le groupe de Quevilly : El Kharoubi, Beaugrard, Weis, Giboyau, Vardin, Vanoukia, Jouan, Colinet, Herouat, Dia, Laup, Ouahbi, Capelle, Valéro, Damade.

ce soir au stade Léo-Lagrange 20 H

Le groupe de Besançon : Maeyens, Vieille - Di Pinto, Gomes, Dequaire, Ogier, Courtot, Obriot, N’Da, Vuillemot, Hoggas, Dartevelle, Ahamadi, Boussaha, Brisset, Perrin.


Le groupe de Quevilly : El-Kharroubi, Damade - Beaugrard, Weis, Vardin, Vanoukia, Giboyau, Dia, Jouan, Diarra, Laup, Ouahbi, Herouat, Capelle, Colinet, Valéro.

.................Besançon 1 Quevilly 2
L.Boussaha (43e ) A.Ouahbi (19e ) J.Colinet (25e )

Quevilly enchaîne
. Déjà vainqueur la semaine passée, Quevilly (2-1 à Besançon) a enchaîné avec un deuxième succès pour pointer en tête du classement.
colinet buteur decisif

Ajaccio – Quevilly : 0 0
Arbitre : M. Léonard. Spectateurs : 1 200
Avertissements : Ajaccio : Colinet (30e), Filippi (62e) ; Quevilly : Diarra (41e), El Kharroubi (90e).

19H00
Orleans Luzenac

Le groupe de Quevilly : El Kharroubi, Coulibaly - Vanoukia, Weis, Beaugrard, Giboyau, Vardin, Diarra, Jouan, Ouahbi, Valéro, Capelle, Colinet, Herouat, Dia, Laup, Betin.



Le groupe de Colmar : Robert, Fedrigo - Holbein, Meslien, Haaby, Bernardet, M'Tir, Grimm, Shaïek, Zerara, Patin, Liabeuf, Camerling, Touré, Dufrennes, Moukhlil.

L'US Quevilly change de statut
Publié le lundi 05 septembre 2011 à 08H00

National. Sa présence dans le quatuor de tête au bout de cinq matches va donner au promu normand une nouveau étiquette. Pas encore terreur, mais au moins outsider.


A force de franchir allégrement les obstacles (ici le Colmarien Bernardet), Bigide Ouahbi et l'USQ finissent par marquer les esprits (photo Stéphanie Jaume)


Malgré le résultat hyper favorable enregistré par l'US Quevilly contre Colmar (4-0), Régis Brouard ne pavoisait pas plus que ça vendredi soir, car il s'est paradoxalement senti conforté dans son mauvais pressentiment d'avant-match. « Colmar peut nous poser beaucoup de problèmes, c'est une équipe de tempérament. Il faudra un grand Quevilly pour gagner. Après, si on gagne 3-0 (sic), je passerai peut-être pour un con... » avait confié, jeudi, le coach quevillais dans un sourire.
Quevilly a gagné 4-0, pour le coup, mais Brouard ne s'est pas senti « con » du tout. « Je persiste dans mon analyse », soufflait-il en quittant Lozai, après avoir expliqué qu'il « attendait de revoir la vidéo du match pour comprendre pourquoi l'adversaire nous avait fait autant courir, autant souffrir ». Lui qui adore voir son équipe posséder la balle, il n'a en effet pas forcément été comblé, vendredi.

Ouahbi : « Nous, on s'en fout, on joue »

N'empêche, ce 4-0 a beau être en trompe-l'œil, il fait entrer l'US Quevilly dans une nouvelle dimension, notamment vis-à-vis de « l'opinion publique » de National. Après un carton pareil, le club normand ne sera plus vu comme un sympathique petit promu. Un costume dans lequel il disait de toute façon se sentir un peu à l'étroit avant même le début de la compétition. Quevilly était déjà connu pour son passé récent de demi-finaliste de la Coupe de France 2010. Il va désormais se faire un nom en tant que club qui compte, en National, et pas seulement parce qu'il a engrangé 13 points engrangés sur 15 possibles. L'attitude des adversaires, à commencer par Luzenac samedi, pourrait bien évoluer avec ce nouveau statut. Mais, selon Bigide Ouahbi, encore une fois excellent vendredi, les Canaris ne changeront eux pas d'un iota. « Etre parmi les leaders au bout de cinq journées, ça ne veut rien dire. Nous, on joue, sans se prendre la tête. On savait bien, avant même le début de saison, qu'on avait une bonne équipe. Les résultats le prouvent. Mais bizarrement, des cinq matches qu'on a disputés pour l'instant, Colmar est celui qu'on a le moins bien maîtrisé, malgré le 4-0. »

JOURNEE 6
Samedi 10 septembre 2011
18H00 Luzenac(17) Quevilly(2)

vont ils ces sacrés normands faire un exploit

Diarra, la bonne pioche de l'US Quevilly
Publié le samedi 10 septembre 2011 à 08H00

FOOTBALL.National Zanke Diarra, le milieu de terrain défensif de l'US Quevilly, prend un peu plus de volume à chaque sortie. Son passage au PSG l'a fait grandir.


Zanke Diarra (à l'arrière-plan) vit un début de saison en fanfare sous le maillot de l'US Quevilly (photo Stéphanie Jaume)


Sa « garde-robe » du PSG lui a valu des taquineries lors de son retour aux entraînements de l'US Quevilly, en janvier 2011. Bigide Ouahbi et Anthony Laup sont tombés sur le paletot de Zanke Diarra, alors « grimé » aux couleurs du club de la capitale qu'il a brièvement fréquenté pendant une saison. « Je suis sûr qu'ils auraient quand bien aimé avoir un maillot », soutient le milieu de terrain défensif canari. En réalité, une tunique de l'OM ferait plutôt le bonheur des chambreurs associés. Et pour obtenir la précieuse étoffe, il suffit d'en toucher deux mots à ce bon vieux Zanke (26 ans) qui n'est autre que le frère cadet d'Alou Diarra (30 ans), capitaine de l'équipe de France et surtout marseillais depuis l'été dernier.
Du PSG, Zanké n'a pas ramené que des survêtements, il a aussi étoffé son bagage même s'il n'a connu que le CFA. « Je m'exprime plus sur le terrain, je me lâche plus. » En 2009, il avait quitté l'USQ plein d'espoir, rêvant de monter en grade dans la capitale, de fouler la pelouse du Parc des Princes. « J'avais envie de tenter ma chance mais Kombouaré a laissé les jeunes en réserve car son équipe avait des difficultés… C'est l'année d'après qu'il en a fait monter en A. Aujourd'hui avec l'arrivée du Qatar, tout a changé, je n'ai pas beaucoup de regrets. »
D'autant moins qu'il s'éclate aujourd'hui en National avec l'USQ, perchée en tête du classement après cinq journées quasi parfaites (13 points sur 15). « Nous sommes dans une bonne dynamique, moi aussi. Je me sens bien en jambes. » Usé par le ramadan qu'il a scrupuleusement respecté, Zanke Diarra a simplement essuyé un petit coup de mou en début de match face à Colmar vendredi dernier. « J'ai puisé dans mes réserves, j'ai eu un peu de mal à mettre en route. J'étais un peu lourd mais au fil du match, ça allait de mieux en mieux. »

Brouard le voit grandir
Devant sa défense, il jugule les offensives adverses en coordination avec Jouan. « Mon rôle, c'est la récupération, Matthias, lui, c'est la distribution. » Du bord de touche, Régis Brouard le voit grandir à vue d'œil, ou presque. « Il a renforcé sa présence athlétique et aérienne. Il prend aussi plus de responsabilité avec le ballon, prend plus de risque. Avant, il avait tendance à faire des passes latérales ou en arrière. » Ses longues transversales sont souvent millimétrées, paradoxalement beaucoup plus que ses offrandes rapprochées. « Il est très efficace en première intention, analyse Régis Brouard. Plus il met de réflexion avant d'agir, moins il est performant. Au-delà de trois touches de balles, il fait souvent le mauvais choix. » Et a alors tendance à baisser la tête. « Il faut qu'il grandisse car il a encore un comportement de petit garçon. Lorsqu'il perd un ballon bête, il a tendance à bouder », sourit Régis Brouard. Zanke Diarra ne nie pas et argumente. « J'ai tellement envie de bien faire… Dans ce cas-là, le monde s'écroule. Je m'en veux, je m'en veux. Je m'énerve contre moi-même pendant 3 ou 4 secondes. »