LA PAGE MEDICALE DE DOC BIENVENOU

LE COIN MEDICAL.

APRÈS LE PREMIER MORT : ALERTE GÉNÉRALE DÉCRÉTÉE
Grippe: des cas
graves à Marseille
Grippe: inquiétante hausse
des patients en réanimation
Undécès à Marseille, les mesures de prévention à l’hôpital réactivées
Il n’est pas trop tard pour se faire vacciner.
Le vaccin est efficace
dix à quinze jours après l’injection.




Contrairement à l’hiver dernier,
la grippe est arrivée à
sans bruit. Mais aussi plus
tardivement que prévu. La calamiteuse
campagne de vaccination
de 2009-2010 est-elle en
cause? A-t-elle eu un effet boomerang?
Le fait que l’on ne s’est
peut-être pas assez méfié. Résultat,
l’épidémie, qui est en pleine
progression, a déjà entraîné
7décès en France dont celui, à
la veille de Noël, d’un Varois
hospitalisé en réanimation à
Marseille. Ce patient, qui ne présentait
aucun facteur de risque
particulier, aurait présenté les
premiers symptômes au retour
d’un voyage à Londres. Il a été
emporté en quelques jours.
Deux autres patients sont en
réanimation actuellement à
Marseille dont une personne
d’une cinquantaine d’années
ayant, elle, un profil à risque.
"Ce patient présente une forme
très grave qui nécessite une oxygénation
extracorporelle", indique
le Pr Claude Martin, chef du
service de réanimation de l’hôpital
Nord. 433 000 personnes
ont été touchées en deux semaines,
selon le réseau Sentinelles
Inserm et selon le bulletin publié
hier par l’Institut national
de veille sanitaire (InVS), sur
l’ensemble du pays, 72 cas graves,
dont 32 concernant des patients
sans facteur de risques,
ont été signalés depuis le début
de l’épidémie.
Tout aussi inquiétant, le nombre
de patients admis en réanimation
est en augmentation.
Onen dénombre une quarantaine
à ce jour sur l’ensemble des
hôpitaux français. Les deux tiers
des malades présentant une forme
grave ont été infectés par le
virus H1N1, "mais il y a aussi
des cas sévères de grippe B et
A/H3N2 (le virus de la grippe présent
avant l’apparition du
H1N1, Ndlr), précise-t-on au
centre national de référence
sud. "Le virus de la grippe
A/H1N1 n’est pas moins grave
que celui de l’an dernier", ajoute
le médecin virologue du centre
dirigé par le Pr Lina. La mauvaise
campagne de communication
de l’hiver dernier a eu pour
conséquence "une couverture
vaccinale calamiteuse", déplore
le Pr Martin. L’InVS note également,
depuis trois semaines, un
doublement du nombre des hospitalisations
et de nouveaux cas
groupés dans des collectivités
pour les personnes âgées.
Les Groupes régionaux d’observation
de la grippe (Grog)
font les mêmes observations et
les consultations chez les généralistes
commencent à être embouteillées.
Un nouvel appel à
la vaccination a été lancé, spécialement
pour les personnes
obèses, immunodéprimées,
asthmatiques, très exposées. "Il
n’est pas trop tard, assure le Pr
Philippe Brouqui, chef du service
des maladies infectieuses à
l’hôpital Nord de Marseille. Le
vaccin est efficace dix à quinze
jours après l’injection. L’épidémie
va se poursuivre jusqu’à fin
février."
Dans les hôpitaux marseillais,
le dispositif de prévention - lavage
soigneux des mains, port du
masque, incitation à la vaccination
pour éviter les grippes nosocomiales
- a été réactivé. Une
cellule de crise a été mise en place.
Elle se réunira toutes les semaines.
La grippe A/H1N1 a entraîné
260 décès l’hiver dernier
en France

MEDIATOR● Un expert
suggère un accord à l’amiable. À
la veille du dépôt d'une centaine
de plaintes au pénal contre
le fabricant du Mediator, le président
d'une association d'aide
aux victimes prône la recherche
d'un accord amiable avec le laboratoire
Servier. Georges-
Alexandre Imbert, de l'Association
d'aide aux victimes des accidents
de médicaments, dans
un entretien publié, hier, dans
Le Parisien, dit avoir contacté
Servier, dont l'antidiabétique
également utilisé comme coupe-
faim serait responsable selon
les études de 500 à 2000 décès
en France, et son assureur
Axa pour leur proposer un accord
en ce sens. Il a précisé que
les indemnisations peuvent atteindre
500000 à 800000 euros
dans ce type de dossiers.

L’épidémie de
grippe progresse
Les spécialistes parlent d’un
doublement des cas dans
notre région

Sans être alarmistes,
les spécialistes évoquent
un doublement des cas

Les consignes concernant les gestes de prévention, comme le
lavage des mains, sont activement diffusées dans les hôpitaux

Le nombre de prélèvements
qui parviennent au laboratoire
de microbiologie de la Timone
(370 la semaine dernière) et le
nombre de diagnostics de grippe
confirmés (70) démontrent, selon
le Dr Rémi Charrel, que
"nous sommes en phase d’accélération
de l’épidémie, la plus importante
si on exclut l’épisode
pandémique de l’hiver dernier,
depuis 2002". À cela, il faut ajouter
les cas de grippe qui ne sont
pas identifiés à l’hôpital et se traitent
en ville.
Si l’Agence régionale de Santé
(ARS) ne décèle "aucun emballement"
et tout juste une "légère
hausse" des passages aux urgences,
les infectiologues se montrent
un peu plus inquiets. "La
couverture vaccinale étant particulièrement
faible dans le sud de
la France, on peut craindre une
épidémie plus importante dans
la région", souligne le Pr Didier
Raoult. D’autant que cet épisode
grippal est loin d’être terminé.
Selon les médecins, la grippe ne
devrait pas disparaître avant
trois bonnes semaines. Par
ailleurs, "les virus semblent circuler
davantage cet hiver", indique
le Pr Raoult. Trois (A/H1N1,B et
A/H3N2) sont présents actuellement.
Parmi les cas diagnostiqués,
la moitié sont dus à une infection
par le virusH1N1.
ÀMarseille, depuis le début de
l’épidémie, deux personnes sont
décédées des suites de la grippe
et trois autres patients sont toujours
en réanimation, précise le
Pr Papazian, chef du service de
réanimation à l’hôpital de la Timone.
"Pour l’instant, nous
n’avons pas de problèmes majeurs
pour isoler les malades", indique
le Pr Philippe Brouqui,
chef du service des maladies infectieuses
à l’hôpital nord.
Dans les services hospitaliers
sensibles, la vaccination a repris
pour éviter les cas de grippes nosocomiales
et les consignes
concernant les gestes de prévention
(lavage des mains, port du
masque) sont activement diffusées.
Pour l’instant, il n'y a pas eu,
au sein de l’AP-HM, de cas signalé
de contamination du personnel
mais des agents en contact
avec des patients grippés ont été
traités préventivement

oui j'inaugure cette rubrique car cela devient un sujet de pointe

notre assiette ce qui est bon ou pas bon
les medicaments qui par le biais des labos teleguident nos dirigeants
les reglementations
les remboursements
les deremboursements
des conseils moi au lieu des medecins 23 € ce ne sera que 15€

on commence avec les medicaments
qu'il est conseillé d"arreter illico

arreter ces medicaments parait etre important



documentaion medicale

lettre de presentation de l'afssaps à un malade

Aspartame : l'Anses compte examiner les dernières études en vue de nouvelles recommandations
Publié le mercredi 12 janvier 2011 à 13H00

(Relaxnews) - L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a annoncé, mardi 11 janvier, qu'elle souhaitait examiner "sans délai" les deux nouvelles études scientifiques mettant en cause l'aspartame. Cette décision fait suite à la publication, mardi 11 janvier, d'une étude danoise montrant un lien entre consommation de boissons édulcorées et risque d'accouchement prématuré, mais également d'une étude italienne dévoilant une association entre aspartame et cancers du foie et du poumon.



Ce nouvel examen pourrait déboucher sur de nouvelles recommandations délivrées aux autorités françaises, ou sur la saisie de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour une réévaluation du bénéfice/risque.

Autorisé en Europe depuis 1994, l'aspartame est un édulcorant qui a déjà fait l'objet de nombreuses réévaluations par le Comité scientifique de l'alimentation humaine de la Commission européenne (CSAH), notamment en 1989, 1997, et 2002. La dose journalière admissible (DJA) est actuellement de 40mg/kg de poids corporel

Après le Mediator, au tour du Champix

Le Champix est le dernier médicament
à scandale. Indiqué dans le
sevrage tabagique, commercialisé
depuis 2007, il pourrait en fait
déclencher des pensées suicidaires,
voire des passages à l’acte
chez ses utilisateurs. 1200 plaintes
ont été déposées aux
États-Unis contre les effets secondaires
de ce produit. Sept cas de
suicide et 92cas de troubles psychiatriques
graves en majorité
liés à des idées ou à des comportements
suicidaires ont été observés
en France. Le médicament est
jusqu’ici toujours sur le marché

● Histoire de la médecine.
Organisées par l’Association
des Amis du Patrimoine Médical
et le Conservatoire du Patrimoine
Médical de Marseille,
une conférence sur l’histoire de
la médecine aura lieu ce soir.
Du médecin de campagne au
professeur de faculté, trois générations
d’Astros au service
de leurs patients et du progrès
de la médecine à Marseille.
➔ Les conférences ont lieu dans
l’amphithéâtre HA1 de l’hôpital Timone
Adulte – RdC à 17H 30 – Entrée libre

Mediator et Copenhague
La "sonnette d’alarme" a ététirée de longue date pour le Mediator
mais il est plus que probableque le laboratoire Servier
a fait la sourde oreille enraison d’un enjeu financier important.
À Copenhague les spécialistes
de l’environnementont "sonné le glas" de notre planètesi rien n’était décidé. Pourtant,
là aussi, les chefs d’Étatsont fait la sourde oreille et rien
n’a été décidé en raison d’enjeuxéconomiques et financiersmondiaux.
Les chefs d’États sacrifient laplanète à la croissance mondiale comme Servier a sacrifié
quelque 500 personnes à lacroissance de son entreprise.
Dans les deux cas c'est la fuiteen avant pour plus de croissance
et plus de profit. On va sansdoute condamner M. Servier.
Mais combien de (millions de)morts va-t-il falloir pour que
nos chefs d’États prennentconscience de la dégradation
de notre planète ? Ne sont-ilspas, déjà, condamnables ? Il
faut repenser notre modèleéconomique mondial. Il faut
que la vie devienne le centrede nos préoccupations, et non
plus l'argent, pour que la planètesoit habitable. Dans 40 ans
nous serons 9 milliards et nousn'avons qu'une planète.
ElieWEILL, par courriel

Le Mediator aurait dû être retiré du marché dès 1999, dit l'Igas
10 contributions
Publié le samedi 15 janvier 2011 à 17H05
15/01/2011 à 17h14


Oui , mais Mr Servier était un ami PERSONNEL de Sarko...et un donnateur pour ses campagnes !
On ne serait pas dans une république bananière ?

PARIS (Reuters) - Le Mediator aurait dû être retiré du marché dès 1999, a déclaré samedi Aquilino Morelle, qui a piloté l'enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur cet antidiabétique soupçonné d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes en France.

Le médicament fabriqué par le laboratoire Servier, dont l'efficacité thérapeutique a été contestée par certains spécialistes dès les années 1990, a été retiré en 2009, bien plus tard que dans d'autres pays européens ou aux Etats-Unis.

Il a été prescrit à au moins cinq millions de personnes en France entre 1976 et 2009.

La mission "tient à souligner que le système de notification des cas par les professionnels de santé aurait pu permettre le retrait du Mediator au moins depuis 1999 si le principe de précaution avait été appliqué correctement", a estimé Aquilino Morelle lors d'une conférence de presse.

Les inspecteurs de l'Igas ont remis samedi leur rapport au ministre de la Santé, Xavier Bertrand.

Selon plusieurs études, le Mediator est à l'origine directe de maladies cardiaques graves, les valvulopathies, un lien contesté par Servier



Nous nous trouvons encore derriere une histoire de copinage avec une histoire de fric alimentant les campagnes electorales avec decoration pour services rendus Imerina va nous dire bientot que c'est de la faute a je ne sais qui mais la droite a ete au pouvoir plus longtemps que la gauche depuis 99. Qu'a t'elle fait pour devoiler le scandale ! Rien


contrairement à vous et à vos amis je ne souffre pas de borgnitude. e qui est mis en cause c'est le fonctionnement de l'afssaps qui a toujours été financée en partie par les laboratoires et qui l'est désormais totalement, et les conflits d'intérêts entre des gens portant la double casquette en étant salarié des laboratoires. Que mr Nallet ait cherché récupéré une gamelle ne change pas mon avis, et encore moins le fait que mr servier était financier de la campagne de mr sarkozy après avoir eu des soutiens à mr le pen qui était très en harmonie avec lui sur son recrutement du personnel. Entre voisins de Neuilly, ces braves gens s'entraident.
jmlbap vous nous accorderez que mr kouchner à la santé n'était peut être pas plus de gauche dans un gouvernement jospin qu'aux affaires étrangères dans un gouvernement fillon.


N'allez pas trop vite citronc5:La gauche était aux affaires en 1998,martine aubry était ministre de l' emploi bernard kouchner a la sante.Qu'ont ils fait?"ils n'ont pas été au courant et n'ont pas été alertes de la dangerosité de ce produit",affirment aujourd'hui les socialistes par la voix de leur secrétaire a la communication."je n'ai aucun souvenir d' aucune alerte sur le mediator" surenchérit la première dame du ps.mais a l'époque l'agence du medicament avais été saisi des suspicions formulées par trois médecins de la sécu.alors faut-il en déduire que dans la gestion des dossiers de santé publique on n'avait pas retenu les leçons du scandale du sang contaminé malgré les promesses faites a l'opinion publique?"ignorer,pour un politique,c'est une faute.sept ministre de gauche ou de droite sont concernés par ce dossier.la prudence est donc de mise."le laboratoire servier s'est attaché les services du socialiste MR NALLET en 2000 et il y est encore

MEDIATOR
Bertrand: "Il doit y
avoir indemnisation

Les victimes du Mediator seront
rapidement indemnisées
selon des modalités qui seront
décidées par les patients, a déclaré
hier Xavier Bertrand.
Le ministre de la Santé s'est
exprimé lors d'une conférence
de presse qui a suivi la remise
d'un rapport de l'Inspection générale
des affaires sociales
(Igas) sur les responsabilités
dans l'interdiction tardive de ce
médicament qui aurait causé la
mort de 500 à 2000 personnes.
"Il doit y avoir indemnisation,
chacun doit avoir comme
souci l'indemnisation rapide et
juste des malades", a-t-il dit à
propos des victimes de cet antidiabétique
fabriqué par le laboratoire
Servier, également utilisé
comme coupe-faim. "Plusieurs
possibilités existent (...),
les patients doivent avoir le
choix, ils doivent dire la solution
qui leur convient, c'est à
eux de se prononcer, a-t-il ajouté.
La question financière de la
prise en charge ne se pose pas."
Les avocats des victimes craignent
qu’une indemnisation
par un fonds financé par l'État
n'exonère Servier de ses responsabilités,
qui sont graves selon
Xavier Bertrand. "Le déroulement
des événements est très largement
lié au comportement et
à la stratégie du laboratoire. Il
existe un faisceau d'indices extrêmement
lourd qui indique
une responsabilité première et
directe des laboratoires Servier",
a-t-il déclaré, à l'instar du rapport
de l'Igas.
5 millions d’utilisateurs
du médicament en France
Mais il a également déploré
les "défaillances graves dans le
fonctionnement de notre système
du médicament". Il a réclamé
la publication de toutes les
conventions liant les experts du
médicament avec les laboratoires
et annoncé que l'État financerait
directement l'Agence
française de sécurité sanitaire
des produits de santé (Afssaps),
actuellement financée pour l'essentiel
par les laboratoires.
Le Mediator, dont l'efficacité
a été contestée par certains spécialistes
dès les années 1990, a
été prescrit à au moins cinq millions
de personnes en France
entre le début de sa commercialisation,
en 1976, et 2009, année
de son interdiction


"Un faisceau d'indices indique une responsabilité première et
directe de Servier", a déclaré Xavier Bertrand

Nous allons être confrontés de plus en plus à des médicaments douteux
pour plusieurs raisons que nous developperons au fur et à mesure

SANTÉ
Mediator: Jacques
Servier devant la justice
Jacques Servier, fondateur et
président du laboratoire Servier,
le fabricant du Mediator, est appelé
à comparaître devant la 15e
chambre du TGI de Nanterre le
11 février. La comparution de
Jacques Servier, 88 ans, est la
conséquence de la citation directe
déposée par deux avocats parisiens,
dont le premier représente
plusieurs familles de victimes
au pénal et le second représente
une victime duMediator.
La citation concerne également
les laboratoires Servier et
Biopharma, qui a commercialisé
le médicament suspendu en
France depuis novembre 2009,
mais également des personnes
physiques, le directeur général
délégué et pharmacien responsable
de la firme.
Les plaignants attaquent Servier
pour avoir "délibérément
trompé les patients consommateurs
de Mediator sur la nature,
l'espèce et les qualités substantielles
et la composition du médicament."
Dans un rapport accablant,
l'Inspection générale des affaires
sociales (Igas) affirme que le
fabricant du Mediator a "anesthésié"
les acteurs du médicament
pour dissimuler les risques
liés à cet anorexigène. Le
rapport affirme que le Mediator
aurait dû être retiré de la vente
dès 1999, soit dix ans avant sa
suspensiosn officielle.
Soupçonné d'avoir provoqué
la mort de 500 à 2 000 personnes,
il aurait même dû être, selon
l'Igas, remis en cause dès
1995 lorsqu’a été établie la dangerosité
d'anorexigènes du même
type.

il a surement une bonne raison de vouloir aller vite
..2012

Médicaments : 35% des Français méfiants Les Français gardent majoritairement
leur confiance envers les médicaments
après l'affaire du Mediator,
mais plus d'un tiers s'en
méfient, selon un sondage CSA qui
doit paraître aujourd’hui. Selon
cette enquête, 64% des personnes
interrogées font confiance
aux médicaments, tandis que 35%
sont d'un avis contraire.
La méfiance envers les médicaments
est élevée surtout chez les
non diplômés (41%). Inversement,
75% des détenteurs d'un diplôme
supérieur à Bac+2 font confiance
aux médicaments qu’ils utilisent.
Plus important, et plus préoccupant
encore, les autorités publiques
de santé comme l'Agence
française de sécurité sanitaire des
produits de santé (Afssaps) et l'Institut
national de prévention et
d'éducation pour la santé (INPES)
ne recueillent la confiance que
d'une petite majorité des Français
(54% contre 40%).

Scandale du Mediator
Une fois de plus il faut attendrequ’il y ait des morts pour
que notre gouvernement réagisse.Il aura fallu 20 ans à nos
dirigeants successifs pour arriverà dissocier santé et profit.
Il faudrait qu’ils admettentque dans ce cas encore c’est
l’argent qui est prioritaire audétriment de la santé. Tous
les jours, on apprend que telou tel médicament ne vaut
rien, ne fait aucun effet etpourtant, on continue à le
commercialiser. Il ne faut surtoutpas porter préjudice aux
laboratoires pharmaceutiquesqui s’enrichissent.
Danilou,Arles

Outre le Mediator, 76autres
médicaments sont suspects
Une première liste de 59 noms vient d’être publiée. Parmi eux, l’"Alli"
De 59 médicaments suspects, la liste pourrait s’allonger jusqu’à
76 d’ici quelques semaines


Et si l’affaire du Mediator,
qui aurait fait de 500 à
2 000 morts en France,
n’était que le début d’une longue
série de scandales liés aux
médicaments ? Pour l’instant
rien ne permet de l’affirmer.
Mais le doute plane. Selon
l’Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé
(Afssaps), 59 médicaments seraient
ainsi sous haute surveillance.
Une liste (1) déjà imposante
mais qui, en fait pourrait
être plus longue. Le ministre
de la Santé, Xavier Bertrand,
a, en effet, demandé que cette
agence de santé publie une nouvelle
liste comprenant le nom
de 76 médicaments suspects.
Seuls une quarantaine d’entre
eux figureraient déjà sur la première
liste de l’Afssaps.
Parmi les médicaments présents
dans la liste des 59 produits
faisant l’objet d’une "gestion
des risques", figurent le
Champix, vendu par Pfizer, qui
est destiné au sevrage antitabac
et l’Alli (GSK). Cette substance
prescrite pour la perte de poids
peut être vendue en France même
si l’Afssaps s’y oppose, du
fait d’une autorisation de mise
sur le marché délivrée au niveau
européen.
Parmi les autres médicaments
suspects, on trouve encore
le Prevenar, vendu aussi par
Pfizer, un vaccin très courant
chez les enfants, le Gardasil (Sanofi-
Pasteur MSD) et le Cervarix
(GSK), deux vaccins préconisés
aux jeunes filles en prévention
du cancer du col de l’utérus.
La Thalidomide, toujours
utilisée dans le traitement des
cancers bien qu’ayant provoqué
des malformations sur des
nouveau-nés, l’Intrinsa (Procter
et Gamble) indiqué pour la
baisse de désir sexuel féminin,
l’Acomplia (Sanofi-Aventis), un
traitement de l’obésité, l’Elaone
(HRA Phrama), un contraceptif
d’urgence ou encore le
Zypadhera (Lilly), un antidépresseur,
figurent également
sur la liste de l’Afssaps. Ces produits
entraîneraient des effets
secondaires : dépression, hallucinations,
vomissements, diarrhées,
malaises ou même cancer.
Un des produits figurant
sur la liste des 59, le Thelin (Pfizer),
préconisé contre l’hypertension
va prochainement être
interdit en raison de cas "d’atteintes
hépatiques graves