HOMMAGE OLYMPIEN

L’ÉVOLUTION
Manchester United
sur une autre planète

Les grands clubs ne meurent jamais. Manchester United fait
inexorablement partie du cercle très fermé des formations pour
qui une qualification en Ligue des champions est une évidence.
Chaque saison, on prédit le pire aux Red Devils souvent confrontés
aux départs de cadres que furent Cantona, Cole, Keane, Van Nistelrooy
ou Cristiano Ronaldo. Mais Ferguson déniche régulièrement
de nouveaux talents, à l’image de Nani et Rafael.
Depuis le dernier face-à-face avec les Olympiens, les Mancuniens
ont participé à toutes les éditions de la compétition la plus
prisée d’Europe. La troupe de Sir Alex Ferguson, déjà vainqueur en
1968 et 1999, a également remporté la "Coupe aux grandes
oreilles" en 2008. Au total, depuis la saison 1999-2000, "Man U."
n’a été éliminé qu’une seule fois en poules, mais son parcours fut
stoppé par deux fois dès les 8es de finale. Le club anglais a également
disputé deux quarts, une demie et une finale. Un parcours
qui force le respect et que l’OM aimerait bien imiter à l’avenir...
Car depuis onze saisons, le club olympien n’a disputé la Ligue
des champions qu’à six reprises, étant éliminé à chaque fois dès
les phases de poules, sauf cette année. "Depuis quelques années,
le club est plus stable et demeure sur la bonne voie. Il profite également
du bon travail effectué ces dernières années, même s’il est
difficile de lutter face aux grosses écuries européennes qui possèdent
davantage de moyens", juge Pierre Issa.

MOI j'ai trouvé le velodrome plus calme que DAB
LA PEUR..SUREMENT
SEULS DES CHANTS VERS LA 85 EME AVEC 2 CORNERS MONT OSRTI DE MA TORPEUR
Le Vélodrome va faire beaucoup de bruit"
mercredi 23 février 2011 à 13H56

Présent avec la délégation mancunienne, l'ancien Red Devil Andy Cole garde un souvenir intact de la ferveur du Vélodrome, où il a perdu contre l'OM en 1999. "Les fans sont passionnés ici. Ils ont toujours été comme cela. C'est différent d'Old Trafford car la façon de supporter n'est pas la même selon les pays. Mais, à Marseille, les supporters restent très bruyants, raconte l'ancien attaquant. Il y aura beaucoup de bruit dans les tribunes

Ancien joueur de Nancy et de l'OM, l'ancien milieu de terrain revient sur la victoire de l'OM à Nancy.
Pour l'ancien milieu de terrain olympien, "l'OM doit se dire que chaque match est capital".
Chaque lendemain de match
on vous propose un débriefing de la rencontre qui vient de se dérouler. Aujourd'hui, Bruno Germain donne son avis. Ancien joueur de Nancy et de l'OM, il revient sur la victoire olympienne en Lorraine. Quatrième victoire de rang, retournement de situation, performances d'André Ayew et de Steve Mandanda, course au titre... l'ancien milieu de terrain passe la rencontre au crible.

Quel regard portez-vous sur la victoire de l'OM à Nancy ?
Bruno Germain : L'issue finale est heureuse pour l'OM car, si cela s'était soldé par une défaite, cela aurait été dramatique pour la course au titre. C'est donc bien pour le mental et ça prouve que l'état d'esprit du groupe est bon. Titulaires, remplaçants... tout le monde est concerné. Ce match-là montre que, même en jouant mal, l'OM arrive à prendre les trois points à l'extérieur; et c'est le plus important ! Il peut donc faire beaucoup mieux.

Car le contenu m'a un petit peu inquiété. C'était un match très moyen de la part des Olympiens, alors que Nancy a été très faible. Il y a du jeu seulement par moments et certains éléments ont montré des défaillances individuelles inquiétantes. En même temps, il faut nuancer tout cela : l'OM a paru émoussé à cause de son match de Ligue des champions quatre jours auparavant; il a joué sur un terrain synthétique, chose qui est loin d'être évidente quand on dispute toute sa saison sur du gazon... On peut donc trouver des circonstances atténuantes...

Attendiez-vous autre chose par rapport au onze de départ inédit concocté par Deschamps ?
B.G. : On peut toujours s'attendre à autre chose. Mais, en même temps, la "Dèche" a fait tourner car il n'avait pas trop le choix. Il a composé avec l'effectif qu'il avait à disposition.

L'OM reste au contact du leader lillois. Comment voyez-vous cette course au titre ?
B.G. : C'est difficile. Les années précédentes, le titre se jouait entre deux équipes. Là, il y quatre ou cinq formations qui sont toujours en course. Cela va vraiment être compliqué. L'OM doit se dire que chaque match est capital. Pas seulement les rencontres contre Lille, Rennes ou le PSG. Mais contre tous les adversaires ! Il faut essayer de faire le plein en grappillant le maximum de points. Je pense que cela va vraiment se jouer en fin de saison.

Qui est le mieux placé pour l'instant ?
B.G. : Pour l'instant, c'est Lille... Mais j'espère que ce sera l'OM ! On peut penser que l'expérience acquise l'an dernier dans la course au titre leur servira. Et, a contrario, que Rennes et Lille craquent. Mais il se trouve que tout le monde est encore là, dans un mouchoir de poche. De toute façon, il ne faut rien espérer de l'adversaire. L'OM doit uniquement se focaliser sur lui-même.

Un mot sur la performance d'André Ayew...
B.G. : Ah ! "Dédé" a gagné le match à lui tout seul. Il a été omniprésent physiquement, le synthétique ne l'a pas gêné alors que certains de ses partenaires ont paru empruntés avec le ballon. Lui et Loïc Rémy se sont montrés bien sur leurs appuis, dans leurs déplacements... Au final, "Dédé" a sorti son équipe du traquenard !

Vous avez joué avec Abedi Pelé, son père. En quoi lui ressemble-t-il ?
B.G. : Mentalement et physiquement, ils ont du peps ! Abedi était pareil. Sur deux-trois mètres, il était capable de faire la différence à tout moment. C'est pareil pour André, mais sur une dizaine de mètres. Mais il y a aussi quelques différences : Abedi était plus attaquant dans l'âme, positionné sur un côté et, peut être, plus décisif qu'André. "Dédé", lui, peut jouer partout. Il aime la bagarre du milieu de terrain.

Comment avez-vous trouvé la performance de Steve Mandanda ?
B.G. : Il est vraiment très bon depuis le début de saison. C'est une grande satisfaction car il est impressionnant. Je l'ai rarement vu aussi fort. On est tous ravis pour lui et heureusement que l'OM possède un gardien de sa trempe. Il est rassurant dans tous les domaines, aussi bien dans le vestiaire que sur le terrain, il a progressé dans le jeu aérien, il est décisif et sûr de lui : c'est vraiment du très bon Mandanda. Pour moi, il mérite clairement d'être devant Lloris en équipe de France !

Comment Didier Deschamps va-t-il devoir gérer les prochaines échéances (Lille, Rennes, Manchester United, PSG) ?
B.G. : Comme il le fait très bien actuellement. Il connaît le football sur le bout des doigts donc je ne me fais pas de soucis pour lui. Il arrive à gérer, à faire tourner son effectif tout en ayant des résultats. Il connaît son effectif par coeur et sait parfaitement ce qu'il peut en tirer. D'ailleurs, il en tire très souvent le meilleur ! En revanche, il faut vraiment que le niveau de certains joueurs s'élève. Hier, pendant le match, je me suis fait peur sur certaines actions...

Lesquels ?
B.G. : Non, je veux pas dire de noms mais il est clair et net que certains doivent faire beaucoup mieux... Quand on a la chance d'évoluer dans cette équipe, il faut tout donner ! C'est aux joueurs d'élever leur niveau, d'être performants sur le terrain et de prouver qu'ils méritent de porter le maillot de l'OM...

Niang : "L'OM n'a pas encore montré tout son potentiel"
mardi 01 mars 2011 à 15H46


Même éloigné de Marseille et de l'actualité olympienne, Mamadou Niang suit de près le parcours de l'OM. Devant les caméras d'Infosport, l'attaquant sénégalais évoque les chances des hommes de Deschamps dans la course au titre. "Cet OM n'a pas encore montré tout son potentiel, note le buteur de Fenerbahçe. Ils n'ont pas fait de gros matches, mais ont su rester réguliers, et ils sont maintenant dans le bon wagon."

Et Mamad' de reprendre : "Ça va être un mois décisif. S'ils prennent le maximum de points sur les trois prochains matches, je pense qu'ils seront champions. Ça ne sera pas facile, mais j'ai confiance, je pense qu'ils peuvent réussir leur coup."

Niang, il a voulu partir "qu'il se taise" maintenant, on n'a pas besoin de sa compassion "médiatique".

André Ayew : "Les éloges de Ferguson me donnent envie de me surpasser"
le mercredi 02 mars 2011 à 19H19


S’il s’exprime facilement devant les médias, André Ayew refuse systématiquement de commenter ses propres performances, fussent-elles décisives, au nom du sacro-saint collectif. Une dose d’humilité qui ne l’empêche pas d’être sensible aux louanges tressées par Sir Alex Ferguson, à l’issue d’OM-MU.

"Que ça vienne d’un entraîneur, d’un Monsieur, d’une légende du foot comme lui, ça donne encore plus envie de se surpasser, admet le Ghanéen. Mais ce n’est pas la fin du monde, non plus. Ça montre juste que le travail ça paye. Je ne suis pas dans la même catégorie que les Lucho, Heinze, Diawara ou Gignac." Sans doute une simple question de temps

LES 3 QUESTIONS à Jérôme Leroy
"L’OM au rendez-vous"

1Rennes reçoit l’OM en position de co-leader. Est-ce une pression
supplémentaire ?
L’objectif est toujours le même: on vise la 5e place du championnat
en fin de saison. Mais je pense que l’OM a plus la pression que nous. Il
vient de recevoir une gifle contre Lille, donc je ne le vois pas tendre
l’autre joue pour en prendre une autre.
2Le groupe olympien sera-t-il affecté par l’affaire Brandao?
Quand on est à Marseille ou à Paris, il y a toujours des histoires
qui sortent quand tout va bien. Alors quand on va moins bien, il y en
a encore plus. Mais je ne pense pas que les joueurs soient affectés. Ils
gardent le titre de champion comme objectif, ils ne seront donc pas
touchés par l’extra-sportif. L’OM sera bien au rendez-vous.
3À 36 ans et en fin de contrat à la fin de saison, de quoi votre
avenir sera-t-il fait ?
J’ai toujours la motivation et l’envie de jouer. Physiquement, je ne
dirais pas que je me sens comme au premier match (rires). Mais ça
marche encore pas trop mal. Après, je ne sais pas encore : continuer
à Rennes, rester en France, faire une pige à l’étranger… Je veux
d’abord me concentrer sur la fin de saison et après on verra.

Alex Ferguson : "Ce soir, on a souffert. L’OM a
beaucoup pressé et a multiplié les centres. Nous
avons battu l’OM et je suis d’autant plus heureux
qu’il s’agit de ma 100e victoire en Ligue des Champions.
Nous atteignons également pour la 5e année
consécutive les quarts de finale de cette compétition,
c’est une grande fierté."

WILLIAM AYACHE

OM-PSG : une minute de silence pour le Japon
Publié le vendredi 18 mars 2011 à 11H23


Cela a déjà été le cas, mardi, à Old Trafford. Comme cette semaine en Ligue des champions et en Ligue Europe, c'est au tour des rencontres du championnat de France de Ligue 1 et Ligue 2 de débuter, ce week-end, par une minute de silence en hommage aux victimes et disparus du tremblement de terre au Japon.

La venue du Paris-SG, dimanche au stade Vélodrome, comme le déplacement de l'ACA à Caen seront autant d'opportunités, pour le football français d'être solidaire avec le peuple japonais.

GRANDES DATES ❚ Le tout premier
22 août 1937
Lens-OM 4-3
L’OM inaugure son premier titre
de champion de France
dans le Nord. C’est l’équipe entraînée
par Joseph Eisenhoffer,
avec Bastien, Bruhin,
Kohut, Aznar.... qui s’incline
face à deux doublés, de
Specht et Gaubly.
Côté olympien, c’est l’incontournable
Mario Zatelli
qui réussit un triplé, malheureusement
insuffisant pour
éviter la défaite.
À l’arrivée, l’OM terminera
deuxième derrière Sochaux et
Lens quatorzième.
❚ Le plus prolifique
13 avril 1963
Lens-OM 8-1
Sale temps, sale période pour
l’OM, qui, remonté un an plus
tôt en D1, va replonger pour
quatre années de galère.
En cette fin de championnat
que Lens va finir 16e et l’OM
20e et dernier, c’est Chérif
Oudjani (meilleur buteur de
D1 en 1964), qui se taille la
part du lion, avec trois buts ;
l’international Maryan Wisnieski
marque lui aussi, comme
les futurs Angevins Deloffre
et Margottin, qui feront
quelques misères à l’OM des
années plus tard.
Côté olympien, petit événement
: pour son deuxième
match, c’est le premier des
113 buts que marquera Joseph
(Yegba Maya de son vrai
nom) sous le maillot olympien.
À ses côtés, on note le vieillissant
Rial, ancien du Real, Régis
Bruneton, l’homme qui a
découvert Hugo Lloris à Nice
ou Pépito Pavon, le père de Michel.
❚ Le plus suivi
16 février 1992
Lens-OM 2-1
48 912 spectateurs : en ce soir
d’hiver, quelques jours avant
Angleterre-France à Wembley,
on bat un record à Bollaert,
celui de la plus grosse
affluence pour un match de
championnat. Il tiendra jusqu’au
7 avril 1998 (OM-PSG
dans un Vélodrome agrandi).
C’est la fête aux Boli : Roger le
Lensois ouvre le score d’une
frappe fantastique, Basile le
Marseillais égalise. Et c’est
Francis Gillot, l’actuel entraîneur
de Sochaux, libero lensois
d’alors, qui marque le
but de la victoire artésienne à
l’heure de jeu, malgré les Mozer,
Amoros, Deschamps, Papin,
Waddle, Pelé... Raymond
Goethals attendra près
d’un an avant de perdre de
nouveau à l’extérieur avec
l’OM, à Lille.

Gervais Martel : "Super content de jouer contre l'OM !"
3 contributions Publié le samedi 02 avril 2011 à 11H27


Dans un entretien accordé à La Provence, ce samedi, l'emblématique président du RC Lens, Gervais Martel affirme croire encore au maintien de son club. Et le Ch'ti de savourer la venue de Marseille, ce dimanche, à l'occasion de la 29e journée de Ligue 1.

"Je suis super content de jouer l’OM !, s'exclame Gervais Martel. C’est le plus grand club français, et le stade va être plein. Face à cette équipe, la remobilisation est naturelle. Et puis je préfère jouer l’OM, où on ne sera pas favori, qu’une autre formation mal classée... L’OM, c’est une formation complète, de caractère, avec des meneurs d’hommes comme Heinze ou Diawara, qui est suspendu, ce qui n’est pas plus mal ! Il n’y a pas un joueur de l’OM que je refuserais d’avoir dans mon effectif."

Cetto: "L’OM, ça fait rêver"
AVENIR Le capitaine toulousain
, en fin de contrat en juin, n’est pas insensible
au club marseillais