GEOGRAPHIE ET FLORE MEDITERRANEENNE ............

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LES VILLES ENTRE HYERES ET TOULON
LEURS STATIONS BALNEAIRES


LA VILLE DE HYERES TRES TRES ETENDUE

FROID MAIS BEAU ..LE TEMPS

Une croisière du temps libre
pour découvrir Venise
Croisieurope propose des courts séjours dans les plus belles villes d’Europe




Le bateau est à quelques minutes de la rayonnante Piazza San
Marco aux lions emblématiques

Pour succomber au charme
de Venise l’envoûtante,
il suffit d’embarquer.
Quel meilleur moyen d’apprivoiser
l’ensorcelante Sérénissime
que d’accoster à bord d’un bateau
confortable, à taille humaine
à dix minutes à pied de la
Piazza San Marco. Le coup d’oeil
embrasse alors du quai le miroir
palpitant de la lagune et de
l’autre palais, terrasses et églises
traçant l’horizon théâtral du décor
vénitien. Tout l’intérêt de
cette croisière de cinq jours (quatre
nuits à bord) au catalogue de
Croisieurope, nonobstant les
prestations du MS Michelangelo,
(qualité des repas, accueil,
confort des cabines), c’est la possibilité
de véritablement profiter
de Venise soit en visite libre en
journée ou en soirée, soit en excursion
guidée à la découverte
du Palais des Doges par exemple.
Pour une première approche
ou un retour attendu, le
charme opère avec efficacité.
Précisons que la particularité
de cette croisière est qu’il faut rejoindre
le bateau directement à
Venise. C’est au quai San Basilio
(soit à une demi-heure environ
de l’aéroport et dix minutes de
la gare), que le MS Michelangelo
est ancré. L’embarquement le
premier jour ne s’effectue qu’en
fin de journée. Détail pratique,
les passagers qui souhaiteraient
arriver à Venise bien avant l’heure
de l’embarquement ont la possibilité
de déposer leurs bagages
au bateau avant d’aller se balader.
C’est de cette liberté à profiter
de son temps dont il ne faut
pas se priver pour se laisser surprendre
par tous les visages de
cette ville-village flottante entre
deux époques. C’est à la nuit
tombée, que le bateau larguera
les amarres pour rejoindre le
quai des Sept martyres, un point
d’ancrage plus central par rapport
au coeur de Venise. C’est là
juste en face d’un quartier historique
de bateliers et de pêcheurs
à deux pas du jardin public, que
le bateau sera posté la plupart
du temps. Sur les quatre jours à
bord, trois visites excursions
sont programmées: les lumineuses
îles de Burano et Murano, le
Palais des Doges et Padoue. Elles
sont facultatives et payantes,
mais toutes intéressantes surtout
si c’est un premier voyage.
Pour Venise, à chacun de programmer
librement ses visites,
sachant qu’il est tout à fait possible
d’intégrer dans une même
journée une excursion libre et
une visite guidée. Au hasard de
la balade, vous longerez un rio
tranquille, déboucherez sur un
campo où s’alignent les étalages
de marchands de souvenirs masques
de carnaval et cartes postales
romantiques. La minute
d’après vous jouerez des coudes
sous les arches élégantes du Ponte
Rialto, pour faire le cliché inratable
d’une vue sur le grand canal
et son ballet frémissant de
bateaux en tous genres battant
la rame avec des cortèges de gondoles
lustrées habillées de velours…
AlbertLUGASSY
Venise et sa Lagune de 5 jours/4 nuits,
croisière en pension complète à partir de
455 ¤ par personne. Transfert possible en
car au départ d’Aix ; Avignon ou Nice. Croisieurope
lance la brochure "Week-ends et
courts séjours". Un bel éventail de possibilités
variées sur les plus grands fleuves.
Réservez sur www.croisieurope.com

BALADESMADEIN
PROVENCE● La Provence publie
un magazine présentant 25
balades familiales à faire en Provence
durant tout l’automne.
Réalisé par les journalistes randonneurs
du quotidien, ce guide
vous emmène au coeur de
panoramas exceptionnels. Comme
ce moulin vieux de 2 000
ans à Fontvieille, ces étonnantes
bories des Alpilles ou la Sainte-
Victoire que l’on arpente depuis
la tombe de Picasso, à Vauvenargues
et même une virée
en vélo-train au pied de la Sainte-
Baume. Près de Marseille, de
jolis itinéraires vous attendent
dans le massif de l’Étoile, avec
un départ de Mimet (2h45 de
promenade) et à travers le fantastique
domaine de Pichauris,
qui s’étale entre Allauch et Peypin
(4h). Chaque itinéraire comporte
un plan, une fiche technique
ainsi que trois bons plans
pour prolonger le plaisir de la
marche: un resto de pays, une
chambre d’hôtes et le savoir-faire
d’un artisan. En prime: un
agenda de 66 fêtes et foires cet
automne en Provence.
"Balades d’automne - 25 itinéraires
dans les collines de Provence",
un hors-série de La Provence.
76 pages. 2,60¤. En kiosque.

Giens déroule son littoral de rêve
Entre criques de sable ou de galets et falaises abruptes, la presqu’île offre un sentier aux multiples panoramas



Giens n’est peut-être pas le
village pétri de charme
auquel certains s’attendraient,
mais il n’en propose
pas moins un panorama
- tout simplement exceptionnel
- qui mérite l’ascension.
Du square paysagé aménagé
sur les vestiges du château témoignant
par ailleurs de
l’existence, à partir de la fin
du XIIIe siècle, d’une petite seigneurie
comprenant essentiellement
la presqu’île, vous
serez sous le charme de cette
vue à 360° balayant les îles
d’or, le littoral varois avec
Toulon et Hyères et bien sûr
ce double tombolo, encerclant
les fameux salins. Propriété
du Conservatoire du littoral,
le site, désormais protégé,
offre une mosaïque de paysages,
avec la plage (fief privilégié
des véliplanchistes et
des kitesurfers) et les dunes
d’un côté et les salins de
l’autre, engendrant les roselières,
tamaris, sansouires et salicornes
qui se révèlent à votre
regard.




Le tout évidemment
animé par le toujours étonnant
spectacle des oiseaux ;
mais aussi par la colonie des
flamants roses, offrant à cette
terre un réel air de Camargue.


Au début, elle était une île !
Et puis le temps et les dépôts
de sable ont fini par
relier cette terre au continent, engendrant
un paysage atypique
- avec ses marais salants et ses
étangs (lire ci-contre) - une végétation
d’une incroyable richesse
façonnant in fine un littoral multipliant
les visages : sévère côté
continent, d’une infinie douceur
lorsque le regard se porte sur Porquerolles
et Port-Cros.
Souvent traversée (pour se rendre
sur ces îles de rêve), la presqu’île
de Giens mérite d’ailleurs
bien autre chose qu’un simple
passage. Pour s’en convaincre et
découvrir ce bout de terre ô combien
dépaysant, arpentez la boucle
entre la plage des Darboussières
et le port de la Madrague, entre
ciel et mer, entre criques secrètes
et à-pics aux panoramas
vertigineux, entre sérénité des
pins parasols et tourments des falaises
de micaschiste.
D’emblée, avec la descente
sur la plage, c’est un petit coin
de paradis qui vous tend les bras
et des pépites qui s’offrent à vos
mirettes. Et si l’envie de vous offrir
déjà une pause vous titille,
suivre le sentier caillouteux qui
prend de la hauteur vers la pointe
des Chevaliers est l’assurance
de multiplier des points de vue
toujours plus sublimes et surtout
très contrastés. N’hésitez
pas à lever le pied et, mieux, vous
accorder quelques arrêts ; du côté
de la calanque de Tamarin où
vous succomberez autant au décor
en 3D qu’à l’ambiance ; à la
pointe de Rabat, où après avoir
avalé un escalier plutôt sportif,
s’asseoir à l’ombre des pins face
à la Grande Bleue peut constituer
une jolie récompense ; ou
encore à la pointe Escampo-Barriou,
qui en provençal signifie
"lieu faisant deviner un clapot
permanent suffisamment fort
pour que les tonneaux se renversent
dans les bateaux". Tout un
programme! Chemin faisant, la
végétation change un tantinet,
avec des arbrisseaux investissant
les rochers arides : ici, les romarins,
genévriers de Phénicie et
autres cades, fortement malmenés
par les vents changeants et
les embruns, affichent des silhouettes
de… bonsaïs. Profitez
d’ailleurs sans retenue de
l’air vivifiant qui baigne les
lieux tout comme du nouveau
cadre qui s’offre à
vous, avec en premier
plan ce chapelet de rochers
qui émerge de la
mer (île de la Ratonnière,
île Longue…) et en
toile de fond, le Cap Sicié,
la rade de Toulon et
la pointe de Baou Rouge.
Si une pause-plage
est une invitation qui
ne se refuse pas aux
beaux jours, en ces temps plus
frais, la nature sauvage du site
- avec ses troncs torturés et ses
immortelles gris argent - sera votre
compagnie jusqu’à ce que les
chênes ne prennent le relais et
ne vous escortent jusqu’au
portoù, entre eaux pas toujours
calmes et belles demeures, vous
serez certainement surpris par
les étonnantes voûtes végétales
que l’on ne retrouve à aucun
autre endroit du sentier, mais
aussi par quelques secteurs "les
pieds dans l’eau". Mais rassurez-
vous: ils ne sont pas bien méchants
◗ INFOS PRATIQUES
La "Boucle autour du port de la
Madrague" est de 6 km, d’une durée
de 3 h et de 200mde dénivelé.
Son niveau est moyen à sportif,
dû à certains passages difficiles et
un sentier parfois à fleur de falaise.
Selon le temps, il est également
possible d’avoir les pieds
mouillés du côté du Port.
Le balisage est jaune
Le départ se fait du parking des
Darboussières et l’arrivée au port
de la Madrague. Possibilité de se
garer sur l’un comme sur l’autre.
Pour se rendre à la presqu’île
de Giens, par l’autoroute A50 jusqu’à
Toulon, puis l’A57 jusqu’à Hyères
puis la D559 et la D197.
◗ INFOS PRATIQUES
Maison du tourisme de la
Provence d’Azur, 0494 38 50 91
ou www.provence-azur.com
Office de Tourisme de Hyères,
04 94 01 84 50 ou www.hyeres-
tourisme.com
ADT Var Tourisme, www.visitvar.
fr


SERÉGALER● Lou
Calabrun Ce gourmand et
passionné s’est installé au
coeur du village, il y a 4 ans,
à seulement 24 ans. Et depuis,
Alexandre Dimitch
multiplie les propositions
originales, comme cette déclinaison
de chèvres, ce risotto
crémeux au potiron
gambas sautés ou ce tiramisu
aux pêches qui séduisent
autant l’oeil que le palais.
"J’aime faire beau, bon
et simple". C’est réussi !
➔ 4 rue du Maquis Vallier, Giens
0494 48 50 35



SERESSOURCER● La
BuanderieUn environnement
exceptionnel, un cadre
de rêve, des chambres à
l’âme voyageuse d’un goût
exquis ! Difficile de pas être
dithyrambique sur cette
ex-buanderie muée en maison
d’hôtes élégante où
chacun trouvera son bonheur
(pinède, piscine, sous
la pergola…) tout en profitant
de la vue magique sur
Giens et Porquerolles.
➔ 36 av des Colibris, Mont des oiseaux,
Hyères, 0494 38 30 98 ou www.labuanderie.
com (à partir de 110 ¤)


(SE) FAIRE PLAISIR
● Pépinières Decugis Sacrée
personnage que Violette Decugis,
à la tête d’une des dernières
adresses spécialisées
dans les palmiers. Du bagou
mais surtout une fabuleuse
connaissance de cette plante
qui en fait un maître-
conseiller dans le choix
de la variété -une trentaine
chez elle - lamieux adaptée
pour chez vous. Et qui ne
sera pas forcément celle que
vous envisagiez au départ.
➔ 1211 chemin des Nartettes, Le
Palyvestre, Hyères, 04 94 57 67 78

Gaz et pétrole, un nouvel eldorado en Provence?


Vaucluse, Cévennes, Drôme : le triangle d’or de... l’or noir


Les terrils se fondent dans le
paysage alésien. La capitale des
Cévennes conserve précieusement
ces vestiges témoins d’un
riche passé industriel et,
aujourd’hui encore, d’un
sous-sol très convoité. Si, au fil
des décennies, les mines ont ferméles
unes après les autres, voilà
que les compagnies pétrolières
sont de nouveau intéressées
par ce territoire. Alors, les Cévennes
seraient-elles le nouvel
eldorado de l’or noir? Max Roustan,
le député maire d’Alès et
président du Grand Alès, n’y
croit guère, même s’il connaît
les possibilités que recèlent les
entrailles de cette terre. Les Cévenols
eux aussi sont sceptiques.
Les forages ? Oui, ils en
ont entendu parler, mais cela
les fait plutôt sourire. "Vous savez
ici, c’est pas le Texas !", s’entend-
on répondre. Il faut dire
qu’il n’y a pas si longtemps que
cela, ils avaient vu débarquer
les mastodontes du pétrole,
dont le Français Total, venus faire
des prospections. Mais à
l’époque, le coût du pétrole,
bien plus faible qu’aujourd’hui,
et les difficultés techniques d’exploitation
de ces hydrocarbures
trop lourds les avaient rebutés.
Des cours du brut à la hausse et
quelques bonds technologiques
ont ravivé les appétits. Non
sans inquiéter le maire de Barjac,
village inséré entre les gorges
de la Cèze et de l’Ardèche.
Edouard Chaulet affirme qu’en
élu avisé, il sera vigilant à ce que
l’environnement de sa commune
soit préservé. Mais le premier
magistrat, craignant une
envolée du prix du foncier sur
sa commune, ne cache pas son
inquiétude. "On tremble, lâche-
t-il. Quand on a du pétrole
sous ses pieds, on risque d’avoir
la guerre !"
Mais avant que des geysers de
pétrole ne jaillissent des montagnes,
les industriels sont dans la
phase d’exploration. En mars
dernier, l’État a attribué cinq
permis exclusifs de recherche
permettant aux industriels d’explorer
le sous-sol, afin d’y déceler
la présence de pétrole lourd
ou de gaz de schiste (gaz naturel
emprisonné dans le schiste) sur
de vastes périmètres du Gard,
de l’Hérault, de la Drôme, de
l’Ardèche et du Vaucluse.
"Après la fermeture des mines,
l’idée d’exploiter notre sous-sol
avait été abandonnée, explique
Max Roustan. Mais il se disait
bien que l’on avait trouvé des hydrocarbures.
Que des industriels
viennent exploiter ces ressources,
c’est une bonne chose pour
l’économie du secteur", ajoute
l’élu qui, au sein de l’agglomération
et du Pays d’Alès, développe
une politique d’implantation
d’entreprises.
Préserver
l’environnement
Intéressé par le sous-sol alésien,
le groupe français GDF
Suez a effectué une demande
- toujours en instruction -
auprès du ministère de l’Écologie,
de l’Énergie, du Développement
durable et de la Mer, pour
se joindre à un permis exclusif
de recherche (voir ci-contre) accordé
à la société américaine
Schuepbach, basée à Dallas, en
vue de vérifier la présence de
gaz. "Si nous obtenons le permis
et si les recherches s’avèrent fructueuses,
il faudra plusieurs années
et passer par une phase de
développement avant d’en arriver
à la production", précise le
groupe GDF Suez.
Si l’implantation possible
d’industriels dans la région est
un point positif, les élus ne sont
pas prêts pour autant à sacrifier
le volet environnemental, le
Parc national des Cévennes se
situant au coeur des convoitises
des magnats de l’industrie pétrolière.
"On est passé des mines
à la quatrième fleur. Nous avons
fait le choix d’un cadre de vie et
d’un environnement au top en
réussissant à imposer à ce territoire
une image verte", souligne
Max Roustan. "Si d’aventure, ces
industriels envisageaient d’exploiter
les gisements, nous exigerons
un respect des normes environnementales",
poursuit l’élu.
Il faut dire que les installations
autrefois liées à l’exploitation
des houilles et de l’asphalte,
bien que témoins d’un riche passé
industriel, sont aujourd’hui
laissées à l’abandon et dénaturent
quelque peu le paysage.

La saison estivale 2010 a été
marquée par une progression
de la fréquentation hôtelière
dans la région (+ 1,6 %). Un résultat
plutôt satisfaisant après
une saison 2009 catastrophique
( - 3,9 %). Toutefois, ces résultats
sont contrastés en fonction des
départements. Selon l’Insee,
qui publie ces chiffres, "cette
évolution est uniquement due
aux Alpes-Maritimes ( +7,7%) et
au Vaucluse ( +2,8%)" et "tient
exclusivement à la hausse des
touristes étrangers (+ 4%) qui représentent
42% de la clientèle".
Les plus attirés par la région
sont les Allemands, les
Américains puis les Russes tandis
que les Britanniques, les Belges
et les Italiens ne sont plus
aussi intéressés par le sud de la
France. Ce sont les hôtels haut
de gamme, 4et 5 étoiles, qui tirent
le meilleur parti de ce regain
de fréquentation. Géographiquement,
c’est la Côte
d’Azur qui bénéficie de cette
nouvelle vague de fréquentation.
Ainsi, dans l’espace littoral
maritime, on enregistre une progression
de 8% alors que sur le
littoral des Bouches-du-Rhône,
la très forte baisse de la fréquentation
étrangère ( -19,7%) n’est
pas compensée par l’augmentation
de la clientèle française
(+5,9 %). Dans les hôtels situés
dans des villes comme Avignon
ou Aix-en-Provence, la fréquentation
se stabilise alors qu’elle
chute ailleurs dans les Bouches-
du-Rhône, dans l’espace
rural et en montagne.

Compétition et découverte
des paysages provençaux
TRAILS DE PROVENCE Le challenge démarre à Chabanon, le 30 janvier



Parmi les douze épreuves proposées, les coureurs pourront se frotter aux spectaculaires
particularités du parcours de la Gap’en Cimes en octobre, dans les Hautes-Alpes

Pour la 5e saison consécutive,
les trailers provençaux,
et parfois ceux venus
de toute la France, s’aligneront
au départ des épreuves du
challenge des trails de Provence.
Ils auront le choix entre un
vaste panel de compétition,
aux caractéristiques variées.
Tour d’horizon du calendrier,
qui débute le 30 janvier à Chabanon,
avec l’organisateur Philippe
Exposito.
◗ LES SITES ET LEURS
CARACTÉRISTIQUES
De fin janvier à mi-octobre,
le calendrier 2011 proposera à
ses participants douze épreuves
(voir par ailleurs). "Les
lieux sont, en général, choisis en
fonction des sollicitations. Le règlement
définit des critères, en
termes de qualité, de distance,
et de dénivelé. Les sites doivent
répondre à ces normes."
Cette rigueur permet au challenge
de se démarquer des
courses sur route, tout en gardant
un "esprit convivial".
Les contours des épreuves
du challenge varient en fonction
du cadre d’accueil. En effet,
chaque département possède
des caractéristiques géographiques
propres. "Les trails des
Bouches-du-Rhône sont très
techniques. On y retrouve beaucoup
de cailloux et de rochers.
Les descentes et les montées ne
sont pas longues, mais assez périlleuses.
"En montagne et en altitude,
certains coureurs gèrent leur effort
différemment. Le dénivelé
est plus important. À Chabanon,
la particularité est la pleine
nature, avec la neige. Enfin,
dans le Vaucluse, les caractéristiques
se rapprochent des Bouches-
du-Rhône. Mais il y a
moins de rochers pointus."
◗ LA VARIATION DES
DISTANCES
En se penchant sur le calendrier
avec précision, on se rend
compte qu’il n’y a pas de distance
standard sur les épreuves.
"Les trails varient entre 20
et 50km environ. Au-delà, c’est
de l’ultra. En dessous, ce sont
des courses nature. L’éventail
est large. Cela permet aux coureurs
de faire leur choix, tantôt
de pouvoir se reposer, tantôt
d’atteindre un objectif précis."
◗ LE PLATEAU DES
PARTICIPANTS
Depuis 2007, première édition
du challenge des trails de
Provence, le nombre de participants
n’a cessé d’augmenter.
"Année après année, les trails
de Provence intéressent de plus
en plus de personnes. On assiste
à des bagarres très animées qui
ne se limitent pas aux trailers régionaux.
Mais, on retient surtout
l’aspect convivial de cette
discipline. Certes il y a une élite,
mais il y a surtout des participants
que l’on voit tous les dimanches,
ce sont des amoureux
de la nature et de la montagne."
Bien souvent, cependant, les
podiums et les victoires sont
l’affaire des mêmes coureurs,
habitués et entraînés pour tenir
le rythme d’une saison complète.
"La présence de ces mêmes
coureurs en haut des classements
tire le challenge vers le
haut. C’est bénéfique de retrouver
des valeurs sûres. Mais, des
nouveaux gagnent que ce soit
chez les filles ou chez les garçons."
◗ L’ATTRAIT DE LA
DISCIPLINE
Relativement peu médiatique,
le trail se développe saison
après saison. Le challenge
des trails de Provence, désormais
bien implanté, ne déroge
pas à la règle. "Les épreuves accueillent
toujours plus de participants.
C’est un fait avéré.
Outre la compétition, il y a une
vraie possibilité de découvrir de
jolis paysages, tout en faisant
des efforts."


30/01: Snow trail Chabanon
(04), 23km (750 D+), 6/02:
Drailles de la Galinette (13), 37km
(2460D+), 18km (850D+),
13/03: trail de la Sainte Baume
(13), 46km (2200 D+), 22km
(1100 D+), 3/04: trail Sainte Victoire
(13), 59km (3100 D+), 1/05 :
trail de Mimet (13), 42km
(2900D+), 22km (1450 D+),
22/05: trail du Luberon (84),
42km (2200 D+), 25km (1500 D+),
18 et 19/06: Grand trail des
Ecrins (05), 44km (2350 D+),
41km ( 2150 D+), 24/07: trail du
Val d’Allos (04), 37km (2250 D+),
7/08: trail Ubaye Salomon (04),
42km (2500 D+), 23km (1000D+),
4/09: trail Beaumes de Venise
(84), 35km (1800D+), 2/10:
Gap’en Cimes (05), 50km
(3000D+), 25km (1500 D+),
16/10: trail de Jouques (13),
35km (1550 D+).

AURIOL
● Tout sur l’olivier.
Jacques Bonnadier, journaliste
et auteur de plusieurs ouvrages
sur l’olivier, donnera une conférence
intitulée L’olivier : culture
et tradition.
➔ Samedi à 17h, salle des fêtes. Entrée libre.
04 42 72 84 29
PAYSDELAMEIJE
● 6e rendez-vous nordique.
Ce rendez-vous nordique, imaginé
pour la 6e fois par les habitants
de Villar d’Arène, afin de
faire vivre et connaître leur village
et leur environnement, multipliera,
une nouvelle fois, les animations
festives et les escapades
en raquettes à neige ou ski de
fond.
➔ Samedi et dimanche. 04 76 79 90 05
CUCURON
● Balade géologique.
Un petit circuit, avec un accompagnateur,
est proposé pour découvrir
l’histoire géologique du
Luberon. Fossiles, affleurements,
brèches, molasses…
autant d’indices qui évoquent
un lointain passé dont le paysage
garde la trace.
➔ Samedi 22 à 13h30,
inscription au 04 90 77 28 37. 13¤

Le projet de charte du parc national des Calanques adopté vendredi 11 février 2011 à 19H43



Après une journée mouvementée marquée notamment par le blocage des passes du port de commerce de Marseille par près de 500 plaisanciers, la deuxième version du projet de charte du parc national des Calanques a été adoptée, en fin d'après-midi, par l'assemblée générale du Groupement d'intérêt public qui pilote le projet avec une écrasante majorité (238 voix pour sur 291 votants).
http://www.laprovence.com/video/Parc+des+calanques+%3A+les+opposants+bloquent+le+port/iLyROoafzsFg


Une nouvelle manifestation des opposants au projet est néanmoins prévue, demain à 10 h, devant l'Hôtel de Ville de Marseille.




Parc des calanques : les opposants bloquent le port

Toute la Provence
sent le gaz de schiste
Si l’État redonne son feu vert, le sous-sol de la région sera largement exploré. Les écologistes crient au scandale



Le 26 février, les collectifs hostiles
à l’exploitation des gaz de
schiste se monteront à Valence
en coordination nationale à
l’initiative de José Bové. Au Parlement
européen, Jean-Luc
Bennhamias (Modem) attend
la réponse à la question écrite
qu’il a posée concernant les dégâts
causés en France, mais aussi
sur le reste du continent.
D’ores et déjà, les initiatives se
multiplient, souvent dans la
mouvance écologiste, mais ne
se limitant pas à Europe Écologie.
Vaucluse : un collectif s’est
constitué à Fontaine-de-Vaucluse.
Il a manifesté une première
fois fin janvier. Dans la commune
voisine de Gargas, le
conseil municipal a voté, mercredi
dernier, une délibération
contre le projet de permis de recherche.
Le maire DvG Maxime
Bey redoute l’impact sur le tourisme,
dans un parc du Luberon
où l’on est très chatouilleux
en matière d’environnement.
Surtout, il regrette de ne pas
avoir été avisé officiellement de
ce projet. L’association "Luberon
Nature", basée à Goult, a
écrit à Nathalie Kosciusko-Morizet
pour "mettre une fin définitive"
à cette quête de gaz.
Marseille : la capitale de la
Provence n’est pas touchée directement
mais un collectif de
citoyens en colère contre le gaz
de schiste (4 C) s’est monté
après avoir visionné "Gasland",
un film très critique tourné en
Amérique du Nord.
Gardanne: au coeur du territoire
des anciennes Houillères
de Provence, déjà confronté à
la remontée des eaux du fond
des mines désaffectées, un "petit"
permis de recherche a été
accordé à l’australien European
Gas pour étudier la possibilité
d’extraire du gaz de
houille, cousin du gaz de schiste.
Les Verts locaux demandent
l’abrogation de ce permis ainsi
qu’un débat public.
Var : pas de collectif pour
l’instant mais un gros travail
d’Europe Écologie qui a invité
la semaine dernière au Val la députée
européenne Michèle Rivasi
à argumenter.
Ardèche: le département est
très remonté contre les gaz de
schiste. Des réunions publiques
ont attiré des centaines de
personnes à Saint-Sernin, Vallon-
Pont-d’Arc ou Lussas. Le
mois dernier, partis de gauche,
syndicats d’agriculteurs et associations
se sont réunis en collectif.
Des motions de défiance
sont adoptées par des municipalités,
à l’instar de ce qui s’est
passé à Gargas. Quatre conseils
généraux de Languedoc-Roussilon
et Rhône-Alpes prévoient
des actions juridiques. Dernier
projet en date: prévoir des "pyramides
d’alerte" dans la population,
afin de repérer le premier
véhicule qui s’aviserait de
prospecter dans les environs