EDF A LA TELE !!!!!!!!!!!!

Un gros carton avant le Brésil
L'équipe de France voulait faire le plein de confiance avant de décoller pour le Brésil, c'est chose faite après la balade contre la Jamaïque (8-0) dimanche à Lille.

328partages Tweeter Partager Partager

328partages Tweeter Partager Partager

563
a+ a- imprimer RSS


Les Bleus ont atomisé la Jamaïque sans avoir à forcer. (L'Equipe)




Le match

Face à la 81e nation au classement FIFA, l’équipe de France n’a pas eu besoin de forcer son talent pour s’imposer très facilement (8-0), deuxième plus large succès des Bleus dans l'après-guerre après le 10-0 infligé à l'Azerbaïdjan en 1995. Après vingt minutes de jeu, les Bleus menaient déjà de deux buts grâce aux réalisations des Parisiens Yohan Cabaye (17e) et Blaise Matuidi (20e). Avant la pause, Karim Benzema a même éteint tout suspense (38e, 3-0). La seconde période a également été à sens unique avec cinq nouveaux buts. Benzema (63e), Matuidi (66e) et Griezmann (77e et 88e) en ont profité pour signer chacun un doublé. Giroud (53e) a également participé à la fête.



Les enseignements



Le premier point est que l’équipe de Didier Deschamps termine sa préparation avec un bilan de deux victoires (Norvège 4-0 et Jamaïque) et d’un nul (Paraguay, 1-1). Ce troisième et ultime match de préparation avant la Coupe du monde a surtout servi aux Bleus à faire le plein de confiance avant de s’envoler lundi vers Sao Paulo. Deux jours après le mini séisme lié au forfait de Franck Ribéry, il était important de gagner avec la manière pour définitivement tourner la page. Mission accomplie. Les Français ont joué avec application et surtout enthousiasme. Il a suffi de voir la joie partagée lors des buts, et cette communion naturelle entre les titulaires et les joueurs sur le banc pour comprendre que cette équipe vit bien.

L’absence de Ribéry n’a pas forcé Deschamps à revoir son système de jeu (4-3-3). Et plutôt que de remplacer le Bavarois par un joueur au niveau inférieur, le sélectionneur a préféré aligner son meilleur trio offensif. Giroud est resté en pointe avec Benzema et Valbuena sur les côtés. Le Madrilène et le Marseillais ont beaucoup bougé sur le front de l’attaque, alors que le sélectionneur s’est réjoui du « jeu en mouvement » de son équipe et de « la vitesse dans la transmission ». A noter aussi la très bonne entrée d'Antoine Griezmann et la première sélection de Morgan Schneiderlin, qui a remplacé Benzema en fin de match (87e). Seule petite ombre au tableau, la blessure à une cuisse de Mathieu Debuchy.



Le joueur : Benzema



Karim Benzema n’avait plus joué depuis quinze jours et la finale de la Ligue des champions. Sa dernière apparition sous le maillot bleu datait, elle, de trois mois. Contre la Jamaïque, l’habituel titulaire en pointe a été aligné sur le côté gauche pour remplacer Ribéry poste pour poste. Très en mouvement, on l’a notamment vu évoluer dans l’axe mais aussi sur le côté droit en début de match. Juste avant la demi-heure de jeu, il s’est mis en évidence avec une frappe, cadrée mais stoppée par le gardien jamaïcain (27e). L’attaquant du Real s’est mué en passeur décisif pour Matuidi (20e), Giroud (53e) et Griezmann (77e). Mais surtout, l’ancien Lyonnais a marqué les esprits en inscrivant un doublé (38e et 63e), avant de frapper sur le poteau (70e). Avec 21 buts, il dépasse le total de buts d’Eric Cantona (20) en équipe de France et entre dans le Top 10 des meilleurs buteurs tricolores. Il est sorti (87e) sous une belle ovation.

Sondage
Que pensez-vous de la victoire des Bleus face à la Jamaïque ?
C'était trop facile, cette victoire ne veut rien dire

51,7%
C'est bon pour la confiance avant le Mondial

46,8%
J'ai un autre avis, j'en fait part dans les commentaires

1,5%
Nombre de votants : 269

Encore 7 millions pour les Bleus

114partages Tweeter Partager Partager

114partages Tweeter Partager Partager

46
a+ a- imprimer RSS



L'intérêt ne faiblit pas pour les Bleus puisque le 3e match de préparation, contre la Jamaïque (8-0), a une nouvelle fois dépassé les 7 millions de téléspectateurs sur TF1 : 7,1 millions pour 33,6% de part d'audience. La coupe du monde peut donc débuter sur de très bonnes bases de popularité. prochain rendez-vous avec l'Equipe de France le 15 juin contre le Honduras, sur TF1. (voir le calendrier tv complet)

Encore 7 millions pour les Bleus

114partages Tweeter Partager Partager

114partages Tweeter Partager Partager

46
a+ a- imprimer RSS



L'intérêt ne faiblit pas pour les Bleus puisque le 3e match de préparation, contre la Jamaïque (8-0), a une nouvelle fois dépassé les 7 millions de téléspectateurs sur TF1 : 7,1 millions pour 33,6% de part d'audience. La coupe du monde peut donc débuter sur de très bonnes bases de popularité. prochain rendez-vous avec l'Equipe de France le 15 juin contre le Honduras, sur TF1. (voir le calendrier tv complet)

Mondial à la télé: 85% des Français utiliseront un second écran
10/06/2014 08:38
réagir(1) [url=javascript:window.print();][/url]  





L'écran d'une tablette faisant apparaître un portail de jeu en ligne, le 18 novembre 2013, à Paris - AFP/Archives Franck Fife
Plus de huit Français sur dix (85%) qui suivront la Coupe du Monde de football à la télévision utiliseront un second écran pour chercher des informations, échanger sur les réseaux sociaux ou parier sur des sites de jeux en ligne, selon un sondage publié mardi.

Les Français seront près de 60% à suivre en famille ou entre amis cet événement planétaire, selon ce sondage TNS Sofres pour l'Observatoire des Loisirs PMU, réalisé par internet du 8 au 12 mai auprès d'un échantillon représentatif de 1.032 personnes âgées de 18 à 64 ans.
La victoire des Bleus en 1998 au Stade de France reste pour 85% des sondés la plus belle page de l'équipe de France en Coupe du Monde, devant la finale perdue en 2006 et la troisième place décrochée au Mexique en 1986.
La télévision restera le moyen privilégié pour suivre les matchs pour 92% des Français interrogés mais, cette année, le football se regardera et se partagera aussi sur smartphone ou tablette.
Ces Français qui suivront les matchs en utilisant un second écran rechercheront des informations (45%), échangeront sur les réseaux sociaux (38%) ou feront des paris via les sites de paris sportifs (22%).
Cent millions d'euros de mises sont attendus sur les 64 rencontres du Mondial chez les onze opérateurs français de paris sportifs agréés. Le PMU dit détenir 25% de part de marché des paris sportifs. L'Euro 2012 avait généré 30,8 millions d'euros de mises.
Au rang des favoris, les Brésiliens devancent largement leurs concurrents avec 43% des pronostics, devant l'Espagne (10%) et l'Allemagne (6%).
Pour les buteurs, l'Argentin Lionel Messi a la faveur des Français (21% des pronostics), juste devant le Portugais Cristiano Ronaldo (20%) et le Brésilien Neymar (10%).

France - Honduras. 15 juin à Porto Alegre. Groupe E[/size]
Les Bleus pourront compter sur un Karim Benzema en pleine confiance. | AFP
Bien évidemment, on suivra avec attention l'entrée en lice de nos chers Bleus. Revitalisés après leur formidable come-back en matches de barrage contre l'Ukraine (Défaite 2-0 à l'aller, victoire 3-0 au retour), les joueurs de Didier Deschamps surfent sur la vague de cette superbe victoire. Un seul nul concédé en quatre matches depuis (1-0 face aux Pays-Bas, 4-0 contre la Norvège, 1-1 contre le Paraguay et 8-0 contre la Jamaïque.)
Les Bleus devront faire sans leur feu follet du Bayern Munich, Franck Ribéry, blessé au dos depuis de longues semaines. Sans lui, Karim Benzema devrait avoir le rôle de leader technique à tenir, du fait de son expérience internationale (65 sélections, 19 buts).
La rencontre devrait être marquée par un impact physique important offert par les "Catrachos". Même Steven Gerrard, le capitaine de l'Angleterre, s'est plaint de l'engagement jugé trop brutal, après le match amical opposant les deux équipes (0-0).

Suisse - France. 20 juin à Salvador de Bahia. Groupe E[/size]
Xherdan Shaqiri et Haris Seferovic font partie des jeunes talents de la "Nati" | EPA/MAXPPP
Les Bleus affronteront ensuite la Suisse. La "Nati" est en effet la tête de série de ce groupe et peut s'appuyer sur un panel de joueurs talentueux, sans pour autant qu'ils soient titulaires indiscutables en club. Ce panel va de certains de ses champions du monde U17, comme Ricardo Rodriguez, Haris Seferovic et Granti Xhaka jusqu'aux stars de l'équipe, Xherdan Shaqiri et l'expérimenté Valon Behrami.
Ce match devrait être le principal révélateur de l'état de forme des Bleus s'ils venaient à s'imposer face au Honduras. En effet, la Suisse n'est autre que la 6^e nation au classement FIFA, après avoir achevé sa campagne de qualifications sans la moindre défaite (7 victoires et 3 nuls).
On ne demande qu'à voir comment les Bleus réagiront face à une équipe du Top 10 mondial, qui s'était offert le luxe de battre, en août 2013, le Brésil.

Equateur - France. 25 juin à Rio de Janeiro. Groupe E[/size]
Luis Antonio Valencia (à gauche) et Miguel Arroyo. | EPA/MAXPPP
Enfin, en fonction des résultats des deux premiers matches de poule des Bleus, on suivra avec plus ou moins d'intérêt le troisième match face à l'Equateur.
Si les Bleus étaient amenés à remporter leurs deux premiers matches, ils seraient en bonne position pour accéder au stade des 8^es de finale.
En revanche, si les résultats des rencontres face au Honduras et la Suisse n'étaient pas au rendez-vous, la France risquerait d'être dans une situation difficile pour se qualifier et n'aurait peut-être pas son destin entre ses mains.
L'Equateur, peut se targuer d'avoir fini devant l'Uruguay dans son groupe de qualification, évitant de peu les barrages. Les "Condors" pourront s'appuyer sur leur capitaine, Luis Antonio Valencia. Le joueur de Manchester United devrait donner du fil à retordre aux latéraux français. Il a acquis la réputation d'un joueur véloce et physique outre-Manche. Attention donc à ne pas se laisser déborder par le Red Devil.

Mondial : près de 16 millions de téléspectateurs pour France - Honduras


Publié le Lundi 16/06/2014 à 09H10






La France affrontait le Honduras en prime time hier sur TF1. La victoire 3-0 des Bleus a permis à la chaîne privée d’arriver largement en tête des audiences en écrasant la concurrence avec 15.84 millions de téléspectateurs.
Jusqu’à 22h52, la chaîne privée affichait une moyenne de 57% de part d’audience auprès de l’ensemble du public. TF1 devançait logiquement l’offre cinéma de France 2, la série de France 3 tout comme Zone interdite sur M6.

Mondial: la France marque des buts et l'histoire
16/06/2014 00:08
réagir(0)   

Tweet


suivante précédente
L'attaquant des Bleus Karim Benzema félicité par son coéquipier Mathieu Valbuena après l'un de ses buts contre le Honduras, le 15 juin 2014 à Porto Alegre - AFP Juan Barreto
Quatre ans après le désastre de Knysna, l'équipe de France a entamé sa campagne au Mondial-2014 au Brésil par une nette victoire face au Honduras (3-0), tout en rentrant dans l'histoire avec un but accordé grâce à la technologie.

Au passage, les Bleus réussissent leur entrée dans une Coupe du monde pour la première fois depuis 1998, c'était face à l'Afrique du Sud (3-0), lors du Mondial en France.
Depuis, les débuts français s'étaient soldés par des contre-performances. En 2002, il y eut la piteuse défaite contre le modeste Sénégal (1-0), en 2006 et en 2010, de pénibles nuls 0 à 0, respectivement contre la Suisse et l'Uruguay.
Cette fois, les Bleus, appliqués et concentrés, se sont d'abord heurtés à la rugueuse défense hondurienne, qui n'a pas hésité à multiplier les fautes et les agressions. Jusqu'à un pénalty transformé par Benzema, accordé pour une faute du défenseur Palacios sur Pogba et doublée d'une exclusion.
Ce premier but et ce carton rouge ont singulièrement simplifié la tâche des Français, qui ont marqué un deuxième but dès le début de la seconde période. Un but pour l'histoire, puisqu'il fut accordé après recours à la technologie sur la ligne de but.
Ce but, marqué contre son camp par le gardien hondurien Valladares, a été accordé à la 48e minute par l'arbitre brésilien Sandro Ricci et a permis à la France de mener 2 à 0.
Le gardien a envoyé involontairement le ballon au-delà de la ligne après un tir de Benzema qui avait d'abord rebondi sur un poteau.
L'arbitre a accordé le but après avoir eu la confirmation en temps réel sur sa montre, grâce à la technologie, que le ballon avait bien franchi entièrement la ligne.
En situation favorable
Cette technologie avait été expérimentée en juin lors de la coupe des Confédérations, répétition grandeur nature du Mondial, mais les arbitres n'y avaient pas eu recours.
Les douze stades du Mondial-2014 sont équipés de la technologie vidéo Goal-Control 4-D. Le système, conçu par la firme allemande GoalControl GmbH, fonctionne avec 14 caméras à grande vitesse, sept pour chacun des deux buts.
Auteur d'un pénalty et de l'action qui a provoqué le but "historique" de Valladares contre son camp, Karim Benzema a finalement réussi à marquer lui-même un but dans le jeu, d'un tir puissant alors qu'il était esseulé dans la défense (71e).
Ce net succès place en tout cas les Bleus dans des conditions très favorables et permet de poursuivre la dynamique enclenchée depuis la qualification, lors du fameux match de barrages retour remporté 3 à 0 face à l'Ukraine en novembre.
Surtout, cette victoire place les Bleus dans de très bonnes dispositions avant d'affronter la Suisse vendredi à Salvador, où devrait se jouer la première place du groupe E.
D'ailleurs, avant de faire leurs grands débuts dans ce Mondial, les Français ont pu jeter un oeil sur leurs deux prochains adversaires, la Suisse et l'Equateur. La "Nati" l'a emporté sur le fil (2-1) à Brasilia. Au passage, les Helvètes ont étalé un état d'esprit conquérant. Menés 1-0, ils ont trouvé les ressources pour égaliser, puis pour arracher la victoire dans les arrêts de jeu.

Comment faire sauter le coffre-fort suisse

Publié le 19/06/2014 à 07:42

L'adversaire. Tête de série pour la première fois de leur histoire, les Helvètes sont particulièrement hermétiques. Mais les failles existent…

.



Six buts contre en 10 matches qualificatifs. Y'a pas à dire : la banque des Helvètes est fidèle à la réputation de son pays. Difficile de la faire sauter, en somme…

Si la défense concoctée par l'expérimenté Ottmar Hiztfeld – pas allemand pour rien, au passage – ne paie pas de mine à première vue, elle est complémentaire à souhait, on dira. à l'image de Varane-Sakho (lire ci-dessus), l'axe (du bien) Djourou-von Bergen est composé, dans l'ordre, d'un stoppeur et d'un libero. On a pu les voir à l'œuvre, juste avant l'entrée en lice de la France dans le tournoi dimanche, et leur copie rendue est la parfaite synthèse de leurs qualités comme leurs défauts.
L'axe du bien ?- à
leur crédit (décidément, ces termes banquiers…) : le partage des tâches, donc. Le défenseur d'Hambourg ivoirien d'origine, Johan Djourou (27 ans), est réputé dur sur l'homme tandis que le «local» – il joue aux Young Boys – Steve von Bergen (31 ans) préfère la lecture du jeu. C'est-à-dire anticiper et se déplacer à bon escient. Voilà pour les «plus».
De l'autre côté, dans la case débit, leur coordination, parfois, peut laisser à désirer. Comme en atteste l'action paraguayenne de la 74e où les deux axiaux laissent Enner Valencia se présenter seul devant le gardien de la Nati, Benaglio. On imagine aisément Benzema jouer les trouble-fête…
Un goal fébrile.
- Tiens, justement une parenthèse sur le portier Diego Benaglio qui, à notre avis, se distingue plus par ses tenues (vert fluo l'autre après-midi) que par sa sérénité : il ne bloque aucune balle et ses placements semblent approximatifs (témoin, l'ouverture du score de l'équateur sur un coup franc d'Ayovi et une tête de ce même Valencia : 0-1, 22e). Bref, ça ne transpire pas l'assurance tout risque. Raison pour que les artilleurs tricolores rééditent leur performance du match d'ouverture (20 tirs, record du Mondial).
Des couloirs à découvert.
- Après, sur les côtés, on avait loué l'activité… débordante, forcément, du piston droit de la Juventus Turin Stephan Lichtsteiner ; devant les Sud-Américains, on a davantage vu l'autre aile. Et le jeu n'aura pas penché à gauche pour rien, puisque c'est de là que vinrent les deux buts des Rouge et Blanc sur autant de passes décisives du jeune (21 ans) Ricardo Rodriguez. L'arrière d'aile de Wolfsburg n'hésite pas à lâcher les chevaux. Les trous d'air seront par conséquent légion : aux Griezmann, Valbuena et consorts de créer la sensation.
Pas de vrai n°10.
- Pour la première rencontre, Hitzfeld avait intronisé Granit Xhaka en soutien de Drmic. Le sociétaire de Mönchengladbach n'est pas un meneur de jeu, cela s'est vu – quand bien même de son flanc gauche, souvent le feu-follet gaucher du Bayern Munich, Xherdan Shaqiri,
s'y est collé. Les cartes furent rebattues à la pause avec l'entrée d'Admir Mehmedi qui n'en est pas un non plus. N'empêche : il changea tout. Cependant, la distribution reste grippée

[size=40]Ce n'est pas rien»
Vainqueurs de la Suisse vendredi (5-2), les joueurs de l'équipe de France étaient conscients après le coup de sifflet final de l'impact de leur performance. «C'est un grand moment», a même affirmé Mathieu Valbuena.

63partagesTweeterPartagerPartager

[size=12]63partagesTweeterPartagerPartager
[/size]
52
a+a-imprimerRSS

Mathieu Valbuena et les Bleus ont vécu «un grand moment» face à la Suisse. (Reuters)

[/size]

Les Bleus ne se mettent pas encore à «rêver» -«c’est trop tôt», a rappelé Mathieu Debuchy- mais la démonstration face à la Suisse (5-2) vendredi soir à Salvador leur a apporté la confirmation qu’ils pouvaient être compétitifs en Coupe du Monde. Même contre des adversaires présumés supérieurs au Honduras (3-0). Alors que le premier succès des joueurs de Didier Deschamps avait été minimisé du fait du peu de répondant qu’il y avait en face, le récital offensif livré face aux joueurs d’Ottmar Hitzfeld peut être interprété comme un message envoyé aux autres nations. «Cinq buts à la Suisse, ce n’est pas rien», a reconnu Blaise Matuidi.



[size]«C’est un grand moment, une belle victoire après un match plein, a savouré Mathieu Valbuena. On savait que c’était une équipe d’un autre niveau. Ils ont réduit les espaces, mais on a trouvé la faille sur coup de pied arrêté». A 3-0 à la mi-temps, les Bleus auraient pu considérer le match plié et se ménager en vue du dernier match de poule face à l’Equateur. Ils ont, au contraire, continué sur le même rythme, ajoutant deux nouveaux buts par Benzema et Sissoko. «On a faim, a poursuivi le milieu de terrain marseillais.On s’est dit à la mi-temps qu’il ne fallait rien lâcher. On l’a fait grâce à un bel état d’esprit. On les a mordus.»



«Forcément, ça marque les adversaires»

A lire aussi

 
Foot - CM Les Bleus au presque parfait



 
Foot - Bleus Benzema : «Je rêve depuis le début»



 
Foot - Bleus Dans le Top 5 des victoires au Mondial



Cela n’a pas empêché les Bleus d’encaisser deux buts en fin de match. «Mais vous savez comment c’est quand on mène 3-0, 4-0, 5-0, rappelle Moussa Sissoko. On se relâche… C’est dommage.» «Quand ça arrive, on l’a vu, ça ne pardonne pas, appuie Matuidi. On doit garder ce qu’on a fait de bien et ne surtout pas s’enflammer. On a vu des grandes équipes en difficulté, il faut garder la tête sur les épaules.»Sur ce plan-là, «je ne me fais pas de soucis, assure Debuchy. On a assez d’expérience». Ce qui ne l’empêche pas de conclure au sujet du nouveau statut de cette équipe de France :«Forcément, quand on enchaîne les victoires, surtout avec la manière, ça marque les adversaires…»
[/size]

La presse du Brésil encense les Bleus après le carton contre la Suisse
0 COMMENTAIRE
Publié le 21/06/2014 à 00h52 , modifié le 21/06/2014 à 07h50 par 
Patrick Favier, envoyé spécial


Les titres des sites internet après France - Suisse soulignent la qualité de l'attaque française, le rôle de leader de Benzema et donnent un nouveau statut aux Bleus
Pour Estadão, la France "a montré qu'elle n'a pas besoin de Ribéry pour faire de grands matches". Benzema a spécialement la cote.© PHOTO 
AFP FRANCK FIFE








"La France écrase la Suisse 5-2" a titré [size=13]O Globo juste après le match sur son site. Un second titre met en valeur la nouvelle "Goleada à Salavador" (après Espagne - Pays-Bas et Allemagne-Portugal, 1-5 et 4-2). Le Globo souligne qu'en plus la France a raté un penalty et qu'elle a marqué juste sur le coup de sifflet final un but annulé.
Pour le journal, la victoire française confirme une chose : "La France est venue au Brésil pour conquérir le titre."
Pour "A Folha de São Paulo", même formule, "França atropela Suica" et même remarque sur le penalty raté. A Folha note que c'est le match au nombre le plus élevé de buts depuis le début de la coupe du monde 2014.
"Chocolat" titre "O Dia" en soulignant que la France atomise ("goleia") la Suisse. "La défense suisse, si couverte d'éloges, a craqué devant les Français". Benzema est mis en valeur pour son but, son but refusé, son penalty manqué mais aussi pour la façon dont il commande l'attaque française.

L'exploit des Bleus en une de "O Dia"

Pour Estadão, la France "a montré qu'elle n'a pas besoin de Ribéry pour faire de grands matches". Benzema a spécialement la cote. Il assume "le rôle de leader (...) Son penalty raté ne l'a pas perturbé et il a conduit toutes les attaques de son équipe."
Selon ce journal spécialisé, la rentrée de Giroud à la place de Griezmann a donné plus de vitesse à l'attaque, qui  a également gagné au remplacement de Pogba par Sissoko". "Avec le quatuor Benzema, Giroud, Valbuena, Matuidi" la France a livré l'un des meilleurs matches de la coupe".
Enfin le site de l'hebdomadaire "Veja" saluait la qualification facile de la France et remarquait le nouveau manque de chance de Benzema. "Il pourrait être seul en tête du classement des buteurs avec 5 réalisations. mais il a manqué un penalty et a vu un but magnifique annulé par l'arbitre en tout fin de match."
Veja rappelle qu'une telle mésaventure était arrivé à Zico lors du Mundial argentin de 1978, il rappelle aussi que Benzema n'a pas étré crédité d'un but de la tête contre le Honduras, donné en contre son camp au gardien Hondurien.
La place de la France sur les sites est relativement modérée compte tenu de l'exploit du Costa Rica et des incertitudes sur la composition du Brésil contre le Cameroun, alors que la Seleção a tendance à se replier sur elle-même.
[/size]

[size=36]leus : troisième tournée générale demandée ![/size]

Publié le 25/06/2014 à 03:48, Mis à jour le 25/06/2014 à 08:37

Équipe de france. Dernier match de poule. Après avoir dompté le Honduras puis fessé la Suisse, place à l'équateur

Sissoko qui félicite Benzema, la scène pourrait se reproduire ce soir : les deux hommes devraient être titulaires / Photo AFP


I l y avait déjà un avant et un après France-Ukraine, il y aura désormais aussi un avant et un après France-Suisse. Pour ne rien vous cacher, au tirage au sort des groupes de la Coupe du monde le 6 décembre, dans le nord de l'état de Bahia, à Costa do Sauípe – inconnue au bataillon jusqu'alors, sauf pour ses dunes et ses cocotiers –, on s'imaginait vivre un France-équateur décisif… pour la qualification.
Avec stress, sans forcément paillettes.
Six mois et demi plus tard, le décor n'est plus le même. Si le sable fin et les noix de coco sont toujours là, la donne a changé.
Sensiblement.
Au gré d'un barrage (promis, on n'y reviendra plus dessus demain) franchi avec allégresse, d'une campagne de préparation victorieuse et, surtout, de deux premiers matches en phase finale joués, gagnés et conjugués au presque parfait.
On ne dit l'équipe de France «que» bonne lorsqu'elle se retrouve dos au mur ; elle s'est évertuée à prouver, depuis son arrivée sur le sol brésilien, le contraire. Plutôt deux fois qu'une au demeurant : les faibles Honduriens terrassés, les petits Suisses dévorés. Meilleure attaque ex æquo avec les Pays-Bas après deux rencontres : 8. On se répète, mais ça fait tellement de bien…
Bref, que peut-on attendre de ces 90 dernières minutes ? Ou, autrement formulé : qu'est-on en droit d'espérer ?
La même chose, bien sûr ! Partant du postulat que les Bleus ont un pied et 4 orteils et demi en 8es.
Des buts et un nouveau succès, ainsi. Pour ne pas gâcher en une soirée le boulot accompli avec brio depuis, maintenant et au coup d'envoi, 38 jours de vie commune. Une sacrée paie, quoi.
L'occasion est belle, également, pour les remplaçants supposés de se montrer aux yeux du sélectionneur. Non pas que Didier Deschamps court un risque d'attraper la migraine (il est sûr de ses choix depuis… sa liste). Qu'il soit conforté dans son idée de compter sur la totalité des 23, plutôt. Qu'il refuse d'appeler coiffeurs les doublures, assurément.
Un titre se gagne souvent avec le banc. En 1998, Trezeguet ne partait pas titulaire – du moins au départ. Il était entré au premier match (Afrique du Sud), avait marqué au second (Arabie Saoudite), et été aligné au troisième (Danemark) pour gagner sa place pour le 8e de finale. Face à l'Italie. Contre qui il n'avait pas tremblé pour transformer son tir au but, le 3e, le plus important…
Deux ans plus tard, c'est bien Trezegoal qui donnera son 2e Euro à la France sur un but en or.
Si ça n'est pas un destin tout tracé, cela y ressemble fort.

---

[size]
Tous les scenarii
La France première de groupe, si :
[b]-[/b] elle ne perd pas ;
[b]-[/b] la Suisse ne gagne pas et que, concomitamment, l'équateur bat les Bleus par moins de 4 buts d'écart.
La France deuxième, si :
[b]-[/b] la Suisse ne gagne pas et que, concomitamment, l'équateur bat les Bleus par au moins 4 buts d'écart.
La France éliminée, si :
[b]-[/b] elle perd par au moins 4 buts d'écart et que la Suisse l'emporte en rattrapant son retard au goal-average (-2 vs +6) ; c'est-à-dire si les Bleus s'inclinent 0-4, les Helvètes doivent vaincre 5-0 !
[/size]

---

[size]
Buts. Les Français pourraient entrer dans l'histoire
Encore un record ?
Les Bleus font feu de tout bois !
On le dit, le répète, le crie à tue-tête et l'écrit, ici-même, surtout depuis le score-fleuve contre nos amis helvètes : 5-2.
Un coup d'œil dans le rétroviseur ne fait que confirmer cette impression et ces deux belles expressions (3-0, précédemment, face au Honduras). Si on compulse le parcours de l'équipe de France au premier tour de ses 13 participations à une phase finale de Coupe du monde, ça donne comme Top 5 :
1) Suède-1958, 11 buts ;2) France-1998, 9 buts ;
3) Brésil-2014, 8 buts… ; 4) Espagne-1982, 6 buts ;
5) Argentine-1978 et Mexique -1986, 5 buts.
Clairement, pour battre l'imbattable stat de 1958, il faut que les Tricolores en passent 4 à la Tri.
Impossible n'est pas français en terre auriverde, alors…
Ce qui, après s'être vu valider le tout premier but de l'Histoire via les caméras (goal-line technology), vendredi passé, aurait un certain cachet pour les Bleus.
Au fait, dernier détail croustillant, la bande à Deschamps n'est plus qu'à une unité de celle de Domenech en 2006… sur toute la durée de la compétition. Soit 9. Et elle avait atteint la finale ! Où, décidément les clins d'œil sont légion, puisque la France avait eu le premier joueur exclu sur vidéo : Zidane.[/size]