ANCIENS CHAMPIONS D" EUROPE...LES GRECS

Japon - Grèce : gare au KO. Ces deux équipes ont perdu leur premier match respectif dans le groupe C. Et le perdant de l'opposition de Natal pourrait prendre la sortie si Colombie et Côte d'Ivoire faisaient match nul, par exemple. Entre les deux équipes, le Japon a le plus à perdre. Si les Samouraïs bleus s'inclinent et que la Colombie gagne, les joueurs d'Alberto Zaccheroni seront éliminés quoi qu'il arrive. La Grèce, qui s'était fait une réputation de machine à faire déjouer, n'a pas vu le jour contre la Colombie (3-0). Le Japon avait eu une meilleure tenue, mais avait craqué face aux Ivoiriens (2-1) lorsque Drogba avait fait son entrée

Le 19/06/2014 à 09:00:00 | Mis à jour le 19/06/2014 à 09:00:08
FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEGR. CJapon - Grèce : le match à ne pas perdre
Battus respectivement par la Côte d'Ivoire et la Colombie, le Japon et la Grèce s'affrontent ce jeudi (0h00) à Natal. La Coupe du monde sera terminée pour le perdant.

0partagesTweeterPartagerPartager

[size=12]0partagesTweeterPartagerPartager
[/size]

a+a-imprimerRSS

Le Japon d'Hiroki Sakai et Yuya Osako n'aura pas le droit à l'erreur face à la Grèce. (Reuters)

[/size]

Le Japon et la Grèce sont dos au mur. La faute à une défaite lors de leur premier match dans le Mondial. Les Grecs sont derniers de ce groupe C après la correction infligée par la Colombie (0-3) samedi. Les Japonais les devancent à la différence de buts (-1). Ils ont longtemps fait douter la Côte d’Ivoire (1-2), puisqu’ils ont longtemps mené au score.

Ils se sont également procuré plusieurs occasions avant d’encaisser deux buts et de perdre la rencontre en deux minutes. Les Grecs, eux, ont été menés au score dès la cinquième minute. Ils ont eu quelques éclairs contre les Colombiens, mais ils ont manqué de réussite, à l’image de Georgios Samaras qui a raté le cadre à cinq minutes de la fin. Ils devront retrouver leur efficacité s’ils ne veulent pas être éliminés mathématiquement dès leur deuxième match au Brésil.

Le 20/06/2014 à 01:56:09 | Mis à jour le 20/06/2014 à 04:00:06
FOOT
COUPE DU MONDE Japon - Grèce : 0-0

Un match nul décevant qui n'arrange personne mais qui permet à la Colombie de se qualifier. Le Japon a dominé tout le match sans être capable de conclure. La Grèce, complètement dépassée mais valeureuse, a finalement mieux joué en infériorité numérique.

Mondial 2014. Japon-Grèce : le nul qui qualifie la Colombie
Brésil - 08h41
écouter

• Au bout d'un match terne, les deux équipes n'ont pas pu se départager | Photo : Reuters
  

• Facebook
  
• Twitter1
  
• Google+
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Battus au premier match, le Japon et la Grèce n'ont pas pu faire mieux qu'un triste 0-0. La Colombie est qualifiée pour les huitièmes.

 La Grèce, réduite à dix, et le Japon se sont séparés sur un laborieux nul (0-0) qui n'arrange pas leurs affaires dans le groupe C, mais fait le bonheur de la Colombie, qualifiée pour les huitièmes de finale du Mondial-2014. 
Devant leur télé, les "Cafeteros" ont sans doute remercié -entre deux hurlements de joie- les Grecs, car avec une victoire du Japon ils auraient dû patienter jusqu'à la dernière journée de leur poule, le 24 juin, pour tenter d'accéder à l'échelon supérieur. 
La dernière place qualificative se jouera donc entre Côte d'Ivoire, Japon et Grèce le 24 juin dans ce groupe. Ce match, qui ne restera pas dans les mémoires, fut un paradoxe. Les Grecs, à dix, se sont créé les occasions les plus nettes, tandis que les "Samouraïs Bleus" ont tout gâché par une finition défaillante. 
Au coup d'envoi, Maniatis était sur le terrain et Tzavellas sur le banc grec. C'était mieux comme ça. Dans la semaine, ces deux joueurs, sur fond d'antagonisme entre leurs deux clubs, Olympiakos et PAOK, s'étaient insultés et en étaient venus aux mains avant d'être séparés. 
Mais la tension nerveuse n'était pas retombée dans les rangs hellènes et la première période fut marquée par l'exclusion de Katsouranis, le capitaine, pour deux cartons jaunes après des tacles plus qu'engagés à onze minutes d'intervalle (avertissements à la 27e et 38e minutes). 
Sur le terrain, l'infériorité numérique n'empêcha pas les champions d'Europe 2004 de se montrer les plus dangereux, dans un match pauvre en actions notables. Gekas a ainsi buté sur Kawashina (60e). Auparavant, Torosidis avait obligé le gardien nippon à détourner en corner (40e). 
Alberto Zaccheroni, coach des Japonais, peut avoir des regrets, son équipe ayant joué en supériorité numérique durant plus de la moitié du match. Pour se qualifier, il faudra battre la Colombie. La tâche s'annonce compliquée.
A Natal (Arena das Dunas): Japon et Grèce 0 à 0 Spectateurs: 39.485 
Arbitre: J. Aguilar 
Avertissements: Japon: Hasebe (12'). Grèce: Katsouranis (27'), Samaras (54'), Torosidis (88') 
Exclusion: Grèce: Katsouranis (38', 2e avertissement) 
Les équipes: 
Japon: Kawashima - Uchida, Yoshida, Konno, Nagatomo - Okubo, Hasebe (cap) (Endo 46'), K. Honda, Yamaguchi, Okazaki - Osako (Kagawa 57'). Entraîneur: Alberto Zaccheroni 
Grèce: Karnezis - Torosidis, Manolas, Papastathopoulos, Holebas - Fetfatzidis (Karagounis 41'), Maniatis, Kone (Salpingidis 81'), Katsouranis (cap), Samaras - Mitroglou (Gekas 35').Entraîneur: Fernando Santos

Les Ivoiriens y croient
Dans le groupe C, qui joue également ce mardi soir, la Côte d'Ivoire n'a plus qu'un petit effort à faire à la Grèce à Fortaleza pour se qualifier pour la première fois pour les 8^es de finale, en dépit des états de forme incertains de ses stars Yaya Touré et Didier Drogba. Malgré leur défaite face à la Colombie jeudi à Brasilia (2-1), les Ivoiriens restent en effet les mieux placés du groupe C pour rejoindre les Cafeteros en 8^es. Un succès contre les Grecs les qualifierait ainsi à coup sûr et même un match nul aurait de bonnes chances de leur suffire.

Messieurs les Ivoiriens, encore un effort

Publié le 24/06/2014 à 08:13

Groupe C. Un succès voire un nul leur suffit pour écarter la menace du Japon et… de la Grèce, leur adversaire du jour

Et Serge Aurier toujours d'attaque./ Photo A .



La Côte d'Ivoire n'a plus qu'un petit effort à fournir, tout à l'heure, face à la Grèce (17h00 locales/22h00 françaises) pour se qualifier. Ce serait une grande première.

50.000€ par joueur
Après leur succès sur le Japon (2-1) et malgré leur défaite face à la Colombie (1-2), les Ivoiriens restent en effet les mieux placés du groupe pour accompagner leur vainqueurs en 8e. Un succès les qualifierait à coup sûr et même un nul pourrait leur suffire. Car il faudrait alors que les Japonais battent la Colombie avec deux buts d'écart ou en marquant trois buts de plus que les Ivoiriens pour que les Africains soient éliminés. S'ils se qualiefient, chaque joueur touchera près de 50.000€ (prime qualificative doublée par le chef de l'état pour passer à 32 millions de FCFA, environ 48.800 euros)!
Les joueurs de Sabri Lamouchi vont encore s'appuyer sur la vitesse et la fantaisie de Gervinho, mais aussi sur un certain impact physique. La puissance ivoirienne est traditionnellement incarnée par le capitaine Yaya Touré, mais celui-ci, blessé en fin de saison avec Manchester City, ne joue pour l'instant qu'à 50 ou 60% de ses moyens. En outre, lui et son frère Kolo ont appris cette semaine le décès de leur frère Oyala Ibrahim, mort jeudi à 28 ans d'un cancer.
Le cas Drogba
Sabri Lamouchi doit aussi gérer le cas Drogba. Remplaçant lors des deux premières rencontres, l'ancien de Chelsea et de Marseille, qui lui non plus n'est pas au top physiquement, se contentera-t-il longtemps d'un rôle de joker? Et le costume d'avant-centre titulaire n'est-il pas dans ces conditions trop large pour Wilfried Bony, buteur face au Japon mais globalement décevant dans le jeu?
Les Ivoiriens vont aussi devoir gérer les... Grecs, qui n'ont rien montré mais sont toujours en vie grâce au nul arraché face au Japon (0-0). S'ils battent les Ivoiriens et que le Japon ne parvient pas à vaincre la Colombie, ce sont bien les joueurs de Fernando Santos qui iront en 8e de finale.

[size=40]Santos : «Une victoire juste»
Le sélectionneur de la Grèce, le Portugais Fernando Santos, a estimé que la victoire de son équipe face à la Côte d'Ivoire (2-1) et la qualification pour les 8es de finale étaient méritées.

50partagesTweeterPartagerPartager

6
a+a-imprimerRSS
[/size]

Fernando Santos (sélectionneur de la Grèce) : « La meilleure équipe a gagné, que ce soit en terme de stratégie, d’envie et de nombre d’occasions. On a marqué deux fois et frappé trois fois la barre. C’est une victoire juste et on a montré de quoi on était capable car sur les deux premiers matches, on n’avait pas notre principale arme, qui est la concentration. Et on a montré qu’on savait aussi attaquer. Ce matin, j’avais dit aux joueurs qu’il y aurait un lendemain à ce match. Aujourd’hui, nous sommes très heureux et je sais que tout le monde en Grèce est en train de profiter de ce moment. C’est une immense joie."

Match renversant entre la Grèce et la Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens ont tenu leur qualification jusqu'à la 93e minute. Mais le penalty transformé par Samaras envoie la Grèce en huitième de finale d'un Mondial pour la première fois (2-1) ! Les deux anciens monégasques, Tzavellas et Tziolis, défieront le Costa Rica le 29 juin !!!

le chiffre
1
C'est le nombre de participation aux 8^es de finale de la Coupe du monde de la Grèce, 2^e du groupe C hier après son succès sur le fil face à la Côte d'Ivoire (2-1), grâce à un penalty signé Samaras dans le temps additionnel ! Les Grecs affronteront le Costa Rica dimanche à Recife. De son côté, la Colombie, qui a battu le Japon 4-1 hier à Cuiaba, affrontera l'Uruguay, samedi au Maracana de Rio de Janeiro.

Mondial: la Grèce renverse la Côte d'Ivoire à la dernière seconde
25/06/2014 00:46
réagir(0) [url=javascript:window.print();] [/url]  



[url=javascript:void(0)]suivante[/url] [url=javascript:void(0)]précédente[/url]
La joie des Grecs après le penalty réussi par Georgios Samaras contre la Côte d'Ivoire, le 24 juin 2014 à Fortaleza - AFP Christophe Simon
La Grèce a arraché mardi à Fortaleza sa qualification pour les 8e de finale du Mondial grâce à un penalty transformé (2-1) dans les dernières secondes par Samaras face à une Côte d'Ivoire trop faible pour enfin franchir l'obstacle des poules.

Fidèle à sa grande tradition minimaliste, la Grèce jouera donc les 8e de finale, dimanche à Recife face au Costa Rica, avec un bilan de deux buts marqués et trois encaissés.
Le fait que le match ait basculé en fin de temps additionnel sur un penalty maladroitement concédé par Sio est cruel pour la Côte d'Ivoire, mais les Eléphants ont encore étalé beaucoup trop de lacunes pour espérer passer.
"Ils ont tous envie de rentrer dans l'histoire", avait expliqué lundi le sélectionneur des Ivoiriens Sabri Lamouchi, qui a annoncé sa démission dans la foulée de l'élimination.
Ils n'y sont pas parvenus et rejoignent leurs devanciers de 2006 et 2010, qui avaient au moins l'excuse de "groupes de la mort" autrement plus compliqués que cette poule C dont les Grecs terminent deuxièmes derrière la Colombie.
Deux fois sauvés par la barre transversale et en panne totale d'imagination, les Eléphants ont en effet été en difficulté toute la partie.
Menés, ils étaient pourtant parvenus à revenir au score à la 74e minute sur un but de Bony, bien servi par Gervinho, qui leur ouvrait alors la porte des 8e de finale.
L'attaquant de Swansea était cette fois remplaçant puisque Lamouchi avait choisi de lancer Drogba dès le coup d'envoi. Acclamé par le public de Fortaleza, l'ancien de Marseille et de Chelsea n'a malheureusement rien apporté.
Auparavant, la première période avait été absolument indigne du superbe stade qu'est le Castelao et les 45 premières minutes se sont jouées avec une absence totale de rythme.
Plusieurs longues interruptions liées à des bobos divers côté grec n'ont rien arrangé, le sélectionneur Fernando Santos devant remplacer son milieu Kone et son gardien Karnezis avant même la 25e minute.
Dur pour Aurier et Gervinho
Jusqu'à la toute fin de cette première période, les Grecs n'attaquaient pas et les Ivoiriens n'avaient pas l'air de trop savoir quoi faire de ce match nul qui les qualifiait presque à coup sûr.
Une première frappe sur la barre signée Holebas (33) aurait dû réveiller les Eléphants assoupis mais elle n'a pas suffi et la Côte d'Ivoire a été punie de son apathie.
Après Dié contre la Colombie, c'est Tioté qui se rendait coupable d'une horrible perte de balle plein axe à 35 mètres de son but. Au bout de l'action, le remplaçant Samaris trompait Barry (42).
La Côte d'Ivoire elle n'a rien fait de bon, en dehors d'une action à deux Drogba-Gervinho (9) et d'un rush façon bulldozer d'un Yaya Touré encore bien loin de son meilleur niveau (43).
La deuxième période a aussi été pénible pour les Ivoiriens avec un nouveau tir grec sur la barre signé Karagounis (68) et des occasions de Lazaros (53) ou Salpingidis (58).
La Côte d'Ivoire, endeuillée la semaine dernière par la mort du frère des deux Touré, finit donc ce Mondial à terre, comme la moitié de son équipe après le coup de sifflet de l'arbitre sur le penalty. La génération Drogba aura donc été de désillusions en désillusions entre Coupes d'Afrique et Coupes du Monde.
De ce naufrage, on sauvera quand même Aurier, encore à peu près irréprochable, et Gervinho, formidable agitateur offensif.
La Grèce poursuit elle son parcours de mal-aimée. On dirait que le costume lui convient.

[size=36]Grèce-Santos: "Nous avons montré que nous savons aussi attaquer"[/size]

voir la photo






Fernando Santos a réagi mardi soir après la qualification de la Grèce pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde suite à sa victoire contre la Côte d'Ivoire (2-1). "C'est la meilleure équipe qui a gagné, que ce soit au niveau de la stratégie, de l'envie et du nombre d'occasions, a déclaré le sélectionneur des Hellènes dans des propos retranscrits par la Fifa. Nous avons marqué deux buts et frappé trois fois la barre. C'est une victoire juste et nous avons montré de quoi nous sommes capables. Sur les deux premiers matches, nous n'étions pas concentrés, alors que c'est d'habitude notre grande force. Nous avons montré que nous savons aussi attaquer, a-t-il souligné en réponse aux critiques sur le jeu défensif habituellement déployé par les champions d'Europe 2004. "Ce matin, j'avais dit aux joueurs que ce match n'était pas le dernier, a-t-il poursuivi. Aujourd'hui, nous sommes très heureux et je sais que tout le monde en Grèce est en train de savourer ce moment." La Grèce disputera pour la première fois les huitièmes de finale et affrontera le Costa Rica dimanche à Recife (coup d'envoi à 22 heures, heure française).

Grèce-Costa Rica, un duel imprévu
29/06/2014 05:36
réagir(0) [url=javascript:window.print();] [/url]

Tweet



Les Costaricains doivent confirmer face à la Grèce. - (AFP)

Les Néerlandais prudents

Aussi inattendus l'un que l'autre à ce niveau de compétition, le Costa Rica et la Grèce vont se livrer aujourd'hui à Recife à un duel de survivants. L'une des deux équipes vivra, pour la première fois, un quart de finale en Mondial.
Il y a encore trois semaines, la Grèce était à peine un outsider du groupe C. Le Costa Rica était lui tout simplement un condamné.
Tombés dans la poule D, ce groupe « de la mort » aux sept Coupes du monde (quatre pour l'Italie, deux pour l'Uruguay, une pour l'Angleterre), les Ticos semblaient destinés à la quatrième place.
Résultat, alors que les Anglais et les Italiens sont à la maison depuis près d'une semaine, eux ont survécu. Ils joueront le deuxième huitième de finale de l'histoire de la Sele, modeste 28^e au classement Fifa, après celui de 1990.
Sortis premiers de leur poule en ayant battu l'Uruguay et l'Italie, les Costaricains, ont étalé au premier tour leurs qualités défensives avec un seul but encaissé, sur penalty face à l'Uruguay.
Mais ils ont aussi quelques formidables joueurs de ballon, comme le capitaine Bryan Ruiz ou Joel Campbell, prêté par Arsenal à… l'Olympiakos.
La présence du Costa Rica en 8^es de finale est tout de même une énorme surprise.
Dans le pays, l'enthousiasme est donc immense et des députés ont déjà suggéré de faire du sélectionneur colombien Jorge Luis Pinto un citoyen d'honneur ou de décréter le 20 juin, date de la qualification pour les 8^es de finale, « Journée nationale du football ».

La Grèce, dix ans plus tard
Fidèle à un style de jeu qui l'avait emmenée sur le toit de l'Europe en 2004, l'équipe grecque a rallié à la surprise générale les huitièmes de finale pour la première fois de son histoire. Face au Costa Rica ce dimanche (22h00), la recette sera la même.

0partages Tweeter Partager Partager

0partages Tweeter Partager Partager


a+a-imprimerRSS


Giorgios Karagounis, l'un des deux ''survivants'' de l'Euro 2004. (Reuters)




«L’équipe grecque a une qualité assez rare : elle fait descendre son adversaire au même niveau que le sien.» S’il fallait résumer la sélection hellène en une phrase, celle-ci, parue sur le site d’information Sport24.gr avant le début de la Coupe du monde, collerait parfaitement. Comme si rien n’avait changé depuis l’Euro 2004 et ce couronnement qui avait sonné le Vieux Continent. Dix ans plus tard, la recette n’a pas changé : un collectif rodé, sans stars, faisant preuve d’un état d’esprit irréprochable et mené par un entraîneur qui sait tirer le meilleur de ses hommes. Une équipe sous-estimée malgré sa présence en quarts de finale de l’Euro 2012, et qui a su tirer les leçons de son revers inaugural face à la Colombie (0-3) pour dégoûter le Japon (0-0 à dix contre onze) puis la Côte d’Ivoire (2-1 au bout du temps additionnel) et atteindre le premier huitième de finale de Coupe du monde de son histoire.



Karagounis-Katsouranis, 72 ans et 251 sélections à eux deux Garants de cette continuité au sein de la sélection, Giorgios Karagounis (37 ans, 138 sélections) et Kostas Katsouranis (35 ans, 113 sélections) sont les deux derniers survivants du sacre de Lisbonne. Les deux vétérans se sont relayés sur le terrain, Karagounis palliant notamment avec brio l’expulsion puis la suspension de son partenaire lors du premier tour. Avant le tournoi, le milieu de terrain de Fulham avait d’ailleurs invité ses adversaires à respecter la Grèce. «Mais qu’ils le fassent ou pas, la vérité est sur le terrain, avait déclaré Karagounis sur le site officiel de la Fifa. Ces dix dernières années, c'est là que nous avons répondu aux critiques. Je pense que ceux qui ne nous respectent pas le paieront. Il vaut mieux ne pas nous croiser.»



Santos, mieux qu'un Rehhagel bis



Si la Grèce continue à surprendre son monde et à faire déjouer ses adversaires, c’est aussi grâce à la science tactique de Fernando Santos. Successeur du dieu-vivant Otto Rehhagel à l’été 2010, celui qui possède un diplôme d’ingénieur en électrique et télécommunications avait mis l’accent sur «la stratégie et le dévouement» de ses hommes après la qualification, préférant s’amuser des commentaires négatifs sur le jeu défensif de son équipe : «Je ne peux que rire, c'est une plaisanterie. Au foot, on attaque et on défend. On sait bien défendre mais on a attaqué constamment, on a été bon en contre-attaque, on a eu des occasions.» Ce dimanche, le Costa Rica ferait bien de ne pas en laisser trop à son adversaire.

Mondial 2014 : Campbell peut-il mener le Costa Rica à la victoire face à la Grèce ?
0 COMMENTAIRE
Publié le 29/06/2014 à 06h00 , modifié le 29/06/2014 à 10h43


Buteur face à l’Uruguay, l’attaquant costaricien Joel Campbell appartient à Arsenal depuis trois ans… mais n’y a jamais joué. Ce soir, il essaiera de surmonter l'écueil grec en 8e de finale. Coup d'envoi à 22h
Joel Campbell est également passé par Lorient.© PHOTO 
PHOTO AFP








J
oel Campbell espère que son départ canon avec l'étonnant Costa Rica lui permettra de percer enfin à Arsenal. Sous contrat avec les « Gunners » depuis l'été 2011, le jeune joueur de 22 ans a d'abord été prêté à Lorient, puis au Betis Séville (Espagne) et enfin à l'Olympiakos (Grèce), où il a poursuivi cette saison son tour d'Europe.
Dès son entrée en jeu au Mondial, le 14 juin face à l'Uruguay, Campbell a envoyé un signal à son entraîneur Arsène Wenger en marquant un but et en donnant une passe décisive lors d'une mémorable victoire (3-1) qui allait lancer la grande aventure costaricienne.

• Wenger : « Il va revenir »
  

[size]
Le message a semble-t-il été reçu si l'on en croit la récente déclaration de l'entraîneur français à Sportsmail : « Il va revenir avec nous ».
À l'affût de la moindre occasion de se rappeler au bon souvenir de son patron, Campbell avait déjà marqué un superbe but lors du succès d'Olympiakos (2-0) sur le grand rival des « Gunners », Manchester United, cette saison en Ligue des champions.
« C'est un homme qui vous déstabilise, il surprend, change de rythme, il a été intenable pour la défense de l'Uruguay », a affirmé son sélectionneur Jorge Luis Pinto. « C'est un excellent attaquant, très technique, rapide, avec beaucoup de créativité », a renchéri Paulo Wanchope, deuxième meilleur buteur de l'histoire de la « Sele », qui fait désormais partie du staff technique.
Ses adversaires vont « plus se méfier de lui » désormais, assure la « panthère », pourtant confiant dans le potentiel de son protégé : « Un joueur de son talent et de sa créativité va pouvoir surmonter cela, il l'a déjà démontré. S'il veut aller loin comme professionnel, il doit savoir faire face à ces défis ».
L'Équatorien Enner Valencia cette année, le Japonais Hidetoshi Nakata en 1998 ou le Sénégalais El Hadji Diouf en 2002 : il n'est pas rare que certains joueurs profitent de l'exposition offerte par un Mondial pour taper dans l'œil de grosses pointures européennes.
Pour Campbell, la situation est différente. Lui appartient déjà à un mastodonte du football mondial, mais il lui reste à s'imposer dans une écurie peuplée de stars, aux côtés des Giroud, Podolski, Oxlade-Chamberlain ou encore Walcott.
[/size]

• « Pas de limite »
  

[size]
La frustration accumulée ces trois dernières saisons devrait l'aider à forcer son destin, comme il le fait actuellement sur le sol brésilien. « Ce n'est pas une revanche, la revanche pour moi c'était de nous qualifier, c'est ce que nous avons fait et c'est ce qui compte », a assuré Campbell, pour qui le Costa Rica « n'a pas de limite ». « Nous voulons aller jusqu'au bout, jusqu'où les jambes et notre tête nous portent. Nous avons montré que nous ne sommes pas moins bons que les autres », a déclaré le natif de San José.
Avant de filer en Angleterre, Campbell entend au moins porter les « Ticos » jusqu'en quart de finale, ce qui serait une prouesse historique. Il faudra déjà passer l'écueil grec, ce soir à Recife.
Les Ticos en route pour l'histoire
Le Costa Rica et la Grèce vont se livrer demain à Recife un duel de survivants qui enverra l’une des deux équipes vers son premier quart de finale en Mondial. Il y a encore trois semaines, la Grèce était à peine un outsider du groupe C. Le Costa Rica était lui tout simplement un condamné. Tombés dans la poule D, ce groupe « de la mort » aux sept Coupes du monde (quatre pour l’Italie, deux pour l’Uruguay, une pour l’Angleterre), les « Ticos » semblaient destinés à la quatrième place.
Résultat, alors que les Anglais et les Italiens sont à la maison depuis près d’une semaine, eux ont survécu et joueront le deuxième huitième finale de l’histoire de la « Sele », modeste 28e au classement Fifa, après celui de 1990 en Italie perdu contre la Tchécoslovaquie.
Toujours la même recette
Sortis premiers de leur poule en ayant battu l’Uruguay et l’Italie, les Costariciens ont étalé au premier tour leurs qualités défensives avec un seul but encaissé, sur penalty, face à l’Uruguay. « Maintenant, tout le monde connaît le Costa Rica, on sait ce dont nous sommes capables. Je ne sais pas si nous voulons être favoris. Nous ne nous sentons pas comme des favoris mais nous donnerons tout », a déclaré le sélectionneur colombien Jorge Luis Pinto.
Mais Karagounis et les siens savent parfaitement comment faire le plus avec le moins. Regroupés, accrocheurs, pas si maladroits en contre et opportunistes en attaque : c’est exactement ainsi qu’ils avaient été champions d’Europe en 2004.
[/size]

Mondial : le Costa Rica qualifié pour les quarts

Publié le Lundi 30/06/2014 à 00H57







Dans un huitième de finale inédit en Coupe du monde ce soir dans l'Arena Pernambuco, c'est le Costa Rica qui s'est imposé face à la Grèce 5 tirs au but à 3 (1-1 à la fin du temps réglementaire et de la prolongation).
Malgré leur domination en première période mais manquant cruellement de réalisme, les Grecs ont cédé à la 52e sur un but de Ruiz. Jouant à 10 dès la 66e après l'exclusion de Duarte, les Ticos pensaient parvenir à tenir le score mais dans les arrêts de jeu, à la 91e, Papastathopoulos redonnait espoir à la Grèce. Le défenseur central profitait d'un ballon repoussé dans ses pieds par Navas pour ramener la Grèce à égalité d'un plat du pied droit.
Personne ne parvenait à faire la différence lors de la prolongation et c'est finalement à la loterie des penalties que le Costa Rica arrachait son billet pour les quarts. Les Ticos affronteront donc le 5 juillet les Pays-Bas qui se sont imposés en fin d'après-midi face au Mexique 2-1.

Dimanche 29 Juin 2014, à 22h00


Costa Rica
Grèce
















































































1
















































































1

Score à la Mi-temps  0 -  0 | A la fin du temps réglementaire  1 -  1
Tirs au but
















































































5
- 
















































































3



1/8 De Finale
Coupe du Monde
Arena Pernambuco - Recife - 41242 spectateurs
Arbitre : Benjamin Williams

• 
  Actions
  
  
• 
  Compos
  
  
• 
  Face à Face
  
  
  

1
Buts
1


52' Bryan Ruiz
Papastathopoulos 90'+1




Passe(s) décisive(s)



52' Bolaños

6
CARTONS
2


56 Granados (HT)
Samaris 36'



42' Duarte
Manolas 72'



48' Tejeda


66' Duarte


70' Bryan Ruiz


90' Keylor Navas


REMPLACEMENTS



66' Cubero
Mitroglou 58'



66' Tejeda
Samaris 58'



77' Acosta Zamora
Gekas 69'



77' Gamboa
Salpingidis 69'



83' Brenes
Katsouranis 78'



83' Bolaños
Maniatis 78'


Les titulaires Les titulaires
26,9  ans
1,82  m
74,1  kg
4  buts
28,0  ans
1,80  m
72,3  kg
1  buts
28,8  ans
1,84  m
77,8  kg
4  buts
28,3  ans
1,85  m
79,5  kg
3  buts
5-4-1 4-3-3






Ent. :  Jorge Luis PINTO
Ent. :  Fernando SANTOS
Les remplaçants Les remplaçants
 




















































































1
GKeylor Navas
 




















































































3
DGonzález
 




















































































4
DUmaña
 




















































































6
DDuarte
 




















































































15
DJúnior Díaz
 




















































































16
DGamboa
 




















































































5
MBorges
 




















































































7
MBolaños
 




















































































17
MTejeda
 




















































































9
ACampbell
 




















































































10
ABryan Ruiz
 




















































































1
GKarnezis
 




















































































4
DManolas
 




















































































15
DTorosidis
 




















































































19
DPapastathopoulos
 




















































































20
DHolebas
 




















































































2
MManiatis
 




















































































10
MKaragounis
 




















































































16
MChristodoulopoulos
 




















































































22
MSamaris
 




















































































7
ASamaras
 




















































































14
ASalpingidis
 




















































































18
GPemberton
 




















































































23
GCambronero
 




















































































2
DAcosta Zamora
 




















































































8
DMyrie
 




















































































12
DFrancis Box
 




















































































19
DMiller
 




















































































11
MBarrantes
 




















































































13
MGranados
 




















































































20
MDiego Calvo
 




















































































22
MCubero
 




















































































14
ABrenes
 




















































































21
AUreña
 




















































































12
GGlykos
 




















































































13
GKapino
 




















































































3
DTzavellas
 




















































































5
DMoras
 




















































































11
DVyntra
 




















































































6
MTziolis
 




















































































8
MKoné
 




















































































21
MKatsouranis
 




















































































23
MTachtsidis
 




















































































9
AMitroglou
 




















































































17
AGekas
 




















































































18
AFetfatzidis

Coupe de Monde
29 juin 2014 à 13:00

Pays-Bas / Costa Rica en quarts
par @simonremousin
© Photo : FIFA.com
Les Pays-Bas se qualifient de justesse pour les quarts de finale après un succès 2-1 contre le Mexique. De leur côté, les Costariciens sont allés jusqu'à la séance des tirs au but pour venir à bout des Grecs.

Grâce à deux buts inscrits par Sneijder (88') et Huntelaar (90+4'), les Pays-Bas se sortent du piège mexicain. Pourtant la Tri a réalisé un match plein face aux Néerlandais. Avec notamment encore un excellent match de la part d'Ochoa, le gardien de la sélection sud-américaine. Bien lancé après l'ouverture du score de G. Dos Santos (48'), les Mexicains ont finalement dû s'incliner sur deux réalisations en toute fin de partie. Les Pays-Bas sont qualifiés pour les quarts de finale où ils affronteront le Costa Rica, samedi 5 juillet prochain.
Dans l'autre huitième de finale de la journée, les Costariciens sont venus à bout de la Grèce. Alors qu'ils menaient au score depuis la 52ème minute de jeu et un but de Ruiz, les coéquipiers de Joel Campbell ont été rattrapé au score dans le temps additionnel par l'intermédiaire de Papastathopoulos (90+1'). Après deux prolongations stériles, les tirs au but ont souri au Costa Rica sur un superbe arrêt de Keylor Navas sur le 4ème pénalty grec. Pour la première fois de son histoire, le Costa Rica se qualifie pour les quarts de finale d'un Mondial.
Les matches du dimanche 29 juin
Pays-Bas 2-1 Mexique, Estádio Castelão, Fortaleza
Costa Rica 1-1 Grèce (5 TAB 4), Arena Pernambuco, Recife

Mondial 2014 : le Costa Rica élimine la Grèce aux tirs au but
0 COMMENTAIRE
Publié le 30/06/2014 à 00h08 , modifié le 30/06/2014 à 01h10 par 
SudOuest.fr avec AFP


Les Costariciens avaient été rejoints au score juste avant la fin du temps règlementaire (1-1)




[size]
Stade : Arena Pernambuco (Recife, Brésil)
[/size][size][size]
ACTIONS


Tirs au but[/size][/size]

• [ 1 - 0 ]Borges
  
  [ 1 - 1 ]Mitroglou
  
  
• [ 2 - 2 ]Bryan Ruiz
  
  [ 1 - 2 ]Christodoulopoulos
  
  
• [ 3 - 3 ]González
  
  [ 2 - 3 ]Holebas
  
  
• [ 4 - 3 ]Campbell
  
  [ 4 - 3 ]Gekas
  
  
• [ 5 - 3 ]Umaña
  
  

[size][size]
Buts
[/size][/size]

• 52'
  Bryan Ruiz
  Passeur Bolaños
  90'+1
  Papastathopoulos
  

[size][size]
Cartons
[/size][/size]

• 42'
  Duarte
  36'
  Samaris
  
• 48'
  Tejeda
  72'
  Manolas
  
• 66'
  Duarte
  
• 70'
  Bryan Ruiz
  
• 90'
  Keylor Navas
  

[size][size]
Remplacements
[/size][/size]

• 66'
  Tejeda
  par Cubero
  58'
  Samaris
  
  par Mitroglou
  
  
• 77'
  Gamboa
  par Acosta Zamora
  69'
  Salpingidis
  
  par Gekas
  
  
• 83'
  Bolaños
  par Brenes
  78'
  Maniatis
  
  par Katsouranis
  
  

[size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES[/size]
[/size]