ANCIENS CHAMPIONS D" EUROPE...LES GRECS

ANCIENS CHAMPIONS D" EUROPE...LES GRECS


Le sélectionneur allemand de la Grèce, Otto Rehhagel a communiqué
ce mardi un premier groupe élargi de 30 joueurs pour la Coupe du monde en Afrique du Sud
La préselection grecque
Gardiens: Costas Halkias (PAOK), Alexandros Tzorvas (Panathinaikos), Michael Sifakis (Aris).

Défenseurs: Lukas Vyntra (Panathinaikos), Giorgos Seitaridis (Panathinaikos), Stergos Marinos (Panathinaikos), Nikos Spyropoulos (Panathinaikos), Vangelis Moras (Bologne/ITA), Avraam Papadopoulos (Olympiakos), Giorgos Galitsios (Olympiakos), Vasilis Torosidis (Olympiakos), Sotiris Kyrgiakos (Liverpool/ANG), Giorgos Tzavellas (Panionios), Stelios Malezas (PAOK), Socrates Papastathopoulos (Genoa/ITA), Costas Manolas (AEK).

Milieux: Costas Katsouranis (Panathinaikos), Sotiris Ninis (Panathinaikos), Giorgos Karagounis (Panathinaikos), Christos Patsatzoglou (Omonia/CYP), Alexandros Tziolis (Sienne/ITA), Grigoris Makos (AEK), Sakis Prittas (Aris).

Attaquants: Dimitris Salpingidis (Panathinaikos), Lazaros Christodoulopoulos (Panathinaikos), Fanis Gekas (Hertha Berlin/ALL), Giorgos Samaras (Celtic Glasgow/ECO), Angelos Haristeas (FC Nuremberg/ALL), Pantelis Kapetanos (Steaua Bucarest/ROU), Kostas Mitroglou (Olympiakos).

Amical - Grèce et Corée du Nord dos à dos




Jong Tae-Se a permis aux Nord-Coréens d'obtenir le match nul face à la Grèce, en amical. (
La Grèce et la Corée du Nord, toutes deux qualifiées pour le Mondial, se sont livrées mardi un match amical qui avait des allures de vrai test.

Elles se sont quittées dos à dos (2-2), les Nord-Coréens trouvant par deux fois les ressources pour revenir au score. Après avoir été menés dès la 3e minute, puis avoir encaissé le but du 2-1 au retour des vestiaires (49e), ils ont égalisé grâce à Jong Tae-Se, auteur d'un doublé (24e, 53e).
De bon augure pour la Corée du Nord, qui disputera son deuxième Mondial après celui de 1966 ? c'est vous qui le dites

GROUPE B
(Argentine, Grèce, Nigeria, Corée du Sud)
L’Argentine a réussi à sortir des qualifications sud-américaines sur fond de polémique concernant les compétences réelles de Diego Maradona en tant qu’entraîneur. Dans la liste des équipes susceptibles de gagner la compétition, les argentins sont derrière l’Espagne, le Brésil et même l’Angleterre. L’Argentine compte d’excellents attaquants tels que Lionel Messi, Sergio Aguero et Carlos Tevez mais ses carences en défense pourraient être un frein d’autant que son meneur de jeu vedette Juan Roman Riquelme ne reviendra pas dans l’équipe tant qu’il n’aura pas résolu ses problèmes avec Maradona. La Grèce, qui est devenue une nation difficile à battre depuis qu’elle est entraînée par l’allemand Otto Rehagel, pourrait très bien se retrouver en huitièmes de finale. Quant au Nigeria, il est difficile de prédire ses chances réelles même si l’équipe compte des joueurs de qualité. La Corée du Sud n’est jamais parvenue à se qualifier au-delà des matchs de poule sauf en 2002, alors qu’elle co-organisait l’événement avec le Japon. Même si leurs deux joueurs clés Park Ji-Sung et Park Chu-Young évoluent en Europe, les coréens ne devraient pas créer la surprise.

Qualifiés probables : Argentine, Grèce

Le Mondial pour oublier la crise


Menés par l'Allemand «faiseur de miracles» Otto Rehhagel, les Grecs veulent faire un beau parcours en Afrique du Sud. «Cela donnerait du baume au coeur à tout un pays qui est à la limite de la rupture au niveau économique et social», nous explique Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques, auteur de «La Coupe du monde dans tous ses États».

L'entraîneur allemand de la Grèce Otto Rehhagel a dévoilé mardi sa liste de 23 joueurs qui participeront au Mondial 2010 en Afrique du Sud.

Le technicien allemand a décidé d'écarter les sept joueurs suivants : Grigoris Makos et Kostas Manolas de l'AEK Athènes, Kostas Mitroglou et Giorgios Galitsios de l'Olympiakos, Lazaros Christodoulopoulos et Stergos Marinos du Panathinaïkos, et enfin Giorgos Tzavellas de Panionios.


Les 23 Grecs
Gardiens: Michalis Sifakis (Aris Salonique), Alexandros Tzorvas (Panathinaikos), Kostas Chalkias (PAOK Salonique).
Defenseurs: Giorgos Seitaridis (Panathinaikos), Loukas Vintra (Panathinaikos), Evangelos Moras (Bologne/ITA), Socrates Papastathopoulos (Genoa/ITA), Sotiris Kyrgiakos (Liverpool), Avraam Papadopoulos (Olympiakos), Vasilis Torosidis (Olympiakos), Nikos Spiropoulos (Panathinaikos), Stelios Malezas (PAOK Salonique).
Milieux: Kostas Katsouranis (Panathinaikos), Alexandros Tziolis (Siena), Giorgos Karagounis (Panathinaikos), Sotiris Ninis (Panathinaikos), Christos Patsatzoglou (Omonia), Sakis Prittas (Aris Salonique).
Attaquants: Angelos Charisteas (Nuremberg/ALL), Dimitris Salpigidis (Panathinaikos), Pantelis Kapetanos (Steaua Bucarest/ROU), Theofanis Gekas (Hertha Berlin/ALL), Giorgos Samaras (Celtic/ECO).

Ecartés par rapport à la liste des 30 : Lazaros Christodoulopoulos (Panathinaikos), Gergios Galitsios (Olympiakos), Evripidis Makos (AEK Athènes), Konstantinos Manalos (AEK Athènes), Stergos Marinas (Panathinaikos), Konstantinos Mitroglou (Olympiakos), Gergios Tzavelas (Eintracht Francfort/ALL).
Autres absents : Angelos Basinas (Portsmouth/ANG), Traianos Dellas (Anorthosis Famagouste/CHY), Nikos Liberopoulos (Eintracht Francfort/ALL), Ioanis Amanatidis (Eintracht Frankfort/ALL).

Le Grec Vangelis Moras, habituellement titulaire en défense centrale mais blessé au mollet droit lors de la préparation, ne sera pas rétabli pour le premier match du Mondial contre la Corée du Sud, samedi, à Port-Elizabeth (groupe B). «Moras ne pourra pas jouer», a assuré un membre de l'encadrement, à Durban, pendant la séance à laquelle le défenseur de Bologne n'a pas participé. «On ne sait pas exactement à quel point on se trouve», a ensuite reconnu son partenaire Giourkas Seitaridis en conférence de presse. «Si nous ne pouvons pas être à 100% samedi, au moins on fera tout notre possible

second match du groupe, la confrontation inédite entre "l'offensive contrôlée" de la Grèce d'Otto Rehhagel et la fouge d'ambitieux Guerriers Taeguk coréens du sud s'annonce très équilibrée. Malgré des matches de préparation décevants (deux défaites et un nul), l'expérience est dans les rangs grecs. Mais les hommes de Huh Jung-Moo, qui espère pouvoir aligner son buteur Lee Dong-Gook, ont démontré contre l'Espagne (0:1) et le Japon (2:0) qu'ils avaient de sérieux arguments à faire valoir

les grecsle nigeria
y a pas mal d'equipes faibles ds ce mondial
LA FRANCE EN FAIT PARTIE

Dos au mur avant cette rencontre, la Grèce, pourtant menée au score, s'est replacée dans la course aux huitièmes de finale ce jeudi grâce à une victoire solide contre une équipe du Nigeria (2-1) rapidement réduite à dix.

Défaits par l'Argentine et la Corée du Sud pour leur entrée en lice dans ce Mondial sud-africain, la Grèce et le Nigeria n'avaient aucun droit à l'erreur au coup d'envoi de cette rencontre pour espérer franchir le cap du premier tour. Et le grand perdant de ce duel restera donc la sélection nigériane. Après un début de match très timide, la Grèce, remise sur pied grâce à l'expulsion sévère de Kaita (33e) pour un geste d'humeur, n'a pas manqué l'occasion de sérieusement compromettre les espoirs de qualification des Super Eagles. Bien aidés par la décision contestable de l'arbitre M. Oscar Ruiz, les champions d'Europe 2004, désormais deuxièmes de leur poule, se sont parfaitement relancés dans cette compétition grâce à ce succès.

Salpingidis, premier buteur grec de l'histoire en Coupe du monde
Rapidement menés à la marque après un but de l'ancien Bordelais Kalu Uche (16e), qui a profité de la fébrilité de la défense grecque pour ouvrir son compteur personnel en Coupe du monde, les protégés d'Otto Rehhagel, en supériorité numérique, sont revenus au score avant la pause par l'intermédiaire de Dimitrios Salpingidis (44e). Une réalisation historique pour la Grèce, qui n'avait jamais inscrit le moindre but lors d'un Mondial !

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les Grecs ont doublé la mise sur une reprise de Torosidis (70e), en seconde période, pour s'offrir une première victoire en phase finale. Pourtant exceptionnel, Enyeama, le portier nigérian, ne pouvait que s'incliner. Et malgré un contre rondement mené par les Super Eagles, Obasi (60e), seul devant le but vide, a vu le cadre se dérober et le point du nul s'échapper. Avant la dernière journée de ce groupe B, qui mettra aux prises le Nigeria à la Corée du Sud, et l'Argentine à la Grèce, ce sont bien les partenaires de Karagounis qui ont réalisé l'excellente opération du jour.

11 EME JOUR

Grèce : un succès avec trois d'écart pour ne dépendre de personne
Du côté de la Grèce, l'espoir est toujours là. Troisièmes de la poule avec une victoire au compteur (contre le Nigeria, 2-1), les Grecs, réputés pour le bloc défensif imperméable, devront sortir pour partir à l'abordage de la cage argentine. En effet, pour se hisser en huitièmes de finale, les hommes de Otto Rehhagel doivent s'imposer avec trois buts d'écart pour ne pas dépendre du résultat de l'autre rencontre (Nigeria - Corée du Sud). Mais un nul peut également suffire en cas de défaite de la Corée du Sud, voire de nul. Dans ce dernier cas, il faudrait quand même que les Grecs inscrivent deux buts de plus que les Sud-Coréens pour se qualifier.
Dans tous les cas, la calculatrice pourrait être de sortie sur le banc de touche grec.

les taxis corrompus
le foot corrompu
l pays ruiné
ah la grece pas joli tout ca

L'Asteras Tripolis descend
Le 01/10/2011 à 00:05

Plus personne ne comprend ce qu'il se passe dans le Championnat grec. Relégué en D2 cette saison pour avoir terminé 14e de la D1 l'an passé, l'Asteras Tripolis était restée parmi l'élite en profitant de la relégation administrative en D4 de Volos et de Kavala puis de celle de l'Iraklis. Mais après quatre journées de championnat, le petit club grec a finalement appris... qu'il devait quand même descendre pour son implication dans le scandale des matches arrangés ! La commission de discipline a également banni le président d'Asteras Giogos Borovilos de toute participation à des activités dans le football lors des trois prochaines années et l'a condamné à une amende de 30 000 euros, tandis que le club a écopé d'une amende de 300 000 euros. Cette série de relégations ramène à 13 le nombre de clubs dans le principal championnat de Grèce jusqu'à la fin de la saison. Asteras Tripolis, club de l'ancien Nantais Goran Rubil, a annoncé qu'il ferait appel de la décision.

Le camp grec exulte après le but de Samaras.
Invaincue lors de ces éliminatoires, la Grèce est repassée en tête de la poule F après sa victoire rocambolesque contre la Croatie (2-0), vendredi. Un match sous grande tension, interrompu dès la 2e minute après que les supporters des deux clubs se soient échangés en tribunes fumigènes et autres projectiles guère amicaux. La sélection hellène, qui avait rappelé Charisteas en renfort pour ce match décisif, a trouvé la faille en seconde période grâce à Samaras (71e), laissé démarqué à la réception d'un corner, d'une jolie reprise de volée, puis Gekas (79e), toujours sur corner mais cette fois-ci de la tête. Le verdict final sera donc prononcé mardi : forts de leurs 21 points, les Grecs se qualifieront s'ils ne perdent pas en Géorgie, avant-dernière du groupe. Les Croates, quant eux, recevront la Lettonie , victorieuse de Malte ce vendredi (2-0).

Bagarre à tous les étages 10/10/2011 à 22:21
Mardi, les dernières places directes pour l'Euro mais aussi pour les barrages se disputent dans plusieurs groupes.
la Grèce est sous pression..
Groupe F : La Grèce ne doit pas perdre
Vainqueur de l'Euro 2004 mais éliminée en phase de groupes de l'Euro 2008 et du Mondial 2010, la Grèce a presque sa qualification directe en poche pour le championnat d'Europe 2012. Pour valider son billet, il lui manque un petit point, qu'elle doit obtenir chez une Géorgie déjà éliminée. C'est largement à la portée d'une équipe encore invaincue dans cette phase de qualification. En cas de faux pas, la Croatie pourrait la doubler si elle bat la Lettonie à Zagreb. Selon toute vraisemblance, les Croates devront donc faire les barrages...

Roumanie - Grèce annulé
Le 07/11/2011 à 16:40 | Mis à jour le 07/11/2011 à 16:50

Le match amical entre la Roumanie et la Grèce, prévu le 15 novembre en Allemagne, a été définitivement annulé en raison du refus de la Fédération allemande de football d'accueillir la rencontre pour des raisons de sécurité, a annoncé la Fédération roumaine de football (FRF). « Le match contre la Grèce n'aura pas lieu », a annoncé le président de la FRF Mircea Sandu à la chaîne de télévision Dolce Sport. Qualifiée pour l'Euro 2012 en terminant en tête de son groupe qualificatif, la Grèce a un match amical prévu chez elle contre la Russie le 11 novembre alors que la Roumanie jouera le même jour contre la Belgique, à Liège.

Une pré-liste de 25
Le 17/05/2012 | Mis à jour le 17/05/2012 16:45:46


Alexandros Tziolis, le milieu défensif de Monaco, figure dans la pré-liste de Fernando Santos.
Fernando Santos a dévoilé jeudi une pré-liste de 25 Grecs pour disputer l'Euro 2012 (8 juin-1er juillet). Le sélectionneur portugais des Bleu ciel et Blanc a retenu douze joueurs évoluant en SuperLeague, mais il n'a pas appelé les deux défenseurs expérimentés du Panathinaïkos, Nikos Spyropoulos (27 sélections) et Loukas Vyntra (42). Pas plus que les jeunes talents Dionysis Chiotis, gardien de l'APOEL, et les attaquants Lazaros Christodoulopoulos (Panathinaïkos) et Stefanos Athanasiadis, le meilleur buteur du PAOK.

A noter la présence dans sa pré-liste des deux Grecs de l'AS Monaco, le latéral gauche Giorgos Tzavella et le milieu défensif Alexandros Tziolis. Santos a indiqué qu'il communiquerait sa liste définitive de 23 joueurs après quelques entraînements en Autriche, où la Grèce sera en stage à partir de la semaine prochaine. «Pour voir où (les joueurs) en sont physiquement et en termes de rythme de match».

Les 25 Grecs :
Gardiens : Kostas Chalkias (PAOK), Michalis Sifakis (Aris), Alexandros Tzorvas (Palerme/ITA).

Défenseurs : Vasilis Torossidis (Olympiakos), Avraam Papadopoulos (Olympiakos), Kyriakos Papadopoulos (Schalke/ALL), Stelios Malezas (PAOK), Jose Holebas (Olympiakos), Giorgos Tzavellas (Monaco/FRA), Sokratis Papastathopoulos (Werder Brême/ALL).

Milieux : Alexandros Tziolis (Monaco/FRA), Grigoris Makos (AEK), Giannis Maniatis (Olympiakos), Kostas Katsouranis (Panathinaikos), Giorgos Karagounis (Panathinaikos), Giorgos Fotakis (PAOK), Kostas Fortounis (Kaiserslautern/ALL), Panagiotis Kone (Bologne/ITA), Sotiris Ninis (Panathinaikos), Giannis Fetfatzidis (Olympiakos).

Attaquants : Giorgos Samaras (Celtic/ECO), Dimitris Salpingidis (PAOK), Fanis Gekas (Samsunspor/TUR), Nikos Liberopoulos (AEK), Kostas Mitroglou (Atromitos).

La Grèce du pareil au même
Le 27/05/2012

La sélection de Fernando Santos se prépare en Autriche

Le champion d'Europe surprise de 2004 a changé de sélectionneur mais pas de style. «Ralentir le jeu reste la philosophie» décrypte Lazlo Bölöni, successeur de Fernando Santos au PAOK.

En grec, comme en français, l'Euro, avec ou sans majuscule, évoque aussi bien le football européen que la monnaie commune. Le rêve éveillé de 2004 comme le cauchemar de la dette. Le match d'ouverture contre la Pologne, le 8 juin, comme les élections législatives du 17, décisives pour l'avenir du pays dans la zone euro. Le sélectionneur a lui-même fait le lien au soir de la qualification en espérant avoir «donné aux gens une raison de sourire en cette période difficile». Le successeur du "Roi Otto" Rehhagel a fait le job, plutôt très bien (10 matches sans défaite), mais cette troisième participation consécutive à l'Euro n'a pas vraiment déridé la Grèce. «Je m'attendais à plus de folie après leur première place de groupe, témoigne Lazlo Bölöni, l'entraîneur du PAOK. Mais la crise est telle, y compris dans le foot pro, que c'est assez normal. Le plus dingue serait qu'ils refassent le coup de 2004 et sortent de l'euro en même temps...»


L'ancien coach de Nancy, Rennes et Monaco n'y croit pas trop - à la première hypothèse du moins. «La sélection a conservé la même philosophie que sous Rehhagel : ralentir le jeu, fermer les espaces et profiter des opportunités. Mais le milieu de terrain est vieillissant, malgré des coups d'accélérateur.» Le Roumain pense au duo du Pana Karagounis Katsouranis, omniprésent lors des qualifications et trait d'union avec l'épopée portugaise. Notre témoin connaît bien un autre homme de base de Fernando Santos, l'attaquant du PAOK Dimitris Salpingidis, 30 ans, l'homme du but décisif contre l'Ukraine en barrages d'accession au Mondial 2010. «Il est assez typique des qualités grecques pour sa sécurité tactique et sa persévérance sur un terrain. Ce n'est pas un Malouda qui va déborder et centrer mais il bloque très bien le couloir droit et prend la profondeur par à-coups.»


Moins "bankable"
Bölöni a succédé à Santos au PAOK un an après le départ du Portugais pour la sélection, en juillet 2010. «Il est parti sur une qualification en Ligue des champions et avec notre président ! (Ndlr : Zisis Vryzas, héros de 2004, a été son assistant en équipe nationale pendant quelques mois). C'est un homme de grande expérience (Santos a notamment entraîné Benfica, Porto et le Sporting), mais il fait avec ce qu'il a. On forme peu de joueurs en Grèce et la moyenne d'âge est très élevée dans le Championnat. J'ai moi-même fait scandale en titularisant un jeune de 17 ans contre Tottenham en Ligue Europa...» A la différence du Mondial, peu d'"étrangers" figurent dans la pré-liste, signe que le foot grec est moins "bankable" en Europe qu'après 2004. Papastathopoulos (Werder), qui avait neutralisé Messi en Afrique du Sud sera là, tout comme Papadopoulos (Schalke), Samaras (Celtic) et, peut-être, la paire monégasque Tzavellas-Tziolis. «Leur groupe (Pologne, République tchèque, Russie) n'est pas très relevé. Ils peuvent passer le premier tour. Après...

29/05/2012 - 11:48
Grèce: Une liste de 23 sans Tziolis et Koné
La liste des 23 joueurs grecs convoqués pour le championnat d'Europe est désormais connue. Le sélectionneur hellène, Fernando Santos, a décidé de se passer des services du Monégasque Alexandros Tziolis et de Panagiotis Kone, leur préférant la fraîcheur du jeune ailier de Kaiserslautern, Kostas Fortounis. Les 23 Grecs: Chalkias (PAOK Salonique), Sifakis (Aris Salonique), Tzorvas (Palerme) - Papadopoulos (Olympiakos), Papastathopoulos (Werder Brême), Torosidis (Olympiakos), Holebas (Olympiakos), Malezas (PAOK Salonique), Maniatis (Olympiakos), Tzavellas (Monaco), Papadopoulos (Schalke) - Fetfatzidis (Olympiakos), Makos (AEK Athènes), Katsouranis (Panathinaikos), Fotakis (PAOK Salonique), Fortounis (Kaiserslautern), Karagounis (Panathinaikos), Ninis (Panathinaikos) - Samaras (Celtic), Salpigidis (PAOK Salonique), Mitroglou (Olympiakos), Liberopoulos (AEK Athènes), Gekas (Samsunspor).

POLOGNE - GRÈCE, À 18 HEURES (M6 ET BE IN SPORT)
Match d'ouverture du groupe A. Stade National de Varsovie.
Arbitre : Carlos Velasco Carballo (ESP).
Pologne : Szczesny - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Polanski, Murawski
- Blaszczykowski (cap.), Obraniak, Rybus - Lewandowski.
Sélectionneur: Franciszek Smuda.
Grèce : Chalkias - Torosidis, Papastathopoulos, A. Papadopoulos, Holebas - Katsouranis,
Maniatis, Karagounis (cap.) - Ninis, Gekas, Samaras.
Sélectionneur : Fernandos Santos

LES GRECS NE CONNAISSENT PAS LA CRISE
Tzavellas : "Rien à craindre !"

Les joueurs grecs semblent déjà bien loin de la crise qui frappe leur
pays de plein fouet! Ils abordent leur match d’aujourd’hui avec une
confiance assez déconcertante...
"Nous n'avons rien à craindre contre la Pologne, a déclaré le défenseur
Giorgos Tzavellas. Les Polonais vont devoir nous analyser car ils
vont avoir la pression du premier match, en tant qu’équipe qui reçoit."
La Grèce aimerait faire oublier sur les pelouses polonaises la
terrible crise économique qui frappe le pays. Et pour cela, les Hellènes
se repassent en boucle l'incroyable épopée de l'Euro-2004. L'équipe
d'alors, cornaquée par Otto Rehhagel, avait battu deux fois le Portugal
de Cristiano Ronaldo et Luis Figo, pays hôte, en match d'ouverture
(2-1) et en finale (1-0).
Le défenseur de Monaco en est sûr: "Je crois que nous pouvons répéter
ce que nous avons fait en 2004 quand nous avions volé le match
d'ouverture au pays hôte. La Pologne va stresser et nous allons leur
voler leur fête". Selon nombre d’observateurs, la Grèce a pourtant
très peu de chances dans cette compétition. Dans ses rangs, elle
compte toujours Angelos Charisteas, qui s’était traîné tel un fantôme
à Arles-Avignon en 2010..

La Pologne de Robert Lewandowski et la Grèce de Kostas Chalkias se sont séparées sur un nul.

La Pologne et la Grèce ont livré un match fou ce vendredi pour l'ouverture de l'Euro qui s'est soldé par un nul (1-1). Papastathopoulos et Szczesny ont été expulsés.

L'Euro part sur de bonnes bases. Alors que le duel entre la Pologne et la Grèce était loin d'être l'affiche la plus alléchante de la compétition, les deux équipes ont livré un match complètement fou avec de multiples rebondissements (1-1). L'entame ne laissait pourtant rien augurer de tel. Les Polonais ont démarré le match de la meilleure des manières, en confisquant le ballon et multipliant les combinaisons entre Obraniak, Blaszczykowski et Piszczek. Robert Lewandowski, son coéquipier au Borussia Dortmund, ouvrait d'ailleurs le score de la tête sur un des centres du latéral droit (17e).



Les Polonais profitaient ensuite d'une décision contestable de la part de Carlos Velasco Carballo, l'arbitre de la rencontre, qui décidait de sortir un deuxième jaune et d'expulser Sokratis Papastathopoulos (44e) pour une faute peu évidente. La messe semblait dire pour les Grecs. D'autant que l'arbitre oubliait de siffler un penalty pour un bras de Perquis en pleine surface (45e+1). Et pourtant. Pourtant, ils ont réussi à revenir alors qu'ils étaient à dix contre onze. L'entrée en jeu de Dimitrios Salpingidis à la mi-temps n'est pas étrangère à cela. L'attaquant du PAOK a d'abord égalisé, en profitant d'une sortie hasardeuse de Szczesny devant Gekas sur un centre de Torosidis, pour glisser le ballon dans le but vide (51e).

Il aurait pu être l'homme du match, car il a obtenu un penalty quelques minutes plus tard. Parti dans la profondeur, il a été séché par Szczesny, logiquement expulsé (68e). Nouveau coup de tonnerre. Przemyslaw Tyton, son remplaçant, plongeait du bon côté et arrêtait le penalty de Karagounis (71e). Ses partenaires n'étaient nullement découragés et continuaient à pousser. Karagounis marquait même un deuxième but deux minutes plus tard, mais il était refusé pour un hors-je plus que limite de Fortounis, auteur du centre. Un scénario fou, donc, mais un résultat raisonnable qui permet aux deux équipes de continuer à espérer une qualification en quarts de finale.

LaPologneaccrochée
POLOGNE 1 - GRÈCE 1
Stade National (Varsovie). Mi-temps: 1-0. Temps : beau. Temps : nuageux.
Spectateurs : 58 000 environ. Arbitre : C. Velasco Carballo (ESP)
Buts - Pologne : Lewandowski (17). Grèce : Salpingidis (51).
Avertissements - Grèce : Papastathopoulos (35, 44), Holebas (45+2), Karagounis (54).
Expulsions - Pologne : Szczesny (69). Grèce : Papastathopoulos (44).
Pologne : Szczesny - Piszczek, Wasilewski, Perquis, Boenisch - Blaszczykowski (cap),
Polanski, Obraniak, Murawski, Rybus (Tyton 70) - Lewandowski.
Sélectionneur : Franciszek Smuda.
Grèce : Chalkias - Torosidis, Papastathopoulos, A. Papadopoulos (K. Papadopoulos, 37),
Holebas - Maniatis, Katsouranis, Karagounis (cap) - Ninis (Salpingidis, 46), Gekas (Fortounis,
68), Samaras. Sélectionneur : Fernando Santos.

"Lewangoalski" avait pourtant
fait le plus difficile. Inscrire
de la tête le premier but de
l’Euro et faire chavirer de bonheur
les 50 000 fans polonais
présents. La Grèce réduite à 10
après l’expulsion, injuste, dePapastathopoulos
(44) avait du
mal à encaisser le coup.
C’était sans compter qu’elle
est une habituéedugenre. Comme
elle l’avait fait à l’Euro 2004,
au Portugal, elle a gâché la fête
du pays hôte en arrachant
l’égalisation (1-1), lors d’un
match d’ouverture complètement
fou. Il faut espérer que ce
match ait donné le ton de cet
Euro dans l’Est, le premier depuis
la chute du mur de Berlin.
C’est finalement un gardien,
Tyton (Eindhoven), que personne
n’attendait --et qui va faire
le bonheur des amateurs de
jeux de mots comme "duel de
Tyton" -- qui a sauvé du pire les
Polonais, en détournant le penalty
de Karagounis (71).

● Le staff de la Grèce criminel? Quelques heures après la blessure au genou
d’Avraam Papadopoulos, son club, l’Olympiakos Le Pirée, a critiqué le staff de la
Grèce coupable de "négligence criminelle". Forfait pour le reste de la
compétition, il a terminé le match face à la Pologne malgré des douleurs.