ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Argentine-Higuain: "Ça ne m'obsédait pas"
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Seul buteur du quart de finale qui opposait l'Argentine à la Belgique (1-0) samedi à Brasilia, Gonzalo Higuain fut le héros argentin, celui qui a renvoyé l'Albiceleste dans le dernier carré d'une Coupe du monde 24 ans après sa dernière demi-finale. "On me demande depuis le premier jour quand je vais marquer mon premier but. Moi, j'ai toujours répondu la même chose : «J'y travaille», a confié l'attaquant de Naples à l'issue de la partie. Ce n'était pas facile pour moi. J'ai failli ne pas récupérer à temps pour la Coupe du monde, mais heureusement tout s'est bien passé et aujourd'hui (samedi) j'ai pu marquer." Et l'ancien madrilène, tout près d'inscrire un deuxième but merveilleux avant que sa frappe ne vienne échouer sur le sommet de la barre transversale, de répéter, sur le site de la Fifa, qu'il ne s'inquiétait pas plus que cela de son manque de réussite jusque-là. "Ça ne m'obsédait pas de marquer, parce que je savais que tôt ou tard ça allait venir. Bien sûr que je suis content, surtout en raison de ce que ça représente pour l'Argentine." La confiance retrouvée d'Higuain pourrait s'avérer décisive pour la fin du tournoi.
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Seul buteur du quart de finale qui opposait l'Argentine à la Belgique (1-0) samedi à Brasilia, Gonzalo Higuain fut le héros argentin, celui qui a renvoyé l'Albiceleste dans le dernier carré d'une Coupe du monde 24 ans après sa dernière demi-finale. "On me demande depuis le premier jour quand je vais marquer mon premier but. Moi, j'ai toujours répondu la même chose : «J'y travaille», a confié l'attaquant de Naples à l'issue de la partie. Ce n'était pas facile pour moi. J'ai failli ne pas récupérer à temps pour la Coupe du monde, mais heureusement tout s'est bien passé et aujourd'hui (samedi) j'ai pu marquer." Et l'ancien madrilène, tout près d'inscrire un deuxième but merveilleux avant que sa frappe ne vienne échouer sur le sommet de la barre transversale, de répéter, sur le site de la Fifa, qu'il ne s'inquiétait pas plus que cela de son manque de réussite jusque-là. "Ça ne m'obsédait pas de marquer, parce que je savais que tôt ou tard ça allait venir. Bien sûr que je suis content, surtout en raison de ce que ça représente pour l'Argentine." La confiance retrouvée d'Higuain pourrait s'avérer décisive pour la fin du tournoi.
aladin- Messages : 115038
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aladin- Messages : 115038
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=30]L'Argentine dans le dernier carré[/size]
06/07/2014 05:38
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Di Maria passeur décisif, Higuain buteur… L'Argentine n'a pas compté uniquement sur le talent de Lionel Messi pour aller chercher sa qualification. - (AFP)
Argentine - Belgique : 1-0 En dominant une Belgique trop timide, l’Albiceleste s’est qualifiée pour la demi-finale où elle retrouvera les Pays-Bas.
[size]
Rien n'aura été facile pour l'Argentine durant ce Mondial brésilien. Comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi, l'équipe d'Alejandro Sabella s'est encore imposée par un seul but d'écart. Mais la voilà dans le dernier carré. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
L'Argentine a enfin haussé (un peu) le ton hier. Elle a d'abord profité du réveil de Higuain, qui dès la huitième minute a inscrit son premier but dans le tournoi. Sur un ballon de Di Maria détourné par Vertonghen, sa reprise instantanée a été parfaite et a rappelé que s'ils peuvent perdre la confiance, les vrais buteurs ne perdent jamais l'instinct.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a d'abord tranquillement contenu des Belges loin d'être diaboliques.
Pour une fois, Messi a trouvé du soutien
De Bruyne a eu deux occasions (13e et 26e) et Mirallas a été dangereux avec une bonne tête (42e). Mais Hazard a été trop discret pour concrétiser le duel annoncé entre lui et Messi et sa faillite a lourdement handicapé la Belgique. Loin des zones de vérité, pas très inspiré dans ses dribbles et ses choix de passes, Hazard est passé complètement à côté de ce quart de finale et a été remplacé dès la 75e minute. Si Lionel Messi a rapidement été privé de son lieutenant Di Maria, sorti sur blessure après une excellente demi-heure, le génie argentin a quant à lui tranquillement mené sa barque. Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs. Le Messi de 2014 n'était pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique à lui tout seul en demi-finales. Mais pour une fois, il a trouvé du soutien.
Le début de seconde période a encore été à l'avantage des joueurs de Sabella avec une énorme occasion pour un Higuain transfiguré et ovationné par les dizaines de milliers d'Argentins présents au Mané-Garrincha de Brasilia. Lancé dans un rush solitaire, l'attaquant de Naples a ainsi trouvé le sommet de la transversale de Courtois (55e).
De son côté, la Belgique a été dangereuse par une tête de Fellaini (64e) ou une frappe contrée de De Bruyne (85e), mais elle n'a jamais trouvé d'espaces derrière des latéraux argentins restés très prudents.
Comme la France, la Belgique a au moins gagné du temps et de l'expérience dans la perspective de l'Euro 2016 où elle aura une vraie carte à jouer. Les Argentins eux sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurés mais maintenant, ils veulent la finale, ils veulent Rio et ils veulent le Brésil.
le match
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 68.551.
Arbitre : M. Rizzoli.
Buts : pour l'Argentine, Higuain (8e).
Avertissements : pour l'Argentine, Biglia (75e) ; pour la Belgique, Hazard (53e), Alderweireld (68e).
le billet
Un seul être vous manque...
De la présidente Dilma Rousseff aux supporteurs, en passant par les anciennes gloires de la Seleçao comme Pelé ou Ronaldo, l'abattement des Brésiliens est manifeste après l'annonce du forfait de l'attaquant vedette Neymar pour le reste de la Coupe du monde. La qualification du Brésil pour les demi-finales a en effet un goût particulièrement amer pour un pays passé de la joie à la tristesse en quelques minutes après la victoire face à la Colombie (2-1). « Ton visage plein de douleur hier (vendredi) sur la pelouse du stade Castelao a blessé mon cœur et celui de tous les Brésiliens et Brésiliennes », a ainsi assuré Mme Rousseff dans une lettre adressée au joueur. Pas de doute, le pays du « Futebol » est bel et bien en deuil.
la phrase
« C'est une équipe très ordinaire avec un joueur extraordinaire. »
Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots a été très sévère avec l'Argentine. Face aux Diables rouges, l'Albiceleste s'est imposée pour la cinquième fois en cinq matchs avec un seul but d'écart. Les coéquipiers de Lionel Messi n'ont cadré que deux tirs en 90 minutes. « J'espère pour l'Argentine qu'il n'arrivera rien à Messi », a conclu Wilmots.[/size]
06/07/2014 05:38
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Di Maria passeur décisif, Higuain buteur… L'Argentine n'a pas compté uniquement sur le talent de Lionel Messi pour aller chercher sa qualification. - (AFP)
Argentine - Belgique : 1-0 En dominant une Belgique trop timide, l’Albiceleste s’est qualifiée pour la demi-finale où elle retrouvera les Pays-Bas.
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Rien n'aura été facile pour l'Argentine durant ce Mondial brésilien. Comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi, l'équipe d'Alejandro Sabella s'est encore imposée par un seul but d'écart. Mais la voilà dans le dernier carré. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
L'Argentine a enfin haussé (un peu) le ton hier. Elle a d'abord profité du réveil de Higuain, qui dès la huitième minute a inscrit son premier but dans le tournoi. Sur un ballon de Di Maria détourné par Vertonghen, sa reprise instantanée a été parfaite et a rappelé que s'ils peuvent perdre la confiance, les vrais buteurs ne perdent jamais l'instinct.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a d'abord tranquillement contenu des Belges loin d'être diaboliques.
Pour une fois, Messi a trouvé du soutien
De Bruyne a eu deux occasions (13e et 26e) et Mirallas a été dangereux avec une bonne tête (42e). Mais Hazard a été trop discret pour concrétiser le duel annoncé entre lui et Messi et sa faillite a lourdement handicapé la Belgique. Loin des zones de vérité, pas très inspiré dans ses dribbles et ses choix de passes, Hazard est passé complètement à côté de ce quart de finale et a été remplacé dès la 75e minute. Si Lionel Messi a rapidement été privé de son lieutenant Di Maria, sorti sur blessure après une excellente demi-heure, le génie argentin a quant à lui tranquillement mené sa barque. Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs. Le Messi de 2014 n'était pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique à lui tout seul en demi-finales. Mais pour une fois, il a trouvé du soutien.
Le début de seconde période a encore été à l'avantage des joueurs de Sabella avec une énorme occasion pour un Higuain transfiguré et ovationné par les dizaines de milliers d'Argentins présents au Mané-Garrincha de Brasilia. Lancé dans un rush solitaire, l'attaquant de Naples a ainsi trouvé le sommet de la transversale de Courtois (55e).
De son côté, la Belgique a été dangereuse par une tête de Fellaini (64e) ou une frappe contrée de De Bruyne (85e), mais elle n'a jamais trouvé d'espaces derrière des latéraux argentins restés très prudents.
Comme la France, la Belgique a au moins gagné du temps et de l'expérience dans la perspective de l'Euro 2016 où elle aura une vraie carte à jouer. Les Argentins eux sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurés mais maintenant, ils veulent la finale, ils veulent Rio et ils veulent le Brésil.
le match
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 68.551.
Arbitre : M. Rizzoli.
Buts : pour l'Argentine, Higuain (8e).
Avertissements : pour l'Argentine, Biglia (75e) ; pour la Belgique, Hazard (53e), Alderweireld (68e).
le billet
Un seul être vous manque...
De la présidente Dilma Rousseff aux supporteurs, en passant par les anciennes gloires de la Seleçao comme Pelé ou Ronaldo, l'abattement des Brésiliens est manifeste après l'annonce du forfait de l'attaquant vedette Neymar pour le reste de la Coupe du monde. La qualification du Brésil pour les demi-finales a en effet un goût particulièrement amer pour un pays passé de la joie à la tristesse en quelques minutes après la victoire face à la Colombie (2-1). « Ton visage plein de douleur hier (vendredi) sur la pelouse du stade Castelao a blessé mon cœur et celui de tous les Brésiliens et Brésiliennes », a ainsi assuré Mme Rousseff dans une lettre adressée au joueur. Pas de doute, le pays du « Futebol » est bel et bien en deuil.
la phrase
« C'est une équipe très ordinaire avec un joueur extraordinaire. »
Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots a été très sévère avec l'Argentine. Face aux Diables rouges, l'Albiceleste s'est imposée pour la cinquième fois en cinq matchs avec un seul but d'écart. Les coéquipiers de Lionel Messi n'ont cadré que deux tirs en 90 minutes. « J'espère pour l'Argentine qu'il n'arrivera rien à Messi », a conclu Wilmots.[/size]
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=30]ondial: L'Argentine tient sa demie, la Belgique trop tendre[/size]
05/07/2014 20:14
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L'unique buteur du quart de finale entre l'Argentine et la Belgique, l'attaquant Gonzalo Higuain, congratulé par ses coéquipiers argentins Léo Messi et Angel Di Maria, le 5 juillet 2014 à Brasilia. - AFP Evaristo Sa
L'Argentine s'est qualifiée samedi à Brasilia pour sa première demi-finale de Coupe du Monde depuis 1990 en s'imposant 1-0, grâce à un but d'un Higuain retrouvé, face une équipe de Belgique qui est un peu passée à côté de l'évènement.
L'équipe d'Alejandro Sabella n'a rien eu facilement pendant ce Mondial brésilien et elle s'est encore imposée par un seul but d'écart, comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi.
Mais la voilà dans le dernier carré, où elle affrontera mercredi à Sao Paulo le Costa-Rica ou les Pays-Bas, qui se disputent samedi soir le dernier ticket. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
Car si elle a été vraiment laborieuse pendant ses quatre premiers matches, l'Argentine a enfin haussé le ton samedi à Brasilia et son match face aux Belges, sa première période notamment, a été d'assez loin ce qu'elle a proposé de meilleur dans ce Mondial.
Elle a d'abord profité du réveil de Higuain, qui dès la 8e minute a inscrit son premier but dans le tournoi. Sur un ballon de Di Maria détourné par Vertonghen, sa reprise instantanée a été parfaite et a rappelé que s'ils peuvent perdre la confiance, les vrais buteurs ne perdent jamais l'instinct.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a d'abord tranquillement contenu des Belges loin d'être diaboliques.
De Bruyne a eu deux occasions (13 et 26) et Mirallas a été dangereux avec une bonne tête (42). Mais Hazard a été vraiment trop discret pour concrétiser le duel annoncé entre lui et Messi et sa faillite a lourdement handicapé la Belgique.
Loin des zones de vérité, pas très inspiré dans ses dribbles et ses choix de passe, sans aucune affinité avec le très tendre Origi, Hazard est passé complètement à côté de ce quart de finale et a été remplacé dès la 75e minute.
Objectif 2016 pour les Belges
Même s'il a rapidement été privé de son lieutenant Di Maria, sorti sur blessure après une excellente demi-heure, le génie argentin a quant à lui tranquillement mené sa barque.
Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs.
Puis il s'est même permis de rater un face-à-face avec Courtois dans le temps additionnel, qui aurait épargné deux minutes de stress aux fantastiques supporters de son équipe.
Le Messi de 2014 n'était donc pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique presqu'à lui tout seul en demi-finales. Mais pour une fois qu'il a trouvé du soutien et qu'il n'a pas eu à tout faire tout seul...
Le début de seconde période a encore été à l'avantage des joueurs de Sabella avec une énorme occasion pour un Higuain transfiguré et ovationné par les dizaines de milliers d'Argentins présents au Mané-Garrincha de Brasilia.
Lancé dans un rush solitaire, l'attaquant de Naples a ainsi trouvé le sommet de la transversale de Courtois (55).
De son côté, la Belgique a été dangereuse par une tête de Fellaini (64) ou une frappe contrée de De Bruyne (85), mais elle a globalement joué trop étriqué pour espérer s'en sortir, ne trouvant jamais d'espaces derrière des latéraux argentins restés très prudents.
Comme la France, la Belgique a au moins gagné du temps et de l'expérience dans la perspective de l'Euro-2016 où elle aura une vraie carte à jouer.
Les Argentins eux sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurés mais maintenant, ils veulent la finale, ils veulent Rio et ils veulent le Brésil. Ils veulent leur Maracanazo.
05/07/2014 20:14
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L'unique buteur du quart de finale entre l'Argentine et la Belgique, l'attaquant Gonzalo Higuain, congratulé par ses coéquipiers argentins Léo Messi et Angel Di Maria, le 5 juillet 2014 à Brasilia. - AFP Evaristo Sa
L'Argentine s'est qualifiée samedi à Brasilia pour sa première demi-finale de Coupe du Monde depuis 1990 en s'imposant 1-0, grâce à un but d'un Higuain retrouvé, face une équipe de Belgique qui est un peu passée à côté de l'évènement.
L'équipe d'Alejandro Sabella n'a rien eu facilement pendant ce Mondial brésilien et elle s'est encore imposée par un seul but d'écart, comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi.
Mais la voilà dans le dernier carré, où elle affrontera mercredi à Sao Paulo le Costa-Rica ou les Pays-Bas, qui se disputent samedi soir le dernier ticket. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
Car si elle a été vraiment laborieuse pendant ses quatre premiers matches, l'Argentine a enfin haussé le ton samedi à Brasilia et son match face aux Belges, sa première période notamment, a été d'assez loin ce qu'elle a proposé de meilleur dans ce Mondial.
Elle a d'abord profité du réveil de Higuain, qui dès la 8e minute a inscrit son premier but dans le tournoi. Sur un ballon de Di Maria détourné par Vertonghen, sa reprise instantanée a été parfaite et a rappelé que s'ils peuvent perdre la confiance, les vrais buteurs ne perdent jamais l'instinct.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a d'abord tranquillement contenu des Belges loin d'être diaboliques.
De Bruyne a eu deux occasions (13 et 26) et Mirallas a été dangereux avec une bonne tête (42). Mais Hazard a été vraiment trop discret pour concrétiser le duel annoncé entre lui et Messi et sa faillite a lourdement handicapé la Belgique.
Loin des zones de vérité, pas très inspiré dans ses dribbles et ses choix de passe, sans aucune affinité avec le très tendre Origi, Hazard est passé complètement à côté de ce quart de finale et a été remplacé dès la 75e minute.
Objectif 2016 pour les Belges
Même s'il a rapidement été privé de son lieutenant Di Maria, sorti sur blessure après une excellente demi-heure, le génie argentin a quant à lui tranquillement mené sa barque.
Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs.
Puis il s'est même permis de rater un face-à-face avec Courtois dans le temps additionnel, qui aurait épargné deux minutes de stress aux fantastiques supporters de son équipe.
Le Messi de 2014 n'était donc pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique presqu'à lui tout seul en demi-finales. Mais pour une fois qu'il a trouvé du soutien et qu'il n'a pas eu à tout faire tout seul...
Le début de seconde période a encore été à l'avantage des joueurs de Sabella avec une énorme occasion pour un Higuain transfiguré et ovationné par les dizaines de milliers d'Argentins présents au Mané-Garrincha de Brasilia.
Lancé dans un rush solitaire, l'attaquant de Naples a ainsi trouvé le sommet de la transversale de Courtois (55).
De son côté, la Belgique a été dangereuse par une tête de Fellaini (64) ou une frappe contrée de De Bruyne (85), mais elle a globalement joué trop étriqué pour espérer s'en sortir, ne trouvant jamais d'espaces derrière des latéraux argentins restés très prudents.
Comme la France, la Belgique a au moins gagné du temps et de l'expérience dans la perspective de l'Euro-2016 où elle aura une vraie carte à jouer.
Les Argentins eux sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurés mais maintenant, ils veulent la finale, ils veulent Rio et ils veulent le Brésil. Ils veulent leur Maracanazo.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Mise à jour : 00:01 - Sport
Mondial: L'Argentin Di Maria forfait contre les Pays-Bas
L'Argentin Ángel di María, qui souffrait d'un problème musculaire en première période face aux Belges, a été contraint de déclarer forfait pour la demi-finale du Mondial face aux Pays-Bas mercredi...
aladin- Messages : 115038
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=36]Eternelle Argentine[/size]
Publié le 06/07/2014 à 08:39
Quarts de finale. Hier. L'Albiceleste a retrouvé ses vertus au bon moment face à des Belges décevants.
Messi, Higuain, Di Maria, le trio qui peut mener l'Argentine en finale./ Photo AFP
Après une ouverture du score précoce, l'Argentine, emmenée par Gonzalo Higuain, a maîtrisé son sujet pour s'inviter dans le dernier carré. La Belgique a raté sa sortie.
comme le Brésil, l'Argentine a su hausser son niveau de jeu en quart de finale. Comme le Brésil et l'Allemagne, elle a aussi poussé le mimétisme jusqu'à ouvrir le score très rapidement (8e) par Gonzalo Higuain. Et comme la Colombie et la France, la Belgique a passé la rencontre à courir après le score, à s'essouffler derrière un ballon le plus souvent insaisissable.
[size=23]L'analyse :
L'Argentine ne s'est pas contentée de défendre et ses joueurs de classe auraient pu tuer le match bien avant, ce qui leur aurait évité de souffrir dans le dernier quart d'heure. Gonzalo Higuain, après un petit pont sur le dernier défenseur a tiré sur la transversale (55), tandis que Messi a raté son duel face à Courtois, à moins que ce ne soit l'inverse dans le temps additionnel.
Décevante, la Belgique a manqué de talent tout simplement. Hormis un tir de De Bruyne (25) et une tête à ras du poteau de Mirallas (41), les hommes de Wimots ont été inoffensifs, à l'image d'Origi et d'Eden Hazard, assez peu sollicité et qui a fini par baisser les bras.
Les entrées en jeu de Mertens et Lukaku dans la dernière demi-heure ont donné un peu plus de peps aux offensives belges, mais seule une tête de Fellaini au-dessus de la transversale a fait trembler les Argentins.
Mais les Belges ont eu beau appuyer, en repositionnant par exemple Van Buyten avant-centre, ils n'ont jamais trouvé la faille.
Le but :
au départ, Lionel Messi se débarrasse de De Bruyne et Fellaini pour solliciter Di Maria. Ce dernier est contré mais le ballon atterrit sur Gonzalo Higuain qui d'un magistral coup du pied trompe Courtois.
Les hommes :
Inexistant en phase de poule et en 8e de finale, Gonzalo Higuain s'est réveillé au meilleur moment pour l'Argentine. Son quatrième tir cadré de la compétition a fait mouche, mais il a surtout bonifié la plupart des ballons qu'il a eus à jouer. Il a fait oublier Agüero, reparti au pays pour blessure. Lionel Messi a joué dans son registre habituel, très technique, mais n'a pas hésité à mettre la semelle.
Comme à son habitude, Lavezzi s'est démené sur le front de l'attaque. La défense centrale Garay-De Michelis a également été efficace. Chez les Belges, Eden Hazard, averti (53) et finalement remplacé (75) n'a pas pesé. Kompany est allé au duel, tandis que De Bruyne a été la meilleure arme offensive des Belges.
La tuile :
après Neymar, un autre grand joueur de cette Coupe du monde risque de faire défaut. Impressionnant en 8e de finale face à la Suisse, An gel Di Maria était parti pour réitérer sa prestation. Las, sur un tir apparemment anodin, il s'est blessé à la cuisse et il n'est pas sûr du tout qu'il soit rétabli pour la demi-finale de mercredi. Mais avec Messi et Higuain, l'Albiceleste a du ciel bleu sur son passeport.
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Blessure. Le Mondial du maître à jouer brésilien, touché face à la Colombie vendredi soir, est terminé
La Seleçao orpheline de Neymar
Les doutes étaient sérieux, le verdict tombé dans la nuit de vendredi n'a fait que les confirmer : le Mondial de Neymar s'est terminé à Fortaleza, depuis la 87e minute du quart de finale face à la Colombie (2-1). Victime d'une charge avec le genou du défenseur Juan Camilo Zuniga, la star brésilienne, sortie du terrain en pleurs et sur une civière, souffre en effet d'une fracture au niveau de la 3e vertèbre lombaire. Insurmontable : joueur extrêmement talentueux, Neymar est avant tout un humain.
L'arbitrage en question
Dans une rencontre à 54 fautes, cette scène paraissait inévitable tant l'arbitre, l'Espagnol Carlos Velasco Carballo, a peiné à faire régner l'ordre, trop laxiste. Plutôt que d'ouvrir les yeux et sanctionner les attentats à répétition subis par les deux stratèges (James Rodriguez côté colombien et donc Neymar…), il a ainsi déclenché, de part et d'autre, une véritable escalade d'intensité dans l'intimidation et le marquage de territoire.
S'il a reconnu que ses joueurs avaient également infligé des coups, le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari ne comprenait pas, à juste titre, que Zuniga n'ait pas été averti : «Je pose la question : même pas un carton jaune ? Rien.» Plus que Zuniga, le premier fautif est bien l'arbitre, hors-sujet de bout en bout. De son côté, le défenseur colombien a tenu à donner sa version des faits : «C'était une action normale. Je n'ai jamais eu l'intention de faire mal au joueur. Quand je suis sur le terrain, je fais tout pour défendre mon pays et le maillot mais sans intention de blesser un adversaire. C'était devenu un peu chaud. Il y avait des tacles forts mais les Brésiliens faisaient pareil.»
Quels effets ?
Plus qu'une tuile, ce forfait constitue un véritable drame pour tout un pays dont le moral est littéralement plombé malgré la qualification des siens en demi-finale.
Face à l'Allemagne mardi soir (22 heures), le handicap sera énorme et ne pourra être hélas estimé qu'après les débats. Car Neymar n'était autre que le maître à jouer de la Seleçao avec quatre buts inscrits et deux passes décisives délivrées depuis le début du Mondial. Face aux Colombiens, il était surtout apparu dans un autre registre que lors des quatre matches précédents, beaucoup plus altruiste, plus prompt à orienter le jeu, ses coéquipiers ne s'entêtant également plus à le considérer comme l'éternel sauveur.
Rien d'étonnant donc à ce que la prestation d'ensemble brésilienne ait été de loin la plus aboutie de la compétition. Le Brésil semblait enfin avoir trouvé un véritable collectif, plus seulement organisé autour d'un seul homme mais bel et bien homogène. La pression sur ses épaules était déjà immense, la voilà un peu plus accentuée. Willian ou Bernard sont certes amenés à suppléer le prodige mais ils ne parviendront pas à le faire oublier. S'ajoutant à la suspension du capitaine Thiago Silva, ce forfait risque donc bien de couper le Brésil dans son élan comme le pensent les Allemands. Mais pour ne pas tomber de très haut, peut-être feraient-ils bien, aussi, d'envisager l'effet inverse…
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Retour sur un succès
Des Allemands «bravourös» !
Vertus défensives, réalisme à toute épreuve, les constats persistent à travers les années, les générations, les épreuves.
Depuis le festin offensif face aux Portugais (4-0), la Nationalmannschaft aligne les matches serrés : Ghana 2-2, Etats-Unis 1-0, Algérie 2-1 a.p. et 1-0 contre les Bleus sur un but sur coup de pied arrêté.
Un parcours qui ressemble un peu au Brésil qu'elle affrontera mardi en demi-finale à Belo Horizonte, passé par les tirs au but en 8e de finale contre le Chili et par deux buts sur coups de pied arrêtés face à la Colombie vendredi en quart (2-1).
La maîtrise au milieu et… Neuer
L'Allemagne a décroché sa quatrième demi-finale de Mondial consécutive, mais la manière tranche singulièrement avec ses deux dernières
«Le jeu a beaucoup changé depuis 2006» analyse le sélectionneur actuel «Et on n'a pas les mêmes joueurs. C'est l'évolution normale d'une équipe». Bref, désormais, place au jeu «bravourös», ce terme allemand dérivé du français bravoure et cité par Löw pour qualifier la combativité de ses troupes. Ce «style» c'est se battre bien sûr mais aussi avoir la maîtrise du jeu au milieu du terrain et faire confiance à Neuer dans les buts, Neuer, l'un des tout meilleurs gardiens du monde. Après ses sorties hors surface contre l'Algérie, le portier allemand a réalisé de nouveaux exploits, cette fois sur sa ligne.
La maîtrise a donc été allemande vendredi grâce à un milieu Khedira-Schweinsteiger-Kroos qui a eu le dessus sur son homologue Cabaye-Matuidi-Pogba. «On les sentait sereins même dans la difficulté», a reconnu Lloris. Une constante au sein de la Nationalmannschaft, cette faculté de ne jamais s'affoler… Avec en revers une certaine incapacité à emballer un match.
Ce «pas grand-chose»…
C'est là où le bât blesse : un souffle court dans le derniers tiers du terrain de la part du secteur offensif, incarné il y a deux jours par le vétéran Klose (36 ans) et le terne Özil… Du fait aussi d'un manque de soutien de la part des latéraux, Höwedes et Lahm, et d'une grande prudence de la part de Schweinsteiger et Khedira, adoptant le profil de récupérateurs plutôt que de relayeurs.
Atteindre le dernier carré pour la troisième fois de suite pour cette génération (après le Mondial-2010 et l'Euro-2012), cela commence à compter en termes de maîtrise émotionnelle. Et «l'expérience», c'est le leitmotiv qui revenait dans les propos du camp français pour expliquer ce «pas grand-chose» qui a séparé les deux équipes.[/size]
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Publié le 06/07/2014 à 08:39
Quarts de finale. Hier. L'Albiceleste a retrouvé ses vertus au bon moment face à des Belges décevants.
Messi, Higuain, Di Maria, le trio qui peut mener l'Argentine en finale./ Photo AFP
Après une ouverture du score précoce, l'Argentine, emmenée par Gonzalo Higuain, a maîtrisé son sujet pour s'inviter dans le dernier carré. La Belgique a raté sa sortie.
comme le Brésil, l'Argentine a su hausser son niveau de jeu en quart de finale. Comme le Brésil et l'Allemagne, elle a aussi poussé le mimétisme jusqu'à ouvrir le score très rapidement (8e) par Gonzalo Higuain. Et comme la Colombie et la France, la Belgique a passé la rencontre à courir après le score, à s'essouffler derrière un ballon le plus souvent insaisissable.
[size=23]L'analyse :
L'Argentine ne s'est pas contentée de défendre et ses joueurs de classe auraient pu tuer le match bien avant, ce qui leur aurait évité de souffrir dans le dernier quart d'heure. Gonzalo Higuain, après un petit pont sur le dernier défenseur a tiré sur la transversale (55), tandis que Messi a raté son duel face à Courtois, à moins que ce ne soit l'inverse dans le temps additionnel.
Décevante, la Belgique a manqué de talent tout simplement. Hormis un tir de De Bruyne (25) et une tête à ras du poteau de Mirallas (41), les hommes de Wimots ont été inoffensifs, à l'image d'Origi et d'Eden Hazard, assez peu sollicité et qui a fini par baisser les bras.
Les entrées en jeu de Mertens et Lukaku dans la dernière demi-heure ont donné un peu plus de peps aux offensives belges, mais seule une tête de Fellaini au-dessus de la transversale a fait trembler les Argentins.
Mais les Belges ont eu beau appuyer, en repositionnant par exemple Van Buyten avant-centre, ils n'ont jamais trouvé la faille.
Le but :
au départ, Lionel Messi se débarrasse de De Bruyne et Fellaini pour solliciter Di Maria. Ce dernier est contré mais le ballon atterrit sur Gonzalo Higuain qui d'un magistral coup du pied trompe Courtois.
Les hommes :
Inexistant en phase de poule et en 8e de finale, Gonzalo Higuain s'est réveillé au meilleur moment pour l'Argentine. Son quatrième tir cadré de la compétition a fait mouche, mais il a surtout bonifié la plupart des ballons qu'il a eus à jouer. Il a fait oublier Agüero, reparti au pays pour blessure. Lionel Messi a joué dans son registre habituel, très technique, mais n'a pas hésité à mettre la semelle.
Comme à son habitude, Lavezzi s'est démené sur le front de l'attaque. La défense centrale Garay-De Michelis a également été efficace. Chez les Belges, Eden Hazard, averti (53) et finalement remplacé (75) n'a pas pesé. Kompany est allé au duel, tandis que De Bruyne a été la meilleure arme offensive des Belges.
La tuile :
après Neymar, un autre grand joueur de cette Coupe du monde risque de faire défaut. Impressionnant en 8e de finale face à la Suisse, An gel Di Maria était parti pour réitérer sa prestation. Las, sur un tir apparemment anodin, il s'est blessé à la cuisse et il n'est pas sûr du tout qu'il soit rétabli pour la demi-finale de mercredi. Mais avec Messi et Higuain, l'Albiceleste a du ciel bleu sur son passeport.
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Blessure. Le Mondial du maître à jouer brésilien, touché face à la Colombie vendredi soir, est terminé
La Seleçao orpheline de Neymar
Les doutes étaient sérieux, le verdict tombé dans la nuit de vendredi n'a fait que les confirmer : le Mondial de Neymar s'est terminé à Fortaleza, depuis la 87e minute du quart de finale face à la Colombie (2-1). Victime d'une charge avec le genou du défenseur Juan Camilo Zuniga, la star brésilienne, sortie du terrain en pleurs et sur une civière, souffre en effet d'une fracture au niveau de la 3e vertèbre lombaire. Insurmontable : joueur extrêmement talentueux, Neymar est avant tout un humain.
L'arbitrage en question
Dans une rencontre à 54 fautes, cette scène paraissait inévitable tant l'arbitre, l'Espagnol Carlos Velasco Carballo, a peiné à faire régner l'ordre, trop laxiste. Plutôt que d'ouvrir les yeux et sanctionner les attentats à répétition subis par les deux stratèges (James Rodriguez côté colombien et donc Neymar…), il a ainsi déclenché, de part et d'autre, une véritable escalade d'intensité dans l'intimidation et le marquage de territoire.
S'il a reconnu que ses joueurs avaient également infligé des coups, le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari ne comprenait pas, à juste titre, que Zuniga n'ait pas été averti : «Je pose la question : même pas un carton jaune ? Rien.» Plus que Zuniga, le premier fautif est bien l'arbitre, hors-sujet de bout en bout. De son côté, le défenseur colombien a tenu à donner sa version des faits : «C'était une action normale. Je n'ai jamais eu l'intention de faire mal au joueur. Quand je suis sur le terrain, je fais tout pour défendre mon pays et le maillot mais sans intention de blesser un adversaire. C'était devenu un peu chaud. Il y avait des tacles forts mais les Brésiliens faisaient pareil.»
Quels effets ?
Plus qu'une tuile, ce forfait constitue un véritable drame pour tout un pays dont le moral est littéralement plombé malgré la qualification des siens en demi-finale.
Face à l'Allemagne mardi soir (22 heures), le handicap sera énorme et ne pourra être hélas estimé qu'après les débats. Car Neymar n'était autre que le maître à jouer de la Seleçao avec quatre buts inscrits et deux passes décisives délivrées depuis le début du Mondial. Face aux Colombiens, il était surtout apparu dans un autre registre que lors des quatre matches précédents, beaucoup plus altruiste, plus prompt à orienter le jeu, ses coéquipiers ne s'entêtant également plus à le considérer comme l'éternel sauveur.
Rien d'étonnant donc à ce que la prestation d'ensemble brésilienne ait été de loin la plus aboutie de la compétition. Le Brésil semblait enfin avoir trouvé un véritable collectif, plus seulement organisé autour d'un seul homme mais bel et bien homogène. La pression sur ses épaules était déjà immense, la voilà un peu plus accentuée. Willian ou Bernard sont certes amenés à suppléer le prodige mais ils ne parviendront pas à le faire oublier. S'ajoutant à la suspension du capitaine Thiago Silva, ce forfait risque donc bien de couper le Brésil dans son élan comme le pensent les Allemands. Mais pour ne pas tomber de très haut, peut-être feraient-ils bien, aussi, d'envisager l'effet inverse…
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Retour sur un succès
Des Allemands «bravourös» !
Vertus défensives, réalisme à toute épreuve, les constats persistent à travers les années, les générations, les épreuves.
Depuis le festin offensif face aux Portugais (4-0), la Nationalmannschaft aligne les matches serrés : Ghana 2-2, Etats-Unis 1-0, Algérie 2-1 a.p. et 1-0 contre les Bleus sur un but sur coup de pied arrêté.
Un parcours qui ressemble un peu au Brésil qu'elle affrontera mardi en demi-finale à Belo Horizonte, passé par les tirs au but en 8e de finale contre le Chili et par deux buts sur coups de pied arrêtés face à la Colombie vendredi en quart (2-1).
La maîtrise au milieu et… Neuer
L'Allemagne a décroché sa quatrième demi-finale de Mondial consécutive, mais la manière tranche singulièrement avec ses deux dernières
«Le jeu a beaucoup changé depuis 2006» analyse le sélectionneur actuel «Et on n'a pas les mêmes joueurs. C'est l'évolution normale d'une équipe». Bref, désormais, place au jeu «bravourös», ce terme allemand dérivé du français bravoure et cité par Löw pour qualifier la combativité de ses troupes. Ce «style» c'est se battre bien sûr mais aussi avoir la maîtrise du jeu au milieu du terrain et faire confiance à Neuer dans les buts, Neuer, l'un des tout meilleurs gardiens du monde. Après ses sorties hors surface contre l'Algérie, le portier allemand a réalisé de nouveaux exploits, cette fois sur sa ligne.
La maîtrise a donc été allemande vendredi grâce à un milieu Khedira-Schweinsteiger-Kroos qui a eu le dessus sur son homologue Cabaye-Matuidi-Pogba. «On les sentait sereins même dans la difficulté», a reconnu Lloris. Une constante au sein de la Nationalmannschaft, cette faculté de ne jamais s'affoler… Avec en revers une certaine incapacité à emballer un match.
Ce «pas grand-chose»…
C'est là où le bât blesse : un souffle court dans le derniers tiers du terrain de la part du secteur offensif, incarné il y a deux jours par le vétéran Klose (36 ans) et le terne Özil… Du fait aussi d'un manque de soutien de la part des latéraux, Höwedes et Lahm, et d'une grande prudence de la part de Schweinsteiger et Khedira, adoptant le profil de récupérateurs plutôt que de relayeurs.
Atteindre le dernier carré pour la troisième fois de suite pour cette génération (après le Mondial-2010 et l'Euro-2012), cela commence à compter en termes de maîtrise émotionnelle. Et «l'expérience», c'est le leitmotiv qui revenait dans les propos du camp français pour expliquer ce «pas grand-chose» qui a séparé les deux équipes.[/size]
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=40]Di Maria tente l'impossible
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Les médecins de la sélection argentine tentent de remettre sur pied Angel Di Maria pour une éventuelle finale de l'Albiceleste, le 13 juillet au Maracana. Le joueur du Real Madrid, sorti à la 33e minute du quart de finale contre la Belgique (1-0), samedi, souffre d'une lésion musculaire mineure de la cuisse droite qui demande normalement un minimum de sept jours pour se résorber. Di Maria, qui est forfait pour la demi-finale mercredi contre les Pays-Bas, reçoit un traitement à base de cellules souches qui a déjà fait ses preuves au Real et pourrait permettre d'accélerer la cicatrisation.
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Les médecins de la sélection argentine tentent de remettre sur pied Angel Di Maria pour une éventuelle finale de l'Albiceleste, le 13 juillet au Maracana. Le joueur du Real Madrid, sorti à la 33e minute du quart de finale contre la Belgique (1-0), samedi, souffre d'une lésion musculaire mineure de la cuisse droite qui demande normalement un minimum de sept jours pour se résorber. Di Maria, qui est forfait pour la demi-finale mercredi contre les Pays-Bas, reçoit un traitement à base de cellules souches qui a déjà fait ses preuves au Real et pourrait permettre d'accélerer la cicatrisation.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=36]Argentine-Higuain: "Dédier un but à Di Stefano"[/size]
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Gonzalo Higuain, proche de Alfredo Di Stefano, espère célébrer un but contre les Pays-Bas, lors de la demi-finale du Mondial face aux Pays-Bas mercredi à Sao Paulo, en hommage à l'ancien attaquant hispano-argentin, actuellement dans un état grave après un infarctus. "Je lui souhaite beaucoup de force, qu'il lutte pour rester parmi nous. Don Alfredo a toujours été très cordial avec moi et j'ai beaucoup d'affection pour lui. Il était près de moi dès mon arrivée au Real Madrid quand j'avais 18 ans, il m'a toujours soutenu", a déclaré l'attaquant de Naples à l'agence Dpa. "J'aimerais lui dédier un but en demi-finale contre les Pays-Bas. Je suis certain qu'il parviendra à sortir de ce moment délicat", a ajouté l'Albiceleste né à Brest.
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Gonzalo Higuain, proche de Alfredo Di Stefano, espère célébrer un but contre les Pays-Bas, lors de la demi-finale du Mondial face aux Pays-Bas mercredi à Sao Paulo, en hommage à l'ancien attaquant hispano-argentin, actuellement dans un état grave après un infarctus. "Je lui souhaite beaucoup de force, qu'il lutte pour rester parmi nous. Don Alfredo a toujours été très cordial avec moi et j'ai beaucoup d'affection pour lui. Il était près de moi dès mon arrivée au Real Madrid quand j'avais 18 ans, il m'a toujours soutenu", a déclaré l'attaquant de Naples à l'agence Dpa. "J'aimerais lui dédier un but en demi-finale contre les Pays-Bas. Je suis certain qu'il parviendra à sortir de ce moment délicat", a ajouté l'Albiceleste né à Brest.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
&type=AT&url=http://www.sudouest.fr/2014/07/08/di-maria-forfait-1608816-8.php]Di Maria forfait
L’Argentin Angel di María, qui souffrait d’un problème musculaire en première période face aux Belges, a été contraint de déclarer forfait pour la demi-finale face aux Pays-Bas a annoncé dimanche le médecin de la sélection. Il n'a pas exclu qu'il puisse être présent au cas où l'Argentine se qualifiait pour la finale. Auparavant, les Argentins ont repris l'entraînement dans la bonne humeur et la joie, à leur bunker de Cidade do Galo, près de Belo Horizonte. L'équipe voyagera ce matin à destination de São Paulo.
L’Argentin Angel di María, qui souffrait d’un problème musculaire en première période face aux Belges, a été contraint de déclarer forfait pour la demi-finale face aux Pays-Bas a annoncé dimanche le médecin de la sélection. Il n'a pas exclu qu'il puisse être présent au cas où l'Argentine se qualifiait pour la finale. Auparavant, les Argentins ont repris l'entraînement dans la bonne humeur et la joie, à leur bunker de Cidade do Galo, près de Belo Horizonte. L'équipe voyagera ce matin à destination de São Paulo.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=36]L'Argentine, reine du 1-0[/size]
Publié le 07/07/2014 à 09:03
Revanche. L'Argentine, qui a remporté tous ses matches sur le plus petit écart, va jouer un remake de 1978 contre les Pays-Bas
Angel Di Maria a tiré une croix au moins sur la demi-finale du Mondial./ Photo AFP
L'Argentine s'est qualifiée samedi à Brasilia pour sa première demi-finale de Coupe du monde depuis 1990 en s'imposant 1-0, grâce à un but d'un Higuain retrouvé, face à une équipe de Belgique qui est un peu passée à côté de l'événement.
L'équipe d'Alejandro Sabella n'a rien eu facilement pendant ce Mondial brésilien et elle s'est encore imposée par un seul but d'écart, comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi.
Mais là voilà dans le dernier carré, où elle affrontera mercredi à São Paulo les Pays-Bas. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
Sans Angel Di María
Après Sergio Agüero, blessé face au Nigeria lors du premier tour et d'ores et déjà au pays, l'Argentine va devoir se passer d'Angel Di María. Décisif en 8e de finale face à la Suisse, il a été étincelant durant une demi-heure face à la Belgique. Sa vivacité, sa capacité à éliminer ses adversaires et son jeu à une touche de balle offraient pourtant une intéressante alternative au «tout Messi». Touché au quadriceps droit, sur un tir anodin, il a dû se résoudre à sortir après avoir tenté de poursuivre quelques minutes. «Di María a été très bon, il a beaucoup provoqué. C'est un joueur clef et je suis désolé. On fera le maximum pour qu'il soit rétabli pour la demi-finale», indiquait Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin – avant que le médecin ne déclare, tard en soirée, son forfait officiel pour les Pays-Bas.
Avec Messi et Higuain
Messi, lui, a tranquillement mené sa barque. Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs !
Puis il s'est même permis de rater un face-à-face avec Courtois dans le temps additionnel, qui aurait épargné deux minutes de stress aux supporters de l'Albiceleste.
Le Messi de 2014 n'était donc pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique presque à lui tout seul en demi-finale.
L'Albiceleste peut aussi compter sur Gonzalo Higuain, auteur du seul but de la partie et impliqué dans tous les bons coups de son équipe.
Bref, les Argentins sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurants mais tout est possible.
Si elle a été vraiment laborieuse pendant ses quatre premiers matches, l'Argentine a enfin haussé le ton samedi à Brasilia face aux Belges. Sa première période notamment, a été d'assez loin ce qu'elle a proposé de meilleur dans ce Mondial.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a contenu les Belges sans trembler. Sera-ce suffisant face aux Pays-Bas, beaucoup plus armés offensivement ? On peut le penser si l'on se fie aux difficultés des Néerlandais face à des Costariciens qui ont joué comme les Argentins...
Publié le 07/07/2014 à 09:03
Revanche. L'Argentine, qui a remporté tous ses matches sur le plus petit écart, va jouer un remake de 1978 contre les Pays-Bas
Angel Di Maria a tiré une croix au moins sur la demi-finale du Mondial./ Photo AFP
L'Argentine s'est qualifiée samedi à Brasilia pour sa première demi-finale de Coupe du monde depuis 1990 en s'imposant 1-0, grâce à un but d'un Higuain retrouvé, face à une équipe de Belgique qui est un peu passée à côté de l'événement.
L'équipe d'Alejandro Sabella n'a rien eu facilement pendant ce Mondial brésilien et elle s'est encore imposée par un seul but d'écart, comme elle le fait à chaque match depuis le début du tournoi.
Mais là voilà dans le dernier carré, où elle affrontera mercredi à São Paulo les Pays-Bas. Et Messi n'a même pas eu besoin de faire de miracles.
Sans Angel Di María
Après Sergio Agüero, blessé face au Nigeria lors du premier tour et d'ores et déjà au pays, l'Argentine va devoir se passer d'Angel Di María. Décisif en 8e de finale face à la Suisse, il a été étincelant durant une demi-heure face à la Belgique. Sa vivacité, sa capacité à éliminer ses adversaires et son jeu à une touche de balle offraient pourtant une intéressante alternative au «tout Messi». Touché au quadriceps droit, sur un tir anodin, il a dû se résoudre à sortir après avoir tenté de poursuivre quelques minutes. «Di María a été très bon, il a beaucoup provoqué. C'est un joueur clef et je suis désolé. On fera le maximum pour qu'il soit rétabli pour la demi-finale», indiquait Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin – avant que le médecin ne déclare, tard en soirée, son forfait officiel pour les Pays-Bas.
Avec Messi et Higuain
Messi, lui, a tranquillement mené sa barque. Sur quelques dribbles et séquences de conservation de balle, il a rendu fous ses adversaires. Et à la 40e minute, il a obtenu et frappé un coup franc sur lequel les Belges étaient tellement terrorisés qu'ils ont dressé un mur à neuf joueurs !
Puis il s'est même permis de rater un face-à-face avec Courtois dans le temps additionnel, qui aurait épargné deux minutes de stress aux supporters de l'Albiceleste.
Le Messi de 2014 n'était donc pas le Maradona de 1986, qui avait éliminé la Belgique presque à lui tout seul en demi-finale.
L'Albiceleste peut aussi compter sur Gonzalo Higuain, auteur du seul but de la partie et impliqué dans tous les bons coups de son équipe.
Bref, les Argentins sont lancés. Leur gardien Romero et leur défense ne sont toujours pas extraordinairement rassurants mais tout est possible.
Si elle a été vraiment laborieuse pendant ses quatre premiers matches, l'Argentine a enfin haussé le ton samedi à Brasilia face aux Belges. Sa première période notamment, a été d'assez loin ce qu'elle a proposé de meilleur dans ce Mondial.
Bien organisée autour de l'indispensable Mascherano, solidement secondé par le nouveau venu Biglia, l'Albiceleste a contenu les Belges sans trembler. Sera-ce suffisant face aux Pays-Bas, beaucoup plus armés offensivement ? On peut le penser si l'on se fie aux difficultés des Néerlandais face à des Costariciens qui ont joué comme les Argentins...
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Le 09/07/2014 à 06:12:00 | Mis à jour le 09/07/2014 à 06:29:08
FOOT
[size=40]COUPE DU MONDEARGLe Brésil, «pas un résultat normal»
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[/size]
À la veille de sa demi-finale contre les Pays-Bas, ce mercredi, l’équipe d’Argentine a assisté comme tout le monde à l’énorme surprise survenue dans l’autre rencontre, entre le Brésil et l’Allemagne (7-1). L’horaire de son dernier entraînement, à Sao Paulo, lui a permis de regarder la première période à l’hôtel et une partie de la seconde au stade, avant la séance. «J’ai vu la première période et un peu de la seconde, racontait Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin. Entre deux puissances du football mondial comme l’Allemagne et le Brésil, ce n’est pas un résultat normal. Un 7-1, cela arrive très rarement. Bien sûr, l’Allemagne est une équipe très forte. Elle a été supérieure et elle a mérité sa victoire. Le football est comme ça… C’est le moins logique des sports. Celui où peuvent survenir des choses que l’on ne prévoit pas. C’est aussi pour cela qu’il est si beau.»
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À la veille de sa demi-finale contre les Pays-Bas, ce mercredi, l’équipe d’Argentine a assisté comme tout le monde à l’énorme surprise survenue dans l’autre rencontre, entre le Brésil et l’Allemagne (7-1). L’horaire de son dernier entraînement, à Sao Paulo, lui a permis de regarder la première période à l’hôtel et une partie de la seconde au stade, avant la séance. «J’ai vu la première période et un peu de la seconde, racontait Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin. Entre deux puissances du football mondial comme l’Allemagne et le Brésil, ce n’est pas un résultat normal. Un 7-1, cela arrive très rarement. Bien sûr, l’Allemagne est une équipe très forte. Elle a été supérieure et elle a mérité sa victoire. Le football est comme ça… C’est le moins logique des sports. Celui où peuvent survenir des choses que l’on ne prévoit pas. C’est aussi pour cela qu’il est si beau.»
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=40]Van Gaal : «On veut stopper Messi»
Avant la demi-finale face à l'Argentine, mercredi (22h00), le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'a pas voulu faire une fixette sur Lionel Messi... dont il se méfie quand même.
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Louis van Gaal n'a pas pu éviter les questions sur Messi. (Reuters)
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Louis van Gaal a ciblé la menace. Le sélectionneur des Pays-Bas a eu beau garantir qu’il n’avait pas prévu de plan anti-Messi («On a un plan contre l’Argentine», a-t-il corrigé lorsque la question lui a été posée), le technicien n’a pas pu s’empêcher de ressortir la "Pulga" du lot avant la demi-finale programmée mercredi (22h00) à l’Arena Corinthians. Avec quatre buts et une passe décisive depuis le début de la Coupe du monde, l’attaquant de Barcelone a pesé lourd dans le bon parcours de l’Albiceleste. Suffisamment, en tout cas, pour éteindre les critiques qui l’ont régulièrement accompagné lorsqu’il évoluait sous le maillot national.
Le «défi» de Messi
[size=18]A lire aussi
Foot - CM - HOL Van Persie et Janmaat à part
Foot - CM - HOL De Jong, retour surprise ?
Foot - CM - HOL Vlaar très incertain pour les demies
Que lui était-il reproché ? De ne pas afficher le même niveau de performance en sélection qu’en club. «S’il a été élu meilleur joueur du monde, ce n’est pas pour rien, a rappelé Van Gaal. Il a inscrit beaucoup de buts avec son club, mais c’est plus difficile à réaliser au niveau international. Il veut profiter de cette Coupe du monde pour changer ça, c’est son défi, mais nous, on veut le stopper. Ça sera un gros challenge.» Pour l’atteindre, le futur entraîneur de Manchester United mise un peu sur «la chance», mais également sur la capacité de ses joueurs à «forcer (leur) chemin». Notamment sous l’impulsion d’Arjen Robben.
Avec l’attaquant du Bayern Munich (trois buts et une passe), les Pays-Bas disposent eux aussi d’une individualité capable de faire pencher la balance. «Il fait un job fantastique, a confirmé Stefan de Vrij. Il est très important pour nous, il fait un tournoi magnifique». Alors que l’issue de la rencontre pourrait dépendre du duel Robben-Messi, Van Gaal a estimé qu’entre son équipe et l’Albiceleste, «il n’y avait pas de favori». «A ce niveau-là, c’est du 50/50». Mais il a aussi rappelé que «l’Argentine est au-dessus du Costa Rica», que les Oranje avaient éliminé aux tirs au but lors du tour précédent. Et pas seulement parce qu’elle a Messi…
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Avant la demi-finale face à l'Argentine, mercredi (22h00), le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'a pas voulu faire une fixette sur Lionel Messi... dont il se méfie quand même.
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Louis van Gaal n'a pas pu éviter les questions sur Messi. (Reuters)
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Louis van Gaal a ciblé la menace. Le sélectionneur des Pays-Bas a eu beau garantir qu’il n’avait pas prévu de plan anti-Messi («On a un plan contre l’Argentine», a-t-il corrigé lorsque la question lui a été posée), le technicien n’a pas pu s’empêcher de ressortir la "Pulga" du lot avant la demi-finale programmée mercredi (22h00) à l’Arena Corinthians. Avec quatre buts et une passe décisive depuis le début de la Coupe du monde, l’attaquant de Barcelone a pesé lourd dans le bon parcours de l’Albiceleste. Suffisamment, en tout cas, pour éteindre les critiques qui l’ont régulièrement accompagné lorsqu’il évoluait sous le maillot national.
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Que lui était-il reproché ? De ne pas afficher le même niveau de performance en sélection qu’en club. «S’il a été élu meilleur joueur du monde, ce n’est pas pour rien, a rappelé Van Gaal. Il a inscrit beaucoup de buts avec son club, mais c’est plus difficile à réaliser au niveau international. Il veut profiter de cette Coupe du monde pour changer ça, c’est son défi, mais nous, on veut le stopper. Ça sera un gros challenge.» Pour l’atteindre, le futur entraîneur de Manchester United mise un peu sur «la chance», mais également sur la capacité de ses joueurs à «forcer (leur) chemin». Notamment sous l’impulsion d’Arjen Robben.
Avec l’attaquant du Bayern Munich (trois buts et une passe), les Pays-Bas disposent eux aussi d’une individualité capable de faire pencher la balance. «Il fait un job fantastique, a confirmé Stefan de Vrij. Il est très important pour nous, il fait un tournoi magnifique». Alors que l’issue de la rencontre pourrait dépendre du duel Robben-Messi, Van Gaal a estimé qu’entre son équipe et l’Albiceleste, «il n’y avait pas de favori». «A ce niveau-là, c’est du 50/50». Mais il a aussi rappelé que «l’Argentine est au-dessus du Costa Rica», que les Oranje avaient éliminé aux tirs au but lors du tour précédent. Et pas seulement parce qu’elle a Messi…
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=40]Di Maria forfait, Pérez confirmé
Enzo Perez sera titulaire face aux Pays-Bas en demi-finales, ce mercredi (22h00) à Sao Paulo, a annoncé le sélectionneur argentin Alejandro Sabella. Il remplacera Angel Di Maria, blessé et forfait.
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Enzo Perez sera titulaire face aux Pays-Bas. (Reuters)
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Blessé à la cuisse droite lors du quart de finale contre la Belgique (1-0), Angel Di Maria est forfait pour la demi-finale contre les Pays-Bas. Mardi, Alejandro Sabella a laissé entendre qu’Enzo Pérez, le milieu de Benfica, remplacerait de nouveau le Madrilène, après être déjà entré en jeu à sa place samedi. «Il est probable que l’on joue avec Enzo mais on va attendre jusqu’à demain, a expliqué le sélectionneur argentin. Di Maria est un joueur très important pour nous, on sait ce qu’il nous apporte : la capacité à créer des déséquilibres, à dédoubler en jouant vers l’avant et à s’associer avec Messi. C’est un joueur que toute l’Europe veut aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire qu’on déprécie Enzo, qui a des caractéristiques différentes. Il a été élu meilleur joueur du Championnat du Portugal… C’est un joueur qui manie bien le ballon, qui occupe bien les espaces et qui a beaucoup mûri psychologiquement.»
Par ailleurs, Sabella a confirmé que Marcos Rojo, suspendu contre la Belgique, retrouverait son poste de latéral gauche à la place de José Maria Basanta. Sergio Agüero, remis de son élongation à la cuisse gauche, débutera sur le banc. «Il va mieux et il est apte, a commenté Sabella. Il s’est entraîné aujourd’hui (mardi) avec plus d’intensité et on verra en fonction des circonstances du match si on a besoin de lui. »
Enzo Perez sera titulaire face aux Pays-Bas en demi-finales, ce mercredi (22h00) à Sao Paulo, a annoncé le sélectionneur argentin Alejandro Sabella. Il remplacera Angel Di Maria, blessé et forfait.
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Enzo Perez sera titulaire face aux Pays-Bas. (Reuters)
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Blessé à la cuisse droite lors du quart de finale contre la Belgique (1-0), Angel Di Maria est forfait pour la demi-finale contre les Pays-Bas. Mardi, Alejandro Sabella a laissé entendre qu’Enzo Pérez, le milieu de Benfica, remplacerait de nouveau le Madrilène, après être déjà entré en jeu à sa place samedi. «Il est probable que l’on joue avec Enzo mais on va attendre jusqu’à demain, a expliqué le sélectionneur argentin. Di Maria est un joueur très important pour nous, on sait ce qu’il nous apporte : la capacité à créer des déséquilibres, à dédoubler en jouant vers l’avant et à s’associer avec Messi. C’est un joueur que toute l’Europe veut aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire qu’on déprécie Enzo, qui a des caractéristiques différentes. Il a été élu meilleur joueur du Championnat du Portugal… C’est un joueur qui manie bien le ballon, qui occupe bien les espaces et qui a beaucoup mûri psychologiquement.»
Par ailleurs, Sabella a confirmé que Marcos Rojo, suspendu contre la Belgique, retrouverait son poste de latéral gauche à la place de José Maria Basanta. Sergio Agüero, remis de son élongation à la cuisse gauche, débutera sur le banc. «Il va mieux et il est apte, a commenté Sabella. Il s’est entraîné aujourd’hui (mardi) avec plus d’intensité et on verra en fonction des circonstances du match si on a besoin de lui. »
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
France/Monde - Demi-finales
[size=30]Un avant-goût de finale[/size]
09/07/2014 05:35
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Entre Arjen Robben et Lionel Messi, c'est aussi le titre de meilleur joueur du Mondial qui se joue. - (AFP)
Les Pays-Bas défient ce soir l’Argentine pour une place en finale. Un affrontement pimenté par le duel à distance entre Arjen Robben et Lionel Messi.
[size]
De Lionel Messi ou d'Arjen Robben qui restera au tapis ? C'est en filigrane l'un des enjeux de la lutte que vont se livrer les Oranje et l'Albiceleste dans ce remake de la finale si controversée de la Coupe du monde 1978 (lire par ailleurs). Les deux équipes s'étaient retrouvées en quarts de finale en 1998, les Pays-Bas ayant pris leur revanche (2-1), avant de se neutraliser en phase de poules en 2006 (0-0). Mais cette fois, il s'agit ni plus ni moins que de l'avant-dernière étape avant la conquête du Graal, le 13 juillet au Maracana de Rio de Janeiro. La bataille s'annonce donc spectaculaire. Elle le sera d'autant plus qu'Argentine et Pays-Bas comptent dans leurs rangs deux immenses stars du jeu.
Louis Van Gaal " plus grand entraîneur des Pays-Bas " selon Advocaat
Côté argentin, Messi cherche à devenir l'égal du légendaire Diego Maradona en remportant l'unique titre qui manque encore à son prestigieux palmarès. Avec quatre buts inscrits, l'attaquant du FC Barcelone a jusqu'ici tenu à bout de bras sa sélection, assez quelconque depuis le début du tournoi.
L'Argentine apparaît toutefois démunie sur le front offensif, Angel Di Maria étant forfait et Sergio Aguero se remettant à peine d'une blessure à la jambe gauche. Heureusement, il reste Gonzalo Higuain qui a ouvert son compteur au Brésil lors des quarts de finale face à la Belgique (1-0).
Robben est quant à lui inarrêtable et devrait recevoir le soutien du public brésilien, traditionnellement très hostile aux Argentins. Alors que Robin Van Persie s'est éteint après le premier tour, l'ailier du Bayern Munich multiplie les rushs aux quatre coins du terrain. En plus de ses trois réalisations, il a effectué une passe décisive et a tenté neuf fois sa chance au but. Et ses dribbles (62 réussis depuis le début de la compétition) provoquent à chaque fois la panique dans la défense adverse.
Le match se jouera également sur le banc de touche. Tout oppose Louis Van Gaal, tacticien hors pair et futur entraîneur de Manchester United, et l'austère Sabella. Le technicien néerlandais est qualifié de « plus grand entraîneur des Pays-Bas » par Dick Advocaat (l'un de ses prédécesseurs) depuis qu'il a réussi un fabuleux coup de bluff en quarts de finale contre le Costa Rica en changeant de gardien pour la séance de tirs au but. Bonne pioche, le remplaçant Tim Krul a écœuré les Ticos. Reste à savoir comment le portier n° 1 Jasper Cillessen aura digéré cet affront en mondovision.
En adepte du tableau noir, Van Gaal devrait en tout cas réserver un traitement de choc à Messi. Le 3-4-3 de mise en quarts pourrait être reconduit mais Louis Van Gaal reste très secret sur ses intentions. Et la possible indisponibilité de son meilleur défenseur central, Ron Vlaar, l'ennuie sans doute beaucoup.
Le pragmatique Sabella espère de son côté marcher sur les traces de son mentor Carlos Bilardo, l'homme qui avait bâti une armée toute dévouée à Maradona en 1986 lors du dernier sacre mondial de l'Albiceleste, et refaire le même coup avec Messi pour décrocher enfin une troisième étoile. Mais une seule question l'obsède : sa défense tiendra-t-elle le coup face à la vitesse de Robben ?
le chiffre
5
C'est le nombre de matchs remportés par l'Argentine dans cette Coupe du monde.L'Albiceleste a ainsi gagné tous ses matchs. Après trois victoires au premier tour contre la Bosnie-Herzégovine, l'Iran et le Nigeria, les joueurs d'Alejandro Sabella ont été poussés en prolongations par la Suisse lors des huitièmes de finale. Angel Di Maria avait sauvé les siens dans les derniers instants du match. Les Argentins ont éliminé la Belgique au tour suivant. Ce sont les seuls à avoir réalisé le grand chelem cette année.
en bref
Fin de la malédiction pour Van Persie ?
Dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe, Robin Van Persie n'a jamais marqué dans un Mondial. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, « RVP » est depuis à l'arrêt. En 2006, il avait marqué un seul petit but, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant : deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012.[/size]
[size=30]Un avant-goût de finale[/size]
09/07/2014 05:35
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Entre Arjen Robben et Lionel Messi, c'est aussi le titre de meilleur joueur du Mondial qui se joue. - (AFP)
Les Pays-Bas défient ce soir l’Argentine pour une place en finale. Un affrontement pimenté par le duel à distance entre Arjen Robben et Lionel Messi.
L'Allemagne mortifie le Brésil | |
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De Lionel Messi ou d'Arjen Robben qui restera au tapis ? C'est en filigrane l'un des enjeux de la lutte que vont se livrer les Oranje et l'Albiceleste dans ce remake de la finale si controversée de la Coupe du monde 1978 (lire par ailleurs). Les deux équipes s'étaient retrouvées en quarts de finale en 1998, les Pays-Bas ayant pris leur revanche (2-1), avant de se neutraliser en phase de poules en 2006 (0-0). Mais cette fois, il s'agit ni plus ni moins que de l'avant-dernière étape avant la conquête du Graal, le 13 juillet au Maracana de Rio de Janeiro. La bataille s'annonce donc spectaculaire. Elle le sera d'autant plus qu'Argentine et Pays-Bas comptent dans leurs rangs deux immenses stars du jeu.
Louis Van Gaal " plus grand entraîneur des Pays-Bas " selon Advocaat
Côté argentin, Messi cherche à devenir l'égal du légendaire Diego Maradona en remportant l'unique titre qui manque encore à son prestigieux palmarès. Avec quatre buts inscrits, l'attaquant du FC Barcelone a jusqu'ici tenu à bout de bras sa sélection, assez quelconque depuis le début du tournoi.
L'Argentine apparaît toutefois démunie sur le front offensif, Angel Di Maria étant forfait et Sergio Aguero se remettant à peine d'une blessure à la jambe gauche. Heureusement, il reste Gonzalo Higuain qui a ouvert son compteur au Brésil lors des quarts de finale face à la Belgique (1-0).
Robben est quant à lui inarrêtable et devrait recevoir le soutien du public brésilien, traditionnellement très hostile aux Argentins. Alors que Robin Van Persie s'est éteint après le premier tour, l'ailier du Bayern Munich multiplie les rushs aux quatre coins du terrain. En plus de ses trois réalisations, il a effectué une passe décisive et a tenté neuf fois sa chance au but. Et ses dribbles (62 réussis depuis le début de la compétition) provoquent à chaque fois la panique dans la défense adverse.
Le match se jouera également sur le banc de touche. Tout oppose Louis Van Gaal, tacticien hors pair et futur entraîneur de Manchester United, et l'austère Sabella. Le technicien néerlandais est qualifié de « plus grand entraîneur des Pays-Bas » par Dick Advocaat (l'un de ses prédécesseurs) depuis qu'il a réussi un fabuleux coup de bluff en quarts de finale contre le Costa Rica en changeant de gardien pour la séance de tirs au but. Bonne pioche, le remplaçant Tim Krul a écœuré les Ticos. Reste à savoir comment le portier n° 1 Jasper Cillessen aura digéré cet affront en mondovision.
En adepte du tableau noir, Van Gaal devrait en tout cas réserver un traitement de choc à Messi. Le 3-4-3 de mise en quarts pourrait être reconduit mais Louis Van Gaal reste très secret sur ses intentions. Et la possible indisponibilité de son meilleur défenseur central, Ron Vlaar, l'ennuie sans doute beaucoup.
Le pragmatique Sabella espère de son côté marcher sur les traces de son mentor Carlos Bilardo, l'homme qui avait bâti une armée toute dévouée à Maradona en 1986 lors du dernier sacre mondial de l'Albiceleste, et refaire le même coup avec Messi pour décrocher enfin une troisième étoile. Mais une seule question l'obsède : sa défense tiendra-t-elle le coup face à la vitesse de Robben ?
le chiffre
5
C'est le nombre de matchs remportés par l'Argentine dans cette Coupe du monde.L'Albiceleste a ainsi gagné tous ses matchs. Après trois victoires au premier tour contre la Bosnie-Herzégovine, l'Iran et le Nigeria, les joueurs d'Alejandro Sabella ont été poussés en prolongations par la Suisse lors des huitièmes de finale. Angel Di Maria avait sauvé les siens dans les derniers instants du match. Les Argentins ont éliminé la Belgique au tour suivant. Ce sont les seuls à avoir réalisé le grand chelem cette année.
en bref
Fin de la malédiction pour Van Persie ?
Dès lors qu'il s'agit d'un match à élimination directe, Robin Van Persie n'a jamais marqué dans un Mondial. Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, « RVP » est depuis à l'arrêt. En 2006, il avait marqué un seul petit but, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant : deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012.[/size]
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=30]Mondial: l'ombre de 1978 planera sur les retrouvailles Argentine/Pays-Bas[/size]
08/07/2014 10:58
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L'Argentin Mario Kempes (g) célebre son second but face aux Pays-Bas lors de la finale du Mondial à Buenos Aires, le 25 juin 1978 - AFP/Archives
Argentins et Néerlandais écriront mercredi en demi-finale du Mondial un nouveau chapitre de leur grand "classique", marqué par le souvenir de 1978 et le premier titre de l'Argentine à domicile en pleine dictature militaire qui a ensuite eu des répercussions sur la reine des Pays-Bas.
Le 25 juin 1978, le dictateur Jorge Videla levait les bras au ciel après le triomphe de l'Albiceleste (3-1 a.p.), en finale à Buenos Aires, devant des Néerlandais privés de Johan Cruyff, resté au pays par choix personnel.
Les cris des 71.000 spectateurs présents au stade Monumental couvraient ceux des prisonniers enfermés secrètement à dix rues de là, dans l'Ecole supérieure mécanique de l'armée (Esma), centre de torture emblématique de la dictature (1976-83).
Trente six ans plus tard, l'histoire rattrape deux pays au destin lié: la reine des Pays-Bas, Maxima Zorreguieta, qui est née et a grandi à Buenos Aires, doit composer avec un père qui fut secrétaire d’État à l'Agriculture pendant la junte militaire, qui avait fait 30.000 "disparus".
En tant qu'ancien ministre de la dictature, Jorge Zorreguieta n'avait pas été autorisé à assister au mariage princier en février 2002, ni même à la cérémonie d'intronisation du nouveau roi Willem-Alexander, l'époux de sa fille, le 30 avril 2013.
"Quand ils jouaient à River (River Plate est le club qui évolue au Monumental), selon le sens du vent, nous pouvions entendre les cris après chaque but. Cela se mélangeait avec ce qui se passait ici à l'intérieur, parce qu'il y a eu un arrêt (des tortures) avec la présence de la presse étrangère", relate la journaliste Miriam Lewin, une des survivantes de l'Esma.
"Utilisés politiquement"
Le régime militaire, malgré des appels au boycott précédant le tournoi, s'est servi de "son" Mondial pour améliorer l'image d'un pays plongé dans la terreur.
Des médias étrangers, notamment néerlandais, ont tout de même réussi à lever une partie du voile qui masquait la réalité, avant que le monde ne découvre l'ampleur de la tragédie.
"La Coupe du monde a été la campagne de propagande la plus extraordinaire et la plus géniale de la dictature militaire, et son unique succès, parce que l'autre (campagne) c'était les Malouines", explique Lewin.
En 1982, l'armée argentine avait subi un humiliant camouflet dans cet archipel de l'Atlantique Sud, après 74 jours de combats face aux Anglais.
Une polémique secoue toujours l'Argentine: la fête qui a suivi le sacre de 1978 servait-elle de caution pour la dictature ou d’échappatoire pour une société accablée par la situation politique?
Dans le documentaire "Mondial-78, l'histoire parallèle", Estela de Carlotto, la leader des Mères de la place de Mai (une association de mères de disparus) raconte qu'elle et son mari pleuraient la disparition de leur fille et d'un petit-fils pendant que sa famille célébrait les buts de l'Argentine. "Pendant que vous criez, vous étouffez les cris des torturés", disait-elle.
En 2006, Maxima, encore princesse, avait rencontré à sa demande Estela de Carlotto, dont l'association a permis de retrouver 110 enfants disparus ou volés par les militaires. "C'était une rencontre très positive. Parce qu'elle a montré qu'elle n'était pas indifférente à la violation des Droits de l'homme. Elle a une grande sensibilité et elle m'a paru très intelligente", a rapporté Carlotto à l'AFP en 2013.
Sur un autre terrain, sportif celui-là, l'Argentine s'interroge encore aujourd'hui sur le rôle des joueurs pendant le Mondial controversé.
"Il ne fait aucun doute que nous avons été utilisés politiquement, mais je ne me sens pas comme un acteur" de la dictature, dit Ricardo Villa, un des champions du monde.
Son coéquipier Daniel Bertoni, auteur du dernier but en finale, reconnaît pourtant: "Nous les avons aidés, parce qu'avec nos victoires, ils sont restés un petit peu plus longtemps au pouvoir".
Depuis la finale de 1978, l'Argentine n'a plus jamais gagné en Coupe du monde contre les Pays-Bas, qui l'ont éliminée (2-1) en quart de finale en 1998 avant de la neutraliser (0-0) en poules en 2006.
08/07/2014 10:58
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L'Argentin Mario Kempes (g) célebre son second but face aux Pays-Bas lors de la finale du Mondial à Buenos Aires, le 25 juin 1978 - AFP/Archives
Argentins et Néerlandais écriront mercredi en demi-finale du Mondial un nouveau chapitre de leur grand "classique", marqué par le souvenir de 1978 et le premier titre de l'Argentine à domicile en pleine dictature militaire qui a ensuite eu des répercussions sur la reine des Pays-Bas.
Le 25 juin 1978, le dictateur Jorge Videla levait les bras au ciel après le triomphe de l'Albiceleste (3-1 a.p.), en finale à Buenos Aires, devant des Néerlandais privés de Johan Cruyff, resté au pays par choix personnel.
Les cris des 71.000 spectateurs présents au stade Monumental couvraient ceux des prisonniers enfermés secrètement à dix rues de là, dans l'Ecole supérieure mécanique de l'armée (Esma), centre de torture emblématique de la dictature (1976-83).
Trente six ans plus tard, l'histoire rattrape deux pays au destin lié: la reine des Pays-Bas, Maxima Zorreguieta, qui est née et a grandi à Buenos Aires, doit composer avec un père qui fut secrétaire d’État à l'Agriculture pendant la junte militaire, qui avait fait 30.000 "disparus".
En tant qu'ancien ministre de la dictature, Jorge Zorreguieta n'avait pas été autorisé à assister au mariage princier en février 2002, ni même à la cérémonie d'intronisation du nouveau roi Willem-Alexander, l'époux de sa fille, le 30 avril 2013.
"Quand ils jouaient à River (River Plate est le club qui évolue au Monumental), selon le sens du vent, nous pouvions entendre les cris après chaque but. Cela se mélangeait avec ce qui se passait ici à l'intérieur, parce qu'il y a eu un arrêt (des tortures) avec la présence de la presse étrangère", relate la journaliste Miriam Lewin, une des survivantes de l'Esma.
"Utilisés politiquement"
Le régime militaire, malgré des appels au boycott précédant le tournoi, s'est servi de "son" Mondial pour améliorer l'image d'un pays plongé dans la terreur.
Des médias étrangers, notamment néerlandais, ont tout de même réussi à lever une partie du voile qui masquait la réalité, avant que le monde ne découvre l'ampleur de la tragédie.
"La Coupe du monde a été la campagne de propagande la plus extraordinaire et la plus géniale de la dictature militaire, et son unique succès, parce que l'autre (campagne) c'était les Malouines", explique Lewin.
En 1982, l'armée argentine avait subi un humiliant camouflet dans cet archipel de l'Atlantique Sud, après 74 jours de combats face aux Anglais.
Une polémique secoue toujours l'Argentine: la fête qui a suivi le sacre de 1978 servait-elle de caution pour la dictature ou d’échappatoire pour une société accablée par la situation politique?
Dans le documentaire "Mondial-78, l'histoire parallèle", Estela de Carlotto, la leader des Mères de la place de Mai (une association de mères de disparus) raconte qu'elle et son mari pleuraient la disparition de leur fille et d'un petit-fils pendant que sa famille célébrait les buts de l'Argentine. "Pendant que vous criez, vous étouffez les cris des torturés", disait-elle.
En 2006, Maxima, encore princesse, avait rencontré à sa demande Estela de Carlotto, dont l'association a permis de retrouver 110 enfants disparus ou volés par les militaires. "C'était une rencontre très positive. Parce qu'elle a montré qu'elle n'était pas indifférente à la violation des Droits de l'homme. Elle a une grande sensibilité et elle m'a paru très intelligente", a rapporté Carlotto à l'AFP en 2013.
Sur un autre terrain, sportif celui-là, l'Argentine s'interroge encore aujourd'hui sur le rôle des joueurs pendant le Mondial controversé.
"Il ne fait aucun doute que nous avons été utilisés politiquement, mais je ne me sens pas comme un acteur" de la dictature, dit Ricardo Villa, un des champions du monde.
Son coéquipier Daniel Bertoni, auteur du dernier but en finale, reconnaît pourtant: "Nous les avons aidés, parce qu'avec nos victoires, ils sont restés un petit peu plus longtemps au pouvoir".
Depuis la finale de 1978, l'Argentine n'a plus jamais gagné en Coupe du monde contre les Pays-Bas, qui l'ont éliminée (2-1) en quart de finale en 1998 avant de la neutraliser (0-0) en poules en 2006.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=36]Messi, l'hommage à Di Stéfano[/size]
voir la photo
Qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde avec l'Argentine, Lionel Messi a tenu à saluer la mémoire d'Alfredo De Stéfano, décédé lundi des suites d'un arrêt cardiaque survenu le samedi. "Adieu Don Alfredo Di Stéfano, une légende, un grand homme sur et en dehors du terrain. Mes pensées vont à sa famille et ses amis", a commenté l'attaquant argentin sur son compte Facebook.
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Qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde avec l'Argentine, Lionel Messi a tenu à saluer la mémoire d'Alfredo De Stéfano, décédé lundi des suites d'un arrêt cardiaque survenu le samedi. "Adieu Don Alfredo Di Stéfano, une légende, un grand homme sur et en dehors du terrain. Mes pensées vont à sa famille et ses amis", a commenté l'attaquant argentin sur son compte Facebook.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Orange mécanique ou Messi céleste ?
Publié le 09/07/2014 à 08:06
Aujourd'hui. Pays-Bas – Argentine, à 22 heures, Arena de São Paulo. Arbitre : M. Cüneyt Cakir (TUR). Qui pour défier la Mannschaft…
Il faudra bien un Messi aérien, en fin de soirée, dans l'enceinte de São Paulo, pour se jouer de la redoutable machine batave./ A .
Une équipe ultra-offensive cependant qui a du mal à concrétiser ces derniers temps, une autre qui ne se procure pas des tonnes d'occasions tout en étant hyper-réaliste. Hollande-Argentine, donc. Voilà, en somme, ce qui nous attend tout à l'heure pour l'antépénultième match du Mondial. Une partie d'échecs, colorée et contrastée, mettant aux prises deux styles. Mais il serait vraiment (trop) dommageable de réduire le bras de fer annoncé à cette équation.
Les plus de 40 ans nous ne le pardonneraient pas…
1978 : Kempes voit double
Si les deux nations se sont déjà rencontrées à quatre reprises en phase finale de Coupe du monde, pour un bilan en faveur des Oranje (2 victoires, 1 nul), le match qui comptait vraiment est revenu dans l'escarcelle des Ciel et Blanc : finale 1978, à Buenos Aires, 3-1 après prolongation pour la bande à Passarella avec deux buts de Kempes mais sans Cruyff resté au pays pour raisons personnelles (victime d'une tentative d'enlèvement !). Drôle de contexte et atmosphère tendue avec un coup d'envoi
retardé et une cérémonie de clôture boycottée par les Néerlandais.
Vingt ans plus tard, Dennis la malice
On préfère retenir l'avant-dernier affrontement entre les deux pays (l'ultime c'était à la Coupe du monde 2006 avec un 0-0 en poule), qui remonte au Mondial-98 en France, à Marseille. Dans un Vélodrome bondé, Claudio López (17e) a répondu à Kluivert (12e) ; ce score de parité durera jusqu'à la 89e et le chef-d'œuvre de Bergkamp.
Ouverture gauche-droite de 80m signée Frank De Boer pour le magicien d'Arsenal qui, pleine surface de réparation, contrôle façon porte-manteau, efface d'un crochet intérieur Ayala avant de tromper Roa lunette opposée d'une demi-volée fouettée du droit. Et Dennis paya sa demie !
Aujourd'hui, Bergkamp et Kluivert ont été remplacés par Robben et van Persie. D'autres fantastiques qui, peut-être davantage qu'une Argentine par trop soliste (seul le roi Léo…), se sont fondus dans l'ensemble batave. L'entraîneur Louis van Gaal avait étonné avec son 3-5-2 de derrière les fagots ; mais ça, c'était avant. Avant la fessée donnée au champion du monde espagnol en titre (5-1). Ses trois centraux bétonnent, les pistons coulissent sur les côtés, Sneijder distribue et le duo des «oui», devant, est en charge de la finition. Chaque joueur a son rôle, chaque rôle a son joueur.
Aucun grain de sable n'a réussi à écrouler le beau château. Jusqu'alors. Les lumières de Lionel Messi y parviendront-elles ? Là est la réponse. Dans la main, pardon le pied, gauche du N°10 blaugrana, qui a déjà sauvé des eaux sa sélection cinq fois. Soit à chaque match. Récapitulons : but vainqueur vs la Bosnie puis l'Iran ; doublé contre le Nigeria, offrande en 8e face à la Suisse, dernier relais devant la Belgique en quart.
Vous avez dit décisif ?
Publié le 09/07/2014 à 08:06
Aujourd'hui. Pays-Bas – Argentine, à 22 heures, Arena de São Paulo. Arbitre : M. Cüneyt Cakir (TUR). Qui pour défier la Mannschaft…
Il faudra bien un Messi aérien, en fin de soirée, dans l'enceinte de São Paulo, pour se jouer de la redoutable machine batave./ A .
Une équipe ultra-offensive cependant qui a du mal à concrétiser ces derniers temps, une autre qui ne se procure pas des tonnes d'occasions tout en étant hyper-réaliste. Hollande-Argentine, donc. Voilà, en somme, ce qui nous attend tout à l'heure pour l'antépénultième match du Mondial. Une partie d'échecs, colorée et contrastée, mettant aux prises deux styles. Mais il serait vraiment (trop) dommageable de réduire le bras de fer annoncé à cette équation.
Les plus de 40 ans nous ne le pardonneraient pas…
1978 : Kempes voit double
Si les deux nations se sont déjà rencontrées à quatre reprises en phase finale de Coupe du monde, pour un bilan en faveur des Oranje (2 victoires, 1 nul), le match qui comptait vraiment est revenu dans l'escarcelle des Ciel et Blanc : finale 1978, à Buenos Aires, 3-1 après prolongation pour la bande à Passarella avec deux buts de Kempes mais sans Cruyff resté au pays pour raisons personnelles (victime d'une tentative d'enlèvement !). Drôle de contexte et atmosphère tendue avec un coup d'envoi
retardé et une cérémonie de clôture boycottée par les Néerlandais.
Vingt ans plus tard, Dennis la malice
On préfère retenir l'avant-dernier affrontement entre les deux pays (l'ultime c'était à la Coupe du monde 2006 avec un 0-0 en poule), qui remonte au Mondial-98 en France, à Marseille. Dans un Vélodrome bondé, Claudio López (17e) a répondu à Kluivert (12e) ; ce score de parité durera jusqu'à la 89e et le chef-d'œuvre de Bergkamp.
Ouverture gauche-droite de 80m signée Frank De Boer pour le magicien d'Arsenal qui, pleine surface de réparation, contrôle façon porte-manteau, efface d'un crochet intérieur Ayala avant de tromper Roa lunette opposée d'une demi-volée fouettée du droit. Et Dennis paya sa demie !
Aujourd'hui, Bergkamp et Kluivert ont été remplacés par Robben et van Persie. D'autres fantastiques qui, peut-être davantage qu'une Argentine par trop soliste (seul le roi Léo…), se sont fondus dans l'ensemble batave. L'entraîneur Louis van Gaal avait étonné avec son 3-5-2 de derrière les fagots ; mais ça, c'était avant. Avant la fessée donnée au champion du monde espagnol en titre (5-1). Ses trois centraux bétonnent, les pistons coulissent sur les côtés, Sneijder distribue et le duo des «oui», devant, est en charge de la finition. Chaque joueur a son rôle, chaque rôle a son joueur.
Aucun grain de sable n'a réussi à écrouler le beau château. Jusqu'alors. Les lumières de Lionel Messi y parviendront-elles ? Là est la réponse. Dans la main, pardon le pied, gauche du N°10 blaugrana, qui a déjà sauvé des eaux sa sélection cinq fois. Soit à chaque match. Récapitulons : but vainqueur vs la Bosnie puis l'Iran ; doublé contre le Nigeria, offrande en 8e face à la Suisse, dernier relais devant la Belgique en quart.
Vous avez dit décisif ?
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
L'Argentine rejoint l'Allemagne en finale de la Coupe du monde brésilienne. Mercredi à Sao Paulo, après 120 minutes pauvres en occasions, l'Albiceleste s'est qualifiée aux dépens des Pays-Bas à l'issue de la séance des tirs au but (0-0, 4 tab à 2). Son gardien Sergio Romero, remplaçant en club (Monaco), a signé deux parades. Son homologue Jasper Cillessen, aucune.
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
[size=40]Sabella : «Ils ont été extraordinaires»
Alejandro Sabella a rendu hommage à son groupe après la qualification de l'Argentine pour la finale du Mondial aux dépens des Pays-Bas (0-0, 4 t. a. b. à 2), mercredi soir. Le sélectionneur de l'Albiceleste vise désormais le titre face à l'Allemagne, dimanche.
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«Alejandro Sabella, quel est votre sentiment après cette qualification pour la finale ?
Je suis heureux pour plein de raisons : pour le groupe, pour les gens qui nous supportent, mais aussi pour ma famille. Je remercie la Fédération de m’avoir donné la possibilité d’être le sélectionneur de cette équipe. Ce soir, les joueurs ont été extraordinaires. Ils ont mis du mouvement, ils se sont battus pour la possession de balle. Malgré le score nul, on n’a jamais abandonné la possibilité de gagner, la preuve avec les entrées d’Agüero, Palacio et Maxi Rodriguez. Désormais, on veut gagner cette finale.
Pourquoi voulez-vous instaurer de la peur chez nous ? De tout temps, l’Allemagne a toujours été au top que ce soit au niveau tactique, mental, de la puissance ou de ses joueurs. Ça sera un match difficile d’autant que nous avons une journée de moins qu’eux pour nous préparer. Mais on abordera cette finale comme d’habitude : avec humilité et solidarité.
Les supporters auront-ils un rôle à jouer ? Ils ont été encore très nombreux à vous encourager face aux Pays-Bas ?
Je leur en suis très reconnaissant. Ils nous ont suivi ici, jusqu’au Brésil… Je ne suis pas en Argentine, mais j’imagine aussi la joie de nos supporters là-bas. Nous ferons tout notre possible pour continuer à les rendre heureux.»
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Alejandro Sabella a rendu hommage à son groupe après la qualification de l'Argentine pour la finale du Mondial aux dépens des Pays-Bas (0-0, 4 t. a. b. à 2), mercredi soir. Le sélectionneur de l'Albiceleste vise désormais le titre face à l'Allemagne, dimanche.
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«Alejandro Sabella, quel est votre sentiment après cette qualification pour la finale ?
Je suis heureux pour plein de raisons : pour le groupe, pour les gens qui nous supportent, mais aussi pour ma famille. Je remercie la Fédération de m’avoir donné la possibilité d’être le sélectionneur de cette équipe. Ce soir, les joueurs ont été extraordinaires. Ils ont mis du mouvement, ils se sont battus pour la possession de balle. Malgré le score nul, on n’a jamais abandonné la possibilité de gagner, la preuve avec les entrées d’Agüero, Palacio et Maxi Rodriguez. Désormais, on veut gagner cette finale.
«On abordera cette finale comme d'habitude : avec humilité et solidarité»
[size]Vingt-quatre après avoir été privé du sacre face à la RFA, vous allez retrouver l’Allemagne. Avez-vous peur que le scénario se répète ?Pourquoi voulez-vous instaurer de la peur chez nous ? De tout temps, l’Allemagne a toujours été au top que ce soit au niveau tactique, mental, de la puissance ou de ses joueurs. Ça sera un match difficile d’autant que nous avons une journée de moins qu’eux pour nous préparer. Mais on abordera cette finale comme d’habitude : avec humilité et solidarité.
Les supporters auront-ils un rôle à jouer ? Ils ont été encore très nombreux à vous encourager face aux Pays-Bas ?
Je leur en suis très reconnaissant. Ils nous ont suivi ici, jusqu’au Brésil… Je ne suis pas en Argentine, mais j’imagine aussi la joie de nos supporters là-bas. Nous ferons tout notre possible pour continuer à les rendre heureux.»
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aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Coupe du Monde
10 juil 2014 à 00:50
Vamos Sergio !
par @YannickPelayo
L'Argentine est en finale de la Coupe du Monde ! Et son héros ce soir est Sergio Romero, auteur de deux arrêts décisifs durant la séance des tirs au but face aux Pays-Bas ! Grande Sergio !
Au terme d'une rencontre fermée, l'Argentine et les Pays-Bas n'ont pu se départager. C'est donc aux tirs au but que la qualification pour la finale de la Coupe du Monde 2014 s'est jouée.
Parfait durant la rencontre, Sergio Romero s'est sublimé durant la séance des tirs au but en stoppant les tentatives de Laars et Snider. L'Albicéleste est en finale de la Coupe du Monde et c'est à Sergio Romero qu'elle le doit ! Un énormissime bravo et rendez-vous dimanche pour une finale qui sera la belle entre l'Argentine (vainqueur de l'Allemagne en finale du Mundial 1986) et l'Allemagne (vainqueur de l'Argentine en finale du Mondiale 1990) !
Une pensée également à André Amitrano, l'entrapineur des gardiens de l'AS Monaco qui a dû vivre à 200% cette demi-finale, lui qui a coaché Sergio Romero durant toute la saison 2013-2014.
10 juil 2014 à 00:50
Vamos Sergio !
par @YannickPelayo
L'Argentine est en finale de la Coupe du Monde ! Et son héros ce soir est Sergio Romero, auteur de deux arrêts décisifs durant la séance des tirs au but face aux Pays-Bas ! Grande Sergio !
Au terme d'une rencontre fermée, l'Argentine et les Pays-Bas n'ont pu se départager. C'est donc aux tirs au but que la qualification pour la finale de la Coupe du Monde 2014 s'est jouée.
Parfait durant la rencontre, Sergio Romero s'est sublimé durant la séance des tirs au but en stoppant les tentatives de Laars et Snider. L'Albicéleste est en finale de la Coupe du Monde et c'est à Sergio Romero qu'elle le doit ! Un énormissime bravo et rendez-vous dimanche pour une finale qui sera la belle entre l'Argentine (vainqueur de l'Allemagne en finale du Mundial 1986) et l'Allemagne (vainqueur de l'Argentine en finale du Mondiale 1990) !
Une pensée également à André Amitrano, l'entrapineur des gardiens de l'AS Monaco qui a dû vivre à 200% cette demi-finale, lui qui a coaché Sergio Romero durant toute la saison 2013-2014.
aladin- Messages : 115038
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Radamel Falcao ✔ @FALCAO Suivre
Que grande chiquito Romero!!! Que grande, Enoooorme!!!
12:45 AM - 10 Juil 2014
9 354 Retweets 6 856 favorites
Que grande chiquito Romero!!! Que grande, Enoooorme!!!
12:45 AM - 10 Juil 2014
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aladin- Messages : 115038
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Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
Danijel&Subasic ✔ @SubasicDanijel Suivre
Bravooooo Romerooooooooooo
Bravooooo Romerooooooooooo
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: ARGENTINA DANSEZ NOUS LE TANGO
James Rodríguez ✔ @jamesdrodriguez Suivre
Que bien chiquito, Se lo que luchaste y tuviste paciencia para todo esto. Grande!
12:54 AM - 10 Juil 2014
17 568 Retweets 17 750 favorites
Que bien chiquito, Se lo que luchaste y tuviste paciencia para todo esto. Grande!
12:54 AM - 10 Juil 2014
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aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
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