LA CAVERNE DES TROPHEES DE L"OM

on va croquer du normand le 20 ou 21 mars

c'est l'printemps

Cet OM-là a bien grandi
Le 23/02/2012 | Mis à jour le 23/02/2012 07:45:06


Mathieu Valbuena constate que l'OM a gagné en force mentale. (

Entre son huitième de finale contre Manchester United en février 2011 (0-0) et celui de mercredi face à l'Inter (1-0), Marseille a sacrément progressé. Plus expérimenté, l'OM gère mieux ses matches de C1. Toujours aussi solides, les hommes de Deschamps ont cette fois-ci trouvé la faille devant.

Malgré ses huit huitièmes de finale de Ligue des champions de suite, malgré tous ses trentenaires, l'Inter a plié à la dernière minute contre Marseille. Comme des bleus, les Lombards se sont faits avoir et sont bien loin d'avoir atteint leur objectif. Car, en face, il y avait une équipe qui a bien appris ses leçons du passé. L'an dernier, à même époque, Manchester United était venu chercher un bon 0-0 avant de passer au retour (2-1) puis d'aller en finale. Les Marseillais avaient alors compris tout ce qui était nécessaire pour exister au plus haut niveau. Ces fameux petits détails qui comptent tant en Ligue des champions... « Nous avons gagné en maturité, en réalisme, en force mentale, expliquait ainsi Mathieu Valbuena , auteur du corner décisif de la 93e. Il y a quelques années, quelques mois, nous n'aurions pas remporté ce match. Nous n'avons rien lâché et nous avons atteint notre objectif : ne pas prendre de but et desserrer le frein à main. ». « Avoir un peu de chance aussi, c'est un détail important , a ensuite souri Souleymane Diawara . L'état d'esprit de l'équipe a changé. Nous arrivons à rester concentrés jusqu'à la fin des matches, et c'est ce qui nous a permis de marquer. Je pense qu'on a fait le plein d'expérience au fil des années. »

«Nous avons fait la différence sur coup de pied arrêté, comme les grandes équipes savent le faire en Ligue des champions», s'est réjoui Benoît Cheyrou.
Dans la lignée de sa mauvaise entrée contre Valenciennes et donc pas vraiment étincelant face à l'Inter, Benoît Cheyrou a également expliqué ce qui avait changé à l'OM dernièrement : « Nous avons fait la différence sur coup de pied arrêté, comme les grandes équipes savent le faire en Ligue des champions. Nous sommes vraiment en train de progresser. Cela se voit à de petits détails qui nous auraient fait perdre auparavant. Le mieux, c'est que je pense que nous avons encore une grande marge de progression. » Si son équipe gagne en expérience,Didier Deschamps n'est évidemment pas étranger à tout ce qui se passe aujourd'hui à l'OM. « Il nous a donné beaucoup de conseils avant la rencontre sur ce qu'il fallait faire lorsqu'on affrontait une équipe italienne , a révélé Morgan Amalfitano . Et je pense qu'il aura encore des petites astuces à nous donner pour le match retour ! » Dans trois semaines, l'OM entrera sur la pelouse de Giuseppe Meazza dans la peau du favori après sa victoire de l'aller. Et ce n'est que justice

ADIOS LE TITRE

L’OM a grillé
ses jokers en L1
Hors course pour le titre, les Olympiens visent
la qualification en Ligue des champions

Vingt-quatre heures ont passé, le revers de
l’OM tarde à être digéré. Hier matin, au lever
du soleilàBrest, enfin, au lever du jour,
la série de 16 matches sans défaite n’occupait
aucun esprit breton.
La lecture du classement général de la Ligue 1
apporte une information de taille : l’OM a tellement
plombé son début de saison, est parti de
tellement loin que le premier accident, sans remettre
en cause le parcours accompli ces derniers
mois, compromet une partie des objectifs.
L’équipe de Didier Deschamps ne peut avoir
encore réellement de lisibilité sur sa position, en
raisond’un match en retard. Cependant, ondéfinit
avec un peu plus de précision les principaux
axes de travail pour les trois derniers mois de
compétition. L’OMest en pleine course-poursuite.
◗ LE TITRE, C’EST FINI ?
Oui. Montpellier et le PSG ont respectivement
14 et 13 points d’avance. C’est énorme. Il en reste
39 en jeu, 42 pour l’OM. Par extension, la présence
de deux clubs avec un acquis aussi important
ferme pratiquement la possibilité de terminer à
la deuxièmeplace, offrant unequalificationdirecte
pour la Ligue des champions.
◗ QUELS SONT LES PRINCIPAUX OBJECTIFS?
Il y en a deux.
Le premier, à court terme, se déroulera en
deux phases: battre Toulouse pour passer devant
un concurrent direct, et profiter de la mise à
jour du calendrier, le mardi 6 mars à Annecy,
contre Évian Thonon-Gaillard, pour revenir à
quatre points de Lille, actuellement troisième.
Le second est à moyen terme: assurer la présence
du club dans la plus prestigieuse des coupes
européennes la saison prochaine. Pour cela,
les portes se ferment petit à petit.
L’OM a deux seules possibilités: soit remporter
la compétition pour obtenir un billet comme
détenteur du trophée ; soit terminer troisième et
passer, en plein mois d’août, par un troisième
tour qualificatif, comme cela a été le cas à l’été
en 2003 contre l’Austria Vienne.
Il n’est pas inutile de le rappeler: la prochaine
Ligue des champions bénéficiera de droits télé
plus importants.
◗ QUELLES SERAIENT LES CONSÉQUENCES
D’UNE ABSENCE À LA PROCHAINE
LIGUE DES CHAMPIONS?
Une baisse de notoriété en terme d’image, des
pertes financières importantes, un budget largement
revu à la baisse, avec, en incidence,
l’obligation de vendre au terme de cette saison
les joueurs ayant la meilleure valeur marchande
pour équilibrer un exercice qui s’annonce déjà
déficitaire.
Les dirigeants se sont donné deux ans pour remettre
les comptes à flot. Ne pas disputer la Ligue
des champions obligerait Margarita
Louis-Dreyfus à réinjecter de l’argent.
En terme de recrutement, le club serait obligé
de s’appuyer sur des joueurs en devenir, des
bons coups comme l’ont été Valbuena,Mandanda
par exemple, voire de miser un peu plus sur
les jeunes issus de son centre de formation.
◗ FAUT-IL SACRIFIER UNE COUPE ?
Non. Si le calendrier s’annonce chargé, la coupe
de la Ligue représente un seul rendez-vous : la
finale. Elle ne peut être sacrifiée. Le tirage de la
coupe de France a été favorable jusqu’ici et augure
une demi-finale. Ces deux compétitions offrent
aussi des billets pour la Ligue Europe la saison
prochaine: quand bienmême elle est moins
rentable, la présence du club dans une compétition
européenne est une obligation, pour
l’image, pour la préparation de futurs contrats
commerciaux. Enfin, la Ligue des champions est
trop prestigieuse pour être négligée. La présence
de l’OMen quarts de finale cette saison aurait de
réelles retombées et soulèverait un enthousiasme
et une euphorie dont la ville a besoin.
Bref, l’OMn’a pas trop le choix. Quand on veut
être grand, il convient d’exister sur tous les
fronts. La difficulté est réelle. Les joueurs ont besoin
d’un important soutien populaire. Les Marseillais
ont leur mot à dire

Lafinalerouledéjà...
COUPEDE LA LIGUE La préparation de Lyon-OMaété abordée dans ses grandes lignes, hier, à lapréfecture de Paris

"Si on gagne la coupe de la Ligue, ce sera la coupe Diawara!"

Hier, après l’entraînement, Souleymane Diawara s’est laissé aller au
petit jeu des pronostics pour la fin de saison de l’OM. Tour d’horizon :
- Coupe de la Ligue : "On va la gagner ! Et si on la gagne, ce ne sera plus
la coupe de la Ligue. On l’appellera la coupe Diawara !" (il est déjà le
détenteur du plus grand nombre de victoires: 2004 avec Sochaux,
2009 avec Bordeaux, 2010 et 2011 avec l’OM, Ndlr).
- Coupe de France : "Celle-là, j'aimerais bien aller au bout car je ne l'ai
jamais gagnée."
- Ligue des champions : "Rêver, c'est gratuit ! On peut se qualifier pour
les quarts. J'espère la soulever un jour, pourquoi pas cette année ?"
- Ligue 1 : "Même si c'est difficile, on finira dans les trois premiers."

FINALE DE LA COUPE DE LA LIGUE
Handifan Club : déplacement a/r en
TGV. Prix : 135¤ tout compris. Nombre
de places limitées. Dernier délai le
vendredi8mars.206 21 72 02 75.
MTP: déplacement en TGV.
Inscriptions au local, 29-31, rue des
3Mages 13001 Marseille, du lundi au
vendredi (12h-20h).

Et pourquoi le retard ne
serait-il pas de deux points
dimanche prochain ?

Tout n’est pas perdu pour Jordan Ayew et les Olympiens. À condition toutefois de faire le plein de points lors des trois prochaines journées de Ligue 1.


La défaiteà Brest n’a pas encore été
digérée. Elle a laissé plusieurs séquelles
à la fois physiques, psychologiques,
car elle a marqué la fin d’une
série de seize rencontres sans défaite,
dont treize succès. Une usure mentale
liée à de nombreux mois où l’équipe a
trouvé les arguments pour se réveiller
du cauchemar du début de saison.
Quand on part de très loin, la quête est
longue, chaque faux pas est assimilé
comme le dernier des espoirs.
C’est faux. Aujourd’hui plus qu’hier.
Oui, on avait confiance avant la venue
de l’Inter. Oui, on croit encoreà cette
troisième place.
Nous refusons de croire que la situation
de ces jours-ci est similaire à celle
de l’automne. Rien à voir. L’OM a failli
collectivement contre Toulouse, mais
on ne retrouve pas les tensions des
mois de septembre et octobre, quand
l’état d’esprit méritait un sérieux rappel
à l’ordre sur les devoirs des uns et des
autres.
C’est dans la compréhension de la situation
actuelle que le mental doit être
régénéré.
Quelle est cette situation?Une huitièmeplace
peu glorieuse, mais la possibilité
de revenir plus rapidement qu’il
n’est permis sur la troisième place.
Alors, positivons! Oui, positivons, car
c’est ce matin la meilleure thérapie
pour aider les Olympiens à redresser la
tête.
Samedi soir, à la 85e minute, Lille menait
contre Auxerre et l’OM se retrouvait
à dix points de la troisième place.
En quittant le stade Vélodrome,
l’égalisation auxerroise avait ramené
l’écart à 8 points. Le match en retard de
demain est de nature à réduire encore
cet écart. Et si on extrapole encore, le
week-end prochain, l’OM se déplace à
Ajaccio, et Lille à Lyon.
Pourquoi le retard ne serait-il pas de
deux points? Ce n’est pas avec des si
qu’on écrit la suite de l’histoire, mais la
possibilité d’un tel scénario existe. Sans
se préoccuper des autres, mais en suivant
leur parcours, il n’y a aucune raison
de dramatiser, à l’approche de la ligne
droite.
Les Olympiens ont le moral dans les
chaussettes? Rappelons-leur que la fin
de saison est excitante. Que l’équipe a
toujours terminé fort le championnat;
qu’il y a encore un tiers des rencontres
à disputer; que leur intéressement est
indexé au classement de fin de la saison;
s’ils entendent disputer des matches
de prestige contre Arsenal et
l’Inter Milan, la saison prochaine, c’est
en redressant la tête en Ligue1 qu’ils y
parviendront. Une non-qualification
pour la Ligue des champions engendrerait
des problèmes économiques, mais
surtout une frustration sportive de premier
ordre, et atteindrait le moral du
monde olympien.
Autant se retrousser les manches et
cesser de se lamenter sur l’épisode de
Brest, aussi contrariant qu’il ait été.
Tourner la page pour préparer l’avenir
sera toujours plus constructif.
À la lecture du calendrier à venir,
l’OM rencontre les trois promus! Il y a
eu pire. La semaine qui arrive est cruciale.
Il n’y a aucune raison de verser dans
la sinistrose.
L’OM a encore les atouts pour atteindre
la troisième place. Ce n’est pas de la
méthode Coué, simplement une possibilité.
Au terme de la semaine, la lisibilité
du classement sera plus explicite,
autant attendre cette échéance.
Si on y croit encore, on ne pardonnera
pas aux joueurs de renoncer

FINALE DE LA COUPE DE LA LIGUE
Handifan Club : déplacement a/r en
TGV. Prix : 135¤ tout compris. Nombre
de places limitées. Dernier délai le
vendredi8mars.206 21 72 02 75.
MTP: déplacement en TGV.
Inscriptions au local, 29-31, rue des
3Mages 13001 Marseille, du lundi au
vendredi (12h-20h).
Winners: déplacement en bus. Vente
ouverte à tous. À Marseille: au local,
100 rue Loubon; demain et jeudi
(10h-18h). À La Ciotat : au Bar à Tine,
place Evariste Gras ; jusqu’à samedi
(13h30-18h30).20611664935 et
0664 428404.

Largués !
BBaattttuuss ppaarr EEvviiaann--TThhoonnoonn--GGaaiillllaarrdd ((00--22)),, eenn
mmaattcchh eenn rreettaarrdd,, lleess OOllyymmppiieennss oonntt ccoonnccééddéé
lleeuurr 33ee ddééffaaiittee ccoonnssééccuuttiivvee eenn cchhaammppiioonnnnaatt
eett,, ssaannss ddoouuttee,, eenntteerrrréé lleeuurrss ddeerrnniieerrss eessppooiirrss
ddee ddiissppuutteerr llaa LLiigguuee ddeess cchhaammppiioonnss llaa
ssaaiissoonn pprroocchhaaiinnee

FINALE DE LA COUPE DE LA LIGUE
Handifan Club : déplacement A/R
en TGV. Prix : 135¤ tout compris.
Nombre de places limitées. Dernier
délai le vendredi 8 mars.
206 21 72 02 75.
MTP: déplacement en TGV.
Inscriptions au local, 29-31, rue des
3Mages 13001 Marseille, du lundi au
vendredi (12h-20h).
Winners: déplacement en bus.
Vente ouverte à tous. À Marseille: au
local, 100 rue Loubon; aujourd’hui et
demain (10h-18h). À La Ciotat : au
Bar à Tine, place Evariste-Gras ;
jusqu’à samedi (13h30-18h30).
20611664935 et 066442 8404.
Yankee: déplacement en TGV. Prix
abonné 160€, non abonné 175€..
204915479 12.

Les nouvelles priorités de l’OM
COUPES Les Olympiens n’ont plus grand-choseàespérer en Ligue 1. Mais cela ne signifie pas que tout est perdu...

Ligue des champions: l'OM en quête de rebond et d'exploit, le Bayern dos au mur
Marseille doit oublier pour un temps ses tourments nationaux s'il souhaite réaliser l'exploit sur la pelouse de l'Inter Milan, mardi en 8e de finale retour de la Ligue des champions, alors que le Bayern Munich, battu à l'aller, est dos au mur au moment de recevoir Bâle.

C'est dans un climat morose que l'OM se rend à San Siro pour tenter de se frayer un chemin dans le Top 8 européen, ce qui ne lui est plus arrivé depuis son sacre de 1993. Malgré leur petit but d'avance et la saison en dents de scie de l'Inter (7e de Serie A), les Marseillais ont en effet le moral en berne après 4 défaites d'affilée en championnat et une qualification pour la C1 qui risque de leur passer sous le nez en 2012-13.

Le dernier revers en date, vendredi à Ajaccio (1-0), a installé pour de bon le doute dans le camp olympien et Didier Deschamps semble à court de solutions, lui qui pensait en avoir terminé avec la période noire de l'OM en récupérant trois tauliers (Rémy, Valbuena, Mbia).

Heureusement pour Marseille, ses attaquants, muets depuis le 22 février, toutes compétitions confondues, n'auront pas forcément besoin de marquer à Milan pour se qualifier pour les quarts de finale.

Le but miraculeux d'Andre Ayew dans les arrêts de jeu du match aller au Vélodrome permet pour le moment aux Marseillais de rêver, même si ce court avantage pourrait s'avérer insuffisant contre des Milanais qui n'ont que la C1 pour sauver leur triste saison.

L'Inter vient d'ailleurs de relever quelque peu la tête en dominant tardivement le Chievo à Vérone (2-0) en championnat avec notamment un Wesley Sneijder enfin à la hauteur son standing après des semaines d'errements. De quoi faire frémir la défense marseillaise qui aura déjà fort à faire pour museler le duo Milito-Forlan. Reste un motif d'espoir: l'OM n'a jamais perdu à San Siro au cours de son histoire (1 succès, 2 nuls).


Mardi (20h45 GMT) Aller


Inter Milan (ITA) - Marseille (FRA) 0-1

Marseille n'a rien lâché 14/03/2012 01:15:05


Brandao a marqué l'unique but marseillais à Milan dans le temps additionnel. Pour la première fois depuis son titre en 1993, Marseille se qualifie dans le Top 8 européen, malgré sa défaite à Giuseppe-Meazza face à l'Inter Milan (1-2). Brandao a marqué, Mandanda a été expulsé.

Une semaine après la piteuse élimination de Lyon à Nicosie, l'Olympique de Marseille a sauvé l'honneur du football français, ce mardi en Lombardie. Après sa courte victoire de l'aller (1-0), l'OM n'est pas tombé dans le piège de l'Inter Milan, vainqueur de l'épreuve il y a moins de deux ans. Dans un Giuseppe-Meazza en furie, et au terme d'un match rarement emballant avant un final tout de même époustouflant, l'équipe de Didier Deschamps n'a pas eu le vertige. Elle a signé un petit exploit malgré sa défaite (1-2) face à des Nerazzurri qui se sont cassé le nez sur un très grand Steve Mandanda, lequel a notamment évité le naufrage des siens lors du premier quart d'heure. Et, en fin de match, l'entrée de Brandao a été décisive. Son but a effacé la défaite et permis la qualification. Pour la première fois depuis 19 ans, et son sacre de 1993, Marseille s'invite parmi les ténors du Top 8 européen, ce qui n'est pas rien.

Pourtant, on pouvait craindre le pire pour une formation phocéenne totalement plombée en Championnat depuis trois semaines avec son abominable série de quatre défaites, également symbolisée par une incroyable disette offensive. Mais l'OM, qui n'est pas à un paradoxe près cette saison, a du répondant, et du coeur. Si les Marseillais ont été à la hauteur du défi physique au milieu avec Diarra et Mbia en première ligne, ils ont vu les Intéristes se précipiter dans le couloir gauche de Morel, le point faible désigné, pour porter des coups de venin. Forlan et Milito ont fait vaciller le navire olympien, longtemps en vain. Mandanda était heureusement dans un grand soir. D'abord, il a sorti un arrêt réflexe surprenant après seulement huit minutes de jeu avant de repousser un nouveau ballon chaud devant Milito (11e).

Coaching payant de Deschamps
En revanche, la doublure de Lloris chez les Bleus a vécu une fin de match aussi frustrante que maheureuse. Le dernier rempart a cédé à un quart d'heure de la fin devant ce diable de Milito, auteur de l'ouverture du score à bout portant (75e, 1-0). Les compteurs étaient alors remis à zéro. Et plus les minutes s'égrenaient, plus l'Inter poussait. L'entrée de Brandao, alors que l'animation offensive marseillaise ressemblait à un désert, a paru osée. Le coaching de Dider Deschamps, qui a fini sans Rémy et Valbuena, s'est finalement révélé payant. Sur une improbable contre-attaque, le Brésilien a envoyé l'OM aux cieux d'un contrôle tout aussi improbable du dos avant de glisser le ballon dans les filets intéristes (90e+2, 1-1). Le penalty converti par Pazzini (90e+6, 2-1), et l'expulsion de Mandanda, n'y ont rien changé. L'OM a réussi son coup. L'OM a surtout réussi quelque chose de grand.

Sur le plan européen, l’OMa déjà
dépassé son objectif. Il lui reste
désormais à le valoriser en France


uelle émotion ! Quel bonheur!
Un bonheur d’autant plus grand que
l’Inter et l’OM auront fait passer leurs supporters
par toutes sortes d’états seconds hier
soir et que la qualification pour les quarts de finale
a basculé dans le camp de l’OM au moment
même où l’Inter y croyait le plus fort.
Malgré la défaite concédée à l’ultime seconde
du temps additionnel, la qualification reste un
exploit.
Pourquoi?
D’abord parce que dans la hiérarchie du football,
l’Inter reste bien au-dessus de l’OM, en terme
de palmarès, historique et récent, en terme
de puissance financière, en terme de valeur marchande
des individualités les plus cotées.
Ensuite, parce c’est la première fois de son histoire
que le club marseillais atteint les quarts de
finale de la Ligue des champions. En 1990 et en
1991, la C1 n’était pas Ligue des champions, elle
ne réunissait qu’un seul club italien, un seul espagnol,
un seul allemand. Et en 1993, l’OM était
passé directement des poules avec Rangers, Bruges
et CSKA Moscou à la finale.
Alors, oui, aujourd’hui, aller en quarts est une
grande performance, eût-elle été réalisée aussi
par l’Apoel Nicosie. L’Inter n’est pas aussi fort
que le Milan AC, mais les deux clubs de Manchester,
Liverpool, Arsenal n’y seront pas. L’OM oui.
Au vrai, au-delà de toute considération partisane,
c’est à une très belle première période que
l’on a assistée. Avec son lot d’occasions, de sauvetages,
ses changements de physionomie, une
opposition de maî t r i s e e t de coups
d’accélérateur.
Un mélange tel qu’on l’aime en football, parce
qu’il est générateur d’émotions. Diverses et variées,
du plaisir à la crainte, de l’admiration à
l’exaspération, de l’espoir à l’impatience. Avec,
par-dessus tout, l’incertitude, qui donne au football
tout son intérêt.
La deuxième, pourtant plus prolifique, puisque
trois buts y ont été marqués, a été moins intense,
plus décousue, plus accrochée, avec les
premiers signes de fatigue que l’on a vupoindre.
Mais c’est là que l’Inter a marqué, alors que
l’on croyait Mandanda imbattable, à la suite de
ses exploits de la première mi-temps: deux reprises
à bout portant, de Sneijder, puis de Milito,
repoussées sur sa ligne, puis un coup franc de
Sneijder cueilliàdeux mains. Et commela virtuosité
technique de Valbuena, Amalfitano, Ayew,
le monstrueux rayonnement athlétique de Diarra
et Mbia et la vitesse de Rémy posaient des problèmes
à l’Inter, on y croyait.
L’Inter a donc marqué au mauvais moment.
Mais une seule fois, alors que Cambiasso devait
manger la feuille et laisserà Brandao, entré dans
le dernier quart d’heure, le bonheur de marquer
le but de la qualification.
Un coup de massue pour l’Inter et l’ultime penalty
de Pazzini n’a pas inversé le destin. Malheureusement,
cela va s’accompagner de la suspension
de Mandanda, expulsé. Il faudra jouer
les quarts de finale sans lui, ni Diawara à l’aller.
Mais l’OMadéjà dépassé son objectif. Il lui reste
à le valoriser aussi dans les compétitions domestiques

Inter-OM : revivez l'incroyable but de Brandao en vidéo1 contribution Publié le mercredi 14 mars 2012 à 17H08


De l'ouverture du score de Milito à l'expulsion de Mandanda en passant par l'improbable contrôle du dos de Brandao et son but libérateur, revivez les temps forts du match Inter-OM (2-1) en vidéo, grâce au résumé de Canal +.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/inter-om-revivez-lincroyable-but-de-brandao-en-video

Àgrandes enjambées
LIGUEDESCHAMPIONS L’OMahéritédu BayernMunichpour un quartde
finaleinédit. Ilyavaitmieux, il y avait surtout pire tirage. Premièremanche
déjà dans dixjoursaustadeVélodrome. Rien n’est impossible...


Le rêve étant permi s ,
autant se l’autoriser sans
modération. Il ne blesse
personne, entretient la bonne
humeur, favorise le pas léger. Il
nourrira le fantasme lors des
dix prochains jours.
Paul Breitner, l’ambassadeur
officiel de l’organisation de la finale
2012 de la Ligue des champions
à l’Allianz Arena, a eu la
main ni trop légère ni trop lourde.
À ce niveau, plus personne
ne croit au Père Noël, il était
donc convenu que la sauce serait
salée. Elle l’est.
Comment ent r e t e n i r
l’espoir? En affirmant qu’il y
avait tirage plus clément, mais
surtout beaucoup plus délicat.
Si l’OM entend retrouver
l’APOEL Nicosie (!) en demi-finale
(On rigole, bien sûr, le Real
se qualifiera), la double confrontation
contre le Bayern Munich
revêt déjà des habits de lumière.
Pourquoi en avoir peur? À
Marseille, ce sentiment est rejeté
depuis plus de 2600 ans. En
déjeunant hier vers 13h avec
les dirigeants allemands, les responsables
olympiensont entendu,
avec courtoisie, la satisfaction
de leurs hôtes. L’Inter avait
affiché lors du dîner officiel à
Marseille, le 22 février dernier,
le même aplomb en manifestant
leur suffisance. Les Olympiens
ont rétabli l’équilibre.
Nul nepeut toutefois les contrarier
tant les cartes de visite
n’ont pas la même teneur.
L’OM retrouve la rigueur de
l’organisation allemande, le
souci du détail, et de la performance.
Lors du repas, hier, la
capacité du staff bavarois à répondre
sans hésitation à toutes
les interrogations marseillaises
a fait son effet. Le professionnalisme
a un nom, le Bayern le
porte bien.
Ce n’est pas tout. Le Bayern,
contre lequel ce sera une première,
c’est encore une pléiade
de stars. Un gardien, Neuer,
acheté 25 millions d’euros à
Schalke04, le capitaine de la National
Mannschaft, Philippe
Lähm, un quatuor offensif (Muller,
Gomez, Ribéry et Robben)
répertorié parmi les meilleurs
d’Europe: "C’est du costaud, du
très costaud évidemment, exprime
Didier Deschamps. Certes,
les deux clubs espagnols étaient
à éviter, mais je considère que le
Bayern est juste derrière."
Au moins, chacun appréciera
la valeur
internationale
de l’OM.
Le danger est
de considérer le Bayern comme
un épouvantail. Actuel deuxième
de la Bundesliga, à cinq
points du Borussia Dormund,
la victime automnale de l’OM,
l’équipe de Jupp Heynckes
n’est pas toujours très à l’aise à
l’extérieur. Quatrième club de
son championnat en déplacement,
le Bayern a perdu à quatre
reprises. En Ligue des champions,
le seul succès acquis
sur le terrain de Villareal,
qui a terminé dernier du
groupe avec 0point, n’a pas
été suivi d’effet. La défaite
concédée à Bâle en huitième
de finale a même provoqué
une mini-tornade dans la
grande maison rouge, aux
moyens financiers colossaux
et dont le stade est l’un des
plus beaux d’Europe, si
ce n’est, selon l’avis de
nombreux experts,
un joyau incomparable.
Recevoir
lors dumatch aller
n’est pas forcément
undésavantage.
C’est en
accueillant l’Inter dès la première
manche que l’OM a
construit sa qualification.
Le tirage effectué hier a
d’ailleurs dressé une
constante. Si l’OM passe,
et il passera, il recevra au
match aller pour la demi-finale.
Et si, 19 ans après
1993, il retrouve Munich
pour la dernière marche, il
sera le club recevant.
D’un week-end ensoleillé
en Bavière, tout le
monde en rêve.

Que peut-on retenir de la défaite de l'OM face à Quevilly ?
76%L'OM touche le fond mais creuse encore
14%La prestation calamiteuse de Bracigliano
3%Si Rémy ne marque pas qui le fera ?
7 Le grand match des Normands

coupe de france
championnat
qualif pour champion's league
champion 's league
coupe de la ligue

ALLEZ FAITES NOUS RIRE GAGNEZ LA CHAMPIONSLEAGUE ET LA COUPE DE LA LIGUE

Labrune: "On
ne doit jamais
renoncer

Report d'OM-Montpellier : "On a déplacé le problème" (Deschamps)6 contributions Publié le vendredi 23 mars 2012 à 08H43


Initialement prévu le samedi 31 mars, entre les deux matches de Ligue des champions face au Bayern, OM-Montpellier a été décalé au mercredi 11 avril. "On a déplacé le problème, a déclaré Didier Deschamps hier. On avait fait cette demande qui nous paraissait logique et légitime. La date n’est pas idéale mais je ne pense pas qu’il y en avait une avant juin ou fin mai, précise l'entraîneur olympien. OM-Montpellier est désormais fixé entre le PSG-OM au Parc des Princes (le dimanche 8 avril à 21h) et la finale de coupe de la Ligue contre Lyon (le samedi 14 avril à 20h45). "On ne joue pas un quart de finale de LIgue des champions tous les ans", justifie DD.

L’appel du printemps...
LIGUE DES CHAMPIONS Il n’existe pas plus beau théâtre que la venue du Bayern pour ressusciter l’OM. Le peuple attend

Si Amalfitano et André Ayew retrouvent la joie de jouer
, le stade Vélodrome extériorisera
une passion encore en hibernation.

Si l’OMest une grande
famille, il doit le clamer haut
et fort aujourd’hui. Le reste
reviendra avec naturel...




Il n’est jamais réjouissant d’arriver
au stade sur la pointe des pieds.
À l’heure du tirage, la perspective
de la journée d’aujourd’hui revêtait
des habits de fête, prolongeait un enthousiasme
auquel on adhérait sans retenue,
en nous accrochant à une campagne
inattendue, mais écrite en si belles
lettres...
Ne crachons pas sur les émotions
partagées jusqu’ici, les satisfactions relevées,
les moments de délice savourés.
La mémoire n’est pas courte, pas à
ce point, mais on ne peut vivre trop du
passé pour préparer cette nouvelle
échéance.
Quand il s’est agi d’affronter l’Inter,
une certitude communicative était une
invite à croire, sans perdre la raison, à
une qualification.Une humeur, un ressenti,
une conviction, une ambiance générale...
Voir le Bayern sortir du chapeau a
été accueilli avec le même état d’esprit,
tout en prenant en compte la difficulté
de la mission. Sans enlever à la formation
allemande son statut de favori,
rien ne paraissait à l’époque insurmontable.
L’air du temps était si chambreur
qu’il était même de bon ton de
s’amuser sur une demi-finale contre
l’APOEL Nicosie!
Le printemps est arrivé, quelques pétales
ont déjà vieilli, l’espoir s’est fané,
l’humeur s’est dispersée. Nous n’avons
plus envie de rire, ni même d’oser un
rictus, pris dans une angoisse, une déprime,
une incompréhension sur la dégradation
du comportement sportif
olympien.
C’est contagieux. Depuis 21 ans,
l’OM n’avait plus embrassé un quart
de finale de la plus prestigieuse coupe
européenne. Or, nous voilà pris entre
un mécontentement grandissant, une
incompréhension et le désir d’appeler
à l’union.
Le caractère méditerranéen habitant
chacun de nous refuse l’enlisement
dans lequel la facilité consisterait à verser.
S’il reste un souffle d’espoir, une
flamme de vie, un zeste de vérité, le
jour est venu d’extérioriser ces sentiments
pour clamer haut et fort à
l’ensemble de l’Europe la particularité
marseillaise.
L’heure n’est pas aux conclusions,
au bilan prématuré. Il sera temps d’y revenir
quand d’autres écrits auront rendu
leur verdict. Il appartient aux Olympiens
de réveiller un peuple endormi,
lassé, indifférent. Malgré les absences,
les suspensions, au-delà d’une actualité
délicate autour du gardien apportant
désordre et perturbation dans la
préparation de ce rendez-vous, la force
ne consiste-t-elle pas à partir uni ?
C’est l’appel du printemps, celui des
beaux jours, la volonté de voir fleurir le
football qui nous a parfois enchantés.
Dans son histoire riche de tourments,
d’actes manqués, de joies sublimes,
l’OM a écrit sa légende par des
comportements atypiques.
Quel plus beau théâtre finalement
que cette exposition pour se réconcilier
avec cette équipe.
Il n’a jamais été interdit de vivre
d’espoirs. Il est déconseillé d’admettre
la fatalité, d’aller à l’encontre d’intérêts
communs. Chacunasa part de responsabilité.
Si l’OM est une grande famille,
i l d o i t l e clamer haut e t f o r t
aujourd’hui. Nous attendons le premier
signe des joueurs. Le reste viendra
avec le naturel et l’excès sans lequel
notre quotidien deviendrait quelconque.
L’Europe offre cette chance. Saisissons-
la! OMréveille-to

OLA AULA AULAS
LA COUPE DE LA LIGUE EST A NOUS
ET 1 ET 2 ET 3

LA CLIQUE A AULAS

Un mois déterminant
02-04-2012


Mathieu Valbuena et ses coéquipiers vont devoir se sortir les tripes, demain soir, pour tenter de réaliser l’impossible. photo archive RTAvril, qui débute avec le déplacement à Munich pour le quart de finale retour de la Ligue des Champions, est celui de tous les dangers et de tous les espoirs.


C’est aujourd’hui, en fin de matinée, que la délégation olympienne va s’envoler. Direction Munich, ses musées, ses « Weisswürste », ses bières… mais aussi son Allianz Arena où, demain soir, va se jouer le destin européen de l’OM. C’est dans le « Schlauchboot » que les hommes de Didier Deschamps vont tenter de renverser une situation quasiment désespérée après la défaite concédée au Vélodrome face au Bayern mercredi dernier.
Au moment de défier l’ogre bavarois, les Phocéens devront avoir en tête l’exploit réussi par le FC Metz le 10 octobre 1984. Dans un Nou Camp de Barcelone venu assister à la mise à mort d’une formation lorraine battue par le Barça (2 - 4) deux semaines plus tôt à Saint Symphorien, au premier tour de la défunte Coupe des Coupes, les socios catalans assistaient, médusés, à un miracle. Celui d’une victoire messine sur le score de 4 - 1.


Assurer une poire pour la soif
Depuis cet exploit, aucun club français n’est parvenu à remonter un handicap de deux buts concédés à domicile sur un tour de coupes d’Europe. Lens est bien arrivé à éliminer Kaiserslautern (tiens, un club allemand !) en s’imposant 4 - 1 dans le Palatinat après avoir perdu à domicile. Mais les Artésiens, s’ils avaient perdu à Bollaert, n’avaient qu’un but à remonter (1 - 2).
Il faudra un OM exceptionnel pour déjouer les pronostics. Un OM qui, s’il réussissait cette mission sur les rives de l’Isar, pourrait en retirer un certain avantage pour la suite de sa saison en Ligue 1. Les rendez-vous qui attendent les hommes de Didier Deschamps après la parenthèse allemande vont en effet être déterminants pour leur avenir.
Notamment les trois premiers matches, avec un déplacement à Paris pour le « Clasico », la réception de Montpellier et la finale de la coupe de la Ligue contre Lyon. Cette première salve permettra de savoir si les Olympiens auront un avenir européen l’an prochain. Il est clair qu’en cas de succès au Stade de France, ils s’assureraient une poire pour la soif avec un accessit vers la Ligue Europe. Quant aux duels contre les deux premiers de la classe, une série positive raviverait une flamme bien vacillante en championnat. En avril, deux séquences bien spécifiques attendent l’OM. C’est la première quinzaine qui va donner le ton de la fin de saison.

Une occasion de rachat
Les rencontres qui suivront la finale de la coupe de la Ligue contre Lyon, notamment le déplacement à Bordeaux, seront autant d’opportunités de sauver ce qui peut encore l’être au classement général. Sachant que leur importance dépend des résultats que les hommes de Didier Deschamps engrangeront lors de leur deux chocs contre le PSG et Montpellier.
Malgré la série catastrophique qu’ils viennent de réaliser, les Marseillais peuvent encore éviter une saison blanche. Ce match à Munich constitue pour eux une occasion en or de se racheter aux yeux de leurs supporters. De montrer qu’ils ont encore quelque chose sous la semelle. Qu’ils sont aussi capables d’aller chercher au plus profond d’eux, les ressources morales et physiques pour prouver que cette qualification en quart de finale n’est pas due au simple hasard ou à une accumulation de circonstances favorables.
C’est le moment pour eux de se sortir les tripes. De donner tout ce qu’il leur reste. D’un exploit à l’Allianz Arena pourrait naître un nouvel espoir. Celui d’un OM qui terminerait tel un boulet de canon. Pour le moment, c’est par petits paliers que doit se faire la progression. Renouer avec la victoire est la condition sine qua non pour lancer cette reconquête.