INTER DE MILAN

PAUVRE SYLVESTRE PANTOIS




Eto'o, la classe européenne Mickaël Silvestre ne peut que le déplorer : Samuel Eto'o est au top.
Un début de saison de folie. Que dire d'autre en regardant les performances de Samuel Eto'o, millésime 2010-2011 ? Epatant en Championnat (5 réalisations, meilleur buteur de Serie A), où il porte, de ses jambes de trentenaire, la nouvelle formule de l'Inter estampillée Benitez, le Camerounais confirme cet état de grâce en Ligue des champions. Le camp nerrazzuro lui doit pour beaucoup le succès de mercredi (4-0) contre le Werder Brême. Une soirée absolument calamiteuse pour la défense de Thomas Schaaf, humiliée dans les grandes largeurs, et ce pour la 3e fois de la saison. Replacé dans l'axe de l'attaque milanaise suite au forfait de Diego Milito (avec la titularisation sur le flanc droit du Français Jonathan Biabiany), Eto'o est impliqué sur les quatre buts de son camp. Buteur à la 21e minute sur un bon service de Cambiasso, le Lion a remis ça six minutes plus tard de l'intérieur du droit avant d'offrir (34e) un but à Wesley Snejder.

Gentil garçon, le Néerlandais lui a rendu la politesse (81e) pour un plat du pied droit qui laissait Wiese pantois. Un triplé qui porte donc à 4 le nombre de ses réalisations en Ligue des champions cette saison, et le positionne seul en tête du classement des buteurs de la compétition devant Nicolas Anelka (3 réalisations). On n'est guère loin de ses affolantes stat's époque 2008-2009 (30 buts en Championnat avec Barcelone, 6 en Ligue des champions). Au terme de cette véritable soirée de gala à Giuseppe-Meazza, avec Eto'o en maître de cérémonie, l'Inter prend les rênes de son groupe, à égalité de points avec Tottenham, bourreau du FC Twente à la maison (4-1). Et prépare de la meilleure façon possible son rendez-vous de dimanche face à la Juventus.

«Le Real, plus jamais»
Brillant avec l'Inter Milan, Wesley Sneijder raconte dans L'Equipe sa rancoeur envers le Real Madrid et ses espoirs de Ballon d'Or.




Wesley Sneijder à propos de Mourinho : «Une année avec lui, ça vaut dix ans avec quelqu'un d'autre»
Wesley Sneijder est cité comme l'un des possibles successeurs de Lionel Messi au palmarès du FIFA Ballon d'Or France Football. Il le sait, et «n'est pas surpris».

Avec Iniesta et Xavi, Wesley Sneijder fait partie des trois favoris pour succéder à Lionel Messi au palmarès du FIFA Ballon d'Or France Football. «Pour moi, c'est forcément l'un de ces trois-là qui l'emportera. Je sais que j'ai une chance». Auteur d'un triplé Championnat-Coupe d'Italie-Ligue des champions avec l'Inter, le milieu néerlandais est revenu dans un long entretien accordé à L'Equipe sur «la meilleure saison de sa carrière». Et d'avertir : «Ce n'est peut-être pas fini». Se profile courant décembre le championnat du monde des clubs à Abu-Dhabi.

En débarquant chez les Nerazzurri après une saison très mitigée au Real, Sneijder, 26 ans, ne s'attendait pas à connaître autant de succès. Par superstition, et pour rigoler, il avait néanmoins lancé à sa femme et son manager dans l'avion qui le conduisait à Milan : «Pour ma première saison avec l'Ajax, j'ai été champion. Idem la première année avec Madrid. Je vais donc être champion d'Italie (Rires)». Les résultats du club lombard ont dépassé ses attentes. Le mérite en revient à José Mourinho. La part du Portugais dans les succès de l'Inter a tout simplement été «énorme». «Une année avec lui, ça vaut dix ans avec quelqu'un d'autre», s'enflamme Sneijder.Entre Mourinho et l'ancien joueur de l'Ajax, le plaisir de travailler ensemble semble partagé. A son arrivée dans la Maison Blanche, "The Special One" a tenté de convaincre le milieu de terrain de l'accompagner. «Mais c'était impossible. Je ne veux pas retourner dans un club qui m'a traité de cette façon (...) Plus jamais je ne jouerai au Real». S'il se dit «pas revanchard», Sneijder n'oublie pas qu'au moment où l'Inter et Mourinho s'étaient manifestés, les dirigeants madrilènes lui avaient «demandé de (s')entraîner à part», alors que lui, ne voulait «pas partir sur un échec». Un mal pour un bien, finalement

CHAQUE CLUB QUE JE QUITTE A UNE CRISE LA SAISON SUIVANTE
DIXIT JOSE LE ONE

L'Inter Milan affronte l'équipe sud-coréenne de Seongnam en demi-finale de la Coupe du monde des clubs (18 heures). Une compétition à laquelle tient tant Massimo Moratti, le président nerazzurro.

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1964 et 1965, l'ancienne dénomination de la Coupe du monde des clubs, l'Inter a à coeur de remporter l'épreuve cette année. Son président Massimo Moratti en tête. Son père était en effet le président des Nerazzurri lors des premières victoires et il tient fortement à s'inscrire dans sa lignée après avoir réalisé le triplé Championnat-Ligue des champions-Coupe d'Italie en 2010. D'autant qu'un sacre ferait un bien conséquent à une équipe mal en point actuellement (7e de Serie A à 13 points de l'AC Milan avec un match en moins à disputer en janvier) et paraissant abandonnée de toute idée conquérante cette saison après avoir tant gagné.

Benitez joue sa tête
«On parle d'un match important, aussi important que l'étaient les entraînements de ces derniers jours, parce que cela peut donner des indications sur la forme de l'équipe et sur le retour d'un climat de grinta et d'envie de gagner», ainsi concédé Moratti lundi. «J'espère que les joueurs sont tous en forme pour pouvoir répéter ce qu'ils ont fait la saison dernière», a ajouté le président intériste. En trame de fond se joue l'avenir de Rafael Benitez aux Emirats Arabes Unis. Arrivé l'été dernier après le départ de José Mourinho, le technicien espagnol des Milanais tient lui aussi à remporter l'épreuve car sinon, son départ est quasiment acquis. Avant de penser à soulever le prestigieux trophée samedi, il faut déjà passer le cap des demi-finales face à la formation sud-coréenne de Seongnam Ilhwa Chunma, le champion d'Asie.

BENITEZ POURRAIT SAUVER SA TETE MISE A PRIX SUR 2 MATCHS


L'Inter tient sa finale
L'Inter a dominé (3-0) Seongnam pour se qualifier en finale du Mondial des clubs.




Stankovic a ouvert le score contre Seongnam mercredi (3-0).
Face à des Coréens agressifs mais limités, l'Inter Milan s'est tranquillement imposée (3-0) ce mercredi en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Les Italiens retrouveront samedi le TP Mazembe en finale.

Les coups de pied de karaté, les prises de judo, rien n'y a fait, l'Inter Milan était trop forte. Face à l'agressivité ou plutôt la maladresse des Sud-Coréens de Seongnaw Ilwha Chunma, les Italiens n'ont pas eu à forcer leur talent ce mercredi pour valider leur billet en finale de la Coupe du monde des clubs (3-0). Ils retrouveront samedi soir les Congolais du Tout Puissant Mazembe, vainqueurs mardi de l'Internacional Porto Allegre (2-0). Un duel aussi surprenant qu'alléchant se profile donc. Pour remporter pour la première fois de son histoire le trophée planétaire, les coéquipiers de Samuel Eto'o ont donc habilement passé l'obstacle du champion d'Asie. Si l'on a pu craindre le pire après seulement 45 secondes de jeu et la sortie prématurée sur blessure de Wesley Sneijder, l'Inter n'a même pas eu le temps de trembler. Hormis peut-être sur quelques duels physiques impressionnants.

Le vainqueur de la Ligue des champions 2010 a finalement ouvert le score dès la 3e minute, grâce à Dejan Stankovic. Trente minutes plus tard, le Serbe était imité par Javier Zanetti au terme d'une action de toute beauté. Sans être flamboyante, malgré la présence des habituels titulaires, l'Inter a été sérieuse toute la partie, s'offrant toutefois quelques frayeurs (37e, 43e, 45e+1, 66e). Des sueurs froides vite oubliées avec le troisième but de la partie signé Diego Milito en deuxième période. Une réalisation en forme de récompense pour l'attaquant argentin, auteur d'une bonne rentrée et d'une sublime passe décisive sur le second but. S'il poursuit sur sa lancée, l'ancien du Genoa aura de grandes chances de rajouter une nouvelle ligne à son palmarès en 2010

MONDIAL DES CLUBS
Mazembé
rêve de faire
tomber l’Inter
En Italie, on ne parle que de
lui : Robert Muteba Kidiaba. Les
i m a g e s du g a r d i e n du
Tout-Puissant Mazembé, fêtant
le premier but de son équipe
en demi-finale du Mondial
des clubs face au Internacional
Porto Alegre (2-0), ont fait le
tour du monde. Il faut dire qu’il
a effectué une danse aussi surprenante
que délicate en s'asseyant
par terre et se déplacer
sur les fesses par petits bonds
en avant!
"Je ne pense pas que c'est bien
de faire ça en match", a déploré
Julio Cesar, le portier de l’Inter
Milan, qui défiera le club congolais
ce soir en finale, à Abou
Dhabi. Le club dirigé par Lamine
N’Diaye est la première formation
africaine à atteindre ce
stade de la compétition. Et les
doubles vainqueurs de la Ligue
des champions (2009, 2010) rêvent
de faire tomber les champions
d’Europe. "Nous avons gagné
le premier match, nous réussissons
le deuxième, l’appétit venant
en mangeant, pourquoi
pas négocier le troisième match
face à l’Inter Milan pour gagner
la Coupe ?", a souri N’Diaye.
Mais l’Inter, qui a fait de ce trophée
un objectif prioritaire, n’a
pas vraiment le droit à l’erreur...
Tout-Puissant Mazembé - Inter Milan
............................................18h, C+ Sport

TOUT PUISSANT INTER

4 TITRES

● Eto’o élu joueur duMondial
des clubs. L’attaquant de l’Inter
Milan, vainqueur samedi du
championnat du monde des
clubs face au Tout-Puissant Mazembé,
a été désigné meilleur
joueur de la compétition.
Eto’o, qui n’a pourtant marqué
qu’un seul but, succède ainsi à
Leo Messi.

ITALIE LICENCIÉ HIER PAR L’INTER MILAN
Rafael Benitez,
six mois et puis s’en va...

L’ancien coach de
Liverpool est désormais
sans club MAIS PAS SANS ARGENT ...INDEMNITE DOIT ETRE COSTAUDE


La récente victoire lors du
Mondial des clubs n’aura pas
suffi à Rafael Benitez pour sauver
sa tête. Hier, Massimo Moratti,
le président de l’Inter Milan,
a officialisé le licenciement
de son entraîneur, même si le
communiqué du club parle de
"consentement mutuel".
Arrivé en juillet dernier en
provenance de Liverpool, qu’il
n’était pas parvenu à qualifier
pour la Ligue des champions,
Rafa Benitez paye le début de
saison difficile de son équipe.
Auteur d’un superbe triplé
Championnat - Coupe - Ligue
des champions, l’Inter s’est péniblement
qualifié pour les huitièmes
de finale de la C1 (2e, derrière
Tottenham avec trois victoires,
un nul, deux défaites).
Surtout, les Intéristes occupent
actuellement à une inquiétante
7e place en Serie A, à 13 points
du leader actuel (avec deux matches
en moins), qui n’est autre
que son voisin et rival historique,
le Milan AC.
"Je veux remercier tout le monde
pour le soutien reçu lors de
monexpérience à l’Inter, a déclaré
Benitez, à l’agence de presse
Ansa. Je suis triste de quitter un
aussi grand club. Enfin, j’adresse
un juste remerciement au président
Massimo Moratti pour
m’avoir à l’époque choisi comme
entraîneur de l’Inter".
Cette décision désormais officialisée,
les dirigeants intéristes
vont devoir désigner un nouvel
entraîneur pour redresser la
barre. Pour remplacer Benitez,
les médias italiens ont un favori
: il se nomme Leonardo, ancien
joueur et entraîneur du…
Milan AC.
Unchoix qui serait plutôt surprenant
lorsque l’on connaît la
rivalité qui existe entre les deux
voisins lombards. D’autant
plus que la succession de José
Mourinho n’a rien de facile. Et
ce n’est pas Rafael Benitez qui
dira le contraire


SON PARCOURS
En tant que joueur:
1974- 1981 : Real Madrid Castilla ; 1981 - 1985 : AD Parla ; 1985 - 1986 : Linares CF.
En tant qu'entraîneur:
2000- 2001 : Tenerife (Espagne) ; 2001 -2004 : Valence CF (Espagne) ;
2004- 2010 : Liverpool FC (Angleterre) ; Juin 2010 -Décembre 2010 : Inter Milan.
SON PALMARÈS
Avec Valence :
Champion d'Espagne (2002 - 2004); vainqueur de la coupe de l'UEFA (2004).
Avec Liverpool :
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA (2005) ; vainqueur de la Ligue des
champions (2005) ; vainqueur de la coupe d'Angleterre (2006) ;
vainqueur du Community Shield (2006).
Distinctions personnelles :
Prix "Don Balòn" du meilleur entraîneur de la Liga (2002).
Entraîneur de l'année de l'UEFA (2003, 2005

Un bon entraineur ce Rafa mais pas le profil Inter, on parle de LEONARDO, SPALETTI pour lui succéder...

oui mais pour lui il vient prendre deux claques il aura du mal a s'en remettre BENITEZ

LEONARDO à l'inter surement
ca lui fera un air de revanche contre le MILAN AC

olympien13 a écrit:Un bon entraineur ce Rafa mais pas le profil Inter, on parle de LEONARDO, SPALETTI pour lui succéder...

ITA - Leonardo arrive à l'Inter

Comme prévu, Leonardo (41 ans) a été nommé ce vendredi entraîneur de l'Inter Milan en remplacement de l'Espagnol Rafael Benitez, licencié jeudi, comme l'annonce l'agence italienne Ansa. Le technicien brésilien était libre depuis son départ de l'AC Milan cet été après une saison passée sur le banc.


cet air de revanche lui permettra d'etre sifflé pendant les derbies milanais

CA PARAIT BIZARRE DE PARTIR DU CLUB EN N AYANT RIEN FAIT
UN JOUEUR DE CE TALENT ...ETONNANT

Kaka vers l'Inter ?
Des émissaires du club italien vont se rendre à Madrid début janvier afin de négocier le transfert du Brésilien.




Kaka pourrait rejoindre l'Inter en janvier.
Kaka pourrait rejoindre Lenoardo à l'Inter Milan, selon le Corriere dello Sport de mardi. Selon le quotidien italien, des émissaires du club champion d'Europe vont se rendre à Madrid début janvier afin voir si est possible un prêt ou un transfert du Brésilien, touché au genou depuis le début de la saison. Ils devraient venir dans la capitale espagnole entre le 3 janvier, date de la reprise du Championnat, et le 6, jour de la rencontre retour de Coupe du roi contre Levante. Cette arrivée serait un peu la réponse du berger à la bergère, après le prêt avec option d'achat de Zlatan Ibaramovic à l'AC Milan l'été dernier.

Apparemment ça ne se fera jamais et KAKA devrait rejoindre cet été Chelsea !

ou mais ANCELOTTI SERA VIRE AVANT ..IL LE RETROUVERA PAS ..

Je ne pense pas...

olympien13 a écrit:Je ne pense pas...

c'est à voir si par malheur il ne lui fait pas passé les huitiiemes de champion"s league son sort pourrait etre scellé en mars
abracadramotvitch veut la gagner absolument

Coupe - Eto'o qualifie l'Inter

L'effet Leonardo se confirme : 3 matches disputés depuis son entrée en fonction, et trois victoires. Mercredi soir, les Nerazzurri ont en effet validé leur billet en quart de finale de Coupe d'Italie en venant à bout du Genoa (3-2). Samuel Eto'o s'est offert un doublé (15e, 43e), avant un but de Mariga (60e). Un peu plus tôt, Palerme s'est également qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Italie en éliminant le Chievo Vérone (1-0).


EN CLAIR BENITEZ ETAIT NUL
VIRE DE LIV" POL
VIRE DE L"INTER

équipes probables


Inter Milan (ITA): Julio Sergio - Maicon, Lucio, Ranocchia, Chivu - Zanetti (cap.), Thiago Motta, Cambiasso - Sneijder, Stankovic - Eto'o
Bayern Munich (ALL): Kraft - Lahm (cap.), Tymoshchuk, Badstuber, Pranjic - L. Gustavo, Schweinsteiger - Robben, Müller, Ribéry - Gomez.

24 février 2011
Le Bayern prend sa revanche
Neuf mois après sa défaite en finale, le Bayern Munich s'est imposé mercredi à San Siro (1-0). Arjen Robben était dans un grand soir.


Neuf mois après sa défaite en finale contre l'Inter, le Bayern Munich a pris sa revanche à San Siro mercredi (1-0) en huitième de finale aller.

Au cinéma, les remakes sont en général moins bons que les films originaux. Au football, ce n'est pas toujours le cas. Neuf mois après la dernière finale de la Ligue des champions, l'Inter et le Bayern ont livré mercredi une de ces parties qui vous font adorer le football. On peut le dire sans rougir : ce huitième de finale aller de Ligue des champions a été extraordinaire. La partie s'est jouée sur un rythme d'enfer, les deux équipes ont réalisé des enchaînements d'une classe exceptionnelle, se sont procurées une multitude d'occasions (16 tirs pour le Bayern, 12 pour l'Inter) et les gardiens se sont mis au diapason en réalisant des prouesses.


Privé de Franck Ribéry l'an dernier en finale - le Français était suspendu -, Louis van Gaal doit regretter son absence il y a neuf mois. Ce mercredi, l'international a montré à l'Europe entière quel joueur fabuleux il était. Avec ses compères Müller et Robben, il a multiplié les combinaisons et aurait même pu ouvrir le score sur un centre du Néerlandais, mais sa tête a touché la transversale (24e). Que dire de Robben ? Serré de près par Cambiasso et Chivu, le fantasque ailier a toujours trouvé la solution pour placer une merveille de centre ou tenter des tirs dans des angles impossibles, comme cette frappe du droit, son mauvais pied, qui est venue heurter le poteau de Julio Cesar (53e). Et c'est sur une ultime tentative, relâchée par le gardien intériste, que le Bayern a marqué le seul but de la soirée par l'intermédiaire de Mario Gomez (89e), qui marquait là son trentième but de la saison en 32 matches joués.

Et l'Inter dans tout ça ? Moribond sous l'ère Benitez, le champion d'Europe en titre est redevenu une équipe redoutable. La soirée aurait d'ailleurs pu tourner en faveur de Samuel Eto'o et consorts, mais ils sont tombés sur un Thomas Kraft en feu pour son baptême... du feu en Ligue des champions. Que ce soit les doigts (18e), le pied (33e) ou la main (80e), toutes les parties de son corps ont été mises à contribution. Et lorsque l'Allemand était battu, la chance lui souriait et les missiles d'Eto'o, Maicon ou Cambiasso passaient à côté. S'ils veulent renverser la machine allemande dans trois semaines, les Italiens devront encore hausser leur niveau de jeu. On en frémit d'avance

L'Inter renverse le Bayern
Défaite à l'aller, l'Inter a retourné une situation compromise contre le Bayern mercredi (3-2), en huitième de finale retour.




Wesley Sneijder a relancé l'Inter contre le Bayern mardi, en égalisant.
Défaite à l'aller, l'Inter a retourné une situation compromise contre le Bayern mercredi (3-2), en huitième de finale retour. Les Allemands ont été qualifiés pendant une heure.

Dans les trilogies, il y a deux sortes d'épilogue. Les incidents commerciaux, pour rester poli, et les apothéoses. Le huitième de finale retour de Ligue des champions entre le Bayern Munich et l'Inter mardi (2-3) est à ranger dans la seconde catégorie. Après la finale de la C1 l'an passé (2-0 pour les Italiens) et l'incroyable match aller (1-0 pour les Allemands), les 22 acteurs ont encore livré une prestation du tonnerre. Un des protagonistes jouait un des rôles de sa vie, puisqu'il évoluait devant Laurent Blanc, impresario en chef de l'équipe de France. Il s'agit bien sûr de Franck Ribéry.

A deux jours de l'annonce de la liste pour les deux prochaines échéances bleues, le Luxembourg le 25 mars, puis la Croatie le 29, le meneur du Bayern jouait gros. Il ne pouvait se contenter de faire de la figuration comme ce fut le cas il y a trois semaines en Italie. On va tuer le suspense tout de suite. Ribéry a été excellent. Preuve de sa belle performance : il a d'abord pris le dessus sur Maicon, un des meilleurs latéraux du monde, et a contraint Leonardo à replacer Cambiasso sur le côté du Français, afin que l'Argentin diminue l'influence du Français. Une stratégie qui s'est avérée vaine, puisque Ribéry a toujours joué juste, donnant le ballon quand il le fallait ou passant son vis-à-vis avec aplomb. Il aurait même pu marquer, mais Julio Cesar en a décidé autrement (35e).

Et le scénario du match ? Palpitant. L'Inter a lancé les hostilités, avec le but de Samuel Eto'o, pourtant hors jeu, dès la troisième minute. Le Camerounais revenait ainsi à hauteur de Lionel Messi en tête du classement des buteurs en C1, avec cette huitième réalisation. Il était rapidement rejoint par Mario Gomez (21e) qui, comme à l'aller, profitait d'un ballon relâché par Julio Cesar, sur une tentative de Robben. Le Bayern prenait ensuite l'avantage grâce à Müller (31e). Les Italiens étaient à terre, tête basse. Mais cet Inter n'est jamais morte. Et elle compte dans ses rangs deux joueurs d'exception : Wesley Sneijder et Samuel Eto'o. Le premier a remis les deux équipes à égalité (63e), avant que le second ne décale parfaitement Goran Pandev pour le but de la qualification (88e). Le message est clair : il faudra compter sur la bande à Leonardo, qui reste une candidate sérieuse à sa propre succession.

ITALIE● Milan prêt pour un derby au sommet. Il y a quelques
semaines encore, le Scudetto semblait tendre les bras au Milan
AC. Mais ce soir, à l’issue d’un derby qui déchaîne toutes
les passions, l’Inter a l’occasion de s’emparer de la première
place. Milan - Inter, ce seront également les retrouvailles entre
Leonardo et son ancien club, dans un contexte qu’on imagine
des plus hostiles. L’Italie retient son souffle...