CLUBS EN FAILLITE ...ATTENTION

"Pour être honnête
avec vous, je n’y
comprends rien.
Comment trouvez-vous
le temps de faire tout
ça ? Il y a des millions
de choses à faire en
dehors de cela... Ça
amène des problèmes."
LES POTINS VERBATIM

SirAlex FERGUSON
Dans " The Sun"
à propos des réseaux sociaux
tels que Twitter et Facebook

THÉRAPIE
"La maladie commence toujours par un gros gain
Ils jouent à en perdre la boule
Commela drogue, l’alcool ou le tabac, le jeu peut provoquer de graves addictions. Alors que l’offre se multiplie
dans les tabacs et sur internet, une étude cherche à déterminer les facteurs de risque pour améliorer la prévention


Après avoir beaucoup gagné, le joueur peut avoir "l’impression
qu’il contrôle le hasard", analyse Nathalie Parola oui comme notre concours de prnonos



Depuis un an, Francis n’a plus
"touché au diable". Le Loto,
L’Euromillions, le tiercé, les machines
à sous, les vendredi 13,
c’est un enfer qu’il veut quitter
pour toujours. 23 ans de jeu pathologique
lui auront coûté
"100000¤ au moins", dilapidés
dans les PMU et les casinos. "Je
pouvais passer un mois de salaire
entier en une journée." Et la
dette n’est pas close : "Il me reste
à rembourser les 36 000 ¤
que j’ai volés dans la caisse de
mon employeur", articule-t-il,
sans rien cacher, parce que "ça
fait partie de ma thérapie".
Pour Francis, comme pour la plupart
des joueurs pathologiques,
"les problèmes commencent par
un gros gain, explique Nathalie
Parola, psychologue. Le joueur
a alors un sentiment de puissance,
l’impression qu’il contrôle le
hasard." Lors des entretiens
avec ses patients, elle travaille
notamment sur les fausses
croyances: superstitions ou analyses
statistiques erronées,
"comme l’idée, très fréquemment
répandue, qui consiste à
croire que si le zéro n’est pas
sorti depuis un moment à la roulette,
les chances se multiplient
à chaque tour".
Le joueur qui gagne s’emballe
d’autant plus facilement que le
plaisir du gain, et même l’attente
du gain, "stimulent les circuits
de la récompense avec une
sécrétion de dopamine, l’hormone
du plaisir", explique le Dr Magalon.
Fréquemment liée à un état
dépressif préexistant, l’addiction
au jeu permet ainsi de "bloquer
les affects négatifs de la dépression".
Le jeu, en quelque
sorte, "c’est du Lexomil", résume
le psychiatre. C’est pourquoi
"le joueur pathologique est toujours
un mauvais joueur : quand
il perd, il retombe dans son état
dépressif... et recommence le
lendemain pour regagner ses
points".
Lorsqu’il se décide enfin à
consulter, l’accro au jeu a donc
déjà beaucoup gagné, et perdu
plus encore. Une phase de désespoir
qui ne survient que lorsque
le joueur prend conscience qu’il
ne peut plus s’en sortir

SPANIA.

NUUUUUUUUL

Coupde chaud sur lemelon:
sueurs froides des producteurs
PERNES Avec une production en avance, ils doivent faire face
à la concurrence marocaine et espagnole



IL N’Y A PAS QUE LE MELON
La cerise, victime aussi du beau temps

Le mercure monte, offrant des couleurs
aux fruits et légumes vauclusiens. Cette
année, le melon n’est pas le seul à faire
son apparition plus tôt sur les étals. La cerise
elle aussi est venu colorer les paniers
des chalands. Et si cela ravit les palais, les
producteurs, eux, sont inquiets. Ils doivent
en effet faire face à la concurrence
d’autres régions. Loi du marché oblige, cette
arrivée massive de cerises sur les étals
entraîne inéluctablement une baisse des
prix.
À tel point que certains agriculteurs vauclusiens,
qui l’an dernier avaient déjà dû mettre
la main à la poche pour s’en sortir, ont
décidé de laisser les cerises sur les arbres,
estimant qu’à moins de 3¤ le kilo, la cueillir
n’est pas rentable. Car, comme le melon,
c’est un fruit qui demande beaucoup de
main-d’oeuvre.
Face à cette agriculture locale en danger,
la FDSEA et des producteurs vauclusiens multiplient
les actions pour inciter les consommateurs
à "consommer local". Ainsi samedi,
à Avignon, devant le magasin "Cueilli Vendu",
les producteurs vauclusiens proposaient
des cerises Burlat à 3 ¤ le kilo, "un bon
prix pour les consommateurs et pour nous",
assurait Frédéric Vève, producteur à Malemort-
du-Comtat

CA PUE UN VENT DE PANIQUE SUR LE GOUBERNEMENT
FION MANQUE PAS D "AIR ET ET
SES VENTS SENTENT MAUVAIS

on fait dire ce que l'on veut aux chiffres

Les centres sociaux dans le rouge Publié le mercredi 25 mai 2011 à 20H07




Phénomène aussi inquiétant que récurrent, la quasi totalité des centres sociaux d'Avignon sont dans une situation financière périlleuse.

la carte de ces centres, le montant de leur déficit, le nombre de leurs salariés et s'interroge : un centre social, ça sert à quoi ? Qui le finance ? Dans le même temps, on vient d'apprendre que l'association Cité Ressource (quatre employés) qui oeuvre depuis plus de dix ans dans le domaine de l'alphabétisation (en lien avec les théâtres) fermait ses portes.

: 27 mai 2011
Barça-MU, le match du business
Barcelone est plus riche que Manchester mais l'Anglais a déjà remporté la finale économique : même battu, il empochera plus que le Catalan.

Barcelone est plus riche que Manchester mais l'Anglais a déjà remporté la finale économique : même battu, il empochera davantage que le Catalan.

En 2009, à Rome, Manchester a perdu (0-2) plus que son titre en Ligue des champions. Comme le lob de Messi sur Van der Sar, symbole d'une saison de feu, le FC Barcelone l'a aussi dépassé cette année-là au classement des clubs les plus riches. Depuis, l'écart s'est creusé entre les challengers du Real Madrid, champion mondial des revenus : selon Deloitte, le Barça a engrangé près de 400 millions d'euros en 2009-2010 (+33 millions par rapport à la saison précédente), MU un peu moins de 350 (+22). La dépréciation de la livre explique en partie la nouvelle hiérarchie. Le Barça a aussi profité d'une flambée des droits TV qui représente près de la moitié de son budget (178 millions). Le Catalan est plus fort sur le merchandising (les produits dérivés), l'Anglais plus performant dans son stade (billetterie, VIP, restauration). Avantage United pour le sponsoring maillot grâce au contrat AON, mais le Barça profitera l'an prochain de son deal record avec la Qatar Foundation (33 millions par saison sur 5 ans). Sur le marché des transferts, les deux dépensent plus qu'ils ne gagnent : -20 millions pour le Barça, -11 pour MU. Le privilège des très riches.

Depuis l'instauration en 1997 du format à plusieurs clubs par pays, Manchester est sans rival pour les gains tirés de la compétiton reine. Sir Alex en a gagné deux (1999 et 2008) et n'a surtout loupé aucune édition : 13 sur 13 (comme le Real) contre 12 sur 13 au Barça (comme Arsenal, le Bayern, Kiev et l'Olympiakos). Lors des onze dernières saisons, MU a récolté selon l'UEFA 315 millions d'euros, contre 245 à son adversaire, devancé aussi par le Bayern, Arsenal et le Real. Etonnant : même si MU perd à Wembley, la C1 lui rapportera davantage qu'à Barcelone. Les gains incluent en effet les primes de matches mais aussi le "market pool", la redistribution des droits TV qui dépend en partie de l'exposition dans chaque pays. Sur ce critère, MU est devant : une défaite lui rapporterait 55 millions d'euros, alors qu'un Barcelone titré n'empocherait "que" 48,9 millions... Il faut ajouter à ces chiffres les recettes de billetterie (6 matches à domicile et finale). Au total, chacun devrait dépasser 60 millions, plus que le budget moyen des clubs de L1 (50 millions).

«Les deux clubs sont très proches en performances économiques. Si Manchester pouvait négocier directement ses droits TV comme le Barça dans le système espagnol, il n'y aurait pas cette différence de 50 millions entre leurs revenus.

Même proximité pour la dette : elle est de 442 millions à Barcelone et dépasse légèrement les 500 à Manchester. Son origine, elle, est différente. A Manchester, elle est liée à l'achat du club en 2005 par la famille Glazer, selon un système (LBO) qui consiste à se rembourser des dettes contractées à l'achat par les revenus du club. Le refinancement de la dette, appuyé en partie sur des obligations libellées en dollars, permet à MU de commencer à réduire la facture. Au Barça, les comptes ont longtemps été assez opaques. Un audit réalisé par Deloitte a révélé l'ampleur de la dette, liée notamment aux dépenses sur le marché des transferts et à la flambée des salaires. Le règlement relatif au fair play financier prévoit des contrôles financiers supplémentaires de la part de l'UEFA si la dette dépasse 100% des revenus. L'un comme l'autre ont donc encore des efforts de rigueur à réaliser.»

Les V'Hello ferment officiellement : faîtes-vous rembourser Publié le jeudi 26 mai 2011 à 19H25


La lettre est signée du directeur des relations clientèle: "Madame, Monsieur, nous sommes au regret de vous annoncer la fermeture de V'Hello à Aix-en-Provence. Les stations seront donc fermées le 31 mai, les bornes et les points d'attache démontés le 8 juillet.

Afin de ne pas vous pénaliser, votre abonnement vous sera totalement remboursé par chèque, que vous recevrez dans les jours qui viennent. Nous vous remercions de la confiance que vous avez témoignée à V'hello". Toutes nos condoléances aux amateurs de la petite reine.

Aussi bondée hier qu’en pleine saison, la plage des Catalans ne sera pourtant surveillée qu’à partir de mercredi




Hier, 15000
Marseillais se sont
pressés sur les plages
pas encore surveillées

Il y a le ciel, le soleil, la mer…
mais pas encore les policiers
et les maîtres-nageurs pour
surveiller les baigneurs qui se
pressent déjà sur le littoral marseillais.
Ces jours-ci, 64 fonctionnaires
phocéens ont bien été envoyés
à la plage, mais c’était sur
celle de… Deauville, pour participer
au gigantesque dispositif
de sécurité du sommet du G8
(notre édition du 26 mai).
À Marseille, il faudra patienter
jusqu’à mercredi 1er juin
pour que soit mobilisée l’armée
des secouristes de la saison estivale
(lire ci-contre). Patienter ?
Par ces chaleurs, alors que les
plages sont déjà nettoyées et
que la température de l’eau dépasse
les 18 degrés ? Hier, plus
de 15000 Marseillais n’ont pas
résisté à la tentation d’aller faire
trempette. À leurs risques et périls.
"Le printemps exceptionnellement
chaud que nous avons cette
année rend l’avant-saison très
problématique, constate le Major
Marc Labouz. Les plages sont
même encore plus fréquentées
qu’en juillet car en juin, très peu
de Marseillais sont partis en vacances."
Aussi, le responsable de l’Unité
de sécurité et de prévention
du littoral (USPL) recommande
"ne pas aller nager au large". Il
se dit inquiet pour les enfants :
"Ne relâchez pas la surveillance
une seule seconde, et n’emmenez
pas de nourrisson à la plage car
les risques de déshydratation
sont importants." L’autre souci
que posent des plages non surveillées,
c’est évidemment l’insécurité
que génère toute
concentration de personnes.
Des températures caniculaires,
la foule des grands jours et les esprits
chauffés à blanc : le cocktail
détonnant a explosé le
week-end dernier, sur la plage
des Catalans (7e), où une violente
rixe a opposé un jeune homme
éméché, à un groupe où se
trouvait le petit ami d’une jeune
femme qu’il avait importunée.
À l’approche du pont de l’Ascension,
il faut donc saluer la décision
prise cette année d’avancer
de quelques jours l’ouverture
de la saison. Le dispositif de
sécurité, qui aurait dû démarrer
le lundi 6 juin, sera donc opérationnel
dès mercredi 1e r, à
14h30. Pourquoi pas plus tôt ?
D’abord parce qu’il n’est pas
aisé de réunir les effectifs de police
(lire ci-contre). Ensuite parce
que, hors salaires de ces fonctionnaires,
la surveillance des
plages marseillaises coûte entre
15 à 20 000¤ par…. jour.


Pour conseiller et surveiller les
2 millions d’estivants attendus
sur les plages, 500 agents municipaux,
communautaires, de la police
nationale et des associations
partenaires, seront mobilisés jusqu’au
4 septembre. Principale
nouveauté : sur les 62 fonctionnaires
de police affectés sur le littoral,
on comptera 28 réservistes,
à la retraite depuis moins de
5 ans. Ce renfort permettra de
moins "dégarnir" les effectifs des
commissariats de quartiers comme
c’est le cas chaque été. La baignade
sera surveillée sur 11 plages,
tous les jours de 9h30à 19h
(de 10h à 19 h 30pour les Catalans
et de 9h30 à 18h30 pour le
Frioul). De nombreuses activités
sportives et ludiques seront proposées
à partir de juillet

Politique sécuritaire ... constat d'échec

Munich 1860 sauvé in extremis

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Un investisseur jordanien est entré à hauteur de 49% au capital de Munich 1860, évitant au club champion d'Allemagne 1966 de perdre sa licence en Bundesliga 2, quelques heures avant la date limite fixée par la Ligue allemande pour prouver sa solvabilité. Le club n'a pas dévoilé le montant de l'investissement de l'homme d'affaires, Hasan Ismaik, mais la presse allemande évoque une somme de 18 millions d'euros. L'entrée au capital a été formalisé lundi. 1860, qui se débat depuis des mois dans les difficultés financières, était menacé de relégation administrative en division amateur.

1 juin 2011
Les créanciers accentuent la pression sur la Grèce, dont la note est encore dégradée
Les créanciers de la Grèce ont accentué les pressions mercredi sur Athènes pour que le pays intensifie les réformes et les privatisations, en échange d'un nouveau paquet d'aide en cours de discussion entre capitales européennes.

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AFP
Moody's a dégradé mercredi la note de la dette d'Athènes à un niveau reflétant un risque réel de non-remboursement, et envisage de l'abaisser encore. L'agence a justifié sa décision par "l'augmentation du risque que la Grèce ne puisse stabiliser son endettement sans une restructuration" et "la hausse de la probabilité que (ses) soutiens financiers" conditionnent leur aide à la participation des créanciers privés à une telle restructuration.

"Il est très probable qu'on débouche sur un nouveau programme de prêts" à la Grèce en plus des 110 milliards d'euros, a indiqué mercredi une source diplomatique européenne.

"Je ne pense pas qu'on puisse l'éviter", a-t-il ajouté, le pays devant pouvoir passer le cap de 2012 et 2013 sans avoir à emprunter sur les marchés qui lui proposent des taux prohibitifs.

Dans ce contexte, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, rencontrera vendredi à Luxembourg le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Le montant du nouveau prêt envisagé, qui s'ajouterait aux 110 milliards alloués l'an dernier par l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), n'est pas encore fixé. Les 60 à 70 milliards d'euros évoqués lundi par l'Italien Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE, correspondent au montant que le pays devrait normalement emprunter sur les marchés ces deux années là.

Une source européenne a aussi indiqué mercredi réfléchir à une "assistance technique" à la Grèce dans certains domaines, comme cela avait été le cas pour la collecte des données statistiques.

En échange, pour éviter une restructuration de l'énorme dette du pays (plus de 350 milliards d'euros) qui créerait une "dépression économique et sociale majeure" en Grèce selon la BCE, Athènes doit "faire des efforts supplémentaires", notamment en matière de privatisations, a estimé mercredi le chef économiste de la BCE Jurgen Stark.

Le Commissaire européen Olli Rehn, à New York, a pour sa part évoqué des "décisions difficiles en juin", en référence aux discussions en cours entre la Grèce et les experts de la "Troïka" des créanciers chargés d'évaluer la situation économique et financière du pays.

Sur le même sujet, à Bruxelles, la Commission a fait état de "bons progrès" dans les discussions de la Troïka en cours à Athènes, en précisant que les conclusions sont attendues "dans les prochains jours".

Le gouvernement grec est engagé sur tous les fronts pour mettre les réformes en oeuvre, sous l'oeil sceptique des agences de notation.

Pour l'instant en matière de privatisations, le seul élément concret a été l'activation mercredi par le gouvernement grec de l'option d'achat de Deutsche Telekom sur 10% du capital de l'opérateur de télécommunications OTE, ouvrant la voie à sa prise de contrôle totale par l'allemand.

Les mesures prévues, qui devraient se trouver aussi bien dans les conclusions de la Troïka que - pour partie - dans un projet de loi budgétaire à moyen terme, portent sur trois axes: privatisations, économies budgétaires, augmentation des recettes par une meilleure collecte des impôts.

Sur le volet privatisations, la BCE estime que la Grèce pèse pour au moins 300 milliards d'euros d'actifs publics, dont 50 milliards devraient être vendus ou mis en concession d'ici 2015. Avec ce montant, la Grèce pourrait réduire sa dette de 20%, estime la BCE.

Les créanciers poussent pour que les appels d'offres soient lancés rapidement, et que soit nommée une commission indépendante chargée de superviser le processus, avec des renforts étrangers.

Les pays créanciers et les chancelleries font aussi pression pour obtenir dans l'urgence un consensus politique sur ces mesures. Le leader de l'opposition conservatrice Antonis Samaras, qui refuse jusque-là d'épauler le gouvernement socialiste, devrait rencontrer le Premier ministre français François Fillon la semaine prochaine à Paris, selon une source diplomatique.

Du côté syndical, la confédération du secteur privé GSEE a appelé les salariés des sociétés publiques à une grève contre ces privatisations le jeudi 9 juin.

Alors que l'Allemagne a réitéré ses exigences de suspendre toute éventuelle nouvelle aide à la Grèce à une participation des détenteurs privés de dette grecque, la chancelière Angela Merkel a indiqué mercredi à Singapour que la stabilité de la zone euro est d'une "importance cruciale".

CLUB EN FAILLITE ATTENTION LE QUATAR ARRIVE.............


PSG, un pas de plus pour le Qatar
Le rachat du Paris-SG par un fonds qatari s'inscrit dans une stratégie globale du micro-état du Golfe nous explique Vincent Chaudel (Kurt Salmon)



Le Parc des Princes devient l\'un des écrins de l\'ambition sportive du Qatar.

«Vincent Chaudel, quel est, du point de vue qatari, le sens du rachat du PSG par Qatar Sports Investments ?
Paris n'est pas un caprice ou un achat compulsif, mais l'application d'une ligne de conduite mûrement réfléchie qui aura pour point d'orgue le Mondial 2022. Le rachat peut se lire comme une nouvelle étape du grand projet stratégique du Qatar : ancrer son image dans l'univers du sport et en devenir une référence mondiale. Le message est clair : notre pays n'est pas seulement un riche producteur de pétrole et de gaz ou, politiquement, une arrière-cour américaine. Pour le faire passer et se signaler au monde à travers les valeurs positives du sport, la famille régnante chasse en meute avec des moyens sans fin. Et ce marketing d'état donne de vrais résultats...

Lesquels ?
Le Qatar a déjà de nombreux leviers en main. La chaîne Al Jazira est devenue un poids lourd des droits sportifs. C'est un moyen d'influence considérable sur le format des compétitions, leurs horaires de diffusion. Autre atout : le Qatar a développé une expertise dans l'organisation de grands événements, comme les Jeux Asiatiques en 2006. A travers Aspire, son immense académie du sport, le pays s'emploie aussi à former de futurs champions. En Europe, Paris n'est pas isolé. La saison prochaine, le Qatar pèsera pour près de 10% dans le budget du FC Barcelone à travers le partenariat maillot de la Qatar Foundation.

En Espagne, le Qatar est déjà présent à Malaga*...
Il manquait un grand club aux Qataris en Europe que Malaga n'est pas malgré l'argent dépensé. Le PSG, club phare d'une grande capitale, a un tout autre rayonnement potentiel. Pour QSI, l'affaire est plutôt bonne. Paris est moins cher que Liverpool, par exemple. Et les perspectives de résultats sont a priori plus immédiates qu'en Angleterre où vous vous battez au sein d'un Big Four devenu Big Six avec City et Tottenham. En France, la marche pour la Ligue des champions est moins haute. Le Paris qatari peut en rêver.»



* Membre de la famille régnante qatarie, le cheikh Abdullah bin Nasser al-Thani, propriétaire du club de D1 espagnole depuis juin 2010, a fait passer en un an son budget de 30 à 80 millions d'euros

PAYSANS FRANCAIS EN FAILLITE