MER MEDITERRANEE

Les quotas de pêche de thon
rouge quasi inchangés
Les écologistes estiment que cette décision menace la survie de l’espèce

Très prisé des Japonais et des
amateurs de sushis, le thon
rouge peut atteindre la taille
d'un cheval et peser jusqu’à
650kg. Il vit dans l'Atlantique
Nord, le golfe du Mexique et la
mer Méditerranée. Selon les
scientifiques, le stock de ce poisson
a baissé de plus de 80%depuis
les années 1970.


Le quota de pêche de thon rouge, surtout apprécié des Japonais, a été
fixé à 12900tonnes pour 2011, contre 13500 cette année

Le thon rouge de Méditerranée
a du soucis à se faire.
Alors que certains États et
les ONG, dont Greenpeace et le
WWF, exigeaient une réduction
drastique, autour de 6 000 tonnes,
de la pêche de cette espèce
en danger, les 48 membres de la
Commission internationale
pour la conservation des thonidés
de l'Atlantique se sont finalement
accordés sur un quota de
12900tonnes pour 2011, contre
13500 tonnes cette année. Cette
décision aminima a provoqué la
colère de Greenpeace qui a dénoncé
un résultat "déplorable"
en contradiction avec l'engagement
à ce que tous les stocks de
poissons soient exploités de façon
durable d'ici à 2020 pris lors
d'une récente convention internationale
sur la biodiversité de
Nagoya. "Une nouvelle fois, les
délégations ne se sont pas préoccupées
d'assurer la sauvegarde
d'une espèce emblématique et
menacée", a déclaré François
Chartier, chargé de campagne
Océans de Greenpeace. Pour
l'organisation verte, la décision
de la Cicta "démontre que seul
prime l'intérêt économique à
court terme de la pêche industrielle".
Cette défaite des écologistes
est la deuxième en peu de
temps. Il y a huit mois, la
Convention sur le commerce international
des espèces de faune
et de flore sauvage menacés d'extinction
(Cites) avait, en effet, rejeté
les propositions de Monaco
et de l'Union européenne visant
à interdire le commerce international
du thon rouge.
Mais est-ce pour, pour autant,
une victoire des pêcheurs? Si le
Comité français national des Pêches
s’est dit heureux de cette
décision qui est "dans la droite
ligne de la position française défendue
par le ministre en charge
de la pêche Bruno Le Maire"et a
estimé que "la raison l’avait emporté",
les pêcheurs pourraient
faire, eux, grise mine. Le quota
français va passer à 1 000 tonnes,
soit la moitié de l’an dernier.
Une fois la part de la pêche
traditionnelle déduite, les thoniers-
senneurs ne disposeront
que de 800 tonnes de thon à pêcher.
De quoi provoquer, une
fois de plus, leur colère

La Méditerranée
étouffée
250milliards de microparticules
de matières
plastiques la polluent




Sur la base des calculs effectués
à partir des échantillons
prélevés au large, "on peut estimer
à environ 250 milliards le
nombre de microparticules plastiques
qui flottent entre la surface
et 15 cm de profondeur en Méditerranée",
affirme le scientifique,
expliquant qu’il faudrait
toutefois "mener d’autres campagnes
d’analyses dans tous les bassins
de la Méditerranée" pour affiner
cette estimation.
En poids, cette pollution diffuse
ne représente pas grand-chose
: 500 tonnes tout au plus pour
l’ensemble de la Méditerranée.
Mais l’impact de ces particules
sur l’environnement marin est
encore mal connu. "Il n’existe
pratiquement aucune étude sur
les conséquences de l’absorption
de matières plastiques par les animaux
marins, poissons et cétacés",
regrette Denis Ody, responsable
du pôle "océans et côtes"
au WWF France, expliquant
qu’on "ne sait pas, par exemple,
si ces particules sont intégralement
rejetées après digestion ou
si une partie réussit à passer
dans l’organisme et dans quelles
proportions." Selon lui, la seule
certitude c’est que les rebuts de
l’activité humaine "se retrouvent
sur l’ensemble de la biosphère,
parfois en grande quantité."
Des études sur des sédiments
prélevés en Manche montrent
ainsi que 20 à 30% de la matière
échantillonnée est composée de
substances étrangères au milieu
marin, fabriquées ou utilisées
par l’homme. "Et il n’y a pas de
raison que la Méditerranée soit
épargnée par le phénomène", indique
l’océanologue du WWF.
Dans ce domaine, la Méditerranée
accuse un retard important
sur les grands océans, où les
premières études ont été lancées
il y a près de 40 ans. C’est
en effet Edward Carpenter, professeur
en écologie marine à
l’université de San Francisco,
qui a publié le premier article
sur l’accumulation des particules
plastiques en mer des Sargasses
dans la très sérieuse revue
américaine Science, en 1972.
Il faudra néanmoins attendre
le milieu des années 80 pour que
d’autres scientifiques s’intéressent
à la question et encore une
dizaine d’années pour que le
phénomène de concentration
de ces particules soit mis en évidence.
Non seulement dans l’Atlantique,
mais aussi dans le Pacifique
et dans l’océan Indien, où
cinq grandes zones d’accumulation
ont été identifiées.
De telles poubelles marines
existent-elles en Méditerranée?
C’est ce que s’efforceront de découvrir
les scientifiques du programme
Expédition MED dans
les trois prochaines années, en
explorant les côtes du bassin occidental
(Est Corse, Sicile, Malte,
Afrique du Nord, Espagne), la
mer Adriatique et le bassin oriental
(Turquie, Syrie, Liban, Israël
et Chypre) où, si l’utilisation des
sacs et emballages plastiques est
moins répandue, elle est aussi
beaucoup moins réglementée
qu’en Europe.
Selon le professeur Richard
Thomson, de l’université de Plymouth,
auteur de Perdu en mer:
où est tout le plastique ?, les
concentrations de microparticules
dans l’hémisphère Nord
auraient continué d’augmenter
jusque dans les années 90, avant
de se stabiliser il y a une dizaine
d’années sous l’effet des réglementations
et d’une modification
du comportement des
consommateurs occidentaux.
Apparues à l’échelle industrielle
au début des années 1950, les
matières plastiques n’auront
donc mis qu’un demi-siècle à
contaminer l’ensemble de la planète.


Les plastiques totalement
biodégradables
ça n’existe pas


François Galgani, spécialiste des pollutions solides à la station
corse de l’Ifremer, répond à nos questions sur ce problème environnemental
majeur.
❚ Cette campagne était la première conduite en Méditerranée sur
les microparticules. Les résultats vous surprennent-ils ?
Pas vraiment, dans la mesure où il n’y avait aucune raison que les
phénomènes déjà observés dans l’Atlantique, le Pacifique et
l’océan Indien épargnent la Méditerranée. Ce qui me surprend
plus, en revanche, c’est la concentration de ces microdéchets à
proximité des côtes, qui atteint des valeurs largement plus élevées
que dans les zones océaniques déjà étudiées dans le passé.
❚ 250 milliards de microparticules, c’est inquiétant ?
C’est beaucoup. D’autant que ce chiffre est une extrapolation des
observations faites dans le bassin occidental et il me paraît très
raisonnable, voire un peu sous-évalué par rapport à la quantité de
plastiques que l’on risque de trouver en Afrique du Nord et dans le
bassin oriental, le long des côtes turques, libanaises et égyptiennes.
❚ Y a-t-il un risque que l’on trouve un jour des "tâches" denses
avec des concentrations encore plus élevées, comme c’est le cas dans
les océans?
J’en doute. D’une part parce que les concentrations moyennes relevées
l’été dernier sont déjà supérieures à ce qu’on trouve dans
ces zones, ces "tâches" océaniques. D’autre part parce qu’il n’y a
pas, en Méditerranée, de courants circulaires permanents - qu’on
appelle des gyres- comme dans les océans. Les gyres méditerranéennes
sont intermittentes et ne permettent donc pas une accumulation
pérenne de déchets dans une zone précise.
❚ D’où viennent ces microparticules ? Des sacs d’emballage ? Des
bouteilles plastiques ?
Nous n’avons pas de certitude, car il est très difficile de tracer des
particules aussi fines, mais elles viennent a priori de multiples
sources. Les sacs, bien sûr, qui sont facilement transportés par les
fleuves et par les vents, mais aussi des plastiques durs que le soleil,
l’oxygène et l’érosion marine ont divisé au fil du temps en fragments
de plus en plus petits.
❚ L’apparition des plastiques biodégradables permet-elle d’envisager
une amélioration de la situation ?
Certainement pas ! Parce que le plastique intégralement biodégradable,
ça n’existe pas. Les sacs "verts" avec 20 ou 25% d’amidon,
c’est même une vraie catastrophe, puisqu’ils se fractionnent plus
vite et plus finement que les sacs classiques.
❚ Est-il ou non envisageable qu’on soit un jour en mesure de nettoyer
la mer de ces microparticules ?
Non. La seule solution, c’est d’interdire au maximum l’emploi des
matières plastiques dans les activités humaines, afin de limiter les
apports. C’est d’ailleurs ce qui se passe actuellement en Europe et
aux États-Unis, où la réglementation évolue petit à petit dans ce
sens-là et où on constate chaque année une diminution sensible
des tonnages produits. Mais nettoyer ce qui flotte déjà à la surface
des mers et des océans, c’est impossible






Pierre Voisin était le coordinateur
scientifique de l’expédition
MED. Lui reste de cet été
en mer Méditerranée, plusieurs
grands souvenirs. Extraits.
"Premier jour en mer. Le soir
approche. Au large de la frontière
franco-italienne, il est temps
de réaliser la première mesure.
Au fond du filet plongé à la surface
de l’eau, flotte une quantité
incroyable de lambeaux de
plastique et de morceaux de polystyrène.
Astrid, Amandine et
Bruno ont le même visage effaré
que moi. À croire que l’on traverse
une nappe de déchets.
Simple hasard ? Malheureusement,
nous retrouverons à plusieurs
reprises une telle concentration
au cours des semaines
suivantes. Un seul prélèvement
et déjà notre opération semble
justifiée. Plus tard dans le courant
de l’été, nous relèverons
une faible concentration
autour de Port-Cros. Bonne
nouvelle? Un fort coup de mistral,
peu avant le prélèvement,
avait nettoyé la zone. Deux ou
trois jours plus tard, les échantillons
révélaient la présence de
déchets. Bruno Dumontet en
est convaincu: il faudra revenir
pour en avoir le coeur net."
"Escale à l’île d’Elbe. Descente
à Marciana Marina. Début
d’un concours qui n’a rien de
scientifique : la dégustation du
meilleur mojito. De toute l’expédition,
nous n’en goûterons
pas de meilleur. Ces récréations
sont utiles, au cours d’un
voyage d’un mois où nous passons
24 heures sur 24 ensemble,
concentrés sur un objectif
important. Les petites tensions
sont inévitables, mais très vite
oubliées. La vie à bord, c’est
une belle école de la vie collective."
"Les caméras sont allumées.
Tractées par le voilier, elles
sont reliées par un moniteur où
apparaissent des images magnifiques
et rares. Dans le faisceau
du projecteur, des myriades de
petits poissons s’entrecroisent.
Le plancton scintille. Le spectacle
le plus étonnant est offert
par les méduses. Le public ne
les voit souvent que sous forme
d’une poche flasque échouée
sur la plage. En mer, au large, elle
déroule des filaments jusqu’à
dix mètres de longueur qui frôlent
la caméra."
"Au cours d’une observation
nocturne, Alice, la stagiaire de
Villefranche, perd l’équilibre et
passe sur le pont à travers un
hublot. Pas de bobo. La faute
aux ferries qui sillonnent la Méditerranée
et provoquent de
gros coups de roulis."
"La fin du voyage est proche.
Le bateau tangue tant le vent se
renforce. Il faut trouver un
mouillage auprès des côtes varoises
avant que la nuit ne tombe:
ce sera aux Sablettes (LaSeyne-
sur-Mer). Au matin, à l’heure
de mettre le cap sur le Golfe
du Lion, mauvaise surprise :
l’ancre est restée au fond. Astrid,
la plongeuse, enfile son
masque. Vingt mètres à descendre
pour réparer en la rattachant
à la chaîne.

SAUSSET-LES-PINS
● Fête de la mer
Dernier week-end pour profiter
des Fêtes de la mer à Sausset
(ensuite, c’est Carry qui embraye
en février) : le port de
plaisance accueillera cette traditionnelle
fête des papilles.
Un verre de blanc sec et un pique-
nique marin sur le port
qui prend des allures de kermesse,
que demander de plus ?
Pour préserver les stocks d’oursins
cette année, le comité des
fêtes a cependant décidé de
proposer uniquement des
fruits de mer dans ses assiettes
ce dernier week-end. En revanche,
les maraîchers continuent
de proposer des oursins sur les
quais du port. Tout cela en musique
et dans la bonne humeur,
avec la fanfare et Majorettes
de Provence de Port de
Bouc et le duo "Paul Henri".
➔ dimanche, renseignements,
04 42 45 60 65

LeportdeMarseille-Fosaffiche
desambitionsmondiales
Lesmembresducomitédeconsultationdel’
ouestdel’étangdeBerreontvisitéhierleGPMM-Fos


Avant la visite en bateau, les membres
du comité de consultation ont découvert
les bassins ouest sur maquette.



Le Grand port maritime de
Marseille-Fos est le 1er port français
et le 4e européen.
Il s’étend sur 70kmde littoral
et 10400 hectares de terrains
classés dans le domaine
public maritime. Il génère, directement
ou indirectement,
41300 emplois dans la région
(dont 33 %dans les bassins
est et 67 %dans les bassins
ouest).
-Le comité de consultation de
l’ouest de l’étang de Berre réunit
65 membres, répartis en
5 commissions. Chaque commission
se réunit une fois par
mois, sans oublier une réunion
mensuelle de l’ensemble des
membres.

Une cinquantaine de membres du comité de
consultation de l’ouest de l’étang de Berre travaillant
sur plusieurs thématiques (habiter, travailler,
se déplacer sur le territoire...) a pu pendant
deux heures découvrir le Grand port maritime de
Marseille-Fos, acteur important du territoire, depuis
la mer. Martigues, Port-de-Bouc... le parcours
leur a permis d’avoir une image plus concrète
de l’étendue et du potentiel du site. Un moyen
d’appréhender la réalité du terrain et de pouvoir
prendre en compte, lors de prochaines réunions,
d’autres enjeux et d’autres considérations



Faire découvrir à la société
civile, ce qu’est le Grand
port maritime de Marseille",
tel était le motif de la venue,
hier, dans les locaux du
GPMM-Fos, des membres du
comité de consultation de
l’ouest de l’étang de Berre. Une
structure issue du schéma de
cohérence territorial (Scot), né
d’une collaboration entre le
San Ouest Provence et la communauté
d’agglomération du
pays de Martigues. Mission de
ce comité : réfléchir et proposer
des pistes d’action aux élus des
deux intercommunalités.
Cette journée organisée à
l’initiative du comité de consultation,
a également permis au
GPMM-Fos de communiquer
en ces temps quelque peu difficiles
(les marins et les dockers
du port ont repris le travail hier
après plus de 10 jours de grève,
Ndlr).
Avant une visite en bateau
des bassins ouest, Renaud Spazi,
directeur de l’aménagement
et Jérôme Giraud, de la direction
du développement, ont
présenté, cartes, chiffres et infographies
à l’appui, l’histoire, le
trafic, l’impact économique ainsi
que les nouvelles orientat
i o n s s t r a t é g i q u e s du
GPMM-Fos.
600 millions d’euros
d’investissements
Actuellement 1er port français
et 4e européen, "le port de Marseille-
Fos s’inscrit dans une dynamique
de grands projets,
dans le respect de l’environnement,
a annoncé Renaud Spazi.
Nous avons établi 5 orientations
stratégiques. Relever le défi de la
massification du conteneur à
Fos, se diversifier pour rester le
port de toutes les énergies,
conforter notre position de porte
sud-européenne pour les vracs
solides (principalement basés
sur l’industrie sidérurgique),
constituer un grand hub (réseau
de communication entre voies
ferrées, routières, fluviales...)
roulier euro-méditerranéen et
développer le grand port passagers
de la métropole du sud."
Et pour ce faire, les politiques
d’action (investissements et
aménagements) ne manquent
pas d’envergure. "600 millions
d’euros sont investis sur la période
2009-2013 pour se doter
d’une offre d’infrastructures de
rang mondial", a indiqué Renaud
Spazi. Si le port de Marseille-
Fos avec son trafic de
98millions de tonnes par an est
encore loin derrière les géants
asiatiques, "intégrer le top 10
d’ici à l’horizon 2020" ne semble
pas impossible.
Emploi, environnement...à
l’issue de cette présentation, les
membres du comité de consultation
ont pu librement débattre
avec le nº2 et le nº3 du
GPMM-Fos.

62kg d’explosifs de 39-45
font sursauter l’île du Frioul
Les démineurs ont détruit hier matin les charges trouvées près d’une plage

SALON NAUTIQUE
Ce semi-rigide phocéen
va faire le buzz à La Ciotat




MOTSCHOCS● Quand la mer se fait meurtrière. Auteur de plusieurs
dizaines d’ouvrages sur la mer, Michel Giard vient de publier
le premier volet d’une impressionnante évocation des grandes
catastrophes maritimes, de 1900 à 1945. Période d’ailleurs marquée
par les deux événements les plus terribles jamais survenus
dans l’histoire de la navigation : l’explosion du cargo Mont-Blanc,
en 1917, dans le port canadien d’Halifax, et le naufrage du paquebot
Wilhem Gustlof, torpillé en 1945 par un sous-marin soviétique.
Plus forte déflagration d’origine humaine avant l’invention de la
bombe atomique, la destruction du premier fera 3000morts et
9000 blessés. Plus grand drame maritime de tous les temps, le second
fera 9349 victimes, soit six fois plus que le Titanic. Un livre
dans lequel sont également relatés les accidents survenus à des navires
ayant un lien avec la cité phocéenne (Liban, Général Chanzy,
Chaounia, Georges-Philippar, Lamoricière, Sidi Bel Abbes, etc.).
➔"Les grandes catastrophes maritimes" (1900-1945) par Michel Giard, collection Les
Maritimes, éditions Pascal Galodé. 400 pages. Prix : 21,90¤.

Jean Roatta prépare
la fête de la Méditerranée
C’est le 24 juin que le député UMP a
prévu d’organiser à Marseille la fête
de la Méditerranée. L’adjoint au maire
chargé de l’Union pour la Méditerranée
qui a également la casquette
à l’Assemblée de président du groupe
d’amitié France-Maroc estime
que "l’on vit des moments difficiles
et que pour mieux se connaître il
faut se parler". Raison pour laquelle
son rendez-vous, auquel il met les
dernières touches, sera articulé
autour de moments festifs et de réflexion
avec des journalistes, des
écrivains, des artistes

◗ AU PROGRAMME
Démonstrations et baptêmes de courses
offshore par le team de Thundercat.
Vente aux enchères au profit de la
SNSM des photos exposées à la chapelle
des Pénitents Bleus. 11 h: présentation
par MPM et l’Office de la mer, du
calendrier des manifestations nautiques
2011 (espace MPM). 12 h: début
des régates du 1er trophée Les Nauticales.
14 à 16 h: présentation du concept
de "nautourisme" par le magazine Cabotages
(salle de conférence). 15 h :
"Plateau de nos champions" (espace
MPM). 16h30 : présentation des régates
organisées en 2011 par le CNTL.
17h30: remise des prix des Nauticales
(stand MPM).
◗ LE SALON PRATIQUE.
Port de plaisance de La Ciotat, bassin
des Capucins. Ouvert jusqu’à demain,
de 10 à 18 h. Entrée : 6¤ ; gratuite pour
les moins de 12 ans. Offre des parkings
Vinci Centre et Vieux-Port : 5 ¤ pour la
journée (sur présentation du coupon
justificatif Vinci/Les Nauticales
L’offre des Nauticales est considérable avec de multiples animations
Depuis neuf ans, il est le rendez-vous incontournable
de tous les passionnés de
voiliers et de bateaux à moteurs qui viennent
y faire leur marché pour l’été. Mais pas seulement.
Le salon nautique de la communauté urbaine
Marseille Provence Métropole, à La Ciotat,
constitue aussi une merveilleuse ouverture
sur le monde de la mer, ayant toujours su ménager,
à côté de son activité strictement commerciale,
des temps de rencontres, d’animations et
de conférences destinés au grand public et aux
néophytes. Certains s’y rendent d’ailleurs dans
ce seul but, sans réelle intention d’achat. Mais
au final, il n’est pas rare que certains franchissent
le pas pour rejoindre la grande famille des
plaisanciers. Il faut dire que l’offre des Nauticales
est considérable avec pas moins de 472 bateaux
exposés dont 152 à flot, bien en ligne dans
leur élément naturel ; l’une des spécificités de la
manifestation. Un rêve de propriété loin d’être
inaccessible puisque des bateaux familiaux vendus
prêts à naviguer, avec tout leur équipement
et un moteur d’une puissance suffisante pour
sortir en mer en toute sécurité, sont proposés
entre 8 000 et 15000 ¤.
L’autre particularité des Nauticales est son positionnement
dans la saison. Et même si la semaine
qui vient de s’écouler, très agitée sur le
plan météorologique, a mis à rude épreuve les
nerfs des exposants, personne ne songe réellement
à remettre en cause les dates de l’événement.
Comme le confirmait hier encore le directeur
commercial France du groupe Bénéteau,
numéro un mondial des voiliers habitables venu
en force cette année, sur les 30 types de bateaux
différents présentés aux Nauticales, une
vingtaine au moins peut être livrée avant ou pendant
l’été.
Une autre originalité du salon de La Ciotat est
son engagement de longue date dans la protection
de l’environnement, que ce soit au travers
d’ateliers pédagogiques ou de la mise en valeur
d’innovations technologiques intégrées à bord
des bateaux. C’est le cas de la propulsion électrique,
des moteurs hybrides, des matériaux écologiques
ou de nouveaux antifouling respectueux
de la faune et de la flore marines.
Enfin, et pour la première fois cette année, le
salon de la communauté urbaine a mis à profit
le formidable plan d’eau que constitue le golfe
d’Amour pour organiser une régate qui pourrait
devenir une classique du genre. Il s’agit du trophée
Les Nauticales animées par les spectaculaires
petits voiliers Longtze Premier. Des courses
que le public peut suivre gratuitement et de très
près, aujourd’hui et demain, à bord d’un bateau
transformé en tribune flottante

Un rassemblement écocitoyen pour un océan plus propre
Publié le jeudi 24 mars 2011 à 20H20


Le plus grand rassemblement écocitoyen en Europe, Initiatives Océanes 2011 est organisé par la Surfrider Foundation Europe. Opérations de sensibilisation à la réduction des déchets autour d'une action concrète, le grand nettoyage du week-end se tiendra dimanche 27 mars à l'Escale Borély à Marseille, de 10 à 16h.