MER MEDITERRANEE

Voile : cap sur Galway pour Cammas Publié le dimanche 01 juillet 2012 à 20H13


Le skipper aixois Franck Cammas a pris cet après-midi à 13h02 à Lorient, le départ de la dernière étape au large de la Volvo Océan Race. Une course off shore qui devrait être décisive pour la victoire finale puisque si Cammas, à bord de Groupama 4, prend au moins la 4e place, il s'imposera au général final et remportera ainsi une victoire historique pour la voile française.

Pour le moment, après quelques heures de mer, Cammas remplit son objectif puisqu'il est 4e de la flotte derriere Telefonica, Camper et Puma. L'arrivée à Galway, en Irlande, est prévue dans la nuit de lundi à mardi après 550 milles nautiques soit environ 1020 km.

La Volvo Océan Race (ex-whitbread) est la plus prestigieuse des courses autour du monde à la voile. Elle se court en équipages et comptent plusieurs escales. Il s'agit d'un périple de huit mois dont le départ a été donné le 29 octobre 2011 à Alicante et qui est passé par Le Cap, Abu Dhabi, Sanya (Chine), Auckland, Itajai (Brésil), Miami, Lisbonne et Lorient. Galway en Irlande est la ville-arrivée.

Parc : les patrouilles bleues se
mouillent pour les calanques
Ce dispositif mis en place par la ville informe plaisanciers et pêcheurs

Cora Ollier est l’une des patrouilleuses bleues
qui informe les plaisanciers sur les bons usages
dans le parc des calanques


Marion Georgea parcouru
l’estuaire du Saint-Laurent
au Canada pour étudier
et protéger les baleines
avant de se retrouver dans les calanques
pour les patrouilles
bleues lancées hier . À la barre
d’un Zodiac, elle va, avec sa
co-équipière Cora Ollier, au-devant
des plaisanciers, des pêcheurs,
des plongeurs sous-marins,
pour les conseiller sur les
bonnes pratiques sur ce site sensible.
"Nous les informons plutôt sur
les autorisations que sur les interdictions,
explique-t-elle. Nous
avons un rôle pédagogique.
J’avais fait ces patrouilles bleues
avant mon séjour canadien et les
comportements se sont améliorés
en mer. Ainsi, il y a beaucoup
moins de rejets de déchets."
Cette tendance aide les patrouilles
bleues qui, cet été,
jouent les "pionnières" pour le
parc national des calanques qui,
s’il existe sur le papier, n’a pas encore
recruté les soixante-dix
agents prévus. "Parfois avec le
short et le tee-shirt, on peut nous
prendre pour des policières mais
ce n’est pas notre rôle. Nous savons
que certains opposants farouches
au parc peuvent se braquer
contre nous si nous les croisons
en mer mais dans ce cas, s’ils
sont en contravention, nous prévenons
les affaires maritimes ou
la gendarmerie maritime."
Comme l’indique Didier
Réault, adjoint UMP à la mer,
c’est "un été de transition", avant
le choix, en octobre du directeur
qui composera son équipe.
"Nous avons eu une réunion
lundi avec les maires concernés
par le parc sur les règlementsàappliquer
en mer comme sur terre,
détaille-t-il. La grande majorité
existait déjà. À nous de porter ce
message de respect d’un cadre
pour le bien de tous et la préservation
d’un patrimoine, comme
nous le faisons depuis des années
avec les patrouilles bleues form
é e s a v e c l e s o u t i e n
d’associations de protection de
l’environnement."
Pour lui, i l ne s’agit pas
d’appliquer durement tout de
s u i t e m a i s d e " f a i r e d e
l’éducation en luttant contre le
laissez-faire."
Déployées cette année sur les
calanques, le Frioul, les îles de la
Rade Sud, l’Estaque et Corbières,
les patrouilles bleues,
l’année prochaine, pourraient se
consacrer principalement à la rade
nord et la Côte Bleue qui accueilleraient
les "allergiques au
parc" avec une surfréquentation
attendue

ÉQUIPAGES
20 personnes tournent pour former
4 patrouilles bleues de
2personnes en Zodiac, 7 jours
sur 7 en juillet et août.
◗ BATEAUX
3 140 voiliers et bateauxàmoteur
ont été abordés par les patrouilleurs
l’année dernière.
◗ PLAISANCIERS
10087 plaisanciers, pêcheurs,
usagers de la rade marseillaise
ont été sensibilisés en mer avec
ce dispositif l’été dernier. Cette
année, tous se verront remettre
un plan qui détaille les différentes
zones du par

DISPOSITIF
Des volontaires issus d’associations
"Je suis marin-pêcheur
dans le nord de la Bretagne
et je suis pour ces patrouilles.
Il faut préserver
la ressource.’
Roland, avec sa compagne
Emmanuelle, découvre
les patrouilles bleues
à bord de son bateau à
moteur dans la calanque
de Sugiton.
Les quatre équipages
sont pris en charge financièrement
par la ville durant
l’été, mais sont
constitués de volontaires formés à l’environnement
et de salariés habituellement d’associations de protection
de la nature. En l’occurence le Groupement
d’intérêt public des calanques
dirigé par Benjamin Durand, le
Naturoscope d’Audrey Bourn
a s , l e C o n s e r v a t o i r e
d’espaces naturels Paca en
c h a r g e d u F r i o u l e t
l’Association initiatives et éducation
de la jeunesse à
l’environnement, chère à Nathalie
Huertas et active sur la
rade Nord et la Côte Bleue.
"Ces patrouilles prolongent
le travail que nous faisons
auprès des jeunes sur le développement
durable", assurent
les responsables des associations. "Ce parc, premier
du genre autour d’une grande métropole, est un pari
à gagner pour nous tous."

100 millions par an pour le sauvetage de la Méditerranée Publié le vendredi 06 juillet 2012 à 22H14


Après avoir dressé un état de lieux écologiques de la partie française de la Méditerranée, l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse et la Direction interrégionale de la mer Méditerranée (qui regroupe notamment les Affaires maritimes de Paca, Languedoc-Roussillon et Corse) ont annoncé hier le lancement d'un programme de 100 millions par an sur 13 objectifs majeurs. Il s'agit d'arriver, en vertu de la directive européenne en vigueur, d'arriver au plus tard en 2020 à un "bon état écologique". 75% des investissements seront consacrés à la réduction des pollutions terrestres qui parviennent en mer, par les fleuves, notamment le Rhône mais aussi avec les travaux sur les bassins versants.

Pour le reste, des efforts seront faits sur la préservation et la restauration du milieu marin. "Il faut agir car par exemple 10% de nos petits fonds côtiers sont définitivement morts, du fait du bétonnage et des déversements", souligne Martin Guespereau, directeur général de l'agence de l'eau Rhône-Mediterranée et Corse. à partir du 16 juillet, le grand public sera consulté durant trois mois par internet pour participer à ce plan d'action pour notre "Mare Nostrum".

La SNCM "explore la commande de 8 cargos mixtes" Publié le lundi 23 juillet 2012 à 20H25


Gérard Couturier, président du conseil de surveillance de la SNCM, a confirmé hier à "La Provence" que la compagnie maritime "explore les modalités et le coût du renouvellement de sa flotte". Au terme d'un appel d'offres international, trois chantiers restent en lice, dont le français STX de Saint Nazaire.

Sécurité en mer : les recommandations du Cross Med Publié le dimanche 05 août 2012 à 18H29


Basé à Toulon-La Garde, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage pour la Méditerranée (Cross Med) coordonne 24 h sur 24 et 365 jours par an toutes les opérations de secours se déroulant sur le domaine maritime dont il a la responsabilité. Une expérience qui lui permet de cibler ses recommandations en fonction de la recrudescence de certains incidents et accidents. Il est ainsi impératif de préparer toute sortie en mer en commençant par écouter et étudier les bulletins météo. Ces bulletins sont très facilement accessibles, affichés dans toutes les capitaineries des ports de plaisance ou consultables sur internet. Ils sont également diffusés régulièrement sur les ondes, via la radio VHF. Pour la rade de Marseille, par exemple, il suffit de se brancher sur le canal 63 pour recevoir toutes les 10 minutes un bulletin météo réactualisé en temps réel.

Avant de prendre le large, il faut également préparer son "flotteur" (le bateau) en s'assurant notamment que le moteur (principal ou auxiliaire) est en état de marche et que tout l'équipement de sécurité requis se trouve à bord, en état de fonctionner (fusées, miroir, gilets, etc.). Si la réglementation maritime n'impose pas le port du gilet de sauvetage mais seulement sa détention en nombre suffisant à bord du bateau, il convient de le revêtir systématiquement dès que les conditions météo se dégradent. Le chef de bord doit d'autant plus l'imposer à ses passagers si, parmi eux, se trouvent des enfants et des personnes âgées. L'émission d'un BMS (bulletin météorologique spécial), surtout en période estivale, est un signal très clair qui doit conduire les plaisanciers à renoncer à leur sortie en mer, à plus forte raison si la vitesse du vent atteint ou dépasse force 7, c'est-à-dire soufflant à plus de 28 (plus de 50 km/h) en générant des vagues d'une hauteur supérieure à 4 mètres.

Concernant les communications avec la terre, si le fait de posséder une radio VHF à bord du bateau reste le moyen le plus fiable et le plus rapide d'alerter et d'orienter les secours, un téléphone portable peut néanmoins faire l'affaire, en sachant toutefois que sa portée est très capricieuse, variant de 20 km à seulement quelques centaines de mètres. D'autre part, il est fortement recommandé de le conserver en permanence sur soi; l'idéal étant de le porter autour du cou, à l'intérieur d'une pochette étanche que l'on trouve à des prix très abordables dans le commerce

laciotat.jpg

La Calanque Morgiou.

SPORTS
MARSEILLE