LES EX JOUEURS OLYMPIENS

Losc:RenéGirard s’en va...
Le club nordiste a officialisé hier le départ du technicien héraultais.
Hervé Renard, actuel sélectionneur de la Côte d’Ivoire, est en pole
position pour succéder lui à la tête du Losc.
... et JordanAyewdansle viseur ?
L’attaquant de Lorient serait la cible prioritaire du club lillois pour le
prochain mercato, selon L’Équipe. L’arrivée imminente d’Hervé Renard,
qui l’a dirigé à Sochaux, n’y est pas étrangère.

DISTINCTIONL’ORDRENATIONAL
DU MÉRITEPOURSKOBLARLa nouvelle a été officialisée hier :
Josip Skoblar, 74 ans, va être élevé
au rang de Chevalier de l’Ordre national
du Mérite. "La Mairie de Marseille,
à l’origine de cette distinction,
m’a prévenu il y a quelques
jours, nous a expliqué Josip hier
après-midi. La cérémonie se tiendra
sans doute cet été, je tiens à ce que
ce soit Monsieur le Maire qui me la
remette. J’avoue que je ne réalise
pas tout à fait ce que ça représente,
mais je suis au bord des larmes.
C’est un grand honneur d’être reconnu
par la France, ma seconde patrie,
puisque j’ai la double nationalité. Je
sais que ce n’est pas une médaille
sportive, mais je la doisàmes performances
sur le terrain et donc à tous
mes coéquipiers et mes dirigeants, à
la presse qui a vanté mes exploits, et
puisàma reconversion. Je le répète,
c’est un très grand honneur ."
Josip Skoblar représentera l’OM le 5
juin à Berlin lors d’un dîner de gala
de l’UEFA qui réunira tous les clubs
ayant gagné une fois la Ligue des
champions, à la veille de la finale.

◗ LA DERNIÈRE
DE DJIBRIL CISSÉ
On ne sait pas exactement quelle
est la situation contractuelle de Djibril
Cissé à Bastia, mais le club a
annoncé qu’il avait fait ses adieux
à Furiani, samedi, contre Caen. Ce
sera donc son dernier match officiel,
une blessure à la hanche le
handicapant trop sérieusement
pour qu’il puisse continuer à jouer.
Il entrera sans doute en jeu pour
être célébré, même s’il ne passera
pas la barre des 100 buts en L1.

Source : Marseille : Kadir transféré à Séville (off.)

F. Kadir (en blanc)



L'information était officieuse depuis quelque temps, elle est officielle depuis la nuit dernière : Foued Kadir va rester au Betis Séville cet été, définitivement.

Le milieu de terrain de 31 ans, prêté par l'Olympique de Marseille en Espagne lors de la saison écoulée, disposait d'une clause dans son contrat, pour un engagement fixe en cas d'accessioon de l'autre club sévillan. C'est chose faite.

7/07Transfert Fanni (OM) vers le Qatar ?

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07/07Transfert Southampton pense à Lemina

Valbuena, c'est presque signé
Valbuena, c'est presque signé
Mathieu Valbuena est attendu lundi soir à Lyon, où il passera mardi matin la visite médicale préalable à la signature de son contrat. Dans le même temps, l'OL finalise avec le Dynamo Moscou les détails de son transfert. 560

Ligue 1

Valbuena change d'Olympique

Après une saison passée au Dynamo Moscou, Mathieu Valbuena est de retour dans le championnat de France. Soucieux de retrouver de la visibilité à un

image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/158x118/2015/08/11/1851277-valbuena.jpg



Ligue 1

Mathieu Valbuena a signé à Lyon

Mathieu Valbuena s’est engagé ce mardi avec l’Olympique lyonnais, a annoncé le club rhodanien. L’ancien Marseillais sera présenté aux médias en fin ...

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/sports/football/#Az3Eump9cVf6rJGe.99

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FOOT
[size=45]ANGLETERREAndré Ayew (Swansea City) élu meilleur joueur du mois d'août en Premier League
Le 11/09/2015 à 09:20:00 | 1 Commentaire

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Andre Ayew réussi un début de saison tonitruant avec Swansea City. (Reuters)


Auteur de trois buts et d'une passe décisive en quatre matches avec son nouveau club de Swansea City, actuel quatrième en Championnat, André Ayew (25 ans) a été élu meilleur joueur du mois d'août en Premier League. L'ancien Marseillais a réussi une adaptation éclair, notamment grâce à l'entente qu'il forme en attaque avec Bafétimbi Gomis, également nommé pour ce titre. Riyad Mahrez (Leicester City), David Silva et Aleksandar Kolarov (Manchester City), ainsi que Chris Smalling (Manchester United) étaient les autres joueurs en compétition.

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Valbuena, le paria…

Publié le 20/09/2015 à 03:53, Mis à jour le 20/09/2015 à 06:22

Ligue 1 - 6 e journée. Pour son retour au Vélodrome, l'attaquant de l'OL devrait être conspué

image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2015/09/20/201509201582-full.jpg

Ce soir sous les couleurs de l'OL, Valbuena va retrouver le Vélodrome. Un stade qui ne devrait pas lui réserver de «standing ovation»…/ AFP

image: http://www.ladepeche.fr/images/pictos/zoom.png

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  image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/thumbnail/2015/09/20/201509201582-full.jpg
  
  

Hier chouchou, aujourd'hui paria ? Le retour de Mathieu Valbuena au stade Vélodrome, mais sous le maillot de Lyon, risque de déclencher une avalanche de sifflets de la part d'une grande partie du public de Marseille, qui le considère comme un «traître».
«Petit vélo» a-t-il peur de la bronca, d'être hué à chaque fois qu'il touche le ballon, ce soir pour l'affiche de la 6e journée de L1 ? «Vous me connaissez mal, je crois», répond le joueur, qui a passé 8 ans à Marseille, est ensuite parti au Dynamo Moscou à l'été 2014 puis a rejoint Lyon, l'un des grands rivaux de l'OM, lors du dernier mercato.

Une affaire de gros sous

Le litige judiciaire entre Valbuena et le club, à qui il réclame 568 000 euros, n'est pas de nature à redorer son image auprès des supporters. Si sa plainte est ancienne, sa demande a été examinée mercredi par le juge des référés de Marseille, quatre jours avant OM-OL. «On va mettre cela sur le compte du hasard», a-t-il ironisé, en jugeant ce timing «surprenant et surréaliste». Il avait saisi la justice à la suite d'un litige avec son ancien conseiller. En cause, la prime de l'agent, payée par le joueur, qui demande au club de la régler. La décision sera rendue le 7 octobre. Le contexte est donc chaud sur tous les plans et avant les retrouvailles de ce soir, l'un des ex-coéquipiers marseillais de Valbuena, Benjamin Mendy, prend sa défense. «Il ne faut pas le siffler, dit-il. Il a fait de très belles années ici, c'est un très bon joueur». Mais l'arrière-gauche connaît la température d'ébullition du Vélodrome : «Après, c'est l'avis des supporters et c'est leur stade».

---

Un choc, deux équipes

Ce soir, à 21h sur Canal+, l'OM a l'occasion de doubler son rival lyonnais au classement
en cas de victoire.
Marseille : Mandanda-Man quillo, Rekik, Nkoulou, Be. Mendy-Lucas Silva, L. Diarra, Barrada-Alessandrini, Batshuayi, Cabella./
Lyon : A. Lopes-Jallet, Bisevac, Umtiti, Bedimo-Ferri, Gonalons, Valbuena, Tolisso-Lacazette, Beauvue./
La Dépêche du Midi

• Ligue 1
  

 


En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/20/2180855-valbuena-le-paria.html#9uKhuMOAFko6J540.99

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PUBLIÉ
Le 16 Sep 2015 à 13:00
ACCÈS RAPIDE
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• FC Porto (POR)
  
• Imbula Gianelli (CON)
  
• Marseille (FRA)
  
• Guingamp (FRA)
  
• Ligue des Champions
  
• Championnat du Portugal
  

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PORTUGAL
[size=44]Où en est Giannelli Imbula ?[/size]
Transféré à Porto cet été, l'ancien Marseillais semble s'être bien intégré, même s'il est resté sur le banc mercredi lors du nul des siens sur la pelouse du Dynamo Kiev (2-2).
Débarqué en juin pour quasiment 25M€ (bonus compris), Giannelli Imbula a surpris tout le monde. D’abord lui-même et son père, qui visaient l’Inter Milan puis le Valence CF. A tel point, que son père et conseiller avait lâché : «Je ne vois pas où est la progression par rapport à la Ligue 1», à propos de l’intérêt du FC Porto.
 
Mais ces pistes privilégiées n’avaient pas abouties, les négociations traînant en longueur avec l’Olympique de Marseille. Contraints de vendre avant le 30 juin, après leurs promesses d’équilibrer le budget faites à la DNCG le 3 du même mois, les Olympiens ont donc "poussé dehors" leur milieu de terrain. Imbula le reconnaissait d’ailleurs sur l’antenne de BeIN Sports, le 28 août : «On m’a fait comprendre que l’on voulait me vendre. Si j’étais déçu ? Oui et non. J’y ai trouvé mon compte. Je savais que je n’allais être que de passage à l’OM.» Direction Porto donc. Et maintenant, ça va ?

Une préparation légèrement tronquée

Malgré ses hésitations, Imbula a été bien accueilli au club. Arrivé rapidement, il a pu suivre la préparation dès le début. Manque de chance, le gaucher «n’a pas disputé tous les matches amicaux à cause d’une tendinite rotulienne à la jambe droite» nous confie Bruno Dos Santos, spécialiste du foot portugais. Fidèle à sa réputation, l’ancien Guingampais a «plutôt impressionné par son physique et sa propension à aller vers l'avant» nous rapporte encore le responsable du site PortuGolo. Son profil de milieu relayeur plait beaucoup. Des qualités très recherchées dans ce football moderne où les milieux de terrain doivent incarner au maximum le fameux box-to-box cher aux Anglais.

Des débuts corrects en Liga Sagres

Malgré cette petite blessure lors du stage à Horst, aux Pays-Bas, le numéro 25 des Dragons fait partie des hommes de confiance de Julen Lopetegui. Titularisé lors des quatre premières journées, il semble avoir la confiance de son coach. Seul bémol : l’international Espoir n’a disputé qu’un seul match dans son intégralité, lors de la deuxième journée, face à Maritimo (1-1). Lors de l’ouverture du Championnat face au Vitoria Guimaraes (3-0 score final), Imbula a été remplacé par Sandro à la 64ème minute, à un moment où Porto menait déjà 2-0. Idem ce week-end, remplacé par Herrerra à la 70e minute, lors de la victoire 3-1 à Arouca. Il faut dire que le milieu de terrain est fourni (Sergio Oliveira, Herrera, etc) et que l’ancien sélectionneur des espoirs espagnols est «un adepte de la rotation» selon Bruno Dos Santos. A l’inverse, lors de la troisième journée, sa sortie s’apparentait davantage à un choix tactique. Le deuxième de l’édition 2014-15 de Liga Sagres ne menait que d’un but face à Estoril (2-0 à l’issue des 90 minutes), et le public commençait à gronder. Alors Lopetegui avait voulu réveiller son équipe en injectant le Mexicain Herrera, irréprochable la saison dernière.

Des avis partagés

Aussitôt arrivé, aussitôt titularisé. Jusqu’ici, les débuts de Giannelli Imbula au Portugal sont plutôt positifs. A lui de ne pas s’arrêter là et de continuer à progresser, car s’il cumule 278 minutes de jeu, il n’a encore délivré aucune passe décisive ni marqué aucun but. Et nul doute que ces statistiques-là ne répondent pas complètement aux attentes des supporters pour le transfert le plus onéreux de l’histoire du club. Le président de Porto, Pinto Da Costa, reste toutefois confiant. A peine la signature du joueur acquise, il avait déclaré : «Ce qui a été décisif, c’est que, alors que nous n’avions pas encore d’accord, des clubs étaient déjà prêts à nous payer pour que nous lâchions le joueur», avant de préciser qu’il «ne peut y avoir meilleure garantie de rentabilité».

Ancien international portugais, José Delfim montre moins de confiance envers le joueur de 23 ans (il les a fêtés le 12 septembre). Egalement passé par l’OM (2001-06), Delfim déclarait au Phocéen le 10 juillet : «Je suis curieux de voir comment Porto pourra tirer parti de l'investissement qu'il a fait sur Imbula. Quand on achète un joueur à ce prix, il est absurde de parler de formation derrière.» En résumé, il s’inquiète pour les jeunes qui ne pourront éclore dans leur club formateur, victimes de la politique mise en place et clairement assumée ici. A l’heure actuelle, le FC Porto occupe la première place du classement avec 10 points après trois victoires et un match nul. Mais ses rivaux le suivent de très près : le Sporting Portugal n’est deuxième qu’à cause d’une moins bonne différence de buts (+4 contre +7), tandis que Benfica pointe une longueur derrière, avec 9 points. A Imbula de rendre Porto encore plus fort.
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André Ayew : "J'aime l'OM, rien ne pourra changer ça"
OM
Dimanche 11/10/2015 à 09H11 Tags : Ayew[url=http://www.laprovence.com/recherche/ football] football[/url][url=http://www.laprovence.com/recherche/ Swansea] Swansea[/url] 17 réactions
"La Provence" est allée à la rencontre de l'ancien Olympien dans son club de Swansea City


André Ayew apprécie le cadre de vie qu'il a découvert à Swansea, le club gallois avec lequel il veut encore grandir. Photo Laurent Blanchard






Pour rejoindre le centre d'entraînement de Swansea City, il faut se détacher de cette cité côtière et s'enfoncer un peu plus dans d'interminables plaines balayées par le vent. Là, sur le petit chemin qui mène au Fairwood Training Ground, on doit parfois attendre que les vaches passent.
Champêtre, le site est à l'abri de toute agitation. Il est 8h30 et les joueurs de l'effectif pro vont successivement arriver. En attendant de rencontrer l'attaché de presse, il y a au moins dix personnes, de l'intendant à l'entraîneur en chef Garry Monk, qui ont l'extrême politesse de vous proposer une tasse de café. Aucun rendez-vous n'a été officiellement fixé avec André Ayew, mais pour une fois, l'encadrement va faire une entorse à son règlement et avec l'assentiment du joueur, l'entretien aura lieu à l'issue de l'entraînement.
Comme convenu, Ayew se présente à la mi-journée. Avant même de se changer, l'international ghanéen fait le tour de son actualité et de son passé récent, à l'OM. Un peu plus tard, il retrouvera sa femme et sa fillette de 4 ans, dans leur maison toute proche. "On est bien ici ; on a tout sur place, confie-t-il. La petite va à l'école." Elle a même eu la joie de voir son grand-père, Abedi Pelé séjourner quelques jours. "Il est venu assister à un match", indique son fils, André, nouvelle coqueluche de Swansea.
Vous avez déjà inscrit quatre buts en huit journées de championnat. Votre adaptation en Premier League est ultra-rapide...
André Ayew : C'est plutôt un bon début de saison de tout le groupe. Personnellement, j'ai bien été accueilli. Dès lors, tout se passe pour le mieux. J'espère simplement que ça va continuer dans ce sens.
Sur un plan personnel, on a le sentiment que vous avez, d'emblée, pris la mesure d'un championnat que l'on considère comme le meilleur au monde...
André Ayew : C'est vrai, sur ce que j'ai pu déjà voir, la Premier League mérite amplement cette réputation. Du coup, là, je me frotte effectivement aux meilleurs. Pour le moment, ça se passe donc plutôt bien. L'ambiance au sein de notre effectif n'y est vraiment pas étrangère. On me donne beaucoup de responsabilités et on m'accorde énormément de confiance. Dès lors, j'essaye d'être à la hauteur.
Avez-vous toujours eu pour ambition d'évoluer, un jour, en Premier League ?
André Ayew : Je mentirais si je disais le contraire. Si j'envisageais une destination après l'OM, c'était effectivement ce championnat. J'ai pris le temps de la réflexion. J'ai joué de nombreuses années à Marseille (de 2007 à mai dernier avec deux saisons en prêt à Lorient, puis à l'AC Arles-Avignon) et l'heure était donc arrivée de franchir le palier en arrivant ici. Aujourd'hui, ce que je souhaite, c'est passer de bons moments dans ce club comme j'en ai eu à l'OM.
Quand vous dites que "l'heure était arrivée", est-ce que cela signifie que l'exercice 2014-2015 était une saison charnière pour passer un cap supplémentaire, ailleurs ?
André Ayew : Non. Il y avait également une possibilité de rester à l'OM. Mais on en a discuté avec le club olympien et d'un commun accord, on a décidé qu'il étaitpeut-être temps, pour moi, de partir. C'est comme ça, tout le monde fait son chemin. Mais moi, je suis encore marseillais.
À vous entendre parler, on a la nette impression que vous étiez prêt à rester à l'OM...
André Ayew : C'était une possibilité, en effet. Mais il y avait aussi celle d'aller évoluer dans le meilleur championnat du monde et de vivre quelque chose d'autre. Il a donc fallu bien réfléchir et évaluer le potentiel de l'OM à se renforcer. Il y avait ainsi beaucoup de paramètres à prendre en compte. De plus, financièrement, c'était compliqué aussi pour le club. Justement, c'est davantage ce point précis qui a conduit plusieurs cadres de l'équipe à partir qu'autre chose. En fait, l'OM ne pouvait pas nous conserver au sein de son effectif. Si tel n'avait pas été le cas, je suis certain que la plupart d'entre nous seraient restés au club.
En résumé, vous auriez pu, vous-même, être encore Olympien, cette saison et dans les années qui suivent...
André Ayew : (Catégorique)Cela aurait pu être le cas, effectivement. Avant de prendre la décision de partir, j'ai longuement discuté avec Vincent Labrune. Le choix de quitter l'OM a été fait de manière collégiale, mais on était tous déçus. Or, voilà, on savait que le club ne pouvait pas suivre. Encore moins avec la non-qualification en Ligue des champions. Même en poursuivant l'aventure au même salaire, ce n'était pas possible. Alors, c'est vrai, j'entends des gens dire qu'il fallait faire des sacrifices, mais je pars du principe que j'ai beaucoup donné à l'OM. J'étais prêt à continuer, mais il fallait que tout soit réuni. Il n'empêche, j'aime l'OM, ses supporters et Marseille.
On vous sent Olympien à vie...
André Ayew : Rien ne pourra changer ça ! Mais bon, je suis encore jeune (25 ans). On ne sait jamais ce qui peut se passer à l'avenir.
Est-ce que cela veut dire que l'éventualité de votre retour à l'OM, dans les années à venir, ne serait pas à exclure ?
André Ayew : (Formel) En effet, je n'écarte rien du tout. Si tout est réuni, pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, le plus important, pour moi, c'est de continuer à progresser et montrer que je suis capable de réaliser de très bonnes choses dans le meilleur championnat du monde. Je dois persévérer sur cette voie et ne surtout pas m'enflammer. Je verrai bien ce que l'avenir me réservera. En tout cas, lorsqu'on goûte à la Premier League, je comprends pourquoi, maintenant, on a du mal à jouer ailleurs que dans ce championnat, et ce n'est pas seulement pour des raisons financières.
C'est un contexte général...
André Ayew : Oui, c'est tout un ensemble. Il y a un engouement populaire fantastique. L'intensité des matches est énorme. Et puis, la mentalité au sein d'un club, d'un groupe de joueurs, des supporters et des gens en général est différente. C'est vraiment un autre monde. Dans ces conditions, ce n'est pas parce qu'ils gagneraient mille fois plus d'argent qu'ailleurs que beaucoup de joueurs ne reviennent pas en France. Ici, tout simplement, on vit le foot de manière complètement différente.
À vous voir évoluer en Premier League et à vous écouter parler, vous affichez le visage d'un joueur qui éprouve un immense plaisir ici...
André Ayew : (Il sourit) Si parfois il y a des matches très compliqués, une chose est sûre : sitôt le coup de sifflet final, on sort de la partie totalement cuit !
Vous, en particulier. En Ligue 1, vous étiez déjà un joueur généreux et infatigable. En Premier League, vous n'avez pas du tout changé...
André Ayew : C'est encore un peu tôt pour tirer un premier bilan, mais c'est vrai, je prends énormément de plaisir. Alors, je vais continuer à bosser assidûment pour que ça se passe encore mieux. Je suis arrivé ici pour essayer, déjà, de m'améliorer encore et pour apporter une plus-value au club de Swansea aussi. J'ai pas mal de responsabilités, mais le coach (Garry Monk) et mes coéquipiers m'ont mis à l'aise. Justement, si j'ai bien négocié ce début de saison, c'est grâce au groupe. Ici, tout le monde est à mon écoute et m'a laissé m'exprimer sur le terrain ou en dehors. Mon intégration a été très bonne. Maintenant, je dois tout mettre en oeuvre pour garder le rythme.
Le fait que Bafétimbi Gomis et Franck Tabanou, deux anciens joueurs de Ligue 1, soient là, a-t-il également contribué à faciliter votre adaptation ?
André Ayew : "Bafé" m'a beaucoup aidé. Humainement, il m'a expliqué comment la vie et l'état d'esprit fonctionnaient ici. Car tout est différent et il faut vite s'adapter. À commencer par le foot donc : la mentalité tactique et le jeu ne ressemblent en rien à ce qui se pratique en France, par exemple. Et forcément, si on ne peut pas compter sur des personnes à ses côtés pour vous épauler et surtout pour vous pousser, cela peut être très compliqué. Mais quand on parvient à s'intégrer, c'est un championnat extraordinaire !
Qu'est-ce qui vous a décidé à opter pour le club de Swansea ?
André Ayew : En plus de Swansea, j'avais d'autres sollicitations en Angleterre et même en Espagne. J'ai pesé le pour et le contre. J'ai pris en compte le feeling que je pouvais ressentir et j'ai également observé le style de jeu pratiqué. Ce n'est pas tout, j'ai étudié l'endroit où je pourrai rapidement m'intégrer et m'exprimer. C'est tout un ensemble. Et puis, par-dessus tout, la confiance que l'entraîneur et le président m'ont accordée au cours de notre premier rendez-vous a été primordiale. Cela a joué énormément. J'ai pris le temps de la réflexion et je me suis prononcé en faveur de Swansea.
C'est encore un club intermédiaire en Premier League. Est-ce aussi la meilleure façon, pour vous, de franchir un cap supplémentaire en vue de rejoindre une grosse écurie de ce championnat, un peu plus tard ?
André Ayew : Swansea est un club qui grandit. Il y a déjà un bel effectif. D'autres très bons joueurs vont le compléter à l'avenir. Le centre d'entraînement va se développer. Ici, dans un an, ça va être énorme et moi, je veux continuer à grandir avec ce club. J'ai envie de lui apporter un plus, moi aussi. Pour le moment, je suis très heureux et épanoui ici.