EQUIPE DE FRANCE

Équipe de France : un match nul sans étincelle

Publié le 08/09/2014 à 03:52, Mis à jour le 08/09/2014 à 08:31

Amical. Les Bleus ont été tenus en échec par la Serbie malgré une belle rigueur défensive

Équipe de France : un match nul sans étincelle


À défaut de spectacle, l'équipe de France a fourni un match solide défensivement, hier soir, contre la Serbie. Tout du moins jusqu'à l'égalisation de Kolarov. En première période, les Bleus ont globalement maîtrisé les débats sans trop de difficulté. Dans les premières minutes, les hommes de Didier Deschamps ont l'avantage mais semblent manquer d'envie et de hargne dans ce match sans réel enjeu.

Jérémy Mathieu, qui étrennait hier sa première sélection en Bleu, s'est bien entendu avec Varane en charnière centrale et a été impeccable tant dans ses relances, que ses interventions de la tête ou du pied. D'ailleurs, la première frappe du match est pour lui mais le tir est compliqué à prendre à la retombée d'un centre de Cabella (5).
Sans avoir montré un allant offensif extraordinaire, les Bleus parviennent à ouvrir le score sur corner. Cabella, qui a bien percuté et provoqué la défense serbe tout le long du match, s'en charge. Sissoko attire toute l'attention sur lui au premier poteau mais laisse passer le ballon, qui rebondit avant d'arriver au second poteau où attend un Pogba à l'affût et libre de tout marquage. Son tir du droit à bout portant est insaisissable pour Stojkovic en retard de deux pas (13).
Les Serbes ne se montrent que très rarement dangereux dans cette première période mais appuient un peu plus dans les duels et produisent plus de jeu vertical dans les 5 dernières minutes. Auparavant, comme une première alerte, Tosic enrhume Sissoko qui a un peu levé le pied (35). Heureusement, les 4 défenseurs français sont bien en place, les centraux coupent sur les couteaux quand il le faut et la ligne remonte pour mettre les attaquants serbes en position de hors-jeu.

La puissance de Kolarov a parlé

Au retour des vestiaires, les Bleus rentrent avec plus de mordant sur la pelouse et Rémy surprend Mitrovic et Nastasic par sa vitesse avant de remettre pour Cabella dont le tir est repoussé par Stojkovic (46). Mais au lieu d'annoncer la couleur, cette action n'a fait que réveiller les Serbes.
Les Bleus ont laissé beaucoup de forces dans la bataille défensive en première période. Résultat, ils commencent à commettre des petites fautes qui hachent le jeu et permettent à la Serbie de se montrer dangereuse sur les phases arrêtées. Kolarov, qui a déjà alerté Lloris à trois reprises sur des frappes de loin, fait parler sa puissance sur un coup franc plein axe aux 25m. Ivanovic décale le ballon et Kolarov décoche un missile du gauche imparable pour Lloris (80). Score de parité plutôt logique au final pour des Bleus qui ont fait bloc dans les 10 dernières minutes pour ne pas prendre le bouillon.

---

Repères

Le chiffre : 16

«On a eu quelques occasions nettes en début de seconde période mais on a eu du mal à finir les actions. On prend un super but, c'est ce qu'on appelle une frappe canon»
Didier Deschamps, au micro de TF1 après le match.
matches > Aucune défaite contre les pays de l'ex-Yougoslavie. Les Bleus n'ont jamais perdu en 16 rencontres face aux pays actuels qui ont composé l'ex-Yougoslavie : 10 victoires et 6 nuls contre la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et la Slovénie. Et sur ses 7 derniers matches à l'extérieur (hors Coupe du monde), la France n'en a gagné qu'un. C'était contre le Biélorussie le 10 septembre 2013 (4-2).

Serbie - France : ni brio, ni faillite
08/09/2014 05:38
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Affichant maîtrise et cohésion en première période, les Bleus ont ensuite fléchi. Mais les hommes de Didier Deschamps préservent leur invincibilité depuis le Mondial. - (AFP)
Serbie - France : 1-1. Les Bleus de Didier Deschamps ont obtenu un match nul à Belgrade, conservant leur invincibilité après avoir battu l’Espagne.

Très largement remaniée par rapport à sa sortie victorieuse face à l'Espagne (1-0) jeudi au Stade de France, la sélection tricolore voulait confirmer ses bonnes dispositions hier soir, en dominant la Serbie à Belgrade. Un résultat intéressant face à un adversaire de référence.
Mieux entrée dans le match que son hôte, l'équipe de France ne tardait pas à concrétiser sa meilleure maîtrise du ballon. Sur un corner rentrant côté gauche, Cabella adressait ainsi un service parfait pour Pogba, qui profitait pleinement de l'hésitation du gardien serbe. Le jeune Français reprenait en force, ouvrant logiquement le score en faveur des Bleus (14^e).
Les Serbes subissaient alors la nette domination des hommes de Didier Deschamps, à l'image de Pogba et Schneiderlin en relayeurs, ou encore de Cabella remuant à souhait. Derrière, la charnière Mathieu-Varane faisait bonne garde, tandis que Digne et Sagna se montraient intraitables sur les côtés.
Côté serbe, seul Tosic parvenait à se montrer dangereux, notamment sur une frappe enroulée de l'entrée de la surface, qui frôlait la transversale de Lloris (23^e). Par la suite, ce même Tosic était obligé de reculer pour toucher le ballon, limitant les possibilités offensives des siens.
Il fallait attendre la fin de la première période pour voir les Bleus menacés plus sérieusement.
D'abord sur un coup franc de Tosic, repris par Ivanovic sur la barre (41^e), l'arbitre sanctionnant une faute peu évidente de l'attaquant serbe. Ensuite et surtout par Tadic (45^e) dont la reprise était trop croisée.
 Lloris brillant finit par s'incliner
Dès la reprise, Cabella, d'une frappe sèche, menaçait encore le but serbe. Les joueurs de Dirk Advocaat ne s'en laissaient pas compter pour autant. Ils prenaient l'ascendant au fil du match, sous la houlette d'un Ivanovic souvent menaçant. Lloris était ainsi impeccable à l'heure de jeu pour sauver son but (66^e).
Les entrées de Lacazette et Benzema, puis de Matuidi et Valbuena, n'apportaient pas la stabilité escomptée. Et à force de harceler la défense française, les Serbes trouvaient la solution, sur un coup franc somptueux de Kolarov, reprenant victorieusement le décalage d'Ivanovic (80^e).
Le même Ivanovic était tout près de forcer la décision de la tête sept minutes plus tard ; mais il fallait compter sur le sauvetage de Lloris (87^e).
Score de parité à Belgrade, les Bleus, au terme de ce match pas vraiment inoubliable, conservent leur invincibilité.
Mi-temps : 0-1.
Arbitre : M. Stark (All.)
But : pour la France, Pogba (14^e) ; pour la Serbie, Kolarov (80^e).
la phrase
« Je ne comprends pas Ribéry. »
Après avoir déjà affirmé que ce n'était pas aux joueurs de décider de leur disponibilité en sélection, le président de l'UEFA Michel Platini s'est montré plus explicite encore hier dans une interview au quotidien allemand Bild : « Si Didier Deschamps convoque Ribéry […] et qu'il ne vient pas, il prendra trois matchs de suspension avec le Bayern Munich. C'est écrit dans les règlements de la FIFA […] Franck Ribéry ne peut simplement pas décider s'il joue pour la France ou non. Si l'entraîneur Didier Deschamps l'invite, il doit venir en équipe nationale. Je ne le comprends pas. Il est français et l'Euro a lieu en France. »
en bref
Lu pour vous
« La bande à Deschamps, naissance d'une équipe » (par Damien Degorre et Raphaël Raymond, éditions Robert Laffont). A défaut d'avoir gagné le Mondial 2014, l'équipe de France de football, quart de finaliste, a su gagner les cœurs. L'histoire semble se réécrire dans le bon sens depuis ce barrage homérique face à l'Ukraine. Derrière cette réussite et cette crédibilité retrouvées, un homme : Didier Deschamps, capitaine des champions du monde 1998. Le « taulier » dont les Bleus avaient besoin. Récit d'une belle aventure, et d'une reconquête en marche… (320 pages, 19 €).

[size=33]Serbie - France. Les Bleus calent à la fin[/size]
Serbie - 07 Septembre - 0
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• Paul Pogba. | Photo : AFP
  

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L'Equipe de France, largement remaniée après son beau succès contre l'Espagne (1-0), a concédé le match nul face à la Serbie (1-1).

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Au centre de toutes les attentions depuis sa formidable prestation face à l’Espagne, Paul Pogba a confirmé, face aux Serbes, son statut de futur grand à seulement 21 ans. C’est d’ailleurs lui qui débloque la situation en première mi-temps. À la suite d’une déviation de Sissoko au premier poteau, le milieu de terrain turinois, seul au deuxième poteau, place un plat du pied à bout portant qui fait mouche (0-1, 13’). Devant au tableau d’affichage, les Bleus laissent le cuir à leurs hôtes. Un choix surprenant pour des joueurs qui souhaitent se faire remarquer auprès du sélectionneur.

Cabella se montre

Juste avant la pause, cette stratégie est tout proche d’offrir l’égalisation aux joueurs de Dick Advocaat. Suite à un corner renvoyé par Varane puis Pogba, Tadic prend sa chance aux 20 mètres mais son tir croisé du pied gauche passe devant tout le monde. À la mi-temps, les Bleus mènent 1-0 grâce au quatrième but en sélection de Paul Pogba. Réaliste, cette Equipe de France reste sous la menace serbe.Dès le début de la deuxième période, les joueurs de Didier Deschamps ont l’occasion de faire le break. Cabella, par deux fois (46’, 56’), voit Stojković sortir le grand jeu. À l’heure de jeu, les partenaires de Pogba, remplacé par Matuidi semblent baisser pavillon au contraire des Serbes qui font le forcing pour revenir. Kolarov tente sa chance sur coup franc mais Hugo Lloris est à la parade et empêche le ballon de mourir dans la lucarne (66’).

Kolarov, le bijou

Ce n’est que partie remise pour le latéral mancunien qui va trouver la faille un peu plus tard. Ivanovic décale légèrement le ballon sur coup franc, pour le pied gauche de Kolarov, qui arme une frappe pure et tendue dans le petit filet de Lloris (80’). Le mur français a tarde à sortir et se fait punir. Les Bleus passent tout près de la défaite à deux minutes du terme. Le défenseur de Chelsea, Ivanovic reprend d’une superbe tête piquée au second poteau. Le gardien français s’en sort grâce à un superbe reflexe. Le score ne bougera plus, la France concède le nul.
Le bilan reste positif pour les joueurs de Didier Deschamps qui avait décidé de faire une large revue d’effectif à l’occasion de ce deuxième match en quelques jours. Si la prestation face à l’Espagne a rassuré sur la capacité de l’équipe à faire bloc, le nul d’hier soir démontre que certains cadres restent indispensables. Prochain rendez-vous pour les Bleus, le 11 octobre pour un nouveau match amical face au Portugal, battu 1-0 par l’Albanie hier soir.
SERBIE - FRANCE : 1-1 (0-1).
Abitre : M. Stark (Allemagne).
BUTS : Serbie : Kolarov (80’). France : Pogba (13’).
AVERTISSEMENTS : Serbie : Nastasic (64’), Djurici (64’). France : Cabaye (66’), Pogba (72’).
SERBIE : Stojković - Kolarov, Nastasic, Mitrović, Ivanovic - Tosic, Matic, Gudelj (Kuzmanović, 61’) - Tadić (Djuricic, 61’), Djordjevic (Mitrovic, 75’), Marković (Ljajic, 86’). Entraîneur : D. Advocaat.
FRANCE : Lloris - Sagna, Varane, Mathieu, Digne - Cabaye, Schneiderlin, Pogba (Matuidi, 74’) - Sissoko (Valbuena, 82’), Cabella (Lacazette, 61’), Rémy (Benzema, 60’). Entraîneur : Didier Deschamps.

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Équipe de France : un match nul sans étincelle

Publié le 08/09/2014 à 03:52, Mis à jour le 08/09/2014 à 08:31

Amical. Les Bleus ont été tenus en échec par la Serbie malgré une belle rigueur défensive

Équipe de France : un match nul sans étincelle


À défaut de spectacle, l'équipe de France a fourni un match solide défensivement, hier soir, contre la Serbie. Tout du moins jusqu'à l'égalisation de Kolarov. En première période, les Bleus ont globalement maîtrisé les débats sans trop de difficulté. Dans les premières minutes, les hommes de Didier Deschamps ont l'avantage mais semblent manquer d'envie et de hargne dans ce match sans réel enjeu.

Jérémy Mathieu, qui étrennait hier sa première sélection en Bleu, s'est bien entendu avec Varane en charnière centrale et a été impeccable tant dans ses relances, que ses interventions de la tête ou du pied. D'ailleurs, la première frappe du match est pour lui mais le tir est compliqué à prendre à la retombée d'un centre de Cabella (5).
Sans avoir montré un allant offensif extraordinaire, les Bleus parviennent à ouvrir le score sur corner. Cabella, qui a bien percuté et provoqué la défense serbe tout le long du match, s'en charge. Sissoko attire toute l'attention sur lui au premier poteau mais laisse passer le ballon, qui rebondit avant d'arriver au second poteau où attend un Pogba à l'affût et libre de tout marquage. Son tir du droit à bout portant est insaisissable pour Stojkovic en retard de deux pas (13).
Les Serbes ne se montrent que très rarement dangereux dans cette première période mais appuient un peu plus dans les duels et produisent plus de jeu vertical dans les 5 dernières minutes. Auparavant, comme une première alerte, Tosic enrhume Sissoko qui a un peu levé le pied (35). Heureusement, les 4 défenseurs français sont bien en place, les centraux coupent sur les couteaux quand il le faut et la ligne remonte pour mettre les attaquants serbes en position de hors-jeu.

La puissance de Kolarov a parlé

Au retour des vestiaires, les Bleus rentrent avec plus de mordant sur la pelouse et Rémy surprend Mitrovic et Nastasic par sa vitesse avant de remettre pour Cabella dont le tir est repoussé par Stojkovic (46). Mais au lieu d'annoncer la couleur, cette action n'a fait que réveiller les Serbes.
Les Bleus ont laissé beaucoup de forces dans la bataille défensive en première période. Résultat, ils commencent à commettre des petites fautes qui hachent le jeu et permettent à la Serbie de se montrer dangereuse sur les phases arrêtées. Kolarov, qui a déjà alerté Lloris à trois reprises sur des frappes de loin, fait parler sa puissance sur un coup franc plein axe aux 25m. Ivanovic décale le ballon et Kolarov décoche un missile du gauche imparable pour Lloris (80). Score de parité plutôt logique au final pour des Bleus qui ont fait bloc dans les 10 dernières minutes pour ne pas prendre le bouillon.

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Repères

Le chiffre : 16

«On a eu quelques occasions nettes en début de seconde période mais on a eu du mal à finir les actions. On prend un super but, c'est ce qu'on appelle une frappe canon»
Didier Deschamps, au micro de TF1 après le match.
matches > Aucune défaite contre les pays de l'ex-Yougoslavie. Les Bleus n'ont jamais perdu en 16 rencontres face aux pays actuels qui ont composé l'ex-Yougoslavie : 10 victoires et 6 nuls contre la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et la Slovénie. Et sur ses 7 derniers matches à l'extérieur (hors Coupe du monde), la France n'en a gagné qu'un. C'était contre le Biélorussie le 10 septembre 2013 (4-2).

Bleus : les coups de pied arrêtés... au centre de tout

Publié le 09/09/2014 à 03:48, Mis à jour le 09/09/2014 à 08:08

Amical. Une victoire et un match nul pour le retour aux affaires des Tricolores, des certitudes mais aussi des enseignements à tirer

.


Après ces 2 matches amicaux post-Mondial, l'heure est au bilan pour Deschamps qui peut s'appuyer sur des bases solides pour préparer l'Euro-2016, mais qu'il reste quand même quelques détails à régler.

Le Mondial est encore dans toutes les têtes, et même dans tous les pieds des joueurs de l'équipe de France. Lors de cette trêve internationale, les Bleus ont confirmé leur embellie contre l'Espagne (1-0) avant de lever un peu le pied en Serbie (1-1). Didier Deschamps a continué à suivre la ligne de conduite du Brésil au niveau du jeu et il a eu raison si l'on en croit les points forts émergents de ces 2 tests. Quelques points faibles, ou détails à peaufiner, sont tout de même à noter.

Les points forts

Pogba trône en tête de la liste des points forts. Le milieu de terrain des Bleus a franchi un nouveau cap lors de ces matches amicaux. Contre la Roja, il a régné en mettre dans l'entrejeu et donné beaucoup de mal à la défense espagnole. Contre la Serbie, il s'est fait plus discret mais a inscrit son 4e but en sélection et surtout prouvé qu'il savait aussi bien défendre.
La défense dans le jeu a d'ailleurs également ravi Didier Deschamps. Varane, associé en charnière centrale à Sakho contre l'Espagne puis à Mathieu en Serbie, a bien régulé sa ligne, la poussant à récupérer le ballon plus haut et à mettre les attaquants adverses hors-jeu.
Dimanche, le sélectionneur avait effectué 7 changements dans le onze de départ par rapport à celui qui avait débuté contre la Roja. Et les remplaçants ont justifié ce choix. Surtout Rémy Cabella, qui est apparu décomplexé. Ses débuts en tant que titulaire sont encourageants. Véritable dynamite de l'attaque, il a aussi fait preuve de précision sur les coups de pied arrêtés. L'un d'eux se transformant en passe décisive pour l'ouverture du score de Pogba (13).
En parlant de coups de pied arrêtés, c'est un point fort majeur pour les Bleus en phase offensive. 3 des 4 derniers buts de la France ont été marqués sur corner.

Les points faibles

S'il y a eu des occasions, les Bleus ont manqué d'efficacité à l'image de Cabella qui, par défaut de lucidité à certains moments du match, se retrouve aujourd'hui sur les 2 tableaux. Ces matches amicaux ont ouvert 2 nouveaux chantiers pour Deschamps. Le premier concerne les latéraux. Digne et Sagna ont été décevants, Evra à la peine. Seul Debuchy a tenu son rang correctement. Second chantier ? Les coups de pied arrêtés en phase défensive. Car si les Bleus utilisent beaucoup cet outil pour marquer, ils se font souvent avoir quand c'est l'adversaire qui s'y met (4 des 5 buts pris par les Bleus cette année). à régler d'ici 2 ans, pour l'Euro-2016.

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Mathieu : son match fait débat

Pour sa première sélection en Bleu, Jérémy Mathieu, le défenseur central du FC Barcelone, a été titulaire contre la Serbie et a bien tenu son rang sur les 45 premières minutes. Mais sur l'ensemble du match, ses performances ont fait débat chez les personnalités du monde du foot. Alors que Didier Deschamps a apprécié, affirmant que le Barcelonais ne faisait que «confirmer ce qu'il faisait très bien à Valence», Pierre Menes, consultant sur Canal +, l'a contredit dans ses notes : «Je n'ai pas été transporté par la prestation de Mathieu, qui manque vraiment de vivacité dans ses interventions et met un temps fou à se retourner. Dans ces conditions, je ne vois pas en quoi il représente plus l'avenir des Bleus que Mangala.»

Ligue des champions: un match France-Russie pour un indice
15/09/2014 12:21
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Les joueurs du PSG se congratulent après leur victoire sur Chelsea en quart de finale aller de Ligue des champions, le 2 avril 2014 au Parc des Princes à Paris - AFP/Archives Franck Fife
La saison 2014-2015 de Ligue des champions ouvre mardi avec parmi les enjeux l'indice européen des fédérations, puisque la sixième place de la France est menacée par la Russie.

La France a marqué le pas en raison du déclin de Lyon et des performances médiocres en C3, même si le PSG sauve les meubles avec deux participations de suite aux quarts de C1. La perte pour Monaco de ses deux meilleurs éléments offensifs, ses stars colombiennes James Rodriguez et Falcao, risque en outre de nuire à son parcours.
La France était sous la menace de la Russie à l'orée de la saison (43,416 points contre 42,915). Et avant la phase de groupes, la Russie s'est même emparé de cette sixième place (44,165 points contre 43,75).
Or, si la France devait rester bloquée au septième rang à l'issue de la saison actuelle, elle réduirait son contingent de clubs qualifiés pour la C1 en 2016-2017 de trois représentants à deux (un pour les poules, un pour le troisième tour préliminaire).
Dans ces poules cette saison, les deux pays ont chacun deux représentants. Il y aura une confrontation franco-russe directe dans le groupe C, entre Monaco et le Zenit Saint-Pétersbourg (outre Leverkusen et Benfica).
Mais ce sera plus compliqué pour le CSKA Moscou, présent dans le "groupe de la mort" (avec AS Rome, le Bayern, Manchester City), que pour le PSG (avec le Barça mais aussi l'Ajax et l'Apoël Nicosie).
Le podium de l'indice à l'orée de cette saison est toujours occupé par l'Espagne, l'Allemagne et l'Angleterre.
Le Portugal double l'Italie
L'Espagne et l'Allemagne dominent actuellement la C1 avec des finales "nationales" ces deux dernières années et au moins un club espagnol ou allemand en finale lors de chacune des six dernières éditions.
Entre les deux dans le classement de l'indice se maintient l'Angleterre grâce à sa régularité au plus haut niveau, malgré son trou de 2013 (aucun quart-finaliste).
Le Portugal est passé quatrième au classement de l'indice, doublant la France puis l'Italie grâce à ses bons résultats en C3 (quatre finalistes sur les quatre dernières saisons).
Depuis le titre de l'Inter en 2010, l'Italie n'a plus fréquenté le dernier carré, et n'avait même aucun représentant en quart la saison dernière. Signe du déclin, l'absence des deux équipes de Milan du premier tour qui démarre.
Les indices restent très proches (55,049 points pour le Portugal; 53,843 pour l'Italie) et il n'y aura aucune confrontation italo-portugaise dans les poules.
Mais ce sera périlleux pour les clubs italiens, par ailleurs grands absents du mercato estival: avec l'élimination de Naples en barrages, ils n'ont que deux représentants contre trois Portugais, et l'AS Rome a été versée dans le "groupe de la mort"...
Les quatrième et cinquième au classement de l'indice connaissent les mêmes conditions d'accès à la C1 (deux qualifiés pour la phase de groupes et un barragiste). Elles changent en revanche par rapport aux trois premiers (trois qualifiés directs et un barragiste), et au sixième (deux qualifiés directs et un club au troisième tour préliminaire).

Les Bleus en C1. Benzema buteur, Koscielny et Sakho souffrent
Europe - 08h28
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• Mamadou Sakho a été catastrophique, mardi soir, face aux Bulgares de Ludogorets. | EPA
  

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Karim Benzema a marqué, mardi, en C1 lors de la victoire du Real Madrid contre Bâle (5-1). Laurent Koscielny (Arsenal) et Mamadou Sakho ont souffert (Liverpool) en défense.

Real Madrid

Titulaire à la pointe de l'attaque du Real lors de la large victoire contre Bâle (5-1), Karim Benzema a dû attendre la 79^e minute pour trouver le chemin du but. Et il l'a fait de belle manière après une action d'école: une-deux avec Ronaldo et frappe enchaînée du gauche qui rebondit sous la barre et rentre. Auparavant, Benzema avait contribué au but de James Rodriguez en se trouvant au départ et à l'arrivée d'une contre-attaque, le Colombien se chargeant de pousser au fond la frappe du Français repoussée par le gardien (37^e).
Raphaël Varane est, pour sa part, entré en jeu à la place de Sergio Ramos à la 66^e minute. Aussitôt, il a mal négocié un ballon aérien, sa tête en retrait atterrissant dans les pieds du Bâlois Derlis Gonzalez, qui a néanmoins manqué son face-à-face avec le gardien Iker Casillas. L'ampleur du score aidant, le défenseur français n'a pas eu d'autre frayeur majeure.

Juventus

Milieu droit avec la Juventus contre Malmö (2-0), Paul Pogba n'a pas réussi un bon match entre inhabituelles passes ratées et frappes butées. Il a cependant beaucoup bougé la défense suédoise, à l'image d'un tacle sur lui de Mamadou Konaté sanctionné d'un avertissement (10^e), et souvent lancé Lichtsteiner, son latéral.
L'absence de Pirlo et Vidal, blessés, a laissé une place à Patrice Evra dans le couloir gauche, avec le recentrage de Kwadwo Asamoah. Evra est progressivement monté en puissance, montrant qu'il s'installe petit à petit dans sa nouvelle équipe.

Arsenal

Associé en charnière centrale à Mertesacker, Laurent Koscielny a souffert face à la vivacité des attaquants du Borussia, devant souvent s'en remettre à un très bon Szczesny. S'il a réalisé des interventions très propres en première période, notamment sur les percées d'Aubameyang, le défenseur central d'Arsenal s'est fait déborder sur le but d'Immobile et n'a rien pu faire sur celui d'Aubameyang, parti de la gauche.

Liverpool

Sakho a été catastrophique lors de la victoire laborieuse de Liverpool sur Ludogorets (2-1). Alors qu'il aurait mérité d'être averti dès la 2^e minute pour une faute lointaine, il a complètement déjoué ensuite. Dépassé dans les duels, dans le placement, il a même trouvé le moyen de gêner son gardien sans que l'adversaire n'en profite. Les jambes grandes ouvertes, il dessine en revanche un boulevard pour l'attaquant sur l'action de l'égalisation (90^e) alors qu'il avait déjà encaissé un petit pont 45 minutes plus tôt. Statique et incapable de trouver une solution, il s'était même déjà fait reprendre par l'exigeant public d'Anfield après une passe en retrait vers son gardien.

[size=40]La liste pour le Portugal le 2 octobre

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Didier Deschamps dévoilera le 2 octobre sa liste de joueurs pour les matches contre le Portugal, le 11 octobre au Stade de France, et l'Arménie, le 14 octobre à Erevan, dans le cadre du groupe I des qualifications de l'Euro 2016. Les Bleus, qualifiés d'office pour le Championnat d'Europe en tant que pays-hôte, a été incluse par l'UEFA dans ce groupe qui comprend par ailleurs la Serbie, le Danemark et l'Albanie, mais ses résultats ne seront pas comptabilisés. Les joueurs de Deschamps, quart-de-finalistes du Mondial au Brésil, ont ainsi déjà affronté la Serbie à Belgrade début septembre, sans que le nul (1-1) n'ait été comptabilisé.

[size=33]Le mercredi des Bleus. Griezmann toujours muet avec l'Atletico Madrid[/size]
Europe - 08h37
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• Antoine Griezmann a eu beau se démener face à Almeria, il est encore resté muet et n'a toujours pas trouvé le chemin des filets avec l'Atletico Madrid. | EPA
  

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Alexandre Lacazette a inscrit son 4e but en L1 cette saison alors qu'Antoine Griezmann est toujours muet pour l'Atletico Madrid en Liga, après quelques ratés mercredi.

Si le Lyonnais Alexandre Lacazette en est déjà à quatre buts marqués avec Lyon en L1 cette saison, Antoine Griezmann est toujours à la recherche de son premier pour l'Atletico Madrid en Liga. Revue des internationaux en Europe.

France

Lacazette a participé à la fête de Lyon contre Lorient (4-0) en y allant de son 4^e but de la saison en L1, d'une frappe sèche bien placée dès la 5^e minute. Ce but a permis de libérer les Lyonnais, et l'attaquant a ensuite bien travaillé sur le front offensif.
Titularisé dans le milieu à trois, Cabaye a quelque peu haussé le ton par rapport à son match contre Lyon, adressant même une belle passe qui créait une occasion pour Lucas. Remplacé par Matuidi (67^e). Digne est resté sur le banc.

Espagne

Aligné en pointe avec l'Atletico Madrid lors de la victoire à Almeria (1-0), Griezmann a affiché une belle activité et s'est montré précieux dans son jeu de remises à une touche de balle. Mais il a eu davantage de difficultés dans la finition: l'attaquant originaire de Mâcon a expédié à côté deux têtes alors qu'il était dans la surface (6^e, 32^e) et il a surtout manqué son face-à-face seul devant le gardien, qui l'a contraint à rejouer vers l'arrière (51^e). Remplacé à vingt minutes de la fin.
Du côté du FC Barcelone, Mathieu était ménagé dans le cadre de la rotation introduite par l'entraîneur Luis Enrique et le défenseur n'a pas été retenu dans le groupe pour le match contre Malaga.

Angleterre

Rémy a connu sa première titularisation pour Chelsea contre Bolton (2-1). Avant son remplacement par Drogba (72^e) et après une jolie tête non cadrée (15^e), il n'a pas marqué, mais il a délivré sa première passe décisive pour un but 100% français inscrit par Zouma à la suite d'un corner (25^e).
Sagna et Mangala ont tous deux commencé lors du carton de Manchester City contre Sheffield United (7-0). Aucun des deux n'a marqué, mais l'ex-défenseur de Porto a trouvé le moyen de se faire avertir (63^e)... après avoir également trouvé le poteau sur un joli tir du gauche (19^e). Avant de finir plus calmement, l'ex-Gunner a lui connu une belle période d'activité offensive avant et après la pause.
Lloris n'a pas joué lors de la qualification de Tottenham longue à se dessiner contre Nottingham Forest (3-1).
Remplaçant, Sissoko est entré à la 67^e minute pour tenir le milieu et assurer le résultat (3-2 a.p.) alors que Newcastle avait été mené à Crystal Palace. Une mission pas complètement réussie puisque les Aigles ont poussé les Magpies en prolongations. Mais en infériorité numérique, il s'est ensuite montré précieux.

Italie

Evra retrouvait une place de titulaire dans son rôle d'arrière-ailier du 3-5-2 de la Juventus Turin contre Cesena (3-0). Pogba, toujours aligné depuis le début de la saison, est lui resté sur le banc pour ce match sans piège contre le promu, relayé par l'Argentin Pereyra.

[size=36]Deschamps va-t-il rappeler Gignac ?[/size]

Publié le 02/10/2014 à 03:49, Mis à jour le 02/10/2014 à 08:28

Football - Équipe de France

L'attaquant Gignac./AFP

Giroud, Debuchy, Mavuba, Sakho... La liste des forfaits s'est rallongé cette semaine. Du coup, Didier Deschamps, qui doit annoncer aujourd'hui les joueurs sélectionnés pour affronter le Portugal (11 octobre) et l'Arménie (14 octobre) en amical, pourrait bien nous réserver quelques surprises.
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Même si le sélectionneur a montré contre l'Espagne (1-0) et la Serbie (1-1) qu'il ne comptait pas, pour le moment, bouleversé les plans mis en place au Brésil, les circonstances pourraient le pousser à faire une petite entorse à ses principes. La première question qui se pose, et qui se posait déjà en septembre, est : qui va remplacer Giroud ? Bien qu'il ait récemment avoué ne plus trop croire à l'équipe de France, le Marseillais André-Pierre Gignac, meilleur buteur de Ligue 1 avec 8 réalisations et même meilleur attaquant français tout championnat confondu, devrait réapparaître sous le maillot bleu. En plus d'être ultra-efficace avec l'OM, il présente le profil qui se rapproche le plus de celui de Giroud. Une chose que, par exemple, le Toulousain Ben Yedder – plus attaquant de soutien que pointe – n'a pas. Ce dernier devra encore patienter pour s'exprimer avec l'équipe de France. Autre interrogation, le poste de latéral droit. Debuchy absent, Sagna, qui ne joue quasiment pas avec Manchester City, devrait avoir un peu de temps de jeu mais le Lillois Sébastien Corchia pourrait aussi profiter de la situation pour enfin se faire un nom avec les A.

Payet pour suppléer Valbuena

Pour ce qui est de la charnière centrale, pas de surprise. Koscielny effectuera sans doute son retour aux côtés de Varane et Mangala. Jérémy Mathieu, titulaire avec le Barça, devrait lui remplacer Sakho. Au milieu, pour pallier le forfait de Mavuba, Didier Deschamps devrait faire appel au capitaine de l'OL Maxime Gonalons, réserviste mais non envoyé au Brésil. Sauf si le sélectionneur prend l'option offensive et appelle un autre Marseillais, Dimitri Payet (27 ans, 7 sélections).
Rayonnant avec l'OM, Payet pourrait aussi profiter de la possible absence de Mathieu Valbuena, ou tout du moins de son incapacité à tenir sa place de titulaire. Le joueur du Dynamo Moscou a été opéré de l'appendicite mi-septembre et vient d'effectuer son retour dans le collectif russe. Mis à part ces cas... à part, «DD» devrait repartir avec la même ossature qu'en septembre.[/size]

Deschamps appelle Gignac et Payet
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Le sélectionneur français Didier Deschamps a appelé les attaquants marseillais André-Pierre Gignac et Dimitri Payet pour les matches amicaux contre le Portugal (11 octobre) et l'Arménie (14 octobre). le défenseur lyonnais Christophe Jallet est également convoqué.
La liste du 2 octobre

Gardiens de but : Lloris (Tottenham), Mandanda (Marseille), Ruffier (Saint-Etienne)

Défenseurs : Digne (PSG), Evra (Juventus), Jallet (Lyon), Koscielny (Arsenal), Mangala (Manchester City), Mathieu (Barça), Sagna (City), Varane (Real Madrid)

Milieux de terrain : Cabaye (PSG), Matuidi (PSG), Pogba (Juventus), Schneiderlin (Southampton), Sissoko (Newcastle)

Attaquants : Benzema (Real Madrid), Cabella (Newcastle), Gignac (Marseille), Griezmann (Atletico Madrid), Payet (Marseille), Rémy (Chelsea), Valbuena (Dynamo Moscou)

[size=40]DD : «Pas là pour faire du sang frais»
S'il a appelé trois nouveaux éléments (Jallet, Payet et Gignac) pour les deux prochains matches des Bleus face au Portugal (11 octobre) et en Arménie (14 octobre), Didier Deschamps n'a convoqué aucun joueur qui n'avait jamais goûté à l'équipe de France. Il s'en est expliqué.

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Didier Deschamps a procédé qu'à trois changements par rapport à sa dernière liste. (L'Equipe)

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Trois nouvelles têtes qui n’en sont pas vraiment. Appelés par Didier Deschamps pour les deux prochains matches des Bleus face au Portugal, le 11 octobre prochain, puis en Arménie, quatre jours plus tard, Christophe Jallet, André-Pierre Gignac et Dimitri Payet ont tous les trois déjà humé le parfum de l’équipe de France. Le premier a profité de l’absence de Debuchy (cheville), mais aussi de la concurrence moindre à son poste pour revenir en Bleu plus d’un an après sa dernière sélection face à l’Espagne, le 26 mars 2013. Les deux autres étaient incontournables au regard de leur forme actuelle avec l’OM.



[size]«Je sais que ça plaît, mais je ne suis pas là pour faire du sang frais (sic), s’est justifié Deschamps concernant l’absence de joueurs à zéro sélection dans sa liste. Il y a aussi une question de concurrence. À partir du moment où ceux qui sont là m’ont donné satisfaction, il faut que les autres soient supérieurs ou qu’ils apportent quelque chose en plus.» Avec Gignac, ses huit buts inscrits en L1 depuis le début de la saison, mais aussi sa «capacité à répéter les efforts», Deschamps a le sentiment d’avoir appelé un joueur qui répondait à ce critère. «Ça m’intéresse», a-t-il insisté concernant le profil de l’attaquant marseillais.

En rappelant que «la vérité d’aujourd’hui ne serait sûrement pas celle du mois de mai 2016», Deschamps a toutefois laissé la porte ouverte à l’arrivée de nouveaux éléments dans le groupe France, à l’avenir. «Je ne suis obligé de rien du tout, a-t-il rappelé. Je suis libre de faire mes choix comme je le veux.» Barrage à l’Euro 2015 oblige, il a laissé des éléments tels que Kurzawa et Kondogbia à disposition de Pierre Mankowski. Les aurait-il pris sans cette échéance ? «Des Espoirs peuvent venir en A, mais il faut qu’ils soient supérieurs à ceux que j’ai pris jusqu’à maintenant, a-t-il répété. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, mais ça le sera peut-être lors des prochaines sélections. Je ne peux le savoir…»
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Bleus : André-Pierre Gignac de retour

Equipe de France
02/10/2014

  
Didier Deschamps a annoncé la liste des joueurs retenus en Equipe de France pour les deux rencontres face au Portugal (11 octobre) et à l’Arménie (14 octobre).
Gardiens :
Hugo Lloris (Tottenham Hotspur, ANG)
Steve Mandanda (Olympique de Marseille)
Stéphane Ruffier (AS Saint-Etienne)
Défenseurs :
Lucas Digne (Paris Saint-Germain)
Patrice Evra (Juventus FC, ITA)
Christophe Jallet (Olympique Lyonnais)
Eliaquim Mangala (Manchester City, ANG)
Jérémy Mathieu (FC Barcelone, ESP)
Bacary Sagna (Manchester City, ANG)
Raphaël Varane (Real Madrid, ESP)
Laurent Koscielny (Arsenal FC, ANG)

Milieux :
Yohan Cabaye (Paris Saint-Germain)
Blaise Matuidi (Paris Saint-Germain)
Paul Pogba (Juventus FC, ITA)
Morgan Schneiderlin (Southampton FC, ANG)
Moussa Sissoko (Newcastle United FC, ANG)

Attaquants :
Karim Benzema (Real Madrid, ESP)
Rémy Cabella (Newcastle United FC, ANG)
André-Pierre Gignac (Olympique de Marseille)
Antoine Griezmann (Atlético Madrid, ESP)
Dimitri Payet (Olympique de Marseille)
Loïc Rémy (Chelsea FC, ANG)
Mathieu Valbuena (Dynamo Moscou, RUS)

France / foot - Les 23 pour le Portugal et l'Arménie, Gignac de retour
Le 02 octobre à 16h25 | Mis à jour il y a 13 heures
PHOTO/AFP BORIS HORVAT
Liste des 23 joueurs convoqués jeudi par le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps pour les matches amicaux contre le Portugal, le 11 octobre au Stade de France, et l'Arménie, le 14 octobre.

Gardiens: Hugo Lloris (Tottenham/ENG), Stéphane Ruffier (Saint-Etienne), Steve Mandanda (Marseille)

Défenseurs: Christophe Jallet (Lyon), Lucas Digne (Paris SG), Patrice Evra (Juventus Turin/ITA), Laurent Koscielny (Arsenal/ENG), Eliaquim Mangala (Manchester City/ENG), Bacary Sagna (Manchester City/ENG), Jérémy Mathieu (FC Barcelone/ESP), Raphaël Varane (Real Madrid/ESP)

Milieux de terrain: Yohan Cabaye (Paris SG), Blaise Matuidi (Paris SG), Paul Pogba (Juventus Turin/ITA), Moussa Sissoko (Newcastle/ENG), Morgan Schneiderlin (Southampton/ENG)

Attaquants: Mathieu Valbuena (Dynamo Moscou/RUS), Rémy Cabella (Newcastle/ENG), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Antoine Griezmann (Atletico Madrid/ESP), Loïc Rémy (Chelsea/ENG), Dimitri Payet (Marseille), André-Pierre Gignac (Marseille)

Didier Deschamps n'a donc pas été insensible aux bons résultats de Marseille et a décidé jeudi de rappeler en équipe de France les attaquants André-Pierre Gignac et Dimitri Payet pour les deux amicaux face au Portugal et à l'Arménie, les 11 et 14 octobre. Le sélectionneur ne pouvait longtemps ignorer le début de saison en fanfare de l'OM, leader de la Ligue 1. D'autant qu'il doit composer avec plusieurs absences (Giroud, Mavuba, Debuchy, Sakho) avant la reprise de la longue campagne de préparation pour l'Euro-2016. Même si les 23 de la Coupe du monde restent prioritaires à ses yeux, les circonstances lui ont quelque peu forcé la main, faisant le bonheur des deux Marseillais ainsi que de Christophe Jallet, la troisième nouveauté par rapport au groupe de joueurs convoqués le mois dernier et vainqueurs de l'Espagne (1-0) avant d'obtenir un nul en Serbie (1-1). Deschamps devait également tenir compte d'une petite contrainte: ne pas toucher aux Bleuets, qui disputent un barrage d'accession à l'Euro-2015 Espoirs contre la Suède (10-14 octobre), un tournoi auquel la France n'a plus participé depuis 2006. Olivier Giroud sur le flanc (pied), le retour de Gignac paraissait logique dans ces conditions. Le Marseillais (28 ans, 17 sélections, 4 buts), meilleur buteur de Ligue 1 avec huit réalisations, marche sur l'eau en ce moment et va retrouver un maillot bleu qu'il n'a plus revêtu depuis le 6 septembre 2013 en Géorgie (0-0). "Si je le prends, c'est parce que je considère que ce qu'il est en train de faire sur le terrain en ce moment est intéressant pour l'équipe de France", a expliqué Deschamps, qui a réfuté tout "choix par défaut".

[size=36]Chez les Espoirs L'OM sème, Gignac et Payet récoltent[/size]

Publié le 03/10/2014 à 03:51

Football - Amateurs - Équipe de france. Hier a été divulguée la liste pour les deux matches face au Portugal et en Arménie. ligue 1. 9e journée. Après sa démonstration à Rennes (3-0) et son joli nul face à Paris (1-1), Toulouse rend visite dimanche aux Verts.

On attendait du «neuf» devant, on en a donc eu. Plutôt deux fois qu'une.
André-Pierre Gignac remplace Olivier Giroud, blessé au pied ; Dimitri Payet en forme… olympique, succède à Alexandre Lacazette, qui marque un peu le pas ces dernières temps.
Didier Deschamps l'a toujours dit : le groupe France, quand bien même déjà pratiquement bouclé pour l'Euro-2016, ne sera jamais fermé. Par ses deux choix, mine de rien forts, l'ancien tacticien de l'Olympique de Marseille prouve une nouvelle fois qu'il n'est ni rancunier (ses relations de club avec Gignac n'auront jamais été idylliques) ni aveugle (les performances actuelles d'un Payet transfiguré en meneur de jeu, méritaient assurément cette convocation). «Si je prends André-Pierre, c'est que je considère que ce qu'il est en train de faire sur le terrain, est intéressant pour l'équipe de Fran-ce. Concernant Dimitri, il était déjà présent pendant les qualifications au Mondial ; et dans son nouveau rôle axial, il se révèle influent et décisif par ses passes et ses buts.» Voilà comment a été justifié le rappel des 2 Marseillais par le sélectionneur des Bleus : clair, net et précis. Comme à sa (bonne) habitude.

[size=20]Jallet revient également

à part ça, du classique en dehors des deux «trous» qu'il y avait à boucher derrière en raison des forfaits annoncés de Debuchy (cheville) et Sakho (cuisse) : Jallet sort de sa semi-retraite (dernière cape, le 26 mars 2013 face à l'Espagne) alors que Mathieu revient fort justement en deuxième semaine – si on peut dire – après sa bonne impression laissée en Serbie le 7 septembre (1-1) .
Gignac, Sissoko, Mathieu… que des anciens Toulousains ! Ce qui fait dire à l'entraîneur des Violets : «Il y a quand même pas mal d'internationaux A qui sont passés par le TFC», sourit Alain Casanova.

Mathieu brossé par Casanova

Qui poursuit à l'attention du néo-Barcelonais : «Jérémy a beaucoup d'atouts sur le plan technique, avec une énorme relance, une très bonne première touche, un jeu court comme long de qualité. Sans oublier sa vision du jeu. En plus, il a de belles aptitudes athlétiques (1m89-83kg), il va très vite et saute très haut. Il s'est enfin amélioré dans les un-contre-un ainsi que dans la prise d'infos pour réduire les espaces. Oui, sa sélection est logique.»

-> ->

LES «23» :
Gardiens : Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (Marseille), Sté. Ruffier (Saint-étienne) ;
Défenseurs : Digne (Paris-SG), évra (Juventus Turin), Jallet (Lyon), Koscielny (Arsenal), Mangala (Manchester City), J. Mathieu (FC Barcelone), Bacary Sagna (Manchester City), Varane (Real Madrid) ;
Milieux : Cabaye (Paris-SG), Matuidi (Paris-SG), P. Pogba (Juventus Turin), Schneiderlin (Southampton), Mous. Sissoko (Newcastle) ;
Attaquants : Benzema (Real Madrid), Cabella (Newcastle), Gignac (Marseille), Griezmann (Atlético Madrid), Payet (Marseille), L. Rémy (Chelsea), Valbuena (Dynamo Moscou). France-Portugal : samedi 11 octobre (20h45), Stade de France/guichets fermés ;Arménie-FRANCE :mardi 14 octobre (18h00), à Erevan/Republican Stadium.(barrage Euro), en plus du TéfécisteBoucher et du revenant Imbula, Pierre Man-kowski a fait appel pour la 1re fois au Franco-Algérien de Lyon, Nabil Fekir, ainsi qu'à B. Mendy (OM).
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[size=33]Football. Indice UEFA : la France repasse devant la Russie[/size]
France - 08h37
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• Les Monégasques ont ramené un bon point de Saint-Pétersbourg. | EPA
  

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Grâce à la semaine positive des clubs français en coupes d'Europe, la France repasse de peu devant la Russie, à la 6e place du classement UEFA.

Ce chassé-croisé ne fait que débuter dans cette saison continentale. Avec 45,75 points, la France devance désormais la Russie (45,665), au terme d'une semaine européenne où les représentant de l'Hexagone sont restés invaincus.
Le duel franco-russes, entre Monaco et Saint-Pétersbourg, a accouché d'un 0-0. La magnifique victoire du PSG face au Barça mardi soir n'y est évidemment pas non plus étrangère.
Le classement UEFA : 
1. Espagne : 85,142
2. Angleterre : 71,82
3. Allemagne : 68,7
4. Italie : 57, 176
5. Portugal : 56, 049
6. France : 45,75
7. Russie : 45,665

Le 05/10/2014 à 20:12:00 | Mis à jour le 05/10/2014 à 20:19:05
FOOT
[size=40]BLEUSCostil remplace Ruffier
Le gardien rennais Costil a été appelé pour la première fois en équipe de France suite à la blessure du Stéphanois Ruffier.

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Costil arrive en équipe de France. (L'Equipe)

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Victime d'une «inflammation du gros orteil du pied gauche», Stéphane Ruffier (Saint-Etienne) a déclaré forfait pour les amicaux d'octobre des Bleus. Benoît Costil (pilier de Rennes depuis l'été 2011) a été appelé pour la première fois alors qu'il n'a jamais porté un maillot bleu même chez les jeunes. Le portier de 27 ans a évolué par le passé à Sedan, Caen et Vannes.

La France joue en amical contre le Portugal, le 11 octobre au Stade de France, et l'Arménie, le 14 octobre à Erevan. Le rassemblement des Bleus commence à Clairefontaine lundi à la mi-journée

[size=40]Benzema brille, Koscielny vrille
Auteur d'un doublé avec le Real Madrid, dimanche, Karim Benzema est l'un des rares Français à avoir brillé ce week-end. Laurent Koscielny s'est encore distingué en sa défaveur avec Arsenal.

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Karim Benzema vient de marquer son premier but contre Bilbao. (Reuters)

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TOPS : Benzema passe la deuxième, Pogba le sage

Alors qu’il n’avait plus marqué en Championnat depuis la première journée, Karim Benzema a réalisé un doublé dimanche, son premier de la saison, lors du large succès du Real Madrid face à l’Athletic Bilbao (5-0). Une performance qui conclut une bonne semaine pour l’international français, déjà auteur du but de la victoire des Merengue en Ligue des champions quatre jours plus tôt face au Ludogorets Razgrad (2-1). Critiqué ces derniers temps pour ses statistiques devant le but, Benzema, meilleur passeur du Real cette saison (5 passes décisives), a reçu le soutien de Cristiano Ronaldo. «Karim est le meilleur attaquant de la Liga», a ainsi affirmé le Portugais.

S’il court toujours après son premier but cette saison, Paul Pogba a joué les vieux briscards, dimanche, contre la Roma (3-2). Le milieu de 21 ans a fait preuve d’un sang-froid digne d’un ancien : conservation du ballon, intelligence de jeu, pas de dépassement immature de fonction. Pirlo de retour, c’est Vidal qui s’est retrouvé sur le banc, pas le Français, preuve de la confiance que lui porte son entraîneur Massimiliano Allegri. Pour le remercier, Pogba provoqua même le penalty du 2-2.

FLOPS : record pour Koscielny, la folie des entraîneurs français

Laurent Koscielny possède un triste "record" : celui du nombre de penalties concédés en Premier depuis la saison 2010-2011, date de son arrivée en Angleterre. Dimanche, lors du choc perdu par Arsenal face à Chelsea (0-2), le défenseur a écopé pour la septième fois de cette sanction en déséquilibrant Eden Hazard dans la surface. Une action qui fit basculer le match dans le mauvais sens pour les Gunners, le score étant alors de 0-0.

Les entraîneurs français se sont aussi mis en évidence ce week-end, mais pas vraiment à leur avantage. En Angleterre, c’est Arsène Wenger qui fut l’auteur d’une scène surréaliste. Outré par un tacle de Cahill sur Sanchez, le technicien français voulut aller se plaindre auprès quatrième arbitre etrepoussa José Mourinho des deux mains, et ce à deux reprises, le Portugais s’étant mis sur son passage. En Italie, lors du choc de la Serie A entre la Juventus et l’AS Rome (3-2), c’est Rudi Garcia qui a été expulsé dès la 28e minute du pour avoir mimé un joueur de violon à la suite du premier penalty accordé à la Juventus. Une triste image renvoyée par nos techniciens français.

[size=30]Cinq Bleus au banc d'essai[/size]
09/10/2014 05:35
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André-Pierre Gignac, en pleine forme avec Marseille, a gagné le droit de se montrer de nouveau sous la tunique bleue. - (AFP)
Cinq des six nouveaux joueurs appelés par Didier Deschamps depuis le Mondial sont à pied d’œuvre avant les matchs amicaux face au Portugal et l’Arménie.

Alors que l'attaquant lyonnais Alexandre Lacazette, convoqué par Didier Deschamps pour les matchs amicaux de septembre, n'a pas été appelé pour ces nouvelles rencontres internationales, cinq Bleus tenteront de profiter des blessures pour faire leur trou dans le groupe France en vue de l'Euro 2016.
> André-Pierre Gignac (28 ans, 17 sélections, 4 buts). Meilleur buteur de Ligue 1 (neuf réalisations), l'attaquant marseillais a vu sa belle forme actuelle récompensée par un retour en bleu, plus d'un an après sa dernière apparition en équipe de France (6 septembre 2013).« La vérité d'aujourd'hui ne sera pas celle du mois de mai 2016 », a toutefois mis en garde le sélectionneur lors de l'annonce de sa liste. Le message est clair : Gignac part pour le moment de trop loin pour constituer une menace sérieuse pour Olivier Giroud et il devra garder un rendement identique la saison prochaine pour espérer bousculer la hiérarchie d'ici l'Euro. Même si, en dehors du « Gunner », la concurrence n'est pas si féroce au poste d'avant-centre, ses performances en Ligue 1 ne suffiront pas et Deschamps attend de voir ce qu'il a réellement dans le ventre sur le plan international.
> Dimitri Payet (27 ans, 7 sélections). Si l'OM caracole en tête de la L1, Payet n'y est pas étranger. Reconverti meneur de jeu par Marcelo Bielsa, le Réunionnais rayonne par sa justesse technique et a une belle carte à jouer chez les milieux offensifs où personne n'est vraiment indiscutable hormis Mathieu Valbuena. Principale inconnue le concernant : sa capacité à maintenir le même niveau de jeu sur la durée.
> Jérémy Mathieu (30 ans, 3 sélections). Son transfert surprise au FC Barcelone a soudainement braqué les projecteurs sur ce défenseur capable d'évoluer aussi bien à gauche que dans l'axe. Titulaire en Serbie le 7 septembre (1-1), il a plutôt bien réussi son examen de passage alors qu'il avait été appelé pour pallier le forfait de Laurent Koscielny. Le quatuor de la Coupe du monde (Varane, Sakho, Koscielny, Mangala) possède encore une bonne longueur d'avance mais la polyvalence de Mathieu et l'exposition qu'offre le Barça peuvent lui permettre de rêver.
> Christophe Jallet (30 ans, 5 sélections, 1 but). Appelé en raison de la blessure de Mathieu Debuchy (cheville gauche), l'arrière droit lyonnais apparaît clairement comme un choix par défaut, la France manquant cruellement de joueurs de haut niveau dans son secteur. Le réservoir étant bien pauvre à son poste, l'ancien Parisien, sans génie mais constant dans ses performances, est un candidat légitime pour l'Euro. « Le choix est peut-être plus restreint mais ça permet d'ouvrir une petite porte dans laquelle j'essaie de m'engouffrer », a-t-il d'ailleurs admis mardi. 
> Benoît Costil (27 ans, aucune sélection). Invité de dernière minute après la défection de Stéphane Ruffier (gros orteil), le gardien rennais découvre pour la première fois l'univers des Bleus. Costil est là avant tout pour observer et prendre la température de l'équipe de France, sans réelles garanties pour le futur.