EQUIPE DE FRANCE
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Re: EQUIPE DE FRANCE
La listedeDeschamps trèsattendue
Le sélectionneur de l’équipe de France annonce aujourd’hui à 14h
les Bleus qui affronteront l’Espagne et la Serbie les 4 et 7 septembre.
Les olympiens Mandanda, Payet, Gignac et Thauvin peuvent
prétendre à une place dans cette liste.
Le sélectionneur de l’équipe de France annonce aujourd’hui à 14h
les Bleus qui affronteront l’Espagne et la Serbie les 4 et 7 septembre.
Les olympiens Mandanda, Payet, Gignac et Thauvin peuvent
prétendre à une place dans cette liste.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Le 28/08/2014 à 14:07:00 | Mis à jour le 28/08/2014 à 14:17:12
FOOT
[size=40]BLEUSAvec Lacazette et Evra
Ce jeudi, Didier Deschamps a dressé sa liste de joueurs pour les amicaux prévus face à l'Espagne (4 septembre) puis à la Serbie (7 septembre).
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Evra fait toujours partie des Bleus. (L'Equipe)
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Défenseurs : Debuchy, Digne, Evra, Koscielny, Mangala, Sagna, Sakho, Varane
Milieux : Cabaye, Matuidi, Mavuba, Pogba, Schneiderlin, Sissoko
Attaquants : Benzema, Cabella, Griezmann, Lacazette, Rémy, Valbuena
Landreau, Nasri, Ribéry, Abidal ayant décidé d'arrêter leur carrière internationale et Giroud étant blessé, Didier Deschamps a concocté un groupe plutôt classique pour les deux matches de début septembre. André-Pierre Gignac, en forme avec l'OM, n'est pas présent pas plus que Thauvin, Payet, Corchia, Kurzawa ou Ben Yedder.
Devant, Lacazette et Rémy se battront pour la place aux côtés de Benzema.
FOOT
[size=40]BLEUSAvec Lacazette et Evra
Ce jeudi, Didier Deschamps a dressé sa liste de joueurs pour les amicaux prévus face à l'Espagne (4 septembre) puis à la Serbie (7 septembre).
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Evra fait toujours partie des Bleus. (L'Equipe)
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Les joueurs appelés par Didier Deschamps
Gardiens : Mandanda, Lloris, RuffierDéfenseurs : Debuchy, Digne, Evra, Koscielny, Mangala, Sagna, Sakho, Varane
Milieux : Cabaye, Matuidi, Mavuba, Pogba, Schneiderlin, Sissoko
Attaquants : Benzema, Cabella, Griezmann, Lacazette, Rémy, Valbuena
Landreau, Nasri, Ribéry, Abidal ayant décidé d'arrêter leur carrière internationale et Giroud étant blessé, Didier Deschamps a concocté un groupe plutôt classique pour les deux matches de début septembre. André-Pierre Gignac, en forme avec l'OM, n'est pas présent pas plus que Thauvin, Payet, Corchia, Kurzawa ou Ben Yedder.
Devant, Lacazette et Rémy se battront pour la place aux côtés de Benzema.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Quelques semaines après la nomination de Corinne Diacre comme entraîneur de Clermont-Foot, Didier Deschamps a été interrogé sur la possibilité de voir une femme devenir sélectionneur des Bleus dans l'avenir. «Tout dépend du président de la FFF, a-t-il répondu à la presse. Cela ne me gêne pas, au contraire. Pourquoi une femme ne pourrait pas occuper ce poste ? Si elle est plus compétente que les hommes avec lesquels elle serait en concurrence, pourquoi pas !»
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Re: EQUIPE DE FRANCE
[size=36]quipe de France : avec les mondialistes contre l'Espagne et la Serbie mais sans Ben Yedder[/size]
Publié le 28/08/2014 à 14:15, Mis à jour le 28/08/2014 à 15:05
Paul Pogba, Moussa Sissoko et Mathieu Valbuena participeront aux matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie./AFP
Didier Deschamps a dévoilé ce jeudi les 23 joueurs qui participeront aux matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie, les 4 et 7 septembre. Le sélectionneur de l'équipe de France a fait la part belle aux mondialistes. Le Toulousain Wissam Ben Yedder, auteur d'un bon début de championnat, devra attendre avant d'être convoqué.
Sur les 23 mondialistes, Didier deschamps en a sélectionné 21 pour ces deux rencontres amicales. Seuls Michaël Landreau, qui a annoncé sa retraite, et Olivier Giroud, blessés, sont absents du groupe. L'ancien gardien de Nantes, Paris et Bastia a été remplacé par Steve Mandanda, l'ancien Gunner par Alexandre Lacazette.
Revenant sur la retraite internationale de Franck Ribéry, le sélectionneur a indiqué avoir "pris" de la décision du joueur du Bayern Munich. "J'en ai pris acte, c'est une décision qu'il a mûrement réfléchie. Depuis janvier il a eu des difficultés, notamment sur le plan physique, qui l'ont empêché de participer à la Coupe du monde. C'est certainement ce qui l'a poussé à prendre cette décision par rapport aussi à son club", a expliqué Didier Deschamps. "Les joueurs ont cette liberté mais il y a un réglement qui fait que si j'appelle un joueur, il doit venir", a-t-il aussi rappelé. Un joueur qui refuse d'honorer une convocation en équipe nationale encourt une suspension dans son club.
"Franck a été très important, il nous a permis de nous qualifier pour cette Coupe du monde. Le plus important pour lui est de retrouver la plénitude de ses moyens et le plaisir du jeu. Après, je ne sais pas ce qui se passera. Cette décision est prise aujourd'hui, j'en prends acte. De toutes façons, il n'est pas disponible pour ces matches là", contre l'Espagne et la Serbie.
Défenseurs : Mathieu Debuchy, Lucas Digne, Patrice Evra, Laurent Koscielny, Eliaquim Mangala, Bacary Sagna, Mamadou Sakho et Raphaël Varane.
Milieux : Yohan Cabaye, Blaise Matuidi, Rio Mavuba, Paul Pogba, Morgan Schneiderlin, Moussa Sissoko
Attaquants : Karim Benzema, Rémy Cabella, Antoine Griezman, Alexandre Lacazette, Loïc Rémy et Mathieu Valbuena.
Publié le 28/08/2014 à 14:15, Mis à jour le 28/08/2014 à 15:05
Paul Pogba, Moussa Sissoko et Mathieu Valbuena participeront aux matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie./AFP
Didier Deschamps a dévoilé ce jeudi les 23 joueurs qui participeront aux matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie, les 4 et 7 septembre. Le sélectionneur de l'équipe de France a fait la part belle aux mondialistes. Le Toulousain Wissam Ben Yedder, auteur d'un bon début de championnat, devra attendre avant d'être convoqué.
Sur les 23 mondialistes, Didier deschamps en a sélectionné 21 pour ces deux rencontres amicales. Seuls Michaël Landreau, qui a annoncé sa retraite, et Olivier Giroud, blessés, sont absents du groupe. L'ancien gardien de Nantes, Paris et Bastia a été remplacé par Steve Mandanda, l'ancien Gunner par Alexandre Lacazette.
Revenant sur la retraite internationale de Franck Ribéry, le sélectionneur a indiqué avoir "pris" de la décision du joueur du Bayern Munich. "J'en ai pris acte, c'est une décision qu'il a mûrement réfléchie. Depuis janvier il a eu des difficultés, notamment sur le plan physique, qui l'ont empêché de participer à la Coupe du monde. C'est certainement ce qui l'a poussé à prendre cette décision par rapport aussi à son club", a expliqué Didier Deschamps. "Les joueurs ont cette liberté mais il y a un réglement qui fait que si j'appelle un joueur, il doit venir", a-t-il aussi rappelé. Un joueur qui refuse d'honorer une convocation en équipe nationale encourt une suspension dans son club.
"Franck a été très important, il nous a permis de nous qualifier pour cette Coupe du monde. Le plus important pour lui est de retrouver la plénitude de ses moyens et le plaisir du jeu. Après, je ne sais pas ce qui se passera. Cette décision est prise aujourd'hui, j'en prends acte. De toutes façons, il n'est pas disponible pour ces matches là", contre l'Espagne et la Serbie.
Les 23
Gardiens de but : Hugo Lloris, Steve Mandanda, Stéphane RuffierDéfenseurs : Mathieu Debuchy, Lucas Digne, Patrice Evra, Laurent Koscielny, Eliaquim Mangala, Bacary Sagna, Mamadou Sakho et Raphaël Varane.
Milieux : Yohan Cabaye, Blaise Matuidi, Rio Mavuba, Paul Pogba, Morgan Schneiderlin, Moussa Sissoko
Attaquants : Karim Benzema, Rémy Cabella, Antoine Griezman, Alexandre Lacazette, Loïc Rémy et Mathieu Valbuena.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Équipe de France. Mathieu remplace Koscielny
France - 31/08
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Re: EQUIPE DE FRANCE
[size=36]Les Bleus font leur rentrée[/size]
Publié le 02/09/2014 à 03:50, Mis à jour le 02/09/2014 à 08:20
Les Mondialistes sont tout simplement heureux de s'être retrouvés./ Photo AFP
Pour préparer les matches amicaux contre l'Espagne (jeudi) et la Serbie (dimanche), les Bleus se sont retrouvés hier à Clairefontaine et ont débuté le stage tout sourire.
Deux mois après son beau parcours au Brésil, l'équipe de France a entamé hier une nouvelle aventure avec l'Euro-2016 organisé à la maison comme horizon, une période consacrée à des matches amicaux et une large revue d'effectif.
Les deux années qui arrivent seront forcément particulières en l'absence d'enjeu pour le futur pays hôte. Mais l'objectif de Didier Deschamps est bien de surfer sur la vague vertueuse née au Brésil. Et quoi de mieux que l'Espagne, certes déchue de son titre de championne du monde mais toujours une référence sur le plan du jeu, pour reprendre du service, dès jeudi au Stade de France, avant un déplacement en Serbie, dimanche dans le cadre des éliminatoires du Championnat d'Europe. Reversés dans le groupe I (avec le Portugal, le Danemark, la Serbie, l'Albanie, l'Arménie) selon une nouveauté introduite cette année par l'UEFA, les Français, pourtant qualifiés d'office, disputeront des matches sans que leurs résultats soient pris en compte. En convoquant 20 des 23 mondialistes (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés), «DD» a déjà montré que ceux-ci auraient la priorité, du moins dans un premier temps.
En attendant ces affiches de gala, c'est surtout la joie de se revoir qui l'emporte chez des joueurs qui ont tout juste vécu leur première aventure commune et ont hâte d'embrayer sur la suivante.
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Publié le 02/09/2014 à 03:50, Mis à jour le 02/09/2014 à 08:20
Équipe de France. Amical. Jeudi, les Tricolores affrontent l'Espagne pour faire l'état des lieux et voir ce qu'il reste du Mondial
Les Mondialistes sont tout simplement heureux de s'être retrouvés./ Photo AFP
Pour préparer les matches amicaux contre l'Espagne (jeudi) et la Serbie (dimanche), les Bleus se sont retrouvés hier à Clairefontaine et ont débuté le stage tout sourire.
Deux mois après son beau parcours au Brésil, l'équipe de France a entamé hier une nouvelle aventure avec l'Euro-2016 organisé à la maison comme horizon, une période consacrée à des matches amicaux et une large revue d'effectif.
Les deux années qui arrivent seront forcément particulières en l'absence d'enjeu pour le futur pays hôte. Mais l'objectif de Didier Deschamps est bien de surfer sur la vague vertueuse née au Brésil. Et quoi de mieux que l'Espagne, certes déchue de son titre de championne du monde mais toujours une référence sur le plan du jeu, pour reprendre du service, dès jeudi au Stade de France, avant un déplacement en Serbie, dimanche dans le cadre des éliminatoires du Championnat d'Europe. Reversés dans le groupe I (avec le Portugal, le Danemark, la Serbie, l'Albanie, l'Arménie) selon une nouveauté introduite cette année par l'UEFA, les Français, pourtant qualifiés d'office, disputeront des matches sans que leurs résultats soient pris en compte. En convoquant 20 des 23 mondialistes (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés), «DD» a déjà montré que ceux-ci auraient la priorité, du moins dans un premier temps.
[size=20]Priorité au onze du Mondial
Le sélectionneur a ainsi avoué hier que le onze aligné contre les Espagnols «ressemblerait» de très près à celui qui s'est incliné au Brésil face aux futurs vainqueurs allemands (0-1) : Lloris, Debuchy, Varane, Sakho, Evra — Pogba, Cabaye, Matuidi — Valbuena, Benzema, Griezmann. Pour la suite, Deschamps n'exclut pas «d'incorporer» de nouveaux joueurs à son groupe mais les cadres de l'été 2014 en formeront quoi qu'il arrive l'ossature. «Il est important d'avoir un fil conducteur et un noyau dur pour avoir plus de garanties sur le fonctionnement et sur le plan du jeu. On a besoin d'automatismes, d'affinités techniques.» Deschamps le sait : le retour des Bleus au sein du gotha international implique désormais des responsabilités et un statut de favori qu'il faudra assumer dans deux ans.Des amicaux de haut vol
Outre l'Espagne, la France va donc affronter tous les adversaires du groupe I, même si, on le rappelle, les résultats n'auront aucune incidence sur le classement. Mais Didier Deschamps a tout de suite accueilli cette perspective à bras ouverts. «Rien ne remplace la haute compétition avec l'obligation de résultat et un groupe de qualification mais on ne va pas se plaindre. L'objectif est d'être prêt dans deux ans. On a la chance d'avoir des matches de prestige, des adversaires de qualité. Ça va nous aider à nous situer par rapport à ces équipes.»En attendant ces affiches de gala, c'est surtout la joie de se revoir qui l'emporte chez des joueurs qui ont tout juste vécu leur première aventure commune et ont hâte d'embrayer sur la suivante.
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Pour Sakho, l'Euro-2016 commence maintenant
Hier, le stoppeur et vice-capitaine de l'équipe de France Mamadou Sakho a expliqué que le prochain objectif de l'équipe de France passé par une «préparation importante et sérieuse». S'il est heureux de pouvoir «retrouver ses partenaires pour se chamailler, se taquiner et raviver des souvenirs», il a rapidement mis de côté les plaisanteries pour se concentrer sur le travail et les matches amicaux à venir qui ne compteront pas pour du beurre. «Ces matches-là, il faudra les jouer avec le plus grand sérieux. Ce sont des matches importants. Si tu les gagnes, tu peux être en confiance. Et c'est le but car l'Euro-2016, ce sera du costaud.»[/size][/size]
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Photo officielle pour l'Equipe de France ce matin à Clairefontaine.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Les Bleus ne manqueront pas de défis
03/09/2014 05:32
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Alors que Pogba est amené à devenir l'un des piliers des Bleus, Benzema doit se muer « en leader d'attaque ». - (AFP)
La France entre à partir de demain, et un match amical face à l'Espagne (21 h), dans une longue phase de préparation en vue de l'Euro 2016 organisé sur son sol et fera face à de nombreux défis si elle veut être fin prête pour cette échéance capitale.
> Gérer une longue attente. La grande difficulté pour Didier Deschamps sera de gérer au mieux vingt-quatre mois de matchs amicaux. Sans la saveur des rencontres à enjeu, il est difficile de motiver des joueurs déjà fort sollicités en clubs, même si plusieurs belles affiches attendent les Bleus d'ici 2016 (Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Angleterre). Débarrassé pour un temps de la pression du résultat, il aura l'occasion d'élargir sa palette tactique et de prendre des risques.
> Donner les clés à Pogba-Varane. A 21 ans, le milieu de la Juventus Turin (16 sélections, 3 buts) et le défenseur du Real Madrid (11 sélections) incarnent mieux que personne l'avenir de l'équipe de France et le rendez-vous de l'Euro sonne pour eux comme celui de la prise de pouvoir. Au sein d'un groupe jeune (26 ans et demi de moyenne d'âge) et inexpérimenté (trois joueurs à plus de 50 sélections), ces deux fleurons de la génération 93 « se sont fait les dents » lors du Mondial. Ils ont deux ans pour s'aguerrir définitivement et entraîner dans leur sillage le reste de la relève française.
> Réussir l'ouverture. Les vingt-trois mondialistes auront encore durant quelques mois la priorité aux yeux de Deschamps et devraient vraisemblablement former l'ossature du groupe qui défendra les chances françaises à l'Euro. Mais la sélection s'ouvrira fatalement à quelques nouvelles têtes et un renouvellement naturel devrait s'opérer.
> Retrouver un grand Benzema. Malgré ses 71 sélections (24 buts), l'attaquant du Real Madrid n'est pas forcément très chaud à l'idée de prendre plus de responsabilités en dehors du terrain. « Je ne vais pas lui demander plus et je ne sais pas s'il a envie de s'impliquer plus », a expliqué Deschamps. Mais la phrase suivante prononcée par le patron des Bleus a sonné comme un vœu non exaucé : « Qu'il soit le leader d'attaque qu'il doit être ». L'ancien Lyonnais n'a jamais été un buteur particulièrement prolifique mais doit se faire violence pour devenir un « tueur » des surfaces. Et ce dès demain face à l'Espagne, un pays qu'il connaît bien.
03/09/2014 05:32
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Alors que Pogba est amené à devenir l'un des piliers des Bleus, Benzema doit se muer « en leader d'attaque ». - (AFP)
La France entre à partir de demain, et un match amical face à l'Espagne (21 h), dans une longue phase de préparation en vue de l'Euro 2016 organisé sur son sol et fera face à de nombreux défis si elle veut être fin prête pour cette échéance capitale.
> Gérer une longue attente. La grande difficulté pour Didier Deschamps sera de gérer au mieux vingt-quatre mois de matchs amicaux. Sans la saveur des rencontres à enjeu, il est difficile de motiver des joueurs déjà fort sollicités en clubs, même si plusieurs belles affiches attendent les Bleus d'ici 2016 (Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Angleterre). Débarrassé pour un temps de la pression du résultat, il aura l'occasion d'élargir sa palette tactique et de prendre des risques.
> Donner les clés à Pogba-Varane. A 21 ans, le milieu de la Juventus Turin (16 sélections, 3 buts) et le défenseur du Real Madrid (11 sélections) incarnent mieux que personne l'avenir de l'équipe de France et le rendez-vous de l'Euro sonne pour eux comme celui de la prise de pouvoir. Au sein d'un groupe jeune (26 ans et demi de moyenne d'âge) et inexpérimenté (trois joueurs à plus de 50 sélections), ces deux fleurons de la génération 93 « se sont fait les dents » lors du Mondial. Ils ont deux ans pour s'aguerrir définitivement et entraîner dans leur sillage le reste de la relève française.
> Réussir l'ouverture. Les vingt-trois mondialistes auront encore durant quelques mois la priorité aux yeux de Deschamps et devraient vraisemblablement former l'ossature du groupe qui défendra les chances françaises à l'Euro. Mais la sélection s'ouvrira fatalement à quelques nouvelles têtes et un renouvellement naturel devrait s'opérer.
> Retrouver un grand Benzema. Malgré ses 71 sélections (24 buts), l'attaquant du Real Madrid n'est pas forcément très chaud à l'idée de prendre plus de responsabilités en dehors du terrain. « Je ne vais pas lui demander plus et je ne sais pas s'il a envie de s'impliquer plus », a expliqué Deschamps. Mais la phrase suivante prononcée par le patron des Bleus a sonné comme un vœu non exaucé : « Qu'il soit le leader d'attaque qu'il doit être ». L'ancien Lyonnais n'a jamais été un buteur particulièrement prolifique mais doit se faire violence pour devenir un « tueur » des surfaces. Et ce dès demain face à l'Espagne, un pays qu'il connaît bien.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
France - Espagne pour lancer une nouvelle aventure
Publié le 04/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 04/09/2014 à 08:18
Ambiance au beau fixe, hier, lors de la conférence de presse organisée avec Deschamps et Lloris./Photo AFP
Deux mois après avoir atteint les quarts de finale du Mondial, l'équipe de France effectue sa grande rentrée, ce soir, devant son public du Stade de France, face à l'Espagne.
Les Bleus ne pouvaient rêver meilleure affiche pour démarrer leur nouvelle aventure avec comme horizon ce Championnat d'Europe 2016 organisé à la maison. Le parcours des joueurs de Didier Deschamps a ranimé une flamme éteinte depuis le fiasco de la Coupe du monde 2010 et il s'agira en quelque sorte de remercier les supporters tout en capitalisant sur cet engouement avant deux années de rencontres sans enjeu.
Sans le sel de la haute compétition, les semaines qui viennent risquent de paraître bien mornes aux internationaux, mais pour le moment, l'heure est aux célébrations après la dynamique enclenchée au Brésil par les jeunes Français, dans le sillage du barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013).
Éliminés le 4 juillet par les futurs champions du monde allemands (0-1), les Bleus auront à cœur de démarrer ce cycle en se payant cette Roja tombée subitement de son piédestal après avoir outrageusement dominé la planète football de 2008 à 2014.
En convoquant 20 des 23 «mondialistes» (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés) et en dévoilant dès lundi qu'il comptait aligner l'équipe-type de la Coupe du monde (Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann), le sélectionneur a d'ailleurs placé ce rendez-vous sous le signe des retrouvailles.
Après un déplacement en Serbie, dimanche, dans le cadre des qualifications de l'Euro qui concernent pour la première fois le futur pays-hôte pourtant qualifié d'office, il sera ensuite temps de procéder à des essais.
Les adversaires proposés dans le groupe I, où les résultats de la France ne seront pas pris en compte, devraient largement permettre à des novices d'avoir leurs chances. Hormis le Portugal de Cristiano Ronaldo, le menu imposé par le tirage au sort de l'UEFA en février n'aura, en effet, rien de passionnant (Danemark, Serbie, Albanie, Arménie). Pour égayer cette période, la Fédération française a également prévu des rencontres face à la Nationalmannschaft, l'Italie et l'Angleterre dont les dates restent à définir.
En attendant, Deschamps souhaite logiquement s'appuyer sur le «noyau dur» qui s'est dégagé à la Coupe du monde et dont il veut faire l'ossature de son groupe à l'Euro. Toute la question sera de savoir dans quel état de forme les titulaires fouleront la pelouse du Stade de France, certains ayant eu un très faible temps de jeu en ce début de saison (Evra, Cabaye, Pogba, Sakho, Varane, Matuidi).
Une aubaine pour les Bleus ? À voir, car les pépites ne manquent pas chez des Ibériques qui restent sur deux victoires dans l'enceinte de Saint-Denis. Et la France, certes remontée à la 10e place au classement Fifa (l'Espagne est 7e), a encore tout à prouver contre les cadors mondiaux en dépit d'un retour remarqué au sein du Top 8. À elle de ne pas gâcher sa fête.
Espagne : Casillas - Azpilicueta, San José, Ramos, Jordi Alba - Koke, Busquets, Fabregas - Raul Garcia (ou Silva), Diego Costa, Cazorla
Arbitre : Alain Bieri (Suisse)
Publié le 04/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 04/09/2014 à 08:18
Équipe de France. Amical. Les Bleus rencontrent la Roja, ce soir à Saint-Denis
Ambiance au beau fixe, hier, lors de la conférence de presse organisée avec Deschamps et Lloris./Photo AFP
Deux mois après avoir atteint les quarts de finale du Mondial, l'équipe de France effectue sa grande rentrée, ce soir, devant son public du Stade de France, face à l'Espagne.
Les Bleus ne pouvaient rêver meilleure affiche pour démarrer leur nouvelle aventure avec comme horizon ce Championnat d'Europe 2016 organisé à la maison. Le parcours des joueurs de Didier Deschamps a ranimé une flamme éteinte depuis le fiasco de la Coupe du monde 2010 et il s'agira en quelque sorte de remercier les supporters tout en capitalisant sur cet engouement avant deux années de rencontres sans enjeu.
Sans le sel de la haute compétition, les semaines qui viennent risquent de paraître bien mornes aux internationaux, mais pour le moment, l'heure est aux célébrations après la dynamique enclenchée au Brésil par les jeunes Français, dans le sillage du barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013).
Éliminés le 4 juillet par les futurs champions du monde allemands (0-1), les Bleus auront à cœur de démarrer ce cycle en se payant cette Roja tombée subitement de son piédestal après avoir outrageusement dominé la planète football de 2008 à 2014.
L'équipe type
Un succès serait un symbole fort, l'équipe de France n'ayant plus vaincu l'Espagne depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), et validerait les acquis de l'été.En convoquant 20 des 23 «mondialistes» (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés) et en dévoilant dès lundi qu'il comptait aligner l'équipe-type de la Coupe du monde (Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann), le sélectionneur a d'ailleurs placé ce rendez-vous sous le signe des retrouvailles.
Après un déplacement en Serbie, dimanche, dans le cadre des qualifications de l'Euro qui concernent pour la première fois le futur pays-hôte pourtant qualifié d'office, il sera ensuite temps de procéder à des essais.
Les adversaires proposés dans le groupe I, où les résultats de la France ne seront pas pris en compte, devraient largement permettre à des novices d'avoir leurs chances. Hormis le Portugal de Cristiano Ronaldo, le menu imposé par le tirage au sort de l'UEFA en février n'aura, en effet, rien de passionnant (Danemark, Serbie, Albanie, Arménie). Pour égayer cette période, la Fédération française a également prévu des rencontres face à la Nationalmannschaft, l'Italie et l'Angleterre dont les dates restent à définir.
En attendant, Deschamps souhaite logiquement s'appuyer sur le «noyau dur» qui s'est dégagé à la Coupe du monde et dont il veut faire l'ossature de son groupe à l'Euro. Toute la question sera de savoir dans quel état de forme les titulaires fouleront la pelouse du Stade de France, certains ayant eu un très faible temps de jeu en ce début de saison (Evra, Cabaye, Pogba, Sakho, Varane, Matuidi).
Le ménage façon Del Bosque
Vicente Del Bosque a, en revanche, fait quelque peu le ménage au sein de la Roja après l'échec cuisant subi au Brésil (élimination au 1er tour). Huit des 23 Espagnols ont disparu, dont les vieilles gloires Xavi (34 ans) et Xabi Alonso (32 ans) partis en retraite internationale, et le sélectionneur a entamé un processus de rajeunissement pour tenter de redorer le blason d'un pays humilié. Le métronome Andres Iniesta est de son côté forfait (blessure au genou gauche).Une aubaine pour les Bleus ? À voir, car les pépites ne manquent pas chez des Ibériques qui restent sur deux victoires dans l'enceinte de Saint-Denis. Et la France, certes remontée à la 10e place au classement Fifa (l'Espagne est 7e), a encore tout à prouver contre les cadors mondiaux en dépit d'un retour remarqué au sein du Top 8. À elle de ne pas gâcher sa fête.
Ce soir, 21 heures, au Stade de France et sur Tf1
France : Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann. Remplaçants : Mandanda, Ruffier, Digne, Mathieu, Mangala, Sagna, Mavuba, Schneiderlin, Sissoko, Cabella, Lacazette, Rémy.Espagne : Casillas - Azpilicueta, San José, Ramos, Jordi Alba - Koke, Busquets, Fabregas - Raul Garcia (ou Silva), Diego Costa, Cazorla
Arbitre : Alain Bieri (Suisse)
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Football : l'Équipe de France se met en route pour l'Euro 2016
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Publié le 04/09/2014 à 06h00 , modifié le 04/09/2014 à 07h55 par
Frédéric Laharie
AFP
S
ur les photos étalées en grand sur les grilles autour du Stade de France, le bleu de France - Ukraine fait maintenant de la place au blanc de France - Suisse (5-2) et de France - Nigeria (2-0). Le fameux barrage retour de qualification du 19 novembre n'est plus l'unique référence du bonheur pour l'équipe de France. La Coupe du monde est passée par là. [size=13]Elle a donné de nouveaux sourires à afficher et permis de tourner définitivement la page de six saisons mouvementées, semées d'échecs et de polémiques.
Dans un Stade de France annoncé à guichets fermés, ce France - Espagne sera d'abord une nouvelle occasion de fêter la réconciliation après la qualification et le bon parcours en Coupe du monde, deux mois jour pour jour après l'élimination en quart de finale par l'Allemagne (1-0). Ce nouveau lien reste fragile, a prévenu le capitaine Hugo Lloris : « C'est le terrain qui définit l'extérieur. Si les résultats sont bons, si les efforts sont faits, cela se ressent obligatoirement ».
Ce sera la principale difficulté des deux saisons « à vide » qu'elle s'apprête à disputer : qualifiée d'office pour l'Euro qu'elle organise en 2016 (1), l'équipe de France aura pour mission d'entretenir la flamme sans l'étincelle des matches officiels pour allumer le feu.
Mais qu'en sera-t-il pour se déplacer en Arménie ou recevoir l'Albanie quand les souvenirs du Maracana s'estomperont et qu'il n'y aura rien d'autre à gagner que la première place fantôme du Groupe I ? « Dans la saison, les joueurs sont très sollicités par leurs clubs, le match le plus important de la semaine peut être celui qui vient avant ou après la sélection, reconnaît Deschamps. Mais ils devront garder l'enthousiasme, l'envie et la détermination à chaque sortie. Porter le maillot de la sélection est un privilège qui impose des devoirs ».
Le Basque aura pour objectif de maintenir l'émulation en ouvrant le groupe des Mondialistes à la concurrence à partir du mois prochain. Il pourra aussi tester des systèmes de jeu alternatifs au 4-3-3 qui a porté son équipe de l'Ukraine à l'Allemagne, « même si cela n'ira pas dans le sens de la cohésion », a-t-il prévenu hier.
Ces deux saisons sans la pression immédiate du résultat ne seront pas de trop, finalement, pour confirmer la montée en puissance d'Antoine Griezmann qui aura la responsabilité de faire oublier Franck Ribéry sur le côté gauche. Ni pour Karim Benzema qu'il peut être le vrai leader d'attaque des Bleus en 2016, ce qu'il n'a finalement pas montré au Brésil malgré un début de Mondial prometteur.
Moins de vingt-quatre mois, enfin, ce sera juste assez long pour prendre l'épaisseur et l'expérience du très haut niveau mondial, qui lui ont cruellement manqué contre les Allemands. Grâce à la Coupe du monde, Deschamps sait que l'équipe de France a « récupéré pas mal de crédibilité » au pays et aux yeux du football mondial. Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.
(1) La France affrontera le Portugal, l'Albanie, l'Arménie, la Serbie et le Danemark mais ne figurera pas dans le classement du Groupe I de qualification.
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Publié le 04/09/2014 à 06h00 , modifié le 04/09/2014 à 07h55 par
Frédéric Laharie
Deux mois après leur Coupe du monde réussie, les Bleus lancent face à l'Espagne ce jeudi soir (21 heures) au Stade de France leur longue campagne de préparation au prochain Euro
Les Bleus mercredi lors de leur dernier entraînement sur la pelouse du Stade de France.© PHOTOAFP
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ur les photos étalées en grand sur les grilles autour du Stade de France, le bleu de France - Ukraine fait maintenant de la place au blanc de France - Suisse (5-2) et de France - Nigeria (2-0). Le fameux barrage retour de qualification du 19 novembre n'est plus l'unique référence du bonheur pour l'équipe de France. La Coupe du monde est passée par là. [size=13]Elle a donné de nouveaux sourires à afficher et permis de tourner définitivement la page de six saisons mouvementées, semées d'échecs et de polémiques.
Dans un Stade de France annoncé à guichets fermés, ce France - Espagne sera d'abord une nouvelle occasion de fêter la réconciliation après la qualification et le bon parcours en Coupe du monde, deux mois jour pour jour après l'élimination en quart de finale par l'Allemagne (1-0). Ce nouveau lien reste fragile, a prévenu le capitaine Hugo Lloris : « C'est le terrain qui définit l'extérieur. Si les résultats sont bons, si les efforts sont faits, cela se ressent obligatoirement ».
Ce sera la principale difficulté des deux saisons « à vide » qu'elle s'apprête à disputer : qualifiée d'office pour l'Euro qu'elle organise en 2016 (1), l'équipe de France aura pour mission d'entretenir la flamme sans l'étincelle des matches officiels pour allumer le feu.
Deux saisons à blanc
Passe encore pour ce soir, pour ce « match de prestige » (Lloris) face à une équipe d'Espagne en reconstruction après le « fracaso » brésilien (élimination au premier tour pour le champion du Monde en titre) mais toujours redoutablemalgré le retrait de ses maîtres à jouer Xabi Alonso et Xavi Hernandez et l'absence d'Andrès Iniesta.Mais qu'en sera-t-il pour se déplacer en Arménie ou recevoir l'Albanie quand les souvenirs du Maracana s'estomperont et qu'il n'y aura rien d'autre à gagner que la première place fantôme du Groupe I ? « Dans la saison, les joueurs sont très sollicités par leurs clubs, le match le plus important de la semaine peut être celui qui vient avant ou après la sélection, reconnaît Deschamps. Mais ils devront garder l'enthousiasme, l'envie et la détermination à chaque sortie. Porter le maillot de la sélection est un privilège qui impose des devoirs ».
Un groupe à renforcer
Le sélectionneur français, qui a traversé le même tunnel sans enjeu comme joueur entre l'Euro 96 réussi (demi-finaliste) et la Coupe du monde 98 à domicile, avait, assure-t-il, « toujours le sourire » au moment de rejoindre l'équipe nationale. « Quand vous restez en club, vous n'êtes que quatre à vous entraîner avec les jeunes, vous bossez deux fois plus, les dix jours de trêve peuvent paraître longs », souriait-il hier.Le Basque aura pour objectif de maintenir l'émulation en ouvrant le groupe des Mondialistes à la concurrence à partir du mois prochain. Il pourra aussi tester des systèmes de jeu alternatifs au 4-3-3 qui a porté son équipe de l'Ukraine à l'Allemagne, « même si cela n'ira pas dans le sens de la cohésion », a-t-il prévenu hier.
Ces deux saisons sans la pression immédiate du résultat ne seront pas de trop, finalement, pour confirmer la montée en puissance d'Antoine Griezmann qui aura la responsabilité de faire oublier Franck Ribéry sur le côté gauche. Ni pour Karim Benzema qu'il peut être le vrai leader d'attaque des Bleus en 2016, ce qu'il n'a finalement pas montré au Brésil malgré un début de Mondial prometteur.
Moins de vingt-quatre mois, enfin, ce sera juste assez long pour prendre l'épaisseur et l'expérience du très haut niveau mondial, qui lui ont cruellement manqué contre les Allemands. Grâce à la Coupe du monde, Deschamps sait que l'équipe de France a « récupéré pas mal de crédibilité » au pays et aux yeux du football mondial. Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.
(1) La France affrontera le Portugal, l'Albanie, l'Arménie, la Serbie et le Danemark mais ne figurera pas dans le classement du Groupe I de qualification.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
[size=30]France-Espagne: une affiche de gala pour lancer une nouvelle aventure[/size]
04/09/2014 12:17
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Les joueurs de l'équipe de France plaisantent au Centre national de Clairefontaine, le 2 septembre 2014 - AFP
Deux mois après avoir atteint les quarts de finale du Mondial et retrouvé le gotha international, l'équipe de France effectue sa grande rentrée jeudi devant son public du Stade de France pour un amical de prestige face à l'Espagne, qui servira de lancement à la campagne de préparation pour l'Euro-2016.
Les Bleus ne pouvaient rêver d'une meilleure affiche pour démarrer leur nouvelle aventure avec comme horizon ce Championnat d'Europe organisé à la maison, une échéance capitale pour le football tricolore. Le parcours des joueurs de Didier Deschamps a ranimé une flamme éteinte depuis le fiasco de la Coupe du monde 2010 et il s'agira en quelque sorte de remercier les supporteurs et de capitaliser sur cet engouement avant deux années de rencontres sans enjeu.
Sans le sel de la haute compétition, les semaines qui viennent risquent de paraître bien mornes aux internationaux, mais pour le moment, l'heure est aux célébrations après la dynamique enclenchée au Brésil par les jeunes Français, dans le sillage du barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013). Eliminés le 4 juillet par les futurs champions du monde allemands (1-0), les Bleus auront à coeur de démarrer ce cycle en se payant cette Roja tombée subitement de son piédestal après avoir outrageusement dominé la planète football de 2008 à 2014.
'Noyau dur'
Un succès serait un symbole fort, l'équipe de France n'ayant plus vaincu l'Espagne depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), et validerait les acquis de l'été. En convoquant 20 des 23 "mondialistes" (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés) et en dévoilant dès lundi qu'il comptait aligner l'équipe-type de la Coupe du monde (Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann), le sélectionneur a d'ailleurs placé ce rendez-vous sous le signe des retrouvailles. Après un déplacement en Serbie, dimanche, dans le cadre des qualifications de l'Euro qui concernent pour la première fois le futur pays-hôte pourtant qualifié d'office, il sera ensuite temps de procéder à des essais.
Les adversaires proposés dans le groupe I, où les résultats de la France ne seront pas pris en compte, devraient largement permettre à des novices d'avoir leurs chances. Hormis le Portugal de Cristiano Ronaldo, le menu imposé par le tirage au sort de l'UEFA en février n'aura, en effet, rien de passionnant (Danemark, Serbie, Albanie, Arménie). Pour égayer cette période, la Fédération française a également prévu des rencontres face à la Nationalmannschaft, l'Italie et l'Angleterre dont les dates restent à définir.
En attendant, Deschamps souhaite logiquement s'appuyer sur le "noyau dur" qui s'est dégagé à la Coupe du monde et dont il veut faire l'ossature de son groupe à l'Euro. Toute la question sera de savoir dans quel état de forme les titulaires fouleront la pelouse du SDF, certains ayant eu un très faible temps de jeu en ce début de saison (Evra, Cabaye, Pogba, Sakho, Varane, Matuidi).
Vicente Del Bosque a, en revanche, fait quelque peu le ménage au sein de la Roja après l'échec cuisant subi au Brésil (élimination au 1er tour). Huit des 23 Espagnols ont disparu, dont les vieilles gloires Xavi (34 ans) et Xabi Alonso (32 ans) partis en retraite internationale, et le sélectionneur a entamé un processus de rajeunissement pour tenter de redorer le blason d'un pays humilié. Le métronome Andres Iniesta est de son côté forfait (blessure au genou gauche).
Une aubaine pour les Bleus? A voir, car les pépites ne manquent pas chez des Ibériques qui restent sur deux victoires dans l'enceinte de Saint-Denis. Et la France, certes remontée à la 10e place au classement Fifa (l'Espagne est 7e), a encore tout à prouver contre les cadors mondiaux en dépit d'un retour remarqué au sein du Top 8. A elle de ne pas gâcher sa fête.
Par Keyvan NARAGHI© 2014 AFP
04/09/2014 12:17
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Les joueurs de l'équipe de France plaisantent au Centre national de Clairefontaine, le 2 septembre 2014 - AFP
Deux mois après avoir atteint les quarts de finale du Mondial et retrouvé le gotha international, l'équipe de France effectue sa grande rentrée jeudi devant son public du Stade de France pour un amical de prestige face à l'Espagne, qui servira de lancement à la campagne de préparation pour l'Euro-2016.
Les Bleus ne pouvaient rêver d'une meilleure affiche pour démarrer leur nouvelle aventure avec comme horizon ce Championnat d'Europe organisé à la maison, une échéance capitale pour le football tricolore. Le parcours des joueurs de Didier Deschamps a ranimé une flamme éteinte depuis le fiasco de la Coupe du monde 2010 et il s'agira en quelque sorte de remercier les supporteurs et de capitaliser sur cet engouement avant deux années de rencontres sans enjeu.
Sans le sel de la haute compétition, les semaines qui viennent risquent de paraître bien mornes aux internationaux, mais pour le moment, l'heure est aux célébrations après la dynamique enclenchée au Brésil par les jeunes Français, dans le sillage du barrage retour contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013). Eliminés le 4 juillet par les futurs champions du monde allemands (1-0), les Bleus auront à coeur de démarrer ce cycle en se payant cette Roja tombée subitement de son piédestal après avoir outrageusement dominé la planète football de 2008 à 2014.
'Noyau dur'
Un succès serait un symbole fort, l'équipe de France n'ayant plus vaincu l'Espagne depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), et validerait les acquis de l'été. En convoquant 20 des 23 "mondialistes" (manquent à l'appel le retraité Landreau, Giroud et Koscielny blessés) et en dévoilant dès lundi qu'il comptait aligner l'équipe-type de la Coupe du monde (Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann), le sélectionneur a d'ailleurs placé ce rendez-vous sous le signe des retrouvailles. Après un déplacement en Serbie, dimanche, dans le cadre des qualifications de l'Euro qui concernent pour la première fois le futur pays-hôte pourtant qualifié d'office, il sera ensuite temps de procéder à des essais.
Les adversaires proposés dans le groupe I, où les résultats de la France ne seront pas pris en compte, devraient largement permettre à des novices d'avoir leurs chances. Hormis le Portugal de Cristiano Ronaldo, le menu imposé par le tirage au sort de l'UEFA en février n'aura, en effet, rien de passionnant (Danemark, Serbie, Albanie, Arménie). Pour égayer cette période, la Fédération française a également prévu des rencontres face à la Nationalmannschaft, l'Italie et l'Angleterre dont les dates restent à définir.
En attendant, Deschamps souhaite logiquement s'appuyer sur le "noyau dur" qui s'est dégagé à la Coupe du monde et dont il veut faire l'ossature de son groupe à l'Euro. Toute la question sera de savoir dans quel état de forme les titulaires fouleront la pelouse du SDF, certains ayant eu un très faible temps de jeu en ce début de saison (Evra, Cabaye, Pogba, Sakho, Varane, Matuidi).
Vicente Del Bosque a, en revanche, fait quelque peu le ménage au sein de la Roja après l'échec cuisant subi au Brésil (élimination au 1er tour). Huit des 23 Espagnols ont disparu, dont les vieilles gloires Xavi (34 ans) et Xabi Alonso (32 ans) partis en retraite internationale, et le sélectionneur a entamé un processus de rajeunissement pour tenter de redorer le blason d'un pays humilié. Le métronome Andres Iniesta est de son côté forfait (blessure au genou gauche).
Une aubaine pour les Bleus? A voir, car les pépites ne manquent pas chez des Ibériques qui restent sur deux victoires dans l'enceinte de Saint-Denis. Et la France, certes remontée à la 10e place au classement Fifa (l'Espagne est 7e), a encore tout à prouver contre les cadors mondiaux en dépit d'un retour remarqué au sein du Top 8. A elle de ne pas gâcher sa fête.
Par Keyvan NARAGHI© 2014 AFP
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Re: EQUIPE DE FRANCE
[size=30]Amical: la France s'offre l'Espagne et lance parfaitement l'opération Euro[/size]
04/09/2014 23:11
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L'équipe de France à la fin du match amical contre l'Espagne, le 4 septembre 2014 au stade de de France à Saint-Denis, près de Paris - AFP
Deux mois après son beau parcours au Mondial, l'équipe de France a fait honneur à ses supporteurs pour ses retrouvailles avec le Stade de France en battant en amical l'Espagne (1-0), lançant parfaitement sa longue campagne préparatoire en vue de l'Euro-2016.
La rencontre avait été placée sous le signe des célébrations par la Fédération française de football avec un hommage avant le coup d'envoi aux vainqueurs du Championnat d'Europe et des Jeux Olympiques 1984. Mais ce sont surtout les tous frais quarts de finaliste de la dernière Coupe du monde qu'attendait impatiemment le public de Saint-Denis.
Celui-ci n'a pas été déçu avec un succès de prestige, grâce à un but de Loïc Rémy tout juste entré en jeu (73e, sa 6e réalisation en 28 sélections), face à un pays qui a outrageusement dominé le football international de 2008 à 2014 avant sa piteuse sortie au 1er tour au Brésil.
Un départ idéal pour une formation qui s'apprête à vivre deux ans de rendez-vous sans enjeu avant l'Euro organisé à la maison. Et un beau cadeau pour des joueurs qui ont réussi à regagner les coeurs de leurs fans cet été après plusieurs années de disette.
Le sélectionneur avait d'ailleurs fait fi de la forme disparate de ses troupes en ce début de saison en reconduisant à une unité près le onze qui s'était incliné au Brésil contre les futurs champions du monde allemands (1-0). La seule nouveauté avait les traits de Moussa Sissoko, préféré à Yohan Cabaye, en manque de temps de jeu avec le Paris SG.
Pogba rayonnant, Sissoko étonnant
"DD" avait également mis de côté le 4-3-3, devenu son mantra depuis le barrage retour mémorable contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013), au profit d'une organisation en 4-2-3-1.
Le but de Deschamps était clair: offrir 90 minutes de gala à des joueurs qui ont redoré le blason du football tricolore et leur permettre de communier avec leurs supporteurs avant de se lancer dans un grand chantier dans l'optique du futur tournoi continental. La mission a été accomplie au-delà des espérances.
Certes, c'est une Espagne new-look qui était proposée aux Bleus, sans David Villa, Xavi et Xabi Alonso, néo-retraités sur la scène internationale, ni Andres Iniesta, blessé, alors qu'Iker Casillas et Jordi Alba étaient relégués sur le banc. Mais la France, qui n'avait plus battu la Roja depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), a su prendre le dessus sur son voisin et marquer les esprits.
Outre le but de Rémy, Deschamps peut être satisfait de la prestation de plusieurs de ses cadres, avec notamment un Raphaël Varane vigilant face à Diego Costa, un Paul Pogba rayonnant au milieu et un étonnant Sissoko. Mathieu Valbuena a lui délivré une passe décisive, dans la lignée de ses belles performances avec son nouveau club, le Dynamo Moscou.
Karim Benzema, qui restait sur une prestation très mitigée en quart de finale du Mondial, n'a en revanche pas réussi à se racheter (9e, 26e, 39e, 90+1) malgré un but injustement refusé pour hors-jeu (50e). Propulsé leader technique des Bleus avec le renoncement de Franck Ribéry, l'attaquant madrilène n'a pas été très heureux contre son pays d'adoption.
Il aura sans doute l'occasion de se rattraper dès dimanche en Serbie, 2e d'une longue série d'amicaux sur la route de l'Euro.
04/09/2014 23:11
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L'équipe de France à la fin du match amical contre l'Espagne, le 4 septembre 2014 au stade de de France à Saint-Denis, près de Paris - AFP
Deux mois après son beau parcours au Mondial, l'équipe de France a fait honneur à ses supporteurs pour ses retrouvailles avec le Stade de France en battant en amical l'Espagne (1-0), lançant parfaitement sa longue campagne préparatoire en vue de l'Euro-2016.
La rencontre avait été placée sous le signe des célébrations par la Fédération française de football avec un hommage avant le coup d'envoi aux vainqueurs du Championnat d'Europe et des Jeux Olympiques 1984. Mais ce sont surtout les tous frais quarts de finaliste de la dernière Coupe du monde qu'attendait impatiemment le public de Saint-Denis.
Celui-ci n'a pas été déçu avec un succès de prestige, grâce à un but de Loïc Rémy tout juste entré en jeu (73e, sa 6e réalisation en 28 sélections), face à un pays qui a outrageusement dominé le football international de 2008 à 2014 avant sa piteuse sortie au 1er tour au Brésil.
Un départ idéal pour une formation qui s'apprête à vivre deux ans de rendez-vous sans enjeu avant l'Euro organisé à la maison. Et un beau cadeau pour des joueurs qui ont réussi à regagner les coeurs de leurs fans cet été après plusieurs années de disette.
Le sélectionneur avait d'ailleurs fait fi de la forme disparate de ses troupes en ce début de saison en reconduisant à une unité près le onze qui s'était incliné au Brésil contre les futurs champions du monde allemands (1-0). La seule nouveauté avait les traits de Moussa Sissoko, préféré à Yohan Cabaye, en manque de temps de jeu avec le Paris SG.
Pogba rayonnant, Sissoko étonnant
"DD" avait également mis de côté le 4-3-3, devenu son mantra depuis le barrage retour mémorable contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013), au profit d'une organisation en 4-2-3-1.
Le but de Deschamps était clair: offrir 90 minutes de gala à des joueurs qui ont redoré le blason du football tricolore et leur permettre de communier avec leurs supporteurs avant de se lancer dans un grand chantier dans l'optique du futur tournoi continental. La mission a été accomplie au-delà des espérances.
Certes, c'est une Espagne new-look qui était proposée aux Bleus, sans David Villa, Xavi et Xabi Alonso, néo-retraités sur la scène internationale, ni Andres Iniesta, blessé, alors qu'Iker Casillas et Jordi Alba étaient relégués sur le banc. Mais la France, qui n'avait plus battu la Roja depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), a su prendre le dessus sur son voisin et marquer les esprits.
Outre le but de Rémy, Deschamps peut être satisfait de la prestation de plusieurs de ses cadres, avec notamment un Raphaël Varane vigilant face à Diego Costa, un Paul Pogba rayonnant au milieu et un étonnant Sissoko. Mathieu Valbuena a lui délivré une passe décisive, dans la lignée de ses belles performances avec son nouveau club, le Dynamo Moscou.
Karim Benzema, qui restait sur une prestation très mitigée en quart de finale du Mondial, n'a en revanche pas réussi à se racheter (9e, 26e, 39e, 90+1) malgré un but injustement refusé pour hors-jeu (50e). Propulsé leader technique des Bleus avec le renoncement de Franck Ribéry, l'attaquant madrilène n'a pas été très heureux contre son pays d'adoption.
Il aura sans doute l'occasion de se rattraper dès dimanche en Serbie, 2e d'une longue série d'amicaux sur la route de l'Euro.
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France - 06h23 - 0
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- Rémy a ouvert le score. | Philippe RENAULT
- Karim Benzema. | Philippe RENAULT
- Mathieu Valbuena face à Sergio Busquets. | AFP
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L'équipe de France a battu l'Espagne (1-0), grâce à un but de Loïc Rémy en fin de match et au bout d'un match sans rythme. Mais la belle dynamique se confirme.
Deux mois après son beau parcours au Mondial, l'équipe de France a fait honneur à ses supporteurs pour ses retrouvailles avec le Stade de France en battant en amical l'Espagne (1-0), lançant parfaitement sa longue campagne préparatoire en vue de l'Euro 2016.La rencontre avait été placée sous le signe des célébrations par la Fédération française de football avec un hommage avant le coup d'envoi aux vainqueurs du Championnat d'Europe et des Jeux Olympiques 1984. Mais ce sont surtout les tous frais quarts de finaliste de la dernière Coupe du monde qu'attendait impatiemment le public de Saint-Denis.
6e but en bleu pour Rémy
Celui-ci n'a pas été déçu avec un succès de prestige, grâce à un but de Loïc Rémy tout juste entré en jeu (73', sa 6e réalisation en 28 sélections), face à un pays qui a outrageusement dominé le football international de 2008 à 2014 avant sa piteuse sortie au 1er tour au Brésil.Un départ idéal pour une formation qui s'apprête à vivre deux ans de rendez-vous sans enjeu avant l'Euro organisé à la maison. Et un beau cadeau pour des joueurs qui ont réussi à regagner les coeurs de leurs fans cet été après plusieurs années de disette.
Le sélectionneur avait d'ailleurs fait fi de la forme disparate de ses troupes en ce début de saison en reconduisant à une unité près le onze qui s'était incliné au Brésil contre les futurs champions du monde allemands (1-0). La seule nouveauté avait les traits de Moussa Sissoko, préféré à Yohan Cabaye, en manque de temps de jeu avec le Paris SG.
Pogba rayonnant, Sissoko étonnant
DD avait également mis de côté le 4-3-3, devenu son mantra depuisle barrage retour mémorable contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013), au profit d'une organisation en 4-2-3-1.Le but de Deschamps était clair: offrir 90 minutes de gala à des joueurs qui ont redoré le blason du football tricolore et leur permettre de communier avec leurs supporteurs avant de se lancer dans un grand chantier dans l'optique du futur tournoi continental. La mission a été accomplie au-delà des espérances.
Certes, c'est une Espagne new-look qui était proposée aux Bleus, sans David Villa, Xavi et Xabi Alonso, néo-retraités sur la scène internationale, ni Andres Iniesta, blessé, alors qu'Iker Casillas et Jordi Alba étaient relégués sur le banc. Mais la France, qui n'avait plus battu la Roja depuis le 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), a su prendre le dessus sur son voisin et marquer les esprits.
Valbuena toujours aussi décisif
Outre le but de Rémy, Deschamps peut être satisfait de la prestation de plusieurs de ses cadres, avec notamment un Raphaël Varane vigilant face à Diego Costa, un Paul Pogba rayonnant au milieu et un étonnant Sissoko. Mathieu Valbuena a lui délivré une passe décisive, dans la lignée de ses belles performances avec son nouveau club, le Dynamo Moscou.Karim Benzema, qui restait sur une prestation très mitigée en quart de finale du Mondial, n'a en revanche pas réussi à se racheter (9', 26', 39', 90'+1) malgré un but injustement refusé pour hors-jeu (50'). Propulsé leader technique des Bleus avec le renoncement de Franck Ribéry, l'attaquant madrilène n'a pas été très heureux contre son pays d'adoption.Il aura sans doute l'occasion de se rattraper dès dimanche en Serbie, 2e d'une longue série d'amicaux sur la route de l'Euro.
FRANCE - ESPAGNE : 1-0 (0-0)
Spectateurs : 79 000 environ
Arbitre : M. Bieri (SUI)
BUT. France : Rémy (73').
France : Lloris (cap.) - Debuchy, Varane, Sakho, Evra (Digne, 67) - Matuidi (Cabaye, 67), Pogba - Sissoko (Schneiderlin, 78), Valbuena (Cabella, 74), Griezmann (Rémy, 58)- Benzema. Sélectionneur : Didier Deschamps.
Espagne : De Gea - Carvajal, Sergio Ramos (cap.), San José, Azpilicueta - Busquets (Iturraspe, 46), Fabregas (Pedro, 67)- Raul Garcia (Silva, 58), Koke, Cazorla (Isco, 78) - Diego Costa (Alcacer, 67). Sélectionneur : Vicente Del Bosque.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
«Garder le même groupe»Au lendemain de France - Espagne (1-0), Moussa Sissoko et Loïc Rémy ont tour à tour milité pour que le groupe présent au Brésil soit majoritairement reconduit à l'Euro. «Quand on a un groupe qui vit comme ça, les résultats sont forcément meilleurs», a notamment affirmé l'attaquant de Chelsea.
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Les Bleus tout sourire après leur victoire contre l'Espagne. (L'Equipe)
Les Bleus tout sourire après leur victoire contre l'Espagne. (L'Equipe)
L’Euro 2016 avec les mêmes joueurs que lors du Mondial 2014 : tel est le souhait formulé vendredi par Moussa Sissoko et Loïc Rémy. Au lendemain de la victoire de prestige enregistrée aux dépens de l’Espagne (1-0), le milieu de terrain de Newcastle et l’attaquant de Chelsea ne se sont pas subitement mués en sélectionneur de l’équipe de France. Mais à les entendre, il règne une telle harmonie au sein du groupe qu’il serait dommage de perdre certains éléments en route dans les deux ans qui viennent. «Tout le monde signerait pour garder le même groupe», a indiqué Sissoko, très vite rejoint par Rémy. «Vu comment ça s’est passé au Mondial, j’ai tendance à dire que je signerais pour que ça se passe de la même manière, a enchaîné l’ancien Marseillais. Niveau humain, le groupe vit très bien. Et il n’y a pas de secret : quand c’est le cas, les résultats sont meilleurs.»
«Peu importe les joueurs qui viendront à l'avenir, le groupe saura les accueillir comme il faut» Quart de finaliste du Mondial, revenue au 10e rang au classement FIFA, l’équipe de France s’appuie aujourd’hui sur «une force collective». «On peut compter les uns sur les autres», a souligné Raphaël Varane. «Chacun est prêt à faire les efforts», a appuyé Rémy. De là à dire que la machine pourrait s’enrayer dans l’éventualité où ce groupe était amené à être chambouler, il y a un pas que Moussa Sissoko n’a pas voulu faire : «Peu importe les joueurs qui viendront à l’avenir, le groupe saura les accueillir comme il faut, a assuré l’ancien Toulousain. Si c’est pour améliorer le groupe, tout le monde est le bienvenu. Ça se fera naturellement. Nous, on se concentre sur le terrain. Le coach fera ses choix…» «Si des joueurs se greffent, il sera important qu’ils adhèrent à l’état d’esprit», a toutefois prévenu Rémy.
Dès lundi, jour du rassemblement des Bleus à Clairefontaine, Deschamps avait déjà fait part de son aspiration de retrouver la majorité des joueurs qui composent son groupe dans les mois à venir. Il avait évidemment pris le soin de ne fermer la porte à personne, mais il semble aujourd’hui entendu que les éléments présents au Brésil disposent de quelques longueurs d’avance sur la concurrence. «Ça dépendra d’eux», avait toutefois averti le sélectionneur. Devant ses joueurs, il leur a également précisé qu’«après l’image qu’ils avaient donnée ces derniers mois et au regard du niveau auxquels (ils) pouvaient être, (ils) ne pouvaient pas descendre en dessous». Une obligation collective qui n’est pas en inadéquation avec leurs intérêts individuels…
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Les Bleus tout sourire après leur victoire contre l'Espagne. (L'Equipe)
Les Bleus tout sourire après leur victoire contre l'Espagne. (L'Equipe)
L’Euro 2016 avec les mêmes joueurs que lors du Mondial 2014 : tel est le souhait formulé vendredi par Moussa Sissoko et Loïc Rémy. Au lendemain de la victoire de prestige enregistrée aux dépens de l’Espagne (1-0), le milieu de terrain de Newcastle et l’attaquant de Chelsea ne se sont pas subitement mués en sélectionneur de l’équipe de France. Mais à les entendre, il règne une telle harmonie au sein du groupe qu’il serait dommage de perdre certains éléments en route dans les deux ans qui viennent. «Tout le monde signerait pour garder le même groupe», a indiqué Sissoko, très vite rejoint par Rémy. «Vu comment ça s’est passé au Mondial, j’ai tendance à dire que je signerais pour que ça se passe de la même manière, a enchaîné l’ancien Marseillais. Niveau humain, le groupe vit très bien. Et il n’y a pas de secret : quand c’est le cas, les résultats sont meilleurs.»
«Peu importe les joueurs qui viendront à l'avenir, le groupe saura les accueillir comme il faut» Quart de finaliste du Mondial, revenue au 10e rang au classement FIFA, l’équipe de France s’appuie aujourd’hui sur «une force collective». «On peut compter les uns sur les autres», a souligné Raphaël Varane. «Chacun est prêt à faire les efforts», a appuyé Rémy. De là à dire que la machine pourrait s’enrayer dans l’éventualité où ce groupe était amené à être chambouler, il y a un pas que Moussa Sissoko n’a pas voulu faire : «Peu importe les joueurs qui viendront à l’avenir, le groupe saura les accueillir comme il faut, a assuré l’ancien Toulousain. Si c’est pour améliorer le groupe, tout le monde est le bienvenu. Ça se fera naturellement. Nous, on se concentre sur le terrain. Le coach fera ses choix…» «Si des joueurs se greffent, il sera important qu’ils adhèrent à l’état d’esprit», a toutefois prévenu Rémy.
Dès lundi, jour du rassemblement des Bleus à Clairefontaine, Deschamps avait déjà fait part de son aspiration de retrouver la majorité des joueurs qui composent son groupe dans les mois à venir. Il avait évidemment pris le soin de ne fermer la porte à personne, mais il semble aujourd’hui entendu que les éléments présents au Brésil disposent de quelques longueurs d’avance sur la concurrence. «Ça dépendra d’eux», avait toutefois averti le sélectionneur. Devant ses joueurs, il leur a également précisé qu’«après l’image qu’ils avaient donnée ces derniers mois et au regard du niveau auxquels (ils) pouvaient être, (ils) ne pouvaient pas descendre en dessous». Une obligation collective qui n’est pas en inadéquation avec leurs intérêts individuels…
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Bleus : la jeune garde a pris du galon
06/09/2014 05:35
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Raphaël Varane a été impérial en défense contre les Espagnols. - (AFP)
Après un Mondial prometteur, Raphaël Varane et Paul Pogba ont montré contre l’Espagne (1-0), jeudi, qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir en bleu.
Fers de lance de la génération 1993, les deux plus gros talents de l'équipe de France semblent enfin déterminés à se muer en leaders de jeu. Au fond, ils n'auront pas mis longtemps à prendre leurs responsabilités depuis leur première sélection commune, le 22 mars 2013 contre la Géorgie (3-1) puisque Paul Pogba a honoré sa 17e cape contre l'Espagne et le défenseur du Real Madrid sa 12e.
Une progression constante
Cette trajectoire parallèle a même pris une tournure assez symbolique de tout le chemin qui leur reste à parcourir pour entrer dans la cour des grands, lors du quart de finale de Coupe du monde perdu contre l'Allemagne (1-0), en juillet dernier.
Dans ce match intense et serré, Pogba a d'abord concédé un coup franc évitable, tiré par Kroos et repris victorieusement par Hummels qui gagnait à l'expérience son duel de la tête avec Varane. En une action se résumait ce qu'il manquait à chacun pour espérer conduire plus haut l'équipe de France : de la discipline et de la rigueur pour l'un, de l'engagement et un peu plus de vice pour l'autre.
En élèves ambitieux qui apprennent vite, Pogba et Varane ont ainsi voulu prouver qu'ils avaient retenu la leçon face à l'Espagne. Toujours aussi clairvoyant dans sa lecture du jeu, ses anticipations et sa couverture, le Madrilène, très affûté et vif, a mis du peps et de la puissance dans son jeu défensif. Il est intervenu avec autorité sur des ballons chauds et remporté tous ses duels.
Lui qui reconnaissait s'être fait piéger par Hummels face à la Mannschaft semble vouloir mettre un point d'honneur a ne plus connaître cela dorénavant. « J'aurais pu être plus roublard. J'apprends de mes erreurs. La roublardise, c'est quelque chose qui se travaille et que je dois améliorer », a-t-il reconnu hier.
La route est longue d'ici à l'Euro 2016 en France, mais Varane a largement les moyens de devenir un des meilleurs à son poste. Il lui faudra aussi parfaire sa relance et bonifier ses montées dans le camp adverse.
Pogba, lui, a encore été impressionnant au milieu de terrain. Et à son aisance technique déconcertante, il s'est appliqué à ajouter de la rigueur, notamment dans son placement défensif. Offensivement, Pogba a également élargi son champ des possibles, dans un registre plus créateur, en orientant souvent le jeu par de longues ouvertures, dont quelques-unes auraient pu être décisives.
Enfin, s'il a encore perdu, sans conséquence, un ou deux ballons dans son camp, ses prises de risques pour impulser vers l'avant le jeu français ont été bénéfiques. Et si ses gris-gris sont parfois apparus superflus, ils auront eu le mérite de rendre un peu plus festives les retrouvailles avec le public du Stade de France.
« On m'a toujours dit de prendre du plaisir, après, il ne faut pas trop en faire, c'est mon plus grand défaut, reconnaissait-il après le match. Dans ces détails-là, je peux progresser. » La France du football ne demande que ça.
06/09/2014 05:35
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Raphaël Varane a été impérial en défense contre les Espagnols. - (AFP)
Après un Mondial prometteur, Raphaël Varane et Paul Pogba ont montré contre l’Espagne (1-0), jeudi, qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir en bleu.
Fers de lance de la génération 1993, les deux plus gros talents de l'équipe de France semblent enfin déterminés à se muer en leaders de jeu. Au fond, ils n'auront pas mis longtemps à prendre leurs responsabilités depuis leur première sélection commune, le 22 mars 2013 contre la Géorgie (3-1) puisque Paul Pogba a honoré sa 17e cape contre l'Espagne et le défenseur du Real Madrid sa 12e.
Une progression constante
Cette trajectoire parallèle a même pris une tournure assez symbolique de tout le chemin qui leur reste à parcourir pour entrer dans la cour des grands, lors du quart de finale de Coupe du monde perdu contre l'Allemagne (1-0), en juillet dernier.
Dans ce match intense et serré, Pogba a d'abord concédé un coup franc évitable, tiré par Kroos et repris victorieusement par Hummels qui gagnait à l'expérience son duel de la tête avec Varane. En une action se résumait ce qu'il manquait à chacun pour espérer conduire plus haut l'équipe de France : de la discipline et de la rigueur pour l'un, de l'engagement et un peu plus de vice pour l'autre.
En élèves ambitieux qui apprennent vite, Pogba et Varane ont ainsi voulu prouver qu'ils avaient retenu la leçon face à l'Espagne. Toujours aussi clairvoyant dans sa lecture du jeu, ses anticipations et sa couverture, le Madrilène, très affûté et vif, a mis du peps et de la puissance dans son jeu défensif. Il est intervenu avec autorité sur des ballons chauds et remporté tous ses duels.
Lui qui reconnaissait s'être fait piéger par Hummels face à la Mannschaft semble vouloir mettre un point d'honneur a ne plus connaître cela dorénavant. « J'aurais pu être plus roublard. J'apprends de mes erreurs. La roublardise, c'est quelque chose qui se travaille et que je dois améliorer », a-t-il reconnu hier.
La route est longue d'ici à l'Euro 2016 en France, mais Varane a largement les moyens de devenir un des meilleurs à son poste. Il lui faudra aussi parfaire sa relance et bonifier ses montées dans le camp adverse.
Pogba, lui, a encore été impressionnant au milieu de terrain. Et à son aisance technique déconcertante, il s'est appliqué à ajouter de la rigueur, notamment dans son placement défensif. Offensivement, Pogba a également élargi son champ des possibles, dans un registre plus créateur, en orientant souvent le jeu par de longues ouvertures, dont quelques-unes auraient pu être décisives.
Enfin, s'il a encore perdu, sans conséquence, un ou deux ballons dans son camp, ses prises de risques pour impulser vers l'avant le jeu français ont été bénéfiques. Et si ses gris-gris sont parfois apparus superflus, ils auront eu le mérite de rendre un peu plus festives les retrouvailles avec le public du Stade de France.
« On m'a toujours dit de prendre du plaisir, après, il ne faut pas trop en faire, c'est mon plus grand défaut, reconnaissait-il après le match. Dans ces détails-là, je peux progresser. » La France du football ne demande que ça.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
[size=36]Les Bleus ont gardé les belles valeurs du Mondial brésilien[/size]
Publié le 06/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 06/09/2014 à 08:19
Pogba et Varane sont déjà des patrons en Bleu. Ils ferment même la marche des câlins collectifs./ Photo AFP
Avec ce succès contre la Roja, Deschamps a montré qu'il souhaitait poursuivre sur la voie de la Coupe du monde sans toutefois fermer la porte à de nouvelles perspectives pour l'Euro-2016.
De beaux restes, et c'est le moins que l'on puisse dire. Même si elle a eu du mal à se dessiner, la victoire contre l'Espagne jeudi soir (1-0) a satisfait le groupe France, heureux de se retrouver et de prouver aux supporters que le Mondial brésilien n'est pas terminé. Enfin, dans les faits oui. Mais dans le jeu (et dans les têtes), il est encore bien présent. Didier Deschamps n'a d'ailleurs pas changé grand-chose par rapport au quart de finale face à l'Allemagne (0-1). Seul Sissoko a été préféré à Cabaye dans le onze de départ.
«J'ai une base, un noyau dur. J'aviserai peut-être dans une période chargée avec la Ligue des champions. Mais ces joueurs-là se connaissent bien et il faut qu'ils s'aguerrissent et arrivent à trouver du temps de jeu, de la complémentarité et des affinités techniques» a estimé Didier Deschamps après le match.
Le message est clair et il se répercute également chez les joueurs. «Tout le monde signerait pour garder le même groupe», a d'ailleurs osé dire Sissoko hier. «J'espère que la plupart des joueurs de la Coupe du monde pourront jouer l'Euro et que les nouveaux adhéreront à l'état d'esprit actuel», a de son côté déclaré Rémy.
[/size]
Publié le 06/09/2014 à 03:49, Mis à jour le 06/09/2014 à 08:19
Équipe de France. Amical. Jeudi soir, les Tricolores ont confirmé contre l'Espagne (1-0) ce qu'ils ont démontré cet été au Brésil
Pogba et Varane sont déjà des patrons en Bleu. Ils ferment même la marche des câlins collectifs./ Photo AFP
Avec ce succès contre la Roja, Deschamps a montré qu'il souhaitait poursuivre sur la voie de la Coupe du monde sans toutefois fermer la porte à de nouvelles perspectives pour l'Euro-2016.
De beaux restes, et c'est le moins que l'on puisse dire. Même si elle a eu du mal à se dessiner, la victoire contre l'Espagne jeudi soir (1-0) a satisfait le groupe France, heureux de se retrouver et de prouver aux supporters que le Mondial brésilien n'est pas terminé. Enfin, dans les faits oui. Mais dans le jeu (et dans les têtes), il est encore bien présent. Didier Deschamps n'a d'ailleurs pas changé grand-chose par rapport au quart de finale face à l'Allemagne (0-1). Seul Sissoko a été préféré à Cabaye dans le onze de départ.
[size=20]Difficile de bousculer l'ordre établi
La volonté première du sélectionneur est donc de s'appuyer sur l'effectif présent au Brésil, à une ou deux unités près. La petite porte ouverte à Lacazette et Mathieu a surtout été dictée par les circonstances (blessures de Giroud et Koscielny), Mandanda retrouvant de son côté sa place naturelle de doublure de Lloris. Le match contre la Roja a confirmé qu'il serait très difficile pour des «nouveaux» de venir bousculer l'ordre établi.«J'ai une base, un noyau dur. J'aviserai peut-être dans une période chargée avec la Ligue des champions. Mais ces joueurs-là se connaissent bien et il faut qu'ils s'aguerrissent et arrivent à trouver du temps de jeu, de la complémentarité et des affinités techniques» a estimé Didier Deschamps après le match.
Le message est clair et il se répercute également chez les joueurs. «Tout le monde signerait pour garder le même groupe», a d'ailleurs osé dire Sissoko hier. «J'espère que la plupart des joueurs de la Coupe du monde pourront jouer l'Euro et que les nouveaux adhéreront à l'état d'esprit actuel», a de son côté déclaré Rémy.
Le 4-2-3-1 préféré au 4-3-3
Pas de changement majeur au niveau de la composition, mais au niveau du dispositif, oui. Le sélectionneur a surpris jeudi en délaissant le 4-3-3 des derniers mois pour revenir à un schéma en 4-2-3-1. Formule gagnante et nouveau coup réussi pour Deschamps qui a vu juste en positionnant Sissoko à droite. Cette organisation, qui semblait avoir vécu depuis le barrage retour face à l'Ukraine (3-0), n'a pas non plus bridé Valbuena, aligné en n°10 et passeur décisif pour Rémy. «On a toujours eu des difficultés à empêcher l'Espagne d'organiser son jeu et je voulais que Benzema ait un soutien plus proche avec Mathieu.» Le technicien français sait maintenant qu'il a plusieurs cordes tactiques à son arc.Pogba, un vrai taulier
Le milieu turinois a crevé l'écran contre l'Espagne. Sa virtuosité technique et sa capacité à varier le jeu ont ébloui. Désigné meilleur jeune du Mondial, le prodige de 21 ans peut être l'élément capable de faire basculer les Bleus dans une autre dimension s'il continue comme ça. S'il retient les leçons de la Coupe du monde et gomme les petites aspérités de sa production, Pogba est capable d'élever encore le niveau des Bleus, orphelins de Ribéry et d'un joueur de classe mondiale hormis Benzema. Avec un Varane intraitable en défense, un Pogba au-dessus du lot, l'altruisme de Valbuena et l'incontournable Benzema, Deschamps tient sa colonne vertébrale pour longtemps.[/size]
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Equipe de France de football : un noyau très dur
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Publié le 06/09/2014 à 06h00 , modifié le 06/09/2014 à 11h05 par
Frédéric Laharie
PHOTO AFP
«Pas question de revenir en arrière ». Pour Mathieu Valbuena, comme pour ses coéquipiers de l'équipe de France, l'histoire continue. On en connaît exactement le début, le 19 novembre, dans la fureur et l'euphorie d'une qualification à la Coupe du monde arrachée à l'Ukraine (3-0). Elle a connu un joli prolongement lors du Mondial malgré l'élimination en quart de finale par l'Allemagne (1-0). Et la victoire de jeudi contre l'Espagne (1-0) l'a montré, ces Bleus n'ont pas du tout envie qu'elle s'arrête là malgré le début d'un nouveau cycle jusqu'à l'Euro 2016 à domicile. Au Brésil, c'est comme si les 23 retenus par Didier Deschamps avaient scellé un pacte secret après avoir relevé ensemble le défi du très haut niveau. « C'est vrai, on a un but, qui est de gagner...
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Publié le 06/09/2014 à 06h00 , modifié le 06/09/2014 à 11h05 par
Frédéric Laharie
La victoire de prestige de jeudi contre l’Espagne (1-0) au Stade de France l’a montré : les Bleus présents au Mondial veulent poursuivre l’aventure ensemble jusqu’en 2016
Entré en cours de jeu, Loïc Rémy a inscrit le but vainqueur sur une action initiée par Moussa Sissoko mercredi soir.© PHOTOPHOTO AFP
«Pas question de revenir en arrière ». Pour Mathieu Valbuena, comme pour ses coéquipiers de l'équipe de France, l'histoire continue. On en connaît exactement le début, le 19 novembre, dans la fureur et l'euphorie d'une qualification à la Coupe du monde arrachée à l'Ukraine (3-0). Elle a connu un joli prolongement lors du Mondial malgré l'élimination en quart de finale par l'Allemagne (1-0). Et la victoire de jeudi contre l'Espagne (1-0) l'a montré, ces Bleus n'ont pas du tout envie qu'elle s'arrête là malgré le début d'un nouveau cycle jusqu'à l'Euro 2016 à domicile. Au Brésil, c'est comme si les 23 retenus par Didier Deschamps avaient scellé un pacte secret après avoir relevé ensemble le défi du très haut niveau. « C'est vrai, on a un but, qui est de gagner...
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Bleus. La parole est aux remplaçants
Publié le 07/09/2014 à 03:50, Mis à jour le 07/09/2014 à 07:55
Pour sa 3 e sélection, Rémy Cabella devrait être titulaire en attaque pour la première fois en Bleu./ Photo AFP
Contre l'Espagne, Didier Deschamps n'a pas apporté énormément de modifications à son onze de départ par rapport à celui qui a affronté l'Allemagne en quart de finale du Mondial. Mais cette fois-ci, le sélectionneur a l'occasion de faire tourner son effectif et de tester ses ressources cachées dans l'optique de l'Euro-2016. C'est donc une équipe de France fortement remaniée qui sera alignée ce soir, en Serbie.
Les Bleus n'ont pas vraiment eu le choix de l'adversaire, celui-ci leur ayant été imposé par le tirage au sort des qualifications du Championnat d'Europe qui les a intégrés dans la poule I (avec le Portugal, le Danemark, l'Arménie et l'Albanie) sans que leurs résultats ne soient pris en compte. C'est une nouveauté instaurée par l'UEFA. Le futur pays hôte du tournoi continental, qualifié d'office, va donc revenir à l'ordinaire, loin de cette sortie de gala face à la Roja au Stade de France, qui a idéalement lancé sa campagne préparatoire. Il s'agira d'un avant-goût du menu routinier qui l'attend dans les prochains mois avec une litanie de rencontres sans enjeu et à l'intérêt sportif fort discutable.
Comment sensibiliser ses troupes à ce déplacement, quatre jours seulement après s'être offert le scalp des ex-champions du monde espagnols ? Didier Deschamps a en partie réglé le problème en déclarant dès le coup de sifflet final, jeudi, qu'il alignerait en Serbie «une équipe bien différente», histoire de concerner et de garder en éveil tout son groupe.
«DD» ne veut surtout pas galvauder ce court voyage à Belgrade et ne souhaite sûrement pas voir les quarts de finalistes de la Coupe du monde ternir leur belle série actuelle (1 défaite sur les 11 derniers matches). Mais le but sera surtout de sonder le potentiel des Bleus en dehors du onze habituel.
La victoire de jeudi a montré que venir bousculer la hiérarchie sera très délicat pour des éléments extérieurs aux 23 actuels.
Malgré le caractère amical du match, se frotter aux Serbes et à la chaude ambiance du stade du Partizan ne sera pas inutile pour des joueurs à l'expérience internationale limitée. Lors de la Coupe du monde, les remplaçants français n'avaient pas franchement brillé au premier tour face à l'équateur (0-0). Sauront-ils cette fois relever le défi ? Même si la Serbie n'a plus participé à une phase finale depuis 2010, elle sera d'un tout autre calibre que les Sud-Américains, surtout à domicile.
Dirigée par Dick Advocaat, elle s'appuie sur des individualités capables de maltraiter les Bleus comme les joueurs de Chelsea Ivanovic et Matic, Kolarov (Manchester City) ou l'attaquant Markovic (Liverpool). C'est une équipe de France new-look qui se dressera sur sa route et il faudra avoir un peu d'indulgence pour les suppléants en cas de défaillance.
Publié le 07/09/2014 à 03:50, Mis à jour le 07/09/2014 à 07:55
Équipe de France. Amical. Les Bleus affrontent la Serbie avec un onze totalement différent de celui qui a affronté l'Espagne jeudi.
Pour sa 3 e sélection, Rémy Cabella devrait être titulaire en attaque pour la première fois en Bleu./ Photo AFP
Contre l'Espagne, Didier Deschamps n'a pas apporté énormément de modifications à son onze de départ par rapport à celui qui a affronté l'Allemagne en quart de finale du Mondial. Mais cette fois-ci, le sélectionneur a l'occasion de faire tourner son effectif et de tester ses ressources cachées dans l'optique de l'Euro-2016. C'est donc une équipe de France fortement remaniée qui sera alignée ce soir, en Serbie.
Les Bleus n'ont pas vraiment eu le choix de l'adversaire, celui-ci leur ayant été imposé par le tirage au sort des qualifications du Championnat d'Europe qui les a intégrés dans la poule I (avec le Portugal, le Danemark, l'Arménie et l'Albanie) sans que leurs résultats ne soient pris en compte. C'est une nouveauté instaurée par l'UEFA. Le futur pays hôte du tournoi continental, qualifié d'office, va donc revenir à l'ordinaire, loin de cette sortie de gala face à la Roja au Stade de France, qui a idéalement lancé sa campagne préparatoire. Il s'agira d'un avant-goût du menu routinier qui l'attend dans les prochains mois avec une litanie de rencontres sans enjeu et à l'intérêt sportif fort discutable.
Comment sensibiliser ses troupes à ce déplacement, quatre jours seulement après s'être offert le scalp des ex-champions du monde espagnols ? Didier Deschamps a en partie réglé le problème en déclarant dès le coup de sifflet final, jeudi, qu'il alignerait en Serbie «une équipe bien différente», histoire de concerner et de garder en éveil tout son groupe.
«DD» ne veut surtout pas galvauder ce court voyage à Belgrade et ne souhaite sûrement pas voir les quarts de finalistes de la Coupe du monde ternir leur belle série actuelle (1 défaite sur les 11 derniers matches). Mais le but sera surtout de sonder le potentiel des Bleus en dehors du onze habituel.
La victoire de jeudi a montré que venir bousculer la hiérarchie sera très délicat pour des éléments extérieurs aux 23 actuels.
Sans Ribéry, Loïc Rémy a une ouverture
En interne, si Deschamps tient sa colonne vertébrale (Lloris, Varane-Sakho, Pogba-Matuidi, Valbuena, Benzema), rien n'est en revanche figé à certains postes. Sur le côté gauche de la défense, Digne peut titiller Evra et en attaque, Rémy, buteur contre l'Espagne et récemment transféré à Chelsea, a Sans Riéune carte à jouer avec la retraite internationale de Ribéry, Griezmann paraissant pour le moment trop tendre pour endosser la relève.Malgré le caractère amical du match, se frotter aux Serbes et à la chaude ambiance du stade du Partizan ne sera pas inutile pour des joueurs à l'expérience internationale limitée. Lors de la Coupe du monde, les remplaçants français n'avaient pas franchement brillé au premier tour face à l'équateur (0-0). Sauront-ils cette fois relever le défi ? Même si la Serbie n'a plus participé à une phase finale depuis 2010, elle sera d'un tout autre calibre que les Sud-Américains, surtout à domicile.
Dirigée par Dick Advocaat, elle s'appuie sur des individualités capables de maltraiter les Bleus comme les joueurs de Chelsea Ivanovic et Matic, Kolarov (Manchester City) ou l'attaquant Markovic (Liverpool). C'est une équipe de France new-look qui se dressera sur sa route et il faudra avoir un peu d'indulgence pour les suppléants en cas de défaillance.
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Re: EQUIPE DE FRANCE
Bleus : la jeune garde a pris du galon
06/09/2014 05:35
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Raphaël Varane a été impérial en défense contre les Espagnols. - (AFP)
Après un Mondial prometteur, Raphaël Varane et Paul Pogba ont montré contre l’Espagne (1-0), jeudi, qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir en bleu.
Fers de lance de la génération 1993, les deux plus gros talents de l'équipe de France semblent enfin déterminés à se muer en leaders de jeu. Au fond, ils n'auront pas mis longtemps à prendre leurs responsabilités depuis leur première sélection commune, le 22 mars 2013 contre la Géorgie (3-1) puisque Paul Pogba a honoré sa 17e cape contre l'Espagne et le défenseur du Real Madrid sa 12e.
Une progression constante
Cette trajectoire parallèle a même pris une tournure assez symbolique de tout le chemin qui leur reste à parcourir pour entrer dans la cour des grands, lors du quart de finale de Coupe du monde perdu contre l'Allemagne (1-0), en juillet dernier.
Dans ce match intense et serré, Pogba a d'abord concédé un coup franc évitable, tiré par Kroos et repris victorieusement par Hummels qui gagnait à l'expérience son duel de la tête avec Varane. En une action se résumait ce qu'il manquait à chacun pour espérer conduire plus haut l'équipe de France : de la discipline et de la rigueur pour l'un, de l'engagement et un peu plus de vice pour l'autre.
En élèves ambitieux qui apprennent vite, Pogba et Varane ont ainsi voulu prouver qu'ils avaient retenu la leçon face à l'Espagne. Toujours aussi clairvoyant dans sa lecture du jeu, ses anticipations et sa couverture, le Madrilène, très affûté et vif, a mis du peps et de la puissance dans son jeu défensif. Il est intervenu avec autorité sur des ballons chauds et remporté tous ses duels.
Lui qui reconnaissait s'être fait piéger par Hummels face à la Mannschaft semble vouloir mettre un point d'honneur a ne plus connaître cela dorénavant. « J'aurais pu être plus roublard. J'apprends de mes erreurs. La roublardise, c'est quelque chose qui se travaille et que je dois améliorer », a-t-il reconnu hier.
La route est longue d'ici à l'Euro 2016 en France, mais Varane a largement les moyens de devenir un des meilleurs à son poste. Il lui faudra aussi parfaire sa relance et bonifier ses montées dans le camp adverse.
Pogba, lui, a encore été impressionnant au milieu de terrain. Et à son aisance technique déconcertante, il s'est appliqué à ajouter de la rigueur, notamment dans son placement défensif. Offensivement, Pogba a également élargi son champ des possibles, dans un registre plus créateur, en orientant souvent le jeu par de longues ouvertures, dont quelques-unes auraient pu être décisives.
Enfin, s'il a encore perdu, sans conséquence, un ou deux ballons dans son camp, ses prises de risques pour impulser vers l'avant le jeu français ont été bénéfiques. Et si ses gris-gris sont parfois apparus superflus, ils auront eu le mérite de rendre un peu plus festives les retrouvailles avec le public du Stade de France.
« On m'a toujours dit de prendre du plaisir, après, il ne faut pas trop en faire, c'est mon plus grand défaut, reconnaissait-il après le match. Dans ces détails-là, je peux progresser. » La France du football ne demande que ça.
06/09/2014 05:35
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Raphaël Varane a été impérial en défense contre les Espagnols. - (AFP)
Après un Mondial prometteur, Raphaël Varane et Paul Pogba ont montré contre l’Espagne (1-0), jeudi, qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir en bleu.
Fers de lance de la génération 1993, les deux plus gros talents de l'équipe de France semblent enfin déterminés à se muer en leaders de jeu. Au fond, ils n'auront pas mis longtemps à prendre leurs responsabilités depuis leur première sélection commune, le 22 mars 2013 contre la Géorgie (3-1) puisque Paul Pogba a honoré sa 17e cape contre l'Espagne et le défenseur du Real Madrid sa 12e.
Une progression constante
Cette trajectoire parallèle a même pris une tournure assez symbolique de tout le chemin qui leur reste à parcourir pour entrer dans la cour des grands, lors du quart de finale de Coupe du monde perdu contre l'Allemagne (1-0), en juillet dernier.
Dans ce match intense et serré, Pogba a d'abord concédé un coup franc évitable, tiré par Kroos et repris victorieusement par Hummels qui gagnait à l'expérience son duel de la tête avec Varane. En une action se résumait ce qu'il manquait à chacun pour espérer conduire plus haut l'équipe de France : de la discipline et de la rigueur pour l'un, de l'engagement et un peu plus de vice pour l'autre.
En élèves ambitieux qui apprennent vite, Pogba et Varane ont ainsi voulu prouver qu'ils avaient retenu la leçon face à l'Espagne. Toujours aussi clairvoyant dans sa lecture du jeu, ses anticipations et sa couverture, le Madrilène, très affûté et vif, a mis du peps et de la puissance dans son jeu défensif. Il est intervenu avec autorité sur des ballons chauds et remporté tous ses duels.
Lui qui reconnaissait s'être fait piéger par Hummels face à la Mannschaft semble vouloir mettre un point d'honneur a ne plus connaître cela dorénavant. « J'aurais pu être plus roublard. J'apprends de mes erreurs. La roublardise, c'est quelque chose qui se travaille et que je dois améliorer », a-t-il reconnu hier.
La route est longue d'ici à l'Euro 2016 en France, mais Varane a largement les moyens de devenir un des meilleurs à son poste. Il lui faudra aussi parfaire sa relance et bonifier ses montées dans le camp adverse.
Pogba, lui, a encore été impressionnant au milieu de terrain. Et à son aisance technique déconcertante, il s'est appliqué à ajouter de la rigueur, notamment dans son placement défensif. Offensivement, Pogba a également élargi son champ des possibles, dans un registre plus créateur, en orientant souvent le jeu par de longues ouvertures, dont quelques-unes auraient pu être décisives.
Enfin, s'il a encore perdu, sans conséquence, un ou deux ballons dans son camp, ses prises de risques pour impulser vers l'avant le jeu français ont été bénéfiques. Et si ses gris-gris sont parfois apparus superflus, ils auront eu le mérite de rendre un peu plus festives les retrouvailles avec le public du Stade de France.
« On m'a toujours dit de prendre du plaisir, après, il ne faut pas trop en faire, c'est mon plus grand défaut, reconnaissait-il après le match. Dans ces détails-là, je peux progresser. » La France du football ne demande que ça.
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