US LUZENAC /CLUB VILLE ET STADE :UN VILLAGE EN LIGUE 2

Balma : A. Koné, parti à Luzenac, fait son retour

Il avait signé à Luzenac au printemps dernier. Comme chacun sait, les joueurs du club ariégeois doivent désormais trouver un nouveau point de chute. C'est d'ores et déjà fait pour Annibal Koné, qui revient à Balma, où il évoluait l'an dernier. Selon FootPy, le milieu guinéen de 24 ans retourne au bercail, après avoir joué 24 matchs l'an passé en CFA2 sous les couleurs du club de Haute-Garonne. Puisque son contrat à Luzenac n'avait pas été enregistré, son retour n'équivaut pas à une mutation.

Christophe Pelissier : «Un grand sentiment de vide»

Publié le 14/09/2014 à 06:46, Mis à jour le 14/09/2014 à 11:06

L'entraîneur s'exprime pour la première fois depuis l'arrêt de l'équipe qu'il entraînait depuis 7 ans

À Balma, aux côtés de tout son staff, Christophe Pelissier était loin de se douter qu'il coachait pour la dernière fois son équipe./ Photo DDM, Sébastien Batteux.


Quelques jours après l'annonce de l'arrêt de l'équipe première du LAP, Christophe Pelissier reste traumatisé. Il évoque «une période de deuil.» Comme tous les autres membres du staff, il est au chômage.

La voix est posée mais on sent, au bout du fil, une vraie détresse. Comme beaucoup, Christophe Pelissier a vécu l'arrêt du Luzenac AP comme un véritable choc. Celui qui est à l'origine de l'incroyable aventure de Luzenac depuis plus de 7 ans, ne cache pas son amertume envers le monde du football. Même s'il poursuit sa formation pour obtenir son diplôme d'entraîneur professionnel de football (DEPF), il ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Témoignage.
Christophe, quel sentiment éprouvez-vous quelques jours à peine après l'arrêt de l'équipe première du Luzenac AP ?
J'éprouve un très grand sentiment de vide. Avec mon staff, les joueurs, on a lutté tout l'été pour juste faire notre métier. On avait l'espoir de pouvoir jouer en Ligue 2 puis celui de revenir en National. L'annonce que tout était fini par les dirigeants a été brutale. Je le répète, c'est un sentiment de vide. Surtout ce week-end quand on voit tous les matches se jouer. Jusqu'à maintenant, on gardait l'espoir. Là, il n'existe plus. On reste au bord du chemin. C'est incroyable. Quelques mois après une réussite sportive et l'accession en Ligue 2, on ne travaille plus.
Vous avez eu l'air de vous battre contre le monde entier. Vous n'avez pas eu beaucoup de soutien dans le monde du football.
L'hypocrisie du monde du football éclate au grand jour. Beaucoup de monde a parlé, beaucoup de monde continue à le faire mais, maintenant, personne ne nous tend la main. On se doutait que ceux qui allaient payer le plus lourd tribut à tout ça, c'était le staff et les joueurs. On ne pensait quand même pas qu'on en arriverait jusque-là.
À titre personnel, vous vous retrouvez au chômage.
J'ai eu quelques contacts à la fin de la saison dernière et encore un au cours de cet été. Mais il n'y a plus rien. Et trouver quelque chose en septembre est très compliqué. J'ai la chance de poursuivre ma formation pour le DEPF. Ça va me permettre de m'aérer la tête et de garder le contact avec le monde professionnel. Là, on a un sentiment d'abandon. À titre personnel, le préjudice est immense. On va voir comment ça va se passer. On est encore dans la période de deuil. Il va falloir tout évacuer .
Certains disent qu'il aurait fallu accepter le National plus tôt et ne pas s'entêter pour la Ligue 2 quand on voyait que la LFP ne bougerait pas. Quelle est votre position ?
Je le redis, il y a beaucoup de gens qui parlent trop. Nos patrons ont décidé d'une action. Maintenant, c'est facile de dire ce qu'il fallait faire ou pas. Il ne faut jamais regretter ses choix.
Un mot sur cette formidable aventure à Luzenac depuis plus de 7 ans.
Avec Francky (Akaza), on est les plus anciens (1). Quand on se retourne et qu'on voit tout ce parcours… Mais j'évite de penser à tout ça. C'est encore trop frais. C'est un énorme gâchis. On a été victime de notre succès. C'est incroyable.
Christophe Pelissier est encore KO debout. Vendredi soir, les joueurs du LAP encore sur Toulouse et le staff se sont réunis pour se soutenir. L'aventure humaine qu'ils ont vécue, personne ne le leur enlèvera. Christophe Pelissier ne pouvait pas être présent lui qui revenait de sa formation… à Guingamp (la ville du président de la FFF !) «Personne n'a pensé à nous.» En Ariège, on se rappellera longtemps de ces 7 ans sous les ordres de Christophe Pelissier.
(1) Sébastien Mignotte est aussi l'un des plus anciens, lui qui a arrêté sa carrière de joueur cette année après avoir intégré le staff de l'équipe de National il y a un peu plus d'un an.

Arcachon : J-P. Papin ne comprend pas le cas Luzenac

Cinquième du groupe H de CFA2, le FC Bassin Arcachon est un promu qui réussit un début de saison encourageant. Sur son banc, Jean-Pierre Papin, ancien grand joueur de l'OM ou encore du Bayern Munich. I
, l'ex-international français en dit un peu plus sur les ambitions de son écurie : "Le projet du club est de monter en CFA d'ici trois ou quatre ans. Cette saison, avec le maintien de la CFA2, la priorité est de faire monter la réserve pour réduire l'écart. Je suis prêt à aller au bout de ce projet s'il le faut."

Tout en évoquant le cas Luzenac et ses dérives : "Il ne s'agit pas rêver mais de savoir jusqu'où on peut aller. C'est bien beau de monter en National ou en Ligue 2 mais il faut des budgets pour ça et à Arcachon, nous n'en aurons jamais les moyens. Si nous avons des infrastructures que pourraient nous envier certains clubs pros, financièrement, notre plafond est le CFA, peut-être le National. (...) Je regrette juste dans l'affaire Luzenac que les instances de notre football aient fait croire au club qu'il pouvait monter. Je connais bien Fabien Barthez, et je suis choqué de voir que la logique sportive n'a pas été respectée parce que les bonnes décisions n'ont pas été prises au bon moment. A ce niveau (en National, ndlr) la solidarité n'existe pas, c'est chacun pour sa gueule ! " C'est dit !

Olivier Lagarde, entraîneur adjoint du LAP : «J'en veux à plein de gens»

e 16/09/2014 à 10:13

Luzenac (09) - Football. Luzenac AP. L'entraîneur adjoint en charge des gardiens revient sur la disparition du club ariégeois.

L'entraîneur adjoint du Luzenac Ariège Pyrénées en charge des gardiens sort de son silence, lui aussi. Olivier Lagarde, au club depuis six ans, ne mâche pas ses mots.
Après Christophe Pelissier (voir notre édition de dimanche), c'est au tour d'Olivier Lagarde de sortir du silence. Près d'une semaine après l'annonce de l'arrêt du LAP, l'ancien coach des gardiens revient sur cette page noire du football ariégeois. Avec la franchise et la sincérité que l'on lui connaît, c'est un homme en colère qui se confie.
Olivier, près d'une semaine après l'annonce de l'arrêt de l'équipe première du LAP, arrives-tu à te réveiller de ce mauvais rêve ?
Je commence à me réveiller de ce cauchemar, oui. Petit à petit. Mais, honnêtement, j'ai encore du mal à réaliser que c'est vraiment fini. Le dégoût et la colère sont toujours bien là. Personne ne méritait ça. Que ce soit les joueurs, le staff, les dirigeants, le président, les supporters… Personne. On a tous tout donné pendant toutes ces années et ça se termine comme ça. C'est vraiment très rageant.
Quel est le sentiment qui prédomine dans ces moments-là ?
C'est le sentiment d'un énorme gâchis. Après, tous les sentiments se mélangent un peu. Moi, j'en veux à plein de gens qui, à différents niveaux, nous ont laissés mourir. Les jalousies et les vengeances personnelles ont pris le pas sur la réussite sportive et une aventure humaine incroyable. Je souhaite bon courage à ceux qui ont des enfants qui veulent faire du foot, et qui devront expliquer ce qu'il s'est passé pour nous.
Toi qui le connais depuis avant le début de l'aventure Luzenac, penses-tu que Jérôme Ducros a servi de bouc émissaire dans cette affaire ?
Totalement. Le traitement qui lui a été infligé par les uns et les autres a été odieux. On parle quand même d'un homme qui a sauvé le club de la faillite quand il est arrivé, qui a investi de sa poche plus de 4 millions d'euros pour faire grandir Luzenac. Et voilà le résultat. Je peux vous assurer que plein de gens aimeraient avoir M. Ducros comme sponsor. Mais la jalousie, l'esprit de vengeance de certains a fait mal. Que ce soit au niveau national ou même local, des gens importants ont voulu sa tête. Aujourd'hui, je sais que même dans l'Ariège, des gens sont heureux de voir le club couler. Mais ce qu'ils oublient c'est que derrière le président, ce sont des vies, des familles qui se retrouvent sans rien. Je pense à notre intendant par exemple, qui est venu d'Évian avec sa femme, et qui se retrouvent tous les deux au chômage… C'est injuste.
Les soutiens que vous avez reçus ont été bénéfiques selon toi ?
Quand les gens sont passionnés, ils comprennent. Le soutien populaire que l'on a reçu fait chaud au cœur. Celui des célébrités et des journalistes aussi.
Je ne souhaite à personne de vivre ce genre de chose. Mais les instances du football locales et nationales nous ont laissés tomber. Personne ne nous a accompagnés vers notre objectif. Et si je n'oublie pas ceux qui ont été là, je n'oublie pas non-pus ceux qui nous ont laissés tomber.
Le parcours humain a quand même été magnifique. C'est ce que tu retiens ?
Sportivement, on a eu une progression extraordinaire. On a vécu une aventure humaine magnifique, et ça, personne ne pourra jamais nous l'enlever. De ces six ans, je ne garde que le positif, même si la fin est terrible pour tout le monde.
As-tu des projets, que ce soit à court ou à long terme ?
Grâce à l'obtention de mes diplômes d'entraîneur des gardiens professionnel, je vais essayer de rester dans le milieu du foot pro pour rebondir. Pour l'instant je continue à entraîner Quentin Westberg le temps qu'il trouve un club et je donne des coups de main aux clubs amateurs de la région toulousaine. Je vais aussi partir aider la sélection nationale des Comores. Leur apporter mon expérience. Je sais qu'à ce moment-là de la saison, cela va être difficile, mais je ne lâcherai rien.
Et puis, au moins, quand je suis sur le terrain, je pense à autre chose.»

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«1 minute d'applaudissements en la mémoire de Luzenac»

Sur le plateau du Canal football-club, dimanche soir sur Canal+, Pierre Menès s'offusque. «Luzenac disparaît et ça ne révolte presque personne.» La rumeur fait que la LFP aurait demandé, vendredi (Ligue 2) et samedi (Ligue 1), aux stadiers de faire la chasse aux «banderoles Luzenac.» Les supporters de nombreux clubs, à la différence de leurs dirigeants, ont soutenu le LAP dans son combat depuis de nombreuses semaines. Samedi soir, à Montpellier, avant le coup d'envoi, les supporters Héraultais ont déployé une banderole en soutien au club ariégeois. Comme, par exemple, à Nancy ou à Marseille. Sympa mais inutile.

Source : Le Pontet : C.Pelissier (Luzenac) sur le banc ?
Nous l'évoquions hier : Noël Tosi a quitté ses fonctions d'entraîneur du Pontet, en ce mois de septembre. La question est désormais de savoir qui va reprendre le flambeau pour la formation de CFA. Selon La Provence, Christophe Pelissier, le coach de Luzenac, aurait été approché pour le poste. Le technicien étudierait la proposition. Toujours selon le quotidien, l'entraîneur vauclusien Charles Decorzent serait aussi pisté. A suivre de près.

Source : Luzenac : Westberg pourrait rebondir à l'étranger
Après la disparition de la section professionnelle de Luzenac, staff et joueurs se retrouvent désormais libres de tout contrat. C'est aussi le cas du gardien de but Quentin Westberg, qui s'est confié sur sa difficile situation au quotidien Le Progrès.

Le portier s'entretient actuellement physiquement dans l'espoir de retrouver un club d'ici à la fin de l'année. Une situation toujours difficile, a fortiori au poste de gardien de but, pour lequel les places sont chères. Grâce à ses origines américaines, Westberg pourrait aller voir du côté de la MLS, un championnat en pleine expansion, s'il ne trouve aucun point de chute dans l'Hexagone. A suivre.

: Luzenac : 14 joueurs pour la reprise en DHR

C'est ce week-end que Luzenac va faire son retour sur les pelouses, après un marathon judiciaire de plusieurs mois. Après la disparition de la section professionnelle du club, c'est en DHR que le club ariégeois fait son retour.

A Paul Fédou, Luzenac accueillera Tournefeuille, samedi, à 18h. Le coach, Sébastien Mignotte, pourrait même fouler la pelouse. Il a en tout cas précisé à La Dépêche que 14 noms seraient couchés sur la feuille de match. En parallèle, certains joueurs comme Outrebon, Sanaïa et Makalou s'entretiennent toujours avec l'équipe, en attendant de trouver un nouveau challenge. Quant à Nicolas Dieuze, il devrait participer à un entraînement par semaine et encadrer les jeunes joueurs lors de quelques matchs cette saison.

Le LAP va (re)faire vibrer Paul-Fédou

 19/09/2014 à 07:40

Luzenac (09) - Football. Ligue. Division honneur régionale (poule B). Demain à 18 heures face à Tournefeuille.

L'aventure du LAP se poursuit désormais en DHR./ Photo DDM. Florent Raoul.

Luzenac Ariège Pyrénées-Tournefeuille (samedi à 18 heures, stade Paul-Fédou; entrée gratuite).

«Il faut vite passer à autre chose. Moi, je l'ai déjà fait sinon...» Sébastien Mignotte, le coach du Luzenac Ariège Pyrénées, s'est lancé à corps (cœur) perdu dans son nouveau challenge. Celui de redonner vie à un club qui a connu un cataclysme il y a quelques jours à peine. Désormais, le LAP, c'est l'équipe de DHR. Comme il y a 18 ans. Par la force des choses, il faut tout reprendre à zéro. «On espère une grosse affluence» lâche Jacques Florence. Une nouvelle aventure se présente. Un nouveau chapitre est à écrire. Tout le monde doit y prendre sa part. Paul-Fédou redevient l'antre luzenacienne.

«Mimi» pourrait jouer

Un stade qui doit, de nouveau, être craint. Après un premier match particulier à L'Union, le LAP doit se relancer face à Tournefeuille. Vainqueurs de Cugnaux (1-0), les banlieusards toulousains seront difficiles à manœuvrer. Mais le défi n'effraye pas Sébastien Mignotte et ses joueurs. Quels joueurs exactement? «Tout n'est pas encore réglé mais on sera 14 sur la feuille de match.» Dont le coach. Il pourrait même débuter. «A priori oui mais si je peux me l'éviter...» En plein stage, «Mimi» ne sait pas quelle sera son «autonomie» exacte. Mais si le LAP en a besoin... Alarcon pas dans le groupe, Texier blessé, le coach récupère Fargues au milieu du terrain. Son expérience ne fera pas défaut au sein d'un effectif jeune qui a démontré, lors des matches amicaux, de grandes possibilités. Mais avec le remue-ménage fait suite à l'arrêt de l'équipe professionnelle, c'est un LAP «new-look» qui va devoir «relancer la machine.» Les dirigeants veulent recréer un engouement autour de l'équipe. Ils convient donc les supporters à un «apéro» juste après le match. Histoire de fêter une première victoire synonyme de renaissance?

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Nicolas Dieuze en renfort

S'il a annoncé qu'il arrêtait sa carrière, Nicolas Dieuze n'en oublie pas les copains. Il a donné son accord à Sébastien Mignotte pour venir encadrer le LAP et apporter son expérience à la jeune génération. «Ça va permettre aux jeunes de progresser et d'apprendre encore plus vite.» Selon son emploi du temps, Nicolas Dieuze participera à un entraînement par semaine et pourrait disputer quelques matches.
Sanaïa, Outrebon et Makalou à l'entraînement. À noter qu'Amiran Sanaïa, Julien Outrebon et Issa Makalou s'entraînent actuellement avec le LAP histoire de garder le rythme avant de trouver un nouveau point de chute.

[size=36]Au Luzenac AP d'écrire sa nouvelle histoire[/size]

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Publié le 22/09/2014 à 08:20

Luzenac (09) - Football. Division honneur régionale. Match nul 0-0 face à Tournefeuille. Mais l'important est ailleurs

Borrey prend le meilleur sur un adversaire. C'est le LAP qui doit désormais aller de l'avant./ Photo DDM. Florent Raoul.

L'équipe de Sébastien Mignotte et Nicolas Piresse était sous les feux des projecteurs samedi soir. Pour leur premier match officiel de la saison sur leur pelouse mythique de Paul-Fédou, les Luzenaciens ont eu droit aux caméras de France Télévision (France 3 Midi-Pyrénées et Stade 2) et de L'Équipe. Le long des grillages, une banderole résume tout : «L'aventure commence.» En fait, elle recommence. Sur la pelouse, il y a les anciens (Mignotte, Fargues, Lambert), dans les tribunes, les supporters de toujours sont encore là. Le match nul arraché par les partenaires de Siméoni, dans ces conditions, veut dire beaucoup. Malgré les absences (Texier blessé, Karaboualy pas encore qualifié), des joueurs pas tout à fait à leur poste de prédilection (Fargues, de retour de blessure, en défense centrale) et un entraîneur-joueur qui a (r)enfilé le maillot pour la bonne cause, le LAP est reparti du bon pied. Dès la 1re minute, trop court, Siméoni ne peut appuyer sa frappe. Le ton est donné. L'enthousiasme du LAP est magnifique. Le trio Siméoni-Ventribout-Torres est virevoltant. Le premier centre pour le second à qui il manque quelques centimètres (18e). Tournefeuille, ballotté, se réveille grâce à un ballon flottant de Grattepain. Le ballon s'élève, Farasin est planté sur ses appuis, mais la barre transversale sauve le LAP (32e). Tournefeuille termine mieux la première période. Sur un nouveau déboulé, N'Sibu arme une belle frappe que Farasin détourne de justesse sur son poteau gauche (35e).

[size=20]La hargne de «Mimi», le culot des jeunes…

Au retour des vestiaires, les débats sont un peu plus engagés. Les espaces s'ouvrent. Il faut un peu plus courir. Les organismes souffrent. Aucune des deux équipes n'arrive pourtant à prendre vraiment l'ascendant. Entré en jeu, le jeune Joucla, plein d'insouciance, repique sa course mais sa frappe est contrée (70e). Dans les tribunes, le public pousse son équipe. Comme au bon vieux temps des soirées de Paul-Fédou. «Mimi» s'arrache… et récolte son petit carton jaune. Le symbole d'une envie retrouvée. 0-0, tout le monde est content. Avec 3 points en deux matches, le LAP démarre une saison de transition. Après tous les événements de l'été, difficile de parler d'accession, l'ambition avouée «avant.» Mais, aujourd'hui, toute l'histoire du LAP va bien au-delà des simples résultats. La reconstruction prendra du temps. Les 200 spectateurs qui s'étaient déplacés samedi soir à Paul-Fédou étaient peut-être les témoins d'un futur brillant qui reste quand même à écrire. Loin des feux des projecteurs. En toute discrétion.
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LUZENAC ARIEGE PYRENEES 0- TOURNEFEUILLE 0

Arbitrage de M. StevenCiambra.
LUZENAC ARIEGE PYRENEES. Farasin; Lopez, Lasme, Mignotte, Fargues (cap.), Lambert, Pailhes (puis Joucla, 50e), Traore, Siméoni, Ventribout, Torres (puis Borrey, 72e). Entraîneurs : Sébastien Mignotte et Nicolas Piresse.
Avertissements : Lambert (63e), Mignotte (68e).
TOURNEFEUILLE. Boussaguet; Ibanez, Lauzier, Massat, Laporte (cap.), Mella, Grattepain, Maré (puis Lane, 61e), N'Sibu (puis N'Diaye, 53e), Fresnel, Michel (puis El Monmassin, 85e). Entraîneur : Jean-Guy Delrieu.
Avertissement : Fresnel (64e).
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Dans les vestiaires

Sébastien Mignotte (entraîneur du Luzenac AP) : «Après une belle première demi-heure, on a un peu baissé de pied physiquement et on leur a facilité le match en étant moins bon dans les duels. En seconde mi-temps, ils nous bien contrés tactiquement, là où on les avait gênés en première mi-temps et on a eu quelques coups de moins bien. Sur la fin, les espaces s'ouvrent, on a quelques opportunités. Il faut voir plus loin que le résultat. J'espère que les gens qui sont venus ont pu retrouver les valeurs du LAP.»
Jean-Guy Delrieu (entraîneur de Tournefeuille) : «L'objectif était de venir prendre des points, de gagner. On a montré un beau visage et il ne nous a manqué que la finition, surtout sur la première mi-temps. On peut gagner avec un peu plus d'envie devant le but. On continue notre marche en avant, on n'a pas pris de but, c'est l'essentiel. On a joué face à une belle équipe qui a eu le public derrière elle. Je suis fier de mes joueurs.»[/size]

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Source : Angers : Un milieu de Luzenac a signé deux ans
Bonne nouvelle pour l'ancien de Luzenac et pour Angers qui réalise un bon coup. Guy N'Gosso le milieu de terrain du LAP s'est engagé pour deux ans avec le SCO. Agé de 29 ans, il a notamment joué à Rouen et Carquefou avant de propulser Luzenac en Ligue 2

L'école de foot du LAP bel et bien présente

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Publié le 24/09/2014 à 03:50, Mis à jour le 24/09/2014 à 08:06

Luzenac (09)

Puisque tout doit recommencer, c'est notamment avec l'école de foot et les jeunes talents de demain que le LAP renaîtra de ses cendres./Photo DDM.


Malgré la douloureuse issue de l'équipe fanion du LAP, Luzenac n'est pas mort et l'école de foot est notamment là pour attester de la vitalité des «rouge et bleu». C'est ainsi que les licenciés ont repris le chemin des entraînements depuis le 2 septembre. Tous les mardis, de 17 h 45 à 19 h 15, pas moins de 80 passionnés du ballon rond, des catégories U 7 jusqu'à U 13, se retrouvent sur la pelouse du stade Paul-Fédou. À noter cette année un nombre important de féminines avec environ une douzaine de jeunes joueuses présentes sur les différentes activités. En raison de cet engouement, une section féminine a été mise en place sous la responsabilité d'Hervé Roussel. Cette nouvelle section a pour objectif de développer le football féminin dans la haute Ariège sous l'impulsion du LAP HAF. Pour de plus amples renseignements et pour connaître les modalités d'inscription, n'hésitez pas à contacter le directeur de l‘école de football du LAP, David Gomès, au 06 87 45 06 19.

DHR - N. Piresse et Luzenac c'est fini !
Mardi 30 Septembre 2014


Après l'arrêt de l'équipe professionnelle, le staff composé de Christophe Pelissier, Jean-Marie Stephanopoli et Olivier Lagarde s'est retrouvé sans équipe à manager. Si les deux derniers possèdent tous leurs diplômes professionnels, DEF et formateur pour le premier, DEF et CEGB professionnel pour le second, coach Christophe Pelissier poursuit la sienne pour obtenir son DEPF en attendant un nouveau challenge à relever. Le quatrième membre de ce staff Nicolas Piresse était un temps pressenti pour s'occuper de la formation de DHR Luzenac. Mais après mure réflexion et surtout l'accord de la FFF à ce qu'il suive la formation du Certificat de Préparateur Physique Pro durant cette saison 2014/2015, Nicolas Piresse a décidé de ne pas poursuivre son aventure avec le club ariègeois. Il profitera de cette saison pour poursuivre ses connaissances dans le domaine athlétique et physique en suivant la formation promulguée par la DTN mais aussi en rendant visite à des staffs professionnels. Avant pourquoi pas comme nous pouvons le souhaiter aux quatre membres ayant amené le club luzenacien aux portes du football professionnel de retrouver un projet sportif à la hauteur de leurs passions et compétences.


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Nicolas Piresse à l'image des autres membres du staff pro se servira de cette saison pour se former et passer son dernier diplôme

AP - Luzenac Ariège Pyrénées
14 h · 
Quand c'est Montpellier et le clan Nicolin, les choses vont vite...





[size=18]Montpellier espère l'homologation de l'Altrad Stadium par la Ligue de football
Vingt-quatre heures après les inondations à La Mosson, c'est bien sur l'Altrad Stadium que se porte la solution de repli du Montpellier-Hérault pour disputer...
WWW.MIDILIBRE.FR


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[size=36]Jérôme Ducros : «L'histoire n'est pas finie»[/size]

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Publié le 12/10/2014 à 08:23

Football - Luzenac (09)

Depuis ce fameux mercredi 10 septembre et l'annonce de l'arrêt de la section professionnelle duLuzenac Ariège Pyrénées, le président Jérôme Ducros ne s'était plus exprimé. Il a pris du temps pour digérer l'impensable. Pour, aussi, gérer l'avenir des joueurs, du staff, des personnels administratifs que cet arrêt a mis au chômage. Dans son bureau toulousain, l'homme fort de JD Promotion tient à «mettre les choses au point.» Non, il n'a pas quitté le navire. «Je travaille tous les jours une à deux heures pour le LAP». Malgré les difficultés, le capitaine est toujours à son poste. «On est là, on tient bon la barre même avec des locaux qui sont vides.» Le combat continue. Après le référé, place à la procédure «au fond.» D'ici «quinze jours, trois semaines», les avocats du LAP (toujours Maîtres Frédéric Carol et Jean-Jacques Bertrand) vont saisir le tribunal administratif de Toulouse sur deux fronts : obtenir la réintégration du club ariégeois en Ligue 2 et obtenir des indemnités financières. «On m'a volé mon fonds de commerce.» Même si la procédure prendra de longs mois, Jérôme Ducros se battra jusqu'au bout. La preuve, malgré tout ce qui s'est passé, Christophe Pelissier (entraîneur) et Jean-Marie Stéphanopoli (entraîneur adjoint) sont toujours salariés du LAP. «Ils attendent qu'on leur redonne leur équipe.»
Jérôme Ducros est tranchant. Avec du recul, c'est tout un système qu'il dénonce. «Est ce qu'on n'a pas été les dindons de la farce d'un combat entre Noël Le Graët (président de la FFF) et Frédéric Thiriez (président de la LFP) ?» Même si elles ne sont que dans un an et demi, les grandes manœuvres pour les élections à la Fédération française de football sont lancées depuis longtemps. Et le Luzenac AP compte bien s' inviter dans le débat. Malgré tous les efforts, le combat du club ariégeois est encore dans tous les esprits. Ceux des supporters et, surtout, ceux des médias. Qu'on se le dise, le LAP n'a pas déposé le bilan. Le LAP est toujours là et Jérôme Ducros a bien l'intention de le faire savoir.
Comment vous sentez-vous un mois après l'arrêt précipité du LAP ?
L'arrêt de l'équipe du LAP nous a été imposé par les institutions qui ont définitivement stoppé l'accession en Ligue 2 et même le maintien en National. Même jouer en CFA nous a été refusé. Continuer le combat auprès du Conseil d'État ne servait plus à rien. Les délais étaient trop longs et tous les joueurs devaient connaître leur sort et seraient tous partis. Aujourd'hui, pour moi, ça ne change pas grand-chose, Je travaille tous les jours pour le LAP. J'ai reçu tous les salariés à qui on a proposé des protocoles de rupture de contrat conventionnels. Nous avons la société à faire vivre. La SASP est une société qui, au 30 juin, avait les comptes sains. Cela a été prouvé par le tribunal administratif, ça a été analysé et validé par la DNCG le 4 août. Juillet et août nous ont coûté 1 million d'euros (immobilisation de joueurs, factures de stage, équipements à payer, frais d'avocats, matches amicaux...) On a dû assumer ça, sans sponsors, sans aides.
Le Luzenac AP existe donc toujours.
Tout le monde, la LFP et la FFF en tête, pensait qu'on allait déposer les armes et déposer le bilan. Non, la SASP LAP est bien vivante et possède encore deux salariés : Christophe Pelissier (entraîneur principal) et Jean-Marie Stéphanopoli (entraîneur adjoint). Ils sont dans l'attente de leur équipe Une qu'on leur a volée, qu'on nous a volés. Leurs contrats administratifs (qui n'avaient pas besoin d'une validation sportive) se poursuivent. Les autres joueurs, eux, n'avaient pas de contrat puisqu'on nous a refusé de valider les contrats professionnels et les contrats fédéraux. Jérôme Ducros reste le président du LAP. Comment peut-on se permettre de dire que j'ai quitté le LAP ? On veut la réintégration du LAP en Ligue 2. La SASP LAP est vivante et est prête à repartir en Ligue 2, à tout moment. On m'a volé mon fonds de commerce par un tour de passe-passe. Et les choses incroyables continuent. Cela fait plus d'un mois qu'on attend la réponse officielle de la FFF quant à notre réintégration en National. On n'a eu aucune réponse à nos courriers recommandés. Après, ils nous traitent de clubs amateurs. L'amateurisme, je leur retourne. Quand on envoie des courriers, ils ne répondent jamais. Ils gagnent toujours du temps. Au-delà d'un délai de deux mois sans réponse, la réponse est considérée comme négative. Et en ne répondant pas, ils ont bloqué l'équipe réserve qui n'a pas pu jouer la Coupe de France. Ce sont des actions pour saquer un club amateur dans toute sa splendeur,
Garder les coaches, c'est un geste fort.
C'est un geste très fort. Un geste humain. Si je faisais partir Christophe Pelissier, il ne pouvait pas poursuivre son DEPF. Et ça, c'était hors de question. C'est aussi un geste fort vis-à-vis des institutions pour leur dire qu'on est là, qu'on est prêt à repartir. On a une jurisprudence européenne avec le club espagnol qui a été réintégré en Ligue 2. Ils savent faire des choses incroyables comme refuser la montée à un club en Ligue 2 sur des arguments bidons, chose qui ne s'est jamais faite en France. J'attends donc la réintégration du LAP en Ligue 2 dès la saison prochaine avec le dédommagement qui puisse nous permettre de racheter tous nos joueurs. Ils sont tous prêts à revenir.
Vous n'êtes pas trop optimiste ?
On peut traiter Jérôme Ducros de rêveur mais après tout ce qu'on a vécu, on est dans un rêve complet. Et le rêve peut continuer. Tout peut s'inverser. Aujourd'hui, le tribunal sera plus enclin à reconnaître nos droits, sans gêner personne, sans prétexte de journées avancées et de mise en péril du championnat professionnel. On va bien rigoler. Les instances du foot ne me prendront pas deux fois pour un jambon. Il faudra qu'ils m'expliquent comment Montpellier peut aller jouer pendant trois mois sur le stade de rugby alors qu'il y a deux fois moins de sécurité qu'au stade Ernest Wallon de Toulouse. Et j'en passe. Je ne pense pas qu'ils pourront se permettre de nous faire deux fois le coup du terrain. Ça ne passera pas, ni auprès des médias ni auprès de l'opinion publique. Nous, on continue à faire notre boulot,
Pensez-vous que c'était un combat anti-Ducros ou anti- Barthez ?
La LFP ne voulait pas de nous, c'est clair. Ils ont joué leur jeu. À la place de Thiriez, j'aurai fait pareil. Allez, on les dégage. Je le conçois. Mais ils se sont mis en danger. Ils ont dû mettre en place un système pour nous refuser la Ligue 2, ça passait par des explications de stade non conforme auxquelles personne n'a cru. Ducros n'est pas Bernard Tapie. Moi, je n'étais pas connu. Ce n'est pas un combat contre Ducros. Ils savent que je n'ai pas été joueur pro ou licencié de foot. Ils ont été gênés par le LAP, ce que représente le LAP, un club amateur qui arrive dans le monde pro. Maintenant, qu'on me dise qu'ils ont eu peur de Fabien Barthez, je ne dis pas non. Il n'y a pas un seul gars de France 98 dans les instances. Dès qu'il y en a un qui essaye d'entrer, il est éjecté. France 98 est respectée par tous les Français. Voir des stars qui prendraient le pouvoir, ça, je veux bien concevoir que ça leur fasse peur. La réussite du LAP, ce n'est pas celle de Jérôme Ducros. Ce n'est pas l'argent qui fait une montée. En revanche, quand Fabien Barthez a pris le management de la direction générale sportive, il nous a sortis de la relégation et, l'année d'après, nous a fait monter. L'effet Barthez est là, c'est clair. Là, ça leur a peut être fait peur. Fabien est toujours actionnaire du LAP. Il n'a plus d'équipe à diriger sportivement. Il reste ariégeois à 100 %. Il garde un goût amer de tout ce qui s'est passé. Il n'attend que la réintégration du LAP et le projet de la Ligue 2.
Comment jugez-vous la lutte de la LFP pour chasser les banderoles favorables au LAP dans les stades ?
On pourrait croire que ça me choquerait mais j'en retire un certain délice. Cela prouve qu'on fait peur. Certains ne sont pas droits dans leurs bottes. Faire ça à un peu plus d'un an et demi des élections, c'est qu'ils veulent vraiment éteindre l'effet du LAP alors que, au contraire, dans les semaines qui arrivent, je pense qu'on va bien reparler du LAP.
Regrettez-vous d'avoir été jusqu'au-boutiste ?
Je ne me pose même pas la question. C'est comme quand on est condamné à tort, on se bat jusqu'au bout pour prouver son innocence. Je ne pouvais pas faire autrement que de me battre jusqu'au bout. Cela aurait été un signe de faiblesse personnel et de désaveu pour mon staff, mes joueurs et tout le monde amateur. On s'est battu pour lui. S'il y a une loi qui va sortir, c'est grâce à nous. Tous les amateurs de France vont pouvoir dire merci au LAP. Plus jamais une telle chose ne pourra se reproduire. Je ressens une fierté d'être allé jusqu'au bout. Et l'histoire n'est pas finie. Il n'était pas question de jouer le jeu de la LFP et de la FFF. La montée, on l'a gagnée sur le gazon. On en reparlera dans un an. Et si je n'étais pas allé jusqu'au bout, qu'est ce que j'aurai entendu : «Ducros, il aurait pu aller jusqu'au bout». C'est trop facile après.
Un sentiment sur toute cette aventure Luzenac AP.
J'attends l'aboutissement de tout ça pour me prononcer. Mais j'en tire d'abord une certaine fierté. Le LAP a accédé à la Ligue 2 et c'était notre but. Notre challenge, avec Fabien, a été réussi. C'est quelque chose d'énorme. C'est comme si quelqu'un bat un record du monde et qu'il n'y a pas d'huissier pour l'homologuer. On est tous fiers. Aujourd'hui, il y a une confrérie du LAP. Chaque année, avec le staff et les joueurs, on va se réunir pour faire une fête. Quoi qu'il arrive, il s'est créé quelque chose. Les joueurs, où qu'ils soient, sont les porte-drapeaux de cette unité.
N'y avait-il pas un trop grand fossé entre la structure sportive et celle administrative ?
Le grand public n'est pas au courant de tout. Il y a eu 6 personnes embauchées au niveau administratif (entraîneur adjoint, secrétaire administrative, secrétaire commerciale…) On a complètement développé la structure du club. On avait de nouveaux locaux, on s'entraînait au Creps de Toulouse. Dire qu'on était dans l'amateurisme, c'est faux. On a travaillé jour et nuit, à 3 personnes, pendant quatre semaines pour la licence-club. Tout a été purement et simplement jeté à la poubelle. Jamais ils n'ont ouvert les dossiers. À Paris, ils ont tout eu. Et tout a été jeté à la poubelle.
Vous êtes plus combatif que jamais.
Combatif et serein. Aujourd'hui, tout est réglé. On est dans la simple attente que la Ligue professionnelle se prononce et que la justice soit saisie. L'instruction va démarrer dans les quinze jours, trois semaines. On va voir comment tout ça va évoluer. Aujourd'hui, ce n'est plus moi qui suis pressé dans cette affaire. C'est plutôt la LFP qui veut en finir avec cette histoire, Elle a peur d'entacher les futures élections, Et l'affaire du LAP sera en plein dedans.
Qu'avez-vous pensé en sortant de la dernière réunion avec le président Le Graët ?
Je ne m'attendais pas à tout ça. Je pensais que Le Graët allait tirer le beau rôle et nous remettre en National, ça n'a pas été le cas. Il a un peu plus enfoncé le clou. Est ce qu'on n'a pas été les dindons de la farce d'un combat entre Le Graët et Thiriez ? Le premier ne se représentera pas aux prochaines élections de la FFF, on est au courant que les deux hommes ne s'apprécient pas malgré ce qu'ils peuvent dire devant les médias, on est courant que M. Le Graët veut mettre quelqu'un à sa place et ce n'est pas M. Thiriez, on est au courant que M. Thiriez veut être président de la FFF et mettre son poulain à sa place à la LFP. Est-ce que ce n'est pas dans l'intérêt, pour M. Le Graët, d'avoir un LAP en plein combat contre la LFP afin d'entacher M. Thiriez ? Je me pose des questions.
Comment voyez-vous la suite des opérations ?
On est encore dans un flou total. Plus le temps passe, plus il sera difficile de relancer la machine. C'est vrai. Un an, c'est acceptable. Je ne m'emballe pas mais je reste serein. Aujourd'hui, je défends mon dossier à fond. Mais je ne pense pas que ce sera dans l'intérêt de la LFP d'aller trop loin avec les élections qui approchent. On est là, on tient bon la barre.
jérôme Ducros
Président du Luzenac Ariège Pyrénées
Interview

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Le chiffre : 5,2

millions>D'euros dépensés par Jérôme Ducros. Depuis son arrivée au Luzenac AP, Jérôme Ducros a avoué avoir investi 5,2 millions d'euros. 4,2 millions plus 1 million investis cette été[/size]

Interdit de monter en Ligue 2, Luzenac réclame un dédommagement financier
4 COMMENTAIRES
Publié le 12/10/2014 à 14h39 , modifié le 12/10/2014 à 15h07 par 
Sudouest avec l'AFP

Le président de Luzenac, dont la montée en Ligue 2 a été refusée par la Ligue de football professionnel (LFP), indique qu'il va saisir la justice administrative

Jérôme Ducros, ici aux côtés de Fabien Barthez, entend saisir "d'ici une quinzaine de jours" le tribunal administratif de Toulouse© PHOTO 
PASCAL PAVANI/AFP








J
érôme Ducros le président de l'équipe de foot de Luzenac[size=13] entend saisir "d'ici une quinzaine de jours" le tribunal administratif de Toulouse"pour attaquer la LFP et la FFF (la Fédération Française de Football), et leur réclamer un dédommagement financier".
Après trois mois de bataille et un énième refus de la Ligue de laisser le club monter en Ligue 2 en raison de la non-conformité de son stade, Jérôme Ducros et son directeur général, le gardien de but de l'équipe de France championne du monde en 1998, Fabien Barthez, avaient décidé de jeter l'éponge le 10 septembre. 

Un préjudice financier

Et Luzenac, qui avait gagné sur le terrain le droit de monter en Ligue 2 en terminant deuxième de National la saison dernière, a connu alors une descente aux enfers jusqu'en division d'honneur régionale, cinq niveaux plus bas. 
"Le préjudice financier est clair", a poursuivi le président du club qui a perdu l'essentiel de ses joueurs. "On va continuer le combat pour récupérer notre équipe 1. On nous a volé un fonds de commerce, on attend de le récupérer, les coaches sont toujours salariés du club" a expliqué Jérôme Ducros.
Outre la saisie de la justice administrative pour obtenir un dédommagement, la procédure pour obtenir la réintégration en Ligue 2 qui n'avait pas obtenu gain de cause en référé début septembre, se poursuit "au fond" au tribunal administratif de Toulouse, dans l'espoir d'arracher une remontée en Ligue 2 la saison prochaine. 
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Ligue 2 - S. Baghdad (ex Luzenac) signe pro à Nancy
Mercredi 15 Octobre 2014


Nous vous l'avions annoncé en avant première la semaine dernière en même temps que la signature de Jérôme Lafourcade (ex Luzenac) à Mont de Marsan (CFA). C'est dorénavant officiel Salim Baghdad passé par le TFCD et donc Luzenac depuis deux saisons a signé son premier contrat de joueur professionnel avec l'AS Nancy. Club où il était à l'essai depuis quinze jours. Une juste récompense pour ce jeune milieu de terrain ou attaquant, gros bosseur il a eu souvent eu l'occasion de passer pro Le Mans, Luzenac mais jusqu'à là la malchance s'en était mêlée avec la fin des deux clubs. Aujourd'hui avec ce contrat d'un an avec le club lorrain, Salim est récompensé de son investissement et sérieux. A lui maintenant de démontrer que les dirigeants du club Ligue 2 ont eu raison de lui accorder leur confiance. Après cette signature il reste encore quelques joueurs de Luzenac sans club, les deux gardiens Westberg, Garcia Cyril, Mango, Sanaïa, Makalou, N'Diaye, Kolkzinski Derouard, Akaza, Outrebon. Pour certains d'entre eux des contacts sont bien avancés et ils devraient pouvoir rebondir dans les prochaines semaines. Nous vous tiendrons au courant de la future direction de ces joueurs.


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Baghdad déjà adopté par Lenglet et Dembélé.

[size=36]LAP : les résultats du week-end[/size]

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Publié le 15/10/2014 à 03:49, Mis à jour le 15/10/2014 à 08:22

Football - Amateurs - Luzenac (09)

[size=20]École de football.

Les U13 du tandem Gomès-Picard poursuivent leur sans-faute en ce début de championnat excellence. Samedi après-midi, sur le terrain de l'Ayroule, à Tarascon, ils se sont imposés 5-0 face à l'entente BALE et ont partagé les points face à Foix (2-2).
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U 15
Première défaite de la saison pour les U15 sur le terrain de Muret, 4-1. Privés de plusieurs titulaires, les Ariégeois n'ont pas démérité. Ils tenteront de renouer avec la victoire avec la réception de la Vallée de la Lèze, samedi, en coupe du Midi.
U15 district. L'équipe III s'est inclinée sur le terrain de Coussa et continue son apprentissage avec motivation et enthousiasme, sous la houlette de Christophe Gonçalvès. Avec patience et volonté, il est certain que ces jeunes finiront par obtenir des résultats positifs.
U17 interdistrict. Vu le laxisme et le manque d'investissement affiché par les joueurs, la défaite (3-1) en déplacement à BALE est plus que logique. Il sera important de réagir et montrer un tout autre comportement dès ce week-end, en coupe du Midi, avec la réception de l'Entente Couserans.
U19 PL. Seule satisfaction du week-end, les joueurs de Samuel de Lima ont renoué avec la victoire en recevant leurs homologues de Haut-Adour. Victorieux grâce à des réalisations d'El Baroudi et Diallo et auteurs d'un match convaincant, ils auraient cependant pu alourdir le score avec un peu plus de réussite dans la finition.
Seniors. Pour son entrée en coupe du Midi, l'équipe fanion du LAP a assuré l'essentiel, samedi soir, sur le terrain de l'US Les Cabannes (excellence), en s'imposant 4-1. Triplé pour Romain Siméoni et un but de Damien Ventribout. Le duo d'attaque a été efficace.
Les «rouge et bleu» seront au rendez-vous pour le prochain tour.[/size]

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Luzenac: que sont-ils devenus ?

Publié le 19/10/2014 à 08:59

Football - Amateurs

Christophe Pelissier (à gauche) et Jean-Marie Stéphanopoli restent les deux seuls salariés de la SASP LAP. Une situation paradoxale puisqu'ils n'ont plus d'équipe à entraîner./ Photo DDM, Sébastien Batteux.


Malgré tout ce qui a été dit (les joueurs peuvent signer professionnels, ne sont pas considérés comme jokers), à peine un peu plus d'un tiers de l'effectif pro (staff compris) a retrouvé une équipe après l'arrêt brutal de la section professionnelle du Luzenac Ariège Pyrénées (voir par ailleurs). C'est peu. Très peu pour une équipe vice-championne de France de National. Au scandale sportif se mêle donc un drame social pour certains. Si Jérôme Ducros a honoré les contrats, certains ont perdu gros, très gros. Rien ne sera plus comme avant. Même si, avec Christophe Pelissier (entraîneur), il reste l'un des deux seuls salariés de la SASP LAP (voir notre édition du 12 octobre), Jean-Marie Stéphanopoli (entraîneur adjoint) se relève doucement d'un été cauchemardesque. «Comment ça se passe ? Difficilement, je l'avoue. On n'exerce plus notre passion et notre métier.» L'ex entraîneur de Castanet reste proche de Jérôme Ducros. «Chapeau à lui. Il a voulu assumer les contrats et ce qu'il a promis aux joueurs. C'est un geste fort par rapport aux instances.» Comme son président, Jean-Marie Stéphanopoli reste combatif. «On a eu et on a toujours ce sentiment d'injustice. Le droit de la SASP LAP, c'est de retrouver le National. Comment peut-on mettre 15 ans de travail d'un club en l'air comme ça ?» Même s'il n'a pas tourné la page, Jean-Marie Stéphanopoli regarde devant. Il est bien obligé. «Malgré tout ça, ils n'ont pas réussi à m'enlever la passion du foot.» Il doit tout simplement s'adapter à un nouvel emploi du temps. «J'ai un peu plus de temps libre. Je peux m'occuper de mes enfants, les emmener à l'école le week-end. Des choses que je ne faisais plus depuis 15 ans.» Mais une chose lui manque : «Le terrain.» Il reste à l'affût. «C'est compliqué de trouver une équipe. Tout est figé.» Formateur diplômé, Jean-Marie profite de sa situation paradoxale pour «rester au contact du monde du football» en allant voir des matches (professionnels et amateurs) et en assistant aux séances du centre de formation du TFC. «Il faut rester dans le coup.» Avec toujours le LAP comme fil conducteur. Le lien avec Christophe Pelissier est toujours aussi fort. «On a bossé deux mois et demi ensemble et ça s'est très bien passé. Sur le plan humain, je me suis éclaté.» Alors que le coach du LAP passe son diplôme professionnel, les deux hommes échangent très souvent sur le contenu des séances. De là à les retrouver ensemble pour un nouveau challenge ? «Pourquoi pas» sourit Jean-Marie Stéphanopoli. Ils aimeraient que ce soit avec le LAP. Les procédures vont reprendre. Jean-Marie Stéphanopoli, qui regarde tout à la TV, ne rate rien de l'actualité de ses anciens poulains. «Je m'informe soit directement soit indirectement de ce qu'ils font.» Il est aussi en contact permanent avec les autres membres du staff. «On échange. On s'entraide beaucoup.»

Éparpillée aux quatre coins de la France, la «famille LAP» est encore plus solidaire. L'avenir reste flou. Celui du LAP, ceux personnels des joueurs et du staff qui sont restés «sur le carreau». Pour Jean-Marie Stéphanopoli et le LAP, le combat continue.

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Etat des lieux

Outre les deux entraîneurs, voici ce que sont devenus les joueurs et les membres du staff du Luzenac AP.
Jérôme Hergault : a signé au Red Star (National). Mamadou Danfa : s'est engagé avec Les Herbiers (CFA 2). Amiran Sanaïa : à la recherche d'un club.
Nicolas Dieuze : donne un coup de main à l'équipe de DHR du LAP. Stephan De Rueda : a signé à Balma (CFA 2). Oumar N'Diaye : à la recherche d'un club. Julien Outrebon : à la recherche d'un club. Guy N'Gosso : s'est engagé à Angers (Ligue 2). Nicolas Kolczynski : à la recherche d'un club. Ande Dona N'Doh : a signé à Niort (Ligue 2). Anthony Derouard : à la recherche d'un club. Fabien Pidoux : évolue depuis quelques jours au FC Pamiers (Excellence District).
Stéphane Kakou : à la recherche d'un club. Mikaël Diakota : évolue à Colmar (National).
Idriss Ech-Chergui : joue au Paris FC (National). Senah Mango : à la recherche d'un club. Quentin Westberg : attend une proposition d'un club américain pour évoluer en MLS. Khalid Boutaib : a signé au Gazélec Ajaccio (Ligue 2).
Issa Makalou : à la recherche d'un club. Franck Akaza : à la recherche d'un club. Assane Karaboualy : évolue avec l'équipe de DHR du LAP. Cyril Garcia : à la recherche d'un club. Salim Baghdad : a signé un contrat d'un an à Nancy (Ligue 2).
Côté staff, Olivier Lagarde (entraîneur des gardiens), Nicolas Piresse (préparateur physique), Christophe Rodriguez (directeur sportif) sont à la recherche d'un nouveau challenge.