SPORTING CLUB BASTIA // LIGUE 1 // CLUB ET STADE

Bastia sort de la zone rouge à Nice
19/10/2014 05:22

Monaco gagne sans briller

Nice : 0 Bastia : 1
Bastia a fait preuve du plus grand réalisme en s'imposant 1-0 à Nice sur son unique occasion, un succès précieux pour son entraîneur Claude Makelele.
Fragilisé par un début de saison raté, il aurait en effet été instamment invité par sa direction à remporter au moins l'un des deux derbys au programme, Bastia recevant Monaco la semaine prochaine.
Cette rencontre a cependant été marquée par une très grande confusion et des échauffourées sur la pelouse, à la suite tout d'abord de l'irruption d'une personne en survêtement rouge puis de dizaines de supporters niçois de la Populaire Sud.
Mi-temps : 0-0. Spectateurs : 22.000. Arbitre : A. Gautier. But : F. Ayité (51^e). Avertissements : à Nice, Amavi (38^e), Bosetti (57^e), Digard (70^e) ; à Bastia, Dr. Diakite (41^e), Boudebouz (57^e), Joao Rodriguez (90^e + 6).

Nice-Bastia : pourquoi l’après-match a dégénéré
Écrit par: Corse Sport Le: 19 octobre 2014 - 09:59

L’après-match de la rencontre entre Nice et Bastia (0-1) a été marqué par une échauffourée entre les joueurs et supporters niçois et l’équipe corse. 

Drapeau corse à la main, Leca vient chambrer Digard
Privés de supporters dans l’enceinte niçoise, les joueurs bastiais ont effectué leur échauffement avec un T-shirt où la tête de Maure était barrée par du sparadrap rouge. Puis, au moment de poser pour la photo d’avant-match, Sébastien Squillaci tenait dans ses mains un drapeau corse pour protester contre la décision prise par la Préfecture des Alpes-Maritimes. Si ensuite, le match a été rugueux, mais sans plus (six cartons jaunes), c’est finalement au coup de sifflet final que tout a dégénéré.
Quelques secondes après le succès bastiais (1-0), qui donne un peu d’air à Claude Makelele et aux siens, Jean-Louis Leca aurait fêté la victoire de manière un peu trop véhémente. Le deuxième gardien du Sporting est entré sur la pelouse, a sorti un drapeau corse puis est venu chambrer Didier Digard, le capitaine de l’OGCN. Au départ déconcerté, Digard s’est ensuite mis front contre front avec Leca, provoquant un attroupement et une échauffourée entre joueurs où quelques coups ont été échangés. Plusieurs dizaines de supporter niçois ont alors envahi le terrain et s’en sont pris aux jours corses. Romaric et Modesto ont notamment pris des coups de poing. « La provocation, c’est le plus petit mot qu’on puisse utiliser avec un comportement pareil, assurera le capitaine azuréen à l’issue du match. Nos supporters étaient irréprochables, même chose pour l’ambiance sur le terrain : pas d’animosité, pas d’excès d’engagement. Quand je le vois agiter son drapeau, que je vois les supporters commencer à se chauffer, je veux le faire sortir et il n’est pas du tout d’accord avec ça, il a bien envie que tout le monde le voit. Qui plus face à la brigade donc si ce n’est pas de la provocation… Je pense qu’il a eu ce qu’il voulait. »

AFP – Jean-Louis Leca à la fin du match
Geronimi : « Est-ce que montrer le drapeau d’un club est une insulte ? »
« La provocation, c’est le plus petit mot qu’on puisse utiliser avec un comportement pareil, assurera le capitaine azuréen à l’issue du match. Nos supporters étaient irréprochables, même chose pour l’ambiance sur le terrain : pas d’animosité, pas d’excès d’engagement. Quand je le vois agiter son drapeau, que je vois les supporters commencer à se chauffer, je veux le faire sortir et il n’est pas du tout d’accord avec ça, il a bien envie que tout le monde le voit. Qui plus face à la brigade donc si ce n’est pas de la provocation… Je pense qu’il a eu ce qu’il voulait. »
En coulisses, chacun se renvoie la balle. Le président de Bastia, Pierre-Marie Géronimi, « dans le couloir des vestiaires » au moment des incidents, affirme ne pas comprendre pourquoi les choses ont ainsi pu dégénérer. « Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, je ne veux jeter l’opprobre sur personne. Mais si on avait vu ce qui s’est passé ici ce soir à Furiani, on en aurait déjà parlé dans les ministères… Est-ce que montrer le drapeau d’un pays ou d’un club ou d’une région est une insulte envers quelqu’un ? Ce n’est pas croyable ce qu’on est en train d’entendre. Je le vois tous les dimanches, dans tous les stades de par le monde. On est fier d’arborer le drapeau de son club, de sa région ou de son pays. Ou alors, il faut arrêter, tout simplement. »

[size=40]Leca : «Pas la meilleure idée»
Le Bastiais Jean-Louis Leca a déclaré dimanche sur Canal + qu'il n'avait «rien à se reprocher», après les débordements à Nice samedi. Mais le gardien de but remplaçant a reconnu qu'agiter le drapeau corse n'était «pas la meilleure idée».

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Jean-Louis Leca avec le drapeau corse à la fin du match Nice - Bastia. (Photo Magnenet/AFP)

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Jean-Louis Leca, le gardien remplaçant du SC Bastia qui a brandi un drapeau corse samedi à la fin de la rencontre à Nice (0-1), s’est expliqué sur son geste dimanche dans le Canal Football Club, sur Canal +. Tout en reconnaissant que «ce n’était pas la meilleure idée», il a assuré n’avoir «chambré personne». «Je n’avais aucune intention de toucher le club de Nice ou ses supporters. Je ne me suis jamais rapproché des tribunes pour chambrer (…) Je n’ai manqué de respect à personne». Pourquoi brandir le drapeau à la tête de Maure ? «J’ai seulement célébré un pur moment de bonheur, parce qu’on est dans un moment difficile.»

«Je n’ai pas à m’excuser pour ce que j’ai fait, a-t-il poursuivi. Je n’ai rien fait de mal. J’ai simplement levé le drapeau que j’aime par-dessus tout. Je ne vois pas pourquoi on nous interdit nous, les Corses, de faire flotter notre drapeau.» Il a également indiqué qu’il ne «voit pas pourquoi il se ferait sanctionner». «Sanctionné pour quoi? D’avoir fait flotter un drapeau? Quand Usain Bolt gagne les JO, est il sanctionné de faire le tour du stade avec le drapeau jamaïcain?  Non.» «J’ai l’impression que toute la misère du monde c’est de ma faute ; Mais je n’ai rien fait de mal. Ce qui est vraiment regrettable, c’est qu’il y ait eu ces débordements après.» Plus tôt dans la journée, le club corse a indiqué qu’il n’acceptera aucune sanction contre Leca.

INCIDENTS
Quatre interpellations
en marge de Nice-Bastia Quatre supporters de
l’OGC Nice ont été placés en
garde à vue, hier. Les quatre
hommes ont été interpellés
après l’envahissement de la pelouse
par une centaine de fans
niçois, qui a éclaté à la fin de la
rencontre contre Bastia (0-1).
"Ils étaient en état d’ébriété et
ont dû être placés en cellule de
dégrisement avant de pouvoir
être entendus dans le cadre de
leur gardeàvue", a indiqué Marcel
Authier, directeur départemental
de la sécurité publique
des Alpes-Maritimes. L’un de
ces individus venait juste
d’achever "une période
d’interdiction administrative de
stade" pour avoir déjà été impliqué
dans des incidents lors
d’une rencontre sportive,aprécisé
M. Authier. Une enquête
est en cours, notamment "à
l’aide des enregistrements de vidéosurveillance",
pour identifier
d’autres éventuels participants
aux incidents.
"Les policiers qui sont en tenue
sportive sur le terrain et
dont la mission est de protéger
les joueurs et les arbitres, et de
l e s mettre en s é c u r i t é à
l’intérieur du stade, ont fait ce
qu’ils avaient à faire", a encore
souligné M. Authier.
De son côté, le député-maire
de Nice, Christian Estrosi, a
condamné ces violences, parlant
d’une "provocation qui a
malheureusement conduit à ce
que des stadiers soient blessés".
Tandis que Frédéric Thiriez, le
président de la Ligue de football
professionnel (LFP),aqualifié
les incidents de faits "consternants
et inacceptables", évoquant
"les inévitables sanctions
à venir".
" D e t e l l e s i m a g e s
d’envahissement de terrain avec
des bagarres entre joueurs et supporters
sont tout ce qu’on ne
veut plus voir dans le football.
Jeudi la commission de discipline
examinera ledossier. Desmesures
conservatoires pourront
être prises", a ajouté M. Thiriez.
Hier, le secrétaire d’État aux
Sports, Thierry Braillard, a demandé
à ce que "les supporters
qui n’ont rien à fairedans les tribunes
soient condamnés avec la
plus grande fermeté".

[size=36]Nice-Bastia : Estrosi cible Leca et le préfet[/size]

voir la photo






Prompt à réagir aux incidents qui ont émaillé le match de championnat entre Nice et Bastia, samedi soir, Christian Estrosi s'est empressé de condamner le comportement de Jean-Louis Leca, le gardien remplaçant du Sporting, coupable selon lui d'avoir mis le feu aux poudres. "Je condamne naturellement toutes formes de violences. Néanmoins, je considère que la première violence, c'est la provocation. Je souhaite que la provocation dont a fait preuve un membre du club de Bastia soit sanctionnée par les autorités du football", dixit le député-maire de Nice, relayé dans les colonnes de Nice-Matin. Et ce dernier de s'en prendre également au préfet des Alpes-Maritimes, sur les ondes de RMC: "La première provocation, c'est celle du préfet des Alpes-Maritimes, qui consiste à interdire que l'on puisse afficher un patriotisme régional. Cela a entraîné des provocations en chaine..."

[size=36]Le SC Bastia n'acceptera aucune sanction[/size]

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Le SC Bastia conteste toute responsabilité dans l'échauffourée qui a succédé au match de la 10e journée de L1 entre Nice et le club corse, samedi soir à l'Allianz Riviera. En cela, le Sporting s'est fendu d'un communiqué fleuve, dimanche, dont voici la conclusion: "Nous n'accepterons en aucune façon que l'on puisse impliquer le Sporting Club de Bastia dans ces incidents, ni que l'on puisse incriminer ou qualifier de «provocateur» Jean-Louis Leca simplement pour avoir voulu manifester avec conviction et pacifiquement la fierté d'être ce qu'il est, à savoir un joueur corse qui remporte après 20 ans d'attente un derby ô combien important, qui plus est dans une ville où le représentant de l'Etat avait illégalement prohibé de manière inédite - et absolument inenvisageable pour toute autre communauté en France - le drapeau de ses ancêtres dans un lieu public."

[size=40]Bastia porte plainte contre Riou

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Estimant avoir subi «un préjudice certain et inacceptable», le SC Bastia a déposé hier une plainte  pour «dénonciation calomnieuse» à l'encontre du gardien du FC Nantes Rémy Riou. Ce dernier avait déclaré après le match disputé par les Canaris à Furiani lors de la 7e journée (0-0, le 24 septembre) avoir été la cible de jets de «gros cailloux» dont l'un lui aurait «frôlé la tempe». Considérant, après avoir visionner les images, que les faits ne pouvaient pas être établis, la commission de discipline de la LFP avait décidé jeudi dernier de ne pas sanctionner le club.

LIGUE1
Bastia porte plainte
Le SC Bastia a annoncé, hier, porter
plainte contre X déplorant que
"le fait que les coups reçus par des
membres de la délégation bastiaise,
ne fasse toujours pas l’objet de
poursuites de la part des autorités
judiciaires niçoises". La commission
de discipline de la LFPa décidé
de fermer à titre conservatoire
la tribune Sud de l’Allianz Riviera

Le SC Bastia porte plainte

Le match Nice-Bastia a connu une issue des plus violentes. Une semaine après cet évènement, le SC Bastia annonce sur son site internet qu'il porte plainte contre X. En effet, le club affirme que l'auteur de coups et blessures sur des membres de l'équipe n'a pas été arrêté et déplore ce fait. Il y a quelques jours déjà, Bastia avait déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse à l'encontre du portier du FC Nantes puisque Riou avait déclaré avoir été agressé par des supporters bastiais. Les Corses ont donc décidé cette fois d'écrire au Procureur de la République de Nice (via son avocat) : « Comme vous le savez, à l’issue de cette rencontre, des supporters niçois ont envahi l’aire de compétition de l’enceinte sportive et une personne appartenant à la sécurité ainsi que certains supporters ont violemment agressé des joueurs du SC Bastia et l’entraineur adjoint du club. Je vous remercie de bien vouloir nous informer de la suite pénale qui a été donnée à ces faits afin de me permettre, au besoin, de me constituer partie civile aux intérêts du SC Bastia ».

[size=40]Drapeau : Bastia imite Ajaccio[/size]

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Les supporters bastiais ont sorti leurs drapeaux. (L'Equipe)



Comme Ajaccio vendredi, le SC Bastia a bravé l'interdiction de la LFP ce samedi avant le match contre Monaco en faisant brandir par des enfants des drapeaux corses lors de l'entrée des joueurs sur le terrain. Dans un communiqué, la Ligue avait assuré samedi après-midi qu'il ne s'agit pas d'interdire «les drapeaux dans les stades, qu'ils soient corses, bretons, basques ou encore occitans, avant, pendant ou après les matches», mais de faire respecter le «protocole d'avant-match». 

20:00 SC Bastia 1 - 3 AS Monaco
22' : Christopher MABOULOU
5' : Valère GERMAIN
78' : Geoffrey KONDOGBIA
84' : Yannick FERREIRA CARRASCO


Carton jaune 36' : Julian PALMIERI Carton jaune 86' : Christopher MABOULOU Carton jaune 90' +1 : Drissa DIAKITE Carton jaune 38' : Andrea RAGGI
Carton jaune 90' +1 : Tiemoué BAKAYOKO

L’AS Monaco, 3e meilleure équipe de Ligue 1 à l’extérieur, poursuit sa remontée au classement avec cette 4e victoire récoltée en six journées. Les Monégasques n’ont plus perdu à Furiani depuis 5 rencontres (3 victoires et 2 nuls, 8 buts marqués pour 2 encaissés).

L1 / VIDÉO

[size=30]LA DÉFAITE MALGRÉ L'AMBIANCE[/size]

: Bastia - Auxerre :les groupes

Les Auxerrois se déplacent ce soir à Bastia pour les seizièmes de finale de la coupe de la Ligue, à 20h00.

Claude Makelele a réuni dix-huit joueurs pour l’occasion. Toutefois, il devra faire sans Pino, victime de douleurs aux adducteurs, Cioni et Ba (cheville et péroné). De plus, Cahuzac et Brandao sont toujours suspendus, ce qui n’arrange en rien les Corses.

De son côté, Jean-Luc Vannuchi a mis quelques uns de ses éléments au repos, comme Puygrenier, Baby ou encore Bouby, tandis que Sammaritano souffre toujours du tendon d’Achille et que Djellabi et Fontaine ne sont pas encore remis de blessure et manqueront cette rencontre. Voici les groupes :

Bastia : Areola, Leca - Diakité, Modesto, Palmieri, Djiku, Marange, Romaric, Vincent, Gillet, Rodriguez, Boudebouz, Ayité, Maboulou, Kamano, Ongenda, Mokulu, Cissé.

Auxerre : Lembert, Léon – Ndong, Boé Kane, D.Diarra, Aguilar, Sefil, Boto, Chérif, Berthier, Lefèbvre, Vincent, Mbombo, Fumu, Tamuzo, Viale, Diarra, Haller.

Ce match est à suivre dès 20h00

[size=30]Coupe de la Ligue: avec Bastia, l'éternel Djibril Cissé[/size]
29/10/2014 17:07
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[url=javascript:void(0)]suivante[/url][url=javascript:void(0)]précédente[/url]
L'attaquant français de Bastia Djibril Cisse célèbre son but inscrit lors d'un match de Coupe de la Ligue contre Auxerre, le 8 octobre 2014 à Bastia - AFP Pascal Pochard-Casabianca
Comme les chats, Djibril Cissé aurait-il plusieurs vies ? Absent des terrains de Ligue 1 depuis cinq mois pour une blessure à la hanche, l'attaquant de 33 ans a effectué un retour fracassant mardi avec un doublé qualifiant Bastia pour les 8e de finale de la Coupe de la Ligue.

Pour la troisième fois de sa carrière, le meilleur buteur français en activité en L1 (96 buts) s'est retrouvé éloigné des terrains pour une longue période. Les deux premières pour une fracture tibia-péroné, cette fois pour une blessure à la hanche, une blessure quasi incurable et que le staff médical du SCB a du mal à expliquer.
"Il y a une sorte de frottement au niveau des articulations et cela le fait extrêmement souffrir", explique l'un des kinés du club. Avant de poursuivre: "Il n'y a pas de cause réelle à cette blessure. Difficile donc de le soigner surtout que par moment il ne ressent aucune douleur. Mais quand il a mal, il ne peut quasiment plus marcher". Un souci physique qui a totalement plombé le retour en France de l'ancien international (41 sélections, 9 buts) en janvier.
De retour dans l'Hexagone pour tenter de franchir le cap des cent buts parmi l'élite, le "Djib" ne disputera, au total, que trois matches entiers et pour les autres, ne dépassera jamais l'heure de jeu. Pire, dès le mois de mars, il deviendra un simple remplaçant de luxe, juste utilisé en fin de rencontre.
"Ce fut une période vraiment horrible pour lui, se souvient son coéquipier, le défenseur François Modesto. Il voulait jouer tous les matches mais son corps l'en empêchait. Je me souviens de l'avant-dernière journée, l'an passé, à Montpellier. Il était en pleurs dans le vestiaire car il ne pouvait pas jouer à cause des douleurs".
Malgré tout, l'ancien Marseillais inscrira l'un des plus beaux buts de la saison, une reprise de volée dont, lui seul, a le secret, le 5 avril face à Sochaux.
'J'ai pensé arrêter ma carrière'
Une maigre consolation qui ne l'a pas empêché de se poser beaucoup de questions durant l'intersaison. "J'ai pensé à arrêter ma carrière, avoue Cissé. J'avais trop mal. J'ai coupé avec le monde du foot pendant trois semaines pour faire le point cet été et puis je me suis aperçu que je n'étais pas prêt à arrêter. J'ai donc serré les dents et j'ai décidé de tout tenter pour retrouver les terrains. J'aime trop le football et ça ne pouvait pas finir comme ça".
Une passion et une patience récompensées, mardi soir, à l'issue des 16e de finale de la Coupe de la Ligue. De retour sur les terrains pendant un quart d'heure le week-end dernier après cinq mois d'absence (revers 3-1 face à Monaco), le N°9 n'aura pas beaucoup attendu pour refaire trembler les filets.
Mardi, Cissé s'est offert un doublé contre Auxerre et a propulsé son équipe au tour suivant (3-1). "Je suis formaté pour marquer des buts et cette sensation me manquait terriblement", lâchait-il au coup de sifflet final.
Porté en triomphe par tous ses partenaires, le joueur formé à... Auxerre a retrouvé un peu de joie de vivre. Lui qui souffre d'un déficit d'image, auprès de certains supporteurs, a prouvé qu'il pourrait être un atout majeur dans la saison compliquée du SC Bastia, actuel 18e de L1.
Cissé, plus gros salaire du club, a d'ailleurs accepté d'échelonner ses émoluments sur plusieurs années pour ne pas plomber la masse salariale bastiaise au vu de sa situation médicale. Un geste salué par le comité directeur corse qui espère voir son buteur atteindre la barre des cent buts cette année.
"Il m'en manque encore quatre, soupire le principal intéressé. Parvenir à cet objectif paraît inaccessible aujourd'hui. J'ai toujours des douleurs qui viennent par intermittence mais c'est ainsi et je devrai vivre avec désormais. J'espère pouvoir jouer 90 minutes avant la fin de saison mais d'ici-là, je prendrai ce que l'on me donne en savourant chaque minute".

[size=36]Bastia: Cissé s'arrêtera en juin[/size]

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Double buteur avec Bastia mardi soir en 16e de finale de la Coupe de la Ligue face à son club formateur, Auxerre (3-1), Djibril Cissé arrêtera sa carrière à la fin de la présente saison. C'est en tout cas ce qu'annonce L'Equipe de ce jour, reprenant des extraits d'un entretien qui sera diffusé dans la soirée sur L'Equipe 21. A 33 ans, l'attaquant international, dont l'objectif est de passer la barre des 100 buts en Ligue 1 (il en est à 96), explique ce choix par les blessures à répétition qui martyrisent son corps et notamment sa hanche: "24 heures sur 24, j'ai des douleurs. Le soir, en regardant la télé, tout le temps... J'aurai mal toute ma vie, sauf si on me pose une prothèse." Et Cissé de conclure: "Sur une saison, je peux serrer les dents, mais sur deux voire trois, ce n'est pas jouable, donc dernière saison, je pense."

[size=33]Ligue 1. Guingamp soulagé, Caen frustré[/size]

France - 01 Novembre - 0

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  Schwartz et Guingamp ont dominé Bastia. | Photo : David Ademas / Ouest France
  
  

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Guingamp a bien réagi face à Bastia (1-0) après la déroute contre Nice, alors que Caen s'est incliné dans les derniers instants à Metz (3-2), lors de la 12e journée de L1.

Cean pensait avoir fait le plus dur, à Metz. Menés 2-0 après deux réalisations de Maïga, les Normands ont réagi. Et de belle manière ! D'abord par Calvé, dont le coup franc enroulé trompait Carrasso. Puis par Koïta d'une superbe tête décroisée.
Mais une faute de déconcentration de Yahia, dépossédé du ballon par Maïga puis fautif sur l'attaquant messin, offrait un pénalty logique aux locaux, transformé par Malouda. Frustrant.

Guingamp a répondu présent

Côté Guingampais, la soirée s'est beaucoup mieux passée. Traumatisés par leur défaite (7-2) contre Nice la semaine passée, les Bretons ont répondu présent face à Bastia, dans le match qu'il ne fallait pas perdre. C'est Sambou Yatabaré qui a inscrit le seul but de la rencontre, permettant à l'EAG de sortir de la zone de relégation.

[size=33]gue 1. Courte mais précieuse victoire pour En Avant (1-0)[/size]

Guingamp - 01 Novembre

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  La joie de Sambou Yatabaré. | Photo : David Ademas / Ouest-France
  
  

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Grâce à un but de Sambou Yatabaré à la demi-heure de jeu, les Guingampais ont réussi à conserver le score jusqu'au coup de sifflet final. Une précieuse victoire.

Claude Makélélé voit son avenir s'assombrir après cette nouvelle défaite. Pourtant joueurs, les Bastiais sont tombés sur une solide équipe bretonne qui a su profiter des errements de la défense corse, à l'image du but. Sur un ballon envoyé au second poteau, Alphonse Aréola est trop court et voit Sambou Yatabaré reprendre au second poteau et ouvrir le score (32').
LIRE AUSSI : Gourvennec : "Les joueurs ont fait preuve de courage"
Devant, Guingamp comprend très rapidemment qu'il vont devoir faire front pour conserver cet avantage. Les joueurs de Jocleyn Gourvennec remplissent parfaitement leur contrat et respire. Ils sortent de la zone rouge. 
GUINGAMP - BASTIA : 1-0 (1-0).
Arbitre : M. Bien.
BUT : Yatabaré (32').
AVERTISSEMENTS : Guingamp : Mathis (39'), Yatabaré (45'). Bastia : Cahuzac (56').
Les notes de la rédaction : 
Lössl (5,5), Sankoh (6), Kerbrat (6), Sorbon (6), Dos Santos (5), Diallo (6,5), Mathis (5), Beauvue (5), Marveaux (5), Schwartz (5).

Bastia: Makelele, c'est fini ?

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Alors que Bastia pointe actuellement à la 19e place du classement, après une nouvelle défaite face à Guingamp (1-0), Claude Makelele devrait faire les frais de ce début de saison difficile. Corse-Matin, dans son édition de lundi, annonce en effet que le limogeage de l'ancien milieu de terrain est désormais devenu "inéluctable".







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