SPORTING CLUB BASTIA // LIGUE 1 // CLUB ET STADE

[size=33]Ligue 1. Le stade de Bastia est-il une zone de non droit ?[/size]

France - 15 Décembre - 3

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  Ntep a refusé de tirer un corner victime d'insultes. | Jérôme Fouquet - Ouest - France;
  
  

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Le Stade Rennais s'est incliné à Bastia (2-0), samedi dans une ambiance détestable. Incompréhensible.

[size=14]Du foot ?

Comme la saison dernière, le Stade Rennais s'est incliné, sur la pelouse de Bastia, samedi soir. Une deuxième défaite consécutive en Ligue 1 pour les hommes de Philippe Montanier, après la claque reçue, la semaine dernière à domicile, contre Montpellier (0-4). Mais une défaite reléguée au second plan si on tient compte de l'ambiance délétère dans laquelle ce match s'est disputé. Ce n'était pas beau à voir et le football n'en est pas sorti vainqueur.
 
Mais voilà, il paraît qu'à Furiani, l'intimidation et la pression mises sur l'adversaire font partie du folklore local. Avant le match, Philippe Montanier avait d'ailleurs voulu déminer ce contexte si particulier sur l'île de Beauté. Samedi, il n'a pas souhaité en rajouter, restant mesuré dans ses propos d'après-match, en conférence de presse. « Ce n'est pas ça qui nous fait perdre le match, sincèrement, estimait l'entraîneur rennais. Des fois, cela arrive, il n'y avait rien de méchant. »[/size]

[size=36]Bastia: "Nous sommes sous surveillance particulière"[/size]

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Alors que Paul-Georges Ntep affirme avoir été victime de crachats au moment de tirer un corner lors de Bastia-Rennes, le club corse a réagi, via un communiqué, dénonçant une nouvelle fois l'acharnement dont il fait l'objet. "Alors que durant tout le cycle des matches aller aucun incident notable n'avait été enregistré dans les gradins de Furiani, le match de samedi contre Rennes a été marqué par une interruption de la rencontre durant 3 minutes, qui a été consignée dans le rapport des officiels, écrit le SCB dans un communiqué. Prétextant un jet de boulettes de papier puis des crachats à son encontre, le rennais Ntep a refusé par deux fois de tirer un corner à l'angle Est-Nord, provoquant deux arrêts de jeu successifs qui pourraient se traduire par une nouvelle mise en instruction lors de la réunion de la commission de discipline de Jeudi soir. Comme on pouvait hélas s'y attendre, les effets de la campagne de dénigrement observée suite à la réception d'Evian (dossier mis en instruction des incidents qui sera jugé le 8 janvier prochain) ont donc été immédiats. C'est le grand retour de la vieille rengaine qui consiste à tirer profit du «contexte bastiais» afin de présenter notre stade comme un «lieu où on ne peut jouer au football normalement».Depuis le début de la saison, les manœuvres de déstabilisation se sont succédées : l'affaire des cailloux qui auraient « frôlé la tempe » du gardien nantais Riou, la prétendue pile qui aurait aussi « frôlé la tempe » (décidément) du médecin lyonnais Ohrant, les «insultes racistes» que seul le 4ème arbitre a entendues contre Evian. A chacune de ces attaques, le Sporting a répondu soit par voie judiciaire (Riou et Amisse poursuivis actuellement pour dénonciation calomnieuse) soit par voie disciplinaire (dossier de Lyon jugé jeudi soir 18 décembre, éléments à venir au cours de l'instruction pour Evian). Notre club continuera à se défendre, autant de fois que nécessaire, par tous les moyens à sa disposition.De longue date, certains joueurs adverses et certains officiels ont compris qu'à Furiani il est facile de faire une «poussette» pour faire parler de soi ou simplement de mettre le feu aux poudres. Rien que pour le poteau de corner de la tribune Est, le Sporting a payé très cher en 2012 les comédies du guingampais Atik et du lillois Payet, qui se sont traduites à chaque fois par des suspensions fermes de tribunes ou de terrain. Des suspensions qui ont créé un engrenage dont nous avons failli ne pas nous relever lors de la première saison de Ligue 1.Aujourd'hui, nous ne pouvons plus tomber aussi facilement dans les panneaux qui nous seront tendus jusqu'à la fin de la saison. Pour la réception de Rennes, pas moins de 9 officiels étaient présents. Ils seront 11 demain contre Caen, à l'affut du moindre incident. Alors qu'un match capital contre PSG se profile le 10 janvier, tout le monde doit prendre conscience que nous sommes sous surveillance particulière. Et donc en danger à chaque instant. Qu'il s'agisse du poteau de corner ou d'autres points du stade, le club appelle donc de nouveau chaque supporter et au-delà tous les membres du club à la vigilance, pour le bien de tous.Peu importe qu'on nous taxe à Paris et ailleurs de paranoïa, que l'on mette en avant notre casier disciplinaire en remontant à Luigi Piombu, nous n'attendons rien de personne.La solution est en nous : depuis plusieurs matches, le comportement de notre équipe est exemplaire. Les Lions de Furiani sont de retour. Ils n'ont aujourd'hui besoin que des encouragements de leur public. De ce public qui les a poussés à accrocher Lyon, vers la victoire contre Montpellier, Rennes. Et qui leur permettra demain, une fois de plus, de soulever des montagnes."

Bastia - Caen : les groupes

Relégables en Ligue 1, Bastia et Caen vont en découdre ce mardi en... huitième de finale de la Coupe de la Ligue (18h00). Reste à savoir quelle sera la motivation des uns et des autres, alors que l'objectif prioritaire des deux écuries reste bien évidemment le maintien au sein de l'élite du foot français.

Du côté des forces en présence, les Corses devront faire sans sept titulaires présents lors de la victoire face à Rennes le week-end dernier en L1 : Sébastien Squillaci, Julian Palmieri, François Modesto, Drissa Diakité, Yannick Cahuzac, Junior Tallo et Ryad Boudebouz, alors que Christopher Maboulou et Floyd Ayité se trouvent toujours sur le flanc.


Côté normand, Jean-Jacques Pierre (genou), N'Golo Kanté, Fodé Koïta (quadriceps), Yrondu Musavu-King (reprise) et Mathieu Duhamel (cheville) sont absents et remplacés numériquement par Dennis Appiah, Alexandre Raineau et Thomas Lemar, de retour, tandis que Felipe Saad apparaît pour la première fois de la saison.



Bastia : Alphonse Areola, Jean-Louis Leca - Gilles Cioni, Florian Marange, Mathieu Peybernes, Romaric, Romain Achilli, Abdoulaye Keita, Alexander Djiku, Luka Kikabidze, Guillaume Gillet, Christophe Vincent, Juan Pablo Pino, Benjamin Mokulu - François Kamano, Djibril Cissé, Famoussa Koné, Hervin Ongenda.


Caen : Rémy Vercoutre, Damien Perquis - Jean Calvé, Dennis Appiah, Damien Da Silva, Alaeddine Yahia, Felipe Saad, Alexandre Raineau, Emmanuel Imorou - Jordan Adéoti, Nicolas Seube, José Saez, Thomas Lemar, Julien Féret (cap) - Sloan Privat, Florian Raspentino, Hervé Bazile, Lenny Nangis.

Coupe de la Ligue. Caen s'incline sous la pluie
France - 16 Décembre
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Au terme d'un match accroché, Caen s'est incliné à Bastia Au terme d'un match accroché, Caen s'est incliné à Bastia | Jean Yves Desfoux
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Lanterne rouge de Ligue 1, Caen s'est incliné après prolongations face au Sporting Club de Bastia (3-2) après avoir mené deux fois au score.

Mal en point en Championnat, le Stade Malherbe avait l'occasion de renouer avec le succès en se déplaçant à Furiani pour y affronter le SC Bastia en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue. Pour cette rencontre, Patrice Garande avait décidé de faire tourner son effectif en se passant, notamment, de Mathieu Duhamel et N'Golo Kanté.

Dominés en début de match par une équipe bastiaise offensive, les Normands ouvrent pourtant le score sur un coup de tête de Sloan Privat (0-1, 12e). Le Belge Guillaume Gillet égalise juste avant le retour aux vestiaires récompensant la belle prestation de sa formation (1-1, 43e). Côté caennais, Damien Perquis a longuement retardé l'échéance tout au long de la rencontre, rendant une copie exemplaire.

Egalisation en toute fin de match

En seconde mi-temps, José Saez redonne l'avantage au Stade Malherbe grâce à une frappe détournée qui surprend Jean-Louis Leca (1-2, 72e). Caen croit tenir sa qualification jusqu'à ce que Koné, rentré en jeu un quart d'heure auparavant, n'égalise d'une frappe sèche à l'entrée de la surface (2-2, 89e).

Sur un terrain très difficile, Caen craque une nouvelle fois en début de prolongation. Sur un corner, Perquis réalise un arrêt réflexe de toute beauté mais Mokulu, seul au milieu d'une défense caennaise apathique, pousse le ballon au fond des filets (3-2, 103e). Malgré une dernière occasion pour Thomas Lemar, qui trouve le poteau, Caen s'incline non sans quelques regrets.

Fiche technique

Bastia - Caen : 3-2

Buts : Bastia. Gillet (43e), Koné (89e), Mokulu (103e), Caen. Privat (12e), Saez (72e)

Bastia : Leca - Djiku, Cioni, Peybernes, Marange - Gillet, Romaric - Keita (puis Koné, 75e), Vincent (puis Mokulu, 86e), Ongenda (puis Kamano, 61e) - Cissé

Caen : Perquis - Calvé, Yahia, Saad, Appiah - Adeoti, Saez (puis Seube, 80e), Lemar - Raspentino, Privat (puis Imorou, 87e), Bazile (puis Nangis, 68e)

Les décisions de la Commission :
LIGUE 1
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis : Yannick Cahuzac (SC Bastia),J)

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[size=33]Bastia - Rennes. Montanier : « Cette suspension est un scandale »[/size]
Rennes - 18 Décembre - 1
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• Philippe Montanier est hors de lui après la lourde suspension infligée à Fallou Diagne. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
  

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Philippe Montanier, entraîneur du Stade Rennais, a réagi à la suspension de son défenseur Fallou Diagne. Le coach rennais était totalement hors de lui.

Fallou Diagne, expulsé lors de Bastia - Rennes, samedi, a écopé de trois matchs de suspension dont un avec sursis.

Montanier hors de lui

« Trois matchs de suspension dont deux match ferme et un avec sursis, c'est un scandale. Franchement, cela sert à quoi d'être respectueux des règles et des arbitres. A rien ! Vraiment à rien. Voilà le message que nous envoie la commission de discipline. Alors maintenant, et bien nous allons faire comme d'autres et on va prendre des jaunes, des rouges et je vais mettre la pression sur le banc quitte à finir par être moi-même suspendu ! »

« Triple peine »

« Sur le coup, sans les images, je peux encore comprendre que l'arbitre sorte le rouge même si cela change complètement la donne du match. Mais lorsqu'il a revu les images, il a lui-même reconnu que c'était sévère. Il le note même dans son rapport. Donc on peut légitimement penser que la commission de discipline va également prendre une décision dans ce sens. Et bien non ! C'est tout le contraire et à l'arrivée c'est la double et même la triple peine. Cela dépasse l'entendement. C'est à se demander si la commission a regardé les images et lu le rapport. »

« Marre de se faire avoir »

« Après ce qui s'est passé autour de Paul-Geroges Ntep, je n'ai pas voulu en rajouter car je ne voulais pas que cette polémique perturbe notre dernière semaine avant la trêve. D'autant plus que l'on se doutait bien que la commission de discipline allait ouvrir une instruction pour ces faits. Là, aussi j'étais très respecteux des règles. Mais puisque la commission valide le fait que tout cela pourrisse le match et que l'arbitre se laisse impressionner, c’est terminé. Je vous rappelle que sur ce match Paul-Georges Ntep a pris un jaune pour avoir réclamé une main. Un jaune qui provoque sa suspension d'un match ferme. C'est d'une injustice incroyable. Et on passe vraiment pour des cons en étant gentils et respectueux. Donc, ça va changer. Samedi, je pense que je n'irai pas serrer les mains des arbitres avant le protocole d'avant-match. Et tant pis pour la commission d'éthique. Il y en a marre de se faire avoir ».

[size=33]Ligue 1. Caen - Bastia : le match à ne (surtout) pas perdre[/size]

Caen - 10h58 - 0

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  Lanterne rouge, le Stade Malherbe de Caen reçoit Bastia, avant-dernier, lors de la 19e journée de L1, pour un match qui peut plomber un peu plus le moral du perdant. | Photo : Jean-Yves Desfoux / Ouest France
  
  

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Par Ouest France

Lanterne rouge, le Stade Malherbe de Caen reçoit Bastia, avant-dernier, lors de la 19e journée de L1, pour un match qui peut plomber un peu plus le moral du perdant.

Caen se présentera face à Bastia avec la peur du vide, ou le sentiment que tout peut se dérober sous ses pieds. Il y a comme un air de déjà vu, puisqu'avec ce club tout semble toujours être un éternel recommencement. Mais paradoxalement, le plus beau des défis depuis le début de saison, c'est pour ce soir.
Car ce match, déjà capital au bout de 18 journées, est l'occasion ou jamais pour Malherbe de sublimer cet état d'instabilité psychologique profonde qui l'habite depuis Guingamp (1-5) le 3 décembre, histoire peut-être de redevenir une équipe.

Vercoutre agacé...

Sur le terrain et en dehors, le SMC a-t-il les moyens d'agir sur son destin plutôt que de subir toutes ses faiblesses, la tête dans le seau et les portes de la surface grandes ouvertes ? La dynamique de la sinistrose, qui semble s'être installée partout au sein d'un club plombé par l'affaire des matches supposés truqués, est-elle une fatalité ?
Il n'est pas encore trop tard, mais il est vraiment plus que temps. 5 points séparent déjà Caen du 1er non relégable. « Il faut regarder la réalité en face, tout ne dépend plus que de nous », a dit hier un Rémy Vercoutre à travers lequel transpirait toute la tension qui a escorté les Caennais jusque dans leur lieu de mise au vert à Bayeux. « On est au courant de l'importance de ce match, de nos responsabilités vis-à-vis du club. On doit retrouver un état d'esprit, plus de cohérence. »
La part de responsabilité de Patrice Garande est pointée du doigt, vu l'affaissement continu d'une équipe qui n'a gagné qu'un seul de ses 15 derniers matches. Mais l'entraîneur, qui a rencontré récemment le Directoire, garde sa confiance. Négociée depuis plusieurs semaines, une prolongation de contrat au-delà de juin 2015 est même bien avancée.

commission de discipline de la LFP
LIGUE 1

Un match ferme
François Kamano (SC Bastia), Jamel Saihi (Montpellier HSC),

[size=32]SC Bastia - Gislain Printant: «Je ne peux pas décevoir»[/size]
Publié le mercredi 24 décembre 2014 à 09h50

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« Je suis fou parce que j'ai adoré le match à Saint-Etienne où on a perdu et j'ai détesté celui à Caen où on a pris un point. C'est le paradoxe. Mais dans notre mission, je n'ai pas le choix. Faisons des matchs de merde et prenons des points.»Gérard Baldocchi
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En vacances chez lui à Montpellier, Ghislain Printant profite de ses quelques jours de repos pour se ressourcer. Avant le retour de la frénésie et la folie du championnat, il parle boulot et même mercato
Retour en arrière : nous sommes le 3 novembre, si c'était à refaire, accepteriez-vous à nouveau de prendre la succession de Makelele ?
Bien sûr. C'était mon devoir d'accepter. Je le devais à ce club. C'était le choix et la décision des dirigeants de me confier l'équipe, je ne pouvais pas reculer. L'avantage c'est que je savais où j'allais.
J'avais conscience de la difficulté de la tâche. Je nous voyais beaucoup plus accroché scontre Montpellier et même Lyon. Et à contrario je n'imaginais pas une seule seconde perdre contre Evian. La situation était difficile. Et elle le reste.
Y-a-t-il eu un moment où vous vous êtes dit que c'était un cadeau empoisonné ?
Jamais. Parce que si on part avec ce sentiment, mieux vaut ne pas accepter. Avec un état d'esprit comme ça, on ne peut pas réussir. Il ne faut pas se voiler la face. L'attente autour du Sporting est aussi énorme que la place que le club prend en Corse. J'avais, dès le début, la conviction qu'on pouvait se sauver.
Mon rôle a donc été de transmettre cette conviction aussi bien aux joueurs qu'au public. Si on m'a donné l'équipe c'est qu'elle n'était pas en pleine bourre. Elle avait des maux de tête, elle souffrait. C'était à moi d'essayer de la rendre la plus performante possible avec ses qualités et ses valeurs. On se devait de redonner le goût de l'espoir et d'entretenir la flamme.
Quelle était votre plus grande appréhension ?
Celle de décevoir les gens. Ceux qui m'ont fait confiance, mais aussi tous ceux qui travaillent au club et qui souffrent en pensant à une relégation. Mais aussi décevoir l'ensemble des supporters, que ce soit sur l'île ou le continent. Ce club est énorme.
On ne se rend pas compte de l'impact de l'extérieur. Je savais qu'il représentait quelque chose sur le plan national mais c'est fou ce qu'il peut être aimé sur l'île. Sur les quatre années que j'ai passées au Sporting, j'ai vu des choses extraordinaires. Donc à chaque fois je me dis que je n'ai pas le droit de décevoir ces gens-là. Il faut tout donner. Si au soir de la dernière journée le SCB est en Ligue 1, ce sera un immense soulagement. J'aimerais tellement embrasser tous les Corses pour fêter ça.
« Il y aura un nouvel adjoint à la reprise »
On dit souvent qu'être formateur et entraîneur de Ligue 1, ce n'est pas vraiment le même métier ?
C'est totalement différent. Où sont les risques à la formation ? Ne pas faire franchir le palier à un jeune ? C'est avant tout un laboratoire.
Où tu peux tenter des expériences et voir ce que ça donne. Entraîneur professionnel, tu as une telle pression que le temps n'existe pas. On ne regarde que le résultat. Personne ne veut savoir si tu es bon ou mauvais. Tout le monde préfère voir si tu as gagné ou perdu.
Keita, Koné, Djiku, Vincent, Romain, vous avez donné du temps de jeu à des jeunes qui étaient enfouis dans les placards...
Il faut savoir que dans ce genre de situation, ce n'est vraiment pas un cadeau pour eux d'être lancés. Ils ont répondu présent. J'en suis fier. Tous ont senti qu'on leur faisait confiance. Au club, on sait qu'on s'appuiera sur eux. Mais il faut être modéré et ne pas aller trop vite.
On part de loin en formation à Bastia. Donc on va les amener à doses homéopathiques. Pour qu'ils s'installent petit à petit dans l'équipe. Je regrette qu'on ne soit pas plus haut dans le classement, parce que dans notre situation c'est compliqué pour tout le monde. Les essais et le laboratoire attendront un peu...
Abordons un sujet qui fâche : 31 joueurs à l'entraînement quand on joue le maintien, ça ne fait pas un peu trop ?
Ça fait beaucoup trop ! Mais avant de gérer les joueurs, l'objectif était d'étoffer le staff. Pour la reprise le 29, il y aura donc un adjoint en plus. Ça va nous faire un bien fou avec Hervé Sekli. Après, sur l'effectif, évidemment qu'il va falloir le réduire. Des ajustements seront réalisés et des garçons vont nous quitter.
« Danic a le profil »
Rodriguez et Pino par exemple ? Ils n'ont jamais joué avec vous...
Quand un garçon ne joue pas et qu'il ne s'épanouit pas, c'est difficile pour lui et pour le groupe. Jusqu'à présent, j'ai fait en sorte de réintégrer tous les pros qui s'entraînaient à l'écart.
Pour concerner tout le monde. Après, il est bien évident que sur 31 joueurs, il est impossible de contenter tout le monde. Je privilégierai toujours l'investissement et l'état d'esprit. Dans notre situation, il faut des garçons impliqués. Ceux qui ne répondent pas à nos attentes partiront.
On est en pleine période de fêtes, quels vœux avez-vous adressé à votre président en terme de recrutement ?
Il suffit de regarder nos chiffres pour comprendre. Notre maintien passera obligatoirement par l'amélioration de notre attaque. Donc on cherche un buteur. Mais il faut trouver le profil qui nous correspond. Le marché n'est pas encore ouvert donc il n'y a pas encore de pistes sérieuses.
Côté départ, Ryad Boudebouz intéresse plusieurs clubs, Sadio Diallo pourrait-il être son remplaçant ?
Pour l'instant, Ryad est notre meneur de jeu. Et en plus, il ne fait partie que des réservistes Algériens pour la CAN. Le président sait ce que Ryad représente pour moi et le groupe. On n'a pas encore évoqué l'éventualité d'un départ. Mais pour parler de Sadio, le mariage parfait avec moi c'est qu'il peut jouer dans un système à deux points comme en meneur de jeu derrière l'attaquant.
Pour finir, le Lyonnais Gaël Danic vous intéresse-t-il ?
C'est un garçon qui a très peu joué ces derniers temps à Lyon. Mais c'est un profil qui est très intéressant. En plus d'avoir une patte gauche de grande qualité, c'est un excellent tireur de coup de pied arrêté. C'est le prototype du joueur qui risque d'intégrer notre équipe. Mais il faudra voir en fonction des départs et des arrivées. On fera un point complet lundi à la reprise.

[size=32]Coupe de la Ligue: Rennes en quarts à Furiani en janvier[/size]
Publié le vendredi 19 décembre 2014 à 09h59

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Effectué mercredi soir, très tard, après la dernière rencontre des 8es, le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de la Ligue a désigné Rennes comme adversaire du Sporting.
Le match se jouera au stade Armand-Cesari, le mardi 13 ou le mercredi 14 janvier. Cette première quinzaine de 2015 sera particulièrement chargée pour le club bastiais, puisqu'il recevra trois fois successivement : Lille le 4 en Coupe de France, Paris le 10 en Championnat, et donc Rennes.

Bastia : Printant accueille un nouvel adjoint


Le coach du SC Bastia, Ghislain Printant, a annoncé dans les colonnes de Corse Matin qu’un nouvel adjoint arriverait à la reprise, le 29 décembre. En effet, le technicien corse qui doit gérer un groupe de trente et un joueurs, a précisé que « l'objectif était d'étoffer le staff. (…) Ça va nous faire un bien fou avec Hervé Sekli », avant d’ajouter que le groupe connaîtra des changements : « Des ajustements seront réalisés et des garçons vont nous quitter ».

[size=40]Ciccolini nommé adjoint[/size]

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Annoncé depuis plusieurs semaines à Bastia, François Ciccolini a été officiellement nommé au poste d'entraîneur adjoint du club corse, lundi. Cette nomination, annoncée seulement pour la reprise de l'entraînement, constitue un retour aux sources pour Ciccolini, qui était en charge du centre de formation bastiais de 2002 à 2004 avant de devenir l'entraîneur de l'équipe première en 2004.

Source : Bastia : Deux retours au club

Bastia va enregistrer deux retours en 2015. En effet, le club annonce que Benoît Tavenot va diriger le Centre de Formation ainsi que les U19 nationaux. Ce dernier avait entraîné la réserve du SCB et revient au club après six mois d’absence.

Par ailleurs, François Ciccolini, qui était au Sporting il y a une dizaine d'années, s'est engagé pour devenir l'adjoint du coach Ghilslain Printant durant les six prochains mois.

[size=40]Sans Romaric ni Ongenda

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Ghislain Printant, l'entraîneur de Bastia, n'a pas retenu Hervin Ongenda et Romaric dans son groupe pour le 32e de finale de Coupe de France contre Lille samedi (20h45). Il sera privé de Julian Palmieri, Drissa Diakité,  Djibril Cissé et El-Hadji Ba, blessés, mais aussi de Yannick Cahuzac, François Kamano et Brandao, suspendus. Joao Rodriguez est en sélection Espoirs colombienne. L’autre Colombien de l'effectif, Juan Pablo Pino, est absent.

Le groupe bastiais :

Areola, Leca - Cioni, Djiku, Squillaci, Modesto, Marange, Peybernes,  Achilli - Vincent, Keita, Gillet, Boudebouz,  Ayité, Maboulou - Koné, Mokulu, Tallo.

[size=36]Coupe de France : Bastia-Lille en hors-d'œuvre[/size]

Publié le 03/01/2015 à 03:47, Mis à jour le 03/01/2015 à 08:10

Football - Les rencontres d'aujourd'hui. Dix-huit matches des 32es de finale sont au programme du jour.

Après une courte trêve, les footballeurs de l'Hexagone reprennent le chemin des terrains à l'occasion des 32es de finale de la Coupe de France.
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Dix-huit rencontres se jouent dès aujourd'hui. Et le choc de la journée mettra aux prises deux équipes de Ligue 1 : Bastia et Lille. Les Corses, avant-derniers du championnat, espèrent se qualifier en Coupe de France pour engranger de la confiance et rebondir en Ligue 1. Mais les Lillois, qui pointent, eux, à la 13e place, ont fait de cette coupe leur priorité. Les hommes de René Girard comptent en particulier sur cette compétition pour accrocher une qualification européenne. D'autres équipes de l'élite seront également sur le pont aujourd'hui. C'est notamment le cas de Nice qui s'attend à un déplacement périlleux chez un pensionnaire de Ligue 2 : Valenciennes. Reims et Nantes, qui affrontent des clubs de Division Honneur (DH), devront se méfier de ces adversaires, a priori, à leur portée.
Demain, le leader de la Ligue 1, l'OM jouera à Grenoble sur une pelouse qui fait déjà polémique. Les rugbymen grenoblois reçoivent cet après-midi Oyonnax et ne devraient pas épargner le gazon du stade des Alpes. Et lundi, Paris, en déplacement à Montpellier conclura ces 32es de finale de la Coupe de France.

Les matches du jour

Le Mans (CFA2)-Tours (L2); Red Star (National)-Arles/avignon (L2); Bobigny (DH)-Evian (L1); Lusitanos Saint-Maur (DH)-Reims (L1); Nantes (L1)-Club Franciscain (DH); Boulogne (Natinal)-Sarre Union (CFA); Jura Sud Foot (CFA)-Saint-Louis Neuweg (CFA2); Andrézieux-Bouthéon (CFA2)-Saint-Priest (CFA); Bressuire (CFA2)-Amiens (Natinal); Valenciennes (L2)-Nice (L1); Le Poiré-sur-Vie (National)-Plabennec (CFA); Avranches (National)-Lorient (L1); Luçon Vendée Foot (National)-Châteauroux (L2); Concarneau (CFA)- Niort (L2); Saint-Omer (DH)-Croix Iris (CFA); Bastia (L1)-Lille (L1).[/size]

[size=36]Canal+ et un journaliste du Monde condamnés pour diffamation et injure envers le SC Bastia[/size]

Publié le 07/01/2015 à 11:10, Mis à jour le 07/01/2015 à 11:13

Football

Gérard Davet, journaliste au Monde, et le directeur de la publication de Canal+ ont été condamnés ce mardi pour « diffamation et injure publique » à l’encontre du SC Bastia et de son président Pierre-Marie Géronimi, a indiqué ce club corse sur son site internet.
Le tribunal correctionnel de la préfecture de Haute-Corse a condamné Gérard Davet et le directeur de la publication de la chaîne cryptée à respectivement 4000 et 1500 euros d’amende, ainsi qu’au remboursement au SCB des frais de justice engagés, à hauteur de 800 euros chacun. Le journaliste du quotidien du soir avait affirmé qu’il se passait « des choses graves dans le football à Bastia », lors d’un sujet intitulé « Bastia, à qui la faute ? », diffusé le 19 décembre 2012 par Canal+. Estimant qu’au stade de Furiani « on n’est pas en France », Gérard Davet dénonçait notamment un « mélange détonnant » issu de « ramifications entre affairistes, nationalisme et vrais amateurs de sport ».
« Satisfait d'avoir été rétabli dans son honneur », selon son site, le SC Bastia « effectuera dans les prochains jours un point global sur l'ensemble des procédures en cours dans le cadre du processus de +riposte graduée+ mis en place depuis début 2013 par le Sporting ». Le SCB entend notamment réagir aux « agressions extérieures que le club a pu subir de la part de personnalités du monde du football, des médias ou encore des autorités publiques ».

LES DÉCISIONS DU 8 JANVIER 2015
Commission de Discipline
08/01/2015
Réunie le 8 janvier 2015, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
LIGUE 1

16e journée : SC Bastia – Evian Thonon Gaillard FC du 3 décembre 2014
Incidents survenus pendant et à l’issue de la rencontre envers les arbitres et délégués
Réunie le 11 décembre 2014, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction au vu de la gravité des faits.
Après lecture du dossier d’instruction par l’instructeur et audition des dirigeants du SC Bastia et des officiels de la rencontre, la commission considérant,
- les propos grossiers, injurieux, menaçants et racistes tenus par les supporters du SC Bastia à l’encontre des arbitres
- les propos déplacés et menaçants tenus à l’encontre des arbitres dans le tunnel au moment du retour des vestiaires,
- les propos menaçants tenus à l’encontre du délégué adjoint à l’issue de la rencontre
- les incidents causés par les supporters bastiais à l’issue de la rencontre ayant retardé la sortie des officiels et de l’équipe d’Evian Thonon Gaillard FC
- les propos tenus par M. Joseph Franceschini, administrateur du SC Bastia, envers l’arbitre de la rencontre ayant entraîné son exclusion à la 76e minute

décide de sanctionner le SC Bastia du retrait d’un point avec sursis et d’un match de suspension de terrain avec sursis, et d’infliger à M. Joseph Franceschini une suspension de trois matchs ferme d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

Bastia : Rodriguez (Chelsea) résilie son prêt (off.)


Alors qu'il avait posé ses valises en Corse en août dernier, Joao Rodriguez quitte déjà le Sporting Club de Bastia. Le pensionnaire de Ligue 1 a confirmé que l'attaquant colombien de Chelsea, 18 ans, retenu tout le mois de janvier avec la sélection U20 de son pays, avait résilié son prêt, d'un "commun accord" entre les différents intéressés.

Bastia : leCNOSF
donneraisonàLeca
Le CNOSFadonné raisonàBastia
et à son gardien Jean-Louis
Leca, qui avait été sanctionné
pour avoir arboré un drapeau
corse au terme de la rencontre
Nice-Bastia, une fin de match
marquée par des incidents (0-1,
le 18 octobre). Comme le précise
le SCB, deux cas de figure
sont désormais envisageables :
soit la FFF ne s’oppose pas à la
conciliation et dans ce cas la
suspension contre Leca sera définitivement
annulée ; soit la
FFF s’oppose à la conciliation
et le litige sera alors tranché par
le tribunal administratif

[size=30]LE PSG A PRIS UNE INCROYABLE CLAQUE[/size]
FOOTLIGUE 120E JOURNÉE


PARIS-SG

Alors qu'il était virtuellement leader, au lendemain de la défaite de l'OM à Montpellier (2-1), grâce à une avance de deux buts, le PSG s'est finalement incliné à Bastia (4-2) et reste 3e du Championnat. Lyon, qui joue dimanche, pourrait passer en tête.