ALLEZ L"OM EN AVANT ....

L’OM poursuit son règne !

En ouverture de la 15e journée, l’Olympique de Marseille a conforté sa place de leader en disposant du FC Nantes (2-0).

RENCONTRES TERMINEES

Vendredi 28 novembre 2014
20:30	Olympique de Marseille		2 - 0		FC Nantes
24' : Florian THAUVIN 39' : Rod FANNI
Carton jaune 31' : Florian THAUVIN				Carton jaune 38' : Papy Mison DJILOBODJI Carton jaune 45' : Rémi GOMIS
L’Olympique de Marseille, meilleure attaque de Ligue 1 avec 32 buts marqués, a fait craquer la meilleure défense du championnat. Les Phocéens ont décroché leur 7e succès consécutif à domicile. Thauvin, auteur de son 4e but, a trompé Rémy Riou d’une belle aile de pigeon.

Il était une foi en l’ouest. Là
où l’OMavait commencé sa
série victorieuse; c’était à
Guingamp le 23 août dernier et
on était alors loin de se douter
que les Olympiens allaient gagner
huit rencontres consécutives.
L’arbitre de cette soirée en
Bretagne était Benoît Millot.
Sans influence sur le résultat.
Pas plus que le 4 octobre où il
officiait à Caen, lors du dernier
succès de l’OMà l’extérieur. Et
qui arbitre ce soir ? Benoît
Millot, déjà au sifflet lorsdu succès
olympien au Moustoir en
avril 2013.
Celane suffit pas pour envisager
la victoire.Moins que le parcours
olympien, même si
l’équipe deMarcelo Bielsa reste
sur trois défaites à l’extérieur,
une en coupe de la Ligue à Rennes
et deux en L1, à Lyon et Paris.
"Des gros matches tout de
même, souligne Jérémy Morel,
qui, justement s’était blessé à
Lyon, n’avait pas fini lematch à
Gerland et joué ni à Rennes ni
au Parc. Ces défaites n’étaient
pas méritées non plus. Ce désir
de se relancer à l’extérieur fera
partie des données dumatch."
Domicile, extérieur, quelle
différence? Marcelo Bielsa estime
qu’on ne peut pas prédire
ce qui se passera au cours de la
phase retour en la calquant sur
la phase aller, argumentant sur
le nombre de rencontres jouées
à domicile et à l’extérieur qui
s’inversera. "Comparer des choses
qui peuvent être diamétralement
opposées, signifie développer
une sorte de futurologie, anticiper
les choses qui vont venir
sans savoir comment",aainsi expliqué
l’anti-Madame Soleil.
Pour l’OM, difficile de dire
que ça changera grand-chose
car il joue de lamême façonà la
maison et en déplacement.
Pour gagner. Même sur terrain
synthétique (l’OM s’est entraîné
dessus, hier, à La Commanderie)
dont Bielsa dit que ça ne
change rien au jeu.
"Le coach ne va pas changer
sa façon de jouer: on va essayer
de les presser le plus haut possible,
enles harcelant, explique Jérémy
Morel. Ça marche, pourquoi
s’arrêter ? Lorient aime garder
le ballon et nous pas forcément
courir derrière, vu la débauche
d’énergie qu’onymet".
Jérémy Morel est précisément
au coeur des interrogations.
Marcelo Bielsa n’est pas
le plus cachottier des entraîneurs.
Avant le clasico, il avait
d o n né s on é q u i p e. Si
aujourd’hui, il avoue ne pas savoir,
c’est qu’il a "beaucoup de
doutes et d’incertitudes. La formation
de l’équipe, je ne l’ai pas
encore résolue."
Deux absences étaient acquises,
assez tôt, celles d’André
Ayew et Romain Alessandrini.
Elles induisent le maintien
d’Abdelaziz Barrada, pourtant
fatigué. L’option Gignac à droite
avec Batshuayi en pointe est
plus destinée à l’heure de jeu.
Pour déterminer ses choix en
défense et aumilieu, le coach a
"beaucoup de critères à prendre
en compte, pas toujours les mêmes
: état de forme, capacité à
enchaîner les matches, dont
trois en huit jours, capacité de
positionnement d’un joueur,
pouvoir jouer dans différents
schémas avec lemêmeonze, adéquation
entre les joueurs".
Il ressort que, faceau4-4-2 lorientais,
il reviendra à une défense
centrale à trois . Mais le
forfait de dernière minute de Nicolas
Nkoulou, va changer la
donne. Depuis plusieurs semaines,
le Camerounais évolue
avecun strapping autour du genou
gauche et la perspective
d’évoluer sur un synthétique a
conduit, par prudence, à sepasser
de lui.
La charnière pourrait être inédite,
avec Fanni, Romao ou
Aloé etMorel. Mais qui sacrifier
ensuite, de Lemina, Romao (s’il
ne joue pas en défense) ou Imbula
au milieu, sachant que Lemina
peut aussi jouer à droite ?
Bref, si Bielsa hésite, c’est plus
par embarras du choix que par
embarras tout court

[size=30]L'OM veut garder l'avantage[/size]
02/12/2014 05:35
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Après sa victoire face à Nantes, Marseille tentera aujourd'hui de conserver son avance sur Paris. - (AFP)
Le leader marseillais et son dauphin parisien poursuivent leur “ mano a mano ” à distance aujourd’hui et demain, alors que Lyon reçoit Reims jeudi.

L'OM sur sa lancée à Lorient.Marseille a impeccablement réagi après son revers au Parc des Princes (2-0) et a repris sa marche en avant en dominant au Vélodrome Bordeaux (3-1) puis Nantes (2-0). C'est désormais à Lorient et en ouverture de cette 16^ejournée (ce soir, à 19 heures) que les Provençaux vont aller défendre leur point d'avance en tête de la Ligue 1. Si Marseille récupère petit à petit l'intégralité de son effectif, André Ayew devrait être un peu juste pour ce match au Moustoir.
Pour le reste, Marcelo Bielsa devra à nouveau trancher entre Morel et Fanni en défense, et Romao et Lemina au milieu.
Paris enfin convaincant ? Brillant pendant une demi-heure face à Nice, le PSG a été incapable de tenir le rythme et a fini péniblement, avec une victoire 1-0 qui laisse à nouveau une impression mitigée.
Le gardien Salvatore Sirigu a avancé la thèse d'un fléchissement physique, qui serait malvenu au moment où les Parisiens s'attaquent à un mois de décembre où ils vont jouer tous les trois jours, avec notamment le choc à Barcelone en milieu de semaine prochaine.
En attendant la Catalogne et la C1, les joueurs de Laurent Blanc doivent engranger des points en Ligue 1, car Marseille va bon train. Lille, où le PSG jouera demain à 19 h, semble être une victime toute désignée, même pour des Parisiens à la motivation fluctuante en championnat. Les joueurs de René Girard sont, en effet, plongés dans un long tunnel de deux mois et dix matches sans victoire (six défaites et quatre nuls, toutes compétitions confondues).
Lyon regarde derrière. Corrigé dimanche par Saint-Étienne dans le derby (3-0), Lyon marque le pas et voit l'écart grandir avec Marseille (7 points) et Paris (6 pts). En clôture de cette 16^e journée, les Gones recevront Reims (jeudi à 21 heures).
A cette heure-là, Lyon aura peut-être déjà vu passer devant lui Bordeaux, Rennes et Saint-Étienne, trois candidats crédibles à la troisième place. Portés par leur succès dans le derby, les Verts (5^e) voudront enchaîner mercredi à Montpellier.
Bordeaux (4^e) ira de son côté à Metz (12^e), qui est dans une très mauvaise période avec trois défaites d'affilée et huit buts encaissés.
Mais la meilleure dynamique est à chercher du côté de Rennes (6^e), invaincu depuis deux mois et qui vient de battre coup sur coup Lorient, Guingamp et Monaco sans prendre le moindre but.

Au moins ne peut-on pas
reprocher à l’OM de ne pas
tenter. Elle sait se faire aimer,
à défaut de gagner sans
convaincre, comme le PSG

Larançon
des succès

L’OM n’a pas gagné là où il
s’était imposé ces deux dernières
saisons sur le terrain synthétique
du Moustoir. Et la déception est
perceptible. C’est peut-être sévère,
injuste, dans la mesure où l’on
d i t souvent qu’un n u l à
l’extérieur, si on gagne à la maison,
ça donne un parcours de
champion. Et puis, nul n’est parfait.
Mais cette déception, légitime
eu égard à ce que l’OM a encore
montré hier soir à Lorient, c’est
un peu la rançon du succès. Plus
une équipe en accumule, plus on
lui en demande. Regardez les
grandes écuries comme le Real
ou le Barça; aumoindre éternuement,
on diagnostique un rhume,
au moindre rhume on craint la
maladie grave.
Alors, aujourd’hui, quand l’OM
ne parvient pas, comme il l’avait
fait à Caen ou face à Bordeaux, à
arracher la victoire dans les dernières
minutes, quand ses efforts
ne sont pas couronnés de succès,
qu’un gardien, une jambe, un
doigt se mettent en travers du
ballon, que les meilleurs artilleurs
ratent la cible, la déception
vient du fait qu’on a eu le sentiment
90 minutes durant que la
victoire était inéluctable.
Pourquoi? Parce qu’elle aurait
été méritée. Globalement, c’est
quand mieux de mériter le succès
que d’accumuler les hold-up....

FOOTBALL/LIGUE 1 L’OM va être attendu
André-Pierre Gignac (à gauche) et Abdelaziz Barrada peuvent se tenir la tête : malgré de nombreuses occasions, l’OM n’a pas réussi à s’imposer à Lorient mardi soir.

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Malgré les deux points perdus en Bretagne, l’OM va continuer à se battre avec le Paris SG pour le titre. Pour l’instant. Ce qui promet aux Marseillais de belles empoignades face à tous leurs adversaires qui les considèrent désormais comme une référence… Autant que les Parisiens.

Si l’on excepte le faux pas commis face à Montpellier au Vélodrome (0-2), une défaite que Rolland Courbis, l’entraîneur héraultais, a lui-même qualifiée d’incompréhensible, l’OM ne s’est incliné qu’à Lyon, un de ses principaux suiveurs et un des candidats à l’Europe, et au Parc des Princes devant le champion en titre. Pour le reste, les Marseillais ont plutôt bien mené leur barque, laissant deux points à Bastia en ouverture de la saison (3-3) et deux autres mardi soir au Moustoir où ils étaient attendus par des Lorientais qui ont notamment su profiter de l’avantage d’une surface synthétique qui n’a guère convenu à leurs hôtes.

Quand Gignac marque, tout va…

En Bretagne, André-Pierre Gignac n’a pas trouvé le chemin des filets même s’il’est procuré de nombreuses occasions d’inscrire son 12e but de la saison, lui qui partage avec le Lyonnais Alexandre Lacazette le titre provisoire de meilleur buteur du championnat. « Ça arrive, a-t-il simplement dit, des fois ça rentre, d’autres fois, ça ne rentre pas. » Face aux Merlus, ça n’est pas rentré, la pêche a été décevante pour l’attaquant phocéen.
Et l’OM n’a donc pas gagné. Car hormis en Corse, les Marseillais se sont imposés chaque fois que “Dédé” a marqué. Des doublés contre Rennes et à Reims, des buts devant Guingamp, Evian TG, Caen, Toulouse, Bordeaux. Sept succès pour l’OM. En revanche, lorsque leur homme de pointe est resté muet, les Olympiens ont été beaucoup moins à la fête.
Trois défaites, un nul et quatre victoires, lorsque Florian Thauvin et Dimitri Payet, surtout, quatre buts chacun, ont pris le relais, Marseille ayant alors battu Nice, Saint-Étienne, Lens et Nantes.
L’OM est donc suffisamment dépendant de Gignac que ses envies d’ailleurs, évoquées dans notre édition d’hier, suscitent des inquiétudes. Un rien provocateur, “APG” a balancé, après le match à Lorient, que « la priorité restait à mon président », qu’il était fidèle à Vincent Labrune. Mais que son avenir marseillais pourrait également être lié à celui de Marcelo Bielsa.

Bien terminer la phase aller

Gignac a aussi assuré qu’il ne partirait pas cet hiver et que des négociations étaient en cours pour une prolongation de contrat qui ne signifie pas forcément qu’il sera encore à l’OM la saison prochaine. L’international qu’il est aimerait, après avoir évolué à Lorient, Toulouse et Marseille, connaître un grand club étranger.
L’OM comptera en tout cas sur lui pour la phase retour et les trois dernières joutes de l’aller. Pour les venues de Metz et Lille au Vélodrome ponctuées, entre-temps, d’un déplacement intéressant à Monaco, le dimanche 14 décembre. Avec l’espoir de voir Gignac marquer. Évidemment.

C'est l'OM qui a la pression

Publié le 07/12/2014 à 03:50

Football - Amateurs - Ce soir. L'Olympique de Marseille de Thauvin doit gagner pour reprendre son trône

Florian Thauvin, ici contre les Nantais Cissokho et Vizcarrondo./ AFP

• 
  

E t si Florian Thauvin évo- luait enfin au niveau de son potentiel ? Après des prestations abouties contre Nantes et Lorient, le Marseillais assure, avant d'affronter les Grenats, que ces matches étaient dans la continuité des précédents, avec juste «un brin de chance» en plus.
à 21 ans, l'ancien Bastiais incarne la relève olympienne, mais a pu se laisser inhiber la saison dernière par le coût de son transfert (plus de 10M€ selon les estimations), et les attentes qui pèsent sur ses épaules.
Depuis l'arrivée de Marcelo Bielsa, le joueur reste visé par les critiques. Son jeu, fait de percussion, le pousse à la prise de risques : tenter beaucoup de dribbles, c'est s'exposer à beaucoup de pertes de balle.
En outre, il n'a pas toujours fait les bons choix aux abords de la surface adverse, oubliant parfois ses équipiers.
Lui veut croire que les auteurs des commentaires «n'étaient pas très sympathiques». Il reconnaît qu'en début de saison, son corps «n'était pas prêt pour encaisser tous les efforts» demandés par Bielsa, et qu'il lui a fallu «un peu de temps» pour s'adapter, mais n'a pas eu l'impression de franchir une marche en inscrivant 1 but et délivrant 1 passe devant Nantes.
«Il ne manquait pas grand-chose auparavant, donc je n'étais pas tellement plus content qu'après un autre match», assure-t-il. «Il n'y a pas grand-chose qui a changé entre ces matches et les précédents.»
Meilleur espoir en 2013
Un «pas grand-chose» qui change pourtant pas mal de choses. Car l'Orléanais, auteur de très bonnes prestations avec Bastia entre 2011 et 2013, semblait jusque-là condamné à endosser, avec l'OM, le costume du jeune espoir – l'UNFP l'a désigné «meilleur espoir de L1» en 2013 – toujours déçu.
Son comportement a pourtant été exemplaire depuis le début de l'ère Bielsa. Quitte à finir ses matches exsangue, Thauvin répète inlassablement les allers retours sur son côté, droit ou gauche. Débordement ou repli défensif, il n'hésite pas non plus à sprinter sur 40m pour venir tacler à l'entrée de sa surface.
Cet investissement lui vaut le soutien sans faille de son entraîneur, qui ne perd jamais une occasion de dire le bien qu'il pense du jeune attaquant.
«J'aime bien comment il joue, j'aime l'apport qu'il a pour l'équipe, je le vois toujours très impliqué», dit Bielsa.

Vent
d’optimisme
Par Nicolas GOYET
Dans un pays où l’on regarde
très souvent le verre à moitié vide,
la Ligue1 est régulièrement
considérée à un championnat de
seconde zone, bien loin, en termes
de niveau et de spectacle,
des quatre majeurs que sont
l’Angleterre, l’Espagne,
l’Allemagne et l’Italie.
Et pourtant, les stats et le classement
de cette 17e journée incitent
plutôt à l’optimisme: 36buts
ont été inscrits ce week-end, soit
le record absolu de cette saison.
Dans cette Ligue1 soi-disant bien
faible mais aux stades tout neufs,
un club, le PSG, est déjà qualifié
pour les huitièmes de finales de
la Ligue des Champions. Un
autre, Monaco, que l’on donnait
moribond, est en ballottage favorable
pour y accéder.
Et, au-dessus de la mêlée, il y a
l’OM, une longueur devant le puissant
PSG, rival idéal dans ce
feuilleton plutôt bien ficelé. Les
seconds rôles sont tenus par
d’autres pointures historiques
que sont Lyon et Bordeaux. Plutôt
rassurant.
La Ligue 1 n’est pas parfaite,
comme témoigneront ceux qui
ont eu le courage de regarder
Lens-Lille jusqu’au bout hier.
Mais il y a du mieux, c’est évident.
Un vent de renouveau avec un
OM brillant leader depuis la
6e journée. Alors, autant se laisser
porter...

[size=30]Marseille reprend le volant[/size]
08/12/2014 05:38
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Metz a longtemps contesté la suprématie marseillaise. Mais les Olympiens ont fini par s'imposer. - (AFP)
L’OM retrouve le fauteuil de leader après sa victoire face à Metz, hier soir. Paris et Lyon, tous deux vainqueurs, complètent le podium provisoire.

	Lens et Lille dos à dos dans le derby du Nord
	« Je comprends que notre public soit déçu, même si je pense qu'on a tout fait pour mériter sa confiance. Hélas, l'arbitre a décidé d'être l...

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Ils ne lâchent rien. Les Marseillais n'ont cédé la tête de la Ligue 1 aux Parisiens que pour un intérim de vingt-quatre heures. Hier soir au Vélodrome, Marseille s'est frotté à une formation messine coriace, entreprenante, parfois séduisante, mais a assuré l'essentiel. Les Marseillais ont parfois semblé fatigués, mais ils n'ont pas laissé passer l'occasion de se rapprocher du titre (honorifique) de champion d'automne. En attendant mieux encore…
Zlatan réveille Paris. A la veille d'un duel au sommet au Camp Nou face au Barça pour la suprématie en poule de Ligue des champions, le Paris SG a des raisons de s'inquiéter, après la prestation face à Nantes : une pâle première période, beaucoup de nervosité défensive, du déchet dans l'animation offensive. Mais il a aussi de quoi espérer avec le doublé d'Ibrahimovic. Même si le panache se fait encore attendre, l'homme orchestre suédois a retrouvé, au moins, son efficacité.
Lyon sur le podium. Il y a eu le feu au lac (d'Annecy) hier pour les couleurs lyonnaises. L'OL a longtemps été chahuté par un collectif d'Évian-Thonon en net regain de confiance. Le dénouement a finalement souri aux visiteurs qui reprennent place sur le podium provisoire de la Ligue 1. Paris, Lyon, Marseille, voilà reconstitué un trio des grandes puissances bien connu…
Monaco retrouve le sourire. Après des semaines d'égarements, sinon d'angoisse, les joueurs de la Principauté retrouvent la première moitié du tableau, à la faveur d'une victoire autoritaire obtenue vendredi à Toulouse. Grand artisan de ce succès, le vétéran bulgare Berbatov dont les coups de patte inspirés sont plus précieux que jamais. Surtout avant la venue, demain mardi, du Zenit Saint-Pétersbourg en Ligue des champions. Les Monégasques doivent assurer le point du match nul, ce qui, au regard de cette prestation, n'est pas forcément une utopie.
Montpellier frappe fort. Il faut se méfier d'un Montpellier qui dort, ou au moins qui se traîne dans le milieu du tableau. Car les hommes de Rolland Courbis valent sans doute mieux que leur classement moyen. Rennes l'a appris à ses dépens en subissant un étonnant revers par quatre buts d'écart. La fin fracassante d'une série de neuf matchs sans défaite pour les Bretons qui ont déçu cette fois sur le plan défensif.
Bordeaux sans bruit. À défaut de tout écraser sur leur passage, les Bordelais gâchent peu d'occasions de rester au contact des prétendants au titre. Il l'ont encore prouvé samedi, en venant à bout d'une coriace équipe de Lorient, laquelle aurait pu espérer mieux.
La prochaine journée
> Vendredi 12 décembre
20 h 30 : Lyon - Caen.
> Samedi 13 décembre
17 h : Nantes - Bordeaux.
20 h : Bastia - Rennes, Montpellier - Lens, Lorient - Metz, Reims - Évian.
> Dimanche 14 décembre
14 h : Nice - Saint-Étienne.
17 h : Guingamp - Paris SG, Lille - Toulouse.
21 h : Monaco - Marseille.
> 13 buts : Lacazette (Lyon).
> 12 buts : Gignac (Marseille).
> 8 buts : Diabaté (Bordeaux), Ibrahimovic (Paris SG).
> 7 buts : Ben Yedder (Toulouse), Cavani (Paris SG), Wass (Évian/Thonon).
> 6 buts : Beauvue (Guingamp), Carlos Eduardo (Nice), Duhamel (Caen), Fekir (Lyon), Lucas (Paris SG), Moukandjo (Reims), Ntep (Rennes).
> 5 buts : Berbatov (Monaco), Khazri (Bordeaux), Payet (Marseille), Rolan (Bordeaux), Veretout (Nantes). 
> 4 buts : J. Ayew (Lorient), Falcón (Metz), Junior Tallo (Bastia), M. Maïga (Metz), Mandanne (Guingamp), Mounier (Montpellier), Pesic (Toulouse), Thauvin (Marseille), Toivonen (Rennes), van Wolfswinkel (Saint-Étienne).
> 3 buts : A. Ayew (Marseille), Barbosa (Évian/Thonon), Bosetti (Nice)…
en hausse
Saint-Étienne
Le public stéphanois va finir par regretter que son équipe ne soit pas aussi réaliste en Ligue Europa qu'en Ligue 1. Sinon, la qualification pour le tour suivant serait déjà dans la poche… Les Verts restent en tous les cas sur une bonne dynamique après le succès à domicile face à Bastia. Une victoire sur la plus courte des marges, mais qui permet aux Stéphanois de rester invaincus depuis le 5 octobre, toutes compétitions confondues. Une forme à confirmer à Nice, dimanche prochain.
en baisse
Caen
Les Caennais sont dans une mauvaise passe. Après la gifle reçue à Guingamps mercredi dernier (5-1), la défaite à domicile face à Nice les plonge dans les profondeurs du classement : l'avant-dernière place avec le même nombre de points que la lanterne rouge, Bastia. Malgré une première période encourageante, les Normands ont cédé face au réalisme niçois. Caen a tout à craindre du déplacement vendredi à Lyon. A moins d'un sursaut d'orgueil.[/size]

[size=36]L'OM, cette forte tête[/size]

Publié le 08/12/2014 à 03:49, Mis à jour le 08/12/2014 à 07:55

Ligue 1 - Clôture. Même parfois malmené hier, l'Olympique de Marseille n'a pas manqué l'occasion de repasser leader.

De retour de blessure, André Ayew, buteur, laisse éclater sa joie./ AFP

Le Paris-SG devra encore patienter. Au moins une semaine. Et le club de la capitale, déjà agacé, ne va sûrement pas se calmer avec ce nouveau succès olympien. Son 12e de la saison, le 8e en 9 matches pour l'OM au Vélodrome.
Mérité, compliqué aussi.
Le double tenant du titre, qui avait ravi la première place à Marseille la veille grâce à sa victoire contestée (2-1) et contestable (Verratti aurait dû écoper d'un carton rouge et la bande à Blanc être menée 0-2 dans la continuité de l'action, dès la 12e minute) y a pourtant cru hier soir.
Car, n'en déplaise à l'ampleur forcément définitive du score, tout fut dur. Très dur pour les protégés de Marcelo Bielsa, particulièrement gênés aux entournures par le système mis en place par un Metz pas intimidé le moins du monde.
Comme d'habitude, face à une formation évoluant avec 2 attaquants, le technicien marseillais avait reconduit son ô combien atypique 3-3-3-1. Mais comme le FCM était lui disposé dans un 4-4-1-1 «à la toulousaine», osera-t-on, les Phocéens ont pas mal balbutié pendant la majeure partie des 45 minutes initiales !
Au vrai, une fois encore, il s'en est fallu d'un arrêt assez fantastique de leur capitaine et ange-gardien Steve Mandanda pour décider, très certainement, du sort de la rencontre.
Florent Malouda, qui jouait hier soir faux-pied, s'échappe aile droite, pénètre dans la surface de vérité et arme une frappe du gauche que le portier international repousse, façon hand, du pied droit (39). Quatre minutes plus tard, Dimitri Payet – positionné au même endroit à l'autre bout du terrain – distille un caviar pour la tête d'André-Pierre Gignac qui ne se fait pas prier pour ouvrir la marque (1-0, 43e).

[size=20]Payet… brille

Dès la reprise, Malouda remet les pendules à l'heure sur un tir du droit dévié par le tibia de Nkoulou (1-1, 46e). Les débats deviennent alors un peu fous-fous. Jusqu'à ce qu'André Ayew profite d'un «bon» rebond du poteau (un signe, encore) après une tentative de Romao pour redonner l'avantage aux siens (2-1 59e). Qui sera conforté par une dernière réalisation de l'homme du match, Dimitri Payet : petit bijou exter du droit (3-1, 90+2).
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MARSEILLE 3 METZ 1

MT : 1-0. Nouveau Stade-Vélodrome, 45.537 spectateurs. Arbitrage de M. Wilfried BIEN / temps additionnel : 5‘(1+4).
Pour l'OM : Gignac (43), Ayew (59), Payet (90+2).
Pour le FCM : Malouda (46).
olympique de marseille : Ste. Mandanda (cap.) – Fanni, Nkoulou, Morel – B. Dja Djédjé, Imbula (Romao, mt), B. Mendy – Thauvin (Lemina, 78), Payet, A. Ayew (Aloé, 90+3) – Gignac./Entraîneur :Marcelo BIELSA (ARG).
football-club de metz : J. Carrasso – Métanire, S. Marchal (cap.), Choplin, Bussmann – Malouda, G. N'Daw, Ch. Doukouré, Lejeune
(Krivets, 77) – Andrada – Falcón (Ngbakoto, 66)./ Entraîneur : Albert CARTIER.
Avertissement : N'Daw (87, accrochage irrégulier par derrière sur Ayew).[/size]

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Plus le niveau s’élève,
plus l’OM s’élève avec
lui. À Monaco, on doit
voir le meilleur OM