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L'OM s'impose à l'arraché face à Lens
Marseille L'OM s'impose à l'arraché face à Lens
OM
Dimanche 02/11/2014 à 23H06 - mis à jour le Lundi 03/11/2014 à 00H24 Marseille


Florian Thauvin, après son but face à Lens. Photo Guillaume Ruoppolo





Il fallait décrocher les trois points, et c'est peut-être une des seules choses que l'on retiendra de la victoire de l'OM (2-1) face à Lens, au stade Vélodrome, en clôture de la 12e journée de Ligue 1. Si sur le papier, le RC Lens n'est pas du calibre des cadors du championnat de France, l'équipe d'Antoine Kombouaré a pourtant posé de très nombreux problèmes aux Olympiens.
Les coéquipiers de Steve Mandanda étaient pourtant partis sur de bons rails en début de match, dans un Vélodrome qui voulait revoir son équipe gagner après les deux défaites subies à l'extérieur, à Lyon en championnat, et à Rennes en coupe de la Ligue. Et, c'est à la dixième minute que l'OM concrétisait son bon début de rencontre, grâce à son défenseur Nicolas Nkoulou, déjà buteur face à Toulouse il y a deux semaines, qui reprenait de la tête un corner frappé par Thauvin. Ensuite, les Olympiens se sont littéralement éteints, surpris par une jeune équipe lensoise totalement décomplexée. 
Les joueurs d'Antoine Kombouaré seront finalement récompensés à quinze minutes de la pause, avec un but de Baptiste Guillaume, attaquant de 19 ans auteur d'un match très prometteur pour la suite. Puis, plus grand chose jusqu'aux deux coups de sifflet de l'arbitre, si ce n'est une reprise de Florian Thauvin dégagée sur sa ligne par un défenseur nordiste.
Gignac passeur pour Thauvin
Après la mi-temps, et un coup de gueule certainement poussé par Bielsa, les Olympiens repartent du bon pied. Seulement, les joueurs de l'OM font preuve de nervosité, à l'image d'une explication entre Gignac et Thauvin. Tout d'abord, le premier cité écartait le deuxième dans le choix du tireur pour un coup-franc bien placé, puis c'est Thauvin qui oubliait Gignac pourtant démarqué dans la surface. Au final, quelques minutes plus tard, André-Pierre Gignac, bien lancé par Payet, servait son compère Thauvin en retrait, lequel reprenait directement d'un plat du pied gauche qui finissait en lucarne. L'OM reprenait l'avantage et les deux coéquipiers pouvaient enfin laisser éclater leur joie ensemble.
La fin de match aurait pu être gérée par l'OM mais le deuxième carton jaune de Romao, synonyme d'expulsion, relançait les espoirs des Lensois. Et dans un style peu habituel cette saison, les hommes d'"El loco" se regroupaient en défense pour les dernières minutes de la rencontre. Comme un symbole, c'est le capitaine Steve Mandanda qui détournait une frappe de Touzghar à la dernière seconde du match pour donner les trois points à son équipe. 
Une victoire obtenue à l'arraché donc, mais une victoire tout de même. Gignac et consorts reprennent quatre points d'avance sur le PSG et peuvent se préparer sereinement pour affronter l'équipe de la capitale, dimanche prochain au Parc des Princes. Un vrai test.

L'OM conserve quatre points d'avance sur le PSG
Sports en direct - OM en direct - Région en direct
Lundi 03/11/2014 à 00H19





Après son succès à domicile contre le RC Lens ce dimanche soir (2-1), l'OM (28 points) conserve son avance de quatre points sur son dauphin, le PSG (24 points). Les hommes de Marcelo Bielsa se déplacent dimanche prochain à Paris pour le choc de la Ligue 1. Une chose est certaine, grâce à la victoire de ce soir, les Olympiens partiront du Parc des Princes en tête de la Ligue 1.
A l'issue de cette 12e journée, Lyon continue sa marche en avant après sa victoire à Nice (1-3) et se hisse sur la troisième marche du podium (23 points). Les Girondins de Bordeaux (4e) repassent devant l'AS Saint-Etienne (5e) avec leur succès à domicile (2-1) contre Toulouse. Les hommes de Fabien Galtier ont ramené un point de leur déplacement à Lille. Le LOSC occupe le 12e rang de la Ligue 1. 
Lorient, Bastia et Evian constituent les trois équipes relégables pour le moment, avec le même nombre de points, 10.

[size=33]Ligue 1. Marseille s'impose dans la douleur face à Lens (2-1)[/size]

Marseille - 02 Novembre

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  La joie de Florian Thauvin après son but. | Photo : AFP
  
  

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Après deux revers de suite face à Lyon et Rennes, l'OM a relevé la tête en prenant le meilleur sur Lens au Vélodrome. Thauvin en a profité pour retrouver le chemin des filets.

Obligé de relever la tête, Marseille ne tarde pas à se mettre dans le bain face à Lens. Thauvin frappe un corner côté droit. Le ballon n'est pas dégagé malgré un rebond et Nkoulou surgit, libre de tout marquage pour expédier un coup de tête puissant qui trompe Belon (1-0, 10'). Devant au score, les Marseillais retombent dans leurs travers. C'est logiquement que Lens recolle au score avant la pause. Chavarria s'appuie sur Cyprien qui lui redonne la sphère. L'attaquant lensois entre dans la surface côté droit, se joue de la défense et adresse une frappe contrée qui profite à Guillaume, lequel feinte le tir devant Fanni et marque du pied droit au point de penalty (1-1, 32').

Thauvin, la libération

Les Marseillais poussent après la pause. Passe lumineuse de Payet pour Gignac, en profondeur côté droit. L'attaquant sert parfaitement Thauvin en retrait, au point de penalty. Le gaucher reprend victorieusement sans contrôle (2-1, 60'). Les joueurs de Marcelo Bielsa se dirigent vers la victoire mais Romao écope d'un deuxième carton jaune synonyme d'expulsion.

Mandanda décisif

En infériorité numérique les Marseillais font le dos rond et tiennent le score jusqu'au coup de sifflet final malgré une dernière occasion où Steve Mandanda brille (94'). Avec cette victoire, l'OM reprend 4 points d'avance sur le PSG avant le classico la semaine prochaine au Parc des Princes. 
MARSEILLE - LENS : 2-1 (1-0).
Arbitre : M. Varela.
BUTS. Marseille : Nkoulou (10'), Thauvin (60'). Lens : Guillaume (31').
AVERTISSEMENTS. Marseille : Romao (22', 75'), Mendy (71'), Imbula (81'). Lens : Valdivia (78').
EXPULSION : Marseille : Romao (75').
MARSEILLE : Mandanda - Lemina, Nkoulou, Fanni, Mendy - Romao, Imbula - Ayew, Payet, Thauvin - Gignac. Entraîneur : Marcelo Bielsa.
LENS : Belon - Cavaré, Landre, Kantari, Baal - Cyprien, Le Moigne (Gbamin, 34'), Valdivia, Bourigeaud - Guillaume, Chavarria. Entraîneur : Antoine Kombouaré. 

[size=49]Marseille reprend sa marche en avant[/size]
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Publié le 03/11/2014 à 06h00

[size=23]L’OM garde son avance en tête de la Ligue 1, avant le Classico de dimanche. Mandanda a sauvé les siens in extremis.

Florian Thauvin a inscrit hier soir son 3e but de la saison.[size=16]© PHOTO 
AFP









[size=73]M[/size]
arseille, grâce à sa victoire dans la douleur hier soir 2 à 1 face au 17e Lens, reprend ses distances avec ses poursuivants, le PSG et Lyon, respectivement à 4 et 5 points. Les Marseillais, qui restaient sur une défaite à Lyon (1-0) et sur une élimination en 16e de finale de Coupe de la Ligue à Rennes (2-1), se devaient de réagir, à une semaine d'un appétissant choc face aux Parisiens.
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Les Marseillais attaquaient pied au plancher. André Ayew ne pouvait qu'effleurer le centre de Benjamin Mendy (8e) mais deux minutes plus tard, la tête de Nicolas Nkoulou était cette fois décisive. L'international camerounais reprenait à bout portant un corner de Thauvin, dévié par un Lensois et, le bras levé vers le ciel, rendait ainsi hommage à son père décédé l'été dernier (1-0, 10e).
Par excès de suffisance
Très timide, le Racing Club de Lens se faisait cependant violence et Valdivia, d'une belle frappe des 20 mètres, obligeait Mandanda à dégager des deux poings (18e). Les joueurs de Kombouaré finissaient par s'enhardir et Chavarria qui partait au but était repris de façon illicite par Romao. L'international togolais, en position de dernier défenseur, écopait d'un carton jaune dont la couleur aurait pu virer au rouge.
L'OM, par excès de suffisance, n'affichait pas sa maîtrise habituelle et très logiquement, Lens égalisait par le jeune (19 ans) Baptiste Guillaume, qui profitait d'un bon travail de l'Argentin Chavarria pour inscrire son premier but en Ligue 1 (1-1, 31e). À l'issue d'une première période décousue, les partenaires de Gignac ne méritaient pas beaucoup mieux. Heureusement, ils affichaient un tout autre visage en début de seconde période.
Maladroit depuis plusieurs semaines, Florian Thauvin multipliait les tentatives, comme sur un coup franc direct tiré côté droit mais que Belon captait bien. Àl'heure de jeu, l'ancien Lillois était enfin récompensé : servi en retrait par Gignac, son tir du gauche trompait le gardien lensois (2-1, 60e).
Si l'OM avait bien repris les choses en main, il perdait cependant son chien de garde Romao à 15 minutes du terme, à la suite d'un 2e carton jaune. Mais les Olympiens, grâce à un Mandanda héroïque notamment sur un tête à tête avec Touzghar, tenaient bon.
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Il n’y est pas vraiment habitué et
n’apprécie pas forcément l’exercice.
Dimanche, à l’occasion d’un clasico
qui s’annonce bouillant entre les deux
premiers du championnat,Marcelo Bielsa
va être contraint de bricoler un onze
de départ, lui qui adore s’appuyer sur
uneossature identique. Les suspensions
en rafale privent ElLoco d’aumoins trois
de ses piliers (Jérémy Morel, André
Ayewet Alaixys Romao).
En attendant, peut-être, un quatrième.
Exclu à Rennes et automatiquement
suspendu pour la venue de Lens,
Brice Dja Djédjé est convoqué devant la
Commission de discipline, jeudi. Les
douze membres de l’instance de la LFP
vont décider s’il convient (ou pas)
d’alourdir la sanction de l’Ivoirien qui
s’était chamaillé avec Paul-Georges
Ntep, également expulsé (lire ci-contre).
S’il a accordé une journée de repos à
ses hommes, hier, Bielsa a sans doute
phosphoré sur l’équipe qu’il allait déployer
au Parc des Princes, peut-être au
cours de l’une de ses balades en solitaire
autour de La Commanderie. Son effectif
étant loin d’être aussi riche que ce qui
lui avait été promis, samargedemanoeuvre
se révèle extrêmement réduite.
Doria, enfin aligné ?
Un changement s’impose de lui-même:
sauf énorme surprise, Romain Alessandrini
va prendre le relais d’Ayew comme
milieu offensif gauche. Tranchant à
chacune de ses entrées en jeu, l’ancien
Rennais severrait ainsi offrir unenouvelle
chance de briller comme titulaire,
après une prestation moyenne en Bretagne
la semaine dernière.
La question la plus épineuse concerne
la manière dont l’Argentin va façonner
sa défense. Elle dépendra, aussi, du système
utilisé qui, lui, découlera de celui
mis en place par Laurent Blanc. S’il a retenu
Baptiste Aloé et Gaël Andonian
pour défier Lens, Bielsa semble tout de
même privilégier d’autres options pour
évoluer dans l’axe gauche de son arrière-
garde. Elles senommentMatheus Doria
et Stéphane Sparagna.
Sans qu’ils ne soient demandeurs,
tous deux ont appris tardivement vendredi
soir qu’ils étaient convoqués avec
la réserve pour jouer, le lendemain, un
match de CFA2 contre Nîmes. Pour leur
donner du rythme en vue du déplacement
à Paris? Cette hypothèse n’est pas
à écarter. "Bielsa est toujours en train
d’imaginer des scénarii, d’essayer
d’anticiper les événements, même longtemps
à l’avance", souligne-t-on au centre
Robert Louis-Dreyfus.
Sparagna (64minutes en pro) est rentré
du Gard avec une béquille. Rien de
bienméchant mais il doit soigner ce bobo.
Dans le contexte houleux d’un
PSG-OM, lemoment de lancer le capitaine
des espoirs brésiliens, alternative la
plus expérimentée même s’il n’a jamais
joué en Ligue1, n’est-il pas enfin venu?
"Doria est très bosseur, rugueux, on sent
beaucoup de force chez lui", détaille Rod
Fanni.
Reste à savoir si l’ancien sélectionneur
de l’Albiceleste partage ce sentiment.
Rienn’estmoins sûr. Le Martégal,
lui, a de grandes chances de retrouver
son poste de prédilectiondans le couloir
droit de la défense. À deux conditions :
que l’absence de DjaDjédjé se confirme
et que l’OM évolue en 4-2-3-1. Ce qui
précipiterait le retour dans l’entrejeu de
Mario Lemina aux côtés de Giannelli Imbula.
"On a de quoi répondre à ce défi et
montrer la force du groupe", estime Fanni.
"Il faudra montrer qu’on est un groupe
et pas seulement onze joueurs",
conclut SteveMandanda.
Il ne reste plus qu’à prier pour que
l’effectif ne connaisse pas une nouvelle
avarie dans les prochaines heures.

LA TACTIQUE
Droit au but au Parc des PrincesIl est resté fidèle à son habitude. Hier, Marcelo
Bielsa a dévoilé le onze olympien (*) qui pénétrera
sur la pelouse du Parc des Princes, demain soir.
Une équipe sans véritable surprise, Mario Lemina
suppléant Alaixys Romao, suspendu, Romain Alessandrini
en faisant de même à la place d’André
Ayew. Mais cette fois, l’Argentin s’est arrêté là, préservant
le suspense autour de ses remplaçants.
"Je vous ai donné la main, je ne vais pas vous donner
le bras", s’est-il même laissé aller dans un large
sourire. L’approche de son premier PSG-OMne crispe
pas l’homme, de plus en plus détendu lors de cet
exercice face à la presse. Ni ne tend à changer sa
philosophie. "On est conscient de l’obstacle que représente
le PSG, nous respectons cette équipe,
mais notre désir est de l’emporter", assure Bielsa.
Pour cela, son équipe "prendra des risques" dans
le jeu. L’une des clés de la rencontre se jouera dans
la possession, sur laquelle se basent les deux systèmes
de jeu. "Il n’y apas de réponse tactique, simplement
la capacité des joueurs à gagner leurs duels, a
résumé Bielsa. Pour nous comme pour Paris, il
s’agira de récupérer très vite le ballon et le perdre
le plus tard possible." Certain de voir Zlatan Ibrahimovic
aligné demain, l’Argentin a aussi évoqué les
possibilités de museler le Suédois. "C’est un attaquant
axial, donc il sera face ànotre défense centrale.
Mais il décroche aussi et ça sera au tour des milieux
de prendre le relais. Dans n’importe quelle zone
du terrain où il se trouvera, nous devrons avoir
un joueur sur lui."
Pour Nicolas Nkoulou, c’est encore plus limpide :
"Il faut défendre, tout simplement". Le Camerounais
n’a jamais gagné avec l’OM au Parc, mais espère
bien que ça va changer cette année. "Il y a des
grands joueurs en face, mais j’ai confiance en nos
attaquants pour marquer plus d’un but."
L’OM n’a plus trouvé le chemin des filets au Parc
des Princes depuis le 8 avril 2012 (défaite 1-2, but
d’André Ayew). Presque une éternité.
S.A.
(*) L’équipe : Mandanda - Dja Djédjé, Fanni, Nkoulou, Mendy -
Lemina, Imbula - Thauvin, Payet, Alessandrini - Gignac.

Après les affaires, place au terrain !

Publié le 23/11/2014 à 03:46, Mis à jour le 23/11/2014 à 08:00

Ligue 1 - 14e journée. Marseille reçoit Bordeaux en clôture : choc au sommet

Gignac, blessé à la cheville avec l'équipe de France cette semaine, est incertain pour le match face aux Girondins ce soir./ Photo AFP


L'affaire qui a secoué l'Olympique de Marseille cette semaine (1) va-t-elle avoir des répercussions sur les résultats sportifs du club ? En conférence de presse, Marcelo Bielsa, le technicien phocéen, a répondu à cette question par la négative. S'ils veulent s'imposer demain soir face à Bordeaux, les Marseillais devront faire abstraction du contexte judiciaire qui pèse sur leur club.

L'empathie des Bordelais

«Je ne pense pas qu'ils se prennent la tête à cause de ce qui se passe, souligne Cédric Carrasso, gardien des Girondins et ancien portier olympien. à Marseille, on a l'habitude des remous, du mouvement.»
Les Bordelais peuvent faire preuve d'empathie avec leurs homologues provençaux. Il y a quinze jours, le club au scapulaire avait lui aussi été au centre de la polémique après la sortie médiatique «maladroite» de son entraîneur (2).
Si les deux clubs ont fait parler d'eux ces derniers jours dans la rubrique «faits divers» des journaux, c'est désormais sur le terrain sportif qu'ils entendent s'exprimer. Alors que l'OM a perdu 3 de ses 4 précédents matches et a vu le PSG lui ravir le fauteuil de leader, les Girondins restent sur 3 victoires consécutives et pointent désormais à la 4e place de la Ligue 1.
Pour cette rencontre, le coach argentin devra se passer de 4 titulaires (Nkoulou, Morel, Romao, Ayew) et l'incertitude autour de Gignac n'est pas encore levée (cheville douloureuse). Willy Sagnol, lui, déplore l'absence de… 13 joueurs ! «Le match sur l'affaiblissement, on l'a déjà gagné», ironise l'ancien sélectionneur de l'équipe de France Espoirs.
Ce n'est pourtant pas dans la rubrique Fait divers des journaux, ni à l'infirmerie que les rencontres se gagnent. Mais bel et bien sur le rectangle vert !
(1) Vincent Labrune, le président de l'OM, a été placé en garde à vue puis relâché dans le cadre d'une enquête sur d'éventuelles «malversations financières» autour de transferts réalisés par le club phocéen.
(2) Willy Sagnol avait tenu des propos controversés sur «le joueur typique africain».

Deux buts de la tête de Lemina (6Oe) et Gignac (85e) puis un troisième d’une reprise de Batshuayi (ci-dessus) donnent la victoire à
l’OM devant près de 55000 spectateurs.
C’est Touré qui avait ouvert le score pour Bordeaux à la 55

[size=30]Marseille ranime sa flamme[/size]
24/11/2014 05:38
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Menés par Bordeaux à l'heure de jeu, les Marseillais ont fini par trouver la solution en fin de match. - (AFP)
Lyon a raté le coche à Bastia, tout comme Nantes et Saint-Étienne qui n’ont pu se départager. Vainqueur de Bordeaux, l’OM reprend les commandes.

Les Canaris et les Verts se neutralisent

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 Les buteurs ont été timides lors de cette quatorzième journée, jusqu'au succès obtenu hier soir en fin de rencontre par les Marseillais. Après avoir dominé la première période, l'OM a pourtant été tout près de se faire piéger par d'audacieux Bordelais, avant de rétablir l'ordre dans un final tout en énergie.
 Lyon piétine. Privé de Gourcuff, Lyon a toussoté samedi après-midi. Rien de dramatique, si l'on considère que Bastia a sorti l'un de ses meilleurs matchs de la saison… mais une occasion manquée de s'installer sur le podium en qualité de trouble-fête. Ce n'est pourtant pas le moment de fléchir, avant le derby de dimanche soir face aux Verts dont le chaudron ne demande qu'à bouillir…
 Nantes et Saint-Étienne muets. A la Beaujoire, le nul entre Nantais et Stéphanois n'arrange personne, car les deux formations avaient une occasion de se rapprocher de la tête du classement. En dépit d'une belle animation offensive de part et d'autre, il faut se contenter d'un partage des points qui marque un (léger) coup d'arrêt pour deux équipes ambitieuses.
 Montpellier en progrès. Les Montpelliérains ne doivent plus céder de terrain. Ils ont rempli le contrat hier à domicile en dominant Toulouse. Il faudra pourtant montrer davantage de panache pour sortir du ventre mou, le constat valant également pour les Toulousains !
 Nice au ralenti. Encore un match à oublier que celui entre Nice et Reims. Une rencontre insipide où le point du match nul a visiblement contenté tout le monde. Dommage pour des Niçois qui ont les moyens de montrer plus de choses à leur public…
 Caen respire. Les Caennais ont besoin de points. Celui qu'ils ramènent de Monaco est précieux, en dépit d'un scénario pas toujours à leur avantage. Les Normands doivent confirmer samedi prochain à domicile face à Montpellier, pour s'extraire de la zone dangereuse de façon plus significative.
 Guingamp et Lens au fond du trou. Si Évian n'a pas joué son match à Lille en raison de la Coupe Davis, ses rivaux en queue de classement n'ont pu en profiter. Battus à Lorient, les Lensois restent à la dernière place, tandis que Guingamp a perdu gros dans le derby breton : une défaite à domicile face à Rennes qui jette un froid. Pour les Guingampais, le déplacement à Évian, dimanche prochain, ressemble déjà à un match couperet.[/size]

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[size=33]Ligue 1. Vainqueur de Bordeaux, Marseille reprend son fauteuil de leader[/size]
Marseille - 23 Novembre
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• À cinq minutes du terme de la rencontre Gignac a donné l'avantage aux siens (85'). Entré en jeu dix minutes avant, Michy Batshuayi a donné un peu plus d'ampleur à la victoire marseillaise (89'). | Photo : AFP
  
• Wahbi Khazri face à Benjamin Mendy. | Photo : AFP
  

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Au terme d'un match animé, Marseille est parvenu à l'emporter face à Bordeaux et reprend, du même coup, la tête du championnat de Ligue 1.

L'OM restait sur un revers dans le clasico à Paris (2-0), lors duquel il avait démarré très fort. Mais dimanche, Marcelo Bielsa a dû remodeler son onze en raison de l'indisponibilité de quatre titulaires (Nkoulou, Morel, Romao, Ayew), ce qui explique peut-être la difficulté de l'équipe à entrer dans le match, avec un premier quart d'heure délicat.
Même si Mandanda a dû fermer son angle sur les tentatives de Touré (5') et Khazri (45'), son équipe est ensuite montée en puissance et a largement dominé les débats, se procurant dès lors naturellement la plupart des occasions.

Aloé, la découverte

Carrasso a dû sortir le grand jeu dans des face à face avec Gignac (34') et Lemina (50'), et a aussi vu s'écraser sur sa barre la tête d'Aloé, minot de 20 ans titularisé pour la première fois, en charnière centrale (51').
C'est pourtant Bordeaux qui a ouvert la marque, par Touré (55'), mais les Marseillais sont parvenus à inverser la vapeur pour s'imposer en fin de match.

L'OM en tête

Mario Lemina, de la tête, a d'abord permis aux Olympiens d'égaliser (60'). À cinq minutes du terme de la rencontre Gignac a donné l'avantage aux siens (85'). Entré en jeu dix minutes avant, Michy Batshuayi a donné un peu plus d'ampleur à la victoire marseillaise (89').
Les Olympiens repassent donc devant Paris et reprend donc son fauteuil de leader. L'occasion aussi de se remettre dans le bon sens après avoir chuté trois fois sur ses quatre précédents matches (Coupe de la Ligue incluse). Un succès qui intervient aussi dans un climat spécial, au terme d'une semaine marquée par les gardes à vue de trois présidents du club successifs dans une affaire de transferts douteux.
Bordeaux affichait la dynamique inverse, et sa défaite par deux buts d'écart lui retire sa 4e place au profit de Nantes.
MARSEILLE - BORDEAUX : 3-1 (0-0)
Arbitre : M. Antony Gautier.
BUTS. Bordeaux : Thomas Touré (55'). Marseille : Mario Lemina (60'), Gignac (85)', Batshuayi (89').
MARSEILLE : Mandanda (cap) - B. Dja Djédjé, Aloé, Fanni, Mendy - Barrada (Batshuayi 73), Lemina, Payet, Imbula, Thauvin (Omrani 87) - Gignac. Entraîneur: Marcelo Bielsa. 
BORDEAUX : Carrasso - Yambéré (L. Sané 62), Planus (Ab. Traoré 62), Pallois - Mariano, Plasil, Sertic (cap), Poundje - Khazri (Rolan 79), Touré, Maurice-Belay. Entraîneur: Willy Sagnol. 

[size=36]Tapie: "Impossible que je revienne à l'OM"[/size]

voir la photo






Ancien président de l'OM, Bernard Tapie a réagi dans les pages du Figaro à la rumeur de rachat du club par un richissime prince saoudien. "Le crédit qu'il faut apporter à cette information sur l'acheteur saoudien me parait donc un peu court", annonce-t-il d'emblée. "Le prince Al-Walid, je l'ai déjà rencontré. On se partageait une place de bateau à Cannes. C'est un personnage important qui compte et qui a beaucoup d'actifs. S'il s'intéressait à l'OM, ça pourrait être une bonne nouvelle", ajoute-il cependant. Et d'évoquer la valeur potentielle de la structure phocéenne parue dans la presse: "150 millions d'euros ? En tous cas je ne les mettrais pas !" Pas plus qu'il ne se voit revenir à Marseille. "C'est impossible. Un investisseur pourrait avoir besoin d'un Vincent Labrune qui s'est fait connaitre grâce au club. Mais pourquoi viendrait-il chercher quelqu'un comme moi, plus connu que lui parce que j'ai remis le club d'actualité par le passé. Je n'ai pas dit que je n'ai pas envie ou que je ne le ferai pas, mais cette hypothèse ne peut tout simplement pas arriver."