AC ARLES-AVIGNON // LIGUE 2 CLUB ET STADE

Deme NDiaye, l’ambassadeur d’Arles-Avignon
Deme NDiaye retrouve lesourire avec la sélection duSénégal



Ecarté par Faruk Hadzibegic, le nouvel entraîneur d'Arles-Avignon, pour la rencontre de samedi à Brest (0-0), Deme N'Diaye ne devrait pas faire de vieux os en Provence.
Yvon Pouliquen, l'entraîneur de Grenoble, souhaite enrôler le milieu sénégalais. Il en a même fait sa priorité

"On défend tellement
qu’offensivement
on a moins de jus."
FRANCK DJA DJEDJE

Arles-Avignon a gagné le premier point de son histoire en L1 à Brest (0-0), samedi dernier. Avant de recevoir Lyon dimanche (17h00), Kaba Diawara, de retour après une mise à l'écart, explique son soulagement.


«Kaba Diawara, vous ne battrez pas le record (onze défaites consécutives la saison dernière) de Grenoble ...
Oui, ça a fait rire beaucoup de monde de nous voir dans cet état-là. Chaque jour, c'était les mêmes blagues qui revenaient: "Combien Arles-Avignon va en prendre ce week-end ?'' et "Arles-Avignon va exploser le record de Grenoble''. Entendre ça tout le temps, ça nous a fait beaucoup de mal. On est des humains, on a des familles, c'est douloureux d'être la risée de toute la France. Je l'ai très mal vécu.




A ce point-là ?
C'était encore pire pour moi. J'ai été mis à l'écart du groupe. Je ne pouvais rien faire. Je quittais les copains le vendredi à l'entraînement pour les retrouver complètement dépités le lundi matin après une nouvelle défaite. On se sent presque inutile dans ces moments-là. Je coupais les portables le week-end, je n'avais envie de parler à personne. Même se balader dans la rue devenait difficile. Quand les gens t'arrêtent et te demandent "Quand est-ce qu'on va gagner un match ?'', on ne sait même plus quoi répondre.


«J'étais à deux doigts de partir»

Pourquoi ne pas être parti ?
J'étais à deux doigts de le faire. A un moment, on m'avait clairement fait comprendre que je devais faire ma valise, alors que j'avais été un des premiers à resigner en fin de saison dernière. J'ai été franchement touché dans mon orgueil, les choses ont même été beaucoup trop loin. C'était bizarre, ça ne m'était jamais arrivé ailleurs.

Même au PSG ?
A Paris, j'avais eu quelques problèmes avec Luis (Fernandez), mais il m'avait toujours respecté. Mais là... ça a été dur à vivre. Je me suis battu car je n'avais pas du tout envie de quitter ce club. J'y ai vécu des trucs de fou la saison dernière. J'ai tissé des liens incroyables avec certains mecs.

La plupart ont pourtant quitté le club...
Voir mes «frères» partir les uns après les autres n'a pas été facile, c'est sûr. J'aurais bien aimé voir l'équipe de l'année dernière, avec quelques renforts, jouer en Ligue 1. On dégageait une force et une solidarité comme j'en avais rarement vu. Mais je ne suis pas dirigeant, je ne décide de rien du tout.

Qu'avez-vous justement pensé du mercato estival du club ?
Acheter dix-huit joueurs quand on a des moyens limités, ça fait peut-être beaucoup... Certains ont eu un peu de mal à s'intégrer avec la barrière de la langue.

Vous parlez anglais, espagnol, italien. Vous n'avez pas aidé ?
Si, mais les résultats étaient mauvais et moi, j'étais à l'écart du groupe. A un moment, on pense aussi à soi. J'adore le rôle du grand frère, que j'aime bien tenir, mais avec l'accumulation de problèmes, on a tendance à rester dans son coin. On a moins envie d'aller vers les autres.


«On n'est pas morts...»

Le changement d'entraîneur était-il nécessaire ?
Quand ça ne va pas, c'est de toute façon toujours le coach qui trinque. Le climat était devenu trop bizarre. Tout partait en vrille! Aujourd'hui, un nouvel entraîneur est là. Son discours passe bien. On sent qu'il est très motivé par le challenge. C'est un coach à poigne qui n'a pas de temps à perdre. A nous d'adhérer à son discours. Ceux qui ne le feront pas s'excluront d'eux-mêmes.

Vous avez réintégré le groupe et retrouvé la Ligue 1, quatre ans après votre dernier match. Quel sentiment se dégage en priorité ?
Ça fait du bien, c'est clair. J'ai bien discuté avec le coach. Il m'a écouté, je me suis confié, j'avais besoin de parler. Il compte sur moi. Aujourd'hui, je suis prêt à repartir. J'ai du temps à rattraper.

Arles-Avignon peut-il franchement se maintenir en L1 ?
J'y crois. Je sais que tout le monde nous a déjà enterré, mais ce point pris à Brest prouve qu'on n'est pas morts. On a montré qu'on pouvait être crédibles en Ligue 1. On doit s'en servir pour repartir sur de bonnes bases et quitter les pages people ou jet-set des journaux. Il faut qu'on reparle d'Arles-Avignon pour ce qu'il fait sur le terrain. Et rien d'autre !»

Yann Kermorgant dimanche, face à Lyon est plus qu'incertain. L'attaquant d'Arles-Avignon, qui a déjà marqué à une reprise en Ligue 1 cette saison, souffre toujours d'une élongation des ischio-jambiers de la jambe droite. Il risque alors de devoir de nouveau déclarer forfait comme la semaine dernière lorsqu'il avait été absent du déplacement à Brest (0-0). L'ancien joueur de Reims doit passer une IRM ce vendredi, mais le staff ne semble pas très optimiste,

FARROUCOU REMET EN SELLE
CEUX QUI AVAIENT FAIT MONTER EN LIGUE 1
QUOI DE PLUS LOGIQUE

FOOTBALL - LIGUE 1 ARLES-AVIGNON
Le retour des "bannis

L’arrivée de Faruk Hadzibegic
sur le banc d’Arles-Avignon a entraîné
une redistribution des cartes
dans l’effectif. Pour inverser
la spirale négative, le Bosnien a
décidé de redonner leur chance
à certains éléments qui n’entraient
pas vraiment dans les
plans de son prédécesseur, Michel
Estevan.
Certes, les deux hommes semblent
partager la même opinion
sur l’apport très relatif du milieu
Angelos Basinas, écarté avant le
déplacement à Brest alors qu’il
croyait être devenu un titulaire
indiscutable pendant l’intérim
assuré par Saez et Ferhaoui.
Commeils considèrent indispensable
Thomas Ayasse, revenu en
grâce après avoir ciré le banc lors
de la promotion de Basinas.
Hadzibegic, qui insiste sur le
fait qu’il n’accordera de "passe-
droit pour personne", semble
en revanche accorder plus de
confiance qu’Estevan à plusieurs
autres joueurs.
❚ Gaël Germany
Arrivé à l’ACA lors de la première
saison enNational, longtemps
blessé lors de l’exercice suivant,
l’arrière gauche martiniquais
avait beaucoup souffert à Sochaux,
pour l’ouverture du championnat.
Il a retrouvé une place
de titulaire contre Auxerre, puis
à Brest. Fébrile face aux Bourguignons,
il s’est montré bien plus
rassurant en Bretagne. Les performances
peu convaincantes
de Jean-Alain Fanchone, son
concurrent, suspendu à Brest,
doivent le motiver à persévérer.
❚ Bakary Soro
Le défenseur axial, 4e choix
(derrière Mejia, Pavon et Erbate)
en début de saison, a disputé les
deux dernières rencontres dans
leur intégralité. S’il profite de la
blessure de Mejia, l’Espagnol devra
batailler ferme pour regagner
sa place si Soro poursuit sur
la lancée de son match à Brest,
très solide.
❚ Emmanuel Corrèze
Le seul Arlésien pur jus de l’effectif,
formé à l’ACA, capitaine
en National puis utilisé avec parcimonie
en L2, n’a pas encore eu
sa chance en L1. Sur le banc lors
des deux premières journées, il a
réintégré le groupe lors des deux
dernières.
❚ Kaba Diawara
Remplaçant à Sochauxmalgré
une préparation qui lui promettait
mieux, le vétéran du groupe,
précieux en L2, a fait son retour à
Brest, où il a joué 8 minutes en
fin de rencontre. Une délivrance
pour un joueur à l’enthousiasme
intact.
❚ Benjamin Psaume
Le chouchou des supporters,
héros des deux montées successives,
a retrouvé le devant de la scène
avec le tandem Saez-Ferhaoui.
Si Hadzibegic l’a replacé
sur le banc à Brest, le nouveau
coach le considère parmi les
joueurs importants par son passé
au club et sa capacité à faire
basculer un match.
❚ Cyrille Merville
Le gardien titulaire en L2, relégué
sur le banc après le match à
Sochaux, a retrouvé la cage à
Brest, où il a provoqué la réussite.
"Il mérite sa chance", estime
Hadzibegic qui voit en lui un garant
de la "continuité au club". Il
devra rester vigilant s’il ne veut
pas que Planté, que le coach
considère d’égale valeur, lui repasse
devant.

Basinas quitte le club ! 21/10/2010
l'ex-milieu de terrain international grec Angelos Basinas a résilié jeudi son contrat avec Arles-Avignon
. Le joueur n'entrait pas dans les plans de Faruk Hadzibegic. Officiellement, il aurait pris cette décision d'un commun accord avec les dirigeants pour des raisons familiales. Basinas aura disputé au total 4 matches avec le promu, pour un total de 208 minutes

salades grecques et violons grecs

L’OFFICIALISATION du départ du milieu de terrain grec
La famille de Basinas avait "le mal du pays"
Ce qui s’était déjà murmuré jeudi a été
confirmé hier par Faruk Hadzibegic en
personne : Angelos Basinas a trouvé un
accord avec le club pour résilier son
contrat avec l’AC Arles-Avignon. Et comme
cela avait été avancé avant-hier, ce serait
donc des raisons familiales qui
auraient poussé le milieu de terrain grec,
ex-international champion d’Europe des
Nations en 2004, à mettre prématurément
un terme à son aventure provençale.
Plutôt qu’essayer de maintenir le promu
en Ligue 1, le joueur a préféré sauver
son couple de la crise. "Sa famille avait le
mal du pays, a expliqué l’entraîneur. Ses
enfants et sa femme n’arrivaient pas à
s’adapter à la France. C’est pourquoi il a
souffert au club de la situation chez lui."
Si la cause de ce divorce à l’amiable peut
sembler suspecte quand on se rappelle que
Basinas était arrivé cet été en provenance
de la ville anglaise de Portsmouth, pas vraiment
réputée pour son cadre idyllique, elle
expliquerait en revanche pourquoi le joueur
semblait errer comme une âme en peine à
Arles, visage fermé en permanence et motivation
en berne. Une attitude au quotidien
qui s’accommodait mal avec le reste d’un
groupe qui continue de faire face à une situation
sportive compliquée en s’efforçant
de garder une certaine joie de vivre ensemble.
Aussi, Faruk Hadzibegic a reconnu que le
départ de Basinas n’était "pas un problème"
pour lui : "actuellement, on a besoin de
gars avec un mental à 100%, des mecs capables
de faire des sacrifices." Le coach va
même jusqu’à penser qu’Angelos Charisteas,
l’autre Grec du groupe, ne s’en portera
que mieux. "Lui a fait les efforts pour s’intégrer".
Si, en accord avec le président Salerno,
il entend continuer à dégraisser l’effectif,
Faruk Hadzibegic ne peut dire encore
à quelle échéance : "D’abord, il faut qu’il y
ait des demandes. On ne veut pas faire de
bêtises. Et puis aujourd’hui, tous les
joueurs ont intérêt à se montrer

"On ne doit pas se
poser de questions,
on n’a plus le temps."
KABA DIAWARA

Le meneur de jeu acéiste, Camel Meriem, veut croire en un résultat positif face à un Lyon euphorique :
"On a tout à gagner dans ce genre de rencontre


PATRICK COLLOT À DOMICILE
Il sera assis ce soir sur le banc lyonnais, comme le veut sa fonction d’entraîneur
adjoint de Claude Puel : l’Avignonnais Patrick Collot va retrouver un Parc des Sports
où il a évolué lors de la saison 1990-1991, en D2, avec le club de sa ville natale. Passé
par Toulon, Martigues et Lille durant sa carrière, l’ancien milieu de terrain devrait
compter quelques connaissances en tribunes.
HADZIBEGIC EST BOSNIEN ET BOSNIAQUE À LA FOIS
L’entraîneur acéiste n’entrera pas dans le débat déclenché à l’occasion du récent
France-Bosnie. Pour lui, "Bosnien" ou "Bosniaque", c’est "du pareil au même".
LE HUIS CLOS À LA MODE ACÉISTE
En matière de professionnalisme, l’ACA a encore de la marge avant d’être vraiment
crédible. Dernier exemple en date : pour l’entraînement hier, l’entraîneur ne voyait
pas d’objection à ce qu’il soit public. Le hic, c’est qu’une autre voix au club avait
décrété un huis clos. Résultat : quelques curieux et journalistes ont rebroussé chemin
face aux vigiles et chiens de garde mobilisés pour garder le "secret"...


LES 3 QUESTIONS au gardien de but de l’ACA
Merville: "Une rigueur
qui nous manquait

❚ Avez-vous été surpris par la
solidité défensive de l’équipe à
Brest ?
Non, car j’ai une totale confiance
dans les joueurs qui sont devant
moi. À Brest, la performance de Bakary
(Soro) et de Paco (Pavon) m’a
facilité la tâche. Et s’il faut englober
tout le groupe sur ce match-là,
je pense qu’on a vu là-bas une bonne
paire axiale, des joueurs qui ont
tout donné et annihilé les occasions
adverses par leur volonté.
❚ Ça risque d’être plus compliqué
contre Lyon...
Oui, mais aucun match ne se ressemble.
On verra bien. Je n’ai pas
envie de me focaliser là-dessus. C’est sûr qu’on aura de grands joueurs
face à nous, mais le match à Brest nous fait prendre conscience qu'on a
nous aussi des armes et des qualités à faire valoir.
❚ Il semble aussi que la chance ait enfin tourné en votre faveur ?
C’est vrai que dans ce match on a eu pas mal de réussite. C’est ce qui
nous avait manqué. Maintenant, on m’a souvent répété que la chance
se provoquait. C’est sûrement le résultat des deux semaines de travail
qui ont précédé la rencontre, depuis l’arrivée du nouveau coach. Le
travail finit toujours par payer. Avant, il nous manquait peut-être un
soupçon de réussite parce qu’on manquait aussi de rigueur dans notre
préparation. Depuis deux semaines, on a réglé des détails qui peuvent
paraître minimes mais qui sont essentiels pour une vie de groupe

LES JOUEURS
Un coeur énorme dans toutes les lignes


❚ MERVILLE .......................................................7
Deux interventions décisives face à Gomis (66)
puis au-devant de Lacazette alors que le score était
de 1-1. Battu de près sur le but lyonnais, il a su rester
très concentré. Il boxe encore un missile de Pjanic
sur coup franc (77). Il a donné de nouveaux gages
de sûreté.
❚ LAURENTI .......................................................7
Un match très solide sur son côté droit. Précieux
par son métier et son placement, il a rassuré ses
coéquipiers derrière.
❚ PAVON ..........................................................5
On pourra peut-être reprocher à l’Espagnol
d’avoir relâché le marquage sur le but de Briand.
Mais ce fut sa seule fausse note dans un match costaud.
❚ SORO .............................................................6
Revenu en grâce avec l’arrivée de Faruk Hadzibegic,
"Baka" s’est montré tranchant dans ses interventions.
S’il s’est loupé face à Gomis à la 66e minute, il monte
néanmoins en puissance, sur la lancée de son
match à Brest.
❚ GERMANY ......................................................5
Des prises d’initiatives offensives et du sérieux
dans le repli défensif. Il a malheureusement concédé
maladroitement le corner qui amène l’égalisation
lyonnaise.
❚ PIOCELLE .......................................................7
Une première mi-temps monstrueuse, durant laquelle
il s’est dépouillé. Il a serré les dents après la
pause pour poursuivre dans la même veine.
❚ AÏT BEN IDIR ..................................................6
Comme à Brest, il a "gratté" beaucoup de ballons.
Une copie propre.
❚ AYASSE .........................................................5
Il a abattu un boulot obscur au milieu. On peut lui
reprocher de manquer de spontanéité dans le jeu
en contre.
❚ MERIEM .............................................Non noté
Aligné en pointe au côté de Dja Djédjé, il n’aura
joué que 17 minutes avant d’être évacué sur une civière,
victime d’un choc violent avec Cris qui lui a
ouvert l’arcade sourcilière. Remplacé par Psaume.
❚ BOUAZZA .......................................................6
Sous la pluie, l’ancien attaquant de Blackpool, titularisé
pour la première fois, a livré une prestation
convaincante sur son côté gauche. Remplacé par
Charisteas après l’heure de jeu.
❚ DJA DJÉDJÉ ....................................................6
Après avoir gâché une belle opportunité à la demi-
heure de jeu, le meilleur buteur de l’ACA a relevé
la tête. Lucide, il prend le temps d’éliminer Lloris
pour ouvrir le score (36). Ndiaye l’a remplacé à
la 70e minute.
❚ PSAUME .........................................................7
Entré à la place de Meriem dès la 22e minute, il
s’est vite mis dans le tempo. Il aurait pu faire le
break pour son équipe une minute après l’ouverture
de score, mais son lob a fini un poil au-dessus de
la cage lyonnaise (37). Il offre un caviar à Ndiaye
(76).

- ACA-Lyon : Meriem évacué sur une civière dimanche 24 octobre 2010 à 17H31


Victime d'un violent choc frontal avec le défenseur et capitaine lyonnais Cris, le meneur de jeu d'Arles-Avignon Camel Meriem, est sorti du terrain sur une civière à la 17e minute de jeu. Benjamin Psaume l'a remplacé.

Mis K.-O, à la 17e minute du match contre Lyon, dimanche, lors d'un duel aérien avec Cris dont il recevra un coup de coude en plein visage, Camel Meriem a reçu cinq points de suture du milieu du front jusqu'à l'arête nasale dans le vestiaire

Victime d'une cloison nasale déviée, l'Arlésien passera ce lundi une radio de contrôle

Arles-Avignon avance
en rangs serrés
LIGUE 1 Le promu a gagné en rigueur depuis deux matches

Si on avait un peu plus de
capacités sur le plan offensif,
je pense qu’on aurait
mis Lyon plus en difficulté."



Cyrille Merville n’a encaissé qu’un but en deux matches. Le retour
en forme de Francisco Pavon n’y est pas étran

En
s’installant sur le banc de
l’AC Arles-Avignon il y a trois semaines,
Faruk Hadzibegic savait
qu’il devrait composer avec
un effectif orphelin d’un véritable
buteur. Une absence problématique
que son prédécesseur,
Michel Estevan, n’avait eu de
cesse de déplorer jusqu’au dernier
jour d’un mercato estival
qui n’a fait qu’empiler des éléments
offensifs de couloir ou
présentant un profil d’attaquant
de soutien.
Alors, comme à Brest lors de
la journée précédente, où les
Provençaux avaient su garder
leur cage inviolée pour la première
fois de la saison, c’est en
se reposant sur une organisation
défensive rigoureuse que
l’ACA a engrangé son deuxième
point consécutif, dimanche, face
à des Lyonnais qui ont dû
avoir recours à un coup de pied
arrêté pour marquer (1-1). "Notre
façon de défendre a évolué,
note Gaël Germany. Ça nous
permet d’être moins en difficulté.
La preuve : notre gardien, Cyrille
Merville, n’a pas touché
beaucoup de ballons."
Un 4-4-2 plus sécurisant
Franck Dja Djédjé, le buteur
providentiel du promu, explique
la "tactique payante" instaurée
par l’entraîneur bosniaque:
"Dès la perte du ballon, on
doit se replacer face au jeu. De
la sorte, nos adversaires ont plus
de mal à manoeuvrer, ils trouvent
moins facilement les intervalles.
Et c’est ce qui nous fait
avancer en ce moment."
Avec le groupe qu’il a à sa disposition,
Faruk Hadzibegic privilégie
depuis sa prise de fonction
un système en 4-4-2 - dimanche,
c’est Camel Meriem
puis Benjamin Psaume qui ont
évolué à côté de Dja Djédjé -
plus sécurisant. Et taillé pour le
contre. "Je demande du sérieux
dans le repli défensif, mais je
laisse une liberté totale à chaque
joueur sur le plan offensif.
Ce que je veux, c’est qu’on laisse
l’image d’une équipe compacte
qui joue sa chance à fond quand
elle en a l’occasion", concède le
technicien acéiste. Qui se défend
dans le même temps
d’être un adepte du "catenaccio"
à l’Italienne. "Je ne l’ai jamais
fait. Le football, c’est
d’abord un jeu…"
Un jeu dans lequel les milieux
de terrain défensifs sont
invités à se montrer inspirés :
"La conquête du ballon c’est important,
son utilisation l’est tout
autant", assène Faruk Hadzibegic.
Maintenant qu’ils ont appris
à ne plus perdre, les Acéistes
savent ce qu’il leur reste à
bosser pour gagner


PAS GRAVE POUR
MERIEM ET DJA DJÉDJÉ
Le "tampon" était spectaculaire
mais, au final, Camel Meriem
s’en sort sans trop de mal. Mis
K.-O. par Cris à la 17e minute dimanche,
le meneur de jeu acéiste
a reçu 5 points de suture, du
front jusqu’à l’arête nasale.
Quant à Franck Dja Djédjé, il n’a
reçu qu’un coup sur une cheville
qui l’avait déjà fait souffrir.
◗ LE PROGRAMME
➔ Samedi 30 octobre - Ligue 1 (11e j.) :
Lorient - Arles-Avignon ...........19h, Foot +
➔ Samedi 6 novembre - Ligue 1 (12e j.) :
Arles-Avignon - Caen ...............19h, Foot +
➔ Samedi 13 novembre - Ligue 1 (13e j.) :
Monaco - Arles-Avignon ..........19h, Foot +

Arles-Avignon se rendra à Lorient avec un groupe de seize joueurs. Pour préparer leur déplacement au Moustoir, samedi (19 heures), les Provençaux se sont entraînés plusieurs jours sur un terrain stabilisé pour s'habituer au synthétique du Moustoir. Franck Dja Djédjé, touché à la cheville face à Lyon (1-1) sera du voyage

. Mais pas Camel Meriem, sérieusement touché au nez dimanche dernier, lors d'un contact avec Cris. Face aux Merlus, Faruk Hadzibegic devra se passer de Kermorgant (ischios-jambiers), Mejia (côtes), Abenzoar (adducteurs), Ghilas (rééducation), Ayasse (pied), Erbate (élongation), Jonathan (ischio-jambiers) et Charisteas (cheville).

Le groupe arlésien
Merville, Planté - Laurenti, Pavon, Soro, J.-A. Fanchone, Germany - Ben Idir, Piocelle, Corrèze, Cabella, Psaume - N. N'Diaye, Bouazza, Dja Djedjé, K. Diawara

Le défi particulier de Bakary Soro
Le retour de l’ancien Lorientais commetitulaire en défense n’est pas étranger au renouveau d’Arles-Avignon

"Gourcuff et
Hadzibegic partagent
la même rigueur

Oublié en début de saison, l’ancien Lorientais Bakary Soro s’est
réinstallé en charnière centrale de l’ACA.



Arles-Avignon a stoppé l’hémorragie.
Avec un but encaissé
lors des deux dernières
rencontres, le promu a retrouvé
une stabilité en défense
qui lui a longtemps fait défaut.
Cette solidité coïncide avec le retour
au premier plan de Bakary
Soro, titulaire lors des trois dernières
sorties de l’ACA. Ce soir, il
retrouvera Lorient, le premier
club français où il a posé ses valises,
à l’été 2007.
Le retour au Moustoir résonne
forcémentcomme un match particulier
pour celui qui a conservé
un souvenir ému de son passage
en Bretagne. "Baka" évoque Lorient
avec nostalgie, même si
son expérience a été ternie par
une rupture des ligaments croisés
d’un genou, en décembre
2008, mettant un terme prématuré
à son aventure morbihannaise.
"Ce match sera un événement
pour moi, avoue-t-il. J’ai passé de
très bons moments là-bas, surtout
au niveau humain. Lorient
m’a aidé à progresser."
Sous la férule de Christian
Gourcuff, il apprend à apprivoiser
la Ligue 1, même si la découverte
de l’élite tourne court. Onze
matches. Suffisant pour marquer
les esprits, dont celui de
l’actuel entraîneur lorientais.
"Même en CFA2, il a montré des
qualités intéressantes, confie
Christian Gourcuff. Très vite, il a
voulu s’entraîner avec les pros. Il
a profité de l’absence de cadres
pour s’affirmer. C’était une véritable
découverte pour nous." Le
technicien breton regrette de ne
pas avoir pu conserver Bakary
Soro plus longtemps. "Il aurait
été titulaire", affirme-t-il.
Aujourd’hui, l’Ivoirien retrouve
la Ligue 1 sous les couleurs de
l’ACA. Et sous les ordres d’un entraîneur,
Faruk Hadzibegic, dont
la philosophie n’est pas si éloignée
de celle du Breton. "Christian
Gourcuff est atypique dans
son approche des matches et sa façon
d’entraîner, explique le défenseur.
Lui et Hadzibegic se ressemblent
dans la rigueur dans le
travail et leur manière d’inculquer
à tout un club leur fonctionnement
et leurméthode."
Quelques semaines auparavant,
les retrouvailles avec Lorient
auraient été utopiques
pour le joueur ivoirien, très peu
utilisé en début de saison. Mais
depuis trois matches, il a retrouvé
ses galons de titulaire, notamment
à la faveur de la blessure
d’Alvaro Mejia. Alors, désormais,
il savoure la chance qui lui est offerte.
"J’ai toujours cru en mes
qualités, explique-t-il. Beaucoup
de joueurs sont arrivés et le club
ne savait pas trop ce qu’il fallait
faire avec ceux de l’an dernier.
J’étais frustré. Mais je ne souhaitais
pas partir."
Pour Bakary, le déclic est survenu
lors d’un match de triste mémoire
pour Arles-Avignon.
"Contre le PSG (défaite 4-0, ndlr),
je suis entré en cours de jeu, raconte-
t-il. Après ce match, j’ai eu
un sentiment très positif. J’ai senti
qu’il y avait de la place pour
moi dans cette équipe."
Devant Auxerre, au Parc des
sports d’Avignon, il est titularisé
pour la première fois. L’ACA sombre
encore (4-0). "J’avais encore
de bonnes sensations ce soir-là,
indique-t-il. Ce résultat ne reflète
pas ma performance."
Son abnégation est enfin récompensée
à Brest et contre
Lyon, où il est aligné aux côtés de
Pavon. Christian Gourcuff n’est
pas étonné de revoir Soro au
plus haut niveau. "Il a connu tellement
de galères, il n’a jamais
baissé les bras, glisse-t-il. Et puis,
il est pétri de qualités. C’est un
garçon attentif, rigoureux. Sa relance
est très propre et il compense
son manque de vitesse par une
très bonne lecture du jeu. Son retour
à Lorient sera chargé d’émotions.
J’espère que ce sera le cas
pour lui aussi. Il y a laissé un très
bon souvenir."
L’Ivoirien a hâte de fouler de
nouveau la pelouse du Moustoir.
"J’ai glissé quelques tuyaux à l’entraîneur
et aux joueurs sur la manière
de procéder de Gourcuff", révèle-
t-il. Bakary Soro est prêt à
jouer un bien mauvais tour à son
ancien club.

Un premier succès
dans l’objectif

Faruk Hadzibegic n’en fait pas
mystère. Ce soir à Lorient, après
deux matches nuls à Brest (0-0)
et face à Lyon (1-1), l’entraîneur
acéiste veut voir ses joueurs glaner
leur premier succès en Ligue
1. "Je souhaite bonifier ces
deux bons résultats, assène le
Bosnien. On va là-bas pour gagner.
Nous ne sommes pas inférieurs
à Lorient. Il faut oublier notre
situation au classement pour
avancer." Le forfait de Camel Meriem
(nez cassé), qui a finalement
renoncé, est un événement
perturbateur pour Hadzibegic,
qui devra aussi se passer de Thomas
Ayasse et d’Angelos Charisteas,
qui ont rejoint l’infirmerie
dans la semaine. Sur le terrain
synthétique des Merlus (les Acéistes
se sont entraînés deux fois
sur la même surface à Avignon),
une chance devrait être donnée
devant à des éléments rapides
comme Deme Ndiaye, Benjamin
Psaume, voire Rémy Cabella,
convoqué pour la première fois.
"Il y aura de la vitesse", confirme
le coach, qui sait qu’une victoire
dans le Morbihan pèserait plus
lourd que 3 points : "Ça nous permettrait
de revenir à 6 points de
Lorient, avec qui on luttera
peut-être pour le maintien

Faruk Hadzibegic, entraîneur
de l’ACA : "Pour faire mieux, il
aurait fallu qu’on puisse aligner
une équipe au complet, avec
des joueurs au même niveau
physique.
Je pense qu’on avait beaucoup
donné sur le plan émotionnel
lors des matches contre Brest
et face à Lyon. On a eu du mal à
retrouver la même fraîcheur
mentale.
On fait une première mi-temps
tout à fait acceptable, mais la
sortie d’Aït Ben Idir nous a perturbés,
et on a trop subi ensuite,
ça nous a été fatal. Le seul
point positif est que j’ai vu dans
les yeux de mes joueurs dans le
vestiaire qu’ils veulent continuer
à croire à l’impossible. Et
moi avec eux."
Auteur d’une bonne prestation, Bakary Soro s’est rappelé au
bon souvenir des supporters lorientais

ACA : Aït Ben Idir tiendra sa place contre Caen
Publié le mardi 02 novembre 2010 à 14H04


Touché aux adducteurs à Lorient, Jamel Aït Ben Idir avait dû céder sa place à Emmanuel Corrèze à la mi-temps. Finalement, le milieu de terrain de l'ACA s'est entraîné normalement ce matin. Il devrait être dans la groupe contre Caen. Un soulagement sans doute pour Faruk Hadzibegic, dont les solutions commençaient à manquer au milieu de terrain après la blessure de Thomas Ayasse, victime d'une déchirure à la voûte plantaire et éloigné des terrains pour 2 à 3 semaines.

(1) Meriem, Basinas, Charisteas, Pavon et Johnathan.

Camel Meriem de retour contre Caen mercredi 03 novembre 2010 à 17H43



Forfait à Lorient en raison d'une fracture du nez, le milieu de terrain de l'ACA devrait tenir sa place samedi, lors de la réception de Caen au Parc des sports d'Avignon (19h). Ayasse (déchirure à la voûtre plantaire) devra encore observer deux à trois semaines de repos. En revanche, Abenzoar (adducteur) et Kermorgant (cuisse) sont actuellement en phase de reprise et pourraient postuler pour le déplacement à Monaco, le 13 novembre. Ce sera plus long pour Alavaro Mejia. Si le défenseur a repris la course la semaine dernière, il évite encore les oppositions et les contacts. Enfin, Charisteas ne s'est pas entraîné hier et aujourd'hui pour des raisons personnelles

Erbate fait sa rentrée contre Caen
3 contributions Publié le vendredi 05 novembre 2010 à 17H12


El Amin Erbate, qui était sorti du groupe de l'AC Arles-Avignon depuis la 4e journée, a été convoqué par Faruk Hadzibegic parmi les 17 joueurs retenus contre Caen, demain soir (19 heures) au Parc des sports d'Avignon. Le défenseur international marocain pourrait être aligné dès le coup d'envoi, et au milieu de terrain, secteur sinistré avec les blessures d'Ayasse (voûte plantaire) et d'Aït Ben Idir (adducteur). Absent à Lorient, Camel Meriem devrait également retrouver sa place, sa fracture du nez contractée contre Lyon n'étant plus qu"un mauvais souvenir.

Le groupe de l'ACA :
Gardiens: Merville, Planté
Défenseurs : Laurenti, Pavon, Soro, Germany, J.-A. Fanchone, Erbate
Milieux : Piocelle, Bouazza, Corrèze, Cabella
Attaquants : Psaume, Meriem, Dja Djédjé, K. Diawara, N'Diaye

◗ LE RETOUR
DE KAMEL GHILAS
Il a enchaîné les tours de terrain
sans ressentir de gêne apparente
: Kamel Ghilas, qui s’était fracturé
la malléole de la cheville
droite durant un entraînement
mi-septembre, a fait son retour
hier matin. Après s’être fait opérer
à Marseille le 20 septembre,
l’international algérien formé à
Saint-Antoine était parti à
Saint-Raphaël pour sa rééducation.
Sa rentrée en compétition
ne devrait toutefois pas avoir
lieu avant la nouvelle année.
◗ LE MÊME GROUPE
ÀMONACO
Yann Kermorgant (cuisse), Loïc
Abenzoar et Jamel Aït Ben Idir
(adducteurs) ne devraient pas
être rétablis pour le match à Monaco
samedi, où Faruk Hadzibegic
a déjà prévu d’emmener le
groupe vainqueur de Caen. Angelos
Charisteas, qui a repris le
travail collectif après une semaine
durant laquelle il s’était uniquement
consacré à sa fille, victime
d’une otite sévère qui l’a
conduite à l’hôpital, devrait également
rester à Arles.
EXCELLENTE NOUVELLE
DE CE REMARQUABLE TECHNICIEN
◗ SIMPLE BÉQUILLE
POUR MERIEM
Sa sortie peu après la mi-temps
face à Caen, avait d’abord été interprétée
comme la conséquence
d’un claquage. En fait, il ne
s’agissait que d’une béquille
pour Camel Meriem, qui affrontera
donc son ancien club en
Principauté samedi.
◗ LE HAMSTER
DE JOHNATHAN
Obligé de prendre son mal en
patience depuis qu’il s’est blessé
avec la réserve, le jeune Brésilien
Johnathan s’est acheté un
hamster nain pour égayer ses
journées à l’hôtel

Romain Elie : "Je méritais ma chance" Publié le mercredi 10 novembre 2010 à 16H07

Coup dur pour Romain Elie. Le défenseur prêté par Arles-Avignon à Charleroi (D1 belge) a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en coupe de Belgique, face à Beveren. Il sera opéré mercredi 17 novembre par le Pr Franceschi à Marseille et sera éloigné des terrains au moins six mois. Ce matin, il était à Arles où il a retrouvé ses amis de l'ACA tout en découvrant les nouveaux locaux du club. Il en a profité pour donner son sentiment sur la saison d'Arles-Avignon. "Pour moi, il n'y a pas de secret, avoue-t-il. Cela va beaucoup mieux depuis le retour des anciens. On avait déjà une équipe en place. Mais l'ex-entraîneur a décidé de mettre les anciens au placard. Même si je montrais de bonnes choses à l'entraînement, je savais que je ne jouerai pas. Pourtant, je méritais ma chance".
Romain Elie vit aussi des moments difficiles avec son club de Charleroi, dernier du classement et dont l'entraîneur a été remercié mi-septembre. Cela ne vous rappelle rien ? "Mais la situation est pire qu'ici, soutient le défenseur. Le manager va partir, l'équipe est inexpérimentée et le président pense à son argent avant son club. En Belgique, je me suis rendu compte que j'étais très bien ici". Elie devrait revenir à l'ACA en fin de saison

L’irrésistible ascension
de Gaël Germany
LIGUE 1 Le latéral d’Arles-Avignon évoluait encore enDHen Martinique en 2008

Joueur de DH en Martinique il y a trois ans, Gaël Germany
a inscrit son premier but en pro contre Caen




Ne pas se fier à sa pointe
d’accent créole. Si le ton
peut laisser trahir une
certaine nonchalance, Gaël
Germany est un fonceur. La trajectoire
du très véloce latéral
gauche de l’AC Arles-Avignon
en atteste : en moins de trois
ans, il est passé de la DH en
Martinique, son île natale, à la
Ligue 1, dans laquelle ce pur
gaucher a inscrit, du pied droit,
son premier but en pro contre
Caen, samedi dernier. "Toute
la Martinique doit être contente,
car je sais que mes performances
sont suivies là-bas", témoignait-
il, tout sourire, au sortir
du vestiaire ce soir-là.
Sainte-Marie a dû particulièrement
vibrer. C’est dans cette
commune martiniquaise de
20000 âmes que Gaël Germany
a tapé dans son premier ballon,
sous le maillot jaune et vert de
la Samaritaine. Un club que
l’AC Arles vient affronter sur
ses terres en décembre 2007,
en Coupe de France. Les Acéistes
repartiront des Antilles avec
une qualification... et un nouveau
joueur. Recalé plusieurs
fois lors d’essais dans des clubs
en Métropole (il avait fait une
croix sur le foot pro et passé un
BTS de commerce international),
Gaël Germany a tapé dans
l’oeil de Michel Estevan. Son
destin bascule. Il disputera 16
rencontres de National entre
janvier et mai 2008 (1 but).
Gravement blessé après
22matches et trois buts la saison
d’après (rupture des ligaments
du genou), le Martiniquais
vivra la montée historique
en Ligue 2 depuis la tribune
du stade Fournier. De retour
sur les terrains en février
2010, après un an d’arrêt, il participera
sur la fin à celle, non
moins historique, en Ligue 1.
Une élite qu’il apprend à apprivoiser
avec l’humilité qui le caractérise.
"Il y a moins de déchet technique
et, physiquement, les efforts
à produire ne sont pas les mêmes,
analyse le novice avec lucidité.
Le National et la Ligue 2
sont plus axés sur le contact et
les duels. En Ligue 1, il y a plus
de courses et de replacements à
effectuer. Et même si notre nouvelle
façon de défendre, avec un
gros pressing collectif, me permet
de mieux m’exprimer, c’est
dur... !"
Pour garder la confiance
d’un Faruk Hadzibegic qui l’a
relancé après une longue mise
à l’écart (titulaire à Sochaux
lors de la 1ère journée, il avait disparu
du groupe jusqu’à la réception
d’Auxerre, pour la 8e),
Gaël Germany évite de se prendre
pour un autre. "À chaque
match, je sais que je dois sortir
une grosse prestation, précise-
t-il. Parce que je suis
conscient que mes adversaires
sont logiquement plus forts que
moi."
Samedi dernier, sur l’ouverture
du score caennaise, il s’est
fait "enrhumer" par Youssef El
Arabi, désormais meilleur buteur
du championnat. Sur le
coup, il s’en est tellement voulu
qu’il a piqué un sprint mémorable,
côté droit, pour aller
égaliser. "Je me sentais coupable,
je voulais rattraper mon erreur",
glisse-t-il. Heureux pour
lui, ses coéquipiers n’ont en
tout cas aucun a priori à son
égard : lors des deux derniers
matches, à Lorient et contre
Caen, il est l’Acéiste qui a touché
le plus de ballons




◗ LA TUILE POUR
ROMAIN ÉLIE
Le défenseur prêté par l’ACA à
Charleroi (D1 belge) a été victime
d'une rupture des ligaments
croisés du genou droit en coupe
de Belgique. Il sera opéré le 17
novembre par le Pr Franceschi à
Marseille et sera éloigné des terrains
au moins six mois. Hier matin,
il a effectué une visite surprise
à Arles. "Pour moi, il n'y a pas
de secret, avoue-t-il. Cela va
beaucoup mieux à l’ACA depuis
le retour des anciens. L'ex-entraîneur
a décidé de nous mettre
au placard. Pourtant, je méritais
ma chance".
◗ HADZIBEGIC AU
VÉLODROME HIER SOIR
L’entraîneur de l’ACA a assisté
au quart de finale de la coupe
de la Ligue entre l’OM et Monaco
hier soir, afin de superviser
le club princier, adversaire
d’Arles-Avignon samedi (19h,
Foot +). Son adjoint, Kader Ferahoui,
a suivi la rencontre Montpellier-
Lille.