LES PRESIDENTS NE VALSENT PAS... QUAND A EUX !!!!

Stellardo : « Perdre contre Lille n'est pas un déshonneur ».Publié le mercredi 20 avril 2011 à 07H20
« Quand on voit cet engouement, on a envie, c'est certain, d'aller plus loin et de faire des choses d'envergure ».

PATRICE LAPOIRIE

Le destin ne s'embarrasse guère d'états d'âme. Gilbert Stellardo en sait quelque chose, qui a connu il y a quelques mois la douleur de perdre un fils. Ce n'est pas dans l'ordre normal de l'existence, mais c'est ainsi. Il ne l'a pas choisi.

Hier, c'était soir de lumière au Ray. Sourire illuminant le visage d'un homme tout en joie derrière ses Aiglons. Gilbert n'a pu, on le devine, s'empêcher de penser à Marc, dont le coeur battait chaque seconde en rouge et noir. La vie vous réserve parfois de drôles de raccourcis.

Clairs-obscurs...

Ce n'est pas une saison comme les autres pour le président Stellardo. Mais sans le moindre doute, cette demi-finale était jusqu'ici le match le plus important de « sa » présidence.

Aussi l'avons-nous invité, sur le vif, sans phrases réfléchies ni discours de circonstance, à vous confier quelques sentiments de son Nice-Lille...

Président, on suppose que la déception prime avec ce résultat ?

Oui, déçu naturellement parce qu'en deuxième mi-temps, il y avait quand même la place. On prend deux buts sur des fautes grossières d'inattention, et après, on n'a pas su concrétiser les quelques occasions qu'on a eues.

Aucun regret, finalement ?

Si, parce que ce qui me gêne toujours, ce n'est pas tant de perdre, car ça, c'est le sport, mais enfin, il y a toujours un arbitrage tendancieux...

Vous voulez parler du penalty non sifflé ?

Il y a le penalty évidemment, mais il n'y a pas que ça. On sort un carton contre nous pour n'importe quelle faute alors qu'on ne le fait pas de l'autre côté. C'est toujours tendancieux et c'est ça qui fait râler ! Ce n'est pas le fait de perdre mais arbitrons correctement, quoi !

Comme on dit souvent, c'est la prime aux grosses équipes ?

Vous savez, on est une équipe respectable comme les autres et on est moins respectés que les autres ! On a toujours l'impression d'être des voyous... Je suis désolé, mais on ne devrait pas infliger un carton à Ben Saada dès sa première faute. Tout ça ne se fait qu'à notre encontre.

Comment avez-vous vécu ce match, les nerfs à vif ?

Oui, énervé bien sûr, parce qu'on prend un but en première période par inattention et on en reprend un second au plus mauvais moment ! Après on a joué, on s'est battus et si on marque un but à ce moment-là, on peut peut-être revenir. De toute façon, perdre contre Lille n'est pas un déshonneur.

Ce public extraordinaire mérite de vivre d'autres événements de cette envergure. Et d'avoir une équipe encore plus étoffée, non ?

Oui, le public a été exemplaire, même si un petit voyou nous a énervés avec son fumigène...

Cela dit, quand on voit cet engouement, on a envie, c'est certain, d'aller plus loin et de faire des choses d'envergure, c'est clair.

Que pouvez-vous dire à tous ces gens qui ont poussé le Gym ce soir, pour la saison prochaine ?

Je peux leur dire que l'année prochaine, il y aura une belle équipe, je pense supérieure à celle de cette année. Bien que je persiste à dire que ce groupe est une équipe de première moitié de tableau, même si on a eu des passages à vide cette saison.

Aurez-vous la volonté et surtout la possibilité d'injecter davantage de fonds dans le club pour le recrutement ?

Nous, on sait ce qu'on peut mettre. Ce qu'il faut, c'est être intelligent et faire un recrutement comme

on l'a fait cette année dans des conditions correctes. Après, je l'ai déjà dit, ce qu'il nous faut aujourd'hui, ce sont des partenaires qui puissent investir sur les trois prochaines saisons.

Vivement 2013 ?

Oui bien sûr car on a hâte d'avoir le stade que les Niçois méritent. Mais pour le moment, on a encore des matches à gagner pour finir dans les dix premiers.

Un dernier mot, plus personnel, sur votre fils, Marc. On suppose que vous avez fortement pensé

à lui ce soir ?

(Ses yeux s'embuent) Oui, évidemment. J'ai dans la poche un souvenir de lui... Mais il n'y a pas que moi qui y pense d'ailleurs. J'aurais aimé l'emmener au Stade de France, c'est clair...

Nicollin : "J’ai la boule au cœur"
Recueilli par JEAN-MICHEL IZOIRD
25/04/2011, 06 h 00
Louis Nicollin, déçu, regarde la remise de la coupe de la LIgue aux Marseillais. (Photo FRANCK VALENTIN)
Quel sentiment prédomine après cette finale perdue ?
C’est pas la forme, vraiment. J’ai le sentiment qu’on est passé à-côté de quelque chose de grand dans ce match. Mais bon, on n’a pas à rougir de cette défaite. Du moins, je ne pense pas...

On vous sent effectivement touché ?
Je le suis... sincèrement. Voir ces 18 000 Montpelliérains à Paris, ça me file la boule au cœur. Ils m’ont ému aux larmes. Bien sûr, ils étaient moins nombreux que les Marseillais. Mais quelle ferveur ! J’avais la chair de poule quand j’ai vu ça. C’est merveilleux, vraiment. Et puis ça montre qu’on est devenu le club de tout une région, pas seulement celui de Montpellier. Je suis déçu, mais ces gens-là, ils m’ont boosté pour l’avenir. On va s’appliquer à monter une belle équipe, travailler avec nos jeunes et tout faire pour remonter un jour à Paris.

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Après le match, on vous a vu errer, seul, sur la pelouse... (Il coupe).

Non, je n’étais pas seul. Je surveillais les joueurs au cas où certains se seraient vautrés sur la pelouse. Et puis, je voulais qu’on reste là pour féliciter les Marseillais quand ils recevaient la coupe. C’est normal. Il fallait être digne jusqu’au bout. On l’a été. On a applaudi et on est rentré aux vestiaires.

"18 000 supporters au Stade de France, c’était merveilleux"
Louis Nicollin

Quelle était l’ambiance d’après-match ?
Terrible ! Les joueurs étaient effondrés, certains pleuraient comme des gamins. C’était à chialer... Franchement, je me fais du souci pour la suite. J’espère qu’ils vont réagir rapidement et qu’on va prendre très vite les deux points qui nous manquent. Et ce Spahic ! J’avais jamais vu ça. Il était désemparé ce type. C’est vraiment un mec attachant. On est allé manger un bout et puis on est rentré. Mais le repas, il avait goût à rien...

Avez-vous pensé à Georges Frêche ?
Oui, évidemment. À un moment, j’ai cru qu’il allait nous l’offrir cette coupe. Mais il n’a pas pu, c’est dommage.

Avez-vous des regrets sur le match et son déroulement ?
Pfff... Des regrets, j’en ai sur les deux matches car on n’est pas si loin que ça des Marseillais. Et puis on pourra toujours parler du coaching de René (Girard). Il l’a fait en son âme et conscience. Et lui aussi était effondré. René, j’ai surtout envie de l’encourager. Depuis qu’il est là, il fait un super boulot.

Pour espérer progresser, il va falloir recruter, surtout en attaque...
Je ne sais pas. Les mecs devant, on les a quand même ! Cet Utaka, j’y crois dur comme fer, car c’est un bon joueur, attachant en plus. Mais il a dû être mal soigné en Angleterre, il est toujours blessé. Il faut continuer à bâtir et recruter deux ou trois bons joueurs. On avait quand même six gamins sur la pelouse, samedi. Par contre, il va falloir les garder, ce ne sera pas simple. Moi, j’aimerais conserver Mapou (Yanga-Mbiwa) un an de plus, au moins. Et puis Spahic... Il n’est pas encore parti. Il est sous contrat.

Qu’attendez-vous de la fin de saison ?
Oh la la ! À Lyon (mercredi, en championnat, NDLR), ça risque d’être terrible parce que les pauvres, ils sont effondrés. Mais dès le match de Brest, on va se remobiliser, relever la tête et essayer de terminer en beauté.

Votre fils Olivier, qui est président du conseil de surveillance du club de rugby de Montpellier, était à Paris, pas à Brive...
Mais il est foot avant tout Olivier, ne l’oublions pas. Tiens, tu me fais penser au rugby. Là aussi, j’en suis malade de cette défaite à Brive. (Il réfléchit) Mais bon, quand je vois ces 18 000 Montpelliérains à Paris, parfois je me demande s’il ne faut pas remettre tous les œufs dans le même panier.

Vous pourriez donc à terme lâcher le rugby ?
Bah, ça se réfléchit... On verra bien, plus tard.

AJA - Dujon : «Cela me dépasse»





Alain Dujon : «Ils se sont fracassés la tête et maintenant ils veulent revenir ensemble».
Alain Dujon, président de l'AJA, a «du mal à comprendre» la tentative de putsch des «historiques» du club. Une assemblée aura lieu le 19 mai.

Alain Dujon, le président de l'AJ Auxerre, a présenté son incompréhension suite à la tentative de putsch des «historiques» du club (Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel, Guy Roux). «J'ai du mal à comprendre. Qu'ils veuillent faire un putsch à cinq journées de la fin, cela me dépasse. Ils se sont fracassés la tête et maintenant ils veulent revenir ensemble. Sur le devant de la scène pour diriger le club, a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe vendredi. Ils n'ont pas compris que l'AJA ne leur appartenait pas.» M. Dujon ne cache donc pas son agacement. «C'est ça l'avenir de l'AJA ? Moi, j'ai des idées et je les applique sans eux et cela ne leur plaît pas, a-t-il ajouté. Ca les arrangerait, mais je ne suis pas encore viré. Il va y avoir une assemblée générale le 19 mai et on ne va pas se contenter d'être les mauvais petits canards.»

Appuyé par Guy Roux et Jean-Claude Hamel, Gérard Bourgoin souhaite retrouver son poste de président de l'AJA à la place de d'Alain Dujon. L'ancien vice président auxerrois pourrait voir son souhait se réaliser le 19 mai lors d'une assemblée générale extraordinaire. «Nous sommes tous sauf Putschistes. Nous sommes des légalistes. On dit juste attention, il y a moyen de gérer autrement. On veut juste changer une méthode qui n'est pas à la hauteur de l'AJA», a-t-il indiqué. Les «historiques» reprochent à Dujon son inexpérience du milieu

BATAILLE DE COQS
LE POULET ...C EST SA SPECIALITE


18 mai 2011«La fin de la récréation»
Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel et Guy Roux veulent reprendre le contrôle du club. L'ex « roi du poulet » explique le projet.

Gérard Bourgoin est à la tête de l'équipe
Ambiance de veillée d'armes dans les coulisses de l'AJ Auxerre. Les « vieux de la vieille » Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel et Guy Roux entendent reprendre le contrôle du club à l'occasion d'une AG, jeudi. L'ancien « roi du poulet » explique son projet.

« Gérard Bourgoin, allez-vous "flinguer" Alain Dujon jeudi lors de l'AG du club ?
Il y a quatre ans, le président Hamel a fait un choix, en trouvant un homme, bon... enfin en misant sur l'équipe du président Dujon. Hamel les a installés. Ce qui ne voulait pas dire que les 42 membres du Conseil d'administration allaient comme des béni-oui-oui regarder faire les choses. On a considéré qu'il fallait sonner la fin de la récréation. On a obtenu des résultats extraordinaires (qualification pour la Ligue des champions) grâce à la cohérence de l'équipe de Jean Fernandez. On a quand même trouvé que par la suite ça manquait un peu d'ambition.

Que reprochez-vous à Alain Dujon ?
Il n'y a pas eu le recrutement qu'il fallait pour aborder les quatre compétitions de cette saison. L'effectif n'était pas suffisant pour jouer sur tous les tableaux. Et à un moment, on a vu s'approcher la deuxième division. On dit que gouverner, c'est prévoir. C'est une gouvernance qui n'a pas prévu. Auxerre a bâti son image sur la formation. Aujourd'hui notre système de formation n'est plus aussi performant. Le CA a demandé à ce que soit revue cette politique. On a confié au président Dujon la mission de remonter un centre. Il a été jusqu'au bout et alors que des entrepreneurs de haut niveau ont commencé à négocier avec lui, d'un seul coup il y a eu arrêt sur image. On lui reproche son manque de décision, la mollesse de la gouvernance.

Alors que les moyens étaient là, c'est ça ?
Les moyens ont toujours été là, en hommes comme en cohésion politique, ce qui est très rare. Il y avait un consensus, des accords de financement. Mais ça va à une vitesse d'escargot alors que la D1 va à une vitesse d'avion de chasse.

Pensez-vous réussir à reprendre le pouvoir ?
J'ai toujours conduit des combats avec des armes bien "calculées" à l'avance. Il y a trois semaines nous étions légèrement minoritaires mais aujourd'hui notre courant est majoritaire. J'ai vu que M. Dujon ne manquait pas de confiance et qu'il pensait être majoritaire lui aussi. Je pense que nous gouvernerons la semaine prochaine.

Visez-vous clairement la présidence ?
Oui, il faut bien qu'il y ait quelqu'un qui l'incarne. C'est ce qui a été prévu, il n'y a pas d'équivoque sur le sujet. On est en rang très serré.

Quels seront les rôles de Guy Roux et Jean-Claude Hamel ?
Avec Guy Roux, difficile d'avoir un meilleur conseiller en recrutement de jeunes et il oeuvrera sur la façon de mettre en place des réseaux en région parisienne, en Europe ou en Afrique du nord. Jean-Claude Hamel fera profiter de son expérience le jeune directeur général qu'on mettra en place. Quant à moi, vous savez que je sais faire du vélo tout seul et je n'attends pas qu'on me tienne le manche (sic).

Que répondez-vous quand on oppose la jeune classe qu'incarne Alain Dujon à l'ancienne école que représente votre attelage ?
Dans les affaires, je ne fais pas de complexe sur ce sujet. Je suis dans le management depuis une cinquantaine d'années. Je n'ai pas trop de leçon à recevoir sur la façon dont on peut mener une affaire. Notre attelage est crédible, et il l'est pour la France entière (sic).

Jean Fernandez, à ce jour, n'a pas prolongé...
On entend parler de ça oui, c'est bien. Dans la vie, il vaut mieux faire envie que pitié. Je suis très content pour Jean Fernandez. Quand il est arrivé au club, j'ai fait un an de management avec lui, j'ai été très séduit. Je reste sur cet esprit et c'est pour ces raisons que je souhaite le conserver avec son staff.

Lui en avez-vous fait part ?
Non, ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Le sujet, c'était qu'Auxerre assure son maintien. Jean Fernandez s'est battu pour que son équipe s'éloigne de la zone rouge. Moi je me bats pour changer la gouvernance. »

19 mai 2011 - 00h14
AJA : Guy Roux recadré
Mis en cause par un trio de putschistes qui vont essayer de l'écarter de la présidence jeudi, Alain Dujon a réagi par communiqué aux jugements portés à son encontre par Guy Roux, notamment dans L'Equipe.

Entre autres précisions, Alain Dujon exprime sa version concernant le dossier du nouveau centre de formation, qui a mis le feu aux poudres.

"Concernant le projet du centre de formation, manifestement Monsieur Roux parle sans avoir une totale connaissance du dossier et malgré les échanges répétés que le club a eu avec lui sur ce dossier – il faut rappeler aussi qu'il était déjà opposant au projet initial. (...) Il est techniquement impossible d'affirmer que les travaux auraient dû commencer au 1er avril 2011, pour la bonne et simple raison que pour des raisons administratives, l'AJA, maître d'ouvrage, ne peut pas encore lancer les travaux."

"Il est faux de dire que le Président Dujon 'a tout bloqué et sorti un nouveau projet', la rénovation des deux bâtiments existants est souhaitée par le Président et le Conseil d'Administration. Le Conseil a voté à la majorité le 8 avril dernier la poursuite d'une étude complémentaire pour l'extension du centre (dans le but de prévoir au mieux l'avenir du club et ceci en totale concertation avec les techniciens actuellement salariés du club). Cette étude ne retarde en rien le début des travaux et il ne faut pas présager des conclusions de celle-ci. La démocratie et les prochaines décisions du Conseil d'administration décideront de la suite de ce projet, qui est vital pour le club."

Alain Dujon poursuit par la défense de son bilan :

"- Comment peut-on dire qu'il « faut sauver l'AJA » par des personnes qui manifestement ne souhaitent pas avoir de successeurs ? Messieurs Roux et Bourgoin se prévalant d'avoir le même âge que le Général de Gaulle et le Président François Mitterrand.

Faut-il un plan de sauvetage pour un club qui :

- a terminé 3ème de Ligue 1 en 2009/2010,

- s'est qualifié en Champions League et a fait rêver des milliers de supporters notamment lors de ces 8 matchs prestigieux et a réalisé l'exploit de l'année en éliminant le Zénit Saint-Petersbourg en tour préliminaire,

- a un staff technique très compétent, qui peut travailler dans de bonnes conditions, et son entraîneur principal qui a sous la présidence de Monsieur Dujon, était élu meilleur entraîneur par ses pairs en 2010,

- a participé à une demi-finale et un quart de finale de coupe nationale en deux ans,

- a intégré de jeunes joueurs prometteurs du centre de formation au sein de l'équipe professionnelle, au cours de cette dernière saison,

- a retrouvé en 2010 une place dans le top 5 du classement des centres de formation de la FFF,

- est en passe de se maintenir pour une 32e saison consécutive malgré de nombreuses blessures et de poursuivre ce miracle permanent au cours d'une saison des plus compliquées pour de nombreux clubs de l'élite,

- s'est rétabli financièrement après plusieurs exercices déficitaires et est parvenu à reconstituer une trésorerie suffisante pour faire face aux aléas sportifs, et ce malgré une conjoncture difficile pour les clubs sportifs professionnels,

- a une image qui s'est encore améliorée d'après des études nationales et indépendantes,

- a réussi à mettre aux normes en moins de deux mois le stade Abbé Deschamps et à avoir l'accord de l'UEFA pour organiser dans de bonnes conditions la Champions League et recevoir des rencontres de prestige à Auxerre

AJA - Bourgoin : «Dujon devait démissionner»
Gérard Bourgoin regrette qu'Alain Dujon ait refusé de démissionner de son poste de président de l'AJA.
Candidat à la présidence de l'AJA, Gérard Bourgoin a nié le report de l'Assemblée générale extraordinaire. Et sa mouvance a élu un nouveau président de l'Association. A Auxerre, c'est l'imbroglio !

«Gérard Bourgoin, regrettez-vous le report de cette Assemblée générale extraordinaire ?
Mais on ne peut pas reporter une AG ! Il n'y a pas eu de report ! Nous avons simplement constaté une volte-face du président de l'Association (Ndlr : Guy Sénéchal). Avec sa mouvance, forte de dix-sept membres, il a quitté la salle, une attitude que nous regrettons. Les vingt-six votants qui restaient ont donc procédé à l'élection d'un nouveau président de l'Association, et c'est Henri Meaupoil qui a été élu, avec Michel Parmentier comme président. L'ancien président a balayé le respect de cette assemblée ! Il y a eu un vote de défiance à son encontre. On ne peut pas faire n'importe quoi. Nous ne sommes pas en Côte d'Ivoire !


Et donc, vous n'êtes pas le président de l'AJ Auxerre?
Non. Le président, c'est toujours Alain Dujon. Mais je pense qu'il devait démissionner. Nous avons nommé trois membres qui représenteront l'Association au sein de la SAOS. Je fais partie de ces trois membres. Nous allons demander rapidement la convocation du Conseil d'administration de la SAOS, et si je parviens à réunir au moins cinq votants en ma faveur, Dujon devra partir. On fera respecter les textes.


C'était un putsch ?
Pas du tout. On fera les choses dans les règles. J'espère que s'il y a passation de pouvoir elle ne sera pas houleuse. Nous, nous travaillons déjà sur l'avenir. Pas encore les transferts. On veut savoir avec quel entraîneur, avec quel staff technique on va travailler. Nous allons mettre en place notre projet de centre de formation. On va prendre des décisions pour que l'AJA reste, avec ses moyens, parmi les grands de la Division numéro 1 (sic)...»

LES PRESIDENTS NE VALSENT PAS... QUAND A EUX !!!!..QUOIQUE

AJA - Bourgoin président mardi ?
DUJON DEHORS


Gérard Bourgoin pourrait être porté mardi à la présidence de la société gérant le secteur professionnel de l'AJ Auxerre (L1) après une ordonnance du tribunal de commerce d'Auxerre rendue lundi et imposant la convocation du conseil d'administration du club.

Selon cette ordonnance, le CA de la Société anonyme à objet sportif (SAOS), détenue à 99% par l'association AJA Football présidée désormais par Henri Maupoil, 72 ans, élu jeudi soir au détriment de Guy Sénéchal lors de l'Assemblée générale extraordinaire, devait se réunir lundi en fin d'après-midi.


Son ordre du jour était la révocation du président de la SAOS en exercice depuis bientôt deux ans, Alain Dujon, 49 ans, et la nomination d'un nouveau président. Ce conseil se déroulera finalement mardi, a confirmé à l'AFP M. Dujon en regrettant sa tenue «par le biais d'une ordonnance non-contradictoire»

Elu président de l'AJ Auxerre ce mardi, Gérard Bourgoin a fait part de sa satisfaction, avec deux idées précises en tête: garder Fernandez et «porter haut les couleurs» du club bourguignon.


«Après bien des rebondissements, vous voilà élu nouveau président de l'AJA, le dénouement a paru long à venir ?
Cela a été un peu difficile, car pour la première fois de son existence, ce conseil d'administration se réunissait sur ordonnance du président du tribunal de commerce. Ce matin, un administrateur antérieur à l'assemblée de jeudi était présent, se considérant toujours administrateur. Le président du tribunal de commerce avait demandé qu'on soit assisté d'un huissier et de la force publique, afin que tout le monde comprenne qu'il fallait qu'on arrête le petit jeu de ne pas respecter les décisions de justice. On était donc avec un CA à huit au lieu de sept. Cet administrateur est un élu de l'Yonne, et il a fallu prendre des précautions d'usage pour lui faire comprendre qu'il devait partir. Dans une société anonyme, c'est très clair, quand une expression majoritaire est clairement établie, vous devez la suivre.


Ce changement de gouvernance à l'AJA va-t-il donner de nouvelles orientations pour le club ?
La feuille de route dans laquelle s'est inscrite la majorité des adhérents de l'association, c'est de porter haut les couleurs d'Auxerre. Bien sûr, on va essayer de faire un recrutement en conséquence et d'abord de valider très rapidement des orientations avec le staff technique. Savoir aussi avec quel coach on jouera la saison prochaine, les orientations de la formation et surtout avec quel discernement on va procéder aux ajustements d'effectif. On va être rapidement opérationnel. La saison passée, on a trouvé qu'il avait manqué de la hardiesse, compte tenu des enjeux à relever avec la Ligue des champions où nous n'avons pas eu de chance.


Jean Fernandez sera-t-il encore votre entraîneur la saison prochaine ?
Je suis allé le chercher dans des conditions difficiles voilà cinq ans, alors qu'il venait de qualifier Marseille pour la Coupe d'Europe. Il m'a dit alors oui et le courant passe bien entre nous. Bien que j'ai été écarté de la direction du club il y a quatre ans, je suis toujours resté proche de lui. Il a des ambitions pour Auxerre, comme nous, et je suis favorable au renouvellement de Jean Fernandez à la tête du staff technique. Nous n'en avons pas encore parlé ensemble, mais cela sera fait dès demain matin (mercredi) et tout sera réglé d'ici cinq ou six jours. Car cette semaine, il n'y a qu'un ordre du jour, c'est bien sûr le match de l'AJA dimanche à Lorient!»

PARIS, HIER. Robin Leproux a appris mardi, peu avant son départ pour Doha (Qatar), que Leonardo allait devenir le nouvel homme fort du club. (LP/

Cette semaine qui s’achève a été pénible pour Robin Leproux. Elle pourrait même conduire, dans les prochains jours, le président du PSG hors du football français, deux ans seulement après son arrivée. Hier, le président du club parisien a été battu avec la liste de Fernand Duchaussoy, sur laquelle il figurait, dans la course à la présidence de la Fédération française.

PSG : le rôle de Leonardo se précise Leproux : rester le patron du PSG ou partir Mercredi, à Doha (Qatar), où il avait été prié de se rendre par les nouveaux propriétaires du PSG, il avait appris que Leonardo allait devenir le nouvel homme fort du club, en tant que manageur sportif avec des pouvoirs exhaustifs. L’arrivée du Brésilien va rogner considérablement les prérogatives sportives de Leproux, notamment en matière de recrutement, un domaine pour lequel l’ancien patron de RTL avait pris un goût certain et ne ménageait pas ses efforts.

Retour à un conseil d’administration ?

La nomination de Leo, le dirigeant, tout comme Sébastien Bazin, l’a apprise par la presse, peu avant son départ pour l’Emirat, mardi. Preuve aussi que les Qatariens n’imaginent pas l’avenir de leur club à long terme avec lui, ils ont proposé son poste à Leonardo. Si l’ex-milieu de terrain parisien (1996-1997) l’avait accepté, Leproux serait déjà fixé sur son sort. Mais Leonardo a refusé, préférant se concentrer sur le sportif et ne pas être celui qui va devoir couper des têtes dans les prochaines semaines, une fois le club véritablement passé sous contrôle qatarien, le 30 juin.
Face à ce qui ressemble à une mise à l’écart programmée, Robin Leproux pourrait anticiper et partir de lui-même. Cette façon de faire n’a pas trop plu aux Qatariens qui l’apparentent à du chantage. « Il peut partir, on ne le retiendra pas », confie un proche du dossier. Mais les deux parties devront s’entendre sur une indemnité. En effet, lié au PSG jusqu’en 2013, Robin Leproux a négocié l’été dernier une prime de plusieurs centaines de milliers d’euros en cas de départ.

Aujourd’hui, une forte probabilité existe : si Leproux partait de lui-même ou sur décision des nouveaux décideurs, le PSG pourrait simplifier son organisation décisionnelle afin d’établir un lien direct avec les responsables qatariens. La structure juridique du club pourrait aussi être modifiée et repasser en conseil d’administration dont le président serait Nasser Al-Khelaifi, le patron de la chaîne Al-Jazeera. Au départ cet ami proche du Prince hériter Tamin bin-Hamad Al-Thani, le nouveau propriétaire du PSG, était pressenti comme président du conseil de surveillance à la place de Sébastien Bazin, comme nous l’avons annoncé le11 juin dernier. Dans ce nouveau schéma et en raison de ses nombreuses activités, Al-Khelaifi ne serait pas au club au quotidien. Il laisserait la gestion à deux personnes. Il y aurait d’un côté, Leonardo pour le sportif et de l’autre, un directeur général pour traiter les volets financier et administratif

PSG● Leproux reste président. Annoncé sur la sellette, le président
du PSG, Robin Leproux a été maintenu dans ses fonctions
par le groupe QSI. Une annonce faite lors du passage des
Qataris devant la DNCG. Une entrevue qui s’est bien passée

PSG - «On veut le nouveau Messi»


Le nouveau propriétaire du PSG, M. Al Khelaifi, s'est confié sur la stratégie de QSI dans un entretien accordé à notre quotidien. (EQ)
Nasser Al-Khelaïfi, le nouvel homme fort du club de la capitale, affirme vouloir «amener le PSG très haut» da
Dans une interview jeudi midi, Nasser Al-Khelaïfi, le nouvel homme fort du PSG, s'est expliqué sur la stratégie du Qatar et sur ses espoirs pour le club parisien : « C'est un grand moment. (...) On est ici avec des objectifs et des stratégies bien définis. On veut amener le PSG très haut. (...) On veut surtout le nouveau Messi. On ne cherche pas à recruter Lionel Messi, mais on veut investir dans les très grands talents de demain. » -

LES PRESIDENTS NE VALSENT PAS... QUAND A EUX !!!!;;;et oui

L1
Leproux n'est plus président du PSG !

Robin Leproux n'est plus le président du Paris Saint-Germain. Le conseil de surveillance du club de la capitale, qui s'est réuni à 14 heures au cabinet d'avocats Redlink, dans le 16e arrondissement de Paris, l'a «révoqué de sa fonction».

«Ma première déclaration va au futur du PSG. Quand on vient au PSG pour son développement on est de passage. J'ai essayé avec les équipes que j'ai dirigées de développer ce club et de travailler le plus sérieusement possible. Du fond du coeur, j espère que l'équipe dirigeante aura un formidable succès», a lâché Leproux à sa sortie, moins d'une heure après le début de la séance.

Le Qatar Sports Investments (QSI), présidé par Nasser Al-Khelaifi, qui possède 70% du PSG depuis le 30 juin, instaure donc une nouvelle gouvernance et un nouvel organigramme taillé pour Leonardo, pressenti pour occuper un poste de manager général et désireux d'avoir les pleins pouvoirs. Exaucé, le Brésilien est arrivé mercredi à Paris. Sa nomination devrait être rapidement officialisée.

De Tavernost prévient 28/10/2011 à 13:53

Présent à Bordeaux, Nicolas De Tavernost est revenu sur la situation des Girondins. Si M6 va réinjecter des fonds en vue du prochain mercato, l'actionnaire à prévenu : le club ne doit plus se tromper.

Nicolas de Tavernost, le patron de M6, promet des changements si les Girondins ne se reprennent pas.
De passage à Bordeaux ce vendredi, pour y rencontrer Francis Gillot et officialiser le partenariat public-privé concernant la construction du futur grand stade, Nicolas De Tavernost était également présent à un petit déjeuner organisé par le magazine Objectif Aquitaine. Le président du directoire de M6 en a profité pour revenir sur la situation des Girondins de Bordeaux, relégables. « Ça n'aura échappé à personne, la situation n'est pas bonne. Pour le moment il ne s'agit pas d'analyser la cause. Ce qui est important, c'est d'en corriger les effets », a déclaré NDT, qui a également confirmé que l'actionnaire allait « hélas, remettre la main au porte-monnaie » pour faire face à « cette situation accidentelle et anormale. » « Mais cet effort fait dans l'urgence ne remplacera l'examen rigoureux, qui devra être fait pour déterminer les causes de cette situation », a néanmoins prévenu De Tavernost. « On ne peut pas masquer par l'argent des insuffisances sportives. Nous assumons notre part de responsabilité en continuant de faire notre rôle d'actionnaire, au-delà du budget du club qui est déjà le 4e ou le 5e français. Mais ce que nous demandons en échange, c'est qu'on ne se trompe pas une nouvelle fois, car il n'y aura pas de session de rattrapage multiple par rapport à des recrutements », a-t-il poursuivi, avant de conclure : « On fera l'examen à la fin de la première partie de saison. Avec à la fois les possibles recrutements et l'état où nous en serons après les prochains matches. En fonction de ça, on sera peut-être amené à prendre d'autres décisions. Voilà, c'est clair ? »

LE CERVEAU LES A ABANDONNE
GUERRE DE CHEFS

Dugarry contre-attaque
Le 07/11/2011 à 18:36 | Mis à jour le 07/11/2011 à 18:48

La polémique Dugarry - Triaud a de nouveau rebondi. Si le premier s'est dit intéressé, un jour, par un poste à responsabilités, le second a émis un doute sur ses compétences. Ambiance.

Après une interview accordée à SudOuest.fr où il avait mis en doute la politique sportive des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry a vu le président Triaud réagir sur notre site à la fin du match Bordeaux-PSG dimanche soir (1-1), en critiquant « les anciens joueurs devenus consultants et qui donnent des leçons ». Le champion du monde a décidé de répondre au dirigeant girondin considérant que « mettre les consultants sur le banc des accusés, c'est trop facile ». Vraisemblablement agacé qu'on puisse mettre en doute ses compétences et brider sa liberté de parole, Dugarry a fait son "coming out" ce lundi toujours sur Sudouest.fr , expliquant ses sorties médiatiques et ses ambitions : « Moi qui ai fait 16 ans de carrière, qui ai 55 sélections, moi qui ai participé à deux Coupes du monde, deux championnats d'Europe et deux finales de coupe d'Europe, je ne suis pas légitime ? Si même avec tout ça on ne peut pas dire ce qu'on pense (...), qui peut le faire ? J'ai des arguments, j'ai des infos, je ne balance pas des trucs à l'aveuglette. Je ne suis pas un sniper et ce que je dis n'engage que moi ».

«Je prendrais mes responsabilités»
«S'il a envie d'être candidat, il n'a qu'à être candidat. Ce n'est pas ce qu'il disait, mais... Il faudrait qu'il ait les compétences pour le faire.» Jean-Louis Triaud
Quand on lui reproche de parler dans les médias mais de ne jamais s'impliquer, sa réaction d'ancien Bordelais est immédiate. « Je n'ai pas peur de prendre mes responsabilités, sauf que je veux les prendre dans un rôle qui m'intéresse, (...) pas comme entraîneur ou directeur sportif. Si je revenais dans le football, ce serait plutôt dans un rôle de chef. Mais attention je ne suis pas un putschiste. Si le poste était vacant, si Jean-Louis Triaud décidait de prendre du recul, s'il avait envie de s'occuper de ses petits enfants, alors je prendrais mes responsabilités ». Une nouvelle déclaration peu goûtée par Jean-Louis Triaud qui a réagi : « S'il a envie d'être candidat, il n'a qu'à être candidat , nous a-t-il dit . Ce n'est pas ce qu'il disait, mais... Il faudrait qu'il ait les compétences pour le faire. Bref, je ne suis pas là pour engager la polémique avec Monsieur Dugarry ». Interrogé sur ses propos au Canal footbal Club où il s'était dit prêt à « laisser la place », le président girondin répond : « Ce n'est pas à moi de décider, il y a un actionnaire. S'il veut prendre Dugarry il n'y a qu'à s'adresser à l'actionnaire ». Ambiance...
Christophe Dugarry et Jean-Louis Triaud, quand tout allait bien, lors de la saison 1999-2000.

DUGA ...RIE



Tavernost se moque de Duga
Le 09/11/2011 à 10:05 | Mis à jour le 09/11/2011 à 10:21

Nicolas de Tavernost, patron de M6 et actionnaire majoritaire des Girondins, recadre Christophe Dugarry qui s'en était pris à Jean-Louis Triaud.


Nicolas de Tavernost (à droite) et Christohpe Dugarry (en haut) lors d'un match des Girondins à Chaban-Delmas en octobre 2008.
Affaire Dugarry / Bordeaux, suite ! Nicolas de Tavernost, le président de M6, l'actionnaire majoritaire des Girondins, est entré à son tour dans la polémique qui rebondit depuis samedi dernier entre Christophe Dugarry, consultant à Canal +, et Jean-Louis Triaud, président du club. Tavernost n'a guère apprécié les critiques de "Duga" sur la gouvernance du club, pas plus que ses offres de services. « Si le poste (de président) était vacant, si Jean-Louis Triaud décidait de prendre du recul, s'il avait envie de s'occuper de ses petits enfants, alors je prendrais mes responsabilités », avait lâché l'ancien joueur du club (1988-1996 puis 1999-2002) lundi dans un entretien à Sud Ouest. « Aujourd'hui, je lui conseille de postuler à la présidence de Canal + , a taclé mardi Tavernost en mode sarcastique. Il n'est pas assez ambitieux en voulant simplement présider les Girondins de Bordeaux. La présidence de Canal +, maintenant qu'il est journaliste, c'est dans la droite ligne de ce qu'il fait... »

«Jean-Louis Triaud a toute notre confiance.»
L'actionnaire n'a pas apprécié non plus que Dugarry critique le club par médias interposés une veille de match (l'ancien attaquant international avait ouvert le feu samedi avant le Bordeaux-PSG du lendemain). S'il n'exclut pas de débattre des points soulevés par le consultant, qui avait notamment pointé l'absence de directeur sportif au club, il a surtout assuré que Jean-Louis Triaud en tenait solidement les clés. « Jean-Louis Triaud est mon ami et le président de Bordeaux. Pour maintenant et pour l'avenir. J'ai d'ailleurs confirmé, il y a encore peu de temps, qu'il avait toute notre confiance. » - Rédaction

Blanc : «Son coeur a parlé» Ex-coéquipier de Dugarry et entraîneur des Girondins (2007-2010), Laurent Blanc a commenté mardi la sortie du consultant sur son ancien club : «Duga, je le connais très bien et je l'aime beaucoup. Je crois que c'est le coeur qui a parlé. Il voit son club en difficulté. Ça lui fait mal. Il essaye de faire réagir les gens, de faire un peu de mouvement. Maintenant, s'il a l'intention de s'impliquer dans un club, à Bordeaux ou ailleurs, je trouve ça bien. Très bien même.»

Grande explication au menu
Le 10/11/2011 à 08:46

Après leur match médiatique par aller et retour , les Bordelais en surchauffe vont s'expliquer en direct. Christophe Dugarry, l'ancien attaquant devenu consultant pour Canal +, Jean-Louis Triaud, le président bordelais, et Nicolas de Tavernost, le patron de M6, actionnaire majoritaire du club, ont rendez-vous ce jeudi midi autour d'un déjeuner au Haillan, le centre d'entraînement girondin. Samedi, à la veille de Bordeaux-PSG (1-1), "Duga" avait reproché aux dirigeants leur gestion sportive et indiqué qu'il prendrait ses responsabilités si on lui proposait la présidence. Tavernost lui avait séchement répliqué en lui conseillant de « postuler à la présidence de Canal + ». Bon appétit

Ils se sont réconciliés
Le 10/11/2011 à 15:26 | Mis à jour le 10/11/2011 à 20:48

Nicolas de Tavernost, Jean-Louis Triaud et Christophe Dugarry ont eu une petite explication ce jeudi à Bordeaux. L'heure est à l'apaisement.


Nicolas de Tavernost et Jean-Louis Triaud se sont entretenus avec Christophe Dugarry.
C'est ce qui s'appelle éteindre le feu. Après leur passe d'armes des derniers jours , Christophe Dugarry, Jean-Louis Triaud et Nicolas De Tavernost se sont rencontrés, jeudi au Haillan. « On avait envie de se voir. On a vu se développer une polémique qui n'avait pas lieu d'être, qui ne traduit pas notre relation et qui a été montée en épingle », a assuré le président des Girondins. « Il y a eu beaucoup d'incompréhensions. Chacun y a été de sa petite phrase. J'ai donné une analyse avec certainement un peu de provocation. Jean-Louis m'a répondu avec un peu d'ironie et Monsieur De Tavernost avec un peu de sarcasme. Je ne suis candidat à rien du tout , je n'ai jamais voulu la place de qui que ce soit », a poursuivi Dugarry, avant que le président du directoire de M6 ne prenne la parole : « Je constate qu'il (Dugarry, NDLR) continue de s'intéresser aux Girondins, nous en prenons bonne note. On a besoin de rassembler. Dans tout ce qu'a dit Christophe, il y a des choses à entendre. » Toutefois, l'ancien capitaine des Girondins devra pour le moment se contenter « du rôle d'ami du club », a conclu De Tavernost. -

Le triple objectif» de Romeyer
Le 25/11/2011 à 09:15 | Mis à jour le 25/11/2011 à 09:23

« On a un plan sur trois ans, avec un triple objectif cette saison : aller au Stade de France, gagner un derby et mieux finir en L1 que l'an passé (10e, NDLR) . » Telle est la feuille de route assignée par le président du directoire de l'ASSE, Roland Romeyer, interviewé ce vendredi dans L'Equipe , à ses troupes. Il se dit d'ailleurs plutôt optimiste : « Il nous reste la Coupe de France, au moins un troisième derby et nous sommes en avance sur notre tableau de marche en L1.» Quant à la vente éventuelle du club, le patron des Verts évoque cela avec un énorme conditionnel : « Si des chameaux chargés d'or arrivent avec Messi sur le dos à Saint-Etienne plutôt qu'à Paris, on cède de suite notre place avec Bernard Caïazzo. Mais il ne faut pas rêver, personne ne m'a fait de proposition. (...) On ne cédera pas le club à un petit farfelu qui s'amène pour avoir sa gueule dans l'organigramme. »

Triaud : «Inhabituel, mais logique»
29/11/2011 à 20:3 Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, revient sur le premier succès des Girondins à domicile contre Caen (2-0). Premier volet.


Soulagé après le premier succès à domicile des Girondins, Jean-Louis Triaud estime toutefois qu'il n'y a pas lieu ''d'en faire tout un plat''.
« Jean-Louis Triaud, après votre première victoire à domicile contre Caen, vous vous êtes demandé si vous ne vous étiez pas «trompé de vestiaire». Ces scènes de joie vous manquaient-elles ? C'est dans mon tempérament de toujours plaisanter, mais bon, aujourd'hui, on se saisit de tout. Il faut faire attention au moindre éternuement, au moindre battement de cils... Voilà, on a battu Caen. Ça peut paraître inhabituel pour nous ces derniers temps, mais c'est quelque chose de logique. Cette saison, on a parfois fait de bons matches qu'on n'a pas gagnés par malchance, maladresse ou parce qu'on n'a pas réussi à rester discipliné jusqu'au bout. Ça ne fait jamais qu'une victoire à domicile contre une équipe qui, a priori, était à notre portée. Il n'y a pas de quoi en faire tout un plat.

«Nous, on fait tout pour les mettre dans les meilleures dispositions. La conclusion leur appartient.»
Ce succès peut-il véritablement lancer votre saison ? Tout ça, ce sont des lieux communs, des poncifs. C'est vrai pour toutes les équipes, d'ailleurs. On vous dit : "Ça y est, c'est le match référence, le déclic,..." Et puis, on s'aperçoit que des clubs comme Paris, censé tout balayer sur son passage, en prend trois à Marseille. De l'inconstance, il y en a dans toutes les équipes, à part peut-être à Montpellier. Sortir des grandes phrases sentencieuses ne veut rien dire. Mais sentez-vous que vos joueurs ont cette fois réellement pris conscience de la situation ? Au soir de nos deux contre-performances à domicile contre Saint-Etienne et Auxerre, les joueurs étaient déjà extrêmement déçus.

«C'est un charme dont je me passerais bien»
Ce qui ne vous a pas empêché de les "piquer" par la suite... Oui, mais pas pour le plaisir. Même si on n'a pas toujours été chanceux, il fallait leur faire prendre conscience que le salut passerait par eux, que c'était à eux de se prendre en charge. Nous, on fait tout pour les mettre dans les meilleures dispositions. La conclusion leur appartient. Avez-vous le sentiment que ce message a été entendu ? S'il suffisait de prononcer trois phrases pour arriver à des résultats positifs, ce serait trop simple. Le foot est un sport compliqué où on peut battre meilleur que soi et être battu par beaucoup moins bon. Je lis parfois dans la presse des déclarations de présidents, d'entraîneurs ou de joueurs qui affirment que ça fait partie du charme de ce sport. C'est un charme dont je me passerais bien

PSG. Eviction de Kombouaré :

Michel Seydoux (président de Lille): « Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce sujet, j'ai envie de dire à chacun ses problèmes. Personnellement, je n'aurais pas aimé que l'on commente ce qui est arrivé à Lille à l'été 2009 (limogeage puis réintégration de Rudi Garcia quinze jours plus tard, ndlr). Je ne me mêle pas de ce qui se passe chez le voisin, je n'ai aucun droit d'ingérence. Sportivement, on pourrait dire beaucoup de choses, il y a beaucoup de commentaires à faire, sur David Beckham etc... J'ai lu un peu ce qui se disait sur les forums, certains sont peinés de voir Kombouaré débarqué alors qu'il est champion d'automne, d'autres estiment que lorsqu'on veut passer à l'étape supérieur, il faut que tout l'équipage suive. Je garde mon avis pour moi».

L’ABBÉ-DESCHAMPS SOUS TENSION
La défaite d’Auxerre contre Nancy
(1-3), hier dans un choc de mal classés,
a fait sortir de leurs gonds plusieurs
supporters de l’AJA. Le deuxième but
lorrain a provoqué la colère de
plusieurs fans qui ont envahi la tribune
principale, avant de taper sur le banc
de touche et de s’en prendre
verbalement aux joueurs. La démission
du président Gérard Bourgoin a été
réclamée, alors que les joueurs
auxerrois ont quitté la pelouse
protégés par les forces de l’ordre.

aladin a écrit:L’ABBÉ-DESCHAMPS SOUS TENSION
La défaite d’Auxerre contre Nancy
(1-3), hier dans un choc de mal classés,
a fait sortir de leurs gonds plusieurs
supporters de l’AJA. Le deuxième but
lorrain a provoqué la colère de
plusieurs fans qui ont envahi la tribune
principale, avant de taper sur le banc
de touche et de s’en prendre
verbalement aux joueurs. La démission
du président Gérard Bourgoin a été
réclamée, alors que les joueurs
auxerrois ont quitté la pelouse
protégés par les forces de l’ordre.

C'est quoi un président de club

JUDAS a écrit:

aladin a écrit:L’ABBÉ-DESCHAMPS SOUS TENSION
La défaite d’Auxerre contre Nancy
(1-3), hier dans un choc de mal classés,
a fait sortir de leurs gonds plusieurs
supporters de l’AJA. Le deuxième but
lorrain a provoqué la colère de
plusieurs fans qui ont envahi la tribune
principale, avant de taper sur le banc
de touche et de s’en prendre
verbalement aux joueurs. La démission
du président Gérard Bourgoin a été
réclamée, alors que les joueurs
auxerrois ont quitté la pelouse
protégés par les forces de l’ordre.

C'est quoi un président de club

qui ""preside"" pas obligé qu'il finnace

comble pour bourgoin qu'il ait eu besoin des poulets pour lui sauver la vie
lui qui a passé sa vie a en exterminer des millions